CHAN 2022 : La CAF rejette des propos politiques tenus lors de la cérémonie d’ouverture

Selon ses Statuts et Règlements et ceux de la FIFA, la Confédération Africaine de Football (« CAF ») doit s’abstenir de s’impliquer dans la politique et rester neutre sur les questions de nature politique.

La CAF a été informée de certaines déclarations politiques émises lors de la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Afrique des Nations (« CHAN ») TotalEnergies Algérie 2022 le vendredi 13 janvier 2023 à Alger.

Ces déclarations politiques ne sont pas celles de la CAF et ne reflètent ni un point de vue ou une opinion de la CAF en tant qu’organisation politiquement neutre.

La CAF va mener des investigations pour établir si et dans quelle mesure les déclarations politiques et les événements de la cérémonie d’ouverture du CHAN TotalEnergies Algérie 2022 violent les Statuts et Règlements de la CAF et de la FIFA. Elle fera part de ses conclusions en temps opportun.




CHAN: Quand le racisme décomplexé en Algérie prend en otage le football africain

Vendredi 13 janvier 2023, le stade Nelson Mandela, théâtre de l’ouverture du CHAN, a connu un déferlement de haine et de racisme dont seul le régime algérien, fasciste et antisémite, a le secret. Ce n’est pourtant pas une première.

Depuis 2019, l’Algérie se trouve dans un contexte socio-politique tendu avec la montée en puissance du mouvement Hirak qui exige la tête de tous les dignitaires du régime.

Pour contrer la colère de la rue, la junte au pouvoir à Alger a d’abord usé de la force et arrêté plusieurs militants. Une méthode qui a montré ses limites puisque les manifestations dans toutes les villes du pays se sont multipliées de façon exponentielle.

Il fallait donc trouver un autre moyen pour mettre un terme à cette polarisation politique qui menace l’appareil militaire qui gouverne d’une main de fer le pays.

Et la solution est toute trouvée: diaboliser un pays proche géographiquement, faire de lui un ennemi et mettre sur son dos tous les maux qui frappent l’Algérie.

C’est ainsi que le régime algérien a rompu unilatéralement ses relations diplomatiques avec le Maroc le 24 août 2021, fermé son espace aérien le 23 septembre suivant, avant de fermer le Gazoduc Maghreb-Europe une semaine plus tard, soit le 1er novembre de la même année.

Depuis, tous les moyens possibles et imaginables sont utilisés pour nuire au voisin, endoctriner la population, développer la propagande et surtout vulgariser la haine et le racisme, deux leviers bien enracinés dans le Système.

Le foot otage de la junte

Et le foot ne déroge pas à cette règle. Ce sport universel, qui unit les peuples et permet à des cultures diverses de se découvrir, se retrouve pris en otage par la junte qui l’utilise à des fins purement politiques. Dernier exemple en date: le refus des autorités algériennes d’accorder une autorisation à l’avion de Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des équipes nationales, d’emmener les Lionceaux de l’Atlas à Constantine, ville hôte de leurs rencontres au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN).

«Il est vraiment déplorable de priver de jeunes joueurs qui se sont préparés pendant un mois de participer à cette compétition sportive africaine», a déclaré vendredi Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), en marge de la réception du président de la Fédération internationale de football (FIFA) et du président de la Confédération africaine de football (CAF). Gianni Infantino et  Patrice Motsepe étaient en effet arrivés vendredi à l’aéroport de Rabat-Salé afin d’assister à la cérémonie de tirage au sort de la Coupe du monde des clubs, prévue du 1er au 11 février au Maroc.

«Cela m’attriste, je veux que le Maroc aille en Algérie, je veux que ces jeunes garçons représentent le peuple marocain et l’ensemble de l’Afrique. J’ai passé les derniers jours à faire tout mon possible», a regretté pour sa part Motsepe, précisant que le gouvernement algérien en avait fait «une affaire de souveraineté».

«C’est un grand problème pour la CAF. Il faut aussi garder en tête qu’il y a une CAN qui arrive. Nous voulons voir les joueurs marocains, mais aussi leurs supporters. Ces derniers sont essentiels. Nous ne voulons pas que la politique s’invite dans le football, il y a un règlement et des règles. Nous avons des obligations et des engagements à respecter», a ajouté le patron du football africain.

Des cris racistes contre les Marocains

Patrice Motsepe pensait traiter avec des personnes saines d’esprit qui respectent leurs engagements ainsi que le cahier des charges de la CAF. Le Sud-Africain vient de l’apprendre à ses dépens: les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

Ces mêmes Tebboune et Chengriha, qui l’ont accueilli avec le sourire, jeudi dernier lorsqu’il a atterri à Alger en compagnie du président de la FIFA, Gianni Infantino, l’ont humilié 24 heures après devant le monde entier en lui faisant regretter son déplacement express à Rabat.

Le régime algérien a apprêté des bus pour remplir le stade avec des personnes embrigadées qui n’ont pas cessé, tout au long de la cérémonie et durant le match d’ouverture Algérie-Libye, d’insulter les Marocains qui n’avaient rien à voir avec la rencontre. Ce «public», visiblement chauffé par la propagande du régime d’Alger, a scandé: «Donnez-lui des bananes, donnez-lui des bananes, le Marocain est un animal».

La FRMF n’a pas tardé à réagir pour dénoncer les agissements malveillants et les manœuvres abjectes de la junte. «La FRMF rejette les propos racistes prononcés par des supporters présents à la cérémonie d’ouverture à l’égard du public marocain connu à travers le monde entier pour son civisme», a écrit l’instance présidée par Lekjaa dans un communiqué publié sur son site officiel, précisant qu’elle a adressé une correspondance à la CAF qui est appelée à «assumer toute la responsabilité face à ces transgressions flagrantes qui n’ont aucun lien avec les principes et valeurs du ballon rond».

Le racisme, une politique d’Etat assumée en Algérie

Le racisme en Algérie n’est pourtant pas nouveau. Les autorités algériennes ont été prises en flagrant délit de discours haineux à l’égard des Subsahariens si fréquemment qu’il ne subsiste plus aucun doute sur le caractère assumé de ces dérives au plus haut sommet de l’État.

En 2016, alors qu’Alger venait d’organiser une grande rafle de Subsahariens, qualifiée par les ONG de «plus grande chasse à l’homme noir» depuis l’indépendance, un conseiller de la présidence en matière de droits de l’homme (sic) en a profité pour insulter les ressortissants des pays africains résidant en Algérie. Farouk Ksentini, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait alors dit que «nous (les Algériens) sommes exposés au risque de propagation du Sida, ainsi que d’autres maladies transmissibles à cause de la présence de ces migrants».

Le pire, c’est qu’après avoir tenu de tels propos dans un quotidien arabophone, Assawt El Akher en l’occurrence, ce conseiller de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, a choisi de les assumer en renchérissant. Lors d’une interview quelques jours plus tard sur le site Tout sur l’Algérie, il déclarait: «La présence des migrants et des réfugiés africains dans plusieurs régions du pays peut causer plusieurs problèmes aux Algériens». Puis d’ajouter: «Ces maladies sont considérées comme quelque chose d’habituel et de normal par cette communauté». Comme si cela ne suffisait pas, il avait poursuivi, le visage empli de haine: «J’ai dit la vérité, ces migrants ont été porteurs de beaucoup de maladies en Algérie».

Les mesures et actes xénophobes contre les Subsahariens, cautionnés par les officiels, se sont même intensifiés. En juin 2017, cette haine contre les migrants s’était propagée sur les réseaux sociaux avec une campagne de hashtags racistes (#NonauxAfricainsenAlgérie, #Nettoyerlesvilles) qui avait provoqué l’indignation de certains intellectuels, de responsables des droits de l’homme et d’ONG.

Ainsi, le 9 juillet 2017, Ahmed Ouyahia, ministre d’État et surtout directeur de cabinet du président algérien Abdelaziz Bouteflika et plusieurs fois Premier ministre, faisait des déclarations scandaleuses, décrétant que «ces étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux», avant d’ironiser en ajoutant: «On ne dit pas aux autorités, jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts».

Pour les Algériens, aucun doute, le message était venu d’«en haut», sachant qu’Ouyahia était considéré comme l’une des figures proéminentes du système.

Juste après les propos scandaleux d’Ouyahia, c’était au tour du ministre des Affaires étrangères, l’inénarrable Abdelkader Messahel, de renchérir le 11 juillet en demandant au gouvernement algérien des «mesures urgentes» face au «flux en Algérie de migrants subsahariens».

Nommé au poste de Premier ministre, Ouyahia obtient «carte blanche», si ce n’est l’ordre de mission pour peaufiner et exécuter sa «solution finale»: plus de migrants subsahariens en Algérie, légaux ou illégaux.

La CAN 2025 en Algérie, à vos risques et périls

Et depuis, régulièrement, les migrants subsahariens ont fait l’objet de persécutions et d’expulsions massives vers le Niger et le Mali voisins. Au cours des cinq dernières années, la méthode n’a pas changé: rafle des migrants, regroupements dans des camps et finalement direction le désert du Sahara.

Car une fois à Tamanrasset, située à près de 2.000 km au sud d’Alger, ils doivent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à pied dans le désert pour espérer arriver au premier village nigérien, situé après la frontière algérienne. Affamés, déshydratés, nombreux sont ceux qui n’y arrivent pas.

L’antisémitisme est aussi haussé au rang de politique d’Etat en Algérie. En atteste une vidéo glaçante, datant de 2015, dans laquelle pour galvaniser les troupes lors d’un exercice de marche ordonnée de la gendarmerie nationale algérienne, on entend un appel à massacrer les juifs! «Oh Arabes, fils d’Arabes. Marchez et pointez vos armes vers les Juifs. Pour les tuer. Les abattre. Les écorcher. Les égorger…», y chantent à tue-tête des éléments de la gendarmerie algérienne.

Cette politique de xénophobie d’Etat avait poussé les autorités algériennes à bannir purement et simplement les Subsahariens des transports interurbains reliant certaines villes. Une discrimination honteuse qui rappelle à la fois les pires moments du racisme aux Etats-Unis et la politique d’apartheid en Afrique du Sud.

Qui peut croire que cette même Algérie abrite, en ce moment, le CHAN et espère organiser la Coupe d’Afrique des Nations 2025? La CAF ne doit même plus se pencher sur le dossier de candidature de ce pays raciste qui ne mérite qu’une seule chose: des sanctions à la hauteur de ses crimes.

La balle est désormais dans le camp de la CAF qui a le devoir de sévir sévèrement contre le pouvoir qui encourage dans des stades des cris haineux et racistes contre le peuple marocain.

Par Adil Azeroual




CHAN 2022 : la RDC ne réussit pas son entrée !

Faux-départ pour la RD Congo. Vainqueurs du tournoi à deux reprises, les Léopards A’ ont été accrochés par l’Ouganda (0-0) ce samedi à Annaba pour leur entrée en lice au CHAN 2022. Dans ce derby d’Afrique centrale, les hommes d’Otis Ngoma ont été considérablement gênés par le pressing adverse en première période.

Les Congolais ont pu davantage s’exprimer au retour des vestiaires mais le bloc ougandais est resté solide et n’a jamais craqué, les hommes de Milutin Sredojević se procurant même la meilleure opportunité. Pas de vainqueur donc dans cette affiche, les congolais espèrent faire mieux face à la côte d’ivoire mercredi.




CHAN 2022 : Ethiopie et Mozambique se neutralisent !

Après la victoire de l’Algérie contre la Libye (1-0) vendredi à l’occasion du match d’ouverture du CHAN 2022, l’Ethiopie et le Mozambique s’affrontaient ce samedi au Stade Nelson Mandela dans l’autre match du groupe A. Une rencontre qui s’est soldée par un score nul et vierge (0-0) malgré la domination des Walyas face à des Mambas qui n’ont pas cadré le moindre tir.

Ce résultat fait les affaires des Fennecs, qui se retrouvent seuls en tête et se rapprochent de la qualification en quarts de finale. La 2e journée opposera mardi le Mozambique à la Libye (17h) puis le pays-hôte à l’Ethiopie (20h).

Le classement du groupe A du CHAN 2022 : Algérie 3 points, Ethiopie 1 pt, Mozambique 1 pt, Libye 0 pt




CHAN 2022 : L’Algérie l’emporte au forceps !

Pays-hôte du CHAN 2022, l’Algérie a réussi son entrée en lice en décrochant une victoire poussive contre la Libye (1-0) vendredi.

A Baraki, en banlieue d’Alger, dans un Stade Nelson Mandela flambant neuf et acquis à leur cause, les hommes de Madjid Bougherra s’en sont remis à un penalty obtenu et transformé par Mahious (1-0, 57e) pour faire la différence.

Bien entrés dans le match, les Fennecs A’ peinaient toutefois à se montrer dangereux en début de partie, à l’image de ce tir trop mou de Mrezigue facilement capté par Allafi ou encore de ce débordement de Meziane, stoppé en pleine surface par Touhami. Alors que les Algériens plongeaient progressivement dans une possession stérile face à un adversaire bien en place, les Libyens commençaient à se réveiller et ils se procuraient la meilleure occasion sur une tête d’Abbasi qui allait mourir juste au-dessus du but de Guendouz.

Les Fennecs dans la douleur

Sous l’impulsion des latéraux et d’un Belkhiter très remuant dans le couloir droit, les locaux appuyaient à nouveau sur l’accélérateur avant la pause, mais Touhami enlevait encore le ballon dans les pieds de Kendouci, auteur d’un petit numéro, tandis que Belkhiter dévissait complètement sa frappe. Finalement, les Fennecs prenaient donc les devants à l’heure de jeu par Mahious, qui cédait très vite sa place sur blessure. Fautif sur le penalty fatal, Allafi réussissait dans la foulée sa sortie devant Meziane puis il manquait quelques centimètres à ce dernier pour inscrire le but du break à bout portant.

Le rythme faiblissait ensuite et les Algériens n’étaient pas loin de regretter leurs occasions ratées lorsque la reprise en plein cœur de la surface d’Ali Ramadhan allait heurter le poteau. Tout n’a donc pas été parfait et les Fennecs, globalement brouillons, ont tremblé sur la fin, mais ce succès suffit à les placer en position de force en vue d’une qualification en quarts de finale avant même d’affronter mardi l’Ethiopie, qui défie le Mozambique ce samedi dans l’autre affiche de ce groupe A.




Fiasco à son meeting de Bukavu : « On reproche à Aimé Boji d’être au centre d’une haine et complot politique contre Vital Kamerhe » (Me Alain Bacoke)

Le ministre du Budget Aimé Boji a plutôt choisi de mordre la poussière à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, le samedi 14 janvier où son meeting n’avait rien de plus qu’un fiasco, selon les images du lieu où se tenait l’activité. Les participants se comptaient au bout de doigt, alors que les organisateurs prévoyaient une foule compacte.

G-ABS en chute libre à Bukavu. Ce coin de la République a visiblement un leader politique naturel, le Docteur Vital Kamerhe, seul leader politique capable de soulever des montagnes.

Ainsi, pour Me Alain Bacoke Cicura, Coordonnateur national du Mouvement national des Kamerhistes MNK RDC et Coordonnateur national adjoint des mouvements associatifs de l’UNC (Cenaremasoc UNC), ce meeting a échoué et la population a refusé de donner le suffrage au message de Boji, attaqué en ces termes ” Boji, traître aache byake, arudie Kinshasa Ku lomba uruma, nahatukukuonaka mu tournée Amani, ulikuwa wapi”.

Cette humiliation de M. Boji corrobore avec tant d’autres qui lui réclamaient de clarifier à la population sur son appartenance à l’UNC et le pourquoi de son absence à Bukavu dans la tournée Amani. Confronté aux multiples réclamations populaires de désaveu, Boji n’a pas dissipé le malentendu.

Parti en cavalier solitaire au nom de sa structure non affiliée au parti et par ricochet de la société civile du Sud-Kivu divisée par le gouverneur déchu Théo Ngwabije et au sein de laquelle règne depuis longtemps un climat malsain, Boji a échoué son meeting à Bukavu après avoir décaissé 437.749 $ pour sa mobilisation. Les responsables de cette mobilisation doivent répondre devant la justice, selon la déclaration d’un proche de Boji à la Radio Iriba FM émettant de Bukavu.

Il faut noter qu’aux dernières nouvelles, explique Me Alain Bacoke, Aimé Boji et le Docteur Vital Kamerhe seraient en procédure de divorce très avancée. Il s’agit d’un plan diabolique contre Mwalimu qui, une fois au stade de matérialisation, Boji pourrait faire allégeance pour soutenir le président Félix Antoine Tshisekedi avec le parti MONA qu’il compte officialiser à sa sortie du gouvernement.

Malgré des millions de Francs congolais distribués à plusieurs partis politiques du Sud-Kivu et à la société civile, Boji vient de faire un fiasco à Bukavu. La population du Sud-Kivu a suivi le mot d’ordre donné par le Mouvement National des Kamerhistes (MNK RDC) dans un communiqué signé par Me Alain Bacoke diffusé dans les radios locales de Bukavu, demandant à cette dernière de ne pas satisfaire à ce meeting qui corrobore à une déstabilisation progressive du parti UNC.

La population a également boudé ce meeting en suivant le communiqué de la Cenaremasoc UNC signé par le camarade Totshumany Kisombe demandant au monde associatif du Sud-Kivu de vaquer librement à leurs occupations cumulativement avec la communication des mouvements associatifs du Sud-Kivu chapeautés par l’Assistant François Mutabunga et relayé par le visionnaire des gardiens de Temple de l’UNC le camarade Sylvain Mushagalusa.

Dans plusieurs images groupées ainsi que dans une vidéo réelle de sa prise de parole, partout des vides et des véhicules passent comme d’habitude et des cris des motards humiliant Boji et lui demandant de retourner à Kinshasa pour demander pardon à son Boss, l’Honorable Docteur Vital Kamerhe qu’il veut trahir en se mesurant s’affichant publiquement contre lui.




Institut Bokeleale : Tony Mwaba la suspension des travaux

Ce samedi 14 janvier, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a respecté sa tradition qui lui colle à la peau. L’homme de terrain, l’a prouvé encore, en abandonnant ses bureaux climatisés de la Gombe pour descendre sur terrain, dans le cadre de ses visites d’inspection dans quelques écoles de Kinshasa. Objectif, s’imprégner des conditions d’apprentissage des élèves.

Première étape de la descente du patron de l’EPST, l’Institut Bokeleale, ex Lisanga, dans la Commune de la Gombe. Sur place, le professeur Tony Mwaba a été estomaqué de constater la dégradation des conditions d’apprentissage par le bradage des espaces de l’école au profit du lucre.

Non seulement que les espaces de Lisanga, Shaumba, Bokeleale, appartenant à l’Eglise du Christ au Congo ont été cédés aux commerçants libanais qui y ont érigé toutes sortes d’activités qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses sur l’éducation des élèves, mais aussi pire, un Libanais a érigé un mur et construit un immeuble qui obstruent les égouts d’évacuation d’eaux et de la fosse septique.

Comme par surprise aussi, le ministre a trouvé sur place les parents d’élèves qui manifestaient.

On pouvait lire un papier qu’ils tenaient en mains : “Sauvez notre école monsieur le ministre”. Ces parents ont présenté au ministre la situation de l’école, spoliée par les autorités de l’Eglise du Christ au Congo qui ont vendu une grande partie de l’Ecole mettant en difficultés les élèves de l’Ecole Primaire dont le mur érigé comme bretelle empêche l’aération des salles de classe, réduisant sensiblement la lumière et exposant ainsi les élèves à l’étouffement.

 Voilà pourquoi, ils ont gardé leurs enfants à la maison, ont-ils expliqué au ministre.

À en croire Gabriel Majimba, premier Vice-président du Comité des parents, cette situation déplorable cause des dégâts sur les infrastructures de l’école, parmi lesquels on note l’inondation au niveau du terrain de football et des salles de classe, la destruction de la fosse septique, l’obstruction de l’éclairage et l’aération des salles des classes.

Sur le champ, la décision de la suspension des travaux a été prise par les services du ministère de l’Urbanisme et habitat, grâce au leadership du ministre de l’EPST qui tient à l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

“Même si les infrastructures appartiennent au Promoteur, il y a des conditions de viabilité de l’école que tout promoteur doit respecter. La nature et l’ampleur de la construction telles que visiblement décrite, démontrent qu’il y aura des sérieux problèmes. Déjà au moment où nous parlons, il existe une décision de suspension des travaux du service de l’Urbanisme et habitat. Et nous avons déployé les forces de l’ordre pour veiller sur cette décision”, a déclaré le ministre Tony Mwaba.

Sans attendre, le ministre a promis d’inviter ce mercredi 18 janvier 2023, les gestionnaires de l’école, le Comité des parents, les acheteurs de l’espace où est érigé la bretelle de 15m/75 et les responsables de l’Eglise à son Cabinet pour échanges et examen des voies de sortie dans le but de sauver la viabilité et les conditions d’apprentissage des élèves.

Deuxième étape de la ronde du ministre, le Lycée Shaumba. Là aussi, le ministre s’est rendu compte du bradage de la servitude du Lycée Shaumba où un acquéreur construit au préjudice des parents qui n’ont de parking au point de provoquer les embouteillages.

Enfin, le Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi s’est rendu à l’Athénée de la Gombe où une école privée a construit un terrain de basketball sur l’espace de l’Etat et interdit aux enfants des écoles officielles d’y accéder. Là également, le ministre a instruit le Secrétaire général ai a inviter en son cabinet les parties pour échanges et solutions à ce problème.




Kagame s’étant autoexclu : Tshisekedi parraine la 1e vente d’un lot d’or aux Emirats Arabes Unis

Le partenariat entre l’État congolais et les Emirats Arabes Unis produit déjà ses premiers effets dans le secteur minier. Ce vendredi 13 janvier a eu lieu au chapiteau de la Cité de l’Union Africaine, à Kinshasa Ngaliema, et ce, en présence du Président Félix Tshisekedi, la première expédition d’or équitable, par la République Démocratique du Congo, vers les Emirats Arabes Unis par le biais de sa nouvelle société de droit congolais (Primera Gold RDC SA).

Il s’agit là d’un tournant historique dans les relations entre les deux pays avec, à la clé, la vente d’un premier lot d’or issu du commerce équitable.

L’accord précité a l’avantage de garantir des bonnes conditions de travail et de vie aux creuseurs artisanaux vivant dans l’Est du Congo plus précisément ceux du Sud-Kivu réunis en coopérative. Ceux-ci pourront dès lors vendre directement au client final, sans intermédiaire, devenant ainsi partie prenante au processus.

Plus concrètement, Primera Gold garantira un salaire décent aux orpailleurs artisanaux, et elle va leur assurer un revenu régulier, la bancarisation, l’accès aux soins de santé et l’éducation pour leurs familles. Cela, à en croire les experts, fait partie des exigences qu’imposent les règles du commerce équitable fondé sur le principe “gagnant-gagnant” (Win-win).

À cela s’ajoute le fait que ce nouveau système d’exploitation de l’or permet de renforcer le partenariat économique direct entre les deux parties et lutter contre l’influence des groupes armés qui sèment la violence et la désolation dans cette partie de la RDC depuis des décennies et éviter l’or sale, l’or du sang.

Enfin, cet accord sur l’établissement d’une chaîne d’approvisionnement équitable en or entre les deux pays se veut un exemple concret du partenariat diplomatique, économique et commercial qui les lie désormais dans l’intérêt de leurs peuples respectifs. Voilà un schéma économique avec un partenariat pour réduire très sérieusement la contrebande d’or et faire profiter aux populations Congolaises les fruits de leurs minerais.




CHAN 2022 : le Sénégal dompte la Côte d’Ivoire!

Pour son grand retour dans le tournoi 12 ans après sa dernière participation, le Sénégal a réussi son entrée au CHAN 2022 en venant à bout de la Côte d’Ivoire (1-0) samedi à Annaba.

Les hommes de Pape Thiaw ont eu une première occasion de prendre les devants à la 73e minute sur un penalty sifflé après une faute de main ivoirienne, mais Lamine Camara a manqué sa tentative.

Pas de quoi décourager les Lions, qui ont poussé et fini par prendre les devants dans la foulée grâce à Moussa Ndiaye, entré en jeu et buteur après un coup-franc de Camara (77e). Après le 0-0 un peu plus tôt entre la RD Congo et l’Ouganda, le Sénégal prend seul les commandes du groupe B avant de défier les Cranes mercredi.




A travers l’USAID : Les USA lancent un nouveau projet en vue de promouvoir les droits des peuples autochtones en Rdc

Le gouvernement des États-Unis, à travers l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a signé un nouveau partenariat avec la Wildlife Conservation Society (WCS) pour lancer un nouveau projet en vue de promouvoir les droits des peuples autochtones en RDC. Ce nouveau projet s’aligne sur l’engagement pris par le gouvernement des États-Unis lors de la Conférence des États parties (COP 26) dans le cadre de l’accord de Paris sur les changements Climatique et qui concerne les droits de propriété sur les forêts reconnus aux peuples autochtones et aux communautés locales (PA et CL), ainsi qu’une plus grande reconnaissance et des récompenses pour leur rôle de gardiens des forêts et de la nature.

Conçu en partenariat avec les communautés locales et la société civile autour de trois aires protégées, ce Projet, dénommé « USAID – Protégeons nos droits et notre environnement (Tulinde Haki na Mazingira Yetu) », vise quatre objectifs principaux : renforcer les capacités et promouvoir l’autonomisation des peuples autochtones et de leurs organisations en matière d’autodétermination ; améliorer la cohésion sociale et réduire la marginalisation des peuples autochtones dans la société, afin qu’ils soient impliqués dans le processus de prise de décision ; renforcer l’engagement des peuples autochtones et les communautés locales dans la conservation des ressources naturelles afin d’améliorer les résultats de la conservation, de réduire les conflits liés à la terre et aux ressources naturelles et de diminuer l’utilisation non durable des ressources naturelles ; et renforcer l’accès des peuples autochtones aux services sociaux et à la sécurité financière. Dans le cadre de ce projet intégré, 18.000 femmes et hommes bénéficieront d’un accompagnement diversifié selon les priorités des PA et CL, notamment en termes de moyens de subsistance tels que l’agriculture et la conservation ; d’éducation via l’alphabétisation, les stages et les bourses d’études ; ainsi que de services de santé de base, entre autres.

Selon le directeur de mission de l’USAID/RDC, John Dunlop, : « C’est une étape importante qui appuie la politique de l’USAID en matière de promotion des droits des peuples autochtones (PRO-IP), l’engagement du gouvernement des États-Unis à la COP 26 pour mieux reconnaître et récompenser les peuples autochtones en tant que gardiens des forêts et de la nature et la loi récemment promulguée par la RDC pour protéger les droits des peuples autochtones. Nous espérons qu’un consortium dynamique de partenaires locaux et internationaux travaillera ensemble pour promouvoir les droits des peuples autochtones et une pratique de la conservation basée sur les droits. »

Jean-Paul Kibambe, directeur national de WCS RDC, a renchéri : « Pendant trop longtemps, les droits humains des peuples autochtones et leurs besoins en termes de justice, de renforcement des capacités et d’autodétermination ont été ignorés. Maintenant, grâce à la première loi de la RDC en faveur des peuples autochtones, nous sommes honorés de jouer un rôle modeste en abordant conjointement ces questions autour des thèmes clés de la biodiversité qui sont importants non seulement pour les peuples autochtones, mais aussi pour tous les Congolais. »

Pour Diel Mochire, directeur du Programme intégré pour le développement du peuple pygmée au Kivu (PIDP), « Ce projet arrive à point nommé, car il ira de pair avec la loi N°22/030 du 15 juillet 2022 relative à la protection et à la promotion des droits des peuples autochtones pygmées, récemment promulguée par le Président de la RDC. Cette loi constitue le premier texte juridique du pays en faveur des peuples autochtones, qui vise à sauvegarder les droits spécifiques des peuples autochtones vivant en forêt, en facilitant un meilleur accès à la justice et aux services sociaux, en reconnaissant les droits civils et politiques, tout comme les droits sur les terres et les ressources naturelles qu’ils occupent, utilisent ou possèdent. »

Collaborant avec plus de 20 partenaires locaux, WCS, International Alert, Catholic Relief Services etWelthungerhilfe formeront des alliances pour renforcer et promouvoir les droits des peuples autochtones et les communautés locales dans et autour de trois des aires protégées de l’est de la RDC :

La réserve faunique de Kabobo, le parc national de Kahuzi-Biega, et la réserve de faune à okapis – des sites où WCS et l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) sont actuellement actifs. Les objectifs de ce projet seront aussi soutenus par une subvention du Bezos Earth Fund à la WCS en 2022, dans le cadre de l’engagement de 100 millions de dollars US pris à la COP 26 de Glasgow et de l’engagement pour les forêts du Bassin du Congo.

Les bases solides du partenariat ont été posées tout au long d’un processus de co-conception participatif et collaboratif sur un an avec les peuples autochtones et les communautés locales, de la note conceptuelle à l’élaboration des propositions. Le soutien aux peuples autochtones autour des aires protégées et leur implication dans les efforts de conservation sont essentiels pour la protection de la riche biodiversité de la RDC et indispensables à la survie des peuples autochtones.

À propos de l’USAID

L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) est la première agence de développement international au monde et un acteur catalyseur des résultats du développement. L’USAID contribue à l’amélioration des vies, à la consolidation des communautés et à la promotion de la démocratie. Le travail de l’USAID démontre la générosité américaine et favorise la voie vers l’autonomie et la résilience des bénéficiaires. Le président John F. Kennedy a créé l’USAID par décret en 1961 pour diriger le développement international et les efforts humanitaires du gouvernement des États-Unis.

À propos de WCS

La Wildlife Conservation Society (WCS) est une ONG américaine fondée en 1895 qui a pour objectifs de protéger les espèces et les espaces sauvages dans le monde entier à travers la science, les actions de conservation, de l’éducation et en incitant les gens à apprécier la nature. Forte de plus d’un siècle d’expérience, WCS est établie en RDC depuis 1985 et a accumulé des connaissances biologiques, une compréhension culturelle et des partenariats bien établis afin de s’assurer que les espaces et les espèces sauvages prospèrent aux côtés des communautés locales.