Nord-Kivu : La coalition RDF/terroristes ex-M23 continue à se renforcer en hommes et en matériels en vue de conquérir de nouvelles zones

De son côté, le Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants est revenu sur la situation sécuritaire du pays, marquée par la poursuite des opérations militaires dans les provinces sous état de siège et la traque des forces négatives dans l’Est du pays. Il a indiqué que la coalition RDF/terroristes ex-M23, en dépit des accords de Luanda lui intimant l’ordre de se retirer complètement des zones occupées, n’a pas bougé de ses positions.

Bien au contraire, elle continue à se renforcer en hommes et en matériels en vue de conquérir de nouvelles zones. A l’Ouest, en revanche, la situation à Kwamouth, dans la province de Maï-Ndombe, se stabilise. Plusieurs miliciens sortent de la brousse, rendent les armes, s’enrôlent en vue des élections et retournent, autant que les déplacés, dans leurs terroirs grâce aux efforts des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), de la Police Nationale Congolaise (PNC) et suite à la sensibilisation des Chefs Coutumiers Teke et Yaka ainsi qu’à la médiation de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Dans la suite de son rapport, le Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants est aussi revenu sur l’attentat survenu le 15 janvier dernier et qui a fait 15 morts et plus de 60 blessés. Au Nord-Kivu, territoires de Rutshuru et Nyiragongo le 14 janvier, les éléments de la coalition RDF/M23, confrontés au sérieux problème de ravitaillement en vivres sur l’axe Tongo, ont pillé les champs appartenant aux résistants patriotes. Ces derniers, en revanche, leur tendent des embuscades en leur infligeant de lourdes pertes dans le rayon de Kazaroho.

Dans le territoire de Beni, le 15 janvier, un attentat à la bombe a été déploré dans l’église 8ème CEPAC à Kasindi (frontière RDC-Ouganda). Attentat revendiqué sur les réseaux sociaux par le groupe international terroriste « Etat Islamique du Salut ». Cet attentat a fait 14 morts et 78 blessés dont le nommé Mumbere Mayingo Pitié, suspecté comme poseur de la bombe.

Province de l’Ituri, territoire de Djugu, il est aussi revenu sur les tristes attaques contre les populations civiles en territoire de Djugu et qui ont causé la mort de plusieurs compatriotes. Une enquête de l’Auditorat a été ouverte. Le Conseil a pris acte de ce Rapport.




Est du pays : Poursuite des opérations militaires pour défaire toutes les forces ennemies

En l’absence du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières et de son Vice-Ministre en mission, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères, a fait le rapport au Conseil sur l’état et l’administration du territoire, qui reste dominé par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Commandant Suprême des FARDC et de la Police Nationale, pour défaire toutes les forces ennemies de notre pays.

L’état d’esprit de la population a été dominé ces derniers jours par : L’attente des retombées de la participation du Président de la République Chef de l’Etat au Forum économique de Davos en Suisse ; Le lourd bilan de l’attaque terroriste de l’Eglise CELPA à Kasindi en territoire de BENI dans la province du Nord-Kivu dans l’explosion d’une bombe le 15 janvier 2023 ; Les préparatifs de la prochaine visite du Pape François à Kinshasa ; Les réactions et commentaires de l’opinion au sujet des opérations d’enrôlement et d’identification des électeurs dans la Zone Ouest ; La montée du sentiment antiforces de I’EAC et de la MONUSCO, au sein de la population du territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu ; La résurgence du conflit intercommunautaire « Lendu » et « Hema » avec la participation de leurs milices tribales respectives, en territoire de Djugu, province de l’Ituri. Le Vice-Premier Ministre est aussi revenu sur la situation sécuritaire dans quelques provinces.




« Davos a permis de présenter les potentialités de la Rdc, mais aussi de dire que l’insécurité dans la Région des Grands Lacs, c’est le Rwanda » (Sama Lukonde)

Après le retrait du Président de la République pour d’autres obligations d’Etat, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a poursuivi le Conseil en commençant par sa communication centrée sur quatre points : Premièrement, il a, au nom du Gouvernement, salué la participation très remarquée du Président de la République, Chef de l’Etat, au Forum économique mondial de Davos 2023, en Suisse.

Ce rendez-vous financier a permis à notre pays de marquer sa présence dans le cercle des décideurs mondiaux et de rappeler à l’opinion internationale la situation sécuritaire et humanitaire à l’Est du pays, fragilisée par le mouvement terroriste M23 soutenu par le Rwanda. « Davos 2023 a constitué une autre opportunité pour notre pays, non seulement de présenter aux investisseurs internationaux, miniers et financiers notamment, ses multiples potentialités, mais aussi de dire au monde entier que l’insécurité dans la Région des Grands Lacs, c’est bien le Rwanda », a indiqué le Premier Ministre.

Deuxièmement, le Premier Ministre, a informé les membres du Gouvernement des différentes activités qu’il a eues ces derniers jours. Outre les hommages rendus, au nom du Chef de l’Etat, à nos deux Héros nationaux, Laurent Désiré Kabila et Patrice Emery Lumumba, respectivement les 16 et 17 janvier 2023, la semaine a été dominée par des visites d’inspection sur l’état d’avancement des travaux d’infrastructures, principalement dans la capitale.

A dix jours de l’arrivée du Pape François, le Premier Ministre a effectué, le mercredi 18 janvier 2023, une nouvelle tournée d’inspection du site de l’aéroport de Ndolo, devant abriter la célébration eucharistique qui sera présidée par sa Sainteté. Toujours dans le cadre des visites d’inspection, le Premier Ministre s’est rendu, le jeudi 19 janvier 2023, dans plusieurs points de la ville de Kinshasa menacés par des têtes d’érosions ou par des inondations.

Il s’agit notamment de Matadi-Kibala, de Matadi-Mayo, de Kindele, des avenues Komoriko et OUA à Kintambo et de la Gare Centrale. Les Ministres et responsables des services habilités ont été tous instruits pour que les activités à réaliser répondent aux attentes du Président de la République, de notre population et de nos invités de marque. Les mêmes recommandations ont été faites aux différentes structures qui préparent les 9èmes Jeux de la Francophonie. Troisièmement, sur instruction du Chef de l’Etat, le Premier Ministre a présidé, le mercredi 18 janvier 2023, la première réunion de sécurité de l’année. L’attentat de Kasindi a été au centre de cette réunion. Le non-respect du chronogramme de retrait par le groupe terroriste M23, les conflits interethniques dans le territoire de Djugu, dans la Province de l’Ituri et la situation sécuritaire du Grand Bandundu ont été également abordés.

Enfin, quatrièmement, le Premier Ministre est revenu sur la situation politique qui prévaut au Sud-Kivu et qui a fait l’objet des discussions avec une délégation des Députés Provinciaux. Soucieux de la sécurité et de la stabilité dans nos provinces, particulièrement à l’Est du Pays, il a rassuré que le Gouvernement reste sensible aux préoccupations lui soumises par les élus de cette province et des dispositions utiles seront prises à cet effet.




PDL-145 territoires : F. Tshisekedi fustige la lourdeur et autres procédures administratives qui impactent négativement sa mise en œuvre

Le Président de la République a rappelé aux membres du Gouvernement que les infrastructures relatives à l’électricité demeurent prioritaires et nécessitent un traitement diligent pour le développement de notre pays ; tant il est vrai que ses tournées d’itinérance à travers le pays démontrent que le manque d’électricité freine le développement socio-économique de notre société. Il a évoqué entre autres les plaintes des producteurs miniers qui sont en contrat avec la compagnie nationale d’électricité.

« Cette situation qui freine le développement du pays ne doit pas perdurer », a insisté le Président de la République. Le Président de la République a chargé le Ministre des Ressources Hydrauliques et d’Electricité, en collaboration avec le Directeur Général de la SNEL, de présenter au premier Conseil des Ministres du mois de février prochain : Un rapport sur les investissements privés et publics réalisés les dix dernières années et l’impact qu’ils ont eu sur l’offre d’électricité sur le marché national ; L’utilisation des fonds privés reçus par la SNEL dans le cadre de contrat de fourniture d’électricité ; Un programme d’urgence permettant, en dehors du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL 145T), de réduire progressivement le gap entre l’offre et la demande sur le marché congolais d’électricité. De l’accélération de la mise en œuvre du Programme de Développement Local des 145 Territoires Le Président de la République a rappelé sa détermination de voir le peuple constater, au cours de cette année 2023, une accélération de la mise en œuvre du Programme de Développement Local des 145 Territoires.

A cet effet, l’Ordonnance N°23/003 du 12 janvier 2023 portant création, organisation et fonctionnement du cadre institutionnel de la mise en œuvre et du suivi-évaluation du Programme de Développement Local des 145 Territoires, étant promulguée, rien ne devrait empêcher la mise en œuvre de cet ambitieux programme qui apportera une des solutions à plusieurs problèmes de la population congolaise.

Insistant sur le caractère prioritaire de ce programme qu’il a initié, il a exhorté toutes les parties prenantes, les agences d’exécution d’une part, et le Gouvernement d’autre part, d’éviter les lourdeurs et autres procédures administratives qui impactent négativement sa mise en œuvre. Tout devrait être mis en place par le Comité de Pilotage pour l’atteinte des résultats attendus dans les meilleurs délais.




A Davos : Fatshi demande aux pays pollueurs de respecter leurs engagements afin de booster le développement du pays

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a ouvert, en visioconférence, la quatre-vingt-troisième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 20 janvier 2023 à partir de Bruxelles où il séjourne  dans le cadre d’une mission officielle.

Le Président de la République, a informé les membres du Conseil de sa participation à la 53ème réunion du Forum économique mondial de Davos tenue du 16 au 20 janvier 2023 en Suisse, sous le thème : « La coopération dans un monde fragmenté ». Au sujet du climat, il a rappelé le rôle central que joue la République Démocratique du Congo. Il est aussi revenu sur la nécessité pour les pays pollueurs de respecter leurs engagements afin de permettre aux pays contributeurs d’investir dans le développement de leurs communautés respectives pour réduire la pauvreté et promouvoir le bien-être collectif.

Une rencontre s’est tenue, en marge du Forum, avec les membres des Gouvernements du Brésil et de l’Indonésie et qui a permis de réaffirmer l’engagement de ces trois pays à travailler au renforcement du partenariat sur les forêts tropicales signé le 14 novembre 2022. Le Président de la République a réaffirmé l’engagement de la République Démocratique du Congo d’assurer l’approvisionnement continu des minéraux stratégiques (cobalt, cuivre, etc.), clés de la transition énergétique propre, et ce, dans le cadre d’un processus socialement et écologiquement responsable. Il a, pour ce faire, encouragé le Gouvernement à accélérer la mise en place des politiques idoines pour permettre à notre pays de jouer efficacement son rôle de « pays-solution » face aux défis de l’heure.

Au chapitre sécuritaire, le Président de la République n’a pas manqué de dénoncer, encore une fois, l’agression rwandaise au travers des terroristes du M23 en rappelant les implications néfastes de cette situation notamment dans la qualité des solutions à apporter par notre pays face aux défis mondiaux susvisés. Il a été également question de la zone de libre-échange africaine lors de ce Forum de Davos.

La discussion, face à des entreprises intéressées par ce vaste marché a tourné autour des opportunités qu’offre cette initiative panafricaine. Le Président de la République a, pour ce faire, invité le Premier Ministre à accélérer l’opérationnalisation du « Comité National de mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine » créé par l’ordonnance n°21/060 du 28 juillet 2021 afin de favoriser une implémentation efficace de la ZLECAf dans notre pays.




Chrétiens persécutés : en tête se trouvent 7 gouvernements communistes et 36 États islamiques

L’idéologie communiste et le fondamentalisme islamique représentent la principale cause de persécution contre les chrétiens dans le monde.

Il s’agit d’une persécution qui a augmenté de façon exponentielle les 30 dernières années. C’est ce que relève l’ONG chrétienne « Portes Ouvertes » en analysant ses rapports annuels depuis sa création. Le rapport pour l’année 2022, publié le 18 janvier, révèle des statistiques alarmantes :

621 chrétiens assassinés pour leur foi

542 chrétiens détenus pour leur foi

110 églises chrétiennes attaquées

360 millions de chrétiens gravement poursuivis et discriminés pour leur foi. Actuellement, 312 millions de chrétiens subissent de graves persécutions en 50 pays

En 1993, los chrétiens étaient exposés à de graves persécutions en 40 pays; en 2023, ce chiffre a quasiment doublé, atteignant 76 pays

2 chrétiens sur 5 sont poursuivis en Asie, le continent le plus hostile aux chrétiens en raison de l’idéologie communiste : Corée du Nord, Chine, Laos y Vietnam ; se rajoutent l’islam et le nationalisme hindou

1 chrétien sur 15 est poursuivi en Amérique latine, où le communisme (au Cuba et au Nicaragua) s’est converti en cause toujours plus importante de persécution

1 chrétien sur 5 est poursuivi en Afrique, où la cause principale est l’

La dictature chinoise œuvre à une alliance mondiale pour redéfinir les droits de l’homme

Portes Ouvertes a averti que la dictature communiste chinoise « est en train de forger une alliance mondiale de nations qui cherche à redéfinir les droits de l’homme en s’éloignant des droits civils et des libertés religieuses. Les voix dissidentes, comme celles des chrétiens, sont poursuivies comme des « fauteurs de troubles », voire des « terroristes ». » L’ONG chrétienne note que « la Chine a encore renforcé ses mesures de répression à l’encontre des chrétiens, en introduisant de nouvelles règles radicales sur l’utilisation d’Internet par les Églises ».

La Corée du Nord atteint « les plus hauts niveaux de persécution de son histoire »

L’ONG dénonce aussi le fait que la dictature communiste de la Corée du Nord « revient en tête, avec les plus hauts niveaux de persécution de son histoire ». Cette hausse intervient après une nouvelle vague d’arrestations au titre de la récente « loi contre la pensée réactionnaire », un vocabulaire très similaire à celui utilisé par la gauche en Occident pour inciter à la haine contre les chrétiens.

Le génocide au Nigéria, d’origine islamique, vise les chrétiens

Portes Ouvertes alerte également sur le génocide anti-chrétien perpétré au Nigeria : « Les meurtres à motivation religieuse au Nigeria sont passés de 4 650 l’année dernière à 5 014, soit 89% du total international. Des centaines de milliers de personnes ont été contraintes de se déplacer à l’intérieur du pays ou de devenir des réfugiés. Cette année, la violence s’est également abattue sur le sud du pays, traditionnellement chrétien ». L’ONG dénonce que « la violence n’est qu’une partie de l’équation, l’islamisation extrême exerçant une pression extrême sur les chrétiens dans leur vie quotidienne », tout cela alors que le gouvernement nigérian, dirigé par le musulman Muhammadu Buhari, « continue de nier qu’il s’agit d’une persécution religieuse, afin que la violation des droits des chrétiens se fasse en toute impunité ».

Parmi les 50 pays en tête aux persécutions, sept sont gouvernées par des dictatures communistes

La liste publiée par Portes Ouvertes comprend sept dictatures communistes : la Corée du Nord (numéro 1), l’Érythrée (4), la Chine (16), le Vietnam (25), Cuba (27), le Laos (31) et le Nicaragua (50), qui fait une entrée remarquée dans cette liste de persécution (il ne figurait pas sur la liste de l’année dernière). À eux sept, ces pays ont une population de 1,556 milliard d’habitants, soit près d’un cinquième de la population mondiale. Plus inquiétant encore, l’un de ces pays, la République populaire de Chine, est un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU avec droit de veto.

L’islam, cause principale de persécutions pour 37 pays

Par ailleurs, de nombreux pays de majorité musulmane se retrouvent à nouveau dans la liste des pays qui sont théâtre de persécutions dans le monde. Parmi eux on compte huit pays où les chrétiens subissent d’extrêmes persécutions : Somalie (2), Yémen (3), Afghanistan (9), Lybie (5), Nigéria (6), Pakistan (7), Iran (8) et Soudan (10).

Enfin, en 28 pays de majorité musulmane, les chrétiens subissent de hauts niveaux de persécution : La Syrie (12), l’Arabie Saoudite (13), les Maldives (15), le Mali (17), l’Irak (18), l’Algérie (19), la Mauritanie (20), l’Ouzbékistan (21), la République Centre-Afrique (24), le Turkménistan (26), le Niger (28), le Maroc (29), le Bangladesh (30), la Mozambique (32), l’Indonésie (33), le Qatar (34), l’Égypte (35), la Tunisie (36), la République Démocratique du Congo (37), la Turquie (41), les Comores (42), la Malaisie (43), le Tadjikistan (44), le Cameroun (45), le Brunei (46), l’Oman (47), le Kazakhstan (48) et la Jordanie (49). Enfin, même un pays de majorité chrétienne est frappé par la persécution islamique : l’Éthiopie (39).




Le CSPJ condamne les allégations contenues dans la résolution du Parlement européen

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a exprimé samedi sa vive condamnation des allégations sans fondements contenues dans la résolution du Parlement européen (PE) du jeudi 19 janvier 2023.

Dans un communiqué diffusé à l’issue d’une réunion du Conseil, le CSPJ indique avoir pris connaissance de cette résolution qui contient des “accusations et des allégations graves portant atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire”.

Ces allégations infondées travestissent les faits et sèment le doute sur la légalité et la légitimité des procédures judiciaires prises au sujet d’affaires, dont certaines ont été jugées et d’autres en cours, précise le communiqué lu par Mustapha Libzar, secrétaire général du CSPJ.

“Le Conseil regrette cette dénaturation des faits dans le cadre de procès qui se sont déroulés conformément à la loi, dans le respect total des garanties constitutionnelles et des conditions d’un procès équitable reconnues au niveau international”, indique-t-on. Le Conseil dénonce vigoureusement l’approche du Parlement européen qui s’est arrogé le droit de juger la justice marocaine de manière flagrante et partiale, portant préjudice aux institutions judiciaires du Royaume et n’accordant aucune considération à leur indépendance, poursuit la même source.

Grave atteinte à l’indépendance de la justice

Le Conseil exprime ainsi son rejet catégorique de toute ingérence dans la justice ou tentative d’influencer ses décisions, d’autant que certaines affaires évoquées sont toujours devant les tribunaux.

“Ceci contredit toutes les normes et règles internationales, notamment les principes et déclarations des Nations unies relatives à l’indépendance de la justice”, souligne-t-on.

De même, le CSPJ dénonce vivement le contenu de cette résolution qui incite à exercer des pressions sur le pouvoir judiciaire aux fins de la libération immédiate des personnes qu’il a mentionnées, relève le communiqué, notant que “ceci porte une grave atteinte à l’indépendance de la justice et constitue une tentative de l’influencer, alors que certaines affaires sont toujours devant les tribunaux.”

Par ailleurs, le Conseil rejette les allégations citées dans la résolution, inspirées par certaines sources connues pour leurs positions dogmatiques sans disposer de preuves et de données vérifiées, et qui sont de surcroît réfutées par les faits.

Le CSPJ souligne également que les personnes citées dans la résolution ont bénéficié de l’ensemble des garanties d’un procès juste et équitable prévues par la loi, dont la présomption d’innocence, le droit à la défense et l’accès à tous les documents, un procès présentiel public, la convocation de témoins et leur questionnement, le recours à l’expertise judiciaire, les voies de recours, entre autres garanties fixées par la loi marocaine telles que stipulées dans les conventions internationales des droits de l’Homme ratifiées par le Royaume.

Attachement des magistrats à leur indépendance

Le Conseil rappelle que les faits, objet du procès des individus cités dans la résolution du Parlement européen ne sont en aucun cas liés à une activité journalistique ou à l’exercice de la liberté d’opinion et d’expression, qui sont garanties par la loi et la Constitution marocaines. De fait, les accusations qui leur sont portées concernent des crimes de droit commun, tels que la traite d’êtres humains, le viol, l’exploitation de la vulnérabilité des personnes, des actes sévèrement sanctionnés par les lois partout dans le monde.

Le Conseil rejette la logique de “deux poids deux mesures” qui caractérise cette résolution qui au lieu de condamner les agressions sexuelles subies par les victimes a défendu un ensemble de contrevérités et d’allégations infondées.

Le Conseil rappelle, à cet égard, les avancées substantielles réalisées ces dernières années par la justice marocaine telles que l’indépendance du parquet vis-à-vis du pouvoir exécutif dès 2017, ou encore le fait d’ériger la justice en pouvoir indépendant, consacré par la Constitution de 2011 et acté par la création du CSPJ en 2017; alignant ainsi le système judiciaire marocain sur les normes d’indépendance les plus avancées et les plus rigoureuses, normes d’indépendance que jusqu’à présent certains pays européens ont encore beaucoup de peine à atteindre.

Le Conseil souligne l’attachement des magistrats à leur indépendance ainsi que leur engagement à préserver les droits et libertés et garantir les conditions de procès équitables, en tant que devoir constitutionnel, légal et moral.

Il souligne aussi sa détermination à agir constamment pour la préservation de l’indépendance de la justice et son immunisation contre toutes les formes d’ingérence et de pressions étrangères, quelles qu’elles soient et ce, conformément à la Constitution et la loi organique du Conseil.




Le Royaume du Maroc condamne vivement les agissements d’extrémistes suédois ayant brûlé le Saint Coran (ministère des AE)

Le Royaume du Maroc condamne vivement les agissements d’extrémistes suédois qui ont brûlé le Saint Coran samedi à Stockholm, tout en exprimant “son rejet catégorique de cet acte dangereux”.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger souligne que “le Royaume du Maroc s’étonne de l’autorisation par les autorités suédoises de cet acte inacceptable qui s’est déroulé devant les forces de l’ordre suédoises, en leur demandant d’intervenir pour empêcher de porter atteinte au Saint Coran et aux symboles religieux sacrés des Musulmans”.

“Cet acte odieux, qui heurte la sensibilité de plus d’un milliard de musulmans, est à même d’attiser la colère et la haine entre religions et peuples”, relève la même source.

Les valeurs de tolérance et de coexistence nécessitent d’abandonner la logique de “deux poids deux mesures” et d’agir avec la même intransigeance et fermeté devant toute atteinte aux symboles sacrés des religions et aux sentiments de leurs adeptes, conclut le communiqué.




DIFFUSION EN DIRECT AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH/ CULTE DU DIMANCHE 22 JAN 2023