Coopération sud-sud : L’Indonésie et la Rdc en voie de nouer un partenariat dans le secteur de l’environnement

Le Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, a eu une grande séance de travail, ce lundi 23 janvier 2023 dans son cabinet de travail, avec Luhut Binsar Panjaitan, Coordonnateur des affaires maritimes et de l’investissement de l’Indonésie, qui a rang de Premier Ministre. A cette séance de travail, ont pris part la VPM congolaise de l’Environnement, le ministre congolais de l’Industrie et les membres de la délégation du coordinateur indonésien Lehut.

Devant la presse, l’hôte de Sama Lukonde s’est exprimé en ces termes : “Le président indonésien m’a changé de transmettre ses salutations et sa sympathie au Gouvernement de la République démocratique du Congo. Il y a deux choses que nous allons faire avec le gouvernement de la République démocratique du Congo. Premièrement, la collaboration au sujet de la forêt tropicale et les tourbières pour créer le crédit carbone pour les deux pays. Et nous pensons le faire avec le Brésil. C’est-à-dire, une tripartite RDC-Indonésie et Brésil. Ce sera une très grande puissance en capacité de négociation au niveau international », explique-t-il.

Concernant le changement climatique, il a souligné que la République démocratique du Congo est un pays très riche. « Si nous pouvons travailler ensemble, la RDC et l’Indonésie, nous serons capables d’amener la prospérité pour nos peuples respectifs. J’ai beaucoup aimé ma rencontre avec le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à Davos en Suisse, et la VPM en charge de l’Environnement, Ève Bazaiba Masudi était aussi présente. Et nous croyons que nous pouvons aller vite vers la mise en œuvre de cette collaboration, de manière particulière », dit-il.

Le deuxième point au centre de nos échanges avec le Premier Ministre congolais Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, concerne le partage d’expériences dans la gestion des ressources minérales qui sont cruciales pour le changement climatique. En ce qui nous concerne, insiste-t-il, en Indonésie, nous faisons en sorte que chaque bénéfice qui émane des ressources minérales puisse bénéficier au peuple indonésien. Lors de notre rencontre à Davos, le Président Félix m’avait dit que c’est exactement ce qu’il veut. C’est sa vision et c’est l’approche qu’il veut appliquer pour le peuple congolais.

 Il tient à ce que les ressources minérales bénéficient premièrement au peuple congolais. La collaboration entre la RDC et l’Indonésie va nous permettre de construire ce système voulu par les deux pays afin de matérialiser la même vision comme par exemple les véhicules électriques, les batteries sur base de lithium. La République démocratique du Congo et l’Indonésie, nous pouvons construire un partenariat fort et qui va bénéficier aux peuples de nos deux pays. Ça va créer les opportunités d’emplois pour des millions et des millions de congolais”, a-t-il lancé.

Le communiqué final, une suite de l’accord signé entre la Rdc, l’Indonésie et le Brésil

Pour la VPM en charge de l’Environnement Eve Bazaiba Masudi, la rencontre de ce jour est la résultante d’un long processus qui a abouti à la signature d’un accord tripartite, Brésil-RD-Indonésie. La rencontre d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de la bilatérale entre la Rdc et l’Indonésie pour la mise en œuvre de cet accord.

” C’est un accord qui se fera en deux volets pour aboutir au développement durable. Le premier volet, c’est notre couvert forestier, les forêts de mangroves et les tourbières. Comment les capitaliser ? Parce que la RDC, comme pays solution, joue le même rôle que le Brésil et l’Indonésie, face aux enjeux du climat. Chaque pays est leader de son bassin. Le deuxième volet, la transformation locale de nos ressources naturelles, en commençant par le bois jusqu’aux minerais parce que les trois pays sont tous porteurs des minerais stratégiques qui aident, non seulement à la nouvelle technologie de l’information et de la communication mais aussi à la transition énergétique », soutient Eve Bazaiba.

Et d’ajouter, c’est dans le même ordre d’idée que la Rdc capitalise les ressources en eau pour avoir l’énergie propre, l’énergie hydroélectrique ainsi que la suite de cette énergie qui est l’énergie photovoltaïque, l’éolienne, et la biomasse. Dans l’ensemble, tout cela va nous amener vers le développement durable. « Pour le cas précis, nous sommes la coopération sud- sud entre les pays du sud. On n’a pas besoin d’être dicté par tel ou tel autre pays qui ne comprend pas les sensibilités ou les réalités de nos deux ou 3 pays avec le Brésil. Nous avons naturellement la même végétation, le même potentiel, les mêmes défis, et nous jouons le même rôle à travers le monde. C’était tout à fait logique que nous puissions enfin nous mettre ensemble. Cela part de cet accord signé depuis le 14 novembre 2022″, a conclu la VPM de l’Environnement.




Avant le forum économique Rdc-Indonésie : Cap sur l’échange d’expériences entre les deux pays

Le ministre congolais de l’Industrie invite l’Indonésie de venir développer une Zone Économique Spéciale qui va accueillir uniquement ses investisseurs et qui seront bénéficiaires des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers qu’offre celle-ci.

Ces investisseurs Indonésiens sont appelés donc d’y installer leurs usines pour aider la République Démocratique du Congo à développer les filières de l’industrie textile grâce à son coton, meilleur en Afrique, l’industrie du ciment, l’agroalimentaire et l’industrie des batteries électriques.

Julien Paluku Kahongya a lancé cet appel ce lundi à  Kinshasa lors de son exposé  au cours des assises économiques entre la République Démocratique du Congo représentée par Mme Eve Bazaiba, Vice- Premier Ministre, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable entourée de ses collègues dont le ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité plus les experts et l’Indonésie coiffée par Luhut Binsar Pandjaitan, ministre-Coordonnateur en charge des Affaires Maritimes et de l’Investissement qui annoncé que son pays  va produire ses premières voitures électriques en 2024 et va mettre son expertise au profit dans la Rdc dans l’installation de sa toute première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga, car très  attiré par les opportunités qu’offre la République Démocratique dans plusieurs domaines.

« Nous avons signé une série d’accords entre la Rdc et l’Indonésie dans beaucoup de domaines. Vous savez, l’Indonésie tout comme la Rdc est un pays qui dispose de beaucoup de potentialités énergétiques et minières. Mais aussi, en matière de fabrication des batteries électriques. Nous avons pensé conjuguer nos efforts ensemble, travailler dans une parfaite collaboration pour que nous puissions être forts dans ce secteur. Dans le cadre de l’environnement, l’Indonésie dispose d’une vaste forêt et la mangrove. Nous pensons que travailler dans une parfaite collaboration, nous pouvons booster nos économies et générer beaucoup d’emplois pour nos populations.

Le renforcement de cette coopération sud-sud avec cette détermination de l’Indonésie a été très salué par Eve Bazaiba », a expliqué à la presse, M. Luhut Binsar Pandjaitan, ministre-Coordonnateur en charge des Affaires Maritimes et de l’Investissement.

Pour sa part, Mme Eve Bazaiba, Vice- Premier Ministre, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a dit avoir signé le communiqué conjoint après l’accord déjà signé entre l’Indonésie et la Rdc dans deux domaines, le domaine forestier où nous avons les forêts et les tourbières que nous devons exploiter pour l’intérêt de la population, les rentabiliser.

Et de l’autre côté, pour les minerais stratégiques que nous avons tous ensemble par rapport à la transition énergétique. « Nous allons commencer, dès la semaine prochaine, à mettre ensemble les équipes qui vont préparer les termes de référence pour que dès le mois de mars, qu’on ait un forum économique entre l’Indonésie et la Rdc. La Rdc a beaucoup de potentialités. Si nous activons l’échange d’expériences, d’ici deux à trois ans, beaucoup de choses vont changer, notamment la création d’emplois à travers l’industrialisation du pays, en transformant localement les ressources naturelles », a précisé la patronne de l’Environnement.

Et d’ajouter que cet accord repose sur celui que nous avons entre les leaders des bassins du monde dans le monde forestier et qui lutte contre le changement climatique. Pour elle, c’était tout à fait normal qu’on puisse se mettre ensemble, étant donné que nous avons le même environnement, les mêmes défis et nous jouons le même rôle face aux enjeux du climat.

Soulignons que c’est la signature d’un communiqué final qui augure la tenue du Forum Économique Rdc- Indonésie qui a clôturé ces assises économiques.




Office Congolais de Contrôle : Le Dr Etienne Tshimanga satisfait de sa visite d’inspection dans les provinces du Nord et Sud-Ubangi

Mission accomplie pour le Dr Etienne Tshimanga, Directeur général de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), qui vient d’effectuer une visite d’inspection dans les provinces du Nord et Sud-Ubangi. S’il a fait un état des lieux des agences de Gbadolite et Zongo, c’est dans cette dernière ville qu’il a lancé les travaux de construction du bâtiment administratif et le laboratoire de cette agence. A Zongo, il a toutefois indiqué que pour procéder au lancement des travaux, la présence des experts s’avère indispensable pour les études de faisabilité. Cette exigence témoigne de la volonté du DG de l’OCC déterminé à hisser l’Office au diapason des organismes d’évaluation de conformité digne du grand Congo et de son président de la République.

Dans le cadre de la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Directeur général de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), Dr Etienne Tshimanga Mutombo vient d’effectuer une visite d’inspection dans les provinces du Nord et Sud-Ubangi.

Arrivé à Gemena, première étape de sa tournée dans cette partie de la RDC, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a été accueilli à sa descente d’avion par les agents et cadres de l’OCC/Gemena et de l’Agence de l’OCC/Gbadolite. Profitant de la présence de M. le ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa Togba, à l’aéroport de Gemena où il venait de s’enrôler, le DG de l’OCC s’est entretenu avec lui avant que ce dernier ne prenne l’avion pour regagner Kinshasa.

Selon notre source, l’objectif de la tournée du DG de l’OCC dans cette partie de la RDC à savoir le Nord et le Sud-Ubangi était premièrement de faire un état des lieux de ces agences à savoir (Gbadolite, Zongo) et deuxièmement de lancer les travaux de la construction du bâtiment administratif et le laboratoire de l’Agence de l’OCC/Zongo.

Aussitôt après l’accueil à l’aéroport, le DG s’est entretenu avec le staff dirigeant ainsi que la Délégation Syndicale de l’Agence de Gbadolite. Au lendemain de son séjour à Gemena, chef-lieu de la Province du Sud-Ubangi, le Directeur général de l’OCC est allé présenter ses civilités au Gouverneur du Sud-Ubangi, M. Jean-Claude Mabenze Gbey.

Selon la même source, l’objectif de cette rencontre était de solliciter auprès du Numéro Un de cette province en tant que fils Maison de l’OCC, son accompagnement et son soutien pour la bonne marche de l’Office. De son côté, le Gouverneur a rassuré le Directeur général de son soutien aux efforts déployés par l’OCC pour la protection de la santé de la population dans sa province.

Après son entretien avec le Numéro Un de la province du Sud Ubangi, le Directeur général de l’OCC a visité le poste de l’OCC/Gemena où sera érigé le bâtiment administratif. En outre, il sied de préciser que le poste de Gemena dépend de l’Agence de Gbadolite dans la province du Nord Ubangi.

Après Gemena, cap sur Zongo

Après l’étape de Gemena, le pèlerin infatigable, le Dr Etienne Tshimanga est arrivé à Zongo, ville située à 260 Km de Gemena.

A Zongo, le DG a d’abord présenté ses civilités au Maire de la ville de Zongo. Aussitôt après cette entrevue, le Dr Etienne Tshimanga a visité l’Agence de Zongo où il a réuni le staff dirigeant ainsi que la Délégation syndicale pour une séance de travail.

Le Directeur général de l’OCC s’est ensuite rendu au site où sera érigé le bâtiment administratif ainsi que les laboratoires. Arrivé sur le lieu, pour procéder au lancement des travaux, le Dr Etienne Tshimanga a déclaré que la présence des experts en ce lieu s’avère indispensable pour les études de faisabilité. Car, l’OCC doit construire des bâtiments qui répondent aux standards internationaux afin de mieux sécuriser la population. Il sied de préciser que l’Agence de Zongo, vu sa position géographique mérite une attention particulière, car frontalière de la ville de Bangui, capitale de la République Centrafricaine.

JMNK




Un ex-procureur général américain appelle à des sanctions contre l’Algérie, à cause du Polisario

L’Algérie doit rendre des comptes pour son soutien au mouvement séparatiste du Polisario. C’est l’avis de Mark Brnovich, ancien procureur général américain pour l’État de l’Arizona et qui s’exprime dans une tribune publiée sur les colonnes du Washington Times.

«Les puissances mondiales sont sur le pont de désigner la Russie comme un état qui soutient le terrorisme au vu des atrocités qu’elle a commisses pendant l’invasion de l’Ukraine. De ce fait, la Russie va rejoindre une liste d’autres pays comme l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie qui, tous, figurent sur la liste du Département d’Etat des pays sponsors du terrorisme», écrit Mark Brnovich.  «Cependant, ce n’est pas seulement la Russie qui doit être rajoutée à cette liste, mais aussi l’Algérie qui doit rendre des comptes pour son soutien au Front Polisario», ajoute l’ex-procureur général de l’Arizona.

Mark Brnovich explique que, pendant des décennies, et avec l’aide de l’Iran, Alger a apporté un soutien matériel et militaire au Front Polisario, «une organisation terroriste au Sahara Occidental» utilisée pour déstabiliser le voisin marocain.

L’ex-procureur général américain rappelle en plus les inquiétudes qu’ont toujours suscitées les accointances du Polisario avec les groupes terroristes dans la région du Sahel.  Assez d’éléments accablants, selon lui, pour demander des comptes à l’Algérie et à ses protégés.

https://www.maghreb-intelligence.com




Pour son soutien militaire au Polisario : Un ex procureur général américain qualifie l’Algérie d’Etat « parrain de terrorisme »

« Tenir l’Algérie responsable aussi » (Hold Algérie accountable, too) est le titre d’une tribune que vient de publier sur les colonnes de Washington Times, Mark Brnovich, ancien procureur général américain pour l’État de l’Arizona. Celui-ci appelle son pays à désigner l’Algérie, qui finance et arme le Polisario, comme un « Etat parrain du terrorisme », au même titre que la Corée du Nord, la Syrie, l’Iran et la Russie pour ses crimes commis en Ukraine.

Pour Marc Brnovich, ex-procureur général américain, l’Algérie doit rendre des comptes pour son financement et sa fourniture d’armes au Polisario. C’est ce qu’il vient de déclarer dans une tribune publiée sur les colonnes du Washington Times. « Les puissances mondiales sont sur le pont de désigner la Russie comme un Etat qui soutient le terrorisme au vu des atrocités qu’elle a commises pendant l’invasion de l’Ukraine. De ce fait, la Russie va rejoindre une liste d’autres pays comme l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie qui, tous, figurent sur la liste du Département d’Etat américain des pays sponsors du terrorisme. Cependant, ce n’est pas seulement la Russie qui doit être rajoutée à cette liste, mais aussi l’Algérie qui doit rendre des comptes pour son soutien au Front Polisario », a écrit l’ancien procureur général de l’Etat d’Arizona.

Abondant dans le même sens, Marc Brnovich a affirmé que l’Algérie, avec l’appui de l’Iran, fournit des armes au Polisario dans le but de déstabiliser le royaume du Maroc. « Pendant des décennies, l’Algérie, avec l’aide de l’Iran, a fourni un soutien militaire et matériel au Front Polisario, une organisation terroriste au Sahara Occidental que l’Algérie utilise pour déstabiliser le Maroc voisin », a-t-il souligné. Pour le rédacteur de cette tribune, le Polisario se livre à des pratiques illicites. « Prétendant rechercher la souveraineté sur le Sahara occidental, le Front Polisario y a établi un couloir pour le trafic d’armes et d’autres activités illicites tout en nouant des liens avec diverses organisations terroristes ciblant le peuple sahraoui. Il fomente également la corruption. Un rapport de l’Office européen de lutte antifraude note qu’entre 2004 et 2007, le Front Polisario a volé et détourné l’aide internationale destinée aux réfugiés sahraouis », a dénoncé cet homme de loi américain.

Par conséquent, Marc Brnovich appelle son pays a classé l’Algérie dans la liste des pays qui soutiennent le terrorisme. « Maintenant, avec les preuves de plus en plus nombreuses contre l’Algérie pour son soutien au Front Polisario, il est temps que les États-Unis reconnaissent également l’Algérie pour ce qu’elle est : un État parrain du terrorisme », a-t-il appelé.

Lyes B




Ce 25 janvier : Début de l’enrôlement pour les Congolais l’Afrique du Sud, de la Belgique et de la France

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que l’opération de la Révision du Fichier Electoral (RFE) lancée depuis le 24 décembre 2022 dans les 10 provinces de la première aire opérationnelle devrait prendre fin le lundi 23 janvier 2023 tel que prévu dans le calendrier.

Après évaluation de cette opération, indique un communiqué signé par Mme Patricia Nseya, la CENI, par sa décision n° 001/CENI/AP/2023 du 22 janvier 2023 accorde une période de récupération de vingt-cinq jours, allant du 24 janvier au 17 février 2023. Cette décision se justifie, d’une part, par le fait que certains Centres d’inscription de cette aire opérationnelle n’ont pas fonctionné de manière régulière et d’autre part, par la nécessité pour tous les congolais remplissant les conditions requises de jouir de la qualité d’électeur et de figurer sur la liste électorale.

Par ailleurs, conformément au Calendrier du processus électoral 2021- 2027, l’opération de l’identification et l’enrôlement des électeurs dans les provinces de l’aire opérationnelle 2 commence ce 25 janvier 2023 et prendra fin le 23 février 2023. A la date du 25 janvier 2023, seuls les Centres d’inscription implantés aux chefs-lieux des provinces de la deuxième aire opérationnelle seront ouverts au public. Les Centres d’inscription situés dans les territoires seront opérationnels progressivement trois jours après.

Les provinces et les pays concernés sont les suivants : Haut- Katanga, Haut-Lomami, Kasai, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru, Tanganyika, l’Afrique du Sud, la Belgique et la France.

La CENI invite tous les congolais en droit de voter, habitant les provinces et les pays concernés à s’enrôler aux Centres d’inscription les plus proches de leurs résidences, à l’intérieur de leur groupement ou commune pour ceux résidant au pays d’une part et aux Ambassades résidant à l’étranger d’autre part.

Nous rappelons que les Centres d’inscriptions seront fermés le janvier 2023 pour s’occuper des tâches administratives conformément à nos procédures.




Enrôlement des électeurs : La CENI accorde 25 jours aux retardataires

Nombreux sont les problèmes que la CENI a rencontrés et qui nécessitaient la prolongation de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. Ainsi, les Centre d’inscription ayant ouvert avec un retard et ceux ayant été victimes des cas de dysfonctionnement entrainant ainsi l’interruption de l’opération pendant des heures, des jours et des semaines, vont utiliser ce temps pour terminer cette opération. Est-ce pour autant que le dysfonctionnement des machines ou les pannes ont été réparées ? Que faire de ceux des candidats qui s’amènent avec des militants, mettant en insécurité les Centres d’inscription et qui font la campagne électorale avant l’heure ? Comment résoudre la lenteur constatée jusque-là ?

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a décidé de prolonger de 25 jours l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la première aire opérationnelle qui concerne les provinces de l’Equateur, Kinshasa, Kongo Central, Kwango, Kwilu, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Mongala, Maï-Ndombe et Tshuapa.

C’est ce qui ressort d’une déclaration diffusée sur la Télévision nationale congolaise (RTNC) ce dimanche 22 janvier 2023. Le message adressé aux Congolais a été lu par le Rapporteur de la CENI, Patricia Nseya Mulela. “Après débat et délibération par la plénière de la CENI, il a été décidé d’une prolongation de 25 jours pour permettre aux Congolais en droit de voter de se faire enrôler”, précise Mme Patricia Nseya.

Sur les statistiques des personnes enrôlées pendant les 30 jours, la CENI indique que sur les 18.694.542 électeurs attendus, 7.910.679 ont déjà obtenu leurs nouvelles cartes, soit 37,9%.

“La Ceni se réjouit de l’engouement de la population observé dans les centres d’inscription depuis le lancement de cette opération. Ce qui confirme l’intérêt patriotique que porte la population congolaise au processus électoral”, a indiqué Patricia Nseya.

Par ailleurs, la Centrale électorale félicite et encourage la population à continuer de se faire enrôler jusqu’à ce que le dernier compatriote en droit de voter ait sa nouvelle carte.

Parlant de l’observation électorale, la CENI déplore l’absence d’observateurs et témoins des partis et regroupements politiques dans au moins 75% des centres d’inscription.

Elle rappelle à ces derniers de se rattraper dans le reste des aires opérationnelles, conformément aux procédures d’accréditation des témoins et observateurs.

Par la même occasion, la Centrale électorale annonce le début de l’enrôlement des électeurs ce mercredi 25 janvier 2023 dans l’aire opérationnelle 2 qui concerne 9 provinces, à savoir le Haut Katanga, Haut Lomami, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru et Tanganyika ainsi que dans les 3 pays étrangers notamment l’Afrique du Sud, la France et la Belgique.

Dans sa déclaration, la CENI remercie les parties prenantes au processus électoral pour la mobilisation et la sensibilisation qui devraient se poursuivre jusqu’à la fin de cette opération.

Jean-Marie Nkambua




Découverte de 4 nouvelles fosses communes en Ituri : Le Dr Denis Mukwege demande à la Rdc de chercher l’expertise de la Commission internationale sur les personnes disparues

De nouveaux massacres de masse qui seraient attribués à la milice communautaire Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO) ont eu lieu mi-janvier dans la Province de l’Ituri, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo (RDC). La population civile vit dans l’insécurité et la peur, malgré l’instauration de l’état de siège depuis plus de 20 mois.

Pour le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, la découverte récente de quatre fosses communes où ont été enterrées près de cinquante personnes en Territoire de Djugu, dans des entités proches du Lac Albert, endeuille à nouveau la Nation congolaise. Les corps de civils, dont des femmes et des enfants, retrouvés dans trois fosses communes de Nyamamba et dans une fosse à Mbogi, alourdissent le bilan humain, déjà tragique, des violences de groupes armés dans la région.

Selon les Nations Unies, indique la même source, au moins 195 civils ont été tués depuis décembre 2022 par les groupes armés CODECO et Zaïre opérant dans les Territoires de Djugu et Mahagi. Cette détérioration de la situation sécuritaire entraine une aggravation de la situation humanitaire dans la province de l’Ituri, où le nombre de personnes déplacées s’élève à plus de 1.5 million.

Les autorités congolaises, qui ont le devoir de protéger la population, sont appelées à diligenter une enquête pour faire la lumière sur ce carnage, établir les responsabilités et traduire les auteurs en justice.

« Nous exhortons également les Nations Unies à renforcer significativement l’équipe d’experts médico-légaux mandatée par le Conseil des Droits de l’Homme pour contribuer à exhumer les fosses communes les plus récentes mais aussi celles liées aux crimes du passé commis à l’Est du Congo », indique le Prix Nobel de la Paix.

En outre, pense-t-il, nous appelons l’Etat congolais à inviter officiellement la Commission internationale sur les personnes disparues (ICMP), basée à Sarajevo en Bosnie-Herzégovine et active notamment en Irak et en Ukraine, à effectuer une mission en RDC pour bénéficier de son assistance technique et soutenir la mise en place d’un Bureau congolais d’expertise médico- légale.

Ces démarches constituent des prérequis indispensables à la genèse de la justice transitionnelle en RDC et au respect des droits des familles des personnes disparues à obtenir la vérité, la justice et des réparations.




L’avenue Kabasele (ex-Flambeau) sera fermée du 24 au 29 janvier 2023 pour la pose du pont-rail

Dans le cadre de la dépose du pont rail sur l’avenue Kabasele (ex-Flambeau) par la société Commerciale de Transport et Port (SCTP), l’Office des Voiries et Drainage/DPK informe le public qu’il procédera à la fermeture de l’avenue Kabasele du mardi 24 Janvier 2023 au Dimanche 29 Janvier 2023 dans son tronçon compris entre l’avenue syndicat et Kabambare et ce, pour permettre à la SCTP de travailler dans la sérénité.

La DPK/OVD qui signe le présent communiqué présente ses excuses pour les désagréments qui en découleront et exhorte les usagers à utiliser la voie de déviation ci-après : Avenue Kabasele – Avenue Syndicat – Avenue Itaga-Avenue Kabambare – Avenue Kabasele.




Ce mercredi : L’Hôtel de ville va démolir les constructions anarchiques érigées sur le lit de la rivière Kalamu

Il porté à la connaissance de l’opinion publique, en particulier des riverains de la rivière Funa, dans la Commune de Kalamu, que les équipes de l’Hôtel de Ville de Kinshasa procèderont ce mercredi 25 janvier 2023 à la démolition de toutes les constructions anarchiques érigées sur le lit de cette rivière.

Selon un communiqué signé par Gentiny Ngobila Mbaka, Gouverneur de l’Hôtel de la ville de Kinshasa, il s’agira, de celles construites sur les berges de la rivière entre le Boulevard Lumumba et l’avenue Luambo Makiadi, ex- Bokassa.

Cette opération vise le respect et la restauration des normes urbanistiques qui exigent un minimum de recul de 10 mètres de part en part du lit mineur de la rivière. Les habitants des maisons ci-hauts citées ont jusqu’au 24 janvier 2023 pour prendre des dispositions nécessaires y relatives.