Washington salue le rôle du Roi dans le soutien à la paix et à la sécurité dans la région

La secrétaire d’Etat adjointe américaine chargée des organisations internationales, Michele Sison, a salué, mercredi à Rabat, le rôle du Roi Mohammed VI dans le soutien à la paix et à la sécurité dans la région MENA et dans le monde entier.

« Nous apprécions grandement le rôle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le soutien à la paix et à la sécurité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et dans le monde entier », a déclaré Sison lors d’un point de presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

« Cette réunion a également été l’occasion de discuter de la récente élection du Maroc au Conseil des droits de l’homme des Nations unies ainsi que de l’importance des droits de l’homme », a-t-elle ajouté.

Elle a annoncé une prochaine rencontre avec l’Équipe de pays de l’ONU en vue de discuter de la façon dont les programmes de l’organisation soutiennent le développement économique régional, des moyens de subsistance des femmes et des jeunes, ainsi que de l’aide aux réfugiés et aux migrants irréguliers.

Il s’agit de questions qui sont « prises très au sérieux par nos partenaires marocains », a-t-elle affirmé.

La responsable américaine a, par ailleurs, salué les contributions du Maroc aux missions de maintien de la paix de l’ONU dans le monde, notamment la MONUSCO et la MINUSCA, les déploiements en cours en République démocratique du Congo et en République centrafricaine.

Sison a, en outre, présenté ses sincères condoléances aux familles des Casques bleus marocains qui ont fait « le sacrifice ultime » au cours de ces missions.




Nord-Kivu : La Rdc lance une vaste campagne de vaccination contre le choléra

La République démocratique du Congo a lancé aujourd’hui une vaste campagne de vaccination réactive contre le choléra visant à protéger plus de 364 137 personnes âgées d’un an et plus, réparties dans les différents sites des déplacés internes de la zone de santé de Nyiragongo, ainsi qu’une aire de santé également touchée de la zone de Karisimbi. Depuis le 14 décembre 2022, les autorités provinciales du Nord-Kivu ont officiellement déclaré l’épidémie de choléra dans la zone de santé de Nyiragongo, abritant des camps des déplacés internes, poussés à l’exode à la suite des violents affrontements armés dans le territoire de Rutshuru, plus au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.

« Se faire vacciner contre le choléra, c’est vraiment efficace, mais nous devons également renforcer les mesures d’hygiène individuelle et collective dans tous les sites qui hébergent nos frères et sœurs déplacés afin de leur permettre d’y vivre en toute sécurité et en bonne santé », a déclaré M. Modeste Mutinga Mutuishayi, ministre des Affaires sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale.

Depuis début mi-décembre 2022, le choléra a coûté la vie à 16 personnes parmi les déplacés internes et dans la communauté, tandis que le nombre total de cas enregistrés s’élève à 3 706.  Cette campagne de vaccination à dose unique, qui durera jusqu’au 30 janvier, bénéficie du soutien technique et financier de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de Gavi, l’Alliance du vaccin et du Groupe international de coordination (ICG). « Notre priorité est de protéger toutes les personnes déplacées en situation de vulnérabilité. Cette campagne cible essentiellement les communautés de déplacés qui vivent déjà dans des conditions difficiles dans le territoire de Nyiragongo », a indiqué le Lieutenant-Général Constant Ndima Kongba, Gouverneur militaire du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

« Nous sommes très heureux aujourd’hui de constater que la RDC a pu bénéficier de ces vaccins oraux qui sont une composante majeure dans notre lutte contre le choléra, en dépit du contexte actuel des pénuries mondiales de ces vaccins », a déclaré le Dr Amédée Prosper Djiguimdé, Chargé du Bureau de l’OMS en RDC. Il a ajouté : « les vaccins oraux sont une mesure d’urgence vitale pour sauver des vies, mais ils ne suffiront pas à eux seuls pour enrayer l’épidémie en cours ; l’aspect le plus important consiste en l’amélioration de la situation en matière d’eau potable pour tous et au renforcement de l’engagement communautaire, pour permettre un accès aux services de santé aux plus vulnérables, afin de leur éviter le choléra ou d’autres maladies d’origine hydrique ».

Environ 614 agents de la vaccination – trois pour chaque équipe dont deux vaccinateurs et un mobilisateur social – sillonneront les différents sites abritant les déplacés internes pour leur administrer le vaccin oral jusqu’au 30 janvier.

Grâce au financement rendu disponible par le Fonds central pour les interventions d’urgence des Nations unies (UNCERF), et en coordination avec les autorités nationales et provinciales, l’OMS a intensifié ses efforts pour contrôler le choléra à Nyiragongo et une partie de la zone de santé de Karisimbi, en fournissant trois structures sanitaires d’urgence (unités de traitement du choléra) à MEDAIR pour la prise en charge médicale des patients atteints par le choléra ou d’autres maladies d’origine hydrique. Ces unités de traitement de choléra ont été érigées au site de Bushagara, permettant de désengorger les autres sites comme Kanyaruchinya, en surpeuplement.

Le choléra est endémique dans les provinces orientales de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tanganyika etc.), avec des flambées épidémiques régulières. En 2022, la RDC avait enregistré un total de 17 355 cas suspects dont 285 décès (létalité de 1,6 %) dans 98 zones de santé appartenant à 17 divisions provinciales de la santé (DPS).




Beni : deux civils condamnés à 20 ans de SPP pour détention illégale d’arme et munitions de guerre

Le Tribunal militaire de garnison de Beni a prononcé sept jugements dans l’audience tenue ce mercredi 25 janvier 2023 à l’Auditorat militaire de garnison de Beni. Parmi les prévenus, deux civils  ont été condamnés chacun à 20 ans de servitude pénale principale pour détention illégale d’arme et munitions de guerre. Pendant ce temps, le Tribunal a aussi rejeté la demande de la mise en liberté provisoire formulée par le conseil du prévenu Kasongo Mwana Kasongo Adan, chef de bureau au Tripaix poursuivi pour évasion de détenu, outrage à l’armée et trahison.

Les prévenus qui ont écopé la peine la plus lourde, soit chacun 20 ans de prison, il s’agit de Kambale Mupini Moïse et Muhindo Mbafumoja Jean-Pierre, déclarés coupables de détention illégale des munitions de guerre et détention illégale d’arme de guerre.  Ces civils ont été également sommés à payer chacun 300.000 francs congolais des frais d’instance.

Dans d’autres dossiers, le soldat de première classe Kasereka Sondrire Sylvain a écopé 10 ans de Servitude pénale principale pour tentative de désertion à l’étranger. Ce militaire FARDC devra aussi payer 300.000 FC des frais d’instance.

Quant au soldat de première classe Kangela Ngumba Asumani, le Tribunal militaire l’a condamné à 3 ans de prison et au payement de 400.000 FC des frais d’instance pour violation des consignes.

Le Tribunal de séant a aussi condamné Mumbere Masimengo Asifiwe à 2 ans de prison pour vol qualifié. Il devra aussi payer 300.000 Fc de frais d’instance. Deux autres prévenus ont été acquittés au motif d’insuffisance des preuves sur les faits mis en leur charge. Il s’agit de Kasereka Kilaho Kulutu prévenu d’homicide preterintensionnel et Kambale Kisutshira Kahambu poursuivi pour meurtre. Les condamnés ont été mis à la disposition du Ministère public.

Le juge président les a toutefois rappelés qu’ils ont quelques jours pour interjeter appel, s’ils ne sont pas satisfaits du présent jugement. Par ailleurs mardi dernier, le Tribunal militaire a rejeté la demande de mise en liberté provisoire pour le prévenu Kasongo Mwana Kasongo Adan, chef de bureau au Tribunal de paix de Beni poursuivi pour évasion de détenu, outrage à l’armée et trahison.

Milan Kayenga




Vulgarisation de la nouvelle politique de défense de la Rdc : Gilbert Kabanda communie avec ses homologues du Burundi, de la RCA et du Cameroun

Docteur Gilbert Kabanda Kurhenga, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, se déploie, lui-même, sur le terrain, dans le cadre de la campagne de vulgarisation de la nouvelle politique de défense de la RDC. A chaque rencontre avec différentes personnalités nationales et étrangères, responsables dans les instances de prise des décisions au sein des armées comme aussi dans les administrations civiles, le numéro un de la Défense nationale ne rate aucune occasion de mettre en valeur les différents enjeux de ce document.

Dans le même élan et dans le même ordre d’idées, le patron de la Défense congolaise a partagé ses préoccupations de l’heure avec ses homologues de la République du Burundi, de la RCA et du Cameroun.

L’immeuble intelligent a servi de cadre pour ces différents échanges, et cela en marge de la 10eme session extraordinaire des travaux des ministres de la Défense et des experts sectoriels ; travaux préparatoires au sommet des chefs d’Etat des pays membres de la CEEAC.

Tour à tour, d’abord avec le ministre camerounais délégué à la présidence de la République Unie du Cameroun en charge de la Défense, Joseph Bati Assomo. Pour lui, la RDC et le Cameroun vivent une situation sécuritaire similaire.

En outre, Gilbert Kabanda a échangé avec le ministre burundais de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, honorable Niteretse Martin. Les deux hommes ont échangé sur l’évaluation des avancées du projet de partenariat pour la sécurisation des frontières de deux pays.

Enfin, c’était le tour du ministre centrafricain de la Défense, Rameau Claude Bireau d’être reçu par le docteur Gilbert Kabanda. A en croire le ministre centrafricain de la Défense, leurs échanges ont tourné autour de la mutualisation des efforts des deux États afin de relever les défis auxquels ces deux pays sont confrontés.

A l’intention de ces trois hôtes de marque, le ministre de la Défense nationale et anciens combattants a mis l’accent sur fond de la nouvelle politique de défense, sur cette autre initiative qui lui tient à coeur à savoir, la mutualisation des forces armées entre les différents pays de la CEEAC, rapporte sa cellule de communication.

De même, pour l’installation des industries militaires dans tous ces pays selon la stratégie initiée par la RDC qui regorge suffisamment des matières premières conséquentes et très compétitives ; histoire de réduire sensiblement sinon de mettre fin à la dépendance extra africaine dans ce domaine.

BM




La CAF pleure le décès du Vice-Président de la Fédération Mauritanienne de Football, Pape Amghar Dieng

La CAF pleure le décès soudain et inattendu du Vice-Président de la Fédération mauritanienne de football, Pape Amghar Dieng.

M.Dieng est décédé dans la nuit du mardi 24 janvier 2023 en Algérie après la victoire historique (1-0) de la Mauritanie contre le Mali à Oran.

Il a été salué pour sa contribution au sein d’un collectif de dirigeants qui a mis le football mauritanien sur la voie du succès.

Nos pensées et nos prières vont à la famille de la Fédération Mauritanienne de Football sous la direction d’Ahmed Yahya, à la famille de M. Dieng ainsi qu’aux Mauritaniens en ce moment difficile et triste.  Sincères condoléances à la famille du football mauritanien.




Que retenir du sommet Dakar 2

La deuxième édition du sommet sur l’alimentation en Afrique (Dakar 2) s’est focalisée sur trois thèmes : Diversifier la production alimentaire pour le monde, libérer le potentiel alimentaire et agricole de l’Afrique et intensifier les succès :  les pactes de livraison de produits alimentaires et agricoles.

Diversifier la production alimentaire pour le monde

À l’échelle mondiale, 828 millions de personnes souffrent de la faim, l’Afrique représentant 249 millions, soit un tiers du nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde. La réalisation de l’objectif de développement durable numéro 2 sur la faim zéro ne peut être atteinte que si elle est atteinte en Afrique. Les Nations Unies ont noté que l’Afrique doit être au centre des préoccupations, où « le nombre de personnes sous-alimentées augmente plus rapidement que partout ailleurs dans le monde ».

Nourrir le monde exige donc que les systèmes alimentaires mondiaux soient modifiés pour libérer pleinement le potentiel de production alimentaire de l’Afrique. C’est le même appel lancé par les Nations Unies : « Un changement profond du système alimentaire et agricole est nécessaire si nous voulons nourrir plus de 828 millions de personnes qui souffrent de la faim aujourd’hui et les 2 milliards de personnes supplémentaires que le monde aura d’ici 2050. L’augmentation de la productivité agricole et la production alimentaire durable sont cruciales pour aider à atténuer les dangers de la faim ». Les pénuries alimentaires peuvent causer de graves problèmes sociaux et politiques. Comme l’a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, « les gouvernements doivent soutenir la production agricole et investir dans des systèmes alimentaires résilients qui protègent les petits producteurs alimentaires. « Si nous ne nourrissons pas les gens, nous nourrissons le conflict ».

Libérer le potentiel alimentaire et agricole de l’Afrique

Bien qu’il dispose de 65% des terres arables restantes pour nourrir 9 milliards de personnes dans le monde d’ici 2050, le continent importe plus de 100 millions de tonnes métriques de nourriture au coût de 75 milliards de dollars par an. L’Afrique a le potentiel de se nourrir et de contribuer à nourrir le monde. Ses vastes zones de savane sont estimées à elles seules à 400 millions d’hectares, dont seulement 10% (40 millions d’hectares) sont cultivés.

Investir dans l’augmentation de la productivité agricole, soutenir les infrastructures, les systèmes agricoles intelligents face au climat, avec des investissements du secteur privé tout au long de la chaîne de valeur alimentaire peut aider à transformer l’Afrique en un grenier pour le monde. Pour atteindre l’objectif Faim Zéro en Afrique, il faudra entre 28,5 et 36,6 milliards de dollars par an. Avec la suppression des obstacles au développement agricole facilitée par de nouveaux investissements, on estime que la production agricole de l’Afrique pourrait passer de 280 milliards de dollars par an à 1 billion de dollars d’ici 2030.

Pour diversifier davantage les sources d’approvisionnement alimentaire pour le monde, au milieu des effets persistants de la guerre en Ukraine et de ses effets systémiques à l’échelle mondiale, et pour assurer l’approvisionnement  alimentaire de l’Afrique, il est maintenant essentiel de soutenir les efforts visant à libérer le potentiel agricole de l’Afrique, pour une production alimentaire durable. L’Afrique a tout à gagner, et le monde a tout à gagner d’un tel effort concerté.

Intensifier les succès :  les pactes de livraison de produits alimentaires et agricoles

Il est maintenant temps de libérer pleinement son potentiel agricole.

La forte volonté politique des chefs d’État africains, la disponibilité des technologies et des plates-formes pour fournir désormais des technologies agricoles intelligentes face au climat à l’échelle de millions d’agriculteurs, les succès incroyables de certains pays dans l’autosuffisance dans certaines cultures en très peu de temps, tout cela montre que l’Afrique peut atteindre les objectifs de la faim zéro. Ils montrent également que le moment est venu pour une coalition mondiale d’efforts autour de l’Afrique de libérer son immense potentiel agricole pour devenir une destination mondiale pour faire face aux pénuries croissantes d’approvisionnement alimentaire dans le monde.

Cela nécessitera des efforts concertés pour obtenir des résultats mesurables. Pour assurer la responsabilisation en vue d’obtenir des résultats, les systèmes de recherche-développement, les systèmes alimentaires et agricoles nationaux seront structurés autour de l’élaboration de « pactes de livraison des produits alimentaires et agricoles ».

JMNK




Du 25 au 27 janvier au Sénégal : Félix Tshisekedi participe à la 2ème édition du sommet sur l’agriculture et l’agro-alimentaire

Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi est arrivé, ce mercredi, à Dakar pour participer à la 2ème édition du Sommet sur l’Agriculture et l’agro-alimentaire, du 25 au 27 janvier 2023, sous le thème : « Nourrir l’Afrique : Souveraineté alimentaire et résilience ». Ce sommet permettra notamment de partager les expériences réussies dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture dans les pays sélectionnés pour doubler la productivité agricole en fournissant à échelle des cultures, des technologies d’élevage et d’aquaculture adaptées au climat, des services de conseil et des plateformes d’innovation performantes.

La ville de Dakar au Sénégal abrite du 25 au 27 janvier le sommet sur l’agriculture et l’agro-alimentaire intitulé : « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience », organisé par la Banque africaine de développement (BAD), sous la présidence de M. Macky Sall, président de la République du Sénégal. Il se tiendra au Centre international de Conférence Abdou Diouf (CICAD), à Diamnadio.

En prélude à la deuxième édition du sommet sur l’alimentation en Afrique (Dakar 2), le ministère de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire du Sénégal, en collaboration avec la Banque africaine de développent, ont tenu une conférence de presse lundi 23 janvier 2023 au siège du ministère.

Pendant trois jours, les chefs d’états et de gouvernement africains mobiliseront leurs ressources gouvernementales, les partenaires au développement et le financement du secteur privé, pour exploiter le potentiel agricole et alimentaire de l’Afrique, transformant ainsi les efforts de plaidoyers en actions concrètes.

Qu’attendre de ce sommet ?

Disons que ce sommet permettra de mobiliser un engagement politique de haut niveau, le soutien des partenaires au développement et les investissements du secteur privé autour de la production, des marchés et du commerce pour assurer une production alimentaire accrue dans les pays africains ; partager les expériences réussies dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture dans les pays sélectionnés pour doubler la productivité agricole en fournissant à échelle des cultures, des technologies d’élevage et d’aquaculture adaptées au climat, des services de conseil et des plateformes d’innovation performantes.

Il permettra aussi de galvaniser les gouvernements, les partenaires au développement et le secteur privé autour des pactes de livraison de nourriture et d’agriculture pour chaque pays afin d’atteindre la sécurité alimentaire à grande échelle dans chaque pays ; développer les infrastructures et la logistique nécessaires avec les zones spéciales de transformation agro-industrielle pour créer des marchés et des chaînes de valeur alimentaires et agricoles compétitives.

Soulignons que plus de 1.500 personnes prennent part à ce sommet, dont une vingtaine de chefs d’État et de gouvernements, des ministres chargés de l’Economie et des Finances, des ministres de l’Agriculture et des secteurs connexes, des gouverneurs de Banque centrale ainsi que des acteurs du secteur privé, des organisations multilatérales, des organisations non gouvernementales, des universitaires et des scientifiques de premier plan.

JMNK




Lubumbashi : Sama Lukonde s’enrôle et invite la population à faire de même

Comme annoncé, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a procédé, ce jeudi 25 janvier 2023 à Lubumbashi, au lancement de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs pour la deuxième aire opérationnelle. C’était en présence des membres du Gouvernement, des autorités locales, des officiels de la CENI et de la délégation venue de Kinshasa.

Pour montrer l’exemple, le chef du Gouvernement s’est fait enrôler tout en invitant la population à lui emboîter le pas.

“Je voudrais d’abord dire que c’est fait. J’ai ma carte et je demande à tous de faire comme moi, comme il nous a été demandé dans notre rôle civique de nous enrôler. Ici je suis venu, au nom du Président de la République, lancer l’opération d’enrôlement dans la deuxième aire de la République, comme on l’a dit ça concerne 9 provinces. La province particulière où je suis c’est la province du Haut-Katanga. Tout à l’heure, moi j’ai pu me faire enrôler. C’est une indication aussi en termes d’identification parce qu’après la CENI, l’ONIP prendra le relais dans le but de délivrer la carte d’identité. Alors ici, je voudrais aussi inviter ceux qui pourront, dans les grands centres urbains, pouvoir procéder à un préenregistrement, parce que ça permet de gagner du temps mais ceux qui ne le peuvent pas, ils peuvent toujours venir remplir les fiches normalement », a dit à la presse le Premier Ministre Sama Lukonde.

Et pour le reste, ajoute-t-il, c’était juste cette invitation, cette sensibilisation à faire pas seulement à notre niveau, mais aussi au niveau des autorités provinciales qui nous ont accompagné dans cette opération pour inviter toute la population congolaise, du moins ceux qui sont en âge de voter, de s’enrôler massivement pour choisir les dirigeants qu’ils voulaient avoir demain.

A noter qu’une foule immense a accompagné le chef du Gouvernement ce mercredi au collège Imara pour le lancement de cette importante opération d’enrôlement.




Début de l’enrôlement dans le Haut Katanga : Sama Lukonde obtient sa carte d’électeur à Lubumbashi

La ville de Lubumbashi a constitué ce mercredi 25 janvier 2023, le fief du démarrage laborieux de l’opération de l’enrôlement des électeurs pour le compte de l’aire opérationnelle 2, en vue des élections de décembre 2023. Cette opération concerne 9 provinces du pays et a été lancée par le Premier ministre et chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde, arrivé à Lubumbashi depuis mardi 24 janvier 2023.

La cérémonie s’est déroulée au collège Imara à Lubumbashi, à laquelle quelques ministres nationaux, le gouverneur de province Jacques Kyabula Katwe, le président de l’Assemblée provinciale du Haut Katanga Michel Katebe, le vice-gouverneur Jean-Claude Kamfwa Kimimba, les députés et ministres provinciaux ainsi que d’autres invités ont pris part active.

Moment idéal pour la responsable de la Ceni/Haut Katanga Fabienne Mukulumoya de reconnaître l’implication des autorités de la province dans l’appui sécuritaire du processus qui démarre ce jour.

Quant à l’autorité provinciale, le début de cette opération dans sa juridiction, est une preuve éloquente de la détermination du chef de l’Etat de faire respecter la voie démocratique pour accéder au pouvoir, l’organisation des élections conformément à la loi.

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) par le biais de Monsieur Mabiku Totokani, le Secrétaire exécutif national, a affirmé avoir prévu une estimation d’environ 3 millions 10 mille 238 électeurs pour 551 centres d’inscriptions pour la province du Haut Katanga. Cela, dans 2 villes dont Likasi et Lubumbashi ainsi que 6 territoires. Notamment : Kambove, Kasenga, Pweto, Sakania, Mitwaba et Kipushi. 19 communes, 13 secteurs, 7 chefferies et 82 groupements sont aussi concernés.

Cérémonie terminée, le chef du gouvernement s’est enrôlé et a eu sa nouvelle carte d’électeur sous des applaudissements de l’assistance. Il en a profité pour appeler tous les Hauts Katangais à lui emboîter les pas dans l’ordre et la discipline pour la réussite du processus électoral en cours en RDC.

Rappelons que l’enrôlement des électeurs ira du 25 janvier au 23 février 2023, dans les provinces du Kasaï, Kasaï Central, Kasaï-Oriental, Lomami, Sankuru, Haut-Lomami, Haut-Katanga, Lualaba et Tanganyika.

Roger Ngandu wa Mitaba