Gestion des forêts tropicales humides : Félix Tshisekedi satisfait du partenariat stratégique entre la Rdc, l’Indonésie et le Brésil

En marge du Forum Mondial Économique tenue à Davos en Suisse, le Président de la République Démocratique du Congo a reçu les ministres représentant les trois pays détenant des importants bassins forestiers tropicaux au monde.

Félix Antoine Tshisekedi a conféré avec Eve Bazaiba Masudi de la RDC, Luhut de l’Indonésie et Marina Da Silva du Brésil sur le partenariat stratégique et historique signé le 14 novembre 2022 par ces trois pays en vue de la mutualisation d’effort pour lutter contre le changement climatique.

Le Président Félix Tshisekedi, tout en saluant cette initiative, a encouragé à sa matérialisation le plus rapidement possible et sa mise en œuvre permettant d’agir en un seul front et avec le résultat encore plus tangible en faveur de l’humanité.

Eve Bazaïba qui donne ici le compte rendu de cette réunion, annonce pour février 2023 le début des travaux des experts.

« Le président de la République a reçu en audience trois ministres de l’Environnement de la Rdc, du Brésil et de l’Indonésie, parce que trois pays ont signé de travailler ensemble, de gérer leurs ressources ensemble et de transformer leurs ressources naturelles. Les trois pays jouent le même rôle et ont les mêmes défis face à l’enjeu climat. Il était temps que ces pays se mettent ensemble. Nous allons élargir cet accord avec la coopération sud-sud à d’autres pays du bassin du Congo », explique-t-elle.

Pour rappel, dans ce partenariat, les trois pays avaient souligné l’importance de renforcer les efforts visant à faciliter les politiques de commerce et de développement durable pour la forêt tropicale.

Les parties à cette déclaration se sont convenues de travailler ensemble pour mettre en place un nouveau mécanisme de financement durable afin de soutenir la mise œuvre des engagements des Parties post2020 en mettant un accent sur le paiement basé sur les résultats pour réduire la déforestation et conserver le stock carbone forestier.




Environnement : Trois importants bassins forestiers tropicaux du monde constituent un bloc pour préserver leurs forêts

Les trois importants bassins forestiers tropicaux au monde dont le Brésil, l’Indonésie et la Rdc ont officiellement lancé lundi à Bali en Indonésie, un partenariat pour la préservation de leurs forêts et cela, après une décennie de pourparlers intermittents sur une alliance trilatérale. La signature de la déclaration conjointe est intervenue en marge de la réunion de G20 ou groupe de 20 Nations industrialisées qui débute ce mardi.

 

Ce partenariat entre ces trois importants bassins forestiers tropicaux du monde, vise entre autres à faire pression sur les pays riches pollueurs pour qu’ils financent la conservation des forêts.

La destruction rapide des forêts tropicales, qui grâce à leur végétation dense servent de puits de carbone, libère du dioxyde de carbone qui réchauffe la planète et met en péril les objectifs climatiques mondiaux. La régénération de la jungle précédemment déboisée a l’avantage d’éliminer les gaz à effet de serre déjà présents dans l’atmosphère.

Il faut noter que ces trois pays représentent 52% de la forêt tropicale du monde.

Pour Eve Bazaiba Masudi, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Environnement et développement durable, ”la coopération Sud-Sud est tout à fait naturelle. Nous avons les mêmes défis, la même opportunité d’être la solution au changement climatique “, dit Ève Bazaiba après la signature de la déclaration commune.

Cet accord prévoit que les trois pays devraient être payés pour réduire la déforestation et maintenir les forêts en tant que puits carbone. Les pays s’emploieront également à négocier un “nouveau mécanisme de financement durable “pour aider les pays en développement à préserver leur biodiversité, ainsi qu’à augmenter les financements via le programme REDD+.

Les discussions sur la formalisation de cette alliance pour protéger la forêt tropicale avaient plusieurs fois échoué en raison de “difficultés institutionnelles “, note Izabella Texeira, Conseillère environnementale du Président Lula qui fut aussi la ministre de l’Environnement lors de son précédent mandat.

L’élan de la poursuite des négociations a été donné l’année dernière à Glasgow en marge de la COP26 et s’est concrétisé au cours des dernières semaines de la Présidence de droite de Jair Bolsanero avant l’entrée en fonction en Janvier 2023 du Président Lula.




Le CCME condamne vigoureusement la résolution du Parlement européen vis-à-vis du Maroc

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a condamné vigoureusement la résolution du Parlement européen (PE) qui attaque le Maroc et contient des allégations mensongères et inacceptables contre nombre de ses institutions.

Dans un communiqué, le CCME, en sa qualité d’institution consultative et de prospection concernée par les affaires de la communauté marocaine à l’étranger, a affirmé que sa position rejetant la résolution du PE est aussi l’expression du rejet des Marocains résidant en Europe et ceux de nationalité européenne de cette interférence flagrante dans les affaires de leur pays d’origine, ainsi que du non-respect des contributions de plus de trois millions et demi de Marocains à la vie culturelle, politique, économique et sportive de par l’Europe.

Cette résolution, poursuit le Conseil, est une atteinte explicite à l’histoire, vieille de plus de six siècles, des relations distinguées et imbriquées entre le Maroc et les pays européens, couronnées par le statut avancé du Royaume auprès de l’Union européenne (UE) en tant que partenaire stratégique de l’Europe et acteur pivot dans le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée.

Elle représente également une atteinte à la position morale dont jouit le Maroc parmi les peuples africains, arabes et islamiques et qui s’est manifestée à maintes reprises, la dernière en date étant le soutien de ces peuples à l’équipe nationale marocaine et leur interaction avec son exploit historique à la Coupe du monde au Qatar.

Dans ce cadre, le secrétaire général du CCME, Abdellah Boussouf dénonce cette résolution visant le chantage et appelle le PE à respecter des millions d’Européens d’origine marocaine en s’abstenant de porter atteinte à la souveraineté nationale de leur pays d’origine et à ses institutions, rapporte le communiqué.

M.Boussouf exhorte aussi toutes les forces politiques actives de l’UE à reconsidérer ce comportement institutionnel ignominieux, à respecter le principe de souveraineté nationale et à promouvoir la construction de partenariats sur la base du respect mutuel, du dialogue constructif et des intérêts stratégiques.

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Atteintes à la justice marocaine par le parlement européen: L’indignation du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire

Réuni ce samedi 21 janvier, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a exprimé son indignation quant aux accusations graves du Parlement européen portant atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire marocain. Voici sa réaction.

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), réuni ce samedi 21 janvier, a pris connaissance de la résolution du Parlement européen du jeudi 19 janvier 2023, qui contient des accusations et des allégations graves portant atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire marocain. «Ces allégations infondées qui travestissent les faits et sèment le doute sur la légalité et la légitimité des procédures judiciaires prises au sujet d’affaires dont certaines ont été jugées et d’autres sont en cours, appellent une mise au point», indique le CSPJ dans un communiqué.

Le Conseil exprime sa vive condamnation des allégations sans fondements contenues dans la résolution précitée. Il regrette cette dénaturation des faits dans le cadre de procès qui se sont déroulés conformément à la loi, dans le respect total des garanties constitutionnelles et des conditions d’un procès équitable reconnues au niveau international.

«Le Conseil dénonce vigoureusement l’approche du Parlement européen qui s’est arrogé le droit de juger la justice marocaine de manière flagrante et partiale, portant préjudice aux institutions judiciaires du Royaume et n’accordant aucune considération à leur indépendance», lit-on.

Le CSPJ exprime son rejet catégorique de toute ingérence dans la justice ou tentative d’influencer ses décisions, d’autant que certaines affaires évoquées sont toujours devant les tribunaux. Ceci contredit toutes les normes et règles internationales, notamment les principes et déclarations des Nations unies relatives à l’indépendance de la justice.

«Le Conseil dénonce vivement le contenu de cette résolution qui incite à exercer des pressions sur le pouvoir judiciaire aux fins de la libération immédiate des personnes qu’il a mentionnées. Ceci porte une grave atteinte à l’indépendance de la justice et constitue une tentative de l’influencer, alors que certaines affaires sont toujours devant les tribunaux», lit-on encore.

De même, le CSPJ rejette les allégations citées dans la résolution, inspirées par certaines sources connues pour leurs positions dogmatiques sans disposer de preuves et de données vérifiées, et qui sont de surcroît réfutées par les faits. Il souligne que les personnes citées dans la résolution ont bénéficié de l’ensemble des garanties d’un procès juste et équitable prévues par la loi, dont la présomption d’innocence, le droit à la défense et l’accès à tous les documents, un procès présentiel public, la convocation de témoins et leur questionnement, le recours à l’expertise judiciaire, les voies de recours, entre autres garanties fixées par la loi marocaine telles que stipulées dans les conventions internationales des droits de l’homme ratifiées par le Royaume.

«Le Conseil rappelle que les faits objet du procès des individus cités dans la résolution du Parlement européen ne sont en aucun cas liés à une activité journalistique ou à l’exercice de la liberté d’opinion et d’expression, qui est garantie par la loi et la Constitution marocaines. De fait, les accusations qui leur sont portées concernent des crimes de droit commun, tels que la traite d’êtres humains, le viol, l’exploitation de la vulnérabilité des personnes, des actes sévèrement sanctionnés par les lois partout dans le monde», indique le CSPJ dans son communiqué.

Partant, il rejette la logique de «deux poids deux mesures» qui caractérise cette résolution qui, au lieu de condamner les agressions sexuelles subies par les victimes, a défendu un ensemble de contrevérités et d’allégations infondées.

Le Conseil rappelle, à cet égard, les avancées substantielles réalisées ces dernières années par la justice marocaine, telles que l’indépendance du parquet vis-à-vis du pouvoir exécutif dès 2017, ou encore le fait d’ériger la justice en pouvoir indépendant, consacré par la Constitution de 2011 et acté par la création du CSPJ en 2017, alignant ainsi le système judiciaire marocain sur les normes d’indépendance les plus avancées et les plus rigoureuses, normes d’indépendance que, jusqu’à présent, certains pays européens ont encore beaucoup de peine à atteindre.

Le CSPJ souligne par ailleurs l’attachement des magistrats à leur indépendance ainsi que leur engagement à préserver les droits et libertés et garantir les conditions de procès équitables, en tant que devoir constitutionnel, légal et moral. Il souligne également sa détermination à agir constamment pour la préservation de l’indépendance de la justice et son immunisation contre toutes les formes d’ingérence et de pressions étrangères, quelles qu’elles soient, et ce, conformément à la Constitution et la loi organique du Conseil.

Par Youssef Bellarbi




TAMEK: La résolution du parlement européen révèle les contradictions d’une Europe en décadence

La résolution votée jeudi 19 janvier 2023 par le Parlement européen (PE), dans laquelle il reproche au Maroc des violations des droits de l’Homme et de la liberté de presse, révèle au grand jour les contradictions d’une Europe décadente, a affirmé le Délégué général à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek.

Loin d’être mue par un simple souci de défense et de promotion des droits de l’Homme et de la liberté d’expression et de presse, cette résolution, votée prétendument à l’initiative d’un groupe parlementaire de gauche, «s’inscrit clairement dans une campagne visant à ternir l’image du Maroc et à contrarier ses intérêts supérieurs et ses ambitions légitimes, son émergence en tant que puissance régionale à la rive sud de la Méditerranée portant ombrage au vieux voisin», a souligné M. Tamek dans une tribune sous le titre «Le discrédit moral d’une Europe décadente».

Comme preuve des mauvaises intentions sous-tendant cette résolution, il a mentionné le fait qu’«elle a évoqué des points qui n’ont rien à voir avec l’objet qu’elle s’est assignée».

Ainsi, le texte entériné par le parlement européen est allé jusqu’à «reprocher au Maroc «l’occupation du Sahara Occidental», la marginalisation du Rif et sa gestion du dossier de la migration transméditerranéenne alors même que l’Union européenne et ses États membres concernés ont toujours prisé haut sa coopération en la matière», a souligné M. Tamek, notant que la résolution «a poussé l’ignominie jusqu’à ne faire du cas Radi qu’un prétexte pour agresser le Royaume».

«Les contradictions flagrantes et les basses manœuvres d’une Europe décrépite ne sont que des signes et des preuves que, dans le regard de l’opinion internationale, elle n’est pas, et donc n’a jamais été, l’autorité morale qu’elle prétend être», a-t-il soutenu.

Il a cité, dans le même ordre d’idées, des exemples concrets de cette politique de deux poids deux mesures suivie par l’Europe. «Comment, en effet, vit-elle l’irréprochable partialité qu’elle observe dans sa couverture médiatique de la guerre en Ukraine?! Comment a-t-elle pu sans scrupules interdire à des sportifs et des artistes russes de participer aux manifestations qu’elle organise et au monumental Dostoïevski de rayonner dans ses librairies (des Lumières)?!», s’est interrogé M. Tamek.

«Comment peut-elle accuser indûment et sans preuves le Royaume d’utiliser le programme Pegasus pour surveiller des journalistes marocains et espionner des chefs-Etat européens alors qu’elle produit et utilise elle-même des logiciels pareils ?! Alors qu’elle se permet de condamner le Maroc pour avoir “corrompu” des eurodéputés dans le cadre du lobbying qu’il exerce au sein du parlement européen pour défendre la cause de son intégrité territoriale, pratique au demeurant réputée légitime et commune, elle passe sous silence sa propre corruptibilité pour ne pas écorner sa fausse bonne conscience d’elle-même», a-t-il enchaîné.

Cette politique à géométrie variable montre qu’ «au lieu de traiter ses propres contradictions, l’Europe cherche en vain à se donner une nouvelle santé morale, en ayant l’outrecuidance de juger de la situation des droits de l’homme et de la liberté d’opinion et de presse dans un État souverain doté de ses propres mécanismes de prévention des violations des droits de l’Homme et des libertés et de jeter le soupçon sur ses institutions judiciaires dont l’indépendance est garantie par sa Constitution», a martelé M. Tamek.

«Alors qu’elle crée des vagues médiatiques impressionnantes autour des affaires de viol portées en justice dans ses pays membres, elle passe sous silence les actes de viol, de violence et de trafic d’êtres humains perpétrés contre des confrères (ou appartenant à la communauté LGBT) par des détenus de droit commun dont elle prétend prendre la défense dans des supposées poursuites à caractère politique», a-t-il relevé.

En conclusion, M. Tamek a indiqué qu’«il semble que l’Europe, qui, de l’aveu même des siens, est en déclassement économique et géostratégique avancé, se retrouve dépourvue de tout crédit moral».

Par Le360 (avec MAP)




A Mombele : Stéphanie Muabilu s’enrôle et demande à la population de faire de même

La Secrétaire générale adjointe aux Relations extérieures et affaires politiques du Congrès National Congolais (CNC) s’est acquittée de son devoir civique, ce samedi à Kinshasa. Stéphanie Muabilu s’est fait enrôler au centre situé au collège Saint Armand de Mombele, dans la commune de Limeté. La vice-présidente nationale de la Fondation Pius Muabilu a été accompagnée par de milliers de Kinois dont les membres de son parti le CNC et ceux de sa fondation qui lui ont imposé une marche à pieds jusqu’au centre d’enrôlement.

Après avoir obtenu sa carte, la Secrétaire générale adjointe du CNC s’est dite fière de s’être acquittée de son devoir civique en perspective des prochaines élections. Pour elle, l’heure du changement a sonné. Chacun doit donc jouer sa participation pour y arriver.

Stéphanie Muabilu encourage toute la population à se faire enrôler massivement en vue d’avoir le droit d’être à la fois candidat et électeur le moment venu. « Vous savez tous qu’à l’élection présidentielle, le Président Tshisekedi est notre candidat. Nous devons beaucoup travailler sur terrain pour une victoire écrasante le moment venu »,  a-t-elle dit.

Et d’ajouter  que le vent du développement en cours au pays a besoin de la contribution de tous. Il faut dire que la Secrétaire générale adjointe aux Relations extérieures et affaires politiques du CNC, s’est fait accompagner du porte-parole du parti, du Président inter fédéral du Mont Amba et du Président Fédéral de Mont Amba 3.




Dans une mise en garde : La Cellcom de l’EPST dénonce une tentative d’escroquerie et promet de saisir la justice

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Cellule de Communication du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique met en garde contre toute tentative d’escroquerie et d’arnaque dont est auteur le porteur du numéro +243812249442 au nom du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Professeur Tony Mwaba Kazadi, avec sa photo prise à la suite de son enrôlement où il brandit sa carte d’électeur.

Selon la même source, cet arnaqueur appelle différentes autorités provinciales et quelques agents et cadres de l’EPST pour lui envoyer de l’argent contre la promotion et affectation aux différents postes au sein de ce Ministère.

La Cellule de Communication salue la vigilance et la bravoure de Mme le Gouverneur de la Province du Tanganyika, qui a failli tomber dans son piège et l’a dénoncé.

Joint par la Cellule de Communication, le porteur de ce numéro qui essaie d’imiter la voix du Professeur Tony Mwaba est d’un sang-froid qu’il demande à ses victimes de ne lui parler et envoyer les coordonnées que sur ce compte WhatsApp.

Tout en mettant en garde quiconque se laissera tomber dans son piège, la Cellule de Communication du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique dénonce ces actes de cybercriminalité et promet de saisir les instances compétentes et judiciaires pour décourager ces criminels.

Fait à Kinshasa, le 21 janvier 2023

 *La Cellule de Communication*




Visite papale à Kinshasa : Jeanneau Kikangala au four et au moulin pour boucher les trous sur le tronçon routier « Aéroport de N’djili-Échangeur »

Le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, Directeur général de l’Office des Routes s’attèle à apprêter tous les trajets que le pape va utiliser pendant son voyage à Kinshasa. C’est dans ce sens qu’il est descendu sur terrain, ce samedi, dans une délégation mixte conduite par le ministre ad intérim des Transports, voies de communication et désenclavement. Il s’est bel et bien rassuré que le génie civile de l’Office des Routes est à pieds d’œuvre, pour assainir correctement le tronçon routier compris entre l’aéroport de N’djili et l’échangeur de Limete.

À l’instar du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ainsi que des autorités gouvernementales, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy est d’avis qu’il faut tout faire, en vue de la réussite totale du séjour du souverain pontife de l’Eglise romaine en Rd Congo.

 « Nous avons été dans cette équipe conduite par le ministère des Transport. Pour ce qui nous concerne, il a été question de voir dans le cadre du parcours que le Saint Père va emprunter pendant son séjour à Kinshasa, à l’arrivée tout comme au départ, voir le travail que nous pouvons faire pour que ce parcours soit agréable. Dans ce cadre-là, nous sommes beaucoup plus intéressés par notre réseau qui part de l’aéroport de N’djili jusqu’au niveau de l’Echangeur de Limete », dit-il.

Et d’ajouter qu’il y a des travaux à réaliser à ce niveau, en ce qui concerne ce que les communs des mortels appellent le bouchage des trous. Il y a des travaux à réaliser au niveau des sauts-de-mouton où il y a certains garde-fous qui sont endommagés par les chauffeurs, peut-être dans le cadre de leur incivisme. Donc nous sommes appelés à remettre en l’état ces garde-fous-là. Toujours, au niveau de ces sauts-de-mouton, il faut remettre la peinture pour que l’apparence soit bonne.

Selon notre source, le Dg de l’Office des routes a martelé en rassurant qu’il y a déjà des équipes de l’Office des routes qui sont à l’œuvre. « Donc selon le planning élaboré par la direction provinciale de l’Office des Routes de Kinshasa, toutes les garanties nous ont été données dans le sens de finir ce travail dans le délai ».

Soulignons qu’à quelques jours de l’arrivée du Pape François à Kinshasa, les autorités publiques congolaises ont décidément pris des dispositions utiles pour non seulement réserver un accueil chaleureux au souverain pontife, mais aussi et surtout lui assurer un séjour agréable.




Présenté par Patrick Muyaya : Le projet d’Ordonnance-Loi fixant les modalités d’exercice de la liberté de presse passe au Conseil des ministres

Le Ministre de la Communication et Médias a soumis au Conseil le projet d’Ordonnance-Loi fixant les modalités d’exercice de la liberté de la presse, liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo. Il a rappelé que c’est à la suite de l’examen et l’approbation de ce texte par le Conseil des Ministres lors de ses 73ème et 77ème réunions respectivement des 14 octobre et 18 novembre 2022 que ce texte a été transmis à l’Assemblée nationale.

Toutefois, a – t – il souligné, compte-tenu de l’urgence, l’Assemblée Nationale a autorisé, conformément aux prescrits de l’article 129 de la Constitution, le Gouvernement à légiférer exceptionnellement, dans l’exécution urgente de son Programme d’actions 2021-2023, sur cette matière qui relève normalement du domaine de la Loi. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet d’Ordonnance-Loi




Au Conseil des ministres : Jean-Lucien Bussa défend et obtient la création d’un Comité Interministériel du PFCIGL

Le Ministre du Commerce Extérieur a fait l’économie du Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement d’un Comité Interministériel de Pilotage du Projet de Facilitation du Commerce et intégration dans la région des Grands-Lacs (CIP – PFCIGL).

La République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement ont conclu, en date du 01 juillet 2022, un Accord de financement au titre de Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la Région des Grands-Lacs (FCIGI) avant abouti à l’octroi d’un financement dc 152 millions USD dont 76 millions USD au titre de Don (No 7150-ZR) ct 76 millions USD au titre de crédit (No E0710-ZR).

Ledit Accord, spécialement en son article VI, responsabilise le Gouvernement, à travers le Ministère du Commerce Extérieur, de faire établir et maintenir, pour toute la durée de la mise en œuvre du Projet, un Comité Interministériel de Pilotage (CIP). C’est pour cette raison qu’il est urgent de mettre en place l’organe sus-évoqué, a conclu le Ministre du Commerce Extérieur. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Décret.