Il y a de quoi être fier des résultats réalisés pour en arriver à ce premier lot d’exportation, résultat de moins d’une semaine, certes mais bien mieux que toute l’année 2021 avec 23 kg et 2022 avec 34 kg dans la Province du Sud-Kivu. Ceci renforce notre espoir et détermination de brasser des quantités encore beaucoup plus importantes pendant les semaines et mois suivants, d’où l’optimisme qui nous motive et nous caractérise bien qu’il y a encore du travail à faire préalablement en amont par le ministère des Mines et le Gouvernement provincial à insister sur la performance fixée à 10 Kg par mois pour chaque comptoir, mais qu’aucun n’a pu réaliser sur plus de neuf comptoirs officiellement opérationnels et d’une dizaines d’autres opérant dans la clandestinité, ce qui représente en moyenne une exportation de 1.5 kg par an, l’équivalant de 0.09 g par mois.
Lors de l’expédition du premier colis d’or vers Dubaï, le Directeur général de PRIMERA GOLD DRC SA, M. Joseph M. Kazibaziba a partagé le processus ayant conduit à la constitution de son premier lot d’Or prêt à l’exportation, lequel ne représente que le résultat de moins d’une semaine des opérations.
A l’en croire, nous devons ce succès, qui nous donne désormais tous les espoirs, de ramener dans le circuit officiel tout l’Or issu de l’exploitation artisanale à M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, et à Son Homologue, Son Altesse Royale Cheikh Mohammed Bin Zayed Al Nahyane, Emir d’Abou Dhabi et Président des Emirats Arabes Unis, dont nous remercions vivement l’engagement en faveur d’une filière aurifère assainie.
« Sur terrain, nous devons ce succès à la rigueur dans la mise en œuvre de l’Initiative de Traçabilité de Base (ITB), un système de traçabilité implémenté à partir du puits d’extraction, en amont de la chaîne d’approvisionnement de l’Or, avec le concours des services techniques compétents de l’Etat, à savoir : le SAEMAPE et la Division Provinciale des Mines, avant d’être relayé par le CEEC lors de la commercialisation et de l’exportation en aval », dit-il.
Avec la rigueur dans l’exercice du devoir de diligence et grâce à ce système de traçabilité efficace, poursuit-il, PRIMERA GOLD DRC SA a commencé par l’identification des zones d’exploitation artisanale ainsi que des sites miniers qui y sont actifs, des exploitants miniers artisanaux et des coopératives dont ils sont membres, ce qui permettra de mettre fin à la présence des personnes non éligibles dans la chaîne d’approvisionnement et, par conséquent, d’éviter l’utilisation des engins lourds dans les zones d’exploitation artisanale, conformément à la réglementation en vigueur.
Une fois identifiés, indique-t-il, ces exploitants miniers artisanaux considérés comme maillons faibles de la chaîne d’approvisionnement, leurs conjoints et dépendants pourront ainsi bénéficier du Programme d’assurance adapté à leurs besoins et attentes, à la bénédiction du schéma de partenariat entre PRIMERA GOLD DRC SA, la Commission Nationale des Mines Artisanales de la FEC, le SAEMAPE et une Société d’assurance.
Pour le Directeur général de PRIMERA GOLD DRC SA, M. Joseph M. Kazibaziba, l’obtention de ce lot a ainsi respecté toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement développée par PRIMERA GOLD DRC en passant par les exploitants miniers artisanaux réunis en des coopératives minières viables, les négociants et les Acheteurs agréés, avant d’atteindre le Centre Spécialisé d’achat, de commercialisation et d’exportation installé à Bukavu, Chef-lieu de la Province du Sud-Kivu.
« C’est par la réussite de ce pari que nous pouvons désormais être fiers que l’Or issu de l’exploitation artisanale en RDC puisse désormais accéder officiellement au marché international », explique-t-il.
Le DG de la nouvelle société a donné une autre innovation qui est que, grâce à la blockchain qui sera mise en place, tous les Négociants seront bancarisés à la faveur des transactions via le circuit bancaire pour tous les paiements, ce qui permettra de réduire au maximum la circulation du cash bien que les défis restent énormes s’agissant des restrictions imposées en matière de plafonnement des retraits journaliers et s’agissant également des défis souvent liés à l’indisponibilité des liquidités dans les banques commerciales.
Sanctionner les comptoirs défaillants
Ainsi dit, il y a de quoi être fier des résultats réalisés pour en arriver à ce premier lot d’exportation, résultat de moins d’une semaine, certes mais bien mieux que toute l’année 2021 avec 23 kg et 2022 avec 34 kg dans la Province du Sud-Kivu. Ceci renforce notre espoir et détermination de brasser des quantités encore beaucoup plus importantes pendant les semaines et mois suivants, d’où l’optimisme qui nous motive et nous caractérise bien qu’il y a encore du travail à faire préalablement en amont par le Ministère des Mines et le Gouvernement provincial à insister sur la performance fixée à 10 Kg par mois pour chaque comptoir mais qu’aucun n’a pu réaliser sur plus de neuf comptoirs officiellement opérationnels et d’une dizaines d’autres opérant dans la clandestinité, ce qui représente en moyenne une exportation de 1.5 kg par an, l’équivalant de 0.09 g par mois.
Il serait alors de bon droit de décider du retrait des licences à ces comptoirs qui réalisent des contreperformances pour manque d’efficacité ou de mauvaise foi, d’une part et de revoir à la hausse la performance mensuelle des comptoirs à plus de 100 Kgs, d’autre part, ceci étant la meilleure des solutions pour ne pas permettre que des comptoirs véreux fraudent et blanchissent des capitaux brassés dans la filière aurifère avec des documents officiellement obtenus de l’Etat congolais dont ils contribuent au pillage des richesses.
L’objectif demeure celui de capter toute la production de l’Or issu de l’exploitation artisanale et d’exporter plus de 15 tonnes annuellement, ce qui représentera plus de 1 milliard de dollars qui passera par le circuit bancaire dans notre pays et qui mettra fin au brassage incontrôlé du cash dans la Province du Sud-Kivu.
A partir de nos résultats d’une semaine, nous sommes arrivés à la conclusion que plus de 20 tonnes d’Or issu de l’exploitation artisanale sont exportées frauduleusement à partir des frontières de la Province du Sud-Kivu, représentant ainsi plus de cent millions qui sont mensuellement brassés sur notre territoire en dehors du circuit bancaire
« Dans le cadre de l’initiative développée grâce à PRIMERA GOLD DRC SA, nous avons foi dans le changement de paradigme dans la filière aurifère, au regard de ce que l’exploitation minière artisanale est capable de rapporter au pays, non seulement en termes d’emplois directs et indirects créés, mais également des capitaux à rapatrier ainsi que des financements directs obtenus et transitant désormais officiellement par le circuit tracé des banques », souligne le Directeur général de PRIMERA GOLD DRC SA, M. Joseph M. Kazibaziba, avant de marteler qu’avec ce premier lot d’exportation, l’Etat congolais recouvre sa réputation au niveau international en ce qui concerne la vente de l’Or issu de l’exploitation artisanale.