Formation d’une main d’œuvre locale qualifiée : Le FPED sollicite la signature d’un partenariat avec le ministère de l’Industrie

La création  des centres  de formation des employés et employeurs industriels dans les Zones Économiques Spéciales en République Démocratique du Congo a été au centre des échanges entre le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya et l’équipe  du  Fonds  de Promotion de l’Éducation et de la Formation- FPED constituée de Guy Wembo Lombela et Julie Tshilombo, respectivement Directeur Général et Directeur général adjoint.

L’équipe dirigeante du FPED est venue sollicitée la signature d’un partenariat avec le ministère de l’industrie en ce qui concerne la formation d’une main d’œuvre locale qualifiée dans le secteur de l’industrie.

Le développement des Zones Économiques Spéciales qui augure la diversification de l’économie congolaise doit être accompagné par la formation d’une main d’œuvre locale qualifiée a indiqué le Ministre de l’Industrie.

Signalons également que les lauréats de la première édition  de la Masterclass des innovateurs et des inventeurs congolais bénéficieront de ce partenariat, une fois signé




Appel de fonds pour les élèves démunis : Fally Ipupa obligé de se plier aux exigences de l’EPST

Aucune structure de l’EPST n’est autorisée à collaborer avec la Fondation Fally Ipupa, partenaire d’en Classe RDC dans le cadre d’une mobilisation de fonds qui serait lancée par ce dernier.

Cette instruction est de Mme Christine Nepa Nepa, Secrétaire général a l’EPST transmise via une correspondance signée ce lundi 30 janvier 2023 consécutivement à la vidéo devenue virale sur la toile, mettant en scène l’artiste Fally Ipupa lançant un appel de fonds pour assister les élèves démunis en objets classiques et mobiliers d’école.

Le geste pourtant louable de l’artiste et ses partenaires se heurte cependant à l’exigence administrative de la loi 14/004 du 11 février 2014 de l’Enseignement National dans ses articles, 20, 21, 22, 23 et 24 qui interdit l’organisation des activités dans les établissements d’enseignement tant publics que privés agréés sans l’aval préalable du Ministère de tutelle ou ses représentants en provinces.

Sans fermer la porte aux initiatives privées, la responsable de l’administration de l’EPST invite les concernés au respect des textes réglementaires régissant le sous-secteur de l’Enseignement primaire secondaire et Technique.

En attendant la réaction de la Fondation, Mme le Secrétaire général invite les structures de l’EPST au respect strict et formel des instructions données.




La Rdc parmi les 20 derniers pays les plus corrompus au monde avec un score de 20%

Transparency International a publié ce 31 Janvier 2023 le rapport de l’indice de perception de la corruption pour l’année 2022, un rapport selon lequel la corruption reste à la base des multiples crises dans le monde et affecte la sécurité de plusieurs nations.

Au niveau mondial, indique notre source, le score moyen est de 55%. La corruption demeure toujours un terrain propice aux violations des droits humains et l’affaiblissement de la démocratie.

Au niveau régional, l’Afrique-subsaharienne obtient un score de 32% avec une régression de 1% par rapport à l’année 2021. Ceci démontre que les dirigeants africains ne fournissent pas beaucoup d’efforts pour éradiquer ce fléau qui met la région en difficulté et freine son développement.

Selon ce rapport, la République Démocratique du Congo figure parmi le 5 pays les moins pacifiques au monde et l’IPC la place également parmi les 20 derniers pays les plus corrompus au monde avec un score de 20%.

Depuis l’arrivée du Président Tshisekedi au pouvoir, il a montré son engagement politique de lutter contre la corruption et d’atteindre des niveaux plus élevés d’intégrité, de transparence et de redevabilité notamment par la création de la Coordination pour le Changement de Mentalité (CCM), l’Agence de Prévention et de Lutte Contre la Corruption (APLC), le renforcement de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et la réhabilitation de la Cour des Comptes ; malgré ces efforts, aucune amélioration significative ne se fait sentir.

Il y a plus d’une décennie que la République Démocratique du Congo ne parvient pas toujours à faire face aux problèmes sécuritaires dans la partie Est du pays à cause de la corruption profondément ancrée qui facilite l’activisme des groupes armés, le banditisme, la toxicomanie, les tracasseries administratives, militaires, policières et judiciaires,…

La grande majorité de congolais interrogée estime que le non-respect de l’indépendance du pouvoir judiciaire et l’inapplicabilité des lois anti-corruption tant nationales qu’internationales par les acteurs politiques empêchent la justice de lutter efficacement contre l’impunité de ce fléau d’une part, et d’autre part ceux qui sont censés jouer un rôle dans l’éradication de la corruption y sont eux-mêmes impliqués.

La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption constate que la corruption continue à ronger tous les secteurs de la vie nationale en RDC. La corruption est devenue non seulement systémique mais aussi institutionnelle, structurelle et organisationnelle du fait que sa fréquence constitue toute une culture acquise par la majorité des citoyens au sein de la communauté congolaise. Elle met en danger la démocratie, la sécurité et le développement de la RDC.

« La République Démocratique du Congo ne peut se développer qu’avec l’implication de tous les acteurs politiques, toutes tendances confondues dans la lutte contre l’impunité et la corruption », indique la Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption qui en profite pour lancer un appel national pour que les  autorités politiques, administratives et judiciaires puissent donner priorité à la lutte contre la corruption car l’avenir du pays en dépend.




Lubumbashi : Denis Kadima satisfait du déroulement de l’opération d’enrôlement des électeurs

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, est arrivé samedi 28 janvier 2023 à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga en provenance du Lualaba, bouclant ainsi son périple qui l’a conduit dans 5 des 9 provinces de l’aire opérationnelle 2 de l’enregistrement et l’enrôlement des électeurs.

Comme lors de ses précédentes étapes, le numéro un de la CENI s’est au préalable entretenu avec le vice-gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jean-Claude Kamfwa, évoquant avec lui, la question sécuritaire.

« Je suis ici dans le cadre de l’enrôlement des électeurs, j’ai visité jusque-là quatre (4) provinces à cela s’ajoute celle du Haut-Katanga pour me faire une idée précise du processus d’enrôlement des électeurs en cours dans l’aire opérationnelle 2. Au-delà de cela, mon vœu est de comprendre comment la sécurité de ce processus est garantie par les autorités provinciales. La CENI est vraiment engagée à réussir ce processus et ne pourra pas le faire toute seule. C’est un processus qui concerne l’ensemble des Congolais. Nous avons besoin de l’apport et la contribution de tout le monde, des requérants, des partis politiques, de la société civile, des autorités publiques, parce que c’est un exercice citoyen qui va aboutir non seulement à la délivrance de la carte d’électeur, mais aussi la carte d’identité nationale que nous n’avons plus depuis des décennies. Donc c’est important que les Congolais viennent s’enrôler en masse, qu’ils n’attendent pas la dernière minute parce que ce processus ne va dire que 30 jours », a indiqué Denis Kadima.

Comme à Kolwezi, il a adressé ce message en langue locale, le swahili pour atteindre un plus large public. « Je suis venu ici voir comment le processus d’enrôlement des électeurs est en train de se dérouler. On a commencé avec la zone opérationnelle 2, voilà pourquoi je voulais moi-même venir ici voir ce que font les requérants, le personnel commis à la tâche, voir comment les choses se passent, et que les autorités puissent me garantir de la sécurité du processus électoral, car comme vous voyez, c’est un processus de beaucoup de gens. Et pour se faire enrôler, il faut s’assurer qu’il y a la sécurité. Et puis, demain, j’irai voir comment le personnel de la CENI travaille et je les encourage pour qu’on puisse avoir beaucoup de monde enrôlé et qu’ils aient leurs cartes d’électeur. Après avoir obtenu cette carte, elles auront aussi une carte d’identité nationale qu’on n’a jamais eue depuis plusieurs décennies. Voilà mon souhait le plus ardent », a relevé le Président de la CENI.

Il a par la suite visité quelques centres au lendemain de son arrivée à Lubumbashi. Denis Kadima s’est dit une fois de plus satisfait de la maîtrise de l’outil par le personnel.

« Ils maîtrisent l’outil et parviennent à inscrire les gens très facilement et sans trop de difficulté et quand vous voyez même le nombre de personnes enrôlées, il est presque 12 h, ils sont chacun à plus de 40, c’est impressionnant », s’est-il réjoui avant de s’inscrire en faux pour éclairer la lanterne de l’opinion au sujet de la prétendue existence des centres fictifs, comme le laissent croire les rumeurs.

« La question des centres fictifs n’est pas du tout réelle. Ce qui est arrivé, c’est qu’il y a des endroits où les chefs d’établissements scolaires n’ont pas voulu de la CENI. Quand on ne veut pas de nous, nous délocalisons ce centre et pour un autre endroit et certains pensent que c’est des centres fictifs. On n’en a pas du tout, on n’a même pas intérêt à le faire ! Nous avons plutôt beaucoup de centres pour atteindre le plus grand nombre des gens, mais il n’existe nullement un seul centre fictif », a rassuré Denis Kadima, exprimant son satisfecit quant au déroulement.

« Ici, déjà, je suis satisfait de voir comment ça se passe, ils maîtrisent les choses. Hier, j’étais à Kolwezi, j’étais aussi satisfait, la veille, j’étais à Kalemie, c’était aussi bien. Pareil à Kananga et Mbuji-Mayi, donc je pense que nous beaucoup appris de notre expérience dans l’aire opérationnelle 1 et aujourd’hui ce que je vois, même la formation a été améliorée, évidemment les petits problèmes ne manquent jamais, c’est une œuvre humaine, mais les efforts et les progrès sont vraiment énormes », s’est réjoui le président de la CENI.

Alors que dans un centre tout se passait normalement, dans un autre la tension était vive, on pouvait y voir les électeurs visiblement surmontés et mécontents. Et pour soulager les frustrations, le Président de la CENI s’y est rendu illico presto, question d’écouter leurs plaintes et y apporter des solutions. Il a réussi à calmer les ardeurs d’un certain nombre de requérants revenus à de meilleurs sentiments.

Par ailleurs, il a visité l’entrepôt de la CENI, avant de quitter Lubumbashi, dernière étape de sa mission dans 5 de 9 provinces de l’aire opérationnelle 2, satisfait du bon déroulement du processus dans ces provinces, avec espoir que celui-ci sera une réussite.




Messe papale : Les fidèles catholiques appelés à l’observance stricte des gestes barrières

Plus d’un million des personnes sont attendues à l’espace de l’aéroport de Ndolo, pour participer à la grande messe papale qui sera célébrée ce mercredi 1 février à Kinshasa.

Au regard des nombres très élevés de participants attendus à cette cérémonie, le comité multisectoriel de lutte contre le Covid-19 alerte sur le risque d’une contamination de Coronavirus dans toutes les activités prévues durant le séjour de saint père en RDC.

Dans son message adressé ce mardi à toute la population congolaise en général et les chrétiens catholique en particulier, le  Coordinateur du secrétariat technique de la riposte face à la pandémie de Covid-19 en RDC, le Docteur Jean-Jacques Muyembe invite toute la population au respect strict des gestes barrières. ” Je demande à toute la population de porter les masques et à se laver régulièrement les mains pour éviter toute contamination liée à la maladie de coronavirus”, a-t-il précisé.

A en croire le coordonnateur du secrétariat technique de la riposte de contre la Covid-19, malgré l’accalmie qui s’observe en RDC, cela ne veut pas dire que le pays est hors danger de la pandémie.

A noter que le programme de la visite du pape se trace comme tel : le 1er février, il célébrera la messe à l’aéroport de Ndolo dans la matinée.

Dans l’après-midi, il rencontrera des victimes des violences dans l’Est du pays. Le 2 février, une rencontre entre le Pape, les jeunes et les catéchistes est prévue au stade des Martyrs et dans l’après-midi, il participera, dans la cathédrale Notre Dame du Congo à une rencontre de prière avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes.




Haut Lomami : Le peuple d’abord, une réalité grâce à l’implication de la gouverneure

En cette période de flambée des prix des biens de première nécessité,  dont la farine de maïs dans le Grand Katanga, Mme le Gouverneur de la Province du Haut-Lomami, l’honorable Docteur Yumba Kalenga Mushimbi Isabelle, surprend le monde entier en disponibilisant plus de 4.500 sacs de farine de maïs, break first, à distribuer gratuitement à la population de la Ville de Kamina,  Chef-lieu de la Province du Haut-Lomami.

Une première depuis que cette Province existe. Pour être plus précis, depuis que Dieu a créé cette entité, un tel événement n’a jamais eu  lieu.

Selon le programme du Département du Gouvernorat de la Province du Haut-Lomami commis à la distribution de cette denrée rare,  Mme le Gouverneur a tracé un programme précis pour que toutes les couches sociales de la Ville de Kamina soient servies. Mais pas le même jour. Et cela pour des raisons d’ordre et de la discipline.

Dans les lignes qui suivent, nous vous présentons les couches sociales ciblées par l’action  salvatrice de Mme le Gouverneure de Province,  appelée affectueusement “Lolo i LoLo” dans le Haut-Lomami.

Il s’agit de l’Assemblée Provinciale, dans son entièreté ; Le Gouvernement Provincial ; Tous les agents travaillant dans différents Ministères Provinciaux ; Tous les agents du Gouvernorat de Province ; La Magistrature ; Tous les agents des services membres du Conseil de Sécurité ; Tous les agents de la brigade d’assainissement de la ville (Mamans dynamiques); Les confessions religieuses ; Les agents des 52 Divisions que compte la Province ; Les Associations des Femmes Leaders ; Les différents comités de gestion, à savoir : les Établissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, les marchés publics, la jeunesse, les étudiants, les manutentionnaires.

Sont aussi concernés, les associations socioculturelles ; Les personnes vivant avec handicap et tous les Chefs des Quartiers,

Comme on peut bien s’en rendre compte, cette liste n’est pas exhaustive. Comme on le voit, cela s’appelle accompagner le Chef de l’État dont le  Projet de société est ” Le Peuple d’abord”. La Gouverneure de la Province du  Haut-Lomami mérite la médaille de  Championne du Social dans le Grand  Katanga, ne cesse de scander la population bénéficiaire de Kamina.

Roger Ngandu wa Mitaba