62ème anniversaire de l’assassinat de PE Lumumba : Sama Lukonde salue le combat mené par ce héros national

La République Démocratique du Congo commémore, ce mardi 17 janvier 2023, le 62ème anniversaire de l’assassinat de Patrice Emery Lumumba, son premier Premier ministre. Au nom du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a rendu hommages à ce héros national, en déposant une gerbe des fleurs à son mausolée situé à l’Echangeur de Limete à Kinshasa. C’était en présence de quelques membres du Gouvernement, des membres de la famille Lumumba et de plusieurs autres personnalités du monde politique et social.

Pour le Premier Ministre Sama Lukonde, les Nations du Monde doivent se souvenir de grands hommes qui ont marqué leur histoire par leur lutte. La République Démocratique du Congo n’est pas en reste. Le chef du gouvernement a salué à sa juste valeur le sens du combat mené par Patrice Emery Lumumba, combat qui a contribué à sortir la RDC de la colonisation.

“Ici c’est une occasion de venir rendre hommage à Patrice Emery Lumumba, premier Premier Ministre de la République Démocratique du Congo, première fois après que les reliques de son auguste personne aient été restituées. Nous avions été ici au mois de juin de l’année passée pour justement consacrer ce nouveau mausolée où désormais il repose à jamais.  Aujourd’hui, nous voulions l’honorer en voulant venir déposer cette gerbe des fleurs, lui rendre hommage maintenant qu’il est chez lui à la maison, ici en République démocratique du Congo. C’était une occasion pour nous non seulement de commémorer ce moment une fois de plus avec la famille Lumumba mais avec toute la population congolaise.

Comme vous le savez, c’est l’un de nos héros, on devrait l’honorer comme tel. De lui, je vais tout simplement rappeler une phrase qui disait que l’histoire de l’Afrique ne serait réellement bien dite que lorsqu’elle serait écrite par ses propres enfants et que ce serait une histoire de gloire. Je crois qu’ici en RDC, nous nous approprions cette recommandation qui était la sienne pour désormais écrire notre histoire de la République Démocratique du Congo. C’est une histoire grande et glorieuse. Je suis venu en représentation le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour cet hommage. Je suis heureux pour ce moment que j’ai passé ici en communion avec la population congolaise”, a dit en substance le Chef du Gouvernement.

Rappelons que Patrice Emery Lumumba, premier Premier Ministre de la RDC, a été assassiné le 17 janvier 1961, avec ses deux compagnons Mpolo et Okito. Depuis lors, les autorités du pays et l’ensemble de la population congolaise se souviennent de cette illustre personnalité de l’histoire politique qui, de son vivant, n’a ménagé aucun effort pour sortir la République Démocratique du Congo du joug colonial.




Vaccination contre le choléra à Kanyaruchinya : Plus de 350.000 doses de vaccin pour les zones de Karisimbi et Nyiragongo

L’épidémie de choléra sévit depuis quelques semaines dans les sites de déplacés, situés dans les zones de Karisimbi et Nyiragongo. Pour pallier à cette situation, Le Programme élargie de vaccination (PEV) a réceptionné vendredi courant, du ministère de la santé à Kinshasa, un lot d’environ 350 000 doses de vaccin contre le choléra.

A en croire le médecin responsable du Programme élargi de vaccination au Nord-Kivu, docteur Stephan Hans Bateyi, ce vaccin vient renforcer la mise en œuvre des interventions à grande envergure contre le choléra menée par le ministère de la Santé et ses partenaires notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Il s’agit d’une vaccination réactive qui sera donnée en dose unique dans les camps des déplacés de Kanyaruchinya, précise le coordonnateur du Programme élargie de vaccination, qui s’est confié à une source sur place.

 « Ce qu’il faut savoir, pour le choléra, il y a trois triades. Il y a l’hygiène, l’eau et l’assainissement. C’est une vaccination réactive que nous allons organiser d’ici la fin du mois pour renforcer la population afin de lutter contre cette flambée des cas ».

« Une campagne de masse est prévue à la fin de ce mois pour vacciner contre le choléra, dans la zone de santé de Nyiragongo. C’est tout simplement parce qu’il y a un grand nombre des déplacés et on a eu des cas de choléra, jusqu’à déclarer l’épidémie. On devrait répondre à travers ces outils, notamment le programme Wash, Hygiène et assainissement. Ils ont déjà commencé. En plus il y a la vaccination qui sera complétée pour sauver cette population, victime de cholera », a poursuivi le docteur Stephan Hans Bateyi.

Le territoire de Nyiragongo qui accueille des milliers des déplacés, fait face à l’épidémie de choléra depuis le mois de décembre dernier à cause des mauvaises conditions hygiéniques et sanitaire des déplacés de guerre.

Mamie Ngondo




Arts Martiaux : Une marche sportive organisée par l’ASSOSASCO ce mardi 17 janvier 2023

L’Association Sportive des Arts Martiaux et des Sports de Combats ‘’ASSOSASCO’’ que préside Me Ray Kande a eu d’intenses activités le lundi 16 et mardi 17 janvier 2023.

Le lundi 16 janvier 2023, l’ASSOSASCO a organisé une séance d’entrainement au Dojo Centrakin situé dans la concession de la Paroisse St Pierre dans la Commune de Kinshasa. La pluie n’a pas permis la marche sportive.

Ce mardi 17 janvier 2023, l’ASSOSASCO a organisé une marche sportive qui est partie du Dojo Centrakin en longeant l’avenue Kasa-Vubu, à droite Boulevard Triomphal, à droite Avenue des Huileries tout droit, à droite Boulevard du 30 juin tout droit jusqu’à la Gare Centrale, à droite avenue du Flambeau tout droit, à droite avenue Kabambare tout droit jusqu’à l’avenue Kasa-Vubu, à gauche jusqu’au Dojo Centrakin. Une fois sur place, il y a eu 30 minutes d’entrainement physique. A signaler que la cérémonie de remise des kimonos qui était prévue n’a pas eu lieu car reportée à une date ultérieure qui sera précisée par l’ASSOSASCO.

Et les pratiquants des arts martiaux s’étaient éparpillés. D’autres s’étaient dirigés dans un débit des boissons en face de la maison communale de Barumbu où ils ont pu partager un verre de bière à l’occasion de l’anniversaire de Me John Linana du KC Barumbu qui fêtait ses 62 ans d’âge.

Me Ray Kande informe les amoureux des arts martiaux que pour clôturer le mois de janvier, la dernière séance d’entrainement est prévue le dimanche 29 janvier 2023 au Dojo Centrakin. La présence de tous est vivement souhaitée.

Antoine Bolia




Malgré le rétropédalage du Ministère des Finances : La Dynamique des Fédérations et Groupements Sportifs Congolais campe sur ses positions

Contactés pour donner leurs avis sur le communiqué de presse du ministère des Finances, certains ténors de la Dynamique des Fédérations et Groupements Sportifs Congolais‘’DFGSC’’, estiment que ce communiqué n’est consécutif qu’à l’effet de leur mémorandum à la particulière attention du président de la   République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Pour rappel, ce mémorandum avait comme objet : Demande d’une audience pour des propositions constructives relatives aux financements et promotion des structures sportives en République Démocratique du Congo.

Pour eux, bien que la machine du ministère des Finances commence à faire marche en arrière, la ‘’DFGSC’’ reste sur ces positions jusqu’aux résultats complets attendus. Très bientôt, la DFGSC descendra dans la rue pour exiger le respect dû au sport congolais.

Par ailleurs, la DFGSC dénonce haut et fort la pratique instaurée au Ministère des Finances selon laquelle les fédérations sportives doivent y laisser 30, 40 et voir même 50 % des Etats des sommes leur destinés pour des championnats et autres activités sportives tant nationales qu’internationales. Elle dénonce avec la dernière énergie cette pratique.

Antoine Bolia 




A propos de la prime des Léopards Chan Algérie 2023 : Le ministère des Finances trouve une solution, mais ne résout pas les problèmes des sportifs

Dans un communiqué de presse du ministère des Finances daté du 14 janvier 2023 signé par M. Bertin Mawaka Lukembo, Directeur de cabinet du ministère des Finances, cette institution réagit à une partie des revendications des sportifs (grogne des footballeurs engagés à la 7è édition du championnat d’Afrique des Nations Algérie 2023). C’est donc une solution apportée, mais les problèmes des fédérations sportives et groupements sportifs restent et demeurent irrésolus.

Quid du contenu de ce communiqué du ministère des Finances

Dans ce communiqué, il est fait état des primes des Léopards/football pour le match amical contre la Libye et les matchs de la phase des groupes du CHAN 2023. Montant respectif alloué 235.000 USD et 910.500 USD logés à la Rawbank.

Par ailleurs, le ministère des Finances informe en même temps l’opinion nationale que son objectif n’est nullement de tuer le sport congolais comme le prétendent certains calomniateurs (sic). Il s’agit tout simplement de se conformer aux principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur, dans l’intérêt de tous.

En définitive, les rumeurs qui circulent faisant état d’un blocage de paiement des primes à nos joueurs sont totalement fausses et infondées.

Le Ministère des Finances encourage notre équipe à jouer avec détermination et patriotisme afin de remporter cette coupe pour l’honneur de notre pays. Fin de citation.

Que nous inspire cette réaction du Ministère des Finances ?

Si une lumière est apportée par le Ministère des Finances en ce qui concerne la prime des Léopards football à la 7è édition du CHAN Algérie 2023, force nous est de constater que le Ministère des Finances démontre noir sur blanc la primauté de considération qu’il accorde au football par rapport à d’autres disciplines sportives. Rien qu’à voir le montant de la prime allouée aux footballeurs, cela nous réconforte sur les privilèges exagérés que bénéficient le football par rapport aux autres disciplines sportives.

D’autre part, nous constatons avec regret que le ministère des Finances n’a daigné réserver une quelconque réaction (NDLR à moins d’une ignorance de notre part) au mémorandum de la Dynamique des Fédérations et Groupements sportifs du Congo ‘’DFGSC’’ à l’attention du chef de l’Etat contre l’ingérence de Nicolas Kazadi, ministre des Finances du Gouvernement Sama Lukonde, dont copie lui a été réservée. Il faudra noter que dans ce mémorandum, les revendications émises concernent toutes les disciplines sportives.

En termes clairs, résoudre les problèmes des sportifs de manière sélective n’est pas une bonne chose pour le ministère des Finances censé être pour parent de toutes les disciplines sportives. D’ailleurs, au terme de la loi sportive depuis sa promulgation, toutes les disciplines sont mises sur le même pied d’égalité. Il ne peut plus avoir d’un côté les privilégiés et de l’autre côté, des laisser pour compte. Cette manière de faire du Ministère des Finances à dire vrai, consacre la discrimination, le favoritisme et l’injustice. Pourquoi alors le Ministère des Finances demeure muet vis-à-vis des autres disciplines sportives qui ont réalisé des exploits dignes d’éloges, mais qui curieusement demeurent à ce jour sans prime ? Il y en a d’autres qui ont perçu des primes qui ne représentent presque rien par rapport aux exploits réalisés. Nous pensons ici au tennisman Denis Indondo qui avait créé la sensation aux Jeux Africains de Brazzaville 2015 en arrachant 2 médailles d’or et une médaille en argent. Il n’a rien eu même pas une brouette. Tout récemment, les boxeurs congolais qui font sensation dans toutes les compétitions auxquelles ils prennent part. Notre compatriote Mputu a glané la ceinture de champion du monde en ju-Jitsu, mais qui n’a rien reçu. Les cas des cyclistes féminins est plus qu’éloquent. La gente féminine est négligée et l’on accorde peu d’attention. Ces braves filles ont brillé de mille feux à la 1ère et 2è édition du Tour cycliste international féminin du Burundi en 2021 et 2022. Par équipe, elles avaient terminé respectivement 4è et 2è. En individuel Okito Hélène termina 3è et 2è. Ce qui est dommage, ces braves filles n’ont rien perçu à ce jour du trésor public. Comment imaginer après ces exploits, qu’elles n’aient reçu aucun franc congolais ? Où est la justice ? La question qui mérite d’être posée au Ministère des Finances. Les footballeurs n’ont pas encore terminé leur mission. Ils ont déjà leurs primes faramineuses. Mais ceux qui ont réalisé des exploits et hissé haut le drapeau congolais demeurent sans prime. Et si l’on va plus loin, le football est moins performant que les autres disciplines. Le dernier titre en football remonte à l’édition du Chan 2016 au Rwanda. Pendant ce temps, que des médailles et titres dans les autres disciplines. Si aujourd’hui 24 disciplines ont la délégation de pouvoir, il faudra que toutes signent des contrats d’objectifs. Le financement pourra dépendre des performances. C’est une option que l’on peut prendre. Le sport congolais n’a pas besoin de la discrimination. Dossier à suivre.

Antoine Bolia

 




Mascotte des IXème jeux de la Francophonie

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Parlons-en !: Et si le Président tapait du poing sur la table…

Quitte à ce que dossiers, stylo, téléphone, tasse de thé, cigare etc. se trouvant sur les bureaux de tous les mandataires d’Etat opérant au pays et à l’étranger en tremblent ! Il n’aurait pas tort de le faire au regard de la grande récréation, quoi ?, de la grande diversion en cours au pays. Peut-être que l’occasion indiquée serait le 24 janvier prochain, date anniversaire de son accession à la magistrature suprême. Certes, l’agitation qui caractérise cette récréation – une véritable  diversion ‘grandeur nature’- pourrait s’expliquer par la fièvre électoraliste. Des passions se déchaînent, tout le monde tirant sur tout le monde sans se préoccuper du final. Or, au final, le perdant sera le peuple. Et le peuple a une institution qui le représente : ‘Président de la République’. Et le Président de la République détenant l’imperium, c’est Félix Tshisekedi. C’est donc à lui, et à lui seul, d’arrêter la dérive. Et pour cause !

Rdc comme République de cacophonie

Actuellement, il n’y a aucune fierté d’être Congolais au regard de la facilité inouïe avec laquelle les Congolais, toutes catégories confondues, s’insultent par médias interposés, certains pour conquérir ou reconquérir le Pouvoir, d’autres pour le conserver ! *Surtout les acteurs majeurs* qui doivent servir d’exemple au petit peuple.

Tout y passe. Leurs prestations ne sont que allusions à la tribu, à la nationalité, aux études faites, au parcours, à la race, au physique du conjoint, à l’état de santé de la progéniture, à l’état civil, à la religion fréquentée, voire aux…loges.  Tout, sauf ce qui valorise la société.

Même les esprits moyens – appelés pourtant à discuter *évènements* – se rapprochent plus des petits esprits qui discutent *gens*, au lieu de chercher à s’approcher des grands esprits qui discutent *idées*, ce en référence à la citation d’Henry Thomas Buckle « _Les grands esprits discutent des idées ; les esprits moyens discutent des événements ; les petits esprits discutent des gens_».

Couplée avec les réseaux sociaux ayant fait dire à Umberto Eco qu’ils  « _ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité_ », des légions, selon ses termes, qu’on « _faisait taire tout de suite alors qu’aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel_ » et qu’on assiste-là à « _l’invasion des imbéciles_ », la citation de Buckle n’anoblit pas la société congolaise lorsqu’on navigue sur Internet, précisément Facebook, Instagram, WhatsApp, Tik-Tok, Twitter, Youtube.

L’Internet présente une RDC *absente* là où on l’attend (idées), mais *hyperactive* là où on ne devrait jamais l’attendre (évènements et gens). Une société où on fait taire la raison exprimée sur base d’une expérience avérée, simplement parce qu’on aura eu tort d’avoir été aux affaires ou à l’opposition hier. Une RDC à assimiler facilement à une « *République De Cacophonie* » !

Héritier biologique et politique du lider maximo

Taper du poing sur la table a pour but de conjurer le sort des alternances qui se produisent dans ce pays sous une forme ou une autre, toutes ayant toutefois pour justification l’avènement d’une société voulue démocratique, entendez, pour reprendre une signification classique, une « _Société dans laquelle les valeurs démocratiques sont respectées : liberté (d’expression, d’opinion…), égalité (pas seulement en droit – un homme = une voix – mais aussi en termes de chances ou de mérite, de considération et de traitement) et solidarité (équilibre entre droits et devoirs)».

L’Histoire de la RDC enseigne et renseigne que :

*le 30 juin 1960*, l’indépendance avait été justifiée pour une société démocratique.

* le 24 novembre 1965* , le coup d’Etat militaire avait été justifié pour une société démocratique.

*le 24 avril 1990*, la proclamation de la libéralisation de la vie politique au travers de la dissolution du Parti État avait été justifié pour une société démocratique.

*le 17 mai 1997*, la révolution afdlienne avait été justifiée pour une société démocratique.

*le 17 janvier 2001*, la prise du pouvoir par Joseph Kabila avait été justifiée pour une société démocratique.

*le 4 avril 2003* (en prévision du démarrage de la Transition 1+4), la validation de l’Accord global et inclusif issu du Dialogue intercongolais avait été justifiée pour une société démocratique.

*le 6 décembre 2006*, l’alternance politique issue du premier cycle électoral avait été justifiée pour une société démocratique, et

*le 24 janvier 2019*, l’alternance politique issue du troisième cycle électoral a été justifiée pour une société démocratique.

L’avènement de cette société a son incarnation dans l’Udps. Personne ne croira que c’est pour la démocratie telle que (mal) traitée en RDC qu’Etienne Tshisekedi et ses 12 compagnons avaient résolu de créer ce parti en 1982 après leur lettre à Mobutu du 1er novembre 1980 pour lui signifier leur désolidarisation de la gestion de la Chose publique.

Héritier biologique et politique du Lider maximo, Félix Tshisekedi n’a pas à avoir d’états d’âme pour agir et réagir là où des « *défauts de fabrication* » se manifestent sous son mandat, c’est-à-dire sous sa responsabilité.

C’est là son challenge

Il lui revient de redresser la barre sur tous les fronts concourant à la bonne gouvernance, fronts où les fondamentaux sont menacés par toutes formes de dérive. Notamment la Justice, les droits de l’homme, les élections, la lutte contre la corruption, etc.

Il n’a pas à réinventer la roue en rappelant à l’opinion que ce qui est du droit est du droit, tandis que ce qui n’est pas du droit ne l’est pas. Et dans la foulée, là où il s’avère que la loi est muette, elle est muette. Pour lui faire don de la langue, c’est pour le *mandat à venir* et non celui en cours.

C’est cela aussi, l’Etat de droit.

En définitive, l’Histoire plus l’alternance de 2019 *d’abord* par la qualité de l’Etat de droit à instaurer.

En cette année électorale 2023, un coup de poing sur la table bien ajusté est vivement souhaité.

C’est là son *challenge*…

Omer Nsongo die Lema




Pour Akhannouch, l’accord d’association UE-Maroc a besoin d’un nouvel élan

L’accord d’association Union européenne-Maroc a besoin d’un nouvel élan, dans la confiance mutuelle, a affirmé le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, soulignant que le partenariat entre le Royaume et l’Europe est ”le plus avancé’’.

Les sujets d’avenir ne manquent pas, notamment les énergies renouvelables, la sécurité alimentaire, les technologies de l’information et le développement de l’hydrogène vert, a-t-il indiqué dans une interview au quotidien français “l’Opinion”.

Selon le chef du gouvernement, “les Européens ont tout intérêt à investir au Maroc alors que la crise sanitaire les a convaincus de relocaliser leurs activités dans un environnement proche”, rappelant que le Maroc est le premier partenaire de l’UE dans le continent africain, avec des échanges qui ont triplé lors de la dernière décennie pour atteindre 45 milliards d’euros en 2021.

L’UE a beaucoup augmenté ses exportations et ses investissements directs dans le Royaume alors que le Maroc a, de son côté, exporté pour huit milliards de dollars – un record – de produits agricoles et agroalimentaires en 2022, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Akhannouch a souligné que face aux effets de la guerre en Ukraine, l’emballement de l’après-Covid et une année exceptionnelle de sécheresse, la plus aiguë depuis quarante ans au Maroc, “notre mission est de nous adapter, de gérer les attentes”.

“Il nous faut agir avec un double souci, qui est d’apporter des solutions aux Marocains, tout en veillant à nos équilibres macroéconomiques”, a-t-il soutenu, ajoutant que l’action de l’Exécutif d’aujourd’hui doit atténuer l’onde de choc sans laisser un héritage difficile aux générations futures.

La priorité est de réduire les effets de l’inflation pour les plus vulnérables, a-t-il indiqué, faisant valoir que des efforts de rationalisation et de bonnes recettes fiscales ont permis de le faire tout en réduisant le déficit public à 5,3% contre une prévision initiale de 5,7%.

Parmi les priorités du gouvernement pour 2023, Akhannouch a évoqué la généralisation de l’assurance maladie obligatoire (AMO) pour l’ensemble des Marocains ainsi que la généralisation des allocations familiales, ce qui constitue, à ses yeux, “une grande première pour la mise en place de l’Etat social voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI”.

Il s’agit aussi de l’éducation, de la réforme du cadre législatif de l’investissement, du grand chantier des ressources en eau ainsi que celui de la réforme du secteur énergétique, qui sont des jalons supplémentaires sur le chemin de la transformation structurelle du Royaume, a-t-il soutenu.




22 ans après la disparition du soldat du peuple : Sama Lukonde rend hommage à Mzee Laurent Désiré Kabila

Pour le Premier ministre Sama Lukonde, M’zee Laurent Désiré Kabila a certainement marqué l’histoire de la République Démocratique du Congo. On n’oubliera jamais ce slogan qui était le sien, qui est ” Ne jamais trahir le Congo”. C’est tout un programme. Nous estimons qu’il faut s’y inscrire.

16 janvier 2001, 16 janvier 2023, cela fait exactement 22 ans que fut assassiné Mzee Laurent Désiré Kabila, 3ème Président de la République Démocratique du Congo depuis son accession à la souveraineté nationale. A cette occasion, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a procédé, au nom du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au dépôt d’une gerbe des fleurs au mausolée de l’illustre disparu à la Gombe.

Le Chef du Gouvernement a d’abord commencé par déposer la gerbe des fleurs à la tombe de l’illustre disparu. Ensuite, il a salué les membres de la fondation Mzee Laurent Désiré Kabila, présents au mausolée du Héros national, avant de signer le livre d’or sans lequel il a écrit quelques mots pour rendre hommage à celui qu’on appelle “le soldat du peuple” et héros national, Mzee Laurent Désiré Kabila.

Pour le chef du gouvernement congolais Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge ” Ne jamais trahir le Congo” c’est tout un programme auquel il s’inscrit.

“Juste un seul message toutes les nations doivent savoir ou reconnaître les grands hommes qui ont fait leur histoire. M’zee Laurent Désiré Kabila a certainement marqué l’histoire de la République Démocratique du Congo. On n’oubliera jamais ce slogan qui était le sien, qui est ” Ne jamais trahir le Congo”. C’est tout un programme. Nous estimons qu’il faut s’y inscrire. C’est le message qui avait été laissé ” Ne jamais trahir le Congo”. Hier aujourd’hui et demain, c’est le simple message que j’ai à donner en ce jour où je suis venu lui rendre hommage”, a dit le Premier Ministre Jean Michel Sama lukonde kyenge.

Soulignons que le Premier ministre était accompagné à cette cérémonie d’hommage de quelques membres du Gouvernement notamment : le ministre d’État en charge de l’Aménagement du territoire, le Ministre de l’Entrepreneuriat, Petites Moyennes Entreprises, la Ministre de la Culture et Arts. Quelques membres du Cabinet du Premier Ministre ainsi que des responsables de la Fondation Mzee Laurent Désiré Kabila étaient présents à cette manifestation.




Réunis à Kintele/Brazzaville : Les membres de l’UNSAC préoccupés par la crise en cours qui se déroule à l’Est de la Rdc

Les ministres et Chefs de délégation des Etats membres du Comité Consultatif Permanent des Nations Unies chargé des Questions de Sécurité en Afrique centrale (UNSAC) réunis du 12 au 16 janvier 2023 au Centre International de Conférences de Kintele en République du Congo, à l’occasion de la 54ème réunion ministérielle dudit Comité, ont exprimé leur profonde préoccupation sur la crise en cours qui se déroule actuellement à l’Est de la République Démocratique du Congo, notamment les activités des groupes armés, les tensions entre États, les violations de droits humains ainsi que les conséquences négatives sur le plan humanitaire. Ci-dessous, la déclaration de Kintele (Congo-Brazzaville) :

DECLARATION DE KINTELE SUR LA SITUATION A L’EST DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Nous, Ministres et Chefs de délégation des Etats membres du Comité Consultatif Permanent des Nations Unies chargé des Questions de Sécurité en Afrique centrale (UNSAC) réunis du 12 au 16 janvier 2023 au Centre International de Conférences de Kintele en République du Congo, à l’occasion de la 54ème réunion ministérielle dudit Comité,

Rappelant la charte des Nations Unies, notamment son chapitre VI qui prône le dialogue, la négociation, la médiation, la conciliation, l’arbitrage et le recours aux organismes ou accords régionaux ou d’autres moyens pacifiques dans le règlement des conflits ;

Considérant la nécessité de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité, comme condition préalable à la mise en œuvre de l’agenda 2063 de l’Union africaine notamment le projet de « Faire Taire les Armes » d’ici 2030 ;

Considérant le Protocole révisé relatif au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique centrale adopté le 18 décembre à Libreville et ses deux annexes, à savoir le Pacte de non-agression entres les Etats membres du Comité du 8 juillet 1996 et le Pacte d’assistance mutuelle entre les Etats membres de la CEEAC du 24 février 2000, Considérant la nécessité de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité, comme condition préalable à la mise en œuvre de l’agenda de l’UA dans le domaine du développement et de l’intégration ;

S’inspirant du système traditionnel, historique et culturel de règlement à l’amiable des différends sur le continent par la médiation et la conciliation ;

Tenant compte du document final adopté à Yaoundé le 21 juin 1991 par les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale sur les mesures de confiance, la sécurité, le désarmement et le développement dans notre sous-région ;

Réaffirmant l’importance de la contribution depuis sa création du Comité (UNSAC) aux mesures de confiance visant le désarmement régional ainsi que la sécurité internationale, conformément aux principes de la Charte des Nations Unies ;

  1. Exprimons notre profonde préoccupation sur la crise en cours qui se déroule actuellement à l’Est de la République Démocratique du Congo, notamment les activités des groupes armés, les tensions entre États, les violations de droits humains ainsi que les conséquences négatives sur le plan humanitaire ;
  2. Saluons l’adoption de la Résolution 2666 du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies demandant la fin de toute forme de violences et activités déstabilisatrices, le retrait du M23 des zones occupées conforment au processus de Luanda approuvé par l’Union africaine et la fin de tout soutien extérieur aux acteurs armés non étatiques, y compris le M23 ;
  3. Saluons également le Communiqué du Conseil de Paix et Sécurité (CPS) de l’Union africaine adopté le 31 août 2022 qui appelle la Commission de l’Union africaine à « faciliter les consultations entre toutes les parties prenantes, y compris la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ( CIRGL), et la Communauté de développement pour l’Afrique Centrale afin de convenir d’un cadre et de modalités communes pour une mise en œuvre, un suivi et une évaluation efficaces des efforts harmonisés et coordonnés ».
  4. Louons les efforts entrepris par Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, et Président de la CIRGL, Champion de l’Union Africaine pour la Paix et la Réconciliation en Afrique et Médiateur désigné pour maintenir le dialogue entre la RDC et le Rwanda et Son Excellence Uhuru Muigai Kenyatta, ancien Président de la République du Kenya et Facilitateur désigné par la CAE pour la mise en œuvre du processus de paix de Nairobi.
  5. Appelons à une cessation immédiate de toutes formes de violences et de toute activité militaire par tout groupe armé présentant une menace pour la République Démocratique du Congo et les pays voisins.
  6. Nous nous félicitons de la tenue, le 23 novembre 2022, du mini-sommet de Luanda qui constitue la preuve de la bonne foi, de la volonté et de l’engagement ferme des pays des Grands Lacs, de mettre fin aux récentes tensions dans l’Est de la RDC ; tout en encourageant la mise en œuvre sans délai de la feuille de route adoptée par les Etats y ayant participé ;
  7. Réaffirmons la responsabilité du Comité, en tant que mécanisme permanent de renforcement de la confiance entre les pays d’Afrique centrale, de contribuer aux côtés des autres mécanismes mis en place, à la recherche d’une solution durable à cette situation ;
  8. Exhortons la CEEAC à suivre et à faire le point sur l’évolution de cette question au cours de la 55ème session du Comité Consultatif Permanent des Nations Unies chargé des Questions de Sécurité en Afrique centrale
  9. Invitons le Comité à demeurer saisi de cette question.

Fait à Kintele, le 16 janvier 2023