L’achat d’armes made in France est la vraie raison de la réception inédite du chef de la junte d’Alger à l’Elysée

En dehors de la symbolique et des considérations d’apparat, la visite du chef d’état-major algérien, Saïd Chengriha, à Paris et le tapis, honteusement tenu caché, que lui a déroulé Emmanuel Macron à l’Elysée servaient d’autres desseins: de mirobolants contrats d’armement et le balisage d’un axe Paris-Alger avec, forcément, le Maroc et son multilatéralisme pour cibles.

Celles et ceux qui croyaient que le voyage à Paris du chef de la junte algérienne, de même que sa discrète réception inédite par le président français Emmanuel Macron à l’Elysée, visait uniquement à caresser dans le sens du poil le Système gagneraient à se raviser. Reçu à l’Elysée lundi 23 janvier 2023, ainsi que par Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées françaises, ou encore le ministre des Armées, Sebastien Lecornu, Saïd Chengriha était en France pour une raison bien plus «matérielle» que la hauteur symbolique du tête-à-tête que lui a réservé le chef d’Etat français.

Ce tête-à-tête est le premier du genre accordé par un président français à un haut gradé algérien depuis l’indépendance de ce jeune pays, créé par la France par un décret d’octobre 1839, un territoire qui formait trois départements français. Ce décret de même que son appendice départementale sont un fait historique dont l’Algérie détient l’exclusivité dans la colonisation de l’Afrique et qui a spolié des nations, surtout le Maroc et la Tunisie ainsi que le Mali, de vastes territoires annexés à la France, qui pensait rester ad vitam æternam dans le pays qu’elle a créé. Le chef d’état-major de l’armée algérienne s’est rendu en France pour acheter des armes, apprend Le360 de sources sûres. L’accueil de Chengriha par Macron à l’Elysée, a priori étonnant à la fois par son aspect hautement symbolique et par son côté inhabituel, prend ainsi tout son sens. Tout comme s’explique enfin l’absence d’images de ce tête-à-tête et, surtout, le silence de l’Elysée et des médias de l’Hexagone à l’égard de cette visite et ses desseins occultes. Il y a un silence détonnant des médias français sur la présence du patron de la junte d’Alger sur leur territoire. L’achat d’armes françaises par la junte d’Alger n’est visiblement pas en odeur de sainteté.

L’on sait désormais mieux à quoi vont servir les 23 milliards de dollars réservés par le régime algérien à l’armement au titre de la seule année 2023 (+120% par rapport au budget 2022). L’objectif est double. Il s’agit pour l’Algérie de sortir du monopole de fait que lui impose la Russie, son fournisseur quasi exclusif en armes, mais dont les équipements ont montré leurs limites en Ukraine. Les contrats d’armement à venir scellent également un nouvel axe Paris-Alger dont la France sortirait, là encore, grand, sinon seul et unique, vainqueur. N’est-ce pas le même Macron qui a, en fin de semaine dernière, promis une enveloppe de 400 milliards d’euros pour l’armée française sur la période 2024-2030, ainsi qu’une forte hausse du budget du renseignement militaire? Le tout représentant un tiers de plus que la précédente enveloppe, fixé dans le cadre de la loi de programmation militaire. Là encore, on en sait davantage quant à certaines voies où le président français entend piocher les ressources nécessaires à cette ambition.

Les nouveaux contrats d’armement made in France de la junte, l’augmentation colossale du budget militaire de l’Algérie en 2023 et la visite de Chengriha à Paris pour renflouer les caisses du complexe militaro-industriel français viennent confirmer, si besoin, un basculement structurel de la France sous Macron vers l’Algérie au détriment du Maroc et de ses intérêts. Ce qui semblait être de l’hésitation française est désormais un choix clair. Une option qui renseigne sur les véritables visées du nouvel axe Paris-Alger. En toute logique, contre qui ces armes sont destinées à être utilisées par une junte militaire algérienne résolument belliciste? Le Maroc évidemment. Vaste programme… Et il faudrait résolument regarder vers la Russie pour voir quel prix les vieillards du régime d’Alger vont payer pour ce qui ressemble bien à une chute sans casque dans le camp de l’Occident. Le retour de bâton russe risque d’être extrêmement douloureux pour un régime algérien en déperdition.

Le grand secret dont ce nouvel accord est entouré par des médias français qui, généralement, font feu de tout bois, n’y changera rien. Les directeurs des rédactions françaises, habitués des dîners confidentiels avec Macron, sont rompus à ce genre d’exercices pour fomenter leurs coups de Jarnac, avec comme cibles de choix le Maroc et ses intérêts stratégiques. Un Maroc qui gêne par sa projection multiforme et la diversité de ses alliances stratégiques. Là encore, le nouvel axe Paris-Alger ne pourra rien y changer. Les propos, ce jeudi 26 janvier 2023, de la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, voulant que «la France n’est pas en crise avec le Maroc» relèvent, dans ce contexte, du risible. Mais de qui se moque-t-on? Certainement des Français.

En dehors des précieux milliards que va apporter le choix de la junte par Paris, la France en sort-elle grandie sur les moyen et long termes? Rien n’est moins sûr. Il serait plus pertinent pour Paris de s’interroger, dans la foulée de la récente demande d’évacuation de ses troupes militaires au Burkina Faso, si le rapprochement avec Alger ne participera pas à accélérer son déclassement au Maghreb, au Sahel et sans nul doute dans plusieurs pays d’Afrique. Un continent où le sentiment anti-français ne s’est jamais autant exacerbé que depuis que Macron est à la tête de la France.




Rdc : Eve Bazaiba s’attaque à la problématique des déchets

Vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement et développement durable, Mme Eve Bazaiba a lancé ce jeudi à Kinshasa, l’atelier sur la problématique de gestion des déchets. Au terme de cet atelier, l’on s’attend notamment à avoir des idées innovantes des participants pour la mise en place d’un mécanisme durable de gestion des déchets dans la ville de Kinshasa. Mais aussi, l’adoption d‘une feuille de route capable de changer les choses.  C’est pourquoi, pour ces trois jours, la VPM a sollicité l’implication active de tous les participants pour avoir une feuille de route afin d’améliorer la situation en Rdc. Elle a, au même moment, rassuré tous les participants que les recommandations seront exécutées non seulement par le ministère de l’Environnement, mais aussi par les ministères sectoriels concernés et les entités territoriales décentralisées.

C’est dans l’objectif de contribuer à l’amélioration du mécanisme de gestion des déchets en Rdc grâce aux idées innovantes et trouver des solutions durables dans le cadre de l’économie circulaire, que Mme Eve Bazaiba, Vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et développement durable a lancé l’atelier sur la problématique de gestion des déchets à Kinshasa. C’était en présence de son collègue du Numérique, des ministres provinciaux en charge de l’environnement, des bourgmestres de la ville de Kinshasa, des Ong qui s’occupent de la question de l’environnement, etc.

Dans son discours, Eve Bazaiba a expliqué que l’assainissement est un secteur vital qui contribue au bien-être social du fait qu’il réduit l’incidence des maladies parasitaires et lutte contre la pauvreté. La problématique des déchets est devenue une préoccupation majeure. « Dans la recherche des solutions de l’insalubrité, j’ai pensé qu’il y avait urgence de réunir tous les experts du domaine pour échanger pour qu’il soit mis en place un mécanisme conjoint de gestion des déchets en RDC », insiste-t-elle.

Pour la VPM, cet atelier vise à réunir les cadres clés et les partenaires pour réfléchir sur la politique de gestion des déchets en Rdc en mettant l’accent sur la collecte, le tri; Réfléchir sur la compilation du cadre juridique; réfléchir sur l’impact de la décentralisation des institutions sur la gestion des déchets: au niveau du gouvernement central, le responsable, c’est la politique et la stratégie. La gestion, c’est au niveau des provinces. Quel est le rôle des responsables des rues, des communes ? Quel est notre rôle entant que responsable dans nos foyers ? Notre responsabilité à nous tous est engagée. Il faut sortir d’ici avec une idée claire et savoir que la gestion des déchets est aussi une opportunité dans le cadre de l’économie circulaire. Les partenaires disponibilisent les millions, et quels sont les résultats ?

C’est pourquoi, a-t-elle sollicité l’implication active de tous les participants pour avoir une feuille de route afin d’améliorer la situation en RDC. Elle a, au même moment, rassuré tous les participants que les recommandations seront exécutées non seulement par le ministère de l’Environnement, mais aussi par les ministères sectoriels concernés et les entités.

Le SG à l’Environnement responsabilise les intellectuels

Dans son mot de bienvenu, le Secrétaire général à l’Environnement a peint le tableau de Kin la belle devenue Kin la poubelle, pour responsabiliser les intellectuels. Pour lui, pour atteindre les cibles des Objectifs du développement durable, nous devons changer la donne, réfléchir autrement, c’est-à-dire, à partir de ce moment, il ne nous reste que 8 ans pour permettre à notre pays d’améliorer la gestion des déchets.

« Nous avons l’obligation de mettre en place des politiques pour l’amélioration de la vie des congolais pour un environnement sain. Au regard de la situation actuelle, cet atelier va mettre en exergue les différents problèmes de gestion des déchets et de mettre en place des stratégies. Il faut un cadre pour permettre aux acteurs de contribuer à l’assainissement de nos milieux. Comment considérer les déchets comme une matière première est l’intégrer dans l’économie circulaire. Nous devons lever des options responsables et patriotiques. L’analyse de cette problématique doit être approfondie afin qu’à l’issue des travaux, nous définissions des pistes de solutions idoines qui nous permettront d’élaborer une feuille de route », pense-t-il.

Soulignons que plusieurs thématiques sont développées lors de cette assise. Il s’agit de la politique de la gestion des déchets en Rdc ; le cadre juridique et réglementaire en matière d’assainissement ; l’impact de la décentralisation des institutions sur la gestion des déchets ; la gestion des déchets dans le cadre de l’économie circulaire : mécanisme de financements durables et efficaces.

JMNK




Atrocités en Ituri : l’Eglise catholique pour un dialogue intercommunautaire

Le Vice-Premier ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Daniel Aselo Okito wa Koy s’est entretenu ce jeudi 26 janvier 2023 dans son cabinet de travail avec le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Monseigneur Marcel Utembi Tapa. Leurs échanges ont tourné autour de la situation sécuritaire inquiétante dans la province de l’Ituri.

Pour Mgr Marcel Utembi, la situation qui prévaut dans cette province reste préoccupante. Il estime que le gouvernement et l’Eglise catholique devront conjuguer des efforts ensemble pour identifier les pistes de solutions pouvant mettre fin à ces atrocités que subissent jours et nuits les paisibles citoyens. Pour la restauration de la paix et la sécurité dans cette zone, Mgr Marcel Utembi propose un dialogue intercommunautaire incluant chaque communauté de cette province. Ce dialogue permettra à chaque partie de faire une évaluation sans complaisance de tout ce qui se passe dans cette région.

« Notre apport, c’est de lancer des messages de paix et de vivre ensemble afin que ceux qui se battent réalisent qu’ils tuent leurs propres frères et sœurs », a-t-il dit avant de souligner que c’est une situation de détresse humanitaire. Par ailleurs, il a condamné ce genre de comportement et a invité les communautés en conflit à pouvoir se réconcilier.

 Ressortissant de cette province, rappelons que Mgr Utembi a été évêque de Mahagi pendant huit ans avant d’être transféré à Kisangani pour assumer la charge d’évêque dans cette ville.




Assemblée Nationale : Fructueux échanges sur la paix et la stabilité entre le président Mboso et Amason Jeffah Kingi, président du Sénat Kenyan

Lors d’un tête-à-tête  tenu ce jeudi 26 janviers 23 au palais du peuple, l’honorable président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso et Amason Jeffah Kingi, président du sénat Kenyan se sont entretenus particulièrement sur les questions de paix, de stabilité et de sécurité  de la partie Est de la RDC (mais de façon générale de toute la région des Grands Lacs)   dans le cadre du  forum des parlementaires de la conférence internationale sur la région des Grands lacs actuellement, lequel forum est actuellement  présidé par le Kenya à travers le président de son sénat.

Amason Jeffah Kingi, président du sénat Kenyan récemment porté  à la tête du  forum des parlementaires de la conférence internationale sur la région des Grands lacs,  a visité Kinshasa, le siège de l’institution régionale pour rencontrer les services techniques et prendre connaissance de tous les dossiers ainsi que des défis de l’institution parlementaire sous régionale créée   pour accompagner la mise en œuvre des résolutions de  la conférence international dans les Grands lacs sur la paix et la stabilité dans la région .

« Comme vous êtes au courant en 2006, tous les pays de la région des Grands lacs se sont réunis pour former le forum parlementaire dans la région des grands Lacs avec comme objectif de parler de paix et stabilité dans la région. Apres la formation de cette conférence, il s‘était avéré important que tous les parlements de la région jouent un rôle important. En 2008 le forum des parlementaires de la conférence internationale sur la région des Grands lacs était formé pour donner place à une plateforme où les parlements de cette région doivent donner la voix sur les questions de paix et de stabilité dans la région », a déclaré le speaker du sénat kenyan

Répondant à une question sur l’implication particulière du Kenya pour le retour de paix dans la partie orientale de la RDC et dans toute la sous-région, Amason Jeffah Kingi, qui cité l’engagement en cours de l’armée Kenyane, a promis une plus grande implication de son institution à travers des actions ciblées dans différentes assemblées nationales.

« En visitant le siège du forum, j’ai profité de visiter mon collègue président de l’Assemblée Nationale de la RDC afin que nous parlions de la paix, de la stabilité en RDC et dans la région. Nous sommes convenus en tant que parlement nous devons nous assoir et parler pendant que la région brule. On parle des conflits dans la partie Est de la RDC, en tant que parlement nous devons jouer un rôle pour nous assurer que la paix est restaurée non seulement dans la partie de la RDC mais dans la région tout entière. C’est pour cela au mois de Mars tous les speakers des parlements on va se rencontrer à Juba (capitale du Sud Soudan) pour délibérer de la paix et la stabilité de la région particulièrement la partie orientale de la RDC   C’est la raison pour laquelle je suis venu voir mon collègue », a-t-il conclu.

Le président Mboso, pour sa part, s’est contenté de saluer l’implication visible de la République du Kenya dont les troupes sont déjà sur les théâtres des opérations à Goma et ses environs   pour le rétablissement de la paix ; une décision ayant nécessité l’autorisation expresse de la représentation nationale.




Enrôlement massif : Les chefs coutumiers du Grand Katanga promettent à Sama Lukonde de sensibiliser la population

Séjournant dans la ville de Lubumbashi, venu lancer les opérations d’enrôlement, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience tour à tour, mercredi 25 janvier 2023, la délégation des chefs coutumiers du Grand Katanga et celle de la fondation Katangaise.

Les échanges du Chef du Gouvernement et ces hôtes ont porté sur la sensibilisation des populations dans différents coins de la province pour un enrôlement massif.

“D’abord c’était pour le féliciter, parce qu’à chaque fois qu’il est à Lubumbashi, il songe toujours de recevoir les chefs coutumiers que nous sommes. Ensuite, le remercier parce qu’il est venu se faire enrôler. C’est à notre tour d’aller dans nos villages pour sensibiliser nos populations afin de s’enrôler massivement pour les élections avenir”, a dit en substance le grand Chef Kaponda, président des chefs coutumiers du grand Katanga.

Même son de cloche du côté de la fondation Katangaise. Selon Filbert Kunda Milundu de cette organisation, la sensibilisation des populations à s’enrôler massivement a été au cœur de leur rencontre avec le Premier Ministre Sama Lukonde

“Une seule chose très importante qui a été évoquée, est que nous sommes dans une année électorale. Nous comme fondation Katangaise, nous sommes la famille du Premier Ministre. Alors, en tant que famille, il est venu nous dire essayer de faire de votre mieux pour sensibiliser les populations que vous représentez, que celles-ci puissent se faire enrôler massivement afin que notre province puisse contribuer sensiblement à la marche du pays à travers l’expression élective. Après, nous avons parlé famille, il nous a dit que les perceptives d’avenir sont heureuses et nous devons nous calmer. Nous devons faire attention aux petites turbulences qui caractérisent généralement les années électorales mais que les choses sont sous contrôle et que nous devons être calme”, a confié Filbert Kunda Milundu de la Fondation Katangaise.

Signalons que juste après ces audiences, c’est tard dans la soirée que le Chef du Gouvernement Sama Lukonde a regagné Kinshasa.




Devant la complaisance de l’ONU : La Rdc se tourne vers Dieu à travers le pape François

Après le report de l’année dernière, ce sera pour la 3eme fois que la République démocratique du Congo accueillera un chef de l’Etat de la cité du Vatican dans 4 jours, exactement le 31 janvier 2023. Kinshasa accueille le souverain pontife sous le joug de l’insécurité, des pillages des ressources naturelles, des viols systématiques faits des armes de guerre et d’expropriations des terres ainsi que des remplacements des populations par des ressortissants des pays voisins. Cela dans un silence complice de la communauté internationale. Cette situation est qualifiée ‘d’urgence morale’ et espère de cette autorité spirituelle, la condamnation.

La visite du pape fait partie des grands évènements dans l’histoire nationale du pays d’accueil à l’instar des phases finales des coupes du monde ou des jeux olympiques. Que le pays soit catholique ou non, la notoriété du pape est supra-confessionnelle du fait que l’évêque de Romme est également un chef de l’Etat.

Pour les tenants de la succession apostolique, les 12 apôtres ont des successeurs institués par Dieu. Dans l’Église catholique, l’ensemble des évêques sont considérés comme les successeurs des apôtres, et le pape comme le successeur de Pierre. L’Église affirme que les pontifes romains viennent immédiatement après Pierre dont ils occupent la position et assument les fonctions.

Toutefois, depuis 1929, les gouvernements considèrent le pape de Rome comme le dirigeant d’un État souverain distinct, la cité du Vatican. C’est pourquoi l’Église catholique romaine est la seule organisation religieuse habilitée à envoyer des représentants diplomatiques, les nonces, auprès des différents gouvernements du monde.

Ce qui fait qu’on décerne au pape de nombreux titres, tels que Vicaire de Jésus Christ, Successeur du Prince des Apôtres, Pontife suprême de l’Église universelle, Patriarche d’Occident, Primat d’Italie, Souverain de l’État de la Cité du Vatican, etc. …

 On le déplace en grande pompe, et on lui assigne les mêmes honneurs, si pas plus, qu’à un chef d’État avec une nuance que lui son pouvoir n’émane pas des hommes mais de Dieu lui-même. Ainsi donc, son message a un aura divin quasi ‘parole d’évangile’ étant considéré Vicaire de Jésus Christ. La visite du pape revêt donc une coloration quasi-divine pour les catholiques qui sont majoritaires au Rwanda et en RDC deux pays en conflit actuellement.

Pape François, pour dire la condamnation divine des atrocités au Kivu ?

Bien que ‘’la lignée des chefs de l’Église n’est pas entièrement confirmée par les faits historiques”, selon The Roman Catholic Church (New York, 1969), p. 4, la notoriété du pape comme ‘représentant de Dieu’ s’est imposée au fil des siècles à travers le monde.

En cas des conflits entre nations, “les peuples se tournent vers les Nations unies comme vers l’unique espoir de la concorde et de la paix” mais le cas du conflit dans l’est de la RDC, même les Nations-Unies semblent fermer les yeux devant le massacre des congolais. Et seul Dieu reste l’espoir du congolais face au complot mondial contre elle. De ce fait, en tournant leurs regards vers le pape, c’est vers Dieu qu’il espère trouver la solution face à l’urgence morale qui a trop durée, l’holocauste congolais.

Willy Makumi Motosia




9èmes jeux de la Francophonie : Me Didier Mazenga rassure M. Carlos Martens Bilongo, député Français d’origine congolaise

M.Carlos Martens Bilongo, député Français d’origine congolaise, en séjour à Kinshasa, satisfait de la perspicacité et la détermination de Me Didier Mazenga Mukanzu. Il est certes un bon élève de Félix Tshisekedi a-t-il déclaré à la presse, ce jeudi 26 janvier 2023, au terme des entretiens qu’il a eus avec le No1 de l’Intégration Régionale et Francophonie, Me Didier Mazenga, dans son cabinet de travail. Il était conduit auprès de Me Didier Mazenga par le ministre du Tourisme, Modero Nsimba. À cœur-joie, ce député Français n’a pas caché sa satisfaction au regard de la détermination du ministre Mazenga qui s’articule fidèlement autour de la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, entre autres, dans le cadre des préparatifs de cette 9ème Édition prévue à Kinshasa aux mois de juillet et août 2023.

Ouvert d’esprit, M. Carlos Martens Bilongo y sort positif et a affirmé qu’au travers la réussite desdits Jeux, le Gouvernement congolais va galvaniser beaucoup de liens importants et multidimensionnels sur la scène internationale pour son développement endogène. D’où, le monde francophone a des yeux rivés sur la Rdc appelé à gagner ce pari à la fois culturel, politique et économique. La Rdc va requalifier l’avenir de la Francophonie vue sa place prépondérante au sein de de cet espace. Le dynamisme et la perspicacité de Me Didier Mazenga M., sous les orientations du Premier ministre Sama Lukonde, lesquelles orientations basées sur la vision éclairée du Chef de l’État FATT, tout s’annonce bien. Enfin, Mr Carlos a réaffirmé sa volonté d’en faire un bon rapport dans sa casquette d’élu, dès son retour à Paris.




Dans un communiqué de presse : Le collectif des cadres et membres de l’UDPS/Tshisekedi rejette le plan de réunification de Kabuya

La réunification de l’UDPS a été annoncée le dimanche 22 janvier 2023 dernier par le Secrétaire général Augustin Kabuya Tshilumba. Malheureusement, le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/Tshisekedi a rejeté ce plan qui ne répond pas à ses attentes.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/Tshisekedi, structure d’appui autonome du Parti, se réjouit de l’annonce relative à la recherche de l’unité de la grande famille UDPS, laquelle annonce a été faite par le Secrétaire Général ad intérim de l’UDPS/Tshisekedi, l’une des tendances de l’UDPS Originelle, au cours de sa Matinée Politique du dimanche 22 janvier 2023 à la Permanence du Parti

Le Collectif qui œuvre sans relâche pour l’unité du Parti, émet de doute quant à la réussite du processus engagé par le Secrétaire Général ad intérim de l’UDPS/Tshisekedi. Car, le travail de la réunification, au regard de la crise multiforme connue par l’UDPS, œuvre des Treize Parlementaires signataires de la lettre de 52 pages, est tellement immense qu’il ne peut pas être confié à des mains inexpertes et à des personnes impliquées dans les différentes divisions enregistrées par notre famille politique.

Le Collectif fait observer que le pilotage du processus de la réunification est une œuvre collective dont la tâche incombe à toutes les tendances et sensibilités de l’UDPS Originelle. De ce fait, le Collectif tient à éviter une sorte de reddition des autres tendances et sensibilités vis-à-vis de l’UDPS/Tshisekedi qui n’est pas le modèle de cohésion, de camaraderie militante et de solidarité. Faut-il rappeler que l’UDPS/Tshisekedi est devenue championne en violations intentionnelles et intempestives              de ses propres Statuts ?

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/Tshisekedi considère, à juste titre, que le seul schéma valable et majoritairement soutenu par les tendances et sensibilités de l’UDPS Originelle consultées, demeure à ce jour le Conclave de l’unité, de la réconciliation et de la refondation du Parti, projet qu’il défend contre vents et marrées. Car, le Conclave est l’unique voie royale devant servir de vider au préalable les rancunes et les frustrations nées de l’atomisation de l’UDPS Originelle en plusieurs chapelles.

Le Collectif, s’appuyant sur son cahier de charges adressé à la Haute Autorité Politique de Référence du Parti, estime qu’il y a lieu de mettre en place une Commission Préparatoire composée des délégués de toutes les tendances et sensibilités de l’UDPS Originelle en vue de l’organisation politique et matérielle du Conclave de l’unité, de la réconciliation et de la refondation du Parti.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/Tshisekedi qui est très engagé à la mise en œuvre du projet du Conclave, lance un énième instant appel pathétique à la Haute Autorité Politique de Référence du Parti de bien vouloir agir, avant les prochaines échéances électorales, dans l’intérêt supérieur de sa grande famille politique en instance de liquidation.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/Tshisekedi souligne enfin que le but recherché dans sa démarche est de refaire de l’UDPS une redoutable machine politique devant porter la candidature du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Co-Fondateur de l’UDPS, à la prochaine élection présidentielle pour sa propre succession ainsi que l’obtention d’une majorité confortable au Parlement national et dans les Assemblées provinciales.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Au sommet de Dakar : Fatshi confirme sa volonté de diversifier l’économie congolaise en s’appuyant sur l’agriculture

Intervenant dans un panel aux côtés de ses homologues Philippe Nyusi de Mozambique, Faustin Archange Touadera de la RCA, Umaro Sissoko Umbalo de Guinée Bissau et Evariste Ndayishimiye du Burundi, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a présenté ce mercredi devant les participants du Sommet de Dakar 2 sa politique de la diversification de l’économie congolaise en optant pour la production.

” J’ai choisis de diversifier l’économie en m’appuyant sur deux secteurs : l’agriculture et le numérique parce que les mines dont dépendait notre économie est devenue source de plusieurs malheurs “, a dit en substance le président de la république qui n’a pas manqué de dénoncer du haut de cette tribune l’un de ces malheurs qu’est l’agression de notre pays par le Rwanda.

Pour le Chef de l’Etat, le sol congolais doit prendre la revanche sur le sous-sol.

Pour montrer sa détermination de valoriser le secteur agricole, le président Tshisekedi a fait part de quelques initiatives du gouvernement notamment l’augmentation du budget du ministère de l’agriculture, la création des 8 zones agro-industrielles et l’expérimentation du manioc dans la filière de panification.

Cette dernière expérience a permis de juguler tant que faire se peut la crise d’importation de la farine de blé et économiser des devises d’importations de ce produit.

Le président de la république a également exposé sur la formation des brigades agricoles à installer dans chaque territoire de la Rdc dans le cadre du Programme de développement des 145 territoires (PDL 145 T). Il n’a pas manqué de partager l’expérience de la production des semences de soja et autres produits de grande consommation ainsi que la formation des moniteurs.

Avec ses terres arables à perte de vue (80 millions d’hectares) et son régime hydrologique régulier, la Rdc présente le meilleur potentiel de production et transformation des produits agricoles a conclu le président Félix Tshisekedi.

Le Chef de l’Etat a lancé un appel aux bailleurs des fonds et autres investisseurs intéressés par cet énorme potentiel à accompagner la RDC par des partenariats gagnant – gagnant afin d’assurer la souveraineté alimentaire.

En marge de ce sommet de Dakar, le président Tshisekedi a eu un échange avec des investisseurs conduits par le représentant du groupe de la BAD en Afrique Centrale M N’guessan. Le Chef de l’Etat a fait le même plaidoyer sur l’énorme potentiel congolais et sa volonté d’exploiter des terres arables.




Maroc-Etats-Unis : une clarté et une constance qui tranchent avec la politique indécise de la France

Confirmant la position américaine en faveur de la marocanité du Sahara et le rôle du Royaume en tant qu’acteur majeur de la paix dans le monde, la visite à Rabat de la secrétaire d’Etat US chargée des Organisations internationales en dit long sur la constance des relations entre le Maroc et les Etats-Unis, qui jure avec une ambivalence française très coûteuse à l’échelle de toute l’Afrique.

Une relation basée sur la franchise et la confiance mutuelle, des positions fermes et non négociables, notamment sur la question du Sahara, et un appui total à la vision et la stratégie du Maroc, s’agissant de son continent africain et de la paix dans le monde. S’il est des leçons à tirer de la visite de Michele Sison, secrétaire d’Etat adjointe américaine chargée des Organisations internationales à Rabat et de sa rencontre avec Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, ce sont bien celles-là.

La clarté et la constance américaines, Michele Sison les a exprimées d’abord en réitérant mercredi le soutien US au plan marocain d’autonomie comme solution au différend autour du Sahara. «Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste», a-t-elle indiqué lors d’un point de presse tenu mercredi à Rabat.

Faut-il le rappeler, sous l’administration Trump, les États-Unis ont solennellement reconnu la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara et proclamé, en décembre 2020, que la proposition d’autonomie était la «seule base pour une solution juste et durable» à cette question. La proclamation présidentielle américaine avait été, dans la foulée, distribuée aux 193 Etats membres des Nations unies, en tant que document officiel du Conseil de sécurité, dans les six langues officielles de l’ONU. Même avec le changement d’administration opéré depuis, la position américaine est demeurée la même.

Et pour cause, le Maroc et les Etats-Unis, ce sont également des liens solides, aussi anciens, remontant à l’époque de la création des États-Unis d’Amérique et ne souffrant aucune discontinuité. «La visite de Michele Sison rappelle que les deux pays se sont toujours retrouvés du même côté de l’histoire, qu’il s’agisse de la 2e Guerre mondiale, la Guerre froide, la lutte contre le fléau du terrorisme ou encore la promotion de la paix et de la sécurité», indique un ancien diplomate.

Sur ce dernier volet, et aujourd’hui plus que jamais, les États-Unis non seulement apprécient hautement le rôle du roi Mohammed VI en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, mais voient dans le Maroc un leader. «Nous apprécions grandement le rôle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le soutien à la paix et à la sécurité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et dans le monde entier», a déclaré la responsable américaine lors du point de presse précité. Michele Sison a en cela tenu à mettre en avant combien l’Administration Biden apprécie à sa juste valeur les contributions du Royaume aux missions onusiennes de maintien de la paix, à travers le monde, notamment la MONUSCO et la MINUSCA, ainsi que les déploiements en cours en République démocratique du Congo et en République centrafricaine. A ce sujet, Sison a présenté ses sincères condoléances aux familles des Casques bleus marocains qui ont fait «le sacrifice ultime» au cours de ces missions.

Par ailleurs, le Maroc accueille les bureaux de pas moins de 21 agences onusiennes, ce qui en soi renseigne sur le rôle essentiel du Royaume en tant que leader régional et sur son engagement en faveur de la diplomatie multilatérale.

En veillant à faire la présentation de Mme Pope, qui était du déplacement à Rabat et qui brigue le poste de directeur général de l’Organisation internationale de la migration, Sison et à travers elle l’administration Biden reconnaissent le rôle central du Maroc sur ce dossier, le roi Mohammed VI étant nommé par ses pairs africains leader de l’Union africaine sur les questions migratoires. Il s’agit aussi d’une reconnaissance de l’approche humaniste au cœur de la stratégie nationale d’immigration et d’asile initiée par le Souverain.

Dans ses différentes facettes, la position américaine se démarque par sa sincérité et le respect mutuel régnant entre les deux pays. Elle contraste avec le caractère fluctuant d’une relation avec la France qui a du mal à se délester de ses travers tutélaires d’une époque coloniale révolue. «Dans ce sillage, la France est mécontente de son déclassement inhérent à la nouvelle dynamique du partenariat maroco-américain et ce, dans la foulée des accords d’Abraham», constate notre source.

Or, la nature a horreur du vide. Le reflux européen et particulièrement français fait place au renforcement et à la diversification des partenariats avec les alliés traditionnels, notamment les Etats-Unis. En cela, les relations séculaires entre les Etats-Unis et le Maroc ne se contentent pas d’invoquer le passé mais vont bien au-delà, en mettant à profit le bâti historique pour ouvrir des perspectives renouvelées et mutuellement fructueuses, contrairement à ceux qui exploitent l’histoire pour maintenir une hégémonie et une rente géostratégique qui n’ont plus lieu d’être.

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