Dans un meeting à la grande place de la poste à Lubumbashi : Sama Lukonde invite la population à s’approprier le processus en s’enrôlant massivement

Arrivé en début d’après-midi, ce mardi 24 janvier 2023, à Lubumbashi, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a baigné dans une marée humaine depuis l’aéroport de la Luano jusqu’à la grande place de la poste dénommé Moïse Tshombe où une foule innombrable l’attendait en liesse depuis tôt le matin, bravant le soleil caniculaire de cette journée. Entonnant des chansons et scandant des slogans sur la victoire de “Fatshi béton” aux élections de 2023, dans un élan d’une véritable démonstration de force capable de tout écraser sur leur passage aux élections de 2023. Telle a été l’ambiance autour de ce grand meeting de sensibilisation.

Sama Lukonde a appelé à l’unité des forces politiques et sociales autour de la vision salvatrice du Président Félix Tshisekedi et à s’approprier du processus en cours d’enrôlement des électeurs et d’identification de la population.

Le chef du gouvernement a invité la population du Haut-Katanga à s’approprier de ce processus, en s’enrôlant massivement, en vue d’offrir une victoire, haut la main, au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son second mandat.

Jean-Michel Sama Lukonde a promis de prêcher par l’exemple et se rendre à l’Institut Imara de Lubumbashi demain, dès le lancement officiel de l’opération dans cette aire opérationnelle, pour s’enrôler et obtenir sa carte d’électeur.

“Je suis très heureux pour l’accueil que vous m’avez réservé, moi, le Premier Ministre ainsi que la délégation venue de Kinshasa. Je dis merci à tous les fils et toutes les filles de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de Baba Kyungu wa Kumwaza. Aujourd’hui, c’est un jour joyeux et nous sommes dans une nouvelle année, 2023. Et, c’est pour la première fois que je vienne chez mes parents dans le Haut-Katanga. Donc, je vous souhaite une bonne année. Que Dieu vous bénisse. Aujourd’hui est le jour que nous montrons notre force, notre Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a la vision d’unifier le pays. Il avait voulu passer le message sur “l’union sacrée”. Et, c’est la raison pour laquelle les leaders politiques avaient accepté de le suivre dans sa vision de l’Union sacrée. Et aujourd’hui, nous disons à tous les partis membres de l’Union sacrée, ceux qui nous ont reçu aujourd’hui, nous leur disons merci pour cet accueil, et pour avoir démontré notre force. Chez nous un adage dit un “seul doigt ne peut pas tuer le pou”. Il faut que nous nous unissions comme on le dit “l’union fait la force”, a fait savoir Jean-Michel Sama Lukonde, Premier Ministre.

Concernant la bonne tenue des élections en décembre prochain, le Chef du Gouvernement Sama Lukonde a rassuré encore une fois de plus de l’accompagnement du Gouvernement à la CENI pour des élections de qualité en décembre prochain.

Comme les bonnes choses ne durent pas, comme on le dit, juste au moment où Jean-Michel Sama Lukonde a terminé son message une fine pluie interprétée comme signe de bénédiction divine a, en quelques minutes, arrosé l’espace, sans pour autant entamer la détermination de la population qui a repris paisiblement le chemin de retour.

Après ce meeting, le chef du gouvernement est allé présider la réunion du Conseil de sécurité au gouvernorat à Lubumbashi.




Ce que je pense de la proposition de loi Tshiani ou de père et de mère (Thomas Luhaka Losendjola)

En mai 2021, un compatriote et ancien candidat malheureux aux élections présidentielles de 2018, Noël Tshiani Muadimvita, dépose, à travers le député national Cerveau Nsingi Pululu, une proposition de loi réservant certaines fonctions importantes de l’Etat exclusivement à des citoyens congolais ayant comme père et mère des Congolais. En d’autres termes, les candidats à ces fonctions stratégiques doivent être 100% congolais. Vous serez écarté de la compétition ou de la nomination si l’un de vos géniteurs est d’origine étrangère.

Ces fonctions publiques réservées aux Congolais de père et de mère sont : la Présidence de la République, la Primature, la Présidence du Sénat et de l’Assemblée Nationale, de la Cour constitutionnelle et les grades des généraux au sein de l’armée.

Noël Tshiani Muadiamvita (en tshiluba Tshiani veut dire le premier et Muadiamvita le guerrier infatigable) l’auteur de cette proposition, justifie sa démarche par la volonté de protéger la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de notre pays. En effet, cet ancien haut cadre de la Banque mondiale considère que la loyauté vis-à-vis de l’Etat des congolais dont l’un des parents est étranger serait hypothétique et douteuse.

Cette proposition de loi a suscité et suscite encore, au sein de l’opinion publique un débat passionné et suscite des prises de positions tranchées. Comme acteur politique, il nous semble utile et responsable, d’apporter notre modeste contribution et un éclairage à ce débat public. Les raisons qui nous poussent à ne pas soutenir cette proposition de loi de Noël Tshiani sont d’ordre juridique et politique.

  1. La proposition de loi Tshiani viole la Constitution

La proposition de loi Tshiani réservant certaines fonctions à des Congolais de père et de mère viole les articles 12 et 13 de notre Constitution actuelle.

  1. L’égalité de tous devant la loi

L’article 12 de la Constitution du 18 février 2006, Constitution adoptée par referendum, dispose que « Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois ». Cet article qui parle de « tous les Congolais » ne fait aucune distinction entre les Congolais « de père et de mère » et les Congolais « de père ou de mère ». Vouloir, par une loi, créer une distinction non prévue par la Constitution, c’est violer la Constitution. Il n’est pas nécessaire d’avoir un doctorat en droit ou être un juriste avéré pour comprendre que la proposition de loi Tshiani, créant des nouvelles catégories (des congolais à 100% et des congolais à 50%) viole l’égalité de tous les congolais devant la loi prévue par l’article 12 de la Constitution.

  1. L’égalité d’accès aux fonctions publiques

Après avoir proclamé l’égalité de tous les Congolais devant la loi en son article 12, notre Constitution actuelle préconise l’égalité d’accès de tous les Congolais aux fonctions publiques. En effet, en son article 13, elle dispose ceci : « Aucun Congolais ne peut en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques (…) faire l’objet d’une mesure discriminatoire, qu’elle résulte de la loi ou d’un acte de l’exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique ».

Il est établi que la proposition de loi Tshiani est discriminatoire en excluant de certaines fonctions publiques, en raison de leurs origines familiales, les congolais dont l’un des parents est étranger. En se référant au père ou à la mère d’un candidat à une fonction publique, on se réfère à son origine familiale pour le discriminer ; ce qui est strictement interdit par l’article 13 de notre Constitution. Donc la proposition de loi Tshiani, en créant cette discrimination, viole la Constitution.

En définitive, cette proposition de loi ne peut être recevable qu’à condition de modifier les articles 12 et 13 par une révision constitutionnelle. Et on connait la lourdeur de cette procédure.

  1. La proposition de loi Tshiani a des fondements racistes et ne se justifie pas politiquement
  2. La loyauté et la pureté de sang

Considérer que la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la RDC seraient mieux protégées par les Congolais « de père et de mère » parce que ceux-ci seraient plus loyaux à la République que les « sangs mêlés » (Congolais de père ou de mère) revient à dire que la loyauté d’une personne à la République est liée à la qualité de sang congolais qu’il aurait en lui. Les 100% congolais (c’est-à-dire de père et de mère) seraient plus loyaux et défendraient mieux les intérêts de la République Démocratique du Congo que les 50% (de père ou de mère).

Cette théorie qui lie le comportement ou la moralité d’une personne à son sang (les congolais 100% seront plus vertueux, plus patriotes que le 50%), à sa race, à son origine ethnique s’appelle le racisme. Elle est défendue par les groupes d’extrême-droite en Europe et aux Etats-Unis. En effet, ces extrémistes racistes considèrent que le caractère et le comportement d’une personne sont fonction de la couleur de sa peau. C’est ainsi que, pour eux, par exemple, le noir n’est pas très intelligent, il est d’une moralité douteuse et paresseux.

Cette théorie a déjà été mise en pratique par le régime Nazi d’Adolph Hitler. Et on connait ses conséquences ; c’était l’holocauste. Puis-ce que le juif est prisonnier de son sang qui le rend mauvais, la solution finale est de le tuer. C’est la même justification utilisée pour le génocide rwandais.

Nous pensons que l’auteur de cette proposition de loi, vu sa formation académique, son parcours professionnel remarquable et son ouverture d’esprit, ne partage pas cette idéologie rétrograde.

  1. L’absence de fondement historique

La thèse de Noël Tshiani selon laquelle les citoyens congolais de sang pur (100%) seraient plus loyaux et défendraient mieux et plus les intérêts de la RDC que les citoyens congolais de sang mélangé, devaient s’appuyer sur des exemples solides récoltés dans l’histoire de notre pays. Ce qui n’est pas le cas.

L’auteur de ce projet devrait par exemple nous prouver en quoi Léon Kengo wa Dondo (fils d’une congolaise et d’un belge), a, comme premier ministre, moins bien défendu les intérêts de la RDC que Faustin Birindwa, un 100% ?

En quoi Abdoulaye Yerodia Ndombasi (fils d’une congolaise et d’un sénégalais) a été moins patriote, moins nationaliste, que Bertrand Bisimwa, Président du M23, et 100% congolais ?

En quoi, dans l’armée, le Général Kikunda Ombala (mère congolaise et père belge), le Général Mulamba Pene Lowa (mère Belge et père Congolais), le Général Michel Elesse (mère congolaise et père belge) et le Colonel Mamadou Ndala (mère congolaise et père sénégalais) ont été moins bons officiers et moins patriotes que les autres généraux de père et de mère ?

En conclusion, on voit bien que cette proposition de loi n’a pas de raison d’être par manque des fondements juridiques et politiques. La loyauté des autorités publiques ne sera garantie que par une éducation civique approfondie et l’assurance des sanctions, positives ou négatives, sans distinction aucune de la quantité de sang congolais qu’elles auraient dans les veines (100%, 50%, 25% …).

L’amour de la patrie est une question morale et non un problème biologique.




Dans un meeting à la grand-place de la poste dénommée Moïse Tshombe : Sama Lukonde triomphe à Lubumbashi

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde se trouve à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut Katanga où il va lancer l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, dans le cadre de la 2ème aire opérationnelle. Après un accueil digne de son rang, le chef du Gouvernement, accompagné de certains de ses ministres, s’est dirigé à la grand-place de la poste dénommée Moïse Tshombe où l’attendaient des foules venues de tous les coins de la ville cuprifère. A l’occasion, il a invité la population du Haut-Katanga à s’approprier ce processus, en s’enrôlant massivement, en vue d’offrir une victoire haut la main au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son second mandat.

C’est ce mercredi 25 janvier 2023 que la CENI commence à enrôler les Congolais dans le cadre de la 2ème aire opérationnelle. C’est tout à fait normal pour lui de s’enrôler chez lui et de sensibiliser les siens à faire de même. C’est dans cette perspective que le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde se trouve à Lubumbashi où il est arrivé en début d’après-midi, ce mardi 24 janvier 2023. Il nous revient qu’il a baigné dans une marée humaine depuis l’aéroport de la Luano jusqu’à la grand-place de la poste dénommé Moïse Tshombe, où une foule innombrable l’attendait en liesse depuis tôt le matin, bravant le soleil caniculaire de cette journée. Entonnant des chansons et scandant des slogans sur la victoire de “Fatshi béton” aux élections de 2023, dans un élan d’une véritable démonstration de force capable de tout écraser sur leur passage aux élections de 2023. Telle a été l’ambiance autour de ce grand meeting de sensibilisation.

S’enrôler pour le triomphe de Fatshi

Devant les Lushois venus l’écouter, Sama Lukonde a appelé à l’unité des forces politiques et sociales autour de la vision salvatrice du Président Félix Tshisekedi et à s’approprier du processus en cours d’enrôlement des électeurs et d’identification de la population.

Jean-Michel Sama Lukonde a promis de prêcher par l’exemple et se rendre à l’Institut Imara de Lubumbashi ce mercredi, dès le lancement officiel de l’opération dans cette aire opérationnelle, pour s’enrôler et obtenir sa carte d’électeur.

“Je suis très heureux de l’accueil que vous m’avez réservé, moi le Premier Ministre ainsi que la délégation venue de Kinshasa. Je dis merci à tous les fils et toutes les filles de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de Baba Kyungu wa Kumwanza. Aujourd’hui, c’est un jour joyeux et nous sommes dans une nouvelle année, 2023. Et, c’est pour la première fois que je viens chez mes parents dans le Haut-Katanga. Donc, je vous souhaite une bonne année. Que Dieu vous bénisse. Aujourd’hui est le jour où nous montrons notre force, notre Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a la vision d’unifier le pays. Il avait voulu passer le message sur “l’union sacrée”. Et, c’est la raison pour laquelle les leaders politiques avaient accepté de le suivre dans sa vision de l’Union sacrée. Et aujourd’hui, nous disons à tous les partis membres de l’Union sacrée, ceux qui nous ont reçu aujourd’hui, merci pour cet accueil, et pour avoir démontré notre force. Chez nous un adage dit un “seul doigt ne peut pas tuer le pou”. Il faut que nous nous unissions comme on le dit “l’union fait la force”, a fait savoir Jean-Michel Sama Lukonde, Premier Ministre.

Concernant la bonne tenue des élections en décembre prochain, le Chef du Gouvernement Sama Lukonde a rassuré encore une fois de plus de l’accompagnement du Gouvernement à la CENI pour des élections de qualité en décembre prochain.

Comme les bonnes choses ne durent pas, comme on le dit, juste au moment où Jean-Michel Sama Lukonde a terminé son message une fine pluie interprétée comme signe de bénédiction divine a, en quelques minutes, arrosé l’espace, sans pour autant entamer la détermination de la population qui a repris paisiblement le chemin de retour.

Après ce meeting, le chef du gouvernement est allé présider la réunion du Conseil de sécurité au gouvernorat à Lubumbashi.

Jean-Marie Nkambua




Rencontre avortée de Qatar sur la crise Rdc-Rwanda : Tshisekedi dit non, Kagame coincé

En déclinant l’offre de négociation du lundi 23 janvier 2023 de l’Émir Al Thani, alors que les délégations rwandaises et celles de l’Union africaine séjournaient déjà à Doha (Qatar), le président de la République démocratique du Congo Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a brouillé les cartes du jeu de poker du Chef de l’Etat rwandais. «La rencontre annoncée entre Tshisekedi et Kagame n’a plus eu lieu » et du coup, Paul Kagame se trouve coincé à tel point que l’opposant rwandais Abbé Nahimana n’a pas hésité à déclarer qu’il y a déjà une crise économique qui frappe le pays de mille collines.

« Le président congolais Felix Tshisekedi incarne bien le  sphinx qui cache sa vraie nature. Il joue tellement bien sa carte au point qu’il fait croire à Kagame ses propres mensonges. Tomber dans ses propres pièges, l’homme fort de Kigali perd de plus à plus de son lustre sur la scène politique », affirme un analyste de l’actualité politique.

Après que les grandes puissances du monde aient condamné ouvertement l’agression rwandaise du territoire congolais, une victoire diplomatique de Tshisekedi sur Kagame, après plus de 25 années de diplomatie asymétrique de la Communauté internationale, Tshisekedi coince désormais l’économie rwandaise avec l’installation d’une raffinerie d’or au Congo.

Felix Tshisekedi a fini par rendre Paul Kagame moins fiable auprès des Émirats arabes, ne sachant plus comment rembourser les dettes contractées aux Émirats arabes unis en préfinancement de la raffinerie d’or, sans que le Rwanda n’ait des gisements miniers à la hauteur de ses prétentions.

Avec l’installation de la raffinerie d’or au Congo, Qatar a déjà tourné son regard, qui pousse le Rwanda à multiplier des stratégies martiales contre la Rdc. Entre temps, Tshisekedi prépare ses troupes et avec la levée de l’embargo et les infiltrations colmatées, Kagame semple déplumé.

La fin du mythe ‘miracle économique rwandais’ 

L’Est de la RDC est toujours en proie à un cycle d’insécurité lui imposé par la volonté de Paul Kagame qui, depuis l’assassinat de Juvénal Habyarimana, acte déclencheur du génocide rwandais, ne cesse de patauger dans le sang de ses fils, fauchés par la meurtrissure de multiples groupes armés soutenus par le Rwanda et qui sèment morts et désolation dans la partie Est de la RDC.

Tirant profit de l’holocauste congolais, le maitre de Kigali s’est fait la réputation de génie de la bonne gouvernance ayant impulsé le miracle économique rwandais.

Depuis le 13 avril 2022, cet holocauste congolais est entré dans une nouvelle phase, une nouvelle dimension  avec l’occupation de la cité de Bunagana dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, par l’armée rwandaise sous masque du M23. A partir de ce moment, par le biais de ses hommes de mains (M23), Kagame ne cesse d’exiger des discussions directes avec les autorités congolaises, ce que Kinshasa rejette. Mais droit dans ses bottes, le Chef de l’Etat congolais ne cesse de mener en première ligne le combat diplomatique et refuse toujours de négocier avec le M23.

Face à ce refus de négocier avec le M23, le Rwanda multiplie des stratégies et autres manœuvres pour obliger Kinshasa à négocier avec l’unité militaire de l’armée rwandaise, le M23. Ce que Kinshasa rejette tant que le Rwanda ne respectera pas les accords de Nairobi et Luanda qui sont assortis d’une feuille de route qui obligeait le M23 à quitter tous les territoires occupés au plus tard le 15 janvier 2023.  Ce que le Rwanda n’a pas fait mais continue, au contraire, à semer morts et désolations dont les derniers actes étaient les massacre par le M23 des plus de 172 civiles à Kishishe et 14 morts à la suite de l’explosion dimanche 15 janvier 2023 d’une bombe dans une église pentecôtiste à Kasindi.

Kagame et Museveni occupent actuellement  un territoire plus grand que le Rwanda

Les 5 territoires du Nord-Kivu à savoir Beni, Lubero, Masisi, Rutshuru et Walikale sont presque sous contrôle du M23 à l’exception de Lubero et ils sont même a moins de 20 km de Goma selon plusieurs sources.  Le territoire actuel que le M23 vient de conquérir dans seulement le Rutshuru, fait que Paul Kagame et Yoweri Museveni occupent un territoire plus grand que le Rwanda.

Le M23 occupent actuellement, totalement ou en partie Bunagana, Rangira matebe, Kiwanja,Rumangabo, Rutchuru centre, Kibumba, Kishishe, Bwiza,Rugari, Rwanguba, Mungo, Kabindi, Tongo, Chengerero, Mukarange, Biruma, Tamugenga, Kako, Rubare, Bambou,Katale,Rutsiro et Nyamilima .

En même temps que le Rwanda, l’armée ougandaise contrôle les axes Beni – Kasindi et Mbau – Kamango et l’armée burundaise occupe et contrôle toute la plaine de la Ruzizi. Ces trois pays sont pourtant membres de l’EAC, qui a actuellement sa force déployée en RDC pour rétablir la paix.

Pourtant, Tshisekedi conduit en personne ou par très haute représentation, les délégations dans   tous les sommets sous-région aux de la CIRGL, la communauté des pays l’Est, CEEAC, SADC… Mais, bien que disposé à faire tous les sacrifices nécessaires dans sa diplomatie pacifiste, Kinshasa demeure victime de la fourberie du Rwanda. Ce qui justifie la position  ferme de la RDC de ne pas négocier avec les terroristes du Mouvement du 23 mars (M23) qui bénéficient de l’appui du Rwanda, pour déstabiliser l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Que dire alors  de Qatar qui devait accueillir la rencontre Tshisekedi-Kagame ?

Le ‘visit Rwanda’ du PSG, club   appartenant au Qatar choque les Congolais

Dans son offensive publicitaire pour le tourisme, Kagame donne des millions de dollars au PSG avec sa campagne “Visit Rwanda”, invitant ainsi le monde à visiter les gorilles des montagnes du parc des volcans, ce parc se continue avec celui de Virunga qu’occupe le M23.

 Le PSG est un club français appartenant au Qatar, dont l’Émir, Al Thani, tente de relancer le dialogue direct entre Tshisekedi et Kagame. Ce parc a plus de ressources à visiter que le parc des volcans (gorilles des montagnes, neige permanente -glacier- du mont Ruwenzori, autres …)  « que le Rwanda veut annexer à défaut d’avoir les minerais, le Rwanda étant un des fournisseurs par la fraude,  d’or que les Emirats arabes unis prennent et son premier fournisseur de Coltan. C’est vers ce parc congolais que le Rwanda invite le monde par sa campagne ‘Visit Rwanda’ », dénonce certains observateurs.

« La RDC comptabilise trop de morts à cause d’un seul individu, Paul Kagame, depuis 1997 que nous pleurons nous morts jusqu’à ce jour à cause de lui, qui est devenu la porte de tout problème en Rdcongo/Zaïre », se lamente un habitant de Goma.

Ce même ton, si pas un ton plus dur a été celui d’un autre habitant de Goma qui affirme que « Ce mieux que Kagame goûte un peu à la guerre chez lui au Rwanda car, la Rdcongo/Zaïre peut foncer jusque chez lui ainsi il saura ce qu’est la souffrance de la guerre et les atrocités qu’il cause par  de l’infiltration des institutions du pays  d’autrui ».

Toutefois, une rencontre Félix Tshisekedi- Paul Kagame à Doha aurait été l’occasion à saisir par le numéro un rwandais, enfin de se ranger et saisir  l’offre de la paix du Président congolais pour s’en sortir la tête haute étant donné que Kagame est déjà au bout du rouleau… Surtout que Kinshasa « n’entend point faiblir ni transiger quad à (la sauvegarde de l’intégrité territoriale ainsi que la souveraineté de l’Etat congolais » et est « prête à toute éventualité et se défendra par tous les moyens, dans la ligne droite de la déclaration du Chef de l’Etat le 20 septembre 2022, à la 77è session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU ».

Willy Makumi Motosia




Boxe : Les champions de Kinshasa sont connus depuis le 19 janvier 2023

C’est depuis le jeudi 19 janvier 2023 que le championnat de Kinshasa de boxe a pris fin. Les champions de différentes catégories sont désormais connus. L’Entente urbaine de boxe de Kinshasa Sud est sortie du lot avec 5 champions, suivie de l’Entente Urbaine de boxe de Kinshasa Centre qui compte 4 champions, l’entente Ouest 2 champions et ferme la marche l’Entente urbaine de boxe de Kinshasa Est avec 1 seul champion.

Ci-après la liste complète de champions de Kinshasa :

-48 kg Tulembekua Live (Kin-Est)

-51 kg Mbaya Donald (Kin-Sud)

-54 kg Mbaya Yanfu (Kin-Sud)

-57 kg Keto Nianga (Kin-Sud)

-60 kg Kabantu Ibrahim (Kin-Centre)

-63,5 kg Awulu Espoir (Kin-Sud)

-66 kg Manu Kasongo (Kin-Centre)

-71 kg Mbuyi (Kin-Sud)

-75 kg Mukendi Life (Kin-Ouest)

-80 kg Nkulu Pogba (Kin-Ouest)

-86 kg Matete Balo (Kin-Centre)

-92 kg Mukwassa Emo (Kin-Centre)

Antoine Bolia




Kinshasa condamne l’attaque d’un aéronef congolais sur le territoire congolais par Kigali

Dans un communiqué officiel, le Gouvernement congolais condamne et dénonce fermement l’attaque de son avion de chasse par l’armée rwandaise. Et le même document de préciser que cet avion de chasse a été attaqué pendant qu’il entamait son atterrissage sur la piste de l’aéroport international de Goma. Comme pour dire que les tirs rwandais ont été dirigés vers un aéronef Congolais volant à l’intérieur du territoire Congolais. Il n’a nullement survolé l’espace aérien rwandais. L’avion a atterri sans dégâts matériels majeurs. Ainsi, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo se réserve le droit légitime de défendre son territoire national et ne se laissera pas faire.

Quelle mouche a piqué Kagame pour qu’il s’emprenne à un aéronef congolais volant sur le territoire congolais ? Vraisemblablement, son souhait est d’anéantir les capacités de défense de la Rdc, déterminée à ne plus se laisser faire. Si les soutiens de Kagame sont en train de tomber l’un après l’autre, il veut donner le tout pour le tout, comme disent les sportifs. Et ceci, sans oublier que sur le plan international, son discours ne passe plus et il ne peut plus brandir à la face du monde les dégâts causés par cet avion pour qu’il soit attaqué de la sorte. S’il sait que sur le plan militaire il ne résistera pas par rapport à la force feux de la Rdc, il procède par la provocation pour tenter d’arracher quelques soutiens au plan international en accusant la Rdc d’agression.

Ainsi, dans le communiqué publié à cet effet, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo condamne et dénonce fermement l’attaque de son avion de chasse par l’armée rwandaise dans l’espace aérien Congolais et n’entend pas se laisser faire.

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo condamne et dénonce fermement l’attaque contre l’un de ses avions Sukhoi-25 par l’armée rwandaise, ce 24 janvier 2023 vers 17h00 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

« Cet avion de chasse a été attaqué pendant qu’il entamait son atterrissage sur la piste de l’aéroport international de Goma. Les tirs rwandais ont été dirigés vers un aéronef Congolais volant à l’intérieur du territoire Congolais. Il n’a nullement survolé l’espace aérien rwandais. L’avion a atterri sans dégâts matériels majeurs », indique le document officiel.

Et d’ajouter que cette attaque s’ajoute à l’offensive déclenchée ce matin par l’armée rwandaise vers Kitchanga et immédiatement repoussée par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Dans l’entre-temps, il est observé des colonnes de militaires de l’armée rwandaise en provenance du Rwanda pour renforcer les positions de Kibumba et Bwito en prévision d’autres actions criminelles.

Le Gouvernement considère cette énième attaque du Rwanda comme une action délibérée d’agression qui équivaut à un acte de guerre n’ayant pour objectif que de saboter les efforts en cours dans la mise en œuvre des actions convenues dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi pour la restauration de la paix à l’Est de la République Démocratique du Congo et dans la région des Grands-Lacs.

Par ailleurs, à quelques jours du démarrage des opérations d’enrôlement des électeurs au Centre et à l’Est du pays, le Gouvernement appelle l’attention de la communauté internationale sur la nécessité et l’urgence de maintenir la pression sur le Rwanda et le mouvement terroriste M23 pour qu’ils cessent la violence qui risque d’hypothéquer ces opérations en cette année électorale.

Enfin, bien qu’étant engagé dans les différents processus de paix précités, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo se réserve le droit légitime de défendre son territoire national et ne se laissera pas faire.

JMNK




Programme Tshilejelu : Alexandre Kayembe Sacrifié ? Les vérités de Nsimba Mbadu

Tshilejelu est un programme de réhabilitation et de modernisation de la voirie urbaine. Il a été lancé le 17 mars 2021 par le président de la République Félix Tshisekedi au quartier Mpasa dans la commune de N’sele à Kinshasa. Ce projet concerne 40 kilomètres de voirie urbaine de Kinshasa et aussi, de l’espace Grand Kasaï. Certaines villes sont particulièrement concernées telles que Mbuji-Mayi (25,32 Km), Kabinda (10,5 Km), Lusambo (10 Km), Kananga (35 Km), Mwene-Ditu (5,5 km) et Tshikapa (15,39 Km).

Du prix qui casse avec la routine trentenaire du Km de route en million

Avec CREC 7, pour le projet Thilejelu ou modèle, le prix du Km de route moderne est fixée à 993.000 USD TTC contre près de 1.330.000 USD pour une société qui a signé un contrat de route à Kinshasa, et une autre a près de 2.185.000 USD sur une route exécutée à Kananga. Un écart qui a rendu ce projet révolutionnaire sur le plan du prix, face à une tarification qui a empêché la vraie et bonne construction des routes dans notre pays.

Du montage inédit qui évite le détournement

Ainsi, il a été pensé au niveau de la présidence pour que la société contractante dans le cadre de ce projet puisse préfinancer les travaux, et qu’après avoir été exécutés, que ces derniers puissent être vérifier par techniplan, qui est un bureau de contrôle et de vérification. Son travail consiste à constater l’exécution du tronçon déclaré conformément au cahier de charge, pour qu’ensuite l’OVD puisse soumettre à la banque UBA la facture pour paiement. Car, justement les fonds d’entretien routier prévu au niveau de FONER, ne servaient pas assez pour couvrir une telle action d’envergure, d’où le montage financier qui a consisté en la création d’un compte séquestre FONER auprès de cette banque commerciale, ou l’argent serait versé chaque mois et que UBA reverserait au prestataire du projet TSHILEJELU après toutes les vérifications techniques.

De ce qui a été fait grâce à Tshilejelu notamment à Kin

Partant de l’Ouest de la ville, la route Masikita au quartier UPN, menacée autrefois par plusieurs têtes d’érosions, est aujourd’hui praticable après 15 ans de délabrement avancé. Les érosions sont combattues et vaincues et la route vient désengorger les quartiers tels que Cité Verte et Badiadingi.

De Masikita en allant vers l’avenue Kwamouth dans la commune de Kintambo autrefois délaissée, cette route vient de connaitre une pioche de la voirie urbaine. De son côté, l’avenue Chrétien, qui passe sous le pont Lunda Bululu, désengorgeant le quartier Jamaïque à Kintambo, est-elle aussi aujourd’hui praticable.

La merveilleuse avenue Elengesa, longue de 6 km, partant du marché Mariano dans la commune de Kalamu, traversant les communes de Ngiri Ngiri, Makala, Bumbu, Selembao jusqu’à Mont-Ngafula en débouchant sur l’avenue By Pass, a subi une transformation de fond en comble.

Au centre-ville, les travaux de modernisation de la boucle Wangata, Usoke et Hôpital général de référence dans les communes de Gombe et Kinshasa avancent à pas de géant. Les caniveaux construits et achevés dans l’axe Colonel Ebeya jusqu’au niveau de l’avenue de l’hôpital par l’entreprise JIN JIN international SARL en font foi.

Les travaux de réhabilitation de l’avenue Kalembelembe débutés il y a deux mois avancent.

Du coté Est de la ville, on note les avancées sur les routes comme CECOMAF, 30 ans après sa dégradation, sera bientôt mise à la disposition des usagers. L’OVD qui apporte son expertise sur cette voie est déterminé en à finir avec cette route de desserte agricole de 15 km de long, partant du Boulevard Lumumba dans la commune de N’djili jusqu’à la gare de Kasangulu au Kongo Central au niveau de rails.

La route Matete, coupée à la frontière avec la commune de Lemba en avril dernier au niveau de la place Sous-région, est complètement achevée.

Et en province ?

A Kananga, les avenues révolutions 1 et 2, Etienne Tshisekedi, Kasavubu, Mukenge Shabantu, Bagira, Hôpital, dispensaire, de la mission et Kamuanda. A Mwene Ditu les avenues Mbandaka et Kinshasa.

Sur le plan financier

Sur le plan financier, on constate aisément que sur base du plan monté qui exigeait à l’entreprise contractante un préfinancement, CREC 7 a préfinancé à hauteur de 30 millions de dollars, soit 34 kms de routes, contre un paiement encaissé du gouvernement central via UBA, de 21 millions de dollars. Donc à ce jour, UBA enregistre un solde débiteur à hauteur de 7 millions dans le compte séquestre à payer a CREC 7 pour ce qui a été réalisé comme travaux dans le cadre du projet Tshilejelu.

Moralité

De ce qui précède, rien ne permettait à ce qu’il y ait un quelconque détournement dans ce projet ou le cout du Km de route a été plus que bas, et ou un préfinancement a été mis en règle avec en prime, un contrôle avant paiement, une première en RDC.

Le retard constaté dans ce projet prouve que plusieurs éléments ont contribué à ce que prévu sur 26 mois, le projet ait ainsi pris du temps.

Sur le plan financier d’abord, le retard des versements du FONER sur le compte séquestre ouvert au niveau de la banque commerciale UBA. Selon nos câbles, le FONER pouvait faire 4 mois sans verser le montant mensuel prévu dans ce contrat de préfinancement. Et sur le plan logistique, tout le monde sait que l’espace Grand Kasaï est le plus enclavé de la RDC. L’acheminement du matériel de construction des routes a pris un temps fou, impactant négativement le temps imparti.

Mais aussi, les différentes enquêtes de IGF et du parquet, ont à elles seules, gelé les travaux du projet sur plus de 13 mois.

Pourquoi la présidence est attaquée via M. Alexandre Kayembe ?

Une question que les Congolais de bon sens se posent d’autant plus que la Présidence de la République ne reste qu’au niveau de la conception. D’abord, puisque dans un pays ou via les surfacturations des couts de constructions des routes, les gens s’offraient des pots de vins, il est difficile d’accepter un cout de construction de route facturé au KM à moins du million ; ensuite, puisque ce conseiller spécial est porteur d’un autre grand projet, celui du Grand Inga. Ce projet qui permettrait à ce grand barrage de la RDC de produire les 40.000 MW prévus, va, en outre porter la RDC à un PIB proche des 300 milliards de dollars l’an, donnerait l’opportunité à Kinshasa de devenir leader de l’économie verte grâce à la production l’an, de 10 millions de tonnes d’hydrogène vert remplaçant de l’énergie fossile constatée comme trop polluante.

Car cette puissance électrique va aider à scinder les molécules d’hydrogènes liées à celle de l’oxygène dans l’eau. Il fallait donc tuer le projet et bien sûr, son messager qui dérange les intérêts de ceux qui tirent énormément aujourd’hui non seulement de la faiblesse économique de la RDC, mais aussi de ce que donne comme profit les énergies qui polluent la planète. Aux congolais d’ouvrir l’œil et le bon.

L’Avenir




La résolution du PE sur le Maroc est “inadmissible et injustifiée” (Politologue italien)

La résolution du Parlement européen sur le Maroc est “inadmissible et injustifiée”, a affirmé le politologue et écrivain italien Marco Baratto, soulignant que l’indépendance du pouvoir judiciaire au Royaume est ”incontestable” tout comme l’est son engagement “infaillible” en matière des droits de l’Homme.

Le Maroc ne ménage aucun effort pour le renforcement et la modernisation de son arsenal juridique et institutionnel, conformément aux dispositions de la Constitution de 2011, qui accorde une importance particulière à l’indépendance du pouvoir judiciaire, a déclaré Baratto à la MAP, dénonçant les allégations infondées contenues dans la résolution du parlement européen contre le Maroc.

“Le système judiciaire marocain se conforme aux normes internationales et démocratiques. Il n’a rien à envier aux pays occidentaux”, a relevé l’expert.

Au lieu de s’attaquer à un pays, dont l’engagement en la matière n’est plus à prouver, le parlement européen devra se tourner vers les “ réelles violations” des droits de l’Homme dans la région, a-t-il estimé, notant que la dernière en date est l’interdiction de trente prêtres d’un pèlerinage à Tibhirine, en Algérie.

D’après le politologue, les religieux, dont les visas ont été rejetés par Alger, devaient effectuer un pèlerinage dans des lieux chers à la mémoire des martyrs trappistes du crime de Tibhirine commis en 1996 lorsque sept moines trappistes furent enlevés de leur monastère de Tibhirine et tués.

Pourquoi le PE n’a-t-il pas réagi pour protéger la liberté de religion de ces prêtres ? s’interroge M. Baratto.

Le Parlement du Royaume du Maroc a annoncé lundi sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées, suite aux dernières positions du Parlement européen à l’égard du Maroc.

Cette annonce a été faite dans une déclaration des deux Chambres du Parlement marocain lue par le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami à l’issue d’une réunion commune co-présidée avec le président de la Chambre des Conseillers, Enaam Mayara et marquée par les interventions des présidents et des représentants des différents groupes et groupement parlementaires et les parlementaires sans appartenance politique.

Le Parlement marocain a ainsi dénoncé la campagne tendancieuse qui cible le Royaume, et dont le dernier acte en date a été l’adoption par le PE d’une résolution le 19 janvier 2023.




« À quand la paix au Congo ? »

« À quand la paix au Congo ? Le cri de la société civile pour la paix en République démocratique du Congo », tel est le titre de la conférence de presse organisée à l’occasion du voyage apostolique du pape François à Kinshasa, la capitale de la RDC, prévu du 31 janvier au 3 février prochain, indique un communiqué publié ce mardi 24 janvier 2023 par la Fédération nationale de la presse italienne (FNSI), organisateur de l’événement.

La conférence voulue par les représentants de la société civile, des ONG, de la diaspora et des réseaux présents depuis de nombreuses années en Italie aura lieu le 25 janvier 2023, de 10h à 12h, à la Sala Azzurra de la FNSI, à Rome. À la conférence prendront part : Giuseppe Giulietti, président de la FNSI, P. Giovanni Piumatti, missionnaire en RDC depuis plus de 50 ans, don Tonio Dell’Olio, de la Pro Civitate Cristiana d’Assise, ainsi que les militantes des droits humains d’origine congolaise.

Une rencontre, expliquent les promoteurs, vise « à braquer les projecteurs sur la guerre de dix ans qui dévaste les régions de l’est du pays et qui a de fait entravé la possibilité pour le Saint-Père de se rendre dans la ville torturée de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu ».

Pour les organisateurs, « le silence assourdissant qui entoure cette guerre est sans doute aussi causé par l’implication indirecte de l’Europe et du système économico-financier qui gouverne le monde ».




Maroc/Résolution du Parlement Européen : “L’Algérie a mis beaucoup d’argent dans le lobbying”

Les récentes positions du Parlement européen (PE) et les allégations contenues dans la résolution votée par la majorité des députés européens le 19 janvier, ont fortement été dénoncées au Maroc. Réuni en session plénière commune lundi, le Parlement marocain, de ses deux Chambres, a décidé de « reconsidérer ses relations » avec le Parlement européen.

Sollicité à ce sujet par Hespress Fr, le politologue Driss Aissaoui, a estimé que le Parlement Européen, en affirmant que le Maroc a des problèmes de respect des droits de l’Homme, de respect de la liberté de la presse, et de la justice, etc., vient de se rendre coupable d’une « initiative qui est souhaitée ».

Une initiative « très très mal reçue par les politiques au niveau du Parlement marocain », a souligné Aissaoui. Le Parlement qui a d’ailleurs organisé une session conjointe entre la 1re et la 2e Chambre ce lundi, a permis aux deux chambres « d’exprimer leur désapprobation par rapport à ce qu’on pourrait appeler, l’immixtion du Parlement européen dans les affaires internes du Maroc », a soutenu le politologue.

« La résolution européenne remet en cause l’indépendance du pouvoir judiciaire au Maroc, alors que depuis 2017, nous avons une autorité judiciaire totalement indépendante du ministère public. Et c’est une première, même par rapport à un certain nombre de pays européens. C’est une première aussi dans la mesure où nous avons le ministère public qui est indépendant, légal et qui traite tous les justiciables sur le même pied d’égalité. Comment voulez-vous qu’un parlement par le truchement des jeux de majorité et minorité, etc., puisse juger un pouvoir judiciaire aussi fort que celui que nous avons au Maroc, et qui a fait l’objet de grandes réformes », a expliqué Aissaoui.

Concernant les parlementaires européens, le politologue a rappelé que ces derniers ont cité des cas où on parle de problématiques de libertés des médias, de la presse et de conscience, en citant des cas de journalistes qui sont aujourd’hui incarcérés pour des affaires qui les concernent.

« La haute autorité judiciaire au Maroc vient de faire un communiqué exprimant sa surprise par rapport à la réaction du Parlement européen et pour dire nous ne comprenons pas pourquoi le Parlement européen a pris cette initiative en condamnant l’indépendance de la justice au Maroc. Chose qui est inacceptable et qui ne pouvait pas être acceptée », a commenté Aissaoui.

D’autre part, le politologue a constaté que ceux qui ont voté pour cette résolution européenne sont pour la plupart « des Macronistes, des gens proches d’Emmanuel Macron, des gens du milieu droit de la France, et c’est des gens qui travaillent en étroite coopération avec le voisin algérien », a-t-il soulevé.

« Il ne faut pas oublier que les autorités algériennes ont mis beaucoup d’argent dans ce lobbying pour infléchir l’autorité du Maroc. Or, comment voulez-vous donner de la crédibilité à cette situation, alors que le Maroc est un partenaire stratégique de l’UE, et de l’Europe de manière générale« , a tenu à rappeler Aissaoui, notant que « le Royaume dispose depuis un bon moment, d’un statut avancé dans ses relations avec l’Europe« , citant comme exemple le Haut-commissaire européen, Josep Borell, qui était récemment en visite au Maroc et qui a déclaré que « le Royaume est un pays qui a de la valeur et avec lequel l’Europe travaille avec beaucoup d’intelligence« .

En somme, le politologue a estimé que le Parlement européen vient de créer un problème, rappelant ainsi la dernière décision du Parlement marocain de revoir les relations de coopération et les relations qui lient le Maroc au Parlement européen

« Finalement, c’est un évènement assez grave et très difficile que le Parlement européen est en train de vivre. Et ce qui est extraordinaire, c’est que les politiques européens, et français en particulier, ne regardent pas les choses dans le bon sens. Maintenant, on se demande bien pourquoi la France ou encore l’Europe ne remet pas en cause la stabilité ni le caractère, disons, incongru du pouvoir algérien, qui vient de dissoudre complètement une importante institution, celle des Droits de l’Homme en Algérie. C’est un évènement extrêmement historique, dont personne ne parle que ce soit au niveau du Parlement européen où au niveau des médias européens », a-t-il souligné.

Pour conclure, le politique Aissaoui a estimé que le Parlement européen « aura des choses à se reprocher et à faire, et très certainement, l’avenir nous dira comment le Maroc va pouvoir réagir « .

Mais ce qu’il y a d’extrêmement important à remarquer, dit-il, et ce qui dérange, « c’est la présence du Maroc en Afrique, et sa politique africaine qui lui créent des problèmes avec des pays européens, comme la France, qui ont perdu leur pied et leur position au niveau de l’Afrique et ne souhaitent pas que le Maroc puisse continuer dans ce sens-là », appelant ainsi à être « plus vigilants et attentifs à cette situation ».