Julien Paluku accueille le ministre-coordonnateur indonésien en charge des Affaires étrangères et de l’environnement

C’est dans le cadre de la consolidation de la coopération sud-sud, et cela, dans les secteurs de l’environnement et de la transformation des minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries électriques, que le ministre-Coordonnateur Indonésien en charge des Affaires Maritimes et de l’Investissement, Lahut Binsar Pandjaitan est arrivé ce dimanche à Kinshasa.

Ayant le rang de Premier ministre en Indonésie, Lahut Binsar a été accueilli au tarmac de l’aéroport international de N’Djili par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku.

Arrivés au salon officiel, ces deux personnalités ont échangé sur plusieurs domaines dont la valorisation des forêts congolaises, indonésiennes et brésiliennes, la transformation des déchets et l’appui de l’Indonésie dans la matérialisation du grand projet panafricain de l’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga.

Une visite qui intervient après la signature en novembre dernier au sommet de G20 à Bali de l’accord entre le Brésil, l’Indonésie et la RDC sur la valorisation de leurs forêts respectives mais aussi d’un tête-à-tête à Davos en Suisse avec le Président Félix Tshisekedi.

« Le Congo est un grand pays et un pays très riche, comme l’Indonésie qui est aussi un pays en voie de développement. Peut-être que nous avons fait quelques avancées dans quelques secteurs et cela ne nous empêche pas aussi d’apprendre de vos expériences. L’agenda, j’avais déjà commencé à discuter là-dessus, avec le président de la République à Davos », a expliqué à la presse M. Lihut Binsar Pandjaitan, ministre-Coordonnateur Indonésien en charge des Affaires Maritimes et de l’Investissement.

A l’en croire, le premier agenda concerne la forêt. L’Indonésie, la Rdc et le Brésil ont signé un accord pour voir comment protéger notre forêt tropicale. Après, nous pouvons l’élargir à d’autres pays, même si pour le moment nous sommes à trois. Si nous pouvons avoir 10 pays, cela nous permettra d’avoir 61% des forêts tropicales du monde et ça c’est une bonne position.

Le deuxième point, dit-il, on va discuter des ressources minérales à travers le pays et aussi à travers d’autres pays en voie de développement. « J’ai discuté avec le président de la République à Davos sur le fait qu’entant que pays en développement, comment nous pouvons partager nos expériences en termes de gestion des ressources naturelles ? ». Le troisième point, nous pouvons discuter de comment l’Indonésie gère les déchets dégagés dans ses villes. C’est quelque chose que nous faisons et qui n’est pas compliqué. Nous pensons que nous pouvons le faire avec la Rdc. Un autre point, nous pouvons apprendre de vos expériences sur la sécurité.

Signalons que ce numéro indonésien est accompagné des quelques vice-ministres et des investisseurs très attirés par les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo.




La Lijukin annonce un changement radical dans l’organisation de son championnat saison 2022-2023

La saison sportive 2022-2023 en ce qui concerne le championnat de judo court encore. Sur les six entités que compte la Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’ à savoir :

  1. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Est ‘’Eujk-Est’’
  2. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Ouest ‘’Eujukino’’
  3. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Centre ‘’Eujk-Centre’’
  4. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Lukunga ‘’Eujk-Lukunga’’
  5. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Tshangu ‘’Eujk-Tshangu’’
  6. Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’

Il reste plus que l’Eujk-Est, l’Eujk-Lukunga et l’Eujk-Tshangu qui continuent leur championnat respectif pour voir la Lijukin entamer le sien. Ces entités ont 20 jours pour clôturer leur championnat respectif.

La Lijukin que préside Me Eugène Aliwu Tshiam, CN 6è Dan compte, suivant le calendrier de la fédération, organiser son championnat au mois de mars ou avril pendant 10 jours seulement. Les clubs ayant déjà terminé leur championnat et qui sont éligibles à ce championnat, peuvent passer au bureau de la Lijukin pour se mettre déjà en ordre.

Réforme au niveau du championnat

Les clubs de la ville province de Kinshasa doivent savoir que le mode de championnat pour 2023 a changé. Il y aura plus de compétitions en individuel que par équipe au niveau des ententes et ligue. Elle aura l’occasion d’expliquer aux clubs comment ça va se passer. Cependant, la ligue a besoin des sponsors pour réussir son pari. Quant au lieu où se dérouleront toutes les finales, la ligue opte pour le studio Mama Angebi de la RTNC.

Conditions à remplir pour les anciens clubs

  1. Identification des athlètes et recensement des clubs se feront début mois de février. Les clubs doivent présenter les documents ci-après :
  2. Autorisation d’ouverture du club délivrée par le chef de service des sports et loisirs de sa commune
  3. Attestation d’affiliation du club délivrée par la Lijukin moyennant 20 $
  4. Diplôme du responsable du club 3è Dan minimum
  5. Les P.V de l’Assemblée Générale de deux dernières saison (2020 et 2021).

Conditions à remplir pour les nouveaux clubs

  1. P.V de l’Assemblée Constituante datant de 2 ans
  2. Seuls les clubs viables seront conviés à participer à l’assemblée générale de la Lijukin.

Le souhait de la Lijukin est que les présidents des clubs fassent un effort pour que leurs clubs respectifs se mettent en ordre. Il ne voudrait pas entendre des gens crier après que leurs clubs ont été écartés surtout pendant les élections.

Antoine Bolia     




Actions menées par la Mutuelle des Dirigeants de Judo de Kinshasa

A l’actif de la Mutuelle des Dirigeants de Judo de Kinshasa ‘’M.D.J.K’’, l’on dénombre plusieurs actions à impact visible.

La MDJK a apporté secours à 100 % aux soins de santé du secrétaire exécutif de l’Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Est ‘’Eujk-Est’’, ‘’Des AS’’. Malheureusement, c’était contre la volonté divine. Le seigneur a rappelé à lui son serviteur. A la mort de ce dernier, la MDJK avait pris totalement en charge ses obsèques (achat du cercueil, corbillard, cimetière etc).

Il faudra retenir que la MDJK a apporté concours aux obsèques des judokas ci-après :

-Gd Me Mvambanu ‘’Chiku’’

-Me Elim Tozo

-Me Bongwanzi ‘’Fusco’’.

En outre, la MDJK était présente et a apporté assistance aux obsèques de Me Samuzu ‘’Tchetche’’ en remettant une enveloppe à la veuve. L’on a revu la MDJK aux obsèques de Me Bob Ngoy. Là également elle a remis quelque chose à la veuve.

Signalons que les activités de la MDJK s’étaient par la suite refroidies suite aux désintéressements de certains dirigeants. En tant qu’initiateur de la mutuelle, Me Aliwu s’est évertué à faire revivre celle-ci. Bon nombre des dirigeants ont accepté de lui prêter main forte. Des Haut gradés se sont manifestés. Il s’agit de :

-Me Day Lukembeso

-Me Matondo Ndombolosi Matis

-Me Lihonge Mo Lihele

-Me Lungikama Sobin

Ces hauts gradés ont déjà commencé à contribuer pour aider la mutuelle à renflouer ses caisses. Aujourd’hui, point de doute possible. La MDJK est belle et bien de retour dans l’arène. A titre illustratif, elle s’est illustrée positivement aux obsèques du Grand Me Nzuzi Nguidi ‘’Chaolin’’. Sans la présence des sportifs, on ne sait pas ce qui devrait advenir des obsèques du précité puisque sa famille était dépourvue des moyens. D’où, il a fallu plus d’un mois pour que ce grand Me de Tai Jitsu soit enterré.

Par ailleurs, ayant reçu la demande de la veuve de Me Samuzu Tchetche et Me Bob Ngoy, la MDJK envisage de faire quelque chose pour la scolarité des enfants de ces deux maitres.

Pour Me Aliwu, le bienfondé de l’existence de la MDJK pour mieux le démontrer, il se réfère au passé en faisant allusion à feu Me Diomi Ndongala. Ce dernier avait créé l’Union  Sport de combat du Congo pour être comme un syndicat des sportifs. Dommage, note-t-il, ce dernier n’avait pas été soutenu. La MDJK fait appel aux gens de bonne volonté et surtout ceux qui font partie de la fédération. Ils sont des produits de la ville de Kinshasa. Avec le concours de tous, cette structure ira loin. L’appel est donc lancé à tous ceux qui aiment le judo d’apporter leur pierre à l’édifice de cette structure. L’objectif est clair, bannir la pauvreté grâce à l’entraide et l’assistance d’un dirigeant de judo qui est dans le besoin. La MDJK fait appel aux dirigeants des clubs qui veulent adhérer, de venir la rejoindre. Le faisant, ça va aussi aider leurs clubs.

Antoine Bolia




En vue de redonner espoir aux judokas : Me Aliwu, président de la Lijukin ressuscite la Mutuelle des Dirigeants de Judo de Kinshasa

Nul ne peut prévoir ce que l’avenir nous réserve. Le livre de vie qu’est la bible donne encore plus d’éclairage. Et l’on y découvre une vérité : ‘’Mon peuple meurt faute des connaissances’’. Face au dénouement dont étaient victimes bon nombre des sportifs en général et judokas en particulier, Me Eugène Aliwu Tshiam, président de la Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’ eut l’idée depuis les années 2008 de créer une mutuelle d’entraide et assistance entre dirigeants de judo de Kinshasa.

Genèse de l’idée

Pour la petite histoire, tout est parti de la situation de maladie que traversait le nommé ‘’Des AS’’, secrétaire exécutif de l’Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Est’’Eujk-Est’’. La famille de ce dernier n’était pas en mesure de lui apporter les soins nécessaires. Révolté et soucieux, Me Aliwu eut l’idée de la création d’une caisse, mieux une mutuelle pour apporter assistance aux dirigeants dans le besoin. Il fit part aux autres dirigeants des ententes qui ont adhéré à cette idée. Ainsi naquit la Mutuelle des Dirigeants de Judo de Kinshasa ‘’M.D.J.K’’.

Au départ de la MDJK il y avait les dirigeants ci-après :

-Félix Iyoto

-Minimbu Bibola ‘’MB’’, président de l’Eujk-Est’’

-Biasala Nzab ‘’Brek’’, secrétaire provincial Lijukin

-Tshilongo Malaba, président de l’Eujukino

-Esanga Bofeyi Roger, secrétaire exécutif de l’Eujukino

-Guy Mbuyi, président de l’entente Kin-Lukunga

-Kabeya Jean Pierre, secrétaire exécutif entente Kin-Lukunga

-Mwata Mubiayi ‘’NIS’’, président entente Kin-Centre

-Feu Bob Ngoy, secrétaire exécutif entente Kin-Centre

-Colonel Mukoko ‘’Packis’’.

Objectifs poursuivi : entraide et assistance suivant la maxime du fondateur de judo, le japonais Jigoro Kano.

La MDJK a mené des actions à impact visible qui démontrent le bienfondé d’une telle structure qui ne demande que la bonne volonté des adhérents.

Antoine Bolia




Afin de redorer l’image du sport en RDC : La journée nationale des sports ce 23 janvier 2023 devra être célébrée dans la méditation

Ce lundi 23 janvier, la Rdc célèbre la journée nationale du sport. Nous dévoilons l’historique de cette journée car beaucoup parmi les sportifs ignorent comment on est arrivé là.

Origine de la journée nationale du sport ce 23 janvier 2023

En 1968 s’est jouée la 8è Coupe d’Afrique des Nations de football à Addis-Abeba en Ethiopie. Les Léopards de la RDC battaient les blacks stars du Ghana 1-0  en finale. But de feu Kalala Mukendi alias bombardier. Grâce à cette éclatante victoire, les Léopards remportaient là leur premier titre continental.

A leur retour au pays le 28 janvier 1968, ils étaient accueillis en héros par la population kinoise qui leur avait réservé un accueil délirant. Feu président Mobutu Sese Seko leur décerna des médailles de mérite sportif. Et le président Mobutu prit la décision que désormais la date du 23 janvier de chaque année sera consacrée ‘’Journée nationale du sport en RDC’’. Ces Léopards avaient pour noms : Kalala Mukendi (+), Ebengo ‘’Souplesse’’ (+), Kibonge Mafu, Mungamuni alias l’homme d’Asmara (+), Kabamba Nicodème (+) et autres. Nos pensées pieuses à tous les disparus.

Un traitement de faveur accordé aux Léopards/football Chan Algérie 2023 par le ministère des finances

Il faudra noter que suite à la grogne des Léopards/football engagés à la 7è édition du championnat d’Afrique des Nations Algérie 2023, le ministère des finances a réagi par un communiqué de Presse daté du 14 janvier 2023 et signé par M. Bertin Mawaka Lukembo, Directeur de cabinet de ce ministère. Il est précisé dans ce communiqué le montant des primes de ces Léopards/football pour le match amical contre la Libye et les matchs de la phase des groupes du CHAN 2023. Montant respectif alloué 235.000 USD et 910.500 USD logés à la Rawbank.

Les Léopards/cyclisme filles ayant brillé de mille feux à la 1ère et 2è édition du Tour cycliste international féminin du Burundi en 2021 et 2022, aucune prime perçue

Par ailleurs, dans le communiqué de presse sus évoqué, le ministère des finances informe en même temps l’opinion nationale que son objectif n’est nullement de tuer le sport congolais comme le prétendent certains calomniateurs (sic). Il s’agit tout simplement de conformer aux principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur, dans l’intérêt de tous.

Nous nous interrogeons sur ce qu’attend le ministère des finances lorsqu’il souligne il s’agit tout simplement de conformer aux principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur, dans l’intérêt de tous (resic).

Comment peut-on parler des principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur du sport lorsque les Léopards/football n’ont pas encore fini leur mission mais ils ont 910.500 USD logés à la Rawbank ? Cette manière de faire et d’agir nous réconforte sur les privilèges exagérés que bénéficient le football par rapport aux autres disciplines sportives.

La gente féminine est négligée, marginalisée et l’on lui accorde peu d’attention. Les braves Léopards/filles ont brillé de mille feux à la 1ère et 2è édition du Tour cycliste international féminin du Burundi en 2021 et 2022. Par équipe, elles avaient terminé respectivement 4è et 2è. En individuel, Okito Hélène termina 3è et 2è. Ce qui est dommage, ces braves filles n’ont rien perçu à ce jour du trésor public. Pourtant, elles ont représenté le pays en bonne et due forme pendant ces deux éditions du Tour cycliste international féminin du Burundi. Les ordres de mission signés par le ministère des sports et loisirs existent. Cas de celui signé pour la 2è édition. Ordre de mission N°0378/CAB/MIN-SL/CNS/JM/2022. Il est précisé ce qui suit :

Objet de la mission : Participer à la 2è édition du Tour Cycliste International Dame

Lieu, date et durée : Bujumbura(Burundi), du 22 au 30 octobre 2022, soit 09 jours

Mode de transport : Avion

Itinéraire : Kinshasa-Bujumbura-Kinshasa

Imputation : A charge du Trésor Public

Fait à Kinshasa, le 11 octobre 2022

Signé Chembo Nkonde Serge, ministre des sports et Loisirs.

Les cyclistes filles ont droit à leur prime voici les raisons

Comment alors imaginer que ces filles aient participé à deux éditions et après avoir réalisé les exploits précités, elles n’aient reçu aucun franc congolais ? Nous devons souligner que c’est une nouvelle compétition et les nôtres ont été parmi les meilleures. C’est un honneur et grand prestige pour la RDC. A titre de comparaison, jamais les cyclistes/messieurs ont réalisé un si brillant parcours et exploits. Par conséquent, ces braves cyclistes dames ont vraiment droit à leur prime à la hauteur des exploits réalisés. Où est vraiment la justice ? N’est-ce pas là une bonne manière de tuer le sport ? La question fondamentale qui mérite d’être posée au Ministère des finances demeure celle-ci. Les footballeurs n’ont pas encore terminé leur mission. Ils ont déjà leur prime faramineuse. Mais pourquoi ceux qui ont réalisé des exploits et hissé haut le drapeau congolais demeurent sans prime ?

Quelques cas des performances en 2022

Et si l’on va plus loin, le football est moins performant que les autres disciplines. Le dernier titre en football remonte à l’édition du Chan 2016 au Rwanda. Pendant ce temps, que des médailles et titres dans les autres disciplines. Les boxeurs congolais font sensation dans toutes les compétitions auxquelles ils prennent part. Notre compatriote Mputu a glané la ceinture de champion du monde en ju-Jitsu mais n’a rien reçu.

Para badminton, la RDC avait fait sensation au championnat d’Afrique à Kampala

 

Les athlètes congolais avaient réalisé des exploits au championnat d’Afrique des Nations de Para badminton du 18 au 24 septembre 2022 dernier à Kampala, en Ouganda.

A cette compétition, la RDC devait aligner 7 athlètes. Fautes des moyens, elle n’a pu amener que 4 athlètes (2 garçons et 2 filles). Il s’agit de :

  1. Prince Mamvumvu
  2. Bob Kanga
  3. Wivine Moyo
  4. Frida Ditu

La RDC était alignée en simple messieurs, simple dame, Double messieurs, double dames et double mixte. 14 pays avaient pris part à la compétition. La RDC avait glané 6 médailles (3 or et 3 argent).

Prince avait glané 2 or + 1 argent, Bob Kanga 1 argent, Wivine Moyo 1 argent et Frida une or. Eu égard à la meilleure prestation de Prince, la confédération Africaine lui a octroyé une bourse du 15 décembre au 12 janvier 2023 à KualaLoumpur, en Malaisie au centre New Vision. C’est dans ce centre que Prince devait préparer les prochaines échéances et paralympiques Paris 2024. A ce jour, l’on ne sait si ce brillant jeune a effectué le déplacement.

D’autre part, les badistes de la RDC qui étaient attendus au Tournoi international de Badminton du 17 au 20 novembre 2022 ont brillé par leur absence. Ils ont brillé également par leur absence au championnat d’Afrique U19 du 11 au 18 décembre 2022 à Port Louis (Ile Maurice).

En termes clairs, résoudre les problèmes des sportifs de manière sélective n’est pas une bonne chose pour le ministère des finances censé être le parent de toutes les disciplines sportives. D’ailleurs, au terme de la loi sportive depuis sa promulgation, toutes les disciplines sont mises sur le même pied d’égalité. Il ne peut plus avoir d’un côté les privilégiés et de l’autre côté, des laisser pour compte. Le Ministère des finances à dire vrai devra bannir la discrimination, le favoritisme et l’injustice. Si aujourd’hui, 24 disciplines ont la délégation de pouvoir, il faudra que toutes signent des contrats d’objectif. Le financement pourra dépendre des performances. C’est une option que l’on peut prendre. Le sport congolais n’a pas besoin de la discrimination. Cette journée nationale du sport devra être une journée de méditation pour repenser à tous ces problèmes. Le sport congolais ira mieux.

Antoine Bolia




Gestion des forêts tropicales humides : Félix Tshisekedi satisfait du partenariat stratégique entre la Rdc, l’Indonésie et le Brésil

En marge du Forum Mondial Économique tenue à Davos en Suisse, le Président de la République Démocratique du Congo a reçu les ministres représentant les trois pays détenant des importants bassins forestiers tropicaux au monde.

Félix Antoine Tshisekedi a conféré avec Eve Bazaiba Masudi de la RDC, Luhut de l’Indonésie et Marina Da Silva du Brésil sur le partenariat stratégique et historique signé le 14 novembre 2022 par ces trois pays en vue de la mutualisation d’effort pour lutter contre le changement climatique.

Le Président Félix Tshisekedi, tout en saluant cette initiative, a encouragé à sa matérialisation le plus rapidement possible et sa mise en œuvre permettant d’agir en un seul front et avec le résultat encore plus tangible en faveur de l’humanité.

Eve Bazaïba qui donne ici le compte rendu de cette réunion, annonce pour février 2023 le début des travaux des experts.

« Le président de la République a reçu en audience trois ministres de l’Environnement de la Rdc, du Brésil et de l’Indonésie, parce que trois pays ont signé de travailler ensemble, de gérer leurs ressources ensemble et de transformer leurs ressources naturelles. Les trois pays jouent le même rôle et ont les mêmes défis face à l’enjeu climat. Il était temps que ces pays se mettent ensemble. Nous allons élargir cet accord avec la coopération sud-sud à d’autres pays du bassin du Congo », explique-t-elle.

Pour rappel, dans ce partenariat, les trois pays avaient souligné l’importance de renforcer les efforts visant à faciliter les politiques de commerce et de développement durable pour la forêt tropicale.

Les parties à cette déclaration se sont convenues de travailler ensemble pour mettre en place un nouveau mécanisme de financement durable afin de soutenir la mise œuvre des engagements des Parties post2020 en mettant un accent sur le paiement basé sur les résultats pour réduire la déforestation et conserver le stock carbone forestier.




Environnement : Trois importants bassins forestiers tropicaux du monde constituent un bloc pour préserver leurs forêts

Les trois importants bassins forestiers tropicaux au monde dont le Brésil, l’Indonésie et la Rdc ont officiellement lancé lundi à Bali en Indonésie, un partenariat pour la préservation de leurs forêts et cela, après une décennie de pourparlers intermittents sur une alliance trilatérale. La signature de la déclaration conjointe est intervenue en marge de la réunion de G20 ou groupe de 20 Nations industrialisées qui débute ce mardi.

 

Ce partenariat entre ces trois importants bassins forestiers tropicaux du monde, vise entre autres à faire pression sur les pays riches pollueurs pour qu’ils financent la conservation des forêts.

La destruction rapide des forêts tropicales, qui grâce à leur végétation dense servent de puits de carbone, libère du dioxyde de carbone qui réchauffe la planète et met en péril les objectifs climatiques mondiaux. La régénération de la jungle précédemment déboisée a l’avantage d’éliminer les gaz à effet de serre déjà présents dans l’atmosphère.

Il faut noter que ces trois pays représentent 52% de la forêt tropicale du monde.

Pour Eve Bazaiba Masudi, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Environnement et développement durable, ”la coopération Sud-Sud est tout à fait naturelle. Nous avons les mêmes défis, la même opportunité d’être la solution au changement climatique “, dit Ève Bazaiba après la signature de la déclaration commune.

Cet accord prévoit que les trois pays devraient être payés pour réduire la déforestation et maintenir les forêts en tant que puits carbone. Les pays s’emploieront également à négocier un “nouveau mécanisme de financement durable “pour aider les pays en développement à préserver leur biodiversité, ainsi qu’à augmenter les financements via le programme REDD+.

Les discussions sur la formalisation de cette alliance pour protéger la forêt tropicale avaient plusieurs fois échoué en raison de “difficultés institutionnelles “, note Izabella Texeira, Conseillère environnementale du Président Lula qui fut aussi la ministre de l’Environnement lors de son précédent mandat.

L’élan de la poursuite des négociations a été donné l’année dernière à Glasgow en marge de la COP26 et s’est concrétisé au cours des dernières semaines de la Présidence de droite de Jair Bolsanero avant l’entrée en fonction en Janvier 2023 du Président Lula.




Le CCME condamne vigoureusement la résolution du Parlement européen vis-à-vis du Maroc

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a condamné vigoureusement la résolution du Parlement européen (PE) qui attaque le Maroc et contient des allégations mensongères et inacceptables contre nombre de ses institutions.

Dans un communiqué, le CCME, en sa qualité d’institution consultative et de prospection concernée par les affaires de la communauté marocaine à l’étranger, a affirmé que sa position rejetant la résolution du PE est aussi l’expression du rejet des Marocains résidant en Europe et ceux de nationalité européenne de cette interférence flagrante dans les affaires de leur pays d’origine, ainsi que du non-respect des contributions de plus de trois millions et demi de Marocains à la vie culturelle, politique, économique et sportive de par l’Europe.

Cette résolution, poursuit le Conseil, est une atteinte explicite à l’histoire, vieille de plus de six siècles, des relations distinguées et imbriquées entre le Maroc et les pays européens, couronnées par le statut avancé du Royaume auprès de l’Union européenne (UE) en tant que partenaire stratégique de l’Europe et acteur pivot dans le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée.

Elle représente également une atteinte à la position morale dont jouit le Maroc parmi les peuples africains, arabes et islamiques et qui s’est manifestée à maintes reprises, la dernière en date étant le soutien de ces peuples à l’équipe nationale marocaine et leur interaction avec son exploit historique à la Coupe du monde au Qatar.

Dans ce cadre, le secrétaire général du CCME, Abdellah Boussouf dénonce cette résolution visant le chantage et appelle le PE à respecter des millions d’Européens d’origine marocaine en s’abstenant de porter atteinte à la souveraineté nationale de leur pays d’origine et à ses institutions, rapporte le communiqué.

M.Boussouf exhorte aussi toutes les forces politiques actives de l’UE à reconsidérer ce comportement institutionnel ignominieux, à respecter le principe de souveraineté nationale et à promouvoir la construction de partenariats sur la base du respect mutuel, du dialogue constructif et des intérêts stratégiques.

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Atteintes à la justice marocaine par le parlement européen: L’indignation du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire

Réuni ce samedi 21 janvier, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a exprimé son indignation quant aux accusations graves du Parlement européen portant atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire marocain. Voici sa réaction.

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), réuni ce samedi 21 janvier, a pris connaissance de la résolution du Parlement européen du jeudi 19 janvier 2023, qui contient des accusations et des allégations graves portant atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire marocain. «Ces allégations infondées qui travestissent les faits et sèment le doute sur la légalité et la légitimité des procédures judiciaires prises au sujet d’affaires dont certaines ont été jugées et d’autres sont en cours, appellent une mise au point», indique le CSPJ dans un communiqué.

Le Conseil exprime sa vive condamnation des allégations sans fondements contenues dans la résolution précitée. Il regrette cette dénaturation des faits dans le cadre de procès qui se sont déroulés conformément à la loi, dans le respect total des garanties constitutionnelles et des conditions d’un procès équitable reconnues au niveau international.

«Le Conseil dénonce vigoureusement l’approche du Parlement européen qui s’est arrogé le droit de juger la justice marocaine de manière flagrante et partiale, portant préjudice aux institutions judiciaires du Royaume et n’accordant aucune considération à leur indépendance», lit-on.

Le CSPJ exprime son rejet catégorique de toute ingérence dans la justice ou tentative d’influencer ses décisions, d’autant que certaines affaires évoquées sont toujours devant les tribunaux. Ceci contredit toutes les normes et règles internationales, notamment les principes et déclarations des Nations unies relatives à l’indépendance de la justice.

«Le Conseil dénonce vivement le contenu de cette résolution qui incite à exercer des pressions sur le pouvoir judiciaire aux fins de la libération immédiate des personnes qu’il a mentionnées. Ceci porte une grave atteinte à l’indépendance de la justice et constitue une tentative de l’influencer, alors que certaines affaires sont toujours devant les tribunaux», lit-on encore.

De même, le CSPJ rejette les allégations citées dans la résolution, inspirées par certaines sources connues pour leurs positions dogmatiques sans disposer de preuves et de données vérifiées, et qui sont de surcroît réfutées par les faits. Il souligne que les personnes citées dans la résolution ont bénéficié de l’ensemble des garanties d’un procès juste et équitable prévues par la loi, dont la présomption d’innocence, le droit à la défense et l’accès à tous les documents, un procès présentiel public, la convocation de témoins et leur questionnement, le recours à l’expertise judiciaire, les voies de recours, entre autres garanties fixées par la loi marocaine telles que stipulées dans les conventions internationales des droits de l’homme ratifiées par le Royaume.

«Le Conseil rappelle que les faits objet du procès des individus cités dans la résolution du Parlement européen ne sont en aucun cas liés à une activité journalistique ou à l’exercice de la liberté d’opinion et d’expression, qui est garantie par la loi et la Constitution marocaines. De fait, les accusations qui leur sont portées concernent des crimes de droit commun, tels que la traite d’êtres humains, le viol, l’exploitation de la vulnérabilité des personnes, des actes sévèrement sanctionnés par les lois partout dans le monde», indique le CSPJ dans son communiqué.

Partant, il rejette la logique de «deux poids deux mesures» qui caractérise cette résolution qui, au lieu de condamner les agressions sexuelles subies par les victimes, a défendu un ensemble de contrevérités et d’allégations infondées.

Le Conseil rappelle, à cet égard, les avancées substantielles réalisées ces dernières années par la justice marocaine, telles que l’indépendance du parquet vis-à-vis du pouvoir exécutif dès 2017, ou encore le fait d’ériger la justice en pouvoir indépendant, consacré par la Constitution de 2011 et acté par la création du CSPJ en 2017, alignant ainsi le système judiciaire marocain sur les normes d’indépendance les plus avancées et les plus rigoureuses, normes d’indépendance que, jusqu’à présent, certains pays européens ont encore beaucoup de peine à atteindre.

Le CSPJ souligne par ailleurs l’attachement des magistrats à leur indépendance ainsi que leur engagement à préserver les droits et libertés et garantir les conditions de procès équitables, en tant que devoir constitutionnel, légal et moral. Il souligne également sa détermination à agir constamment pour la préservation de l’indépendance de la justice et son immunisation contre toutes les formes d’ingérence et de pressions étrangères, quelles qu’elles soient, et ce, conformément à la Constitution et la loi organique du Conseil.

Par Youssef Bellarbi




TAMEK: La résolution du parlement européen révèle les contradictions d’une Europe en décadence

La résolution votée jeudi 19 janvier 2023 par le Parlement européen (PE), dans laquelle il reproche au Maroc des violations des droits de l’Homme et de la liberté de presse, révèle au grand jour les contradictions d’une Europe décadente, a affirmé le Délégué général à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek.

Loin d’être mue par un simple souci de défense et de promotion des droits de l’Homme et de la liberté d’expression et de presse, cette résolution, votée prétendument à l’initiative d’un groupe parlementaire de gauche, «s’inscrit clairement dans une campagne visant à ternir l’image du Maroc et à contrarier ses intérêts supérieurs et ses ambitions légitimes, son émergence en tant que puissance régionale à la rive sud de la Méditerranée portant ombrage au vieux voisin», a souligné M. Tamek dans une tribune sous le titre «Le discrédit moral d’une Europe décadente».

Comme preuve des mauvaises intentions sous-tendant cette résolution, il a mentionné le fait qu’«elle a évoqué des points qui n’ont rien à voir avec l’objet qu’elle s’est assignée».

Ainsi, le texte entériné par le parlement européen est allé jusqu’à «reprocher au Maroc «l’occupation du Sahara Occidental», la marginalisation du Rif et sa gestion du dossier de la migration transméditerranéenne alors même que l’Union européenne et ses États membres concernés ont toujours prisé haut sa coopération en la matière», a souligné M. Tamek, notant que la résolution «a poussé l’ignominie jusqu’à ne faire du cas Radi qu’un prétexte pour agresser le Royaume».

«Les contradictions flagrantes et les basses manœuvres d’une Europe décrépite ne sont que des signes et des preuves que, dans le regard de l’opinion internationale, elle n’est pas, et donc n’a jamais été, l’autorité morale qu’elle prétend être», a-t-il soutenu.

Il a cité, dans le même ordre d’idées, des exemples concrets de cette politique de deux poids deux mesures suivie par l’Europe. «Comment, en effet, vit-elle l’irréprochable partialité qu’elle observe dans sa couverture médiatique de la guerre en Ukraine?! Comment a-t-elle pu sans scrupules interdire à des sportifs et des artistes russes de participer aux manifestations qu’elle organise et au monumental Dostoïevski de rayonner dans ses librairies (des Lumières)?!», s’est interrogé M. Tamek.

«Comment peut-elle accuser indûment et sans preuves le Royaume d’utiliser le programme Pegasus pour surveiller des journalistes marocains et espionner des chefs-Etat européens alors qu’elle produit et utilise elle-même des logiciels pareils ?! Alors qu’elle se permet de condamner le Maroc pour avoir “corrompu” des eurodéputés dans le cadre du lobbying qu’il exerce au sein du parlement européen pour défendre la cause de son intégrité territoriale, pratique au demeurant réputée légitime et commune, elle passe sous silence sa propre corruptibilité pour ne pas écorner sa fausse bonne conscience d’elle-même», a-t-il enchaîné.

Cette politique à géométrie variable montre qu’ «au lieu de traiter ses propres contradictions, l’Europe cherche en vain à se donner une nouvelle santé morale, en ayant l’outrecuidance de juger de la situation des droits de l’homme et de la liberté d’opinion et de presse dans un État souverain doté de ses propres mécanismes de prévention des violations des droits de l’Homme et des libertés et de jeter le soupçon sur ses institutions judiciaires dont l’indépendance est garantie par sa Constitution», a martelé M. Tamek.

«Alors qu’elle crée des vagues médiatiques impressionnantes autour des affaires de viol portées en justice dans ses pays membres, elle passe sous silence les actes de viol, de violence et de trafic d’êtres humains perpétrés contre des confrères (ou appartenant à la communauté LGBT) par des détenus de droit commun dont elle prétend prendre la défense dans des supposées poursuites à caractère politique», a-t-il relevé.

En conclusion, M. Tamek a indiqué qu’«il semble que l’Europe, qui, de l’aveu même des siens, est en déclassement économique et géostratégique avancé, se retrouve dépourvue de tout crédit moral».

Par Le360 (avec MAP)