Médias : Abbé Yves Koko, Cyrille Kileba et Omer Nsongo, lauréats du Prix Bondo Nsama

Pour ce Prix exceptionnel, les organisateurs ont fait le choix d’un cadre discret : le restaurant La Villa, quartier Socimat, à Kinshasa. Ainsi, le jeudi 13 janvier 2023, Abbé Yves Koko Bolinga pour l’encadrement socio-culturel des jeunes, l’éditeur-journaliste Cyrille Kileba Pok-a-Mes et le chroniqueur politique Omer Nsongo die Lema pour les médias ont été récompensés, chacun, pour son apport à l’épanouissement d’une société congolaise fondée sur des valeurs, entendez, ‘ Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre’. Tout le contraire des vices… “

Les lauréats ont reçu leur prix des mains de Mme Abusana Micky Bondo, fille de feu Paul Bondo Nsama, le fondateur et éditeur du quotidien SALONGO, média congolais de référence ayant révélé au public un grand nombre de chevaliers de plume de talent.

Pour rappel, né le 22 octobre 1940, Paul Bondo Nsama est décédé le 7 juin 2022 à 82 ans.

Dans ses éloges publiés trois jours après dans son article intitulé « Bondo Nsama, le maître de ‘l’Ecole Salongo’, n’est plus », Jacques Kimpozo Mayala, directeur du quotidien LE PHARE, retient de lui qu’il « était compté parmi les monuments de la presse congolaise, tout au long du régime Mobutu (1965-1997), dont il fut un des inconditionnels ‘disciples’, à la tête d’un groupe de presse qui alignait, entre 1979 et 1990, plusieurs titres, à savoir Salongo (quotidien), Salongo Sélection (hebdomadaire de détente), Salongo Musique (hebdomadaire de détente), Salongo Shaba (hebdomadaire provincial), Salongo-Kasaï (encart dans le quotidien une fois par semaine), Salongo-Bandundu (encart dans le quotidien une fois par semaine), Salongo-Bas-Zaïre (encart dans le quotidien une fois par semaine), sans oublier les imprimeries Gimoza (Générale des Imprimeries du Zaïre) avec une presse typographique et une presse offset».

Et de poursuivre : « Bondo Nsama, en véritable maître d’école, avait formé la crème des journalistes de la presse écrite dans l’ex-Zaïre, dont la plupart débutait comme simples stagiaires ou reporters, avant de gravir, sous sa haute surveillance, les échelons de la hiérarchie de la rédaction. Nous citerons, de mémoire, feu Norbert Ntukulu Ndomatezo ‘Tunor’, feu Kibanyakina, feu Joachim Lubabu Mpasi-a-Mbongo, feu Polydor Muboyayi Mubanga, feu Eddy Mavomo Nzuzi Zola, feu Makiona Lunsonso, feu Pierre Ndombe Mundele, feu François Siki Ntetani Mbemba, feu Kitambala Kulubitch,…Mbongo Iyene, Kin-Kiey Mulumba, Jean Ntela Nkanga Ndomanuedi, Kabantashi, Musangi Ntemo, Ngoie a Tshiluila (Père Ngoie), etc. ».« A ces ‘généraux’ et ‘colonels’ ainsi qu’on les appelait, nous ajoutons la nouvelle génération constituée de Malanda Nsukula, Jean-Chrétien Ekambo, Sapu Kazadi «Sakaz», JR Tshiamala, Asimba Bathy, feu Kala Ntondo, Mbuyu wa Kabila, Nila Mbungu, feu Makamba Wanketa, feu Kasonga Tshilunde, feu Edi Angulu Mabengi, feu Kisinga Mpemba, Abedi Salumu, Bazakana Bayete, Jerry Angengwa, Mbamba Toko, Fifi Ngampwende, Clément Pambu Mbenza, Constance Tekitila Mafuta, Mweya Tolande,… et moi-même, Jacques Kimpozo Mayala».

Le confrère présente ainsi Bondo Nsama en « Perfectionniste, travailleur infatigable, laboratoire à idées, maquettiste hors pair et toujours bien inspiré pour la titraille ».

 Valeurs dans lesquelles le « patriarche s’est identifié »

Pour préserver la mémoire et l’œuvre de ce monument des médias, ses enfants et petits-enfants enfants ont dédié le « Prix Bondo Nsama » à des catégories sociales qui promeuvent les valeurs dans lesquelles le « *patriarche* » s’identifiait, valeurs ayant permis à sa progéniture de savoir mener le combat de et pour la vie en restant dans le bon chemin, celui de la droiture. Notamment l’humilité, la *générosité, la *gratitude* et l’opiniâtreté.

Ils les ont perçues dans le *prélat Yves Koko* et les *professionnels des médias Cyrille Kileba et Omer Nsongo.

Au cours de la cérémonie du 13 janvier 2023, chacun des lauréats a témoigné des relations qu’il a eues avec Paul Bondo Nsama à un moment ou à un autre de leur vie.

 *Abbé Yves Koko* s’est exprimé en ces termes : «Le vieux Bondo, comme on avait l’habitude de l’appeler, est un modèle rare de nos jours qui a su se faire une place d’or dans la formation par l’information grâce à sa technicité. Un modèle et une fierté. Tout en remerciant la fondation, je prie le Seigneur de lui donner de voir la lumière de son visage».

 Cyrille Kileba, qui s’en est remis à la sagesse du patriarche de la presse congolaise Bondo Nsama peu de temps après son élection à la tête de l’Aneco (le patronat des journaux congolais), a misé sur l’expérience. Il lui a fait une proposition digne de son rang : devenir Conseiller général de l’association. « Il a accepté, ému de voir un plus jeune recourir à son expérience_ », a-t-il révélé. Envahi par l’émotion, Kileba a déclaré : « … peu importe le contenu du prix ; c’est sa valeur symbolique qui me suffit, même si c’est un stylo ou une aiguille. Et là- haut où il se trouve auprès de son créateur, que Dieu lui assure sa félicité éternelle ».

Kileba s’est d’ailleurs reconnu de l’école de Salongo puisque son « maître », Tryphon Kin-kiey Mulumba, fondateur et éditeur du journal « Le Soft », en est un des produits.

 Omer Nsongo die Lema , près de 50 ans dans les médias, a quant à lui ému les convives en révélant que c’est son premier Prix dans sa vie de journaliste, chroniqueur musical à ses débuts vers les années 1970, chroniqueur politique de 1990 à ce jour.

S.N




Enrôlement des électeurs : Rose Mutombo obtient sa carte électeur et mobilise les femmes

Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a rempli le 21 janvier 2023, son devoir civique en obtenant sa carte d’électeur à l’Institut de la Gombe à Kinshasa. Elle était accompagnée de plusieurs structures des femmes qui militent pour la participation politique de la femme, nous rapporte sa cellule de communication.

« Le premier message que je lance à toutes les femmes particulièrement et à la population congolaise d’une manière générale est qu’il faut que chaque personne puisse s’enrôler. S’enrôler est vraiment un geste patriotique. En tant que membre de Cadre de concertation de la femme congolaise (Cafco), j’invite toutes les femmes à s’enrôler puisque notre combat au sein de Cafco est de retrouver autant de femmes dans les instances de prise de décision », a-t-elle lancé.

Elle a de ce fait invité les femmes à s’enrôler massivement pour qu’elles soient électrices et candidates pour qu’au finish : « que nous ayons un grand nombre de femmes dans les instances des décisions. Cela, s’inscrit selon la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui prône la représentativité paritaire des femmes au Parlement et autres institutions de prise de décisions”.

Pour l’accompagnement des femmes candidates au processus électoral, CAFCO travaille pour augmenter le nombre de femmes aux postes électifs. CAFCO a eu à organiser des journées de formation sur le coaching des femmes politiques et de la société civile à Kinshasa. L’objectif de ces formations est d’armer les femmes pour qu’elles montent des stratégies aux prochaines élections.

Le rapport de CAFCO sur l’évaluation de la participation des femmes au processus électoral de 2018, confirme la persistance de ces pesanteurs ainsi que les obstacles y relatifs tels que observés dans les rapports précédents et le renforcement de dispositions discriminatoires dans l’actuelle Loi électorale de 2022.

BM




Nouvelle politique de défense : Gilbert Kabanda échange avec l’ambassadeur belge en Rdc

En matière de défense du territoire national, la Rdc se donne une nouvelle vocation ; celle de faire désormais une diplomatie de défense offensive. Les Congolais d’ici et d’ailleurs ont le droit de connaître cette nouvelle donne dans le fonctionnement de l’armée nationale. Il s’agit de l’un de grands chapitres inscrits également en lettres d’or dans la nouvelle politique de défense qui vient combler ce grand vide de depuis l’accession de la RDC à l’indépendance.

Le renseignement militaire dans son acception globale passe aussi par là. L’artisan de cette nouvelle vision de la diplomatie militaire dite offensive l’avait déjà compris. Et comme cela est clairement consigné dans le document qui fixe les enjeux de la nouvelle politique de défense, le ministre de la Défense nationale, à l’heure qu’il est et sans relâche, bat campagne de vulgarisation de l’ensemble de ce document à travers une série d’échanges également avec les partenaires des pays d’Afrique et du reste du monde. Et à l’instar de ces pays, la RDC doit également avoir ses propres attachés de défense dans ces pays.

Tour à tour, docteur Gilbert Kabanda lance les invitations à différents diplomates de hauts rangs et attitrés à venir apporter leurs contributions dans ce domaine aux fins de la mise en expérimentation aux chaînes de cette nouvelle politique naissante. L’ancienne métropole en l’occurrence le Royaume des Belges n’en est pas en reste.

Le sujet était également au menu des entretiens entre le patron de la Défense nationale et l’ambassadeur de Belgique Jo Indekeu. Le diplomate belge était d’ailleurs accompagné pour le besoin de la cause de l’attaché de défense belge accrédité à Kinshasa.

Le ministre de la Défense nationale a fait passer également le même message, mieux il a renouvelé à ces hôtes à savoir que la Belgique aussi puisse faire profiter au Congo de sa grande expérience en matière de la diplomatie militaire de défense.

BM




Rdc : Gilbert Kabanda annonce la mise en œuvre de la nouvelle politique de défense d’ici fin mars

Sur le calendrier de cette année civile, fin mars, un événement de haute portée militaro-politique, prendra date. La nouvelle politique de défense franchira une étape supérieure pour prendre forme, pour prendre corps. Ce sera le grand jour pour sa mise effective sur les bons rails suivant les instructions données par le commandant suprême des FARDC. Son concepteur, le patron de la Défense nationale a fait cette grande annonce aux grands galonnés, toutes catégories confondues ayant déjà fait leurs preuves sous le drapeau dans les différentes chaines de commandement de notre armée génération après génération.

En effet, quasiment tous encore en vie et mis à la retraite ont répondu à l’invitation du ministre de la Défense nationale, Gilbert Kabanda Kurhenga.

Des figures emblématiques de l’armée nationale tels : “Grand Amiral Mavua Mudima ; les généraux d’armée Kpama  Baramoto ; Général d’armée Etumba Longila Didier ; Mbala Munsense Célestin ; Olenga François ; les Lieutenant généraux Kaumbu Yankole ; Ponde ; le Général -major Nyembo ; Général de brigade Kasangana Mbengu ; le Colonel Nyombi ; Lieutenant général Kinsempia Sungila Ngalombe et le Général-major Malu Malu.

Un de leurs, en l’occurrence le Général Baramoto, aujourd’hui sénateur et président de la commission Défense et sécurité de la chambre haute du parlement a salué le bienfondé de cette oeuvre d’abord d’esprit et puis de sa mise en œuvre.

La présence nombreuse de tous ces grands noms de l’histoire de l’armée ayant dirigé l’armée à une époque ou à une autre, démontre à suffisance toute l’importance et tout l’intérêt de la RD Congo de disposer désormais de sa politique de défense propre, œuvre des congolais et pour défendre l’intégrité du territoire national.

Le ministre de la Défense nationale n’a pas mâché les mots en soulignant à leur attention particulière qu’il comptait beaucoup sur leur contribution après avoir passé au scanner ce document fort de leur grande expérience respective, de leur expertise respective, de l’enrichir par leurs critiques, suggestions, observations et autres indications ou orientations.

Auparavant, ces hôtes de marque du docteur Gilbert Kabanda ont été avant leur échange riche et fructueux, tout yeux tout oreilles pour écouter le ministre de la Défense nationale et anciens combattants qui s’est livré à un exercice fabuleux de faire l’historique de l’armée congolaise depuis la création de la force publique à ce jour. Tous ces grands galonnés ont suggéré au ministre Kabanda pour faire œuvre utile de se constituer en cercle de réflexion, avant de revenir à lui avec les résultats de leur travail.

Le ministre Kabanda, tout en étant d’accord avec leur démarche et leur méthodologie de travail, mais vue l’urgence, leur a donné un délai relativement court, car pour lui, la phase cruciale de la mise en route effective et de l’expérimentation de la nouvelle politique de défense devrait démarrer fin mars.

Décidément, le ministre Kabanda mène rondement actuellement une véritable campagne de vulgarisation tous azimuts de la nouvelle politique de défense nationale congolaise, non seulement en interne mais aussi en externe et en même temps auprès des différents protagonistes.

Pour tout dire et comme l’indique le document lui-même, le nouveau système de défense de la nouvelle armée préconise également la diplomatie militaire offensive. Voilà pourquoi le ministre Kabanda veut que cette nouvelle politique de défense soit également prise en compte dans tous les programmes de partenariat en cours d’exécution sur le double plan bilatéral et multilatéral.

De l’audience avec la chargée d’affaires de l’UE et des attachés de défense

Le sujet a d’ailleurs été également au centre des échanges avec la délégation de l’Union Européenne conduite par Mme Matilda Schedwin, chargée d’Affaires de l’Union Européenne. Elle a d’ailleurs jeté des fleurs   au ministre Kabanda pour avoir pensé aujourd’hui au Congo et à l’armée congolaise, histoire de combler ce grand vide qui mettait en mal le fonctionnement et l’efficacité des FARDC.

De même, inlassablement, le ministre de la Défense nationale s’est livré au même exercice en invitant autour de la table, les attachés de défense de différents pays étrangers accrédités en RDC.

Dans le nouvel esprit de la mise en œuvre de la nouvelle politique de défense, le Congo à l’instar de tous ces pays, doit avoir aussi ces attachés de défense dans tous ces pays. Le ministre Kabanda a demandé à ces hôtes de faire profiter au Congo de leurs différentes expériences dans la mise en expérimentation de la nouvelle politique de défense.

BM




Kingabwa : Christelle Muabilu s’enrôle et encourage les jeunes, les étudiants et les femmes à faire de même

Elle a effectué, ce dimanche, le déplacement de la paroisse Saint François de Sales Don Bosco de Kingabwa, dans la commune de Limete. Christelle Muabilu, Directeur général adjoint de l’Office congolais de contrôle (OCC), s’est acquittée de son devoir civique en obtenant sa carte d’électeur.

“Je viens d’accomplir mon devoir civique, celui de m’enrôler. Bien qu’apolitique, il est de mon rôle en tant que patriote de montrer l’exemple, afin d’encourager les jeunes, étudiants et femmes à faire comme moi s’enrôler massivement afin de porter un choix judicieux sur ceux que nous voulons voir diriger. M. le Président de la République Felix-Antoine Tshisekedi a cru en la jeunesse et nous l’accompagnerons dans ce processus électoral en tant que jeune jusqu’au bout”, a-t-elle laissé brièvement entendre à l’issue de son enrôlement.

Il faut indiquer que la Commission électorale nationale indépendante vient de prolonger, ce dimanche, de 25 jours, l’opération d’enrôlement des électeurs, en ce qui concerne la première aire opérationnelle. Ce temps va permettre aux retardataires de s’enrôler à leur tour.




Julien Paluku accueille le ministre-coordonnateur indonésien en charge des Affaires étrangères et de l’environnement

C’est dans le cadre de la consolidation de la coopération sud-sud, et cela, dans les secteurs de l’environnement et de la transformation des minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries électriques, que le ministre-Coordonnateur Indonésien en charge des Affaires Maritimes et de l’Investissement, Lahut Binsar Pandjaitan est arrivé ce dimanche à Kinshasa.

Ayant le rang de Premier ministre en Indonésie, Lahut Binsar a été accueilli au tarmac de l’aéroport international de N’Djili par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku.

Arrivés au salon officiel, ces deux personnalités ont échangé sur plusieurs domaines dont la valorisation des forêts congolaises, indonésiennes et brésiliennes, la transformation des déchets et l’appui de l’Indonésie dans la matérialisation du grand projet panafricain de l’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga.

Une visite qui intervient après la signature en novembre dernier au sommet de G20 à Bali de l’accord entre le Brésil, l’Indonésie et la RDC sur la valorisation de leurs forêts respectives mais aussi d’un tête-à-tête à Davos en Suisse avec le Président Félix Tshisekedi.

« Le Congo est un grand pays et un pays très riche, comme l’Indonésie qui est aussi un pays en voie de développement. Peut-être que nous avons fait quelques avancées dans quelques secteurs et cela ne nous empêche pas aussi d’apprendre de vos expériences. L’agenda, j’avais déjà commencé à discuter là-dessus, avec le président de la République à Davos », a expliqué à la presse M. Lihut Binsar Pandjaitan, ministre-Coordonnateur Indonésien en charge des Affaires Maritimes et de l’Investissement.

A l’en croire, le premier agenda concerne la forêt. L’Indonésie, la Rdc et le Brésil ont signé un accord pour voir comment protéger notre forêt tropicale. Après, nous pouvons l’élargir à d’autres pays, même si pour le moment nous sommes à trois. Si nous pouvons avoir 10 pays, cela nous permettra d’avoir 61% des forêts tropicales du monde et ça c’est une bonne position.

Le deuxième point, dit-il, on va discuter des ressources minérales à travers le pays et aussi à travers d’autres pays en voie de développement. « J’ai discuté avec le président de la République à Davos sur le fait qu’entant que pays en développement, comment nous pouvons partager nos expériences en termes de gestion des ressources naturelles ? ». Le troisième point, nous pouvons discuter de comment l’Indonésie gère les déchets dégagés dans ses villes. C’est quelque chose que nous faisons et qui n’est pas compliqué. Nous pensons que nous pouvons le faire avec la Rdc. Un autre point, nous pouvons apprendre de vos expériences sur la sécurité.

Signalons que ce numéro indonésien est accompagné des quelques vice-ministres et des investisseurs très attirés par les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo.




La Lijukin annonce un changement radical dans l’organisation de son championnat saison 2022-2023

La saison sportive 2022-2023 en ce qui concerne le championnat de judo court encore. Sur les six entités que compte la Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’ à savoir :

  1. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Est ‘’Eujk-Est’’
  2. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Ouest ‘’Eujukino’’
  3. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Centre ‘’Eujk-Centre’’
  4. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Lukunga ‘’Eujk-Lukunga’’
  5. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Tshangu ‘’Eujk-Tshangu’’
  6. Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’

Il reste plus que l’Eujk-Est, l’Eujk-Lukunga et l’Eujk-Tshangu qui continuent leur championnat respectif pour voir la Lijukin entamer le sien. Ces entités ont 20 jours pour clôturer leur championnat respectif.

La Lijukin que préside Me Eugène Aliwu Tshiam, CN 6è Dan compte, suivant le calendrier de la fédération, organiser son championnat au mois de mars ou avril pendant 10 jours seulement. Les clubs ayant déjà terminé leur championnat et qui sont éligibles à ce championnat, peuvent passer au bureau de la Lijukin pour se mettre déjà en ordre.

Réforme au niveau du championnat

Les clubs de la ville province de Kinshasa doivent savoir que le mode de championnat pour 2023 a changé. Il y aura plus de compétitions en individuel que par équipe au niveau des ententes et ligue. Elle aura l’occasion d’expliquer aux clubs comment ça va se passer. Cependant, la ligue a besoin des sponsors pour réussir son pari. Quant au lieu où se dérouleront toutes les finales, la ligue opte pour le studio Mama Angebi de la RTNC.

Conditions à remplir pour les anciens clubs

  1. Identification des athlètes et recensement des clubs se feront début mois de février. Les clubs doivent présenter les documents ci-après :
  2. Autorisation d’ouverture du club délivrée par le chef de service des sports et loisirs de sa commune
  3. Attestation d’affiliation du club délivrée par la Lijukin moyennant 20 $
  4. Diplôme du responsable du club 3è Dan minimum
  5. Les P.V de l’Assemblée Générale de deux dernières saison (2020 et 2021).

Conditions à remplir pour les nouveaux clubs

  1. P.V de l’Assemblée Constituante datant de 2 ans
  2. Seuls les clubs viables seront conviés à participer à l’assemblée générale de la Lijukin.

Le souhait de la Lijukin est que les présidents des clubs fassent un effort pour que leurs clubs respectifs se mettent en ordre. Il ne voudrait pas entendre des gens crier après que leurs clubs ont été écartés surtout pendant les élections.

Antoine Bolia     




Actions menées par la Mutuelle des Dirigeants de Judo de Kinshasa

A l’actif de la Mutuelle des Dirigeants de Judo de Kinshasa ‘’M.D.J.K’’, l’on dénombre plusieurs actions à impact visible.

La MDJK a apporté secours à 100 % aux soins de santé du secrétaire exécutif de l’Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Est ‘’Eujk-Est’’, ‘’Des AS’’. Malheureusement, c’était contre la volonté divine. Le seigneur a rappelé à lui son serviteur. A la mort de ce dernier, la MDJK avait pris totalement en charge ses obsèques (achat du cercueil, corbillard, cimetière etc).

Il faudra retenir que la MDJK a apporté concours aux obsèques des judokas ci-après :

-Gd Me Mvambanu ‘’Chiku’’

-Me Elim Tozo

-Me Bongwanzi ‘’Fusco’’.

En outre, la MDJK était présente et a apporté assistance aux obsèques de Me Samuzu ‘’Tchetche’’ en remettant une enveloppe à la veuve. L’on a revu la MDJK aux obsèques de Me Bob Ngoy. Là également elle a remis quelque chose à la veuve.

Signalons que les activités de la MDJK s’étaient par la suite refroidies suite aux désintéressements de certains dirigeants. En tant qu’initiateur de la mutuelle, Me Aliwu s’est évertué à faire revivre celle-ci. Bon nombre des dirigeants ont accepté de lui prêter main forte. Des Haut gradés se sont manifestés. Il s’agit de :

-Me Day Lukembeso

-Me Matondo Ndombolosi Matis

-Me Lihonge Mo Lihele

-Me Lungikama Sobin

Ces hauts gradés ont déjà commencé à contribuer pour aider la mutuelle à renflouer ses caisses. Aujourd’hui, point de doute possible. La MDJK est belle et bien de retour dans l’arène. A titre illustratif, elle s’est illustrée positivement aux obsèques du Grand Me Nzuzi Nguidi ‘’Chaolin’’. Sans la présence des sportifs, on ne sait pas ce qui devrait advenir des obsèques du précité puisque sa famille était dépourvue des moyens. D’où, il a fallu plus d’un mois pour que ce grand Me de Tai Jitsu soit enterré.

Par ailleurs, ayant reçu la demande de la veuve de Me Samuzu Tchetche et Me Bob Ngoy, la MDJK envisage de faire quelque chose pour la scolarité des enfants de ces deux maitres.

Pour Me Aliwu, le bienfondé de l’existence de la MDJK pour mieux le démontrer, il se réfère au passé en faisant allusion à feu Me Diomi Ndongala. Ce dernier avait créé l’Union  Sport de combat du Congo pour être comme un syndicat des sportifs. Dommage, note-t-il, ce dernier n’avait pas été soutenu. La MDJK fait appel aux gens de bonne volonté et surtout ceux qui font partie de la fédération. Ils sont des produits de la ville de Kinshasa. Avec le concours de tous, cette structure ira loin. L’appel est donc lancé à tous ceux qui aiment le judo d’apporter leur pierre à l’édifice de cette structure. L’objectif est clair, bannir la pauvreté grâce à l’entraide et l’assistance d’un dirigeant de judo qui est dans le besoin. La MDJK fait appel aux dirigeants des clubs qui veulent adhérer, de venir la rejoindre. Le faisant, ça va aussi aider leurs clubs.

Antoine Bolia




En vue de redonner espoir aux judokas : Me Aliwu, président de la Lijukin ressuscite la Mutuelle des Dirigeants de Judo de Kinshasa

Nul ne peut prévoir ce que l’avenir nous réserve. Le livre de vie qu’est la bible donne encore plus d’éclairage. Et l’on y découvre une vérité : ‘’Mon peuple meurt faute des connaissances’’. Face au dénouement dont étaient victimes bon nombre des sportifs en général et judokas en particulier, Me Eugène Aliwu Tshiam, président de la Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’ eut l’idée depuis les années 2008 de créer une mutuelle d’entraide et assistance entre dirigeants de judo de Kinshasa.

Genèse de l’idée

Pour la petite histoire, tout est parti de la situation de maladie que traversait le nommé ‘’Des AS’’, secrétaire exécutif de l’Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Est’’Eujk-Est’’. La famille de ce dernier n’était pas en mesure de lui apporter les soins nécessaires. Révolté et soucieux, Me Aliwu eut l’idée de la création d’une caisse, mieux une mutuelle pour apporter assistance aux dirigeants dans le besoin. Il fit part aux autres dirigeants des ententes qui ont adhéré à cette idée. Ainsi naquit la Mutuelle des Dirigeants de Judo de Kinshasa ‘’M.D.J.K’’.

Au départ de la MDJK il y avait les dirigeants ci-après :

-Félix Iyoto

-Minimbu Bibola ‘’MB’’, président de l’Eujk-Est’’

-Biasala Nzab ‘’Brek’’, secrétaire provincial Lijukin

-Tshilongo Malaba, président de l’Eujukino

-Esanga Bofeyi Roger, secrétaire exécutif de l’Eujukino

-Guy Mbuyi, président de l’entente Kin-Lukunga

-Kabeya Jean Pierre, secrétaire exécutif entente Kin-Lukunga

-Mwata Mubiayi ‘’NIS’’, président entente Kin-Centre

-Feu Bob Ngoy, secrétaire exécutif entente Kin-Centre

-Colonel Mukoko ‘’Packis’’.

Objectifs poursuivi : entraide et assistance suivant la maxime du fondateur de judo, le japonais Jigoro Kano.

La MDJK a mené des actions à impact visible qui démontrent le bienfondé d’une telle structure qui ne demande que la bonne volonté des adhérents.

Antoine Bolia




Afin de redorer l’image du sport en RDC : La journée nationale des sports ce 23 janvier 2023 devra être célébrée dans la méditation

Ce lundi 23 janvier, la Rdc célèbre la journée nationale du sport. Nous dévoilons l’historique de cette journée car beaucoup parmi les sportifs ignorent comment on est arrivé là.

Origine de la journée nationale du sport ce 23 janvier 2023

En 1968 s’est jouée la 8è Coupe d’Afrique des Nations de football à Addis-Abeba en Ethiopie. Les Léopards de la RDC battaient les blacks stars du Ghana 1-0  en finale. But de feu Kalala Mukendi alias bombardier. Grâce à cette éclatante victoire, les Léopards remportaient là leur premier titre continental.

A leur retour au pays le 28 janvier 1968, ils étaient accueillis en héros par la population kinoise qui leur avait réservé un accueil délirant. Feu président Mobutu Sese Seko leur décerna des médailles de mérite sportif. Et le président Mobutu prit la décision que désormais la date du 23 janvier de chaque année sera consacrée ‘’Journée nationale du sport en RDC’’. Ces Léopards avaient pour noms : Kalala Mukendi (+), Ebengo ‘’Souplesse’’ (+), Kibonge Mafu, Mungamuni alias l’homme d’Asmara (+), Kabamba Nicodème (+) et autres. Nos pensées pieuses à tous les disparus.

Un traitement de faveur accordé aux Léopards/football Chan Algérie 2023 par le ministère des finances

Il faudra noter que suite à la grogne des Léopards/football engagés à la 7è édition du championnat d’Afrique des Nations Algérie 2023, le ministère des finances a réagi par un communiqué de Presse daté du 14 janvier 2023 et signé par M. Bertin Mawaka Lukembo, Directeur de cabinet de ce ministère. Il est précisé dans ce communiqué le montant des primes de ces Léopards/football pour le match amical contre la Libye et les matchs de la phase des groupes du CHAN 2023. Montant respectif alloué 235.000 USD et 910.500 USD logés à la Rawbank.

Les Léopards/cyclisme filles ayant brillé de mille feux à la 1ère et 2è édition du Tour cycliste international féminin du Burundi en 2021 et 2022, aucune prime perçue

Par ailleurs, dans le communiqué de presse sus évoqué, le ministère des finances informe en même temps l’opinion nationale que son objectif n’est nullement de tuer le sport congolais comme le prétendent certains calomniateurs (sic). Il s’agit tout simplement de conformer aux principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur, dans l’intérêt de tous.

Nous nous interrogeons sur ce qu’attend le ministère des finances lorsqu’il souligne il s’agit tout simplement de conformer aux principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur, dans l’intérêt de tous (resic).

Comment peut-on parler des principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur du sport lorsque les Léopards/football n’ont pas encore fini leur mission mais ils ont 910.500 USD logés à la Rawbank ? Cette manière de faire et d’agir nous réconforte sur les privilèges exagérés que bénéficient le football par rapport aux autres disciplines sportives.

La gente féminine est négligée, marginalisée et l’on lui accorde peu d’attention. Les braves Léopards/filles ont brillé de mille feux à la 1ère et 2è édition du Tour cycliste international féminin du Burundi en 2021 et 2022. Par équipe, elles avaient terminé respectivement 4è et 2è. En individuel, Okito Hélène termina 3è et 2è. Ce qui est dommage, ces braves filles n’ont rien perçu à ce jour du trésor public. Pourtant, elles ont représenté le pays en bonne et due forme pendant ces deux éditions du Tour cycliste international féminin du Burundi. Les ordres de mission signés par le ministère des sports et loisirs existent. Cas de celui signé pour la 2è édition. Ordre de mission N°0378/CAB/MIN-SL/CNS/JM/2022. Il est précisé ce qui suit :

Objet de la mission : Participer à la 2è édition du Tour Cycliste International Dame

Lieu, date et durée : Bujumbura(Burundi), du 22 au 30 octobre 2022, soit 09 jours

Mode de transport : Avion

Itinéraire : Kinshasa-Bujumbura-Kinshasa

Imputation : A charge du Trésor Public

Fait à Kinshasa, le 11 octobre 2022

Signé Chembo Nkonde Serge, ministre des sports et Loisirs.

Les cyclistes filles ont droit à leur prime voici les raisons

Comment alors imaginer que ces filles aient participé à deux éditions et après avoir réalisé les exploits précités, elles n’aient reçu aucun franc congolais ? Nous devons souligner que c’est une nouvelle compétition et les nôtres ont été parmi les meilleures. C’est un honneur et grand prestige pour la RDC. A titre de comparaison, jamais les cyclistes/messieurs ont réalisé un si brillant parcours et exploits. Par conséquent, ces braves cyclistes dames ont vraiment droit à leur prime à la hauteur des exploits réalisés. Où est vraiment la justice ? N’est-ce pas là une bonne manière de tuer le sport ? La question fondamentale qui mérite d’être posée au Ministère des finances demeure celle-ci. Les footballeurs n’ont pas encore terminé leur mission. Ils ont déjà leur prime faramineuse. Mais pourquoi ceux qui ont réalisé des exploits et hissé haut le drapeau congolais demeurent sans prime ?

Quelques cas des performances en 2022

Et si l’on va plus loin, le football est moins performant que les autres disciplines. Le dernier titre en football remonte à l’édition du Chan 2016 au Rwanda. Pendant ce temps, que des médailles et titres dans les autres disciplines. Les boxeurs congolais font sensation dans toutes les compétitions auxquelles ils prennent part. Notre compatriote Mputu a glané la ceinture de champion du monde en ju-Jitsu mais n’a rien reçu.

Para badminton, la RDC avait fait sensation au championnat d’Afrique à Kampala

 

Les athlètes congolais avaient réalisé des exploits au championnat d’Afrique des Nations de Para badminton du 18 au 24 septembre 2022 dernier à Kampala, en Ouganda.

A cette compétition, la RDC devait aligner 7 athlètes. Fautes des moyens, elle n’a pu amener que 4 athlètes (2 garçons et 2 filles). Il s’agit de :

  1. Prince Mamvumvu
  2. Bob Kanga
  3. Wivine Moyo
  4. Frida Ditu

La RDC était alignée en simple messieurs, simple dame, Double messieurs, double dames et double mixte. 14 pays avaient pris part à la compétition. La RDC avait glané 6 médailles (3 or et 3 argent).

Prince avait glané 2 or + 1 argent, Bob Kanga 1 argent, Wivine Moyo 1 argent et Frida une or. Eu égard à la meilleure prestation de Prince, la confédération Africaine lui a octroyé une bourse du 15 décembre au 12 janvier 2023 à KualaLoumpur, en Malaisie au centre New Vision. C’est dans ce centre que Prince devait préparer les prochaines échéances et paralympiques Paris 2024. A ce jour, l’on ne sait si ce brillant jeune a effectué le déplacement.

D’autre part, les badistes de la RDC qui étaient attendus au Tournoi international de Badminton du 17 au 20 novembre 2022 ont brillé par leur absence. Ils ont brillé également par leur absence au championnat d’Afrique U19 du 11 au 18 décembre 2022 à Port Louis (Ile Maurice).

En termes clairs, résoudre les problèmes des sportifs de manière sélective n’est pas une bonne chose pour le ministère des finances censé être le parent de toutes les disciplines sportives. D’ailleurs, au terme de la loi sportive depuis sa promulgation, toutes les disciplines sont mises sur le même pied d’égalité. Il ne peut plus avoir d’un côté les privilégiés et de l’autre côté, des laisser pour compte. Le Ministère des finances à dire vrai devra bannir la discrimination, le favoritisme et l’injustice. Si aujourd’hui, 24 disciplines ont la délégation de pouvoir, il faudra que toutes signent des contrats d’objectif. Le financement pourra dépendre des performances. C’est une option que l’on peut prendre. Le sport congolais n’a pas besoin de la discrimination. Cette journée nationale du sport devra être une journée de méditation pour repenser à tous ces problèmes. Le sport congolais ira mieux.

Antoine Bolia