La diplomatie pacifiste fait sonner le glas de l’omerta : Tshisekedi triomphe !

Par les USA, le Royaume-Uni puis l’Union européenne, la Communauté internationale condamne, enfin, ouvertement le Rwanda pour son invasion du territoire de la République démocratique du Congo par le M23. C’était le dernier acte du drame congolais de l’année 2022.  Cela, après près de 30 ans de la stratégie de victimisation des tutsis qui a fait du génocide rwandais son fonds de commerce pour voiler l’extermination des Congolais perpétré par le régime sanguinaire de Paul Kagame soutenu par la communauté internationale qui en tirait profit pour ravitailler ses multinationales en ressources minières principalement. Pire que tous les génocides de l’histoire humaine, du haut de ses plus de 12.000.000 de morts, l’holocauste congolais était, jusque-là, frappé de l’omerta. Mais Grâce aux efforts de la diplomatie pacifiste de Tshisekedi, la loi du silence a été brisée. Le Triomphe.

Parti du besoin d’espace pour contenir la cancéreuse explosion démographique rwandaise, les atrocités dans l’Est de la RDC est devenu l’outil de choix pour piller les richesses naturelles de la RDC, le ‘scandale géologique’.  Le discours ésotérique ubwenge (entendez, art de la diversion et du mensonge) de Kagame, qui fait de la protection des Banyamulenge, ‘menacés de génocide ‘ par des  génocidaires hutus, enjoliva le massacre  atroces de  plus de 12 millions des congolais innocents.

Le règne durant plus d’un quart de siècle d’une diplomatie asymétrique basée sur le mensonge ne sera pas éternel. Présenter le Rwanda comme victime, cela pendant des décennies, avec un génie diabolique, est désormais vu sous son vrai jour : Kagame est l’agresseur du Congo. Le triomphe de la vérité sur le mensonge, grâce à la diplomatie pacifiste menée sous la houlette de Félix Antoine Tshisekedi.

Le bras prédateur des richesses tant  foncières  que minières  de la RDC, devient nu à la face du monde, grâce à la stratégie diplomatique basée sur la sincérité ainsi que la manifestation de la vérité basée sur la recherche de la paix.

 L’administration Félix Antoine Tshisekedi a fini par sonner le glas de l’omerta sur la monstruosité de l’agression rwandaise de la Rdc.

Que de vies sacrifiées sur l’autel du silence complice de la communauté internationale! Que d’atrocités couvertes par le monde ‘civilisé’ !  Profitant   des richesses minières arrosées du sang congolais versé par le Rwanda et l’Ouganda, au profit de leurs multinationales, les bénéficiaires anglo-saxonnes, chinoise, européennes, russes, turques et autres pays émergents dont le Brésil, Afrique du Sud, Inde, etc. …la Communauté internationale ne pouvait que se murer dans l’omerta.  Un complot mondial contre la RDC. Après  4 années de la passation pacifique et civilisée du pouvoir entre Joseph Kabila Kabange et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le mensonge rwandais touche son fond.

 L’occasion est désormais  tout indiquée de penser aux objectifs pour les années à venir sur  la sécurité dans la partie est de la RDC  qui demeure la principale préoccupation de la nation mosaïque de 450 tribus. Pour bien se projeter dans le futur, le passage en revue de la genèse du prétexte  du prétendu menace d’un génocide Banyamulenge, cheval de Troie de Kagame, est un phare pour l’avenir.

Schéma de l’ethnicité, monture de la prédation du bassin du Congo

La communauté internationale qui, à Berlin en 1885, a conçu et fiché ‘propriété privée’ de Léopold II, tout le bassin du Congo sous le nom pompeux de l’Etat indépendant du Congo (EIC), et en a fait zone de libre exploitation au cœur de l’Afrique, continue d’y perpétuer son pillage. Pour se faire, il utilise  les organisations internationales, les voisins de la RDC et  les affairistes politico-militaires dans les institutions nationales. Pour la Communauté internationale, le Congo semble n’être qu’un coffre-fort mondial des richesses naturelles. Elle change les ‘codes de déverrouillage’ via des élections téléguidées de l’extérieur en fonction de l’évolution de la géostratégie mondiale.

 A la fin de la guerre froide, Mobutu sera remplacé par les leaders du tutsipower Kagame et Museveni qui vont infiltrer les institutions congolaises. Quand vint l’ère de la transition énergétique suivie des convulsions de la mondialisation à la suite de la pandémie du Covid-19 puis vint la guerre de l’Ukraine, le curseur géostratégique du monde pointe alors sur l’éjection de Paul Kangame. L’omerta sur Holocauste congolais n’est plus bénéfique pour les prédateurs, ils dénoncent pour se faire une peau neuve, des défenseurs de droit de la dignité humaine.

Est-ce le début de la fin de la prédation? Non. L’ex-puissance coloniale est toujours dans son schéma de l’ethnicité qui se décline en suprématisme communautaire (que le Pr Marcel Lihau qualifia de coterie ethnico-tribale) et la  haine tribale. Comme il est dit dans son hymne national, les 450 tribus du bassin du Congo ‘unis par le sort’ ayant une  culture politique en pivot sur les affinités tribales et la base sociologique, communautaire, sont poussées à s’afficher supérieures et finissent par frustrer les autres tribus s’estimant méprisées. Ce qui créé des clivages et des divisions favorisant la prédation.

Séquelles d’une décolonisation ratée

Le cycle des violences actuelles dans l’Est de la RDC, n’est qu’un corollaire de la décolonisation ratée conforme au principe de la causalité historique. Il est donc important de se plonger dans les abysses de la colonisation pour comprendre la raison de l’existence actuelle de la crise sécuritaire actuelle dans l’est de la RDC.

« Il faut remonter au contentieux frontalier entre le Roi Léopold II, propriétaire de l’EIC et l’Allemagne, puissance colonisatrice du Rwanda et du Burundi pour comprendre le péripéties des conflits communautaires dans l’est. Bien que ce contentieux fut régler en 1910 par des accords conclus à Londres  et signés par l’Allemagne, l’Angleterre et la Belgique”, pensent certains historiens.

Il importe donc de comprendre les subtilités historiques du schéma de l’ethnicité pour apporter des solutions humainement et politiquement acceptables.

Voilà pourquoi, la commission Vangu de la CNS, dans son rapport en 1992 relevait ‘la démarche préconisée par l’étude développée par le Professeur Kenyan Mazrui, qui consiste à revoir les tracés des frontières des Etats sur base des affinités ethniques pour aboutir à l’émergence de l’Empire Hima (Tutsi) à l’Est du Continent Africain. Ce qui certains pensent être l’objectif que poursuit la force régionale est africaine (EAC) déployé dans l’Est de la RDC l’accuse de vouloir créer une zone tampon à léguer malicieusement au M23, c’est-à-dire préparer l’émergence de l’empire Hima.

Selon Me Gérard Kamanda Wa Kamanda, « ce projet était très bien connu des institutions internationales comme l’ONU, l’OUA (actuellement Union Africaine) », ce qui fait penser à ceux qui sont contre l’adhésion de la RDC dans la Communauté est africaine que « sûrement l’EAC, dont la force régionale déployée dans l’Est de la RDC et piloter par le Kenya, pays de l’initiateur des travaux des retraçages des frontières héritées de la Conférence de Berlin, est aux parfums du projet Hima ». Cela n’engage qu’eux.

Toutefois, à l’aube de cette année électorale, il est temps pour le congolais, de mettre tout en œuvre, tirant leçon des ‘subtilités historiques’ de la région des grands lacs, de s’éloigner du schéma de l’ethnicité  afin d’éradiquer la prédation du bassin du Congo. « Quittez le schéma de l’ethnicité » pourrait-on dire en paraphrasant le Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso.

Willy Makumi Motosia




Dès ce 09 janvier 2023 : Gentiny Ngobila annonce l’évacuation des commerçants et autres occupants des emprises publiques

Ce travail partira du mur de la RVA au quartier Badara jusqu’à la 1ère rue Limete Funa. Les arrêts de bus devront être délocalisés vers certaines avenues pour laisser libre la circulation sur le Boulevard.

Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a réuni, jeudi 5 janvier 2023 dans la salle de conférence  de l’Hôtel de ville, les différents commandants des districts de la Tshangu, les bourgmestres des communes qui longent le Boulevard Lumumba partant de l’aéroport international de Ndjili jusqu’à Limete ainsi que les services urbains concernés par le secteur de l’environnement et de la salubrité.

En présence du vice-gouverneur et du Commissaire Provincial de la police, le Patron de la Ville de Kinshasa a commencé par dresser un tableau sombre  du désordre qui caractérise le long du Boulevard Lumumba: stationnements anarchiques des bus, taxis-bus et motos- taxis, étalages des marchandises à même le sol, prolifération des marchés pirates, des immondices qui pullulent partout malgré les efforts d’assainissement des équipes de Bopeto.  Une situation qui, selon l’autorité urbaine, traduit l’incapacité des services de maintien de l’ordre à faire appliquer la loi.

De ce fait, le Gouverneur de la ville de Kinshasa a rappelé à l’ordre les bourgmestres des communes concernées (Masina, Ndjili, Kimbanseke, Matete et Limete) ainsi que les commandants de police du district de Tsangu.

Gentiny Ngobila Mbaka a, par ailleurs, annoncé que dès ce lundi 9 janvier,   tous les services concernés devraient se mettre à pied d’œuvre, sous la supervision de la ministre provinciale de l’Environnement, pour procéder à l’évacuation définitive de tout ce qui encombre  et pollue le Boulevard Lumumba.

Tout en fustigeant le laxisme des agents de l’ordre dans l’application de la loi sur la gestion des emprises publiques,  Gentiny Ngobila Mbaka a néanmoins reconnu les efforts dans le secteur de l’assainissement de la ville.  “Il y a quelques années Kinshasa était classée 2e dans la liste des villes les plus sales au monde par le prestigieux magazine Forbes. Mais aujourd’hui,  la capitale RD-Congolaise a disparu du classement”, a-il relevé.

Dura lex  sed lex dit- on, les commerçants véreux ont jusqu’à lundi prochain pour libérer les emprises publiques!




Par leur « Déclaration au sujet du Groupe d’experts de l’ONU » : Les Etats-Unis seraient-ils pour l’implication du M23 dans le Processus de Nairobi ?

Emanant du bureau du porte-parole du Département d’Etat (ministère des Affaires étrangères), le communiqué date du 4 janvier 2023. L’ambassade des Etats-Unis en RDC l’a publié le 5 janvier avec la consigne habituelle « Pour Distribution Immédiate». Le premier de ses cinq paragraphes  est ainsi libellé : « Les États-Unis saluent le rapport à mi-parcours du Groupe d’experts des Nations unies publié le 30 décembre et partagent les préoccupations exprimées dans celui-ci concernant la forte augmentation de la violence, ainsi que la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans l’est de la république démocratique du Congo (RDC)».

Le deuxième paragraphe est formulé en ces termes : « Reconnaissant le leadership des chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est et de l’Angola, nous exhortons les dirigeants et les acteurs armés de la région des Grands Lacs à accélérer la mise en œuvre des multiples engagements pris pour mettre fin au conflit, en particulier ceux convenus lors du mini-sommet de Luanda sur la paix et la sécurité qui s’est tenu le 23 novembre. Nous attendons du Mouvement du 23 mars (M23), sanctionné par les Nations unies, qu’il se retire dans les lieux spécifiés dans le communiqué de Luanda du 23 novembre, et nous appelons tous les groupes armés, y compris le M23, à cesser toute hostilité, à déposer les armes et à se joindre aux consultations du processus de Nairobi menées par la Communauté d’Afrique de l’Est entre le gouvernement de la RDC et les groupes armés».

Celle du troisième paragraphe est « Prenant note des preuves claires du soutien rwandais au M23 et des rapports crédibles de graves violations des droits humains par le M23, nous réitérons notre appel au Rwanda pour qu’il cesse tout soutien au M23 et retire ses soldats de l’est de la RDC. De même, nous dénonçons la collaboration entre des éléments des forces armées congolaises (FARDC) et des groupes armés, dont les FDLR, comme le souligne le rapport. Nous condamnons fermement les attaques menées par de multiples groupes armés contre les Casques bleus de l’ONU, ainsi que les actes rapportés de torture, les viols et les attaques contre des civils commis par de multiples acteurs armés, qui ont contribué à des déplacements massifs au cours de la période considérée».

Tandis que le quatrième paragraphe est rendu en ces termes : « Enfin, nous soulignons notre inquiétude face à l’escalade inquiétante de la xénophobie et des discours de haine incitant à la violence contre la communauté rwandophone en RDC, qui a été mise en évidence dans le rapport. Nous demandons instamment aux responsables de la RDC de continuer à s’exprimer pour condamner ce type de discours et de demander des comptes à ceux qui recourent à la violence».

Le cinquième paragraphe, quant à lui, se constitue de cette phrase unique : « Les États-Unis se félicitent des recommandations du rapport et saluent les actions diplomatiques menées par l’Afrique, notamment les processus de Nairobi et de Luanda, pour promouvoir la paix».

Evidemment, comme ils en ont pris l’habitude, les Congolais saluent avec la promptitude et l’enthousiasme qui les caractérisent un communiqué pourtant… assassin !

Et pour cause !

Au profit de Kigali

Relisons le deuxième paragraphe qui comprend deux messages. Le premier est la reconnaissance du leadership des chefs d’Etat de la région des Grands-Lacs, entendez la Sadc, la Cirgl et la Cae, pour mettre fin au conflit. Le deuxième concerne directement le M.23. Les Etats-Unis disent attendre du M23 « sanctionné par les Nations unies » le retrait dans tous les lieux spécifiés dans le communiqué de Luanda du 23 novembre 2022 et appellent, tenez-bien, « tous les groupes armés, y compris le M23, à cesser toute hostilité, à déposer les armes et à se joindre aux consultations du processus de Nairobi menées par la Communauté d’Afrique de l’Est entre le gouvernement de la RDC et les groupes armés ».

Ainsi, Washington enjoint le groupe terroriste sanctionné par l’Onu à se retrouver aux côtés de tous les groupes armés congolais avec lesquels le Gouvernement congolais est en pourparlers pour un cessez-le-feu inconditionnel.

Or, la position de Kinshasa est connue de tous les protagonistes : on ne négocie pas avec les terroristes !

Entre-temps, les Congolais entendent et attendent voir la Force régionale entrer en guerre avec le M23 !

Ce n’est pas fini.

Le troisième paragraphe renvoie dos à dos Kinshasa et Kigali.

Se fondant sur le rapport du panel des Nations Unies, Washington, d’un côté, dit réitérer son appel «au Rwanda pour qu’il cesse tout soutien au M23 et retire ses soldats de l’est de la RDC » et, de l’autre, dénonce « la collaboration entre des éléments des forces armées congolaises (FARDC) et des groupes armés, dont les FDLR, comme le souligne le rapport».

Mise en bémol pendant la conférence Etats-Unis/Afrique mi-décembre 2022, cette position est exactement celle exprimée en septembre par Anthony Blinken à l’étape de Kigali, lors de son dernier périple africain.

Ce n’est toujours pas fini. Comme on dit «Jamais deux sans trois», Washington exprime son inquiétude « face à l’escalade inquiétante de la xénophobie et des discours de haine incitant à la violence contre la communauté rwandophone en RDC, qui a été mise en évidence dans le rapport ».

C’est aussi clair que net : c’est le leitmotiv du belliciste Kagame.

Ainsi, la lecture posée, froide et rationnelle du communiqué du Département d’Etat révèle et confirme au profit de Kigali les trois messages-clés du paragraphe 2 (implication du M23 dans le Processus de Nairobi), du paragraphe 3 (retrait du soutien du Rwanda au M23 et de la RDC aux Fdlr) et du paragraphe 4 (inquiétude par rapport à la communauté rwandophone de la RDC).

On ne voit finalement pas en quoi la Déclaration du Département d’Etat est favorable à la RDC pour que les Congolais se mettent à chanter et à danser parce qu’ils sont heureux !

D’ailleurs, cette Déclaration est du même cru que celle de l’Union européenne publiée le 31 décembre 2022. Comme pour dire de l’Occident qu’il sait rester  ferme dans son schéma…

Omer Nsongo die Lema




À Nsele, Gérard Bisambu sensibilise la population à s’enrôler massivement et les responsables de centres à travailler dans l’ordre

Gérard Bisambu, Membre de la plénière a encore fait un travail de qualité pendant l’opération de supervision managériale ce jeudi 5 janvier, dans la commune de la N’sele, accompagné de son équipe depuis le début de la mission.

Six centres visités, de l’EP Kimpoko à Sainte Marthe, quelques centres ont des soucis des Kits qui  ne répondent pas favorablement aux attentes des utilisateurs, mais aussi de la population malgré la présence des CTT pour le dépannage. Le souhait des responsables des centres est le renforcement des Kits pour faciliter la tâche à la population.

Devant la population, le membre de la plénière de la CENI, Gérard Bisambu a aussi interpellé les agents de l’ordre de chaque centre et leurs responsables que la carte d’électeur s’obtient gratuitement. «Que personne ne vous demande de l’argent pour obtenir la carte d’électeur. Elle est gratuite. Toute personne qui demandera de l’argent sera punie par la loi parce que c’est interdit », a-t-il interpellé.

Il a aussi ajouté aux PCI que « les personnes âgées, les handicapés, les malades, les femmes enceintes et les mamans ayant des bébés sont les catégories à privilégier et ça doit être respecté pour ne pas tomber victime des arrestations ».

Les Kits qui posent problèmes ont été enregistrés par son équipe pour en faire rapport à la Centrale électorale afin d’en trouver solution. Dans certains centres, il a trouvé des OPS très efficaces qui enrôlent près de 80 personnes par jour, contrairement à d’autres centres où un OPS seul enrôle 40 personnes.

Le Conseiller principal André Kiomba et l’Assistante technique Laeticia Nkata ont sensibilisé la population et surtout aidé leur Chef Gérard Bisambu à avoir même le moindre détail sur le déroulement du processus d’enrôlement jusqu’à la fermeture des centres à 17 heures.

Par sa bonne foi et surtout dans le souci de voir le travail avancer, Gérard Bisambu a posé des actes de générosité à toutes les équipes dans les centres qui ont réclamé quelque chose pour trouver de quoi survivre en attendant la ration de la part de la CENI.




Enrôlement des électeurs : « À Kasa-Vubu et Ngiri-Ngiri, la situation s’améliore au jour le jour » (Blaise Ditu Monizi)

D’une manière générale, aucun problème majeur n’a été signalé, à en croire les témoignages des responsables des centres. Dans la plus part des cas, l’on soumet la question d’insuffisance de machines qui, il faut le souligner, sera résolu « dans un bref délai », selon les mots du membre de la plénière de la Centrale électorale.

Encore un travail de titan abattu ce jeudi 5 janvier 2023. L’équipe de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), conduite par Blaise Ditu Monizi, membre de la plénière, s’est cassée en mille morceaux pour visiter un plus grand nombre de centres d’inscription pour évaluer le processus d’enrôlement de la population.

Sans aucun moment de pause, Blaise Ditu et ses hommes ont fait le tour de deux communes, Kasa-Vubu et Ngiri-Ngiri, avec un total de près de dix centres d’inscription visités, parmi lesquels l’Institut technique EP 1 et 2, Saint Louis, le CS Kimbuta, le CS Technologie moderne, le Lycée Movenda, le Collège Saint Pie X, le CS Ngiri-Ngiri, l’IPNN (Institut Pédagogique de Ngiri-Ngiri), pour ne citer que ceux-là.

Autre précision à apporter, c’est aussi la qualité de l’impression de la photo « qui ne fait que s’améliorer ». Dans aucun centre d’inscription une lamentation allant dans ce sens n’a été rapportée à l’équipe de Blaise Ditu Monizi. Il y a donc lieu de dire avec aisance que la situation ne fait que s’améliorer du jour au lendemain.

Pour rappel, c’est le 23 janvier 2023 que l’opération d’enrôlement de la population arrive à terme dans la première aire opérationnelle. Les équipes de la CENI sont à pied d’œuvre pour atteindre cette fin, l’un des objectifs de cette tournée dans différentes communes de la Ville-province de Kinshasa.




CENI: Le Conseiller André Kiomba sensibilise la population de N’sele sur les innovations de la nouvelle carte d’électeur

Pour  la majorité de centres visités, il se pose un problème des kits qui fonctionnent parfois selon le climat, selon les témoignages recueillis sur place. 

L’équipe de Gérard Bisambu, membre de la plénière de la CENI, a sensibilisé la population de la commune de N’sele dans quelques centres d’enrôlement mercredi 04 janvier,  notamment sur les innovations de la nouvelle carte d’électeur.

En tête de la délégation pour la journée du mercredi, le Conseiller André Kiomba qui a représenté M. Gérard empêché, a aussi insisté sur le respect de la loi par les responsables de chaque centre. Et ce, en rapport avec les personnes vivant avec handicap, celles de troisième âge et les mamans ayant des bébé ainsi que les malades.

À Badara, précisément à l’école Bon enfant, il a été constaté que le président du centre est trop autoritaire alors que cette opération est un processus démocratique que tout Congolais devrait s’approprier. «Ici, je constate que le Directeur de cette école est trop autoritaire, pourtant il doit mettre à l’aise les électeurs qui viennent se faire enrôler », a dit le Conseiller André Kiomba, après la visite de supervision dans ce centre. Au PCI de ce même centre, il a expliqué le fonctionnement des kits qu’il faut notamment bien charger parce que la prise de la photo thermique qui est différente de celle en couleur consomme beaucoup d’énergies.

Au centre Père Daniel, les électeurs âgés et des mamans ayant des bébés ont bénéficié de l’hospitalité du Conseiller qui a rappelé aux responsables de ce centre le respect des prescrits de la loi. Il a aussi répondu aux préoccupations de quelques habitants de ce coin ayant des soucis sur la qualité de la carte. Il a invité les opérateurs de saisie à s’adapter aux caprices des machines et à bien les manipuler aussi pour éviter certains dysfonctionnements.

Aux électeurs de chaque centre, il a expliqué les innovations de cette nouvelle carte, surtout qu’elle est provisoire en attendant celle d’identité.

Des cartes coupées et ratées, des photos placées à des endroits non appropriés, les absences de certains agents dans les centres d’enrôlement, sont les points constituant le constat négatif fait par l’équipe. « J’ai constaté que dans certains centres deux ou trois agents ne viennent pas pourtant ils ont été recrutés pour ce travail. Et ces absences constituent un freinage au processus d’enrôlement qui doit aller vite et surtout selon le temps prévu par la Ceni », a confié le Conseiller Kiomba.

L’organisation du travail de l’équipe de monsieur Gérard Bisambu a été professionnelle à chaque arrivée dans les centres, le Conseiller a commencé par faire signer les fiches de visites, contrôler les fiches des statistiques et l’état des kits. Un autre constat général est que dans plusieurs centres, si le Kit 11 fonctionne, le 12 doit avoir une panne et vice-versa.




Kinshasa : Patricia Nseya dans les quartiers de Limete pour superviser l’enrôlement des électeurs

Pas de repos pour Patricia Nseya, Rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), en ce jour férié du 04 janvier en mémoire des martyrs de l’indépendance.

Le Rapporteur a visité un bon nombre des Centres d’inscription (CI) situés sur l’axe Limete Dulandos, Forgeron et une partie de Mososo.

L’augmentation des kits d’enrôlement dans les CI a été une demande répétée par la population partout où ce membre du Bureau est passé, défiant les eaux stagnantes bouées. Mme Patricia Nseya a  tenu à se rendre compte du CI qui devait être érigé à proximité du centre des PVH dans le but de leur faciliter la tâche.

Satisfaite du témoignage de cette catégorie de la population en rapport avec le rapprochement des CI près de leur milieu de vie, le Rapporteur a promis de se battre pour que le même CI soit transformé en Centre de vote au moment venu.

C’est sur une note positive de la stabilisation de la situation des kits d’enrôlement que la journée s’est terminée. Partout, elle a prodigué des conseils aux agents dans les centres pour un travail de qualité et rapide.




Félix Tshisekedi rend hommage au Caporal Kanyuku

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rendu hommage au Caporal Kunyuku Ngoma Albert, ce vendredi 6 janvier 2023, à l’esplanade de la morgue de l’hôpital du cinquantenaire à Kinshasa.

Décédé depuis le 25 novembre 2022 à l’âge de 100 ans (né le 08.11.1922), le caporal Kunyuku, ancien combattant de la deuxième guerre mondiale (1940- 1945).

Aux grands hommes, la patrie reconnaissante, dit-on : Le caporal Kunyuku Ngoma Albert a servi nos forces armées alors “La force publique” depuis l’époque coloniale jusqu’à l’indépendance, soit de 1940 à 1960.

Cela lui a valu une reconnaissance mondiale de par le fait qu’il a servi sous la bannière Belge pour le Congo-Belge dans l’armée de la coalition pour mettre fin à la deuxième guerre mondiale et faire échec au régime Nazi.

Cette reconnaissance a été matérialisée par les différentes décorations honorifiques ici même au pays en RDC, en Russie par le Président Poutine et l’année dernière où le Roi Philippe des Belges l’a personnellement décoré le 08 juin 2022 à Kinshasa et ajouter à cela, le réalisateur congolais Voto lui a même dédié deux films documentaire “l’ombre des oubliés” et ” Mon Caporal” pour saluer sa bravoure et pour réclamer ses droits.

Le Président Félix Tshisekedi a déposé donc sa couronne de fleurs devant la dépouille de l’illustre personnage avant que le Premier Ministre, et les officiels, présents à cette émouvante cérémonie, ne fassent de même.




Enrôlement à Kinshasa : Jean Ilongo poursuit l’inspection des Centres de Mont Ngafula

Une délégation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) conduite par Jean  ILongo Tokole, Membre de la plénière de cette Institution d’appui à la démocratie, a entamé la deuxième journée de sa ronde mercredi 04 janvier. Il a visité 11 centres d’identification et de l’enrôlement des électeurs dans la commune de Mont Ngafula, une descente qui s’inscrit dans l’optique d’appui à la supervision managériale des opérations de la révision du fichier électorale pour les élections qui pointent à l’horizon.

Le Complexe Scolaire Saint Léonard a vu commencer cette visite de la deuxième journée. A son arrivée, Jean Tokole a où s’enquérir des réalités de terrain en ayant toutes les informations techniques sur le fonctionnement des kits d’enrôlement, le nombre de personnes enrôlées par jour, en passant par la qualité de photo, tout en rassurant les requérants que ce qui compte, ce sont les données personnelles.

Le travail se déroule normalement malgré quelques soucis techniques. Ce membre de la Plénière a rassuré d’apporter les doléances de la population au bureau de la CENI.

Prenant la direction du Complexe scolaire Diangenda Kuntima, Jean ilongo Tokole a bravé le chemin non praticable pour s’imprégner de la situation actuelle des opérations d’enrôlement des électeurs.  Sur place il a eu les avis du contrôleur technique territorial (CTT). Il a assisté personnellement au déroulement d’identification et d’enrôlement de quelques requérants, question de voir ce qui bloque. En moyenne, 50 cartes sont délivrées par jour, un motif de joie pour  Jean Ilongo.  Le kit à problème est renvoyé à l’antenne pour réparation.

Par ailleurs, Jean Ilongo Tokole a insisté partout où il est passé que les principes et règles de la RFE soient respectés.

Parlant des jours de retard, il a rassuré les requérants que le temps perdu sera récupéré, car l’objectif est que tout le monde ait sa carte. Message bien perçu à la grande satisfaction de la population qui l’écoutait  attentivement.

Il sied de signaler que de tous les 11 centres visités notamment Cs Saint Léonard, CS Mbudi, EP Lutendele, CS les Etoile, ITI Kimbwala pour ne citer que ceux-là, il en ressort que le souci d’ajouter  des kits est repris en chœur partout où est passé Jean Ilongo.




Ngaliema: Adine Omokoko palpe du doigt le déroulement de l’opération d’enrôlement des électeurs

L’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les centres de la commune de Ngaliema à Kinshasa se déroule comme prévu en dépit des  quelques problèmes d’ordre technique enregistrés depuis le lancement de l’opération. C’est le constat fait par Mme Adine  Omokoko, Membre de la plénière de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Elle a effectué une descente dans les différents centres d’enrôlement de Ngaliema pour palper du doigt les avancées enregistrées et les difficultés rencontrées en vue de trouver des solutions idoines selon le souci majeur de cette Institution d’appui à la démocratie.

C’est à l’Antenne provinciale de Ngaliema que l’envoyée de Kadima et membre de la plénière de la CENI Adine  Omokoko a débuté sa tournée pour avoir la cartographie de tous les centres d’identification et d’enrôlement des électeurs de Ngaliema.

Des problèmes d’ordre sécuritaire dans les zones dites rouges où sont déployés non seulement les matériels de la CENI mais aussi son personnel, ont été présentés à Adine Omkoko par Laeticia Luyilinga, Chef d’Antenne de la CENi/Ngaliema.

En représentante spéciale du Président Denis Kadima, Mme Adine a promis d’en faire part au Patron de la centrale électorale pour que la solution soit le plus tôt possible trouvée pour un bon déroulement de cette opération.

Au Lycée Notre Dame de la Providence de Ngaliema, première étape de sa tournée, Mme Omokoko  a eu des plus amples explications du point de vue déroulement du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Ici, malgré les difficultés techniques, le processus se déroule normalement. Des instructions fermes ont été données aux agents de la CENi sur place, en vue de  privilégier les femmes enceintes, les personnes de 3e âge et celles vivant avec handicap.

Du côté enrôlement des électeurs par jour, plusieurs centres dont  Bobokoli, Ecole LA Borne, EP Kuntwala et tant d’autres,  dépassent la barre de 60 personnes par jour, ont fait savoir plusieurs chefs de centres (PCI).

À l’Institut Lukunga 1 et 2, dernière étape de la ronde de ce mercredi 04, Adine  Omokoko s’est félicitée des améliorations enregistrées par rapport à la qualité de service rendu par les agents, au déploiement des kits dans certains centres et la compréhension de la procédure par les requérants lors qu’ils viennent se faire enrôlé.

Pour elle, sa descente  ce jour est une preuve de suivi et d’évaluation de la CENi au regard des toutes les difficultés enregistrées.

Concernant les écoles qui servent des Centres, Mme Omokoko  a tenu à préciser que toutes les mesures nécessaires seront prises afin de ne pas handicaper  non seulement le déroulement normal des cours dès la reprise dans quelques jours mais aussi la poursuite de cette opération.

Au regard des avancées enregistrées notamment la familiarisation des OPS avec les kits, le remplacement des matériels à problème, Adine Omokoko se dit rassurée que le quota sera atteint dans le délai prévu par la commission électorale nationale indépendante.