Ce samedi à Kinshasa: Le RELEGAL François Mutombo clôture la 1ère édition de la pastorale

Placée sous le thème: “Les fondements apostoliques de l’Eglise véritable”, la première édition de la pastorale a été lancée, le 17 janvier dernier par le Pasteur François Mutombo, Représentant légal de Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH).  C’était à l’Eglise de Kalembe-Lembe, en présence des pasteurs, serviteurs et servantes de Dieu, les ouvriers et les fidèles de la CAC/VH. Cette formation se termine aujourd’hui, avec l’assurance pour l’initiateur d’avoir posé les bases solides en donnant aux fidèles les fondamentaux nécessaires pour être irréprochables dans leurs comportements. Surtout qu’il est ici questions d’uniformiser les pratiques au sein de cette nouvelle communauté, conformément à la parole de Dieu.

Après une forte intercession, la parole a été accordée à Papa Didi Iyeli pour son mot de circonstance. Il a remercié l’assistance pour sa présence massive à cette première édition de la pastorale, qui est un cadre qui réunit les ministres de Dieu, les serviteurs et servantes de Dieu, les ouvriers et les fidèles autour des enseignements sacerdotaux. Ceci, afin de la remise à niveau pour un bon rendement dans l’œuvre de Dieu, conformément à Proverbe 27, 17: “Comme le fer aiguise le fer, ainsi un homme excite la colère d’un homme”.

Papa Didi Iyeli a terminé par dire que la première édition initiée par le Département de la doctrine se fera en deux modules, dont le 2ème se clôture aujourd’hui samedi. A l’issue de ces travaux, des brevets seront remis aux participants.

Avoir un repère

Pour sa part, le Chargé de la doctrine, le pasteur Claude Bongombola, a souligné qu’on n’a pas seulement un père, mais aussi un repère. C’est aussi une boussole. Quand vous avez un père qui a échoué, c’est un problème. S’il y a un désordre dans le monde de l’évangile, c’est parce qu’il n’y a plus de repères, dit-il, avant de poursuivre que ceux qui viennent dans le monde de l’évangile ne savent pas s’ils vont copier qui?

Et pourtant, la bible déclare, on frappera le berger et les brebis seront dispersées. Mais le pasteur Claude Bongombola constate que les bergers sont encore vivants, mais les brebis sont dispersées. Et de préciser que si cette communauté est née, cela est venu de Dieu, parce qu’il y avait un vide. A l’en croire, Dieu, c’est le metteur en scène qui utilise plusieurs méthodes. Dieu a caché notre père pendant 10 mois pour qu’il lui apprenne de nouvelles choses. Dieu a utilisé cette méthode pour faire de toi un champion. Lorsque Dieu met quelqu’un a part, c’est pour une nouvelle vision. “Nous sommes ici pour relever les fondements”, dit-il, avant de dire qu’au terme de cette formation, nous saurons c’est quoi l’Eglise? C’est quoi les fondements apostoliques?

Du rôle de l’Eglise sur le plan spirituel

De son côté, le Représentant légal de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme, le Pasteur François Mutombo, a expliqué que la pastorale, c’est une rencontre des hommes de Dieu, soit ceux qui aspirent à l’œuvre de Dieu. “La connaissance coûte trop cher. Il faut avoir une connaissance, mais véritable”, dit-il.

Quel est le rôle véritable que joue l’Église sur le plan spirituel? C’est la question que le Pasteur a pose aux apprenants, qui ont répondu que l’église, c’est la représentation de Dieu sur la terre. “Aussi longtemps qu’il y aura l’Église, sachez que Dieu est représenté sur la terre”, tranche-t-il.

Il a appuyé ses dires avec Exode 25, 8-11, avant de souligner que tant qu’il y aura le sanctuaire, Dieu sera là, car le sanctuaire, c’est l’image de Dieu. Et d’indiquer que Moïse n’est pas libre de faire ce qu’il veut, et c’est Dieu qui lui donne le modèle. Selon Voici l’homme, les choses de Dieu ont leur modèle.

Il a par la suite explicité Exode 26, 30, pour dire qu’ici, c’est Dieu qui montre le modèle à suivre. “Tu dresseras le tabernacle d’après le modèle qui t’est montré sur la montagne”. Et d’ajouter que de fois quand Dieu veut accomplir une mission avec quelqu’un, il commence par l’isoler. Même Jacob pour qu’il soit Israël, Dieu l’avait séparé de sa famille. Quand Dieu rencontre quelqu’un, il change même son nom.

De la loi au témoignage, le Pasteur François Mutombo a fait lire Actes 7, 44 pour marteler sur le fait que tout ce que l’homme de Dieu fait doit avoir un modèle.

En prenant Mathieu 28, 19, le RELEGAL a insisté sur le fait que prêcher, c’est une bonne chose, mais il y a des prescriptions. “Il y a des choses pour lesquelles il faut avoir des repères. Ne te libères pas quand Dieu ne t’as pas encore libéré. Que chacun s’éprouve avant de participer à la table du Seigneur”, pense-t-il.

L’orateur a par la suite énuméré quelques principes. Il a indiqué par exemple qu’un serviteur de Dieu  n’a pas de 2ème bureau. On ne fait pas l’Église pour être des vedettes, on doit plutôt enseigner les fidèles comment craindre Dieu. Si toi-même tu n’es pas un modèle, comment est-ce que tu va enseigner les autres ? Cette journée s’était terminée par des questions-réponses à la satisfaction générale des participants.




Roger-Claude Liwanga : « Et si le glissement était désormais inéluctable en RDC ? » (Jeune Afrique)

Il était censé rassurer les Congolais sur la tenue des élections présidentielle et législatives à la fin de 2023. Lancé le 24 décembre dernier, l’enrôlement éclair des électeurs révèle plutôt de nombreux dysfonctionnements et alimente le doute sur le respect du calendrier électoral.

Depuis presqu’un mois, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a choisi de s’engager dans une véritable « blitzkrieg » afin de mener à bien l’opération d’enrôlement des électeurs en vue des scrutins présidentiel et législatifs prévus à la fin de 2023.

Concept allemand signifiant « guerre éclair », la « blitzkrieg » décrit une tactique visant à remporter une victoire rapide ou décisive grâce à un engagement localisé et limité dans le temps. C’est bien à cette stratégie que la Ceni semble recourir pour boucler le processus d’identification des électeurs dans les délais constitutionnels et permettre la convocation de ces derniers en octobre pour des scrutins présidentiel et législatifs avant la fin de décembre.

Des dysfonctionnements à la pelle

La Ceni avait initialement fixé à octobre 2021 le début du recensement des électeurs sur l’ensemble du territoire congolais. Selon sa feuille de route, l’opération devait durer environ vingt mois. Mais, pour de multiples raisons, elle n’a finalement pu en donner le coup d’envoi que quatorze mois plus tard, le 24 décembre 2022. De plus, l’opération concerne d’abord dix provinces de l’ouest de la RDC– dont Kinshasa, la capitale – et doit se faire en 30 jours seulement.

Quelques jours après le début de l’enrôlement, des dysfonctionnements ont été relevés à la pelle presque partout sur le terrain. Des citoyens congolais déplorent ainsi le nombre insuffisant de machines, la mauvaise qualité des photos sur les cartes d’électeurs, l’ouverture tardive des bureaux, le difficile repérage des centres d’enrôlement.

Pis, une vidéo publiée dans les réseaux sociaux témoigne d’un surprenant appel à contribution financière adressé par des agents de la Ceni aux Congolais venus se faire enrôler, pour l’achat du carburant destiné aux groupes électrogènes qui alimentent les machines d’enrôlement.

À ce jour, peu d’électeurs ont être recensés. À Kinshasa notamment, près d’un million d’électeurs seulement ont été enrôlés en dix jours, ce qui représente, en moyenne, 100 000 électeurs par jour, selon Didi Manara Linga, deuxième vice-président de la Ceni. Or, d’après les estimations des experts, il devrait y avoir environ 6 millions d’électeurs à Kinshasa pour les élections de 2023. Ils étaient près de 5 millions lors des scrutins de 2018. Ce qui implique mathématiquement qu’à la vitesse à laquelle elle travaille, la Ceni a besoin d’environ 50 jours pour parachever l’identification des électeurs qui ne sont pas enregistrés à Kinshasa.

Violation du calendrier

La Ceni est-elle en mesure d’enrôler tous les électeurs des dix provinces de l’ouest du pays et particulièrement ceux de Kinshasa avant le 25 janvier 2023 ? Nous acheminons-nous lentement vers une première violation du calendrier électoral par la Ceni elle-même, l’extension de la période d’enrôlement étant une éventualité à prendre en compte ? La Ceni s’en tiendra-t-elle au strict respect de ce fameux calendrier, prenant ainsi le risque d’ignorer les électeurs qu’elle n’aura pas identifiés dans les prochains jours ?

Pour nombre d’analystes politiques, ces couacs et ces interrogations étaient prévisibles. Ils auraient pu être réglés. L’impréparation de la Ceni et la chicheté des moyens mis à sa disposition par le gouvernement ne l’ont pas permis. Pour ces analystes, tout serait orchestré par le régime en place pour minimiser l’engouement des électeurs à s’enrôler dans les régions où le président sortant ne serait pas assez populaire. Y aurait-il, a contrario, des machines plus performantes ou des centres d’enrôlement plus accessibles dans les zones acquises au président sortant ? Bien malin qui peut y répondre.

En tout état de cause, il faut être bien organisé pour tirer profit de la stratégie de la blitzkrieg. La Ceni doit apprendre du fiasco des scrutins de 2018 et s’assurer du bon déroulement de l’identification et de l’enrôlement des électeurs. C’est le seul moyen de retrouver la confiance du public envers ce processus électoral.

Texte tiré de Jeune Afrique




De Bifort à Bifaible !

Il nous revient que Fortunat Biselele, ex-conseiller privé du président de la République Félix Tshisekedi, considéré comme l’un des hommes fort du régime avant de tomber en disgrâce, a passé sa première nuit à Makala. Et ce, après qu’il soit MAPE par le magistrat instructeur qui le recevait, après son passage éclair à l’Agence Nationale de Renseignement (ANR).  Mais de quoi reproche-t-on à Bifort devenu Bifaible ?

Même si on ne sait pas de quoi il est accusé, certains pensent qu’une vidéo réalisée le 6 janvier par le producteur camerounais Alain Foka est l’élément déclencheur de son arrestation. A cette occasion, le conseiller privé était exceptionnellement sorti de sa réserve pour révéler la teneur de négociations passées entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.

Selon Fortunat Biselele, le président congolais a fait une proposition à son homologue rwandais en ces termes : « Nous sommes un pays riche, nous sommes des voisins et aucune guerre ne fera déplacer nos frontières, nous sommes des voisins à vie. Moi je vous propose de mettre ensemble des projets où nous allons jouer gagnant-gagnant. J’ai des minerais chez moi qui vous intéressent. Avec votre carnet d’adresses, vous pouvez contacter des investisseurs à travers le monde et nous allons travailler ensemble pour développer la zone ensemble. »

Il ajoute : « Le président Kagame était tout à fait partant. On a beaucoup avancé jusqu’à ce que des intérêts obscurs conduisent à la situation telle qu’elle est aujourd’hui. » Ces révélations sont d’autant plus sensibles que désormais Kinshasa estime être en état de guerre contre Kigali, qu’elle accuse de soutenir directement la nouvelle offensive du M23 dans l’est de la RDC.

Voilà comment la situation d’un homme peut changer d’une minute à l’autre. Lui qui était incontournable et accompagnant le chef de l’Etat dans tous ses voyages, sa proximité avec le Rwanda doit avoir plaidé en sa défaveur. De Bifort qu’il était, il est aujourd’hui devenu Bifaible, devant désormais composer avec d’autres prisonniers à Makala.




Nord-Kivu : les affrontements entre les FARDC et le M23 appuyé par le Rwanda se poursuivent malgré les accords de cessez-le-feu

Au Nord-Kivu, indique un rapport du PAM, les affrontements entre les forces armées de la RDC et les forces du Mouvement du 23 mars (M23) se poursuivent malgré les accords de cessez-le-feu. OCHA estime que plus de 510 000 personnes ont été déplacées depuis mars et que 7 000 autres ont cherché refuge en Ouganda.

En réponse à la crise dans l’Est du pays, en décembre 2022, le PAM a apporté une aide vitale à 187 000 personnes dans les territoires de Nyiragongo et de Lubero. Durant la deuxième semaine de janvier, le PAM vise à soutenir 110 000 personnes dans le territoire de Nyiragongo par des transferts en espèces et 79 000 personnes dans le territoire de Lubero par une assistance alimentaire en nature.

Le PAM a pour objectif de fournir une aide alimentaire et nutritionnelle à 250 000 personnes jusqu’en avril. Pour ce faire, 50,6 millions de dollars supplémentaires sont nécessaires. Les ressources du PAM pour répondre à l’immense besoin humanitaire sont désormais faibles. Le PAM a presque épuisé ses stocks alimentaires destinés à être utilisés en janvier et février 2023.

Soulignons que le 23 décembre, le M23 a annoncé son retrait du territoire de Kibumba, au Nord-Kivu, et l’a remis à la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EACRF). Cependant, des sources locales notent que les forces du M23 patrouillent toujours dans tous les villages autour de Kibumba et Buhumba. Plus de 30 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI) sont toujours réfugiées dans les régions de Kanyaruchinya, Munigi et Mudja au Nord-Kivu.




Sud-Kivu : Les activités du PAM ont été retardées dans le territoire de Walungu, où les camions sont bloqués sur des routes boueuses

Selon des informations en notre possession, le bureau de Bukavu a aidé 92 000 personnes en leur fournissant une assistance en nature et des produits nutritifs pour le traitement de la malnutrition. Le PAM a fourni une aide en nature à 43 000 personnes.  La rupture des ponts Makelele et Luzira a affecté le flux de l’aide humanitaire et des activités commerciales.

Par conséquent, les produits du PAM sont acheminés par bateau de Bukavu à Minova. Les activités du PAM ont été retardées dans le territoire de Walungu, où les camions sont bloqués sur des routes boueuses, ce qui retarde encore les distributions. Plus de 60 participants, dont 15 femmes et 47 hommes, ont reçu une formation sur la prévention de l’exploitation et des abus sexuels (PSEA).

Le PAM, en collaboration avec l’Action pour le Développement Intégral de la Jeunesse et de la Femme (ADIJF) – a formé 425 personnes membres d’organisations paysannes sur la gestion post-récolte et les techniques de stockage dans les villages de Luvingi dans le territoire d’Uvira. De plus, 49 000 enfants et personnes vivant avec le VIH/SIDA ont reçu des produits nutritifs pour traiter la malnutrition.




Ituri : Le PAM n’a pu atteindre qu’un petit contingent de bénéficiaires en raison de l’accès humanitaire limité et de l’insécurité

 En décembre, le bureau de Bunia a touché 248 000 personnes avec une aide en nature, un soutien en espèces et des fournitures pour la prévention et le traitement de la malnutrition. Les distributions générales de nourriture ont touché 42 000 personnes, dont 3 132 réfugiés Sud-Soudanais. Le PAM est en train de négocier avec le comité directeur des bénéficiaires à la suite d’une manifestation qui s’est déroulée ces dernières semaines devant les bureaux de Bunia en raison de la pénurie de produits de base.

Le bureau de Bunia a engagé les autorités provinciales à gérer et à communiquer avec les bénéficiaires sur les défis de la fourniture de l’aide humanitaire. Le programme de transferts en espèces a touché 151 000 personnes et le bureau de pays explore d’autres moyens de mobiliser des ressources en espèces pour une distribution au cours de la deuxième semaine de janvier 2023. Le PAM a aidé 54 000 enfants et personnes vivant avec le VIH/SIDA en leur fournissant des produits nutritifs pour la prévention et le traitement contre la malnutrition.

Le bureau de Bunia n’a pu atteindre qu’un petit contingent de bénéficiaires en raison de l’accès humanitaire limité et de l’insécurité. En outre, les deux zones de santé, comme Aungba et Biringi, n’ont pas encore reçu de produits nutritionnels en raison de retards dans la chaîne d’approvisionnement. Les livraisons sont lentes en raison des problèmes routiers qui se sont aggravés avec la saison des pluies.




La RN2 étant coupée au Nord-Kivu : les produits de base sont maintenant transportés via le Rwanda et l’Ouganda

Selon un rapport partagé aux médias, le PAM a touché 314 000 personnes avec des distributions de nourriture générale et des fournitures pour le traitement de la malnutrition. Les distributions en nature ont touché 242 000 personnes.  Les distributions de transferts en espèces ont touché 63 000 personnes. La route nationale 2 (RN2) est toujours coupée à Rutshuru, et l’itinéraire alternatif Masisi-Kitchanga s’est détérioré en raison des mauvaises conditions météorologiques.

La distribution de nourriture du PAM à Beni est toujours limitée. Cependant, les produits de base sont maintenant transportés via le Rwanda et l’Ouganda. L’enregistrement SCOPE à Nyiragongo est en cours et est presque terminé à 60 pour cent. Le PAM a fourni des fournitures pour le traitement de la malnutrition à 8 000 enfants et personnes vivant avec le VIH/SIDA.




Tanganyika : Le projet “argent contre actifs” est en cours avec le bureau de la TMB qui cherche des moyens d’obtenir des ressources en espèces

En décembre, le PAM a soutenu 120 000 personnes, avec une aide en nature, un traitement nutritionnel et des fournitures. L’aide en nature a touché 91 000 personnes, dont 280 rapatriés congolais. Le bureau a terminé la collecte de données pour l’enquête de fin de projet sur la protection alimentaire pour le Bureau d’aide humanitaire de l’USAID (BHA) dans les territoires de Moba et de Nyunzu.

Le programme de transferts en espèces est en cours de préparation à Pweto et commencera au cours de la deuxième semaine de janvier, ciblant 54 723 bénéficiaires dans l’axe Mutabi- Kabangu. Le projet “argent contre actifs”, discuté à Kabalo, est en cours avec le bureau de pays et la Trust Merchant Bank (TMB) qui cherchent des moyens d’obtenir des ressources en espèces. En outre, le bureau de Kananga a distribué des fournitures pour le traitement de la malnutrition à 29 000 enfants et personnes vivant avec le VIH/SIDA.




Kasaï Central et Kasaï-Oriental : Le PAM accusé à tort d’être à l’origine de la pénurie de produits de base sur le marché et de favoriser la hausse des prix

Le bureau a aidé 161 000 personnes en leur fournissant une assistance en nature ainsi que des services de prévention et de traitement nutritionnels. L’aide en nature a atteint 67 000 personnes, un chiffre inférieur à celui de novembre, en raison du mauvais état des routes qui a rendu difficile la livraison de nourriture. Le bureau a terminé la collecte de données sur l’aide en nature dans la zone de santé de Tshibalala.

Le PAM est toujours en train de traiter la liste des personnes devant bénéficier du projet de résilience, en se concentrant spécifiquement sur les organisations paysannes dans les territoires de Luiza et Kazumba. Dans la seule région de Kananga, le PAM vise 101 000 personnes qui recevront un transfert en espèces en 2023, d’une valeur de 14 USD par bénéficiaire et par mois.

Le PAM continue d’être accusé à tort d’être à l’origine de la pénurie de produits de base sur le marché et de favoriser la hausse des prix. Le PAM n’a pas acheté de produits de base au Kasaï.  En ce qui concerne la nutrition, le PAM a distribué des produits de traitement et de prévention de la malnutrition à 49 000 enfants et personnes vivant avec le VIH/SIDA.




Kasaï : Le PAM a apporté à 221 000 personnes une aide alimentaire en nature

Le rapport du PAM publié ce jour indique que la distribution de l’aide en nature a commencé tardivement en raison des procédures de vérification, et 62 000 personnes ont reçu des rations réduites de farine de maïs, d’huile, de légumineuses et pas de sel à Kamonia en raison des pénuries.  Le bureau a apporté une aide en espèces à 137 000 personnes dans trois zones de santé.

Le projet de résilience PAM-FAO va publier les résultats validant la liste des bénéficiaires. Le bureau est prêt à commencer les enquêtes sur les transferts en espèces et la nutrition dans trois zones de santé au cours de la deuxième semaine de janvier 2023. En outre, le bureau a finalisé tous les accords de terrain (FLA) pour 2023 et attend le feedback du bureau de pays. Le PAM a distribué des produits nutritifs à 21 000 enfants, femmes enceintes et personnes vivant avec le VIH/SIDA pour traiter et prévenir la malnutrition.