Contrairement aux rumeurs : Me Alain Bacoke n’a pas été arrêté !

Me Alain Bacoke à bord de sa jeep Toyota TX a participé à la réunion des candidats députés organisée par le Secrétaire général de l’UNC Billy Kambale, d’un sang fort et d’un regard serein, téléphone iphone 14 pro max en mains, l’homme fort qui a déstabilisé Boji est rentré calmement chez lui sans aucun soupçon des poursuites.

Selon M. Émilie Nsimire M’ Nkafu, Porte-parole adjointe du mouvement national des Kamerhistes MNK RDC, la vidéo virale parlant de son arrestation n’est qu’un montage de Boji utilisant tous ses chargés de communication pour coller un faux reportage à une vidéo de son arrestation de 2019 pour des dossiers politiques.

« Les Bojistes rusés ont réussi à coller un faux reportage à une vidéo de 2018 sur mon arrestation politique, en utilisant le journaliste André Kasonga embauché à l’administration du Budget et journaliste du magazine Kelbul Mag qui passe sur Maboke TV », indique la même source.

Ainsi, après avoir lancé un appel au boycott du meeting de Boji à Bukavu, Me Alain Bacoke a déstabilisé tous les meetings de Boji pour autant qu’il dénonce l’échec du plan diabolique contre Mwalimu VK.

Ce lundi, indique la même source, une plainte sera déposée à charge des manipulés Christian N’nihwe Mzalendo, Placide Kamanzi, Yves Balagizi, Baderha JB, Ruphin Balola, Philémon Dimba, André Kasonga, Ange Mbala et Kavira et ce, au Parquet de grande instance de la Gombe par Me Alain Bacoke Cicura.

Le mouvement national des Kamerhistes MNK RDC met en garde tout récalcitrant qui s’évertuerait à donner suffrage à un montage Bojiste monaliste truffé par Boji pour déstabiliser Me Alain Bacoke et promet de saisir la justice à tous les niveaux.




Le cabinet du ministre de la Défense qualifie l’audio attribué à Gilbert Kabanda d’une Fake news

Balancé par les chercheurs du sensationnel, un audio a circulé sur les réseaux sociaux, le weekend dernier, attribuant la voix qui parle au ministre de la Défense nationale et des anciens combattants.

A en croire sa cellule de communication : “d’abord pour les Congolais qui le connaissent de près, cette voix qui lui est donnée, n’est nullement pas celle reconnaissable du ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants. Cette catégorie des compatriotes dubitatifs peut déjà très facilement, à écouter cet audio, émettre de très sérieux doutes quant à l’authenticité de ce document digne de cybercriminalité”.

Pour le cabinet du ministre Gilbert Kabanda Kurhenga, : “certes le Lingala très parlé singulièrement à Kinshasa la capitale est considérée depuis des lustres comme la langue de l’armée et à côté du français, la langue officielle du Congo et la langue du travail. Et donc à ce niveau très élevé de la hiérarchie militaire, le ministre de la Défense nationale s’exprime, échange avec tous les collaborateurs de la haute hiérarchie militaire en Français, la langue officielle du travail, soit-elle, pour avoir notamment des renseignements militaires, par les temps qui courent en provenance du front ou du théâtre des opérations à l’Est du pays en proie à la guerre d’agression”.

Et de poursuivre : “Et en prime, le ministre de la Défense nationale, dans ce cas d’espèce prend directement ce type de renseignements militaires auprès de hauts galonnés de la haute hiérarchie militaire, en l’occurrence le chef d’Etat Major Général ou encore auprès des commandants des Régions sur place”.

Dès lors, les auteurs de ce scénario pèchent très clairement par leur méconnaissance flagrante des règles élémentaires de fonctionnement d’un simple service administratif au regard de la manière que toute hiérarchie bien structurée fonctionne dans la discipline, dit le communiqué de sa cellule de communication, encore moins du fonctionnement de la hiérarchie militaire reconnue très rigoureuse en matière de discipline.

“Les auteurs de cet audio machiavélique sont passés à côté de la plaque. Un coup fourré qui le fait tomber dans leur propre piège dans ce document fondé sur le mensonge dont il faut aller chercher le mobile de leur cabale ailleurs. Cet audio a tout l’air d’une Fake news. A tout prendre Haro sur la manipulation, sur l’intoxication. Un coup d’épée dans l’eau de plus”, conclu le communiqué rendu public le weekend.

BM




Le confrère Thierry Bwongo pleure sa femme Gladys Bakana

La mort, toujours elle, a visité la maison du confrère Thierry Bwongo, en emportant précocement sa tendre épouse, Gladys Bakana. Même s’il fallait rester veuf, ce confrère ne s’imaginait pas qu’il le serait à cet âge et en ce moment, au regard de l’âge des enfants qu’elle laisse et de nombreux projets préparés par le couple. Ainsi, si l’homme est incapable d’arrêter la mort, il ne lui reste qu’à rendre grâce à Dieu, le Maître de temps et des circonstances.

En apprenant cette triste nouvelle, l’Asbl Journaliste en Action (JA) dont Thierry Bwongo est membre influent, a renvoyé à une date ultérieure la cérémonie d’échange de vœux prévue le 05 février prochain, le temps de rendre hommage à cette journaliste qui est passée notamment à Couleur Télévision, la Manchette, etc.

« Le Comité JA a appris avec regret la nouvelle du décès de l’épouse de notre ami et frère Thierry Bwongo, mort survenue le 27 janvier 2023 à Bruxelles », écrit dans un communiqué M. Blaise Zainda, président de l’Asbl Journaliste en Action.

Et d’ajouter, au nom de nous tous réunis dans cette association, le Comité présente ses très sincères condoléances à notre frère et souhaite que l’âme de notre belle-sœur repose en paix dans la félicité éternelle.

Pour ce faire, le Comité JA informe à tous que suite à cette triste nouvelle et en compassion à notre frère, la cérémonie d’échange de vœux prévue pour le 05 février 2023 est renvoyée à une date ultérieure.




La finale du CHAN Algérie 2022 prévue le samedi 4 février 2023

Le coup d’envoi de la finale du Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) TotalEnergies Algérie 2022, prévue le samedi 4 février 2023, sera désormais donné à 20h30.

La décision a été confirmée par la Commission d’Organisation du CHAN. La finale qui se jouera au Stade Nelson Mandela était initialement programmée à 20h00.




CHAN 2022: l’Algérie a mécontenté la CAF en refusant à l’équipe marocaine de s’envoler vers Constantine

La junte militaire au pouvoir à Alger excelle dans l’art de se tirer une balle dans le pied. Alors que le pays est candidat à l’organisation de la CAN 2025, la décision d’interdire au Maroc de participer au CHAN 2022 risque de compromettre sérieusement ses chances, estime le site d’information Africa Intelligence. Explications.

Pour qu’un pays se porte candidat à l’organisation d’une compétition de la Confédération africaine de football (CAF), il doit soumettre une offre comprennent plusieurs documents dont un accord d’organisation émanant de l’association membre (fédération), un accord avec les villes hôtes, mais surtout des garanties gouvernementales.

En gros, le gouvernement du pays concerné doit exprimer son engagement total et sans faille pour organiser une manifestation sportive impeccable, satisfaisant l’ensemble des conditions et répondant au cahier des charges de la CAF.

Les dirigeants de ce pays doivent donc garantir l’hébergement des délégations, assurer leur sécurité, leur faciliter le transport, avoir des enceintes sportives adéquates, et surtout ne pas mélanger sport et politique.

Cependant, un pays vient de violer ce principe fondamental de la Fédération internationale de football association (FIFA) et de la CAF, à l’occasion du Championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux: l’Algérie.

La junte au pouvoir à Alger a d’abord refusé d’accorder une autorisation de traverser l’espace aérien algérien à un avion de Royal Air Maroc (RAM), devant conduire l’équipe nationale marocaine U23 à Constantine pour participer au tournoi panafricain.

Une décision qui pourrait se retourner contre l’Algérie, candidate à l’organisation de la CAN 2025, fait savoir Africa Intelligence. Dans un article publié, ce jeudi 26 janvier 2023, et intitulé «La Confédération africaine de football irritée par l’intransigeance d’Alger», le journal explique qu’au sein de la CAF, «l’intransigeance de l’Algérie n’a été ni bien perçue, ni même comprise».

«Dans les couloirs de l’instance, la situation fait grincer des dents: l’absence du Maroc, double tenant du titre, étant préjudiciable pour le CHAN», ajoute Africa Intelligence.

Le président de la CAF, le Sud-africain Patrice Motsepe et son comité exécutif, se sont pourtant activés pour que la crise entre les deux pays ne se renouvelle pas à cette occasion, mais «Abdelmadjid Tebboune, le président de la République algérienne, s’est montré intraitable sur le maintien de cette interdiction».

Toujours selon le journal panafricain, certains membres du comité exécutif de la CAF estimaient que «Tebboune aurait dû faire preuve de davantage de souplesse à l’approche de la désignation du pays chargé d’organiser la CAN 2025 et pour laquelle le Maroc est également candidat».

Une situation qui confirme que la haine envers le Maroc passe avant les intérêts de l’Algérie. Une logique qui risque de porter préjudice à la CAF et à la FIFA, qui en ont eu la preuve lors de la cérémonie d’ouverture du CHAN, le 13 janvier dernier au stade Nelson Mandela, quand le petit-fils du défunt dirigeant sud-africain, Mandla, a prononcé un discours haineux et encouragé les terroristes du polisario à combattre le Maroc, sous les yeux de Gianni Infantino et Patrice Motsepe.

À en croire la publication susmentionnée, la CAF, qui doit annoncer le 10 février le nom du pays hôte du tournoi, lors de la Coupe du Monde des clubs de la FIFA, qui se jouera au Maroc du 1er au 11 février, «va repousser l’annonce de son choix de quelques semaines». Le journal estime que l’interdiction par le régime d’Alger aux Lionceaux de l’Altas de s’envoler de Rabat vers Constantine «a un peu plus renforcé la position de favori du Maroc pour l’organisation de la CAN en 2025».




Mercredi 1er février 2023, une demie journée chômée dans la ville de Kinshasa

L’avant-midi de mercredi 1er février 2023 sera chômée dans la ville de Kinshasa, pour permettre aux fidèles d’aller aux services religieux, notamment la messe papale prévue à l’aéroport de N’Dolo. Il n’y aura pas de classe pour les enfants. Les heures ouvrables seront dans l’après-midi.

Cette décision émane d’une réunion que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé dans la soirée du samedi 29 janvier 2023 à la Primature. Faisant la restitution de cette réunion devant la presse, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a souligné que la demie journée de mercredi 1er février est chômée.

” La première réunion de tout à l’heure concernait la sécurité de l’ensemble de l’événement, mais dans un contexte général par rapport à la situation du pays. Cette deuxième réunion fait suite à la réunion que le Premier Ministre avait présidé le jeudi dernier avec l’église, où nous avions passé en revue tous les derniers détails par rapport à l’événement que nous attendons tous dans les 72 heures qui viennent. Déjà aujourd’hui, nous pouvons annoncer que la journée du mercredi, qui est la journée de la messe papale, sera une demie journée. Les heures ouvrables seront plutôt l’après-midi pour permettre aux fidèles de se rendre, dans l’avant-midi, aux services religieux. Ce jour-là, il n’y aura pas classe. Il faut que cela soit bien clair », indique Patrick Muyaya.

Comme cela, les parents savent que mercredi, il n’est pas question de se stresser pour se lever tôt en vue d’amener les enfants à l’école. C’est une des précisions et des décisions qui est ressortie de cette réunion. On a eu l’occasion d’avoir un briefing aussi sur la santé, comment elle sera prise en charge, le personnel médical mobilisé, et les autres dispositions. Évidemment, c’est une réunion qui sera poursuivie. Parce qu’il y a d’autres détails, notamment la désignation finale de différents points focaux, d’autres petites réunions qui doivent se tenir pour que demain, lorsqu’on va se retrouver, on soit sûr que tout le déroulé et toutes les dispositions ont été prises pour que cela soit une réussite totale”, a expliqué Patrick Muyaya.

Il faut noter que le Chef du Gouvernement et Coordinateur du Comité préparatoire va continuer cette série de réunions jusqu’à ce qu’il soit sûr que tous les détails sont bien réglés pour réserver au Pape François un accueil dû au rang d’un invité du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

JMNK




Gombe ne sera pas fermé…un dispositif sécuritaire mis en place

Le ministre Muyaya précise que Gombe ne sera pas fermé. Toutefois, au niveau de la Banque Centrale du Congo (BCC), il y aura un dispositif de sécurité un peu comme c’est le cas autour des sites présidentiels. Parce que le pape, c’est aussi un chef d’État. Mais pour le reste, il n’y a pas à paniquer. La circulation pourra se faire normalement.

A trois jours de l’arrivée du souverain pontife, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, en sa qualité de coordonnateur du Comité préparatoire de ce grand événement, a réuni, ce samedi 28 janvier 2023, dans son cabinet de travail, à la Primature, tous les services de sécurité.

Il était question d’évaluer les dispositifs mises en place pour la sécurité du souverain pontife et celle des millions des Congolais qui vont devoir se déplacer pour l’accueillir et pour assister aux services religieux prévus en marge de ce grand événement. Il a aussi été question d’aborder toutes les remarques et observations qui ont été faites par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui vient d’effectuer, ce jour, la visite de différents sites en vue de s’assurer que son invité soit bien reçu.

Pas de panique. La commune de la Gombe ne sera pas fermée à la circulation. C’était une fausse rumeur, a dit le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, qui a fait le point de cette réunion devant la presse.

” Vous savez que nous sommes à trois jours de l’arrivée du souverain pontife. Le Premier Ministre est le coordonnateur du Comité préparatoire de ce grand événement. Au Jour J-3, le Premier Ministre a voulu réunir tous les services de sécurité pour faire le point de la situation générale du pays, mais principalement, des préparatifs de l’arrivée du souverain pontife. Voir comment sa sécurité va être prise en charge. Mais aussi la sécurité des Congolais qui vont se déplacer par millions pour l’accueil du pape d’abord, mais aussi pour assister à des services religieux qui sont prévus à N’Dolo et au Stade des Martyrs. Nous allons, à la suite de cette réunion de sécurité, en avoir d’autres pour parler, cette fois-ci, de certains problèmes spécifiques. Vous avez par exemple entendu beaucoup de rumeurs répandre que la commune de la Gombe sera fermée. Ce qui est totalement faux », rassure-t-il.

Plus concrètement, il y aura une zone autour de la Nonciature, pas loin de la Banque Centrale du Congo (BCC), qui aura un dispositif de sécurité un peu comme c’est le cas autour des sites présidentiels. Parce que le pape, c’est aussi un chef d’État. Mais pour le reste, il n’y a pas à paniquer. La circulation pourra se faire normalement. Il n’est pas question de nous rappeler les mois de confinement que la commune de la Gombe a connu par le passé. Et donc ici, vous avez vu que le président de la République s’est rendu sur les sites aujourd’hui. Et lui-même a fait les différents tours. Il était aussi question d’aborder toutes les remarques et observations qui ont été faites par l’autorité suprême pour être sûr qu’avec tous nos services de sécurité, nous sommes prêts pour le jour “J” et pour le grand rendez-vous.

Il faut rappeler que le pape vient en RDC sur invitation du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui va l’accueillir comme chef de l’État du Vatican d’abord, mais aussi comme chef suprême de l’Eglise catholique et par conséquent, une personnalité très influente sur l’échiquier mondial.

JMNK




Maroc-Irak. Nouvelle ère pour les relations bilatérales

L’ouverture d’une ambassade marocaine à Bagdad est un signal fort montrant le nouveau palier que viennent de franchir les relations maroco-irakiennes. Celles-ci sont appelées à se développées sur des «bases solides».

L’Ambassade du Royaume du Maroc en Irak a été ouverte, samedi à Bagdad, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, du ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, de personnalités politiques, d’hommes d’affaires irakiens et de représentants d’organisations internationales en Irak.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le ministre irakien des Affaires étrangères a salué l’ouverture de l’ambassade du Maroc à Bagdad, relevant qu’il s’agit d’un mécanisme important pour consolider les relations entre les deux pays frères et une preuve que ces relations ont atteint un niveau très avancé.

“Sur cette base, nous construirons les relations économiques, commerciales, culturelles, sécuritaires et dans différents domaines, ainsi que l’action commune sur les plans arabe, islamique et international,” a-t-il ajouté.

L’ouverture de l’ambassade est très importante pour le développement des liens d’amitié entre les deux pays et entre les diplomaties marocaine et irakienne, a poursuivi Hussein, notant que les deux pays ont inauguré une nouvelle ère des relations.

“Pour l’Irak, les relations avec le Maroc sont importantes et historiques,” a-t-il dit, exprimant sa détermination à œuvrer pour l’édification de ces relations sur des bases solides.

Le Roi du Bahreïn, Hamad Ben Issa Al Khalifa, a reçu, jeudi 26 janvier, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, en visite à Manama à la tête d’une importante…

De son côté, Bourita a indiqué que l’ouverture de l’ambassade du Maroc en Irak s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations solides et ancrées entre les deux pays.

“Nous assistons aujourd’hui à une nouvelle ère des relations maroco-irakiennes, sur les mêmes bases solides déjà en place, mais avec des visions en conformité avec la réalité des deux pays et de la région”, a déclaré Bourita.

L’ambassade jouera un rôle essentiel en tant que mécanisme de développement des relations bilatérales, a-t-il ajouté, notant qu’il a été convenu d’ouvrir des consulats dans des régions du Maroc et de l’Irak afin de renforcer la coopération entre les deux pays et les deux peuples.

L’Iraq réitère sa position ferme en soutien à l’intégrité territoriale du Royaume

“Je réitère la position constante de l’Irak sur la question du Sahara marocain et son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc”, a déclaré le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, tenue à l’issue de leurs entretiens à Bagdad.

Il a ajouté que l’Irak se tient aux côtés du Maroc concernant la question de son intégrité territoriale nationale.

De même, le chef de la diplomatie irakienne a affirmé l’appui de l’Iraq aux efforts des Nations Unies tendant à parvenir à une solution définitive à ce conflit, notant que son pays soutient les résolutions onusiennes à ce sujet.

Par ailleurs, Hussein a insisté sur l’importance de recourir à des voies pacifiques à travers des négociations pour résoudre ce différend, en préservant l’intégrité territoriale du Maroc et en assurant la sécurité et la stabilité dans la région du Maghreb.

Les deux pays avaient publié une Déclaration conjointe lors de la visite officielle du ministre irakien des Affaires étrangères au Maroc, le 13 mai 2022, dans laquelle l’Irak avait affirmé son “soutien à l’intégrité territoriale du Royaume et aux efforts de l’ONU et son rôle central pour parvenir à une solution politique”.

Pour sa part, le Maroc n’a ménagé aucun effort durant les différentes étapes du processus politique en Irak pour apporter son soutien et son aide au peuple irakien dans ses efforts visant à mettre en place des institutions démocratiques représentatives de toutes ses composantes et contribuer à la reconstruction d’un Irak unifié, démocratique et ouvert sur son environnement arabe.




Blanchiment d’argent, financement du terrorisme… Le Polisario au cœur d’un nouveau scandale impliquant le Hezbollah

Citant des enquêteurs financiers, des rapports de la Guardia Civil espagnole et des experts en terrorisme, le quotidien allemand «Die Welt» révèle des liens étroits et un gros trafic de devises entre le Polisario et un réseau spécialisé dans le blanchiment d’argent pour le compte du Hezbollah libanais, vassal de l’Iran. La méthode utilisée est celle de la «Hawala» et l’argent est destiné, entre autres, à financer le terrorisme. Le tout au vu et au su de la junte d’Alger.

Des enquêteurs financiers ont découvert des transferts illégaux d’argent sous forme de «Hawala» entre de nombreux pays européens, dont l’Allemagne, la Belgique, la France et la Grande-Bretagne ainsi que des Etats du Golfe et les territoires où le Polisario a pied, a rapporté samedi le média allemand Die Welt.

«Tires» est le nom du réseau qu’Ahmed A. et son associé Azman M., un ancien camarade de classe, ont mis en place à l’est du mur de défense au Sahara. Ahmed A s’est vanté de pouvoir négocier des montants allant jusqu’à 50.000 euros n’importe où et n’importe quand. Et il évoluait pour pouvoir faire des «transferts encore plus élevés», relève le journal, qui cite des informations remises au service financier de la Guardia Civil.

A., qui a étudié en Libye, vit en Espagne depuis 2007. Il est spécialisé dans les transferts d’argent illégaux de l’Europe vers l’Afrique de l’Ouest et vice versa. Lui et son associé sont basés en Espagne. Un de ses proches travaille en Algérie. Ils ont de bons contacts avec l’armée algérienne, selon le quotidien, qui note que A. a lui-même déclaré qu’il pouvait transférer de l’argent liquide vers et depuis le Liban à tout moment.

Les succursales de sa «banque» fantôme sont les propriétaires d’entreprises discrètes telles que des marchands de légumes, des bouchers ou des magasins d’informatique. «Hawaladars» est le nom donné aux personnes auprès desquelles les clients peuvent déposer de l’argent ou être payés.

En outre, selon l’enquête, Ahmed A. et Azman M. ont ouvert des comptes privés dans diverses banques européennes sur lesquels leurs clients peuvent transférer des sommes d’argent qui sont versées en espèces ailleurs, et vice versa.

«Les liquidités des Hawaladars d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient s’équilibrent ou, si nécessaire, sont compensées par la contrebande d’argent liquide, de bijoux ou de montres de luxe. Des cartes de visite avec le nom “Tires” et des publicités de “Services informatiques” et “Money Exchange” en arabe ont été découvertes par les enquêteurs là même où opère le Polisario. Parmi les experts du terrorisme, cette découverte déclenche des alarmes. Cette région est truffée de ramifications allant d’Al-Qaïda à l’État islamique», note le média allemand.

D’après l’article, un acteur majeur en particulier étend son influence en Afrique de l’Ouest et au-delà, à savoir l’Iran, le plus grand Etat sponsor de groupes terroristes au monde. La stratégie centrale de la dictature islamique est d’exercer une influence culturelle, politique et militaire à travers les communautés chiites à l’étranger. Les régions instables et pauvres sont idéales pour gagner des milices locales pour la lutte supposée contre «l’Occident colonialiste». Des membres du Polisario auraient reçu de Téhéran des missiles sol-air et des drones et le Hezbollah, qui est allié à l’Iran, aurait installé des camps en Algérie où il entraîne des combattants du Polisario, ajoute la même source.

Le Hezbollah est confronté au problème que le secteur bancaire s’est partiellement effondré dans la crise économique libanaise et ses propres institutions financières ont également été sanctionnées. L’organisation veut aussi camoufler du mieux qu’elle peut son financement du terrorisme en Afrique. C’est la raison pour laquelle elle recourt aux réseaux Hawala. Les premières investigations indiquent que c’est en l’occurrence le cas dans cette affaire. Ahmed A. précise sur sa propre page Facebook qu’il entretient une attitude positive envers l’Iran, le Hezbollah et les combattants du Polisario. Là-bas, il est ami avec des représentants de la milice séparatiste et aussi avec des agents de liaison entre le front et le Hezbollah.

Ahmed A. a également exprimé à plusieurs reprises sa sympathie pour l’Iran. Ce dernier «s’est tenu aux côtés de ses alliés dans les moments les plus sombres et est pris en étau», écrit-il. Cela fait probablement référence aux sanctions occidentales contre le régime de Téhéran -qui peuvent être contournées par la Hawala, conclut l’auteur de l’article.




Les inconnues des intérêts réels de la France au Maghreb

La visite du chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Said Chengriha, à Paris a suscité de nombreuses réticences. Les dernières actions politiques et militaires de l’Algérie incluent la France dans ce qui est considéré comme une série de positions stratégiques des deux pays.

Au-delà des interprétations de tout ce qui se passe à Alger pour disqualifier son voisin marocain sur la scène européenne et internationale, au moment même où le Maroc voit son prestige et son image s’accroître grâce à ses Lions de l’Atlas à la Coupe du monde au Qatar, il est maintenant conditionné par un scandale de corruption qatarie présumé au Parlement européen dont certains profitent pour impliquer le lobbying marocain.

Il est quelque peu surprenant que les partis de gauche, d’extrême-gauche et radicaux du Parlement européen aient réussi avec une certaine facilité et rapidité à faire débattre et voter une résolution critique sur les droits de l’homme et la liberté de la presse au Maroc. En d’autres occasions, d’autres groupes influents et décisifs gérés par les gouvernements de grands pays européens, tels que la France ou l’Allemagne, se sont absentés du débat et ont facilité l’approbation d’une résolution destinée à donner un grand avantage au gouvernement militaro-politique de l’Algérie sur le Maroc. En outre, quelques semaines seulement avant une importante réunion de haut niveau entre l’Espagne et le Maroc, qui dynamisera considérablement les relations entre les deux voisins.

A ce stade, il convient d’analyser certains aspects clés de la reprise des relations entre la France et l’Algérie, après de profondes divergences.

Pour de nombreux observateurs, la France compte, entre autres, sur la récente augmentation de 18 milliards de dollars du budget de la défense de l’Algérie pour établir des contrats d’armement avec l’armée algérienne.

La vente d’armes à l’Algérie s’avère être un acte à haut risque, en raison des doutes sur la destination finale de ces armes, qui bénéficieront sans aucun doute aux groupes armés de la région, tels que les milices séparatistes du Front Polisario. Ce scénario envisageable aura pour effet de contribuer à une instabilité régionale accrue et de porter atteinte à l’intégrité du territoire marocain.