Karaté : Clôture ce jeudi 26 janvier des dépôts de candidatures à la Fékaco

En prévision des élections attendues à la Fédération de Karaté Do du Congo ‘’Fékaco’’, la clôture des dépôts de candidatures au niveau des différents postes est intervenue ce jeudi 26 janvier 2023.

Il nous revient que Me Freddy L’A Kombo, président sortant a déposé sa candidature pour sa réélection au même poste de président. Me Bienvenu Ikuku a déposé sa candidature au poste de Trésorier Général. Notre confrère Alain Mbaka a déposé sa candidature pour sa réélection au poste de Secrétaire Général. Freddy Kapumba a déposé sa candidature au poste de Secrétaire Général adjoint.

Par ailleurs, Dethou Katuta, président de la Ligue de Karaté-Do du Haut-Katanga n’est pas candidat à un quelconque poste au niveau fédéral. Il annonce qu’il ne sera pas non plus candidat à sa propre succession au niveau de la ligue provincial dont le comité sera bientôt fin mandat.

Antoine Bolia




Au Kongo Central : Tony Mwaba au front pour le réveil de la trilogie de l’Inspection scolaire

Boma, première capitale de l’Etat Indépendant du Congo, où s’est tenue la réunion présidée par le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, à l’attention du corps inspectoral scolaire de la Province administrative du Kongo-Central, réunissant toutes les trois provinces éducationnelles.

Témoins de l’événement, Mme Christine Nepa Nepa, M. Jacques Odia Musungayi, Mme Carole Kiatazabu Itambo et M. Papy Mangobe, respectivement, Secrétaire général, Inspecteur général de l’EPST, ministre provinciale en charge de l’Education du Kongo-Central et Directeur national du SECOPE.

Premier à prendre la parole, le Maire de Boma, M. Mbutuyibi Kuakula Senghor, qui a tenu à souhaiter la bienvenue à la délégation du ministre Tony Mwaba Kazadi, avant de lui présenter la carte postale de ce qui a été la première capitale de ce pays en 1885.  La Ville de Boma est constituée de 3 communes, 17 quartiers dont la population au 31 mars 2022 est estimée à plus de 400.000 habitants.

Ensuite, c’est l’Inspecteur général de l’EPST, M.  Jacques Odia Musungayi qui  a de prime abord souhaité au nom du corps inspectoral du Kongo-Central la bienvenue et les meilleurs voeux pour la nouvelle année 2023.

Ensuite, il a peint un tableau peu reluisant du corps inspectoral du Kongo-Central qui n’est pas présentable au point où l’on a trouvé dans une école un Chef d’établissement, Médecin de son état, qui est Préfet des études.

Jacques Odia a également déploré la situation non viable des infrastructures scolaires, la fusion des classes dont les élèves sont de différentes filières, manque des rapports des Inspecteurs, déficit d’équipements et matériels scolaires ou didactiques, la sous qualification des enseignants…

Face à toutes ces difficultés, Jacques Odia, s’adressant au ministre a indiqué :”La stratégie face à tout ce tableau peint reste entre vos mains. Voilà pourquoi je vous remets la parole pour nous entretenir”.

Du réveil de la trilogie inspectorale

Prenant le dernier la parole, le ministre Tony Mwaba Kazadi a rappelé le périple qui l’a conduit au Grand Kasaï, Grand Équateur en passant par Kinshasa avant de venir au Kongo Central dans sa thématique :”Le réveil de la trilogie inspectorale”, étant donné que cette année scolaire a été dédiée à l’Inspection scolaire, a rappelé le professeur Tony Mwaba Kazadi.

”J’ai tenu seul à présider cette séance, parce que le réveil du sommeil dans la vie d’un homme, c’est une seule fois. Et lorsque quelqu’un resterait en sommeil après cette campagne de réveil, nous le mettrons dans le cercueil et le conduirons au cimetière qui signifie soit la retraite ou la révocation”, a déclaré le professeur Tony Mwaba Kazadi, avant d’entrer dans l’exégèse pour expliquer ce que dit la loi au sujet de l’Inspection scolaire qui est ”le bras séculier du ministre”. Cela veut dire, a-t-il expliqué, qu’il s’agit du reflet et de l’image du Ministre, a-t-il démontré.

Pas confondre la gratuité avec les conditions d’apprentissage

C’est là qu’il est revenu sur la gratuité de l’enseignement primaire qui n’est pas comprise par certaines personnes, voire les intellectuels.

Beaucoup confondent la gratuité de l’enseignement primaire avec les conditions d’apprentissage ou socioprofessionnelles des enseignants. La gratuité veut dire, a-t-il poursuivi, la suppression de tous les frais payés jadis par les parents pour la scolarité de leurs enfants au cycle primaire dans les établissements scolaires publics.

A côté de la gratuité, il y a la problématique de la qualité de l’enseignement. Et pour y veiller, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ne dispose que d’un seul instrument. Il s’agit de l’Inspection scolaire qui a une triple mission : Former, contrôler et évaluer, a insisté Tony Mwaba Kazadi.

Pour lui, cette mission n’est pas remplie par les Inspecteurs scolaires. Pour preuves, a-t-il démontré :”Il suffit de voir comment les enseignants qui viennent manifester au Cabinet, de quelle manière ils s’expriment, a déploré Tony Mwaba Kazadi qui a du mal à trouver un enseignant capable de tenir dans un débat pendant plus de 2 minutes pour se rabattre en lingala.

De même, a-t-il ajouté, il faut regarder le niveau des finalistes qui sortent des humanités dont l’expression en français laisse à désirer. Pour le patron de l’EPST, c’est le produit du travail de l’Inspection qui n’est pas à l’oeuvre, a fustigé le n°1 de l’EPST.

Pour compter sur la qualité de l’enseignement, il faut que l’on ait le programme à jour, le contrôle, …

C’est ce qui arrivait dans le temps avec les anciens Inspecteurs, lors de leurs descentes dans les salles de classe, faisaient trembler les enseignants qui éprouvaient de la panique, une fois contrôlés par quelqu’un qui n’avait que son papier et son stylo.

Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, où les Inspecteurs disent à leurs familles : ”Je ne vais pas au travail, mais je vais chercher l’argent ”. Raison pour laquelle, on a trouvé là où les Inspecteurs sont passés, l’absence des rapports ou les rapports trouvés, indiquaient ”Actualisés”.

A l’EPST, on n’a pas besoin de la police. L’EPST a sa police qui est l’Inspecteur scolaire, a indiqué le ministre, avant de préciser :”Ainsi, pour y arriver, je me rappelle de cet adage latin :”Il est de meilleure politique criminelle que la loi avertisse avant de punir”.

Voilà pourquoi, il est venu rencontrer son armée qui est l’Inspection scolaire pour lui dire :”Nous sommes en guerre et pour cela, vous devriez vous mettre debout pour combattre contre les antivaleurs. Parce que ne pas combattre les antivaleurs équivaut à une désertion punie en temps de guerre, comme une haute trahison, dont la peine est la peine capitale”.

Là-dessus, le ministre de l’EPST a rappelé que ”l’armée ne va jamais en grève. De même, à l’Inspection scolaire, on ne peut pas avoir des Inspecteurs qui vont de revendications en revendications jusqu’au point de grever. Or, à l’Inspection scolaire, c’est le sacrifice, la passion. Et c’est dans ces conditions que nous découvrons certains d’entre vous qui peuvent aller plus loin, contrairement à ceux qui ne veulent que de l’argent”, a rappelé le Ministre Tony Mwaba Kazadi.

A ce sujet, le professeur Tony Mwaba a rappelé dans quelles conditions, il a fermé une école à Kasa-Vubu, à Kinshasa pour non viabilité, alors que c’est le travail de l’Inspecteur.

Des constats

Avant de les réveiller, le professeur Tony Mwaba Kazadi est revenu sur quelques constats qu’il a faits :  très faible production des Inspecteurs dans tous les modules ; très faible contribution à la banque d’ITEMS à cause à cause de la faible maîtrise de la technique de composition et d’analyse des items ; tripatouillage des rapports d’inspection. Attiré par le moindre effort, l’Inspecteur reprend ses rapports d’il y a deux ans, trois ans derrière et leur donne la date du jour, comme s’ils venaient d’être produits; monnayage du contrôle des dossiers des finalistes; la tolérance des mercenaires dans les salles de l’Examen d’Etat ; favoriser la tricherie par la mise dans une même classe des élèves d’une même option pour collaborer ; absence de cotation des enseignants, l’absence du contrôle des documents administratifs et des dossiers pédagogiques des enseignants,…

A ce propos, le Ministre Tony Mwaba a appelé le corps inspectoral à se réveiller pour s’engager contre ces antivaleurs.

Comme père de famille, le Ministre Tony Mwaba a fait observer qu’il est conscient des difficultés que rencontrent les inspecteurs dans l’accomplissement de leurs tâches, notamment le problème de mobilité surtout dans les milieux ruraux.

 Là-dessus, il a déclaré s’être déjà engagé pour l’augmentation exponentielle de la prime pour fonctions spéciales dont l’engagement est effectué. D’ores et déjà, à partir du mois de mois d’avril, tout ceci sera pris en charge par l’Etat congolais.

A ce sujet, il a fait savoir que le ministère de l’EPST ne paie pas. Il a déjà engagé. Le dossier est déjà passé au ministère du Budget, il ne reste que sa liquidation au niveau du ministère des Finances. A Kinshasa, une partie a été payée et il reste l’arrière-pays, a-t-il rassuré.

D’ores et déjà, il a signalé la préparation de l’engagement de la prime d’itinérance dont les travaux seront finalisés sous peu par l’Inspecteur Général. Aussi, le Ministre entrevoit la revue à la hausse des frais de fonctionnement pour l’Inspection Provinciale Principale et l’Inspection de Pool actuellement plafonnés à actuellement, à 400.000 alors qu’ils étaient à 175.000 FC par mois.

Le Ministre a engagé également des démarches auprès des partenaires pour financer les moyens de locomotion. C’est notamment les démarches qui sont en voie d’être achevées avec le BeCeCO pour l’acquisition des motos.

Que les inspecteurs se mettent au travail

Il a exhorté tous les Inspecteurs à se mettre au travail en dépit des difficultés qui peuvent subvenir.

”Dès notre retour, il faut que les choses changent. Surtout avec la signature de la Nouvelle Convention scolaire signée avec les Confessions religieuses. Cette Convention a une disposition qui charge le PROVED qui, en cas de dérapage dans le chef des enseignants ou des Chefs d’établissements scolaires conventionnés, fait une réquisition qui, après 72 heures, si elle n’est pas observée par la Coordination, frappe. C’est justement pour rétablir l’autorité de l’État qui a la charge de la régulation de l’éducation dans notre pays.

Avant de conclure, le professeur Tony Mwaba Kazadi est revenu sur les innovations qu’il a apportées notamment en ce qui concerne l’identification des enfants, des établissements scolaires publics mécanisés et des établissements scolaires privés.

A l’issue de cette séance de travail et se livrant à la presse, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a déclaré : ”l’objet de la rencontre d’aujourd’hui était de rappeler à l’Inspection scolaire sa mission qui se résume à la trilogie : former, contrôler et évaluer.

Si la qualité de l’enseignement est au rabais aujourd’hui, c’est parce que l’Inspection Scolaire ne fait pas son travail”, a-t-il déclaré avant d’insister sur le rôle de l’inspection scolaire qui est ” L’instrument entre les mains du Ministre qui permet de relever la qualité de l’enseignement et de veiller sur la consolidation et la pérennisation de l’enseignement primaire”.

 A ce sujet, il a indiqué :”Aujourd’hui même avec la gratuité, la police du respect des mesures de la gratuité, c’est l’Inspection”, a-t-il déclaré avant de rappeler :”Cette année scolaire à été dédiée à l’Inspection scolaire pour son réveil, et nous venions d’initier une série des rencontres avec les Inspecteurs pour qu’ils se réveillent et qu’ils accomplissent fidèlement et pleinement leurs missions et c’est le tour du Kongo-Central”.

En rapport avec ce qu’il reproche aux Inspecteurs, le ministre a répondu : « C’est la léthargie, ils ne font pas leur travail. Il faut les réveiller, les engager à lutter contre les antivaleurs, à travailler pour relever la qualité de l’enseignement dans nos écoles, à surveiller la mise en oeuvre de la gratuité de l’enseignement primaire dans leurs écoles”, a indiqué Tony Mwaba Kazadi.

Et en ce qui concerne leurs droits, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique répond : “Leurs droits, on en a parlé effectivement, comme on dit à chaque droit correspond un devoir. On leur a parlé de leurs missions et leurs devoirs. En ce qui concerne leurs droits, il faut reconnaître qu’ils ont besoin des moyens pour travailler. Il y a d’autres, on a déjà engagé, on attend qu’ils soient résolus et ce, avec la mise en pratique du budget 2023. Il y a aussi une équipe qu’on a mise sur place pour évaluer tous les besoins de l’Inspection scolaire de nos jours pour permettre à celle-ci d’accomplir toutes ses missions. Nous sommes en train d’y travailler dans le budget 2023. Nous allons nous battre pour améliorer aussi leurs conditions de travail”, a conclu le professeur Tony Mwaba Kazadi.

Poursuite des visites surprises

Rappelons qu’avant cette grande messe inspectorale, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, a poursuivi avec ses visites surprises dans différents établissements scolaires de Boma après la cité côtière de Muanda, Province du Kongo-central.

Objectif, veiller sur la qualité de l’enseignement après avoir réussi la consolidation et la pérennisation de l’enseignement primaire.

Première étape, c’est le Complexe scolaire Makaya Lezi. Ici, c’est le Chef d’établissement qui l’accueille. Il est surpris de recevoir le patron de l’Epst à qui le Préfet Masuangi Musuangi Didier-Potain a présenté cette école qui organise trois cycles : maternel, primaire et secondaire.

Aux humanités, le Complexe scolaire organise les Options Latin-philo, Commercial et Gestion et Sciences.

Comme exercices, le ministre et son équipe se sont livrés au contrôle de la matière en cours d’enseignement, les documents administratifs d’agrément et de fonctionnement de l’école, les documents pédagogiques des enseignants et ceux scolaires des élèves, …

Là-dessus, Mme Christine Nepa Nepa et Monsieur Jacques Odia Musungayi, respectivement Secrétaire Général et IG de l’EPST ont fait quelques observations aux chefs d’établissements scolaires et aux enseignants qui n’étaient pas en ordre avant de leur donner des instructions précises dans le but de l’amélioration.

Des instructions pertinentes ont été également données au Directeur et sous-directeur de l’EPST Kongo-Central 1 et Boma pour poursuivre le contrôle de routine.

Deuxième étape, c’est le Lycée Technique Kyesse. Le Préfet Ndoki Ditia surpris pendant la récréation, a reçu la délégation du Ministre à laquelle il a présenté son école, fondée en 1935 par les Soeurs Franciscaines et organise deux options dont Technique Coupe et Couture et Technique Agricole et Nutrition.

Même exercice avec Mme le SG et l’IG de l’EPST. Un constat malheureux toutefois, les toilettes sont dans un état piteux. Et là, le patron de l’EPST a invité le Chef d’établissement pour qu’avec les frais de fonctionnement, qu’il s’organise pour mettre en état de propreté les lieux d’aisance.




Pressions euro-américaines sur le Covid-19 : La Chine poussée à pratiquer la réciprocité à son corps défendant !

L’annonce, par la Chine, depuis le mercredi 7 décembre 2022 de l’allègement général des restrictions contre le Covid-19 a soulevé en Occident un tollé général pour le moins insolite, particulièrement en ce début du mois de janvier 2023, la date prévue à cet effet pour ses autorités étant le 8  janvier…

Les médias dits internationaux semblent avoir reçu consigne de discréditer davantage Pékin au travers des titres à la fois alarmants et alarmistes du genre « En Chine, la mort de plusieurs personnalités renforce les soupçons sur le bilan réel du Covid-19 » ; « Covid-19 : A quelles conséquences faut-il s’attendre en France après le rebond épidémique en Chine ? » ; « Covid-19 : la Chine tente de minimiser le nombre de morts liés à l’épidémie » ; « Covid-19 en Chine : 90 % des habitants d’une province contaminés » ; « Covid : situation alarmante en Chine » ; « Covid-19 : les passagers en provenance de Chine doivent désormais présenter un test négatif pour venir en France » ; « Covid-19 : une ‘ écrasante majorité’ des pays de l’UE favorables à des tests pour les voyageurs venant de Chine, Pékin promet des ‘contre-mesures’». Ceci pour un seul pays.

On imagine l’ampleur de la médiatisation négative pour la quarantaine de pays d’Europe et d’Amérique du Nord participants à cette campagne à laquelle s’ajoutent certaines organisations internationales dont l’Oms.

A, à en croire un quotidien français citant nommément Michael Ryan, responsable de l’OMS chargé de la gestion des situations d’urgence sanitaire, « les chiffres actuels publiés par la Chine sous-représentent l’impact réel de la maladie en termes d’admissions hospitalières, d’admissions dans les soins intensifs et surtout en termes de décès».

Perspective redoutée parce que redoutable

En réponse à une préoccupation exprimée au média chinois Global Times,  Sunshu Shuai déclare : « Nous avons remarqué que certains médias occidentaux ont prétendu que l’ajustement de la politique sanitaire chinoise montre que la Chine a changé sa philosophie anti-épidémique contre le COVID-19 et qu’elle n’attache plus d’importance à la vie du peuple ».

Pour Wang Wenbin, « Les affirmations en question sont totalement contraires aux faits et à la science, et constituent une pure rhétorique de dénigrement aux motivations inavouées ».

Depuis l’apparition du Covid-19, son pays, relève-t-il, place la vie de son peuple au-dessus de tout, à l’instar d’ailleurs de tous les gouvernements sérieux.

« Nous avons fait tout notre possible pour protéger la vie et la santé du peuple et avons consacré toutes nos ressources au traitement de chaque patient. Au cours des trois dernières années, nous avons répondu efficacement à cinq vagues mondiales de COVID-19 et évité les infections généralisées par la souche originale et le variant Delta, qui sont relativement plus pathogènes que les autres variants. Nous avons considérablement réduit le nombre de cas graves et de décès, et gagné un temps précieux pour la recherche, le développement et l’application de vaccins et de thérapies, ainsi que pour la préparation de fournitures médicales et d’autres ressources ».

Résultat indéniable à l’échelle mondiale : « la Chine a enregistré les taux d’infection et de mortalité les plus faibles. Malgré la pandémie, l’espérance de vie moyenne en Chine est passée de 77,3 à 78,2 ans ».

A propos du variant Omicron devenu une obsession pour ces médias agissant certainement au nom de leurs gouvernements, la partie chinoise met les choses au clair. « Actuellement, le variant Omicron étant beaucoup moins pathogène et mortel et les capacités de traitement, de test et de vaccination de la Chine étant en constante augmentation, la Chine a pris l’initiative d’optimiser ses mesures de réponse au COVID-19. Nous avons adopté de manière ordonnée les 20 mesures optimisées et les 10 nouvelles mesures et avons publié des mesures visant à traiter le COVID-19 comme une maladie infectieuse de classe B au lieu de classe A, déplaçant l’objectif de notre réponse de l’endiguement de l’infection à la prévention des cas graves et aux soins de santé », déclarent les autorités chinoises convaincues du fait qu’« Il s’agit d’une démarche scientifique, opportune et nécessaire, visant à maximiser la sécurité de la vie et de la santé des personnes et à minimiser l’impact de l’épidémie sur le développement économique et social ».

Rejetant le reproche lui est fait de non-partage des informations disponibles sur cette épidémie, la Chine affirme plutôt le contraire. « La Chine a partagé les informations et les données concernées avec la communauté internationale de manière ouverte et transparente. Nous avons procédé à plus de 60 échanges techniques avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et avons partagé les données génomiques du virus provenant des derniers cas de COVID-19 en Chine via l’Initiative mondiale sur le partage des données relatives à la grippe aviaire (GISAID), fournissant ainsi des références importantes aux institutions internationales de recherche en santé », déclare-t-elle en soulignant qu’« à plusieurs reprises que pour tous les pays, les mesures de lutte contre le COVID-19 doivent être fondées sur des données scientifiques et proportionnées. Elles ne doivent pas affecter les déplacements transfrontaliers normaux ni les échanges et la coopération entre les peuples. Il ne doit pas y avoir de mesures discriminatoires, et encore moins utiliser ces mesures à des fins de manipulation politique ».

Se désolant de la manipulation à grande échelle en cours, Beijing prévient qu’« En réponse aux mesures déraisonnables prises par certains pays, la Chine prendra, selon la situation du COVID-19 et de la nécessité d’y répondre, des mesures correspondantes fondées sur le principe de réciprocité ».

C’est une perspective redoutée parce que redoutable.

SM




Situation sécuritaire : Les élus du Nord-Kivu invités à rejoindre la province pour vivre à côté des leurs électeurs (Prince Kihangi)

Dans une interview accordée au quotidienrdc.com, le député provincial, Prince Kihangi a fustigé la crise sécuritaire qui ne fait que monter dans la partie Est de la République démocratique du Congo.

Les morts sont toujours enregistrés parmi les paisibles citoyens sans parler de déplacement massif de la population qui vivent jusqu’à présent dans les différents sites dans les conditions précaires sous l’œil impuissant des autorités du pays, s’indigne Prince Kihangi, élu provincial de Goma.

Il invite par élégance tous les députés nationaux du Nord-Kivu vivant à Kinshasa et ailleurs de venir vivre à côté de leurs électeurs.

” La population du Nord-Kivu traverse un moment difficile, une période douloureuse de son histoire caractérisée par les conflits armés, des violations des droits humains et les déplacements massifs de la population. Voici pourquoi j’estime nécessaire qu’il est important que tous les élus de la province doivent venir vivre à côté de la population pour remonter sa morale et discuter avec elle pour trouver les voies et moyens pour éradiquer les problèmes qui minent la province », a indiqué Prince Kihangi, député provincial du Nord-Kivu.

A noter que la province du Nord-Kivu continue toujours de vivre sous la menace des terroristes du M23 et de son allié le Rwanda, qui occupent plusieurs localités de ce coin du pays.

Osé Kalombo




Kalemie : Denis Kadima satisfait de l’élan pris par la population en s’enrôlant

Le président de la CENI, M. Denis Kadima est dans la province de Tanganyika où il est allé s’imprégner du début des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs. Il est aussi allé rassurer la population de Tanganyika que le processus électoral est en marche. Il l’a à l’occasion invité à s’enrôler massivement aux centres d’enrôlement les plus proches.

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, séjourne depuis ce vendredi 27 janvier 2022 à Kalemie, chef-lieu du Tanganyika, 3e étape de sa tournée qu’il effectue dans 5 des 9 provinces constituant l’aire opérationnelle 2 pour l’identification et l’enrôlement des électeurs.

Aussitôt arrivé, il s’est rendu au gouvernorat où il a été accueilli par le vice-gouverneur de la province de Tanganyika, Ferdinand Massamba, avant de prendre une part active à la réunion avec le conseil provincial des opérations, pour un état de lieu de la situation au plan local en lien avec la sécurisation du processus.

« Je suis venu faire un état des lieux au moment où nous commençons cet exercice, évidemment j’ai préféré débuter ici afin de rencontrer le vice-gouverneur ensuite tenir une réunion avec le conseil provincial des opérations qui s’occupe des questions sécuritaires. Les élections se passeront partout dans tous les coins du pays et il est important que nous nous assurions qu’au-delà de notre travail technique, les autorités provinciales et locales jouent leur rôle en matière de sécurité. Cette réunion nous a permis d’examiner tous les contours de l’opération importante qui précède les scrutins : l’identification et l’enrôlement des électeurs. J’en profite pour inviter la population de Tanganyika, essentiellement toutes les personnes qui remplissent les conditions requises, à venir s’inscrire le plus tôt possible et ne pas attendre la dernière minute parce que cette opération ne dure que 30 jours », a recommandé Denis Kadima Kazadi délivrant son message en swahili pour atteindre un plus large public.

A l’école primaire Bakita, un des centres d’inscriptions des électeurs, où il s’est rendu par la suite, l’occasion a été donnée au Président de la CENI de prendre la température de l’opération d’identification et d’enrôlement en cours. Il s’est déclaré satisfait du travail qu’accomplit le personnel commis à la tâche.

« Nous sommes ici pour voir comment l’opération se déroule et nous sommes satisfaits de constater que le personnel que nous avons formé est en train d’effectuer le travail qu’on attend de lui. Ils ont commencé le 25 janvier et aujourd’hui déjà je vois qu’ils ont atteint la vitesse de croisière : ils sont en train d’enrôler un grand nombre de personnes. Donc on peut voir que des leçons tirées de l’aire opérationnelle 1 sont effectivement mises en pratique. Voir qu’un grand nombre a été enrôlé en quelques jours me laisse une bonne impression et je vais continuer de faire ma ronde pour voir si c’est la même chose partout », a-t-il relevé.

Même son de cloche à un autre centre où il s’est dirigé et ce qui s’offrait à ses yeux était de bon augure pour la suite de l’opération. Pour sa part, le vice-gouverneur du Tanganyika a vu en l’arrivée du président de la CENI un grand signe de motivation et de réconfort pour la population de cette contrée.

« C’est réconfortant et en même temps comme une bénédiction, et cela montre que les questions qui se posaient par-ci par-là concernant les élections doivent avoir trouver des réponses. C’est confirmé qu’il y aura effectivement les élections. Il est venu nous renforcer en tout ce que nous avons déjà entrepris notamment la sensibilisation, les mesures prises pour la sécurisation des opérations. Je demande donc à mes administrés de pouvoir emboîter le pas aux autres qui l’ont déjà fait et se faire enrôler en masse », a indiqué le vice-gouverneur Ferdinand Massamba.




V.Club propose 60.000 dollars Us l’an pour pousser Marouf Tchakei à prolonger

Il nous revient que l’AS V.Club  a proposé à Marouf Tchakei  une offre de prolongation de contrat de 3 ans avec un salaire énorme de 60.000 dollars  américains net par an, soit 5.000 dollars américains le mois.

Selon notre source, Marouf étudie l’offre jusqu’à présent. Sauf changement de dernière minute, une réponse certainement favorable est prévue d’ici quelques jours.




Félix Tshisekedi préside un conseil des ministres focalisé sur l’insécurité dans l’Est du pays

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, préside ce vendredi, par visioconférence, la 84ème réunion du Conseil des ministres. Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde et tous les membres du gouvernement présents à Kinshasa, prennent part, en distantiel, chacun à partir de son cabinet de travail, à cette traditionnelle réunion hebdomadaire de L’Exécutif national.

Le Conseil des ministres de ce vendredi a débuté par la communication du Chef de l’État, relative notamment à sa participation au Forum économique mondial de Davos, en Suisse et au sommet de Dakar II, au Sénégal, sur l’agriculture.

Le Conseil des ministres va ensuite se pencher sur les questions en rapport avec la sécurité sur l’ensemble du territoire national, l’économie, le social et autres. Le compte-rendu de la réunion du Conseil des ministres de ce vendredi sera fait en fin d’après-midi, à la télévision nationale, par M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement.




21ème lettre sociale congolaise : Peut- on confirmer la maffia administrative des Inspecteurs du Travail à l’Ong catholic Relief Services Rdc par l’absence de la référence DE certification du paiement des milliers de dollars américains dans le compte du trésor public ?

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit  le  mieux dans la vie  est celui qui détient la meilleure information ».  Benjamin Disraeli.                          

Chères lectrices, chers lecteurs;

  1. Dans un régime démocratique, comme le prévient Mortimer Jérôme Adler, le citoyen doit être critique sur tout ce qu’il entend et lit. C’est pour cette raison que j’ai soumis au tribunal de la raison la lettre de délégués syndicaux Crs-RDC Kinshasa du 19 décembre 2022 adressée à l’autorité de tutelle de l’emploi, travail et prévoyance sociale
  2. La 19ème lettre Sociale congolaise intitulée Maffia Administrative des Inspecteurs du travail au Crs-RDC, un Caillou dans la chaussure de la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale a montré que cette maffia administrative consistait à déplacer les délégués syndicaux de leur circonscription électorale aux fins de l’obtention de la perte de leur qualité de délégués syndicaux  sans qu’il ait eu la décision d’autorisation de mutation prise en bonne et due forme par l’Inspecteur du Travail du Ressort.
  3. Cette lettre sociale congolaise a  aussi soutenu que l’autorité de tutelle de l’Emploi , Travail et Prévoyance Sociale était devant la nullité de la décision de l’Inspecteur du Travail Balomba Mpanzu Alain qui n’avait pas respecté  l’ arrêté ministériel n°12/CAB.MIN/ETPS/O41/08 du 08 août 2008 relatif au recours judiciaire contre la décision de l’Inspecteur du Travail en cas de licenciement ou mutation d’un délégué titulaire et suppléant.
  4. L’ arrêté ministériel susmentionné stipule  en ses articles 1er : «  Pour toute décision sur la demande d’autorisation de licenciement ou de mutation d’un délégué titulaire ou suppléant, sous peine  de nullité, l’inspecteur du travail du ressort procède au préalable à une enquête contradictoire, les parties sont entendus  en cas de besoin, assistées d’un représentant de leurs organisations professionnelles, d’un travailleur appartenant à la même branche d’activité économique ou d’un avocat » et 2 : « avant l’ouverture du débat, la partie intéressée propose la récusation… ».
  5. L’ouverture du débat contradictoire n’ayant jamais eu lieu étant donné que l’Inspecteur du Travail n’était jamais rentré pour la confrontation des parties, il n’existait pas donc de décisions d’autorisation de mutation de l’Inspecteur du Travail. Si ces décisions existaient elles seraient attachées aux lettres de mutation produites par les responsables  de l’Ong Catholic Relief Services RDC.
  6. Dès lors, mis de côté le juridisme routinier, devant cette nullité la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance ne peut pas statuer sur le vide, voire la nullité des décisions de mutation de deux délégués syndicaux. Elle doit par devoir de ses fonctions constater cette nullité et imposer le respect de lois de la République démocratique  du Congo pour la protection de ces délégués syndicaux.
  7. Outre la nullité des décisions d’autorisation de mutation de deux délégués syndicaux due au non respect des articles 1er et 2 de l’arrêté ministériel n°12/CAB.MIN/ETPS/O41/08 du 08 août 2008 ci-haut cité, une autre nullité est aussi due  au non respect de l’arrêté interministériel n°005/CAB.MIN/ ETPS/06/2022 et n°048/CAB/MIN/FINANCES/2022 du 02 août 2022.
  8. L’arrêté interministériel n°005/CAB.MIN/ ETPS/06/2022 et n°048/CAB/MIN/FINANCES/2022 du 02 août 2022 modifiant et complétant l’arrêté interministériel n°001/CAB/MINETAT/M ETPS/01/2019 et n°CAB/MIN/FINANCES/2019/138 du 28 novembre 2019 portant fixation des taux des droits, taxes et redevance  à percevoir à l’initiative du Ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale fixe dans son article 1er point 2 les taux de 5000$(cinq milles dollars américains) comme droits à percevoir à l’initiative du Ministère du Travail sur la prestation de licenciement ou mutation d’un délégué syndical titulaire ou suppléant.  Donc, CRS RDC devrait payer  dix milles dollars américains (10.000$) pour deux délégués syndicaux.
  9. Ceci suppose qu’à la clôture du débat contradictoire ouvert en vertu de l’article 2 de l’arrêté ministériel n°12/CAB.MIN/ETPS/O41/08 du 08 août 2008, l’Inspecteur du Travail Balomba Mpanzu Alain allait produire un Procès  Verbal et une note de taxation à remettre à un agent de la DGRAD.
  10. Dès son entrée en possession de la note de taxation, l’agent de la DGRAD allait à son tour produire une note de perception qu’il devrait signer avec l’auteur de la note de taxation, l’Inspecteur du Travail Balomba Mpanzu Alain.
  11. L’une des copies de cette note de perception devrait être remise à l’ONG Catholic Relief Services aux fins du versement d’une somme de dix milles dollars américains (10.000$) dans le compte du trésor public dans un de 8 jours. Si Catholic Relief Services avait versé cette somme, elle se présenterait avec son bordereau de versement pour la certification à la DGRAD. Grâce au logiciel ISYS- Régies   CRS RDC devrait avoir une référence  de son paiement certifié.
  12. Mais, l’’on comprend que  CRS RDC  n’aurait  pas respecté cette procédure relative aux droits à percevoir par le Ministère du Travail sur la prestation de mutation de deux délégués syndicaux afin d’obtenir l’autorisation de mutation par l’Inspecteur du Travail. Voilà pourquoi l’ONG Catholic Relief Services parle  souvent des décisions de mutation de deux délégués syndicaux sans les présenter physiquement.
  13. Il y a donc violation de l’article 1er point 2 de l’arrêté interministériel n°005/CAB.MIN/ ETPS/06/2022 et n°048/CAB/MIN/FINANCES/2022 du 02 août 2022. C’est ainsi  que « les présumées décisions » d’autorisation de mutation des délégués  syndicaux  ne sont connues que des Responsables de l’Ong Catholic Relief Services et de l’Inspecteur du Travail Balomba Mpanzu Alain qui leur confèrent un caractère privé.
  14. Pourtant ce sont des documents administratifs qui ne devraient pas être cachés. Cette manière d’agir présage la maffia administrative dont la finalité est de porter atteinte aux droits syndicaux reconnus et garantis à ces deux délégués syndicaux.
  15. L’Ong Catholic Relief Services a beaucoup d’employés qu’elle pouvait muter sans demander l’autorisation de l’Inspecteur du Travail. Le fait qu’elle n’ait voulu que muter les délégués syndicaux confirme son acharnement à supprimer la délégation syndicale.  Une institution légalement instaurée pour la défense, la protection et la promotion des intérêts des travailleurs.
  16.  La confrontation de lettres des responsables CRS RDC et celles de deux délégués syndicaux aux deux arrêtés ministériel et interministériel ci-haut cités prouve que ces délégués syndicaux sont simplement malmenés par leur employeur avec l’accord et la bénédiction de certains Inspecteurs du Travail.
  17. Pourtant, dès la première réunion du conseil des ministres du 13 septembre 2019, le Président de la République démocratique du Congo, Chef de l’Etat,  a affirmé  sa détermination de plus voir les travailleurs congolais être malmenés par les employeurs véreux
  18. Toutes choses restant égales par ailleurs, du point de vue matériel normatif l’on constate que les décisions d’autorisation de mutation de deux délégués syndicaux n’existent pas  dans la mesure où les procédures édictées par les arrêtés ministériel n° n°12/CAB.MIN/ETPS/O41/08 du 08 août 2008 et n°005/CAB.MIN/ETPS/06/2022 et interministériel  n°048/CAB/MIN/FINANCES/2022 du 02 août 2022 n’ont  pas été respectées.  Comment alors la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale va-t-elle  statuer sur cette nullité des décisions de l’inspecteur du Travail.
  19. De même, partant de l’argumentation de cause à effet, comment l’Inspection Générale du Travail peut-elle mener  une contre enquête  sur une  nullité des décisions de l’Inspecteur du Travail du ressort ?
  20. Dans une position de faiblesse, les délégués syndicaux ont introduit « des recours » partant de l’imbroglio astucieux utilisé par les responsables de l’Ong Catholic Relief Services pour supprimer la délégation syndicale au Bureau CRSRDC Kinshasa.
  21. Ainsi donc, après avoir pris connaissance des faits tels qu’ils se sont passés, le Ministère et l’Inspection Générale du Travail devraient comprendre qu’il n’y avait pas eu de décisions d’autorisation de mutation. Le contrôle devrait avoir une autre orientation afin de mettre fin à la maffia administrative  des  Inspecteurs du Travail au CRS RDC et  faire  appliquer les lois congolaises.
  22. Dans le cas d’espèce, il s’agit des prescrits de la convention n°135 de l’OIT ratifiée par la République démocratique du Congo qui dispose en son article 1er  : « Les représentants des travailleurs dans l’entreprise doivent bénéficier d’une protection efficace contre toutes mesures qui pourraient leur porter préjudice, y compris le licenciement , et qui seraient motivées par leur qualité ou leurs activités  de représentants des travailleurs(…) » et de la loi n°16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015 – 2002 portant Code du Travail qui dispose en son article 257 : « Le mandat du délégué ne peut entraîner  ni mesures vexatoires, ni préjudices, ni avantages spéciaux pour celui qui l’exerce.(…). ».
  23. Les délégués syndicaux ne doivent pas être sacrifiés  parce que leur licenciement ou mutation est une source des dollars pour ceux là qui sont censés appliquer les  lois de la République démocratique du Congo et/ou  faire appliquer ces dernières (lois) par les employeurs véreux.
  24. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro +  243 994 994 872 pour appel normal, whatsApp ou twiter  et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com  pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 24 janvier 2023

 

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel  et  Chercheur  à l’Observatoire Congolais du Travail.

 




L’achat d’armes made in France est la vraie raison de la réception inédite du chef de la junte d’Alger à l’Elysée

En dehors de la symbolique et des considérations d’apparat, la visite du chef d’état-major algérien, Saïd Chengriha, à Paris et le tapis, honteusement tenu caché, que lui a déroulé Emmanuel Macron à l’Elysée servaient d’autres desseins: de mirobolants contrats d’armement et le balisage d’un axe Paris-Alger avec, forcément, le Maroc et son multilatéralisme pour cibles.

Celles et ceux qui croyaient que le voyage à Paris du chef de la junte algérienne, de même que sa discrète réception inédite par le président français Emmanuel Macron à l’Elysée, visait uniquement à caresser dans le sens du poil le Système gagneraient à se raviser. Reçu à l’Elysée lundi 23 janvier 2023, ainsi que par Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées françaises, ou encore le ministre des Armées, Sebastien Lecornu, Saïd Chengriha était en France pour une raison bien plus «matérielle» que la hauteur symbolique du tête-à-tête que lui a réservé le chef d’Etat français.

Ce tête-à-tête est le premier du genre accordé par un président français à un haut gradé algérien depuis l’indépendance de ce jeune pays, créé par la France par un décret d’octobre 1839, un territoire qui formait trois départements français. Ce décret de même que son appendice départementale sont un fait historique dont l’Algérie détient l’exclusivité dans la colonisation de l’Afrique et qui a spolié des nations, surtout le Maroc et la Tunisie ainsi que le Mali, de vastes territoires annexés à la France, qui pensait rester ad vitam æternam dans le pays qu’elle a créé. Le chef d’état-major de l’armée algérienne s’est rendu en France pour acheter des armes, apprend Le360 de sources sûres. L’accueil de Chengriha par Macron à l’Elysée, a priori étonnant à la fois par son aspect hautement symbolique et par son côté inhabituel, prend ainsi tout son sens. Tout comme s’explique enfin l’absence d’images de ce tête-à-tête et, surtout, le silence de l’Elysée et des médias de l’Hexagone à l’égard de cette visite et ses desseins occultes. Il y a un silence détonnant des médias français sur la présence du patron de la junte d’Alger sur leur territoire. L’achat d’armes françaises par la junte d’Alger n’est visiblement pas en odeur de sainteté.

L’on sait désormais mieux à quoi vont servir les 23 milliards de dollars réservés par le régime algérien à l’armement au titre de la seule année 2023 (+120% par rapport au budget 2022). L’objectif est double. Il s’agit pour l’Algérie de sortir du monopole de fait que lui impose la Russie, son fournisseur quasi exclusif en armes, mais dont les équipements ont montré leurs limites en Ukraine. Les contrats d’armement à venir scellent également un nouvel axe Paris-Alger dont la France sortirait, là encore, grand, sinon seul et unique, vainqueur. N’est-ce pas le même Macron qui a, en fin de semaine dernière, promis une enveloppe de 400 milliards d’euros pour l’armée française sur la période 2024-2030, ainsi qu’une forte hausse du budget du renseignement militaire? Le tout représentant un tiers de plus que la précédente enveloppe, fixé dans le cadre de la loi de programmation militaire. Là encore, on en sait davantage quant à certaines voies où le président français entend piocher les ressources nécessaires à cette ambition.

Les nouveaux contrats d’armement made in France de la junte, l’augmentation colossale du budget militaire de l’Algérie en 2023 et la visite de Chengriha à Paris pour renflouer les caisses du complexe militaro-industriel français viennent confirmer, si besoin, un basculement structurel de la France sous Macron vers l’Algérie au détriment du Maroc et de ses intérêts. Ce qui semblait être de l’hésitation française est désormais un choix clair. Une option qui renseigne sur les véritables visées du nouvel axe Paris-Alger. En toute logique, contre qui ces armes sont destinées à être utilisées par une junte militaire algérienne résolument belliciste? Le Maroc évidemment. Vaste programme… Et il faudrait résolument regarder vers la Russie pour voir quel prix les vieillards du régime d’Alger vont payer pour ce qui ressemble bien à une chute sans casque dans le camp de l’Occident. Le retour de bâton russe risque d’être extrêmement douloureux pour un régime algérien en déperdition.

Le grand secret dont ce nouvel accord est entouré par des médias français qui, généralement, font feu de tout bois, n’y changera rien. Les directeurs des rédactions françaises, habitués des dîners confidentiels avec Macron, sont rompus à ce genre d’exercices pour fomenter leurs coups de Jarnac, avec comme cibles de choix le Maroc et ses intérêts stratégiques. Un Maroc qui gêne par sa projection multiforme et la diversité de ses alliances stratégiques. Là encore, le nouvel axe Paris-Alger ne pourra rien y changer. Les propos, ce jeudi 26 janvier 2023, de la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, voulant que «la France n’est pas en crise avec le Maroc» relèvent, dans ce contexte, du risible. Mais de qui se moque-t-on? Certainement des Français.

En dehors des précieux milliards que va apporter le choix de la junte par Paris, la France en sort-elle grandie sur les moyen et long termes? Rien n’est moins sûr. Il serait plus pertinent pour Paris de s’interroger, dans la foulée de la récente demande d’évacuation de ses troupes militaires au Burkina Faso, si le rapprochement avec Alger ne participera pas à accélérer son déclassement au Maghreb, au Sahel et sans nul doute dans plusieurs pays d’Afrique. Un continent où le sentiment anti-français ne s’est jamais autant exacerbé que depuis que Macron est à la tête de la France.




Rdc : Eve Bazaiba s’attaque à la problématique des déchets

Vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement et développement durable, Mme Eve Bazaiba a lancé ce jeudi à Kinshasa, l’atelier sur la problématique de gestion des déchets. Au terme de cet atelier, l’on s’attend notamment à avoir des idées innovantes des participants pour la mise en place d’un mécanisme durable de gestion des déchets dans la ville de Kinshasa. Mais aussi, l’adoption d‘une feuille de route capable de changer les choses.  C’est pourquoi, pour ces trois jours, la VPM a sollicité l’implication active de tous les participants pour avoir une feuille de route afin d’améliorer la situation en Rdc. Elle a, au même moment, rassuré tous les participants que les recommandations seront exécutées non seulement par le ministère de l’Environnement, mais aussi par les ministères sectoriels concernés et les entités territoriales décentralisées.

C’est dans l’objectif de contribuer à l’amélioration du mécanisme de gestion des déchets en Rdc grâce aux idées innovantes et trouver des solutions durables dans le cadre de l’économie circulaire, que Mme Eve Bazaiba, Vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et développement durable a lancé l’atelier sur la problématique de gestion des déchets à Kinshasa. C’était en présence de son collègue du Numérique, des ministres provinciaux en charge de l’environnement, des bourgmestres de la ville de Kinshasa, des Ong qui s’occupent de la question de l’environnement, etc.

Dans son discours, Eve Bazaiba a expliqué que l’assainissement est un secteur vital qui contribue au bien-être social du fait qu’il réduit l’incidence des maladies parasitaires et lutte contre la pauvreté. La problématique des déchets est devenue une préoccupation majeure. « Dans la recherche des solutions de l’insalubrité, j’ai pensé qu’il y avait urgence de réunir tous les experts du domaine pour échanger pour qu’il soit mis en place un mécanisme conjoint de gestion des déchets en RDC », insiste-t-elle.

Pour la VPM, cet atelier vise à réunir les cadres clés et les partenaires pour réfléchir sur la politique de gestion des déchets en Rdc en mettant l’accent sur la collecte, le tri; Réfléchir sur la compilation du cadre juridique; réfléchir sur l’impact de la décentralisation des institutions sur la gestion des déchets: au niveau du gouvernement central, le responsable, c’est la politique et la stratégie. La gestion, c’est au niveau des provinces. Quel est le rôle des responsables des rues, des communes ? Quel est notre rôle entant que responsable dans nos foyers ? Notre responsabilité à nous tous est engagée. Il faut sortir d’ici avec une idée claire et savoir que la gestion des déchets est aussi une opportunité dans le cadre de l’économie circulaire. Les partenaires disponibilisent les millions, et quels sont les résultats ?

C’est pourquoi, a-t-elle sollicité l’implication active de tous les participants pour avoir une feuille de route afin d’améliorer la situation en RDC. Elle a, au même moment, rassuré tous les participants que les recommandations seront exécutées non seulement par le ministère de l’Environnement, mais aussi par les ministères sectoriels concernés et les entités.

Le SG à l’Environnement responsabilise les intellectuels

Dans son mot de bienvenu, le Secrétaire général à l’Environnement a peint le tableau de Kin la belle devenue Kin la poubelle, pour responsabiliser les intellectuels. Pour lui, pour atteindre les cibles des Objectifs du développement durable, nous devons changer la donne, réfléchir autrement, c’est-à-dire, à partir de ce moment, il ne nous reste que 8 ans pour permettre à notre pays d’améliorer la gestion des déchets.

« Nous avons l’obligation de mettre en place des politiques pour l’amélioration de la vie des congolais pour un environnement sain. Au regard de la situation actuelle, cet atelier va mettre en exergue les différents problèmes de gestion des déchets et de mettre en place des stratégies. Il faut un cadre pour permettre aux acteurs de contribuer à l’assainissement de nos milieux. Comment considérer les déchets comme une matière première est l’intégrer dans l’économie circulaire. Nous devons lever des options responsables et patriotiques. L’analyse de cette problématique doit être approfondie afin qu’à l’issue des travaux, nous définissions des pistes de solutions idoines qui nous permettront d’élaborer une feuille de route », pense-t-il.

Soulignons que plusieurs thématiques sont développées lors de cette assise. Il s’agit de la politique de la gestion des déchets en Rdc ; le cadre juridique et réglementaire en matière d’assainissement ; l’impact de la décentralisation des institutions sur la gestion des déchets ; la gestion des déchets dans le cadre de l’économie circulaire : mécanisme de financements durables et efficaces.

JMNK