Enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 2 : Denis Kadima encourage la population des 9 provinces concernées à s’enrôler et à ne pas attendre le dernier jour

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a lancé, à l’école Buena Muntu 1 de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-Central où il est arrivé le mercredi 25 janvier 2023, l’opération d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 2.

Bien avant de lancer officiellement cette deuxième phase de concerne 9 provinces (Haut-Katanga, Haut-Lomami, Kasaï, Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru, Tanganyika) et de 3 pays où vivent les Congolais (Afrique du Sud, Belgique et France), le numéro un de la CENI s’est entretenu avec le gouverneur de province John Kabeya Shikayi.

Se réjouissant du bon déroulement de l’opération dans cette partie du pays, première étape de la ronde qu’il effectue qui le conduira, au pas de charge, dans 5 des provinces concernées.

« Nous avons déployé tout le matériel et là où ce n’est pas encore le cas, nous nous attelons à la faire. Le personnel étant formé et comme vous pouvez le constater l’enrôlement a déjà commencé et juste avant mon arrivée à l’endroit où nous sommes et je viens de l’intérieur, une bonne trentaine de personnes se sont déjà inscrites. Les choses très bien. Vous parlez en termes de garantie ? La CENI est bien là pour s’assurer que chaque Congolais du Kasaï-Central et des autres provinces concernées puissent être inscrit et recevoir sa carte d’électeur qui lui permettra plus tard d’avoir la carte d’identité. Nous sommes là donc jusqu’à ce que cela soit réalisé à 100%. J’encourage la population à venir à temps, ne pas attendre le dernier jour, car ce processus ne durera que 30 jours. Un peu partout nous avons ouvert et là où cela n’a pas été le cas, nous allons sans doute nous rattraper », a déclaré Denis Kadima Kazadi.

Avant de renchérir : « Mes attentes c’est que la population comprenne le bien-fondé de cet exercice. C’est un processus qui doit impliquer tous les Congolais en âge de voter et qui remplissent toutes les autres conditions. Et ici dans cette aire opérationnelle, nous attendons un peu plus de 15 millions de personnes. Ça signifie que c’est un grand nombre. J’encourage vraiment la population du Kasaï-Central et des autres 8 provinces de venir s’enrôler en masse et de ne pas attendre la dernière minute ».

Denis Kadima Kazadi a dit toute la détermination de la CENI à rectifier le tir. « Nous avons déjà fait 30 jours à Kinshasa et nous avons beaucoup appris. Les erreurs qui ont été commises avant, le manque de familiarité avec les machines, c’est des choses qui ont été résolues. Donc nous sommes confiants que les leçons apprises dans l’aire opérationnelle 1 vont servir dans l’aire opérationnelle 2, et les choses iront pour le mieux », a-t-il rassuré.

L’étape de Kananga a été marquée par la visite effectuée dans quelques centres d’inscription où il a eu des échanges avec les préposés à la tâche, avant d’observer une halte au secrétariat exécutif provincial pour d’amples informations sur l’état des lieux de la situation au plan local.

Les agents de la CENI lui ont fait part des desiderata. Dénis Kadima a fait promesse d’en tenir compte pour leur résolution.

JMNK




Enrôlement des Congolais de la diaspora : Pari gagné par Denis Kadima

Comme annoncé dans le calendrier électoral, le lancement de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 2, ce mercredi 25 janvier 2023, dans 9 provinces (Haut-Katanga, Haut-Lomami, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru, Tanganyika), correspond avec l’identification et enrôlement des Congolais (Afrique du Sud, Belgique et France). C’est une preuve que quand on veut, on peut. Le technicien Denis Kadima, contrairement à ses prédécesseurs, a voulu lancer cette phase expérimentale, afin de casser cette injustice qui empêchait les Congolais de la diaspora de voter.

La détermination du Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, de faire partie du fichier électoral les Congolais résidant à l’étranger, s’appuyant sur une des dispositions de la Constitution de la République démocratique du Congo, a pris la forme d’un défi.

La ferme volonté du numéro un de la CENI telle qu’annoncée lors de la publication du calendrier électoral, samedi 26 novembre 2022, s’est traduite en acte. C’est en somme une première dans les annales des organisations des consultations électorales dans notre pays.

Denis Kadima Kazadi s’est envolé pour l’intérieur du pays pour lancer l’opération en sillonnant cinq des provinces qui constituent l’aire opérationnelle 2, pendant que d’autres équipes se déploient dans les pays étrangers concernés par cette phase.

Dans la capitale française où le1er Vice-président, Bienvenu Ilanga Lembow, dès son arrivée, indique notre source, il a échangé avec une délégation des Congolais afin de les sensibiliser à un enrôlement massif. Le centre d’enrôlement est érigé dans l’enceinte de l’ambassade de la RDC située sur 32 Cours Albert 1er, 75008 Paris 8e arrondissement. Le centre ouvrira chaque jour de 8h à 18h. Au total, 4 machines sont disponibilisées pour enrôler le plus grand nombre des Congolais résidant en France.

Les compatriotes ont salué l’engagement de la CENI à tenir à l’organisation des élections avec une participation des Congolais de la diaspora. Le vœu est de maximiser la sensibilisation à travers une communication active et à grande échelle. La question d’une extension des centres d’identification dans certaines régions afin de permettre à ceux qui sont éloignés de Paris de pouvoir s’enrôler a été évoquée. D’autant que, arguent-ils, plusieurs Congolais pourront éprouver des difficultés à faire le déplacement pour recevoir leurs cartes d’électeur.

Après avoir animé un cadre de concertation à Bruxelles où il s’était rendu il y a quelques mois dans la perspective de la révision du fichier électoral, le 2e Vice-président, Didi Manara Linga, a renoué le contact et cette fois-ci pour lancer l’opération d’enrôlement dans la tranche après-midi.

Patricia Nseya supervise l’opération d’enrôlement en Afrique du Sud

En Afrique du Sud où elle conduit une délégation de la Centrale électorale, Mme Patricia Nseya Mulela, accomplit le même acte dans l’espoir de voir davantage des compatriotes répondant aux critères établis (ayant atteint la majorité, détenteurs d’un passeport valide ou d’une carte consulaire) se faire identifier et s’enrôler en vue d’exercer, le moment venu, le droit de vote. Étant une question de souveraineté, nos représentations diplomatiques sont en première ligne pour favoriser la réussite de cette opération.

Soulignons que pour se faire enrôler en Afrique du Sud, les documents de séjour suivants sont également admis : visa de résidence temporaire, visa de travail, visa pour personne dépendant d’un porteur de résidence permanente, visa pour conjoint (e) d’une personne ayant un visa de travail, visa d’affaires, visa de retraite, résidence permanente. Chaque requérant devra disposer des informations utiles sur son identité et ses origines.

Jean-Marie Nkambua




L’ingratitude rwandaise (Un pamphlet de Magloire Paluku)

Aujourd’hui il est inimaginable que le Rwanda attaque la République Démocratique du Congo. L’histoire retient, pourtant, que le Rwanda doit sa survie politique et même géostratégique, aux épisodes de l’Etat Indépendant du Congo, du Congo-Belge, du Zaïre et de la République Démocratique du Congo.

Retenons que, le 06 Mai 1916 ce sont les « ASKARI », soldats de la force publiques qui libèrent le Rwanda de l’emprise Allemande. Le protectorat Allemand devint la colonie Belge. Les tombes de ces héros Congolais étaient, il y a jusques peu au Nord de Goma dans le territoire de Nyiragongo.

Dans les années 50-60, les réfugiés Rwandais aujourd’hui, nombreux au pouvoir à Kigali sont passés sur le dos de leurs parents, par le Congo pour aller en refuge en Ouganda et ailleurs dans le monde.

Nous ne parlons pas de nos, Ex-Mamans, Ex-Papas, Ex-Frères, Ex-Sœurs, Ex-concitoyens, Ex-Compatriotes, Ex-membres du MPR, Ex-membres de l’Afdl qui dirigent le Rwanda de la présidence aux communes, quartiers et avenues. Ils sont rentrés au Rwanda après avoir été Congolais pendant plus de quarante ans. Nous n’avons jamais cessé de les aimer !

L’ingratitude Rwandaise envers la République Démocratique du Congo où l’on a tout eu, tout glané, tout gagné est le pire des vilains péchés.

La politique Rwandaise de Paul Kagame détruit les meilleurs souvenirs que nous avons construit pendant un demi-siècle. Nous nous sommes mariés, nous avons eu des enfants métissés, nous nous sommes dits amis et frères…Il faudra des dizaines d’années, encore, pour corriger cette défectuosité morale.

Pour corriger l’ingratitude Rwandaise, il faut une réorganisation régionale du nouvel ordre mondial et changer la gloutonnerie d’une hégémonie de haine.

La République Démocratique du Congo doit faire un choix de toujours consulter les circonstances, comme Confucius. Les autorités Congolaises doivent pratiquer, contre le Rwanda, le proverbe Ngombe qui dit : « … même le maître grimpeur n’arrive jamais au ciel. »




Erection du mausolée du bienheureux Isidore Bakanja : Guy Loando satisfait de l’évolution des travaux

Après un séjour de travail marathon, le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du Territoire vient de boucler sa mission officielle dans de la province de la Tshuapa et dans celle de l’Équateur.

Accueilli chaleureusement de manière spontanée en digne fils du terroir à Boende, Me Guy Loando Mboyo a démarré son Inspection par la visite des chantiers où sont exécutés des travaux de modernisation de l’aérogare et de la voirie urbaine.

Ces travaux réalisés sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi pour le développement de ce coin du pays, avaient été lancés en mai 2022 par 3 membres du gouvernement Central.

À ce jour, l’entreprise AWA qui les exécute, déclare relever le défi et parle de l’étape de finition.

Deuxième étape de la mission du ministre d’État, la cité de Bokote dans la province de l’Équateur, où les travaux d’érection du mausolée du bienheureux Isidore Bakanja sont en cours d’exécution. Le gouvernement Congolais à travers le ministre d’État de l’Aménagement du Territoire se félicite de l’évolution de la construction

Même sentiment du côté de l’entreprise exécutant les travaux, lancés en mars 2022 par le 1er ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Cette œuvre, dont les travaux sont supervisés par l’église catholique, est exécutée entre autres en prévision de la visite du pape François en Rdc.




Furaha Kathungu appelle des partenaires privés et publics à appuyer la 3ème édition du « Trophée M.T Kasalu, Femme d’honneur »

La ministre de la Culture, Arts et Patrimoines Catherine Furaha Kathungu a échangé avec les potentiels partenaires publics et privés ce mardi 24 janvier au Musée National à Kinshasa. Et ce, pour solliciter un accompagnement multiforme dans le sens de contribuer à la réussite de la troisième édition du « Trophée M.T Kasalu, Femme d’honneur » prévue le 24 mars prochain à Kinshasa.

A en croire Catherine Furaha Kathungu, ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, cette récompense initiée par la Ligue de la Zone Afrique pour la Défense des droits des Enfants et des Élèves (LIZADEEL) est une partie de l’identité des congolais.

« Nous vous avons invité pour vous sensibiliser sur cet événement qui est à sa troisième édition. Nous vous parlons de ceci car nous avons besoin de votre accompagnement et l’appui par rapport aux activités à poursuivre. Mais aussi l’ampleur que nous voulons donner à ce trophée. Nous avons voulu toucher à vos cœurs sur la valeur symbolique de notre trophée, qui puise dans notre patrimoine culturel congolais. Le gouvernement congolais s’est impliqué, car il a considéré qu’il était temps de mettre des patrimoines qui vont perdurer des générations en générations. Nous avons signé un protocole avec la LIZADEEL qui a été sanctionné par un Arrêté reconnaissant ce trophée comme un patrimoine culturel national. Donc, ce trophée qui est une richesse pour nous doit être vulgarisé et accompagné par tous “, a expliqué la ministre Catherine Furaha Kathungu.

Dans le même ordre d’idées, ce membre du gouvernement a informé à ses invités également que le ” Trophée M.T Kasalu, Femme d’honneur ” valorise l’institution mariage.

« Lorsque la femme est primée, c’est une reconnaissance de ses efforts et peines endurées aux côtés de son mari dans le mariage.  Aujourd’hui, on a besoin des moyens nécessaires notamment humains, financiers, matériels, logistiques et techniques pour que l’action puisse porter. C’est une occasion pour nous de remercier l’UNESCO pour son accompagnement. La LIZADEEL va s’occuper des modalités de souscription pour l’appui des partenaires privés et publics ».

Au cours de ce rendez-vous, Joseph Godé Kayembe, président du Conseil d’administration de la Ligue de la Zone Afrique pour la Défense des droits des Enfants et des Élèves (LIZADEEL), initiatrice du trophée, a expliqué à l’assistance le bien-fondé de la création de ce prix.  Selon lui, le ” Trophée M.T Kasalu, Femme d’honneur”,  doit avoir la même ampleur que le prix Nobel.

Parmi des invités présents à cet échange, il y avait notamment les représentants de l’ambassade des États-Unis, la SONAS, du FPI, de l’UNESCO et tant d’autres institutions privées et publiques.

Jean-Luc Lukanda




L’engagement ferme du Maroc dans la lutte contre la corruption, réaffirmé devant le COREP de l’Union africaine

L’engagement ferme du Maroc à poursuivre ses efforts inlassables dans la lutte contre la corruption, conformément aux Hautes Directives de SM le Roi Mohammed VI, a été réaffirmé par l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume auprès de l’Union africaine (UA) et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, devant le Comité des Représentants Permanents de l’UA (COREP), qui poursuit à Addis-Abeba les travaux de sa session préparatoire au prochain Sommet de l’Union.

Le diplomate marocain qui intervenait lors de l’examen du 14ème Rapport du Conseil Consultatif de l’UA sur la Corruption, a fait savoir que le Maroc a ratifié la Convention de l’UA sur la prévention et la lutte contre la corruption (AUCPCC) et a déposé son instrument de ratification auprès de la Commission de l’UA en avril 2022.

  1. Arrouchi a réaffirmé que la Constitution de 2011 est venue consacrer le processus de réformes globales, lancé par le Souverain, afin de consolider les principes de la bonne gouvernance, de l’intégrité et de la transparence.

En effet, depuis 2005, le Maroc s’est doté du premier plan d’action gouvernemental de lutte contre la corruption. En mai 2007, le Maroc est devenu Etat Partie à la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC), tout en établissant, la même année, l’Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption (INPPLC), a rappelé le diplomate marocain.

Le Maroc a également établi, depuis 2016, une Stratégie nationale de lutte contre la corruption qui s’articule autour de cinq piliers qui sont la gouvernance, la prévention, la répression, la communication et la formation, a relevé M. Arrouchi, notant que cette stratégie nationale préconise des mesures concrètes pour lutter contre la corruption en traçant des objectifs stratégiques couvrant plusieurs programmes thématiques mis en œuvre sur une période de dix ans (2016-2025).

La Commission Nationale de Lutte Contre la Corruption (CNAC), établie en 2017, vise, quant à elle, à améliorer l’intégrité et à lutter contre toutes les formes de corruption. Elle est présidée par le Chef du gouvernement, et compte parmi ses membres un ensemble de départements ministériels, d’instances nationales en plus de la société civile et du secteur privé, a souligné le diplomate marocain.

C’est dans le cadre de cette vision intégrée et globale qui repose sur les efforts concertés de toutes les parties prenantes que le chantier de lutte contre la corruption se poursuit en vue d’éradiquer ce fléau et répondre aux attentes sociétales à cet égard, a-t-il noté.

Le diplomate a rappelé que le Maroc n’a eu de cesse de réitérer l’impératif de veiller au respect des principes de la bonne gouvernance, administrative et financière, ainsi que de garantir la crédibilité du processus intergouvernemental en vue de renforcer l’efficacité et l’efficience de l’action africaine commune.




Sahara marocain : Les Etats-Unis réitèrent leur soutien au plan d’autonomie

La secrétaire d’Etat adjointe américaine chargée des organisations internationales, Michele Sison, a réitéré, mercredi à Rabat, le soutien des Etats-Unis au plan marocain d’autonomie comme solution sérieuse, crédible et réaliste au différend autour du Sahara.

“Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste”, a indiqué Sison lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“La priorité des États-Unis est de soutenir un processus crédible menant…à une solution digne et durable au conflit du Sahara, qui bénéficie du soutien de la communauté internationale”, a poursuivi la responsable américaine.

Cette rencontre a également porté sur le soutien continu des États-Unis à Staffan de Mistura dans son rôle d’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, a-t-elle fait savoir.

“Nous avons discuté de notre ferme soutien aux efforts de maintien de la paix de la MINURSO et de son importance pour préserver les conditions du processus de paix sous l’égide de l’ONU”, a, par ailleurs, affirmé Sison.




Espagne : Felipe VI appelle à ne pas négliger “les liens étroits” avec le Maroc

Le Roi Felipe VI d’Espagne a appelé, mercredi à Madrid, à ne pas négliger « les liens étroits » avec le Maroc, notant que la prochaine Réunion de Haut Niveau (RHN) entre les deux pays permettra d’approfondir « les vastes relations bilatérales ».

S’exprimant lors d’une réception accordée au corps diplomatique accrédité en Espagne, dont l’ambassadeur du Maroc, Karima Benyaich, le Souverain espagnol a estimé que « cette rencontre, qui n’a pas eu lieu depuis 2015, nous permettra d’approfondir nos vastes relations bilatérales, afin de travailler ensemble sur des bases plus solides ».

Rappelant que Rabat et Madrid ont entamé une « nouvelle phase » dans leur relation bilatérale, Felipe VI a relevé que la RHN « s’inscrit dans le cadre de la feuille de route convenue en avril dernier », à l’occasion de la visite du président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, au Maroc, à l’invitation du Roi Mohammed VI.

« Le voisinage naturel de l’Espagne et les liens très étroits qui nous unissent dans différents domaines ne doivent pas être négligés », a de même soutenu le Roi d’Espagne.

Pour rappel, sur la base de leur nouvelle feuille de route, le Maroc et l’Espagne se sont engagés, entre autres, à traiter les sujets d’intérêt commun dans un « esprit de confiance et dans la concertation », tout en réactivant les groupes de travail créés entre les deux pays pour relancer la coopération bilatérale multisectorielle.

A noter que la réunion de haut niveau prévue entre le Maroc et l’Espagne aura lieu les 1er et 2 février 2023, avait annoncé le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, indiquant que le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, se rendra au Royaume en compagnie d’une douzaine de ministres pour assister au sommet.

La « relation étroite, importante et solide » qui unit l’Espagne et le Maroc sera renforcée lors de la prochaine réunion de haut niveau (RAN), a-t-il dit, soulignant que « bon nombre d’accords » seront signés lors de cette visite.

Cette réunion de haut niveau, a affirmé Alberes, représente « un nouvel accomplissement » de la feuille de route adoptée entre le Maroc et l’Espagne le 7 avril, lors de la visite au Maroc du président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, sur invitation du Roi Mohammed VI.




Washington salue le rôle du Roi dans le soutien à la paix et à la sécurité dans la région

La secrétaire d’Etat adjointe américaine chargée des organisations internationales, Michele Sison, a salué, mercredi à Rabat, le rôle du Roi Mohammed VI dans le soutien à la paix et à la sécurité dans la région MENA et dans le monde entier.

« Nous apprécions grandement le rôle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le soutien à la paix et à la sécurité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et dans le monde entier », a déclaré Sison lors d’un point de presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

« Cette réunion a également été l’occasion de discuter de la récente élection du Maroc au Conseil des droits de l’homme des Nations unies ainsi que de l’importance des droits de l’homme », a-t-elle ajouté.

Elle a annoncé une prochaine rencontre avec l’Équipe de pays de l’ONU en vue de discuter de la façon dont les programmes de l’organisation soutiennent le développement économique régional, des moyens de subsistance des femmes et des jeunes, ainsi que de l’aide aux réfugiés et aux migrants irréguliers.

Il s’agit de questions qui sont « prises très au sérieux par nos partenaires marocains », a-t-elle affirmé.

La responsable américaine a, par ailleurs, salué les contributions du Maroc aux missions de maintien de la paix de l’ONU dans le monde, notamment la MONUSCO et la MINUSCA, les déploiements en cours en République démocratique du Congo et en République centrafricaine.

Sison a, en outre, présenté ses sincères condoléances aux familles des Casques bleus marocains qui ont fait « le sacrifice ultime » au cours de ces missions.




Nord-Kivu : La Rdc lance une vaste campagne de vaccination contre le choléra

La République démocratique du Congo a lancé aujourd’hui une vaste campagne de vaccination réactive contre le choléra visant à protéger plus de 364 137 personnes âgées d’un an et plus, réparties dans les différents sites des déplacés internes de la zone de santé de Nyiragongo, ainsi qu’une aire de santé également touchée de la zone de Karisimbi. Depuis le 14 décembre 2022, les autorités provinciales du Nord-Kivu ont officiellement déclaré l’épidémie de choléra dans la zone de santé de Nyiragongo, abritant des camps des déplacés internes, poussés à l’exode à la suite des violents affrontements armés dans le territoire de Rutshuru, plus au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.

« Se faire vacciner contre le choléra, c’est vraiment efficace, mais nous devons également renforcer les mesures d’hygiène individuelle et collective dans tous les sites qui hébergent nos frères et sœurs déplacés afin de leur permettre d’y vivre en toute sécurité et en bonne santé », a déclaré M. Modeste Mutinga Mutuishayi, ministre des Affaires sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale.

Depuis début mi-décembre 2022, le choléra a coûté la vie à 16 personnes parmi les déplacés internes et dans la communauté, tandis que le nombre total de cas enregistrés s’élève à 3 706.  Cette campagne de vaccination à dose unique, qui durera jusqu’au 30 janvier, bénéficie du soutien technique et financier de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de Gavi, l’Alliance du vaccin et du Groupe international de coordination (ICG). « Notre priorité est de protéger toutes les personnes déplacées en situation de vulnérabilité. Cette campagne cible essentiellement les communautés de déplacés qui vivent déjà dans des conditions difficiles dans le territoire de Nyiragongo », a indiqué le Lieutenant-Général Constant Ndima Kongba, Gouverneur militaire du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

« Nous sommes très heureux aujourd’hui de constater que la RDC a pu bénéficier de ces vaccins oraux qui sont une composante majeure dans notre lutte contre le choléra, en dépit du contexte actuel des pénuries mondiales de ces vaccins », a déclaré le Dr Amédée Prosper Djiguimdé, Chargé du Bureau de l’OMS en RDC. Il a ajouté : « les vaccins oraux sont une mesure d’urgence vitale pour sauver des vies, mais ils ne suffiront pas à eux seuls pour enrayer l’épidémie en cours ; l’aspect le plus important consiste en l’amélioration de la situation en matière d’eau potable pour tous et au renforcement de l’engagement communautaire, pour permettre un accès aux services de santé aux plus vulnérables, afin de leur éviter le choléra ou d’autres maladies d’origine hydrique ».

Environ 614 agents de la vaccination – trois pour chaque équipe dont deux vaccinateurs et un mobilisateur social – sillonneront les différents sites abritant les déplacés internes pour leur administrer le vaccin oral jusqu’au 30 janvier.

Grâce au financement rendu disponible par le Fonds central pour les interventions d’urgence des Nations unies (UNCERF), et en coordination avec les autorités nationales et provinciales, l’OMS a intensifié ses efforts pour contrôler le choléra à Nyiragongo et une partie de la zone de santé de Karisimbi, en fournissant trois structures sanitaires d’urgence (unités de traitement du choléra) à MEDAIR pour la prise en charge médicale des patients atteints par le choléra ou d’autres maladies d’origine hydrique. Ces unités de traitement de choléra ont été érigées au site de Bushagara, permettant de désengorger les autres sites comme Kanyaruchinya, en surpeuplement.

Le choléra est endémique dans les provinces orientales de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tanganyika etc.), avec des flambées épidémiques régulières. En 2022, la RDC avait enregistré un total de 17 355 cas suspects dont 285 décès (létalité de 1,6 %) dans 98 zones de santé appartenant à 17 divisions provinciales de la santé (DPS).