La Rdc et les Emirats décident de stopper la contrebande des 3T

Les Émirats hébergent à Dubaï l’un des plus grands centres mondiaux de négoce de l’or, où transite une part importante de la production d’or issue de la contrebande dans plusieurs pays africains, dont la RDC. C’est aux fins d’endiguer ce fléau que le partenariat RDC-EAU vaut son pesant d’or.

Il vous souviendra qu’en octobre 2021, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est rendu aux Émirats arabes unis où il a conclu, avec son homologue émirati à Abou Dhabi, plusieurs protocoles d’accords en faveur de divers secteurs vitaux de l’économie congolaise, dont les Mines.

Ces négociations se sont poursuivies au niveau de la Primature, entre le Premier Ministre Sama Lukonde et les délégués émiratis, indique une note conceptuelle préparée par la Cellule de communication de la présidence de la République.

La République Démocratique du Congo et les Émirats Arabes Unis (EAU) ont procédé à la signature, le 10 décembre 2022 à Kinshasa, d’un contrat de partenariat pour lutter contre la fraude minière. Les documents ont été paraphés par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et le chargé d’affaires des EAU en RDC, par ailleurs co-fondateur et CEO de Primera Group Limited.

La conclusion de ce partenariat a abouti à la création de deux joint-ventures : Primera Gold RDC pour le secteur de l’or artisanal et Primera Metals RDC pour le secteur artisanal des 3T (Étain, Tungstène, Tantale). L’objectif poursuivi est de stopper la contrebande dans ces différents secteurs et l’exploitation illicite, particulièrement dans l’Est du pays.

Au sujet de la vente du premier lot d’or, la République Démocratique du Congo effectue, ce vendredi 13 janvier 2023, sa première expédition d’or équitable vers les Emirats Arabes Unis par le biais de sa nouvelle société, Primera Gold RDC.

Cette vente d’un premier lot d’or issu du commerce équitable marque un tournant historique dans les relations économiques entre l’État congolais et les Emirats Arabes Unis. L’accord de partenariat entre les deux pays dans le domaine minier garantit des bonnes conditions de travail et de vie aux creuseurs artisanaux vivant dans l’Est de la RDC.

Concernant les engagements de Primera Gold RDC, Primera Gold RDC mettra notamment en place une chaine permettant de suivre le parcours de l’or extrait de façon artisanale en RDC jusqu’à son exportation et sa vente sur le marché international (traçabilité).

Disons que la Société Primera Gold RDC est une entité coopérative qui défend les intérêts des creuseurs d’or de la partie Est de la RDC en traitant directement avec les clients sans intermédiaire afin d’assurer la traçabilité et la transparence du processus d’extraction et d’approvisionnement en or artisanal.

Les acquis du partenariat sont entre autres, la mise en place d’une coopérative pour les creuseurs artisanaux ; Consolidation de la vente avec traçabilité ; Commerce équitable ; Prise en compte du social des travailleurs (construction écoles, hôpitaux etc.) ; Reduction de la fraude et des pratiques illicites ; Lutte contre l’exploitation sauvage des minerais ; Participation des creuseurs artisanaux au processus de vente ; Rétribution équitable ; Lutte contre l’exploitation des enfants dans les mines.




L’IPD, une organisation internationale, élit domicile à Dakhla

L’Institut panafricain pour le développement (IPD) a transféré son siège permanent de Genève à Dakhla, lequel deviendra la plateforme institutionnelle centrale de la prise de décision dans la conduite des actions de l’Institut dans le continent africain et la mise en œuvre de ses stratégies de développement socio-économique en faveur des populations africaines.

L’accord de siège relatif au transfert de cette organisation internationale à Dakhla a été signé lundi à Rabat par l’ambassadeur directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Yazourh, et le secrétaire général de l’IPD, Emmanuel Kamdem.

L’Institut vise à aider au développement économique, social et culturel des pays africains à travers la recherche, l’appui-conseil et la recherche formation des responsables africains capables de prendre en charge, à différents niveaux, l’action à mener avec les populations en vue de leur promotion et de l’amélioration de leurs conditions de vie.

Dans une déclaration à la presse, M. Kamdem a affirmé que cette signature revêt une double importance, puisqu’il s’agit de transférer le siège d’une organisation panafricaine de l’Europe vers l’Afrique et que l’établissement de ce siège permanent se fait à Dakhla, car “le Maroc joue un rôle très important dans la coopération Sud-Sud”, soulignant l’intérêt particulier qu’accorde SM le Roi Mohammed VI à cette coopération Sud-Sud.

 “Le Maroc est un exemple de développement en Afrique et se trouve parmi les pays les plus avancés du continent africain”, s’est-il réjoui, ajoutant que cette signature et cette coopération permettront à “l’IPD de remplir sa mission qui est d’aider les populations africaines à se prendre en charge et s’entraider pour développer leurs pays”.

De son côté, M. Yazourh a mis en avant l’importance de cet accord qui correspond à “la vision de SM le Roi et Ses instructions, qui sont le développement, l’implication des jeunes et la recherche académique”.

 “Le Maroc a toujours conçu son développement, sa sécurité et sa stabilité dans son continent d’appartenance et ne le conçoit pas en dehors”, a-t-il déclaré à la presse, soulignant que “la ville de Dakhla constitue aujourd’hui un pont naturel vers l’Afrique, choisie par les Africains eux-mêmes et par d’autres pays de par le monde qui voient en cette ville une plateforme non seulement de passage mais aussi de production”.

Les activités de l’IPD constituent un levier pour le développement et le bien-être de l’Homme africain, notamment en matière de recherche, de formation académique et professionnelle, et le Maroc se réjouit d’y apporter tous les moyens nécessaires dont il dispose pour atteindre ces objectifs nobles, en tant qu’acteur international engagé pour défendre les intérêts et les bonnes causes de ses frères et amis des pays africains.




Suite au forfait du Maroc : Qualification des deux premières équipes pour la phase à élimination directe

La Commission d’Organisation du Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) TotalEnergies Algérie 2022 s’est réunie ce jour à Alger conformément au règlement de la compétition.

A cette occasion, il a été décidé que le Groupe C sera composé de trois équipes, avec pour conséquence directe la qualification des deux premières équipes pour la phase à élimination directe.

La Commission d’organisation du CHAN a également saisi l’instance judiciaire compétente de la CAF au sujet de l’absence du Maroc au match prévu hier à Constantine contre le Soudan.




La RDC expédie son premier lot d’or équitable vers les Émirats Arabes Unis

Le partenariat entre l’État congolais et les Emirats Arabes Unis est en passe de produire ses premiers effets dans le secteur minier

Ce vendredi 13 janvier 2023 a eu lieu la première expédition d’or équitable, par la République démocratique du Congo, vers les Emirats Arabes Unis par le biais de sa nouvelle société de droit congolais, Primera Gold DRC.

Selon un communiqué de presse rendu public à cet effet, il s’agit là d’un tournant historique dans les relations entre les deux pays avec, à la clé, la vente d’un premier lot d’or issu du commerce équitable.

L’accord précité a l’avantage de garantir des bonnes conditions de travail et de vie aux creuseurs artisanaux vivant dans l’Est du Congo.

Ceux-ci pourront dès lors avoir directement accès au partenaire, sans intermédiaire, devenant ainsi partie prenante au processus.

Plus concrètement, à en croire le même document, Primera Gold garantira un salaire décent aux creuseurs, va leur assurer un revenu régulier ainsi que l’accès aux soins de santé et l’éducation pour leurs familles. Cela, à en croire les experts, fait partie des exigences qu’imposent les règles du commerce équitable fondé sur le principe «gagnant-gagnant» (Win-win).

À cela s’ajoute le fait que ce nouveau système d’exploitation de l’or permet de renforcer le partenariat économique direct entre les deux parties et lutter contre l’influence des groupes armés qui sèment la violence et la désolation dans cette partie de la RDC depuis des décennies.

Enfin, cet accord sur l’établissement d’une chaîne d’approvisionnement équitable en or entre les deux parties se veut un exemple concret du partenariat diplomatique, économique et commercial qui les lie désormais dans l’intérêt de leurs peuples respectifs.




Les raisons de croire des responsables de Primera Gold Drc SA

Il y a de quoi être fier des résultats réalisés pour en arriver à ce premier lot d’exportation, résultat de moins d’une semaine, certes mais bien mieux que toute l’année 2021 avec 23 kg et 2022 avec 34 kg dans la Province du Sud-Kivu. Ceci renforce notre espoir et détermination de brasser des quantités encore beaucoup plus importantes pendant les semaines et mois suivants, d’où l’optimisme qui nous motive et nous caractérise bien qu’il y a encore du travail à faire préalablement en amont par le ministère des Mines et le Gouvernement provincial à insister sur la performance fixée à 10 Kg par mois pour chaque comptoir, mais qu’aucun n’a pu réaliser sur plus de neuf comptoirs officiellement opérationnels et d’une dizaines d’autres opérant dans la clandestinité, ce qui représente en moyenne une exportation de 1.5 kg par an, l’équivalant de 0.09 g par mois.

Lors de l’expédition du premier colis d’or vers Dubaï, le Directeur général de PRIMERA GOLD DRC SA, M. Joseph M. Kazibaziba a partagé le processus ayant conduit à la constitution de son premier lot d’Or prêt à l’exportation, lequel ne représente que le résultat de moins d’une semaine des opérations.

A l’en croire, nous devons ce succès, qui nous donne désormais tous les espoirs, de ramener dans le circuit officiel tout l’Or issu de l’exploitation artisanale à M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, et à Son Homologue, Son Altesse Royale Cheikh Mohammed Bin Zayed Al Nahyane, Emir d’Abou Dhabi et Président des Emirats Arabes Unis, dont nous remercions vivement l’engagement en faveur d’une filière aurifère assainie.

« Sur terrain, nous devons ce succès à la rigueur dans la mise en œuvre de l’Initiative de Traçabilité de Base (ITB), un système de traçabilité implémenté à partir du puits d’extraction, en amont de la chaîne d’approvisionnement de l’Or, avec le concours des services techniques compétents de l’Etat, à savoir : le SAEMAPE et la Division Provinciale des Mines, avant d’être relayé par le CEEC lors de la commercialisation et de l’exportation en aval », dit-il.

Avec la rigueur dans l’exercice du devoir de diligence et grâce à ce système de traçabilité efficace, poursuit-il, PRIMERA GOLD DRC SA a commencé par l’identification des zones d’exploitation artisanale ainsi que des sites miniers qui y sont actifs, des exploitants miniers artisanaux et des coopératives dont ils sont membres, ce qui permettra de mettre fin à la présence des personnes non éligibles dans la chaîne d’approvisionnement et, par conséquent, d’éviter l’utilisation des engins lourds dans les zones d’exploitation artisanale, conformément à la réglementation en vigueur.

Une fois identifiés, indique-t-il, ces exploitants miniers artisanaux considérés comme maillons faibles de la chaîne d’approvisionnement, leurs conjoints et dépendants pourront ainsi bénéficier du Programme d’assurance adapté à leurs besoins et attentes, à la bénédiction du schéma de partenariat entre PRIMERA GOLD DRC SA, la Commission Nationale des Mines Artisanales de la FEC, le SAEMAPE et une Société d’assurance.

Pour le Directeur général de PRIMERA GOLD DRC SA, M. Joseph M. Kazibaziba, l’obtention de ce lot a ainsi respecté toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement développée par PRIMERA GOLD DRC en passant par les exploitants miniers artisanaux réunis en des coopératives minières viables, les négociants et les Acheteurs agréés, avant d’atteindre le Centre Spécialisé d’achat, de commercialisation et d’exportation installé à Bukavu, Chef-lieu de la Province du Sud-Kivu.

« C’est par la réussite de ce pari que nous pouvons désormais être fiers que l’Or issu de l’exploitation artisanale en RDC puisse désormais accéder officiellement au marché international », explique-t-il.

Le DG de la nouvelle société a donné une autre innovation qui est que, grâce à la blockchain qui sera mise en place, tous les Négociants seront bancarisés à la faveur des transactions via le circuit bancaire pour tous les paiements, ce qui permettra de réduire au maximum la circulation du cash bien que les défis restent énormes s’agissant des restrictions imposées en matière de plafonnement des retraits journaliers et s’agissant également des défis souvent liés à l’indisponibilité des liquidités dans les banques commerciales.

Sanctionner les comptoirs défaillants

Ainsi dit, il y a de quoi être fier des résultats réalisés pour en arriver à ce premier lot d’exportation, résultat de moins d’une semaine, certes mais bien mieux que toute l’année 2021 avec 23 kg et 2022 avec 34 kg dans la Province du Sud-Kivu. Ceci renforce notre espoir et détermination de brasser des quantités encore beaucoup plus importantes pendant les semaines et mois suivants, d’où l’optimisme qui nous motive et nous caractérise bien qu’il y a encore du travail à faire préalablement en amont par le Ministère des Mines et le Gouvernement provincial à insister sur la performance fixée à 10 Kg par mois pour chaque comptoir mais qu’aucun n’a pu réaliser sur plus de neuf comptoirs officiellement opérationnels et d’une dizaines d’autres opérant dans la clandestinité, ce qui représente en moyenne une exportation de 1.5 kg par an, l’équivalant de 0.09 g par mois.

Il serait alors de bon droit de décider du retrait des licences à ces comptoirs qui réalisent des contreperformances pour manque d’efficacité ou de mauvaise foi, d’une part et de revoir à la hausse la performance mensuelle des comptoirs à plus de 100 Kgs, d’autre part, ceci étant la meilleure des solutions pour ne pas permettre que des comptoirs véreux fraudent et blanchissent des capitaux brassés dans la filière aurifère avec des documents officiellement obtenus de l’Etat congolais dont ils contribuent au pillage des richesses.

L’objectif demeure celui de capter toute la production de l’Or issu de l’exploitation artisanale et d’exporter plus de 15 tonnes annuellement, ce qui représentera plus de 1 milliard de dollars qui passera par le circuit bancaire dans notre pays et qui mettra fin au brassage incontrôlé du cash dans la Province du Sud-Kivu.

A partir de nos résultats d’une semaine, nous sommes arrivés à la conclusion que plus de 20 tonnes d’Or issu de l’exploitation artisanale sont exportées frauduleusement à partir des frontières de la Province du Sud-Kivu, représentant ainsi plus de cent millions qui sont mensuellement brassés sur notre territoire en dehors du circuit bancaire

« Dans le cadre de l’initiative développée grâce à PRIMERA GOLD DRC SA, nous avons foi dans le changement de paradigme dans la filière aurifère, au regard de ce que l’exploitation minière artisanale est capable de rapporter au pays, non seulement en termes d’emplois directs et indirects créés, mais également des capitaux à rapatrier ainsi que des financements directs obtenus et transitant désormais officiellement par le circuit tracé des banques », souligne le Directeur général de PRIMERA GOLD DRC SA, M. Joseph M. Kazibaziba, avant de marteler qu’avec ce premier lot d’exportation, l’Etat congolais recouvre sa réputation au niveau international en ce qui concerne la vente de l’Or issu de l’exploitation artisanale.