Dossier : Quid de la Problématique de financement des fédérations sportives et la prime allouée aux athlètes

Le sport congolais souffre de la mauvaise répartition des ressources ou moyens lui alloués. Et nous dirons plus. On continue maladroitement à allouer trop de moyens au football qui, malheureusement ne réalise pas des bons résultats. Dommage que des disciplines performantes dont les dirigeants se sacrifient pour implanter et les vulgariser, souffrent de financement de l’état congolais.

Il y a lieu de s’interroger parce qu’il y a un ça ne va pas. A la demande du président de la République chef de l’Etat, il a été convoqué et organisé les Etats-Généraux des sports à Kisantu, dans le Kongo Central. On se demande à quoi ont servi ces assises ? A ce jour d’aucuns se demandent où sont les résolutions ? Pourquoi y-a-t-il toujours de problèmes qui se posent avec acuité notamment financement des fédérations sportives et primes des athlètes ? Et pourquoi continue-t-on à donner au football la part du lion et négliger les autres disciplines ? Pourquoi la gente féminine est marginalisée, abandonnée et sacrifiée ?

Le ministère des Finances serait-il le bouc émissaire des sportifs ?

Dans son communiqué de presse du 14 janvier 2023, le ministère des Finances a informé l’opinion nationale que son objectif n’est nullement de tuer le sport congolais comme le prétendent certains calomniateurs (sic). Il s’agit tout simplement de conformer aux principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur, dans l’intérêt de tous.

Nous continuons à nous interroger sur ce qu’attend le ministère des Finances lorsqu’il souligne qu’il s’agit tout simplement de conformer aux principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur, dans l’intérêt de tous (resic).

Comment peut-on parler des principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur du sport lorsque les Léopards/football qui viennent d’échouer lamentablement, avant même qu’ils aient accompli leur mission, ils avaient 235.000 USD et 910.500 USD logés à la Rawbank ? Et le football, est la seule discipline que l’Etat finance la préparation. Toutes les autres, ce sont les dirigeants des fédérations qui financent. Et avec cette manière de faire et d’agir, on veut s’attendre à des bons résultats ? Nous répondons directement par la négative. En sport, il n’existe pas de génération spontanée. Tout est fonction des sacrifices consentis dans la préparation. Le comble en RDC, malgré les efforts consentis par les dirigeants pour préparer les athlètes qui ramènent des bons résultats, les moyens ne suivent pas. Des preuves abondent et l’espace va nous manquer pour démontrer. Enumérons le cas du judo, combats libres et cyclistes filles.

Antoine Bolia

 




Coup de théâtre au sein du DCMP/K : Le Comité de direction décide de mettre fin à sa collaboration avec le coach principal Joao Mota

La nouvelle ne manquera pas de surprendre plus d’un amoureux du club vert blanc. Il nous revient de la Direction de Communication de Daring Club Motema Pembe, qu’après réflexion et analyse, le comité de Direction de ce club a décidé de mettre fin à sa collaboration avec le coach principal Joao Mota.

Nos confrères nous précisent que c’est depuis le dimanche 22 janvier 2023 à l’Hôtel Belle vie à la Gombe où DCMP/K logeait le technicien portugais qu’ils ont appris la nouvelle.

Quant aux raisons d’une telle rupture, le manque d’un calendrier de la Linafoot, l’environnement et l’irruption des personnes extérieures à l’équipe, sont et figurent parmi les causes.

La Dircom de DCMP/K signale qu’en attendant de voir un peu plus clair, c’est le Burkinabé Amadou Sampo et le Congolais Djene Tumba Mukanda qui continueront de s’occuper de la technique et tactique du club. Dans les heures qui suivent, la Dircom de DCMP/K proposera l’intégralité de l’interview qui lui a été accordée par le technicien portugais Joao Mota avant son départ.




L’élimination sans panache des Léopards/football plonge les Congolais dans la méditation en cette journée nationale du sport

Le malheur du sport congolais a pour origine le football, considéré à tort comme sport roi. D’aucuns pourront nous prêter des intentions malveillantes. Nous le prouvons par des exemples probants.

En 1968, les Léopards de la Rdc battaient les Blacks Stars du Ghana 1-0  en finale de la 8è Coupe d’Afrique des Nations de football à Addis-Abeba en Ethiopie. But de feu Kalala Mukendi alias bombardier. A leur retour au pays le 28 janvier 1968, ils étaient accueillis en héros par la population kinoise. Feu président Mobutu Sese Seko leur décerna des médailles de mérite sportif. Et le président Mobutu prit la décision que désormais la date du 23 janvier de chaque année sera consacrée ‘’Journée nationale du sport en RDC’’.

En 1974, les Léopards font sensation à la CAN jouée en Egypte. En deux temps, ils battaient les Zambiens en finale. D’abord 2-2 lors du premier match et 2-0 lors du 2è match. Tous les 4 buts marqués en finale portent la signature de feu Ndaye Mutumbula. Ce dernier termina meilleur buteur avec 9 buts, record jamais battu bientôt 50 ans. La même année, les Léopards arrachèrent brillamment leur qualification pour la Coupe du monde en Allemagne Fédérale. Pour récompense, certains fauves congolais ont reçu une maison et une voiture. Tous les autres qui n’avaient pas reçus, n’ont rien eu jusqu’à ce jour (1er couac). Pour satisfaire les Léopards, le gouvernement de l’époque avait pris l’initiative d’opérer une collecte générale. Mais ceux qui devaient s’occuper de cela ont abusé. Des rafles des biens sans consentement ont été opérées dans l’ensemble du territoire national jusque dans les villages les plus reculés (2è couac). Au lieu de se limiter là, les anciennes autorités du pays ont fait accompagner les Léopards à la Coupe du monde d’une cohorte des marabouts, féticheurs, divins, voyants, etc. Conséquence, les Léopards vomis par la population (NDLR la parole a la puissance en Afrique. Quelqu’un qui parle de mal de vous pour lui avoir causé du tort, forcément malheur va vous arriver) dont certains n’avaient rien à voir ni de près ni de loin avec le football (3è couac). Et puisqu’il n’y a jamais eu réparation des abus causés à la pauvre population congolaise et que les léopards qui devaient bénéficier des récompenses au même titre que leurs coéquipiers, le football congolais a payé un lourd tribu. O point, 14 buts encaissés et 0 but marqué (4è couac). Il a fallu attendre 2009 pour voir les Léopards gagner un titre. Ils ont remporté la 1ère édition de Chan à Abidjan en Côte d’Ivoire. Et en 2016, ils remportaient leur 2è titre des champions à Kigali, au Rwanda.

Incorrigible, le gouvernement congolais opta par une politique injuste de ne financer que 4 disciplines dont le football. Les autres disciplines n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Et elles pleuraient et maudissaient (5è couac). Plus tard, le gouvernement va revenir aux bons sentiments en élargissant le nombre. Et voilà qu’en 2022, le ministère des Finances veut replonger le mouvement sportif dans l’incertitude. Opte pour 4 disciplines à choisir (6è couac).

La Dynamique des Fédérations et Groupements Sportifs Congolais s’oppose à l’option du ministère des finances

La démarche du ministre des Finances n’a pas du tout plu à la Dynamique des Fédérations et Groupements Sportifs Congolais ‘’DFGSC’’. Cette structure a rédigé et déposé un mémorandum adressé au président de la   République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Lequel mémorandum avait comme objet : Demande d’une audience pour des propositions constructives relatives aux financements et promotion des structures sportives en République Démocratique du Congo.

La DFGSC dénonce haut et fort la pratique instaurée au ministère des Finances selon laquelle les fédérations sportives doivent y laisser 30, 40 et voir même 50 % des Etats des sommes leur destinés pour des championnats et autres activités sportives tant nationales qu’internationales. Elle dénonce avec la dernière énergie cette pratique (7è couac). Et nous pensons sincèrement que cette dénonciation doit faire l’objet d’une enquête. Le Procureur doit être saisit. L’IGF doit également s’impliquer pour que la vérité éclate et que les coupables sévèrement punis.

Un traitement de faveur accordé aux Léopards/football Chan Algérie 2023 par le ministère des Finances

Engagés à la 7è édition du championnat d’Afrique des Nations Algérie 2023, le ministère des Finances a dévoilé le montant des primes de ces Léopards/football pour le match amical contre la Libye et les matchs de la phase des groupes du CHAN 2023. Montant respectif alloué 235.000 USD et 910.500 USD logés à la Rawbank.

Alors qu’ils n’ont pas effectué la mission, ces Léopards ont déjà eu leur prime faramineuse. Les autres n’ont fait que murmurer (8è couac). De même, on a amputé quelques animateurs spécialisés dans l’accompagnement des Léopards en compétitions internationales, mais ils ont été remplacés. Ces derniers ont maudit l’équipe (9è couac). Conséquence de tout ce qui précède, les Léopards ont fait piètre figure. Eliminés au premier tour, ils n’ont marqué le moindre but. C’est la pire des prestations des Léopards en 7 participations.

Antoine Bolia




Dossier brûlant : Ce que nous inspire le cuisant échec des Léopards/football au Chan Algérie 2023

En ce jour mémorable de lundi 23 janvier où la République Démocratique du Congo célèbre la journée nationale du sport, nous la voulions une journée de méditation. L’élimination sans panache des Léopards/football à la 7è édition du championnat d’Afrique des Nations Algérie 2023 est venue ajouter de l’huile au feu. Nous reparlons de l’épineuse question de financement des fédérations sportives et de la prime des athlètes. Nous revenons sur le plaidoyer des sports  féminins et enfin évoquons une question pertinente sur les états-généraux tenus à Kisantu en 2022.




Lors d’une descente improvisée à l’EPST : L’ASBL “Telema Mwan’a Mapinga” remercie le Chef de l’État pour la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire

Le parvis du bâtiment abritant le Cabinet du ministère de l’EPST a été bondé de monde ce lundi 23 janvier 2023, dans l’après-midi. Il s’agit des enfants et femmes des militaires et policiers regroupés au sein de la structure “Telema Mwan’a mapinga”.

Prenant la parole, Mme Christella Kiakuba, Coordinatrice Principale de l’ASBL Telema Muan’a Mapinga Lubanzadio, a rendu les hommages les plus déférents au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour avoir rendu possible la disposition constitutionnelle décrétant la gratuité de l’enseignement primaire. Par la même occasion, au nom de cette délégation, les dépendants des militaires et policiers, elle a remercié le ministre Tony Mwaba pour son dynamisme dans la redynamisation et la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire.

Faisant d’une pierre deux coups, cette délégation a plaidé auprès du patron de l’Epst pour la réfection de quelques édifices scolaires défectueux dans des camps militaires.

Dans sa prise de parole, le ministre Tony Mwaba qui a abandonné son bureau climatisé pour s’être étalé sous le soleil, a rendu l’ascenseur à cette délégation pour leur reconnaissance aux efforts incommensurables du Président de la République pour avoir matérialisé cette disposition qui est la gratuité.

Pour lui, à quelques mois des élections générales dans toute l’étendue de la République, la meilleure façon de remercier le primat de la République c’est penser à lui le 20 décembre 2023.

En ce qui concerne le plaidoyer sur les écoles défectueuses, le ministre Tony Mwaba a promis, après aménagement du programme entre son protocole et la délégation, de s’y rendre ce mardi 24 janvier. C’est sur une note de satisfaction totale que cette rencontre a pris fin.




EPST/Kabinda : Clôture de la formation des Inspecteurs itinérants de la province éducationnelle de Lomami 1

Pendant 5 jours, plus de 100 inspecteurs du secondaire ont assistés dans la salle du lycée Marie Body à cet atelier de formation axée sur l’intégration et la généralisation de tous les programmes éducatifs et autres disciplines enseignées au cycle terminal de l’éducation de base et aux humanités.

Cette session de formation est organisée par l’inspection générale de l’ESPT dans le but d’améliorer et intégrer les innovations dans le nouveau système éducatif congolais. C’est ce qu’a dit Zéphirin Nsumbi Mavita, Inspecteur Principal et l’un des facilitateurs en provenance de Kinshasa.

IPP Lomami, Anicet Wanga Kapasa a invité les participants à capitaliser toutes les matières apprises et à organiser les séances de restructuration dans leurs juridictions respectives. Le Directeur Provincial de l’EPST Lomami représenté a pour sa part formulé quelques recommandations aux participants avant de déclarer clos les travaux

En rappel, depuis l’année scolaire 2018-2019, les programmes éducatifs du domaine d’apprentissage des sciences ont été lancés spécialement aux humanités scientifiques à savoir les Mathématiques, les Sciences de la vie et de la terre, les Sciences physiques, Technologie de l’Information et de la communication et actuellement sont ces programmes innovés sont généralisés à toutes les sections. Ils sont basés sur l’approche par situation, c’est-à-dire actuellement chaque leçon doit intégrer une situation d’apprentissage permettant à l’élève d’agir sur le savoir essentiel.

Après l’étape de la province éducationnelle de Lomami1, le même atelier va se poursuivra dans la ville de Mwene-ditu, siège administratif de la division de l’EPST LOMAMI2.




Comment le Parlement européen s’est fait avoir comme un bleu par une ancienne compagne de Omar Radi

Le Parlement marocain a unanimement rejeté lundi 23 janvier les accusations fallacieuses des députés européens et toute ingérence dans les affaires du royaume. Barlamane.com démontre comment résolution du Parlement européen sur la liberté de la presse au Maroc a été le fruit d’une relation incestueuse entre une ancienne compagne de Omar Radi, devenu porte-voix des thèses du Polisario.

Les deux chambres du Parlement marocain se sont réunies en séance plénière à Rabat, lundi 23 janvier, pour évaluer la résolution du Parlement européen (PE). Barlamane.com a appris qu’une partie extralégale est venue peser sur cette décision : il s’agit de Khmissa, un obscur «collectif féministe» ouvertement hostile à l’égard des institutions marocaines. Aux commandes de cette boîte, qui serait irriguée par le l’argent sale français, la malfamée Samia Errazouki, ancienne journaliste qui entretenait une liaison avec… un certain Omar Radi. Cette dernière, qui clame son soutien franc au mouvement du Polisario, jouit de l’appui effectif de quelques parties françaises qui agissent contre Rabat.

Dans un texte adopté la semaine dernière à Strasbourg, le Parlement européen n’a choisi de mettre en lumière que le cas d’Omar Radi, un agitateur condamné à six ans de prison ferme pour viol et espionnage. D’après nos informations, le Parlement européen s’est fondée sur les rapports tronqués d’un collectif qui compte quelques années d’existence pour motiver sa décision : du jamais vu dans les relations entre Bruxelles et Rabat. Les premiers débats, et surtout les manœuvres parlementaires qui les ont préparés, ont bien vite montré que la résolution européenne est un texte fallacieux. La politique pratique européenne a préféré sacrifier l’élévation d’idées qui font l’honneur et la valeur des grandes assemblées pour donner à de violentes rancunes contre le Maroc des validations illégales, partiales et intéressées.

Ce qui saute aux yeux tout d’abord, c’est que le Parlement européen a été infiltré par des individus unis contre le Maroc, des radicaux intransigeants habitués aux coups de force, d’en bas surtout. Comment une vile propagandiste ait pu trouver, dans la mêlée européenne, l’appoint dont elle avait besoin pour s’assurer le succès ses intrigues ? Cette alliance incestueuse, trouve compromettante et dangereuse pour l’avenir du Parlement européen, démontre que des pactes non annoncés régissent la vie de cette institution très critiquée. Voilà comment l’existence, l’action et l’influence d’un groupe illégal, fidèle à sa clientèle française, encourage un texte qui va l’encontre de toutes les valeurs politiques.

Le Parlement européen a laissé une porte ouverte à la politique du chantage qui a méconnu toutes les nuances. Que serait devenu le texte sur le Maroc sans les interventions illégales de quelques organisations politisées ? C’est là que se serait jouée la véritable pièce, dont les débats publics n’avaient été que la parade, seulement la parade après la pièce. D’après nos sources, l’entourage de Omar Radi hors du Maroc s’est mis tout en campagne afin d’entraîner le Parlement européen dans sa sinistre entreprise, malgré les hésitations très réelles de beaucoup de groupes.

Le Parlement marocain, pour rappel, a décidé de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen et de les soumettre à une évaluation globale, a indiqué Rachid Talbi Alami, président de la chambre des représentants. Évidemment, le caractère des ingérences étrangères faites sur un mot d’ordre illégal sera profondément détricoté. Ce n’était pas le bon temps, assurément, de la vie parlementaire européenne, que celui où elle travaille avec des factions corrompues financées par les ennemis du Royaume. Au Maroc, l’union de tous les cœurs vraiment patriotes déjoue toutes les manœuvres ingrates.

Le Parlement européen a sacrifié toutes ses garanties d’ordre et de liberté pour devenir l’arène à toutes les compromissions. Le texte sur le Maroc méprise le principe démocratique sur lequel il repose, et constitue une attaque sans précédent contre la souveraineté nationale. Voilà pourquoi il n’est pas inutile d’inscrire dans le programme réformateur de cette institution la nécessité de condamner et d’interdire les entraînements inévitables de certains groupes illégaux qui agissent en dehors de toute transparence.

https://www.barlamane.com/f




L’Union interparlementaire arabe dénonce la résolution du parlement européen contre le Maroc

L’Union interparlementaire arabe a dénoncé, lundi, la dernière résolution du parlement européen (PE) à l’égard du Maroc, pointant une atteinte directe à la souveraineté judiciaire du Royaume.

Dans un communiqué, la présidence de l’Union interparlementaire arabe a fustigé “les accusations et les actes de chantage politique exercés par le Parlement européen à l’encontre des autorités marocaines, dont le dernier en date a été la publication par le PE d’une résolution 19 janvier 2023”.

L’Union s’est élevée, dans ce sens, contre l’attitude du parlement européen “qui s’est arrogé le droit de juger la justice marocaine en s’immisçant dans les affaires internes d’un pays jouissant de sa pleine souveraineté et de son indépendance législative et juridique”.

Elle a aussi dénoncé la démarche du PE consistant à politiser et à dénaturer les faits, et à semer le doute quant à la légitimité des mesures judiciaires marocaines adoptées au sujet d’affaires internes traitées dans le strict respect du principe de la primauté de la loi et des garanties d’un procès équitable tel que reconnu universellement.

De même, l’Union interparlementaire arabe a exprimé son rejet de “la politique du deux poids deux mesures” appelant le parlement européen à s’abstenir de se laisser entraîner dans les fausses allégations et les informations dénuées de tout professionnalisme et de toute preuve juridique”. Elle a fait observer que les preuves juridiques montrent que les personnes, dont le Parlement européen souhaite la libération, sont impliquées dans des affaires de traite d’êtres humains, d’agressions sexuelles et d’exploitation de la vulnérabilité des personnes, des faits qui sont incriminés et punis de par le monde.

Dans ce contexte, l’Union a rappelé les grandes avancées réalisées par le Maroc afin de garantir l’indépendance du parquet général vis-à-vis de l’exécutif, ainsi que de l’autorité judiciaire, conformément à la Constitution de 2011.

L’Union interparlementaire arabe a fait part également de sa solidarité constante et permanente avec le Royaume du Maroc et son soutien à la dynamique des réformes menées par le Maroc, afin de répondre aux attentes de tous les citoyens et à leurs aspirations à davantage de progrès et de prospérité dans tous les domaines, dont celui de la liberté d’opinion, d’expression, de presse, et des droits de l’homme.

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Le Parlement marocain décide de reconsidérer ses relations avec le PE

Le Parlement marocain a réagi après la résolution du Parlement européen vis-à-vis du Maroc. Il a annoncé lundi sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen (PE) en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées, suite aux dernières positions du Parlement européen à l’égard du Maroc.

Cette annonce a été faite dans une déclaration des deux Chambres du Parlement marocain lue par le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami à l’issue d’une réunion commune co-présidée avec le président de la Chambre des Conseillers, Naam Mayara et marquée par les interventions des présidents et des représentants des différents groupes et groupement parlementaires et les parlementaires sans appartenance politique.

Le Parlement a ainsi dénoncé la campagne “tendancieuse” qui cible le Royaume, et dont le dernier acte en date a été l’adoption par le PE d’une résolution le 19 janvier 2023. Selon la déclaration, le Parlement a décidé d’informer la Présidence du PE du procès-verbal de cette séance contenant les positions et interventions des présidents et des représentants des différents groupes et groupement parlementaires et les parlementaires sans appartenance politique lors de cette séance, ainsi que des décisions qui seront prises à l’avenir.

“Le Parlement marocain prend note avec grand étonnement et profonde consternation de cette résolution, qui a gravement nui au capital confiance entre les deux institutions législatives, et porté profondément atteinte aux acquis positifs du travail commun sur plusieurs décennies”, indique-t-on dans cette déclaration.

https://www.leconomiste.com




Arrivée du Pape François en Rdc : Ngobila mobilise les Kinois

La Ville de Kinshasa, profondément chrétienne, a le privilège, après quatre décennies, de recevoir la visite de Sa Sainteté le Pape François, Évêque de Rome et Chef de l’Eglise Catholique Romaine du 31 janvier au 3 février prochain, écrit Gentiny Ngobila, Gouverneur de la ville province de Kinshasa, dans un communiqué parvenu à notre rédaction.

Et d’ajouter qu’en ce début d’année 2023, cet important événement est une bénédiction pour notre ville. De ce fait, il invite tous les Kinois à réserver au Pape François, un accueil chaleureux à la hauteur de notre hospitalité légendaire. Je vous invite également à faire montre d’une discipline à tous égards en vue de révéler la meilleure image de notre Ville de Kinshasa.

« Voilà pourquoi, j’en appelle à votre bonne volonté, en accompagnant les services d’assainissement de la Ville. Dans le même élan, je vous invite au respect du lieu de résidence du Souverain Pontife durant son séjour, ainsi que des différents sites qui accueilleront les activités liées à sa visite », martèle-t-il.

Sur invitation du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Pape séjournera à Kinshasa du 31 janvier au 03 février 2023. À son arrivée, après la visite de courtoisie au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il rencontrera les autorités, la société civile et le corps diplomatique au Palais de la Nation et y prononcera un discours.

Le lendemain, le 1er février, il célébrera la messe à l’aéroport de Ndolo dans la matinée. Dans l’après-midi, il rencontrera des victimes des violences dans l’Est du pays. Le 2 février, une rencontre entre le Pape, les jeunes et les catéchistes est prévue au Stade des martyrs et dans l’après-midi, il participera, dans la cathédrale notre dame du Congo, à une rencontre de prière avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes.