Pour propos désobligeants et irrévérencieux : L’Ong Ymae suspendue des activités de l’Epst

Dans un communiqué officiel signé par M. Guy Likoko Bomolo, le Secrétaire général à l’Epst a le regret d’informer l’opinion tant nationale qu’internationale de l’indignation du ministère de l’Epst suite au message hostile et irrévérencieux de l’Ong Ymae, message rendu viral sur les réseaux sociaux, à la veille de la visite pastorale de sa sainteté le pape François en République Démocratique du Congo.

De ce fait, indique notre source, le ministère tient à préciser que les propos désobligeants et irrévérencieux de cette Ong n’engagent que ses auteurs et co-auteurs car, n’ayant ni mandat ni qualité d’engager le ministère.

Par conséquent, le ministère décide de la suspension immédiate des activités de cette Ong au sein du sous- secteur de l’Epst. De ce qui précède, aucune structure nationale, provinciale, et locale de l’Epst ne peut collaborer avec l’Ong Ymae jusqu’à nouvel ordre.

Le ministère de l’Epst réitère son soutien total à la visite de sa sainteté le Pape François en République Démocratique du Congo et est mobilisé derrière le gouvernement pour la réussite de cet évènement historique.




Du 31 au 02 février : Une partie de la Gombe déclarée « juridiction papale »

Une partie de la commune de la Gombe a été déclarée juridiction papale. « J’ai l’avantage de vous rappeler qu’une partie de la Commune de la Gombe a été déclarée « juridiction papale par l’Autorité urbaine à l’occasion du séjour du Souverain Pontife à Kinshasa, soit du 31 janvier au 2 février 2023 », indique un courrier consulté par lequotidienrdc.com.

Et le même document de préciser qu’il s’agit du périmètre comprenant le Palais de la Nation, la Banque Centrale du Congo (BCC), le bâtiment administratif de la Fonction Publique, Institut Supérieur Pédagogique, le Centre interdiocésain, le Grand Hôtel Kinshasa (Pullman), la Nonciature, la pace des évolués, les Cliniques et Kinoise.

A cet effet, souligne notre source, pour permettre la mise en place du dispositif prévu pour la circonstance, tous les commerces occupant les emprises publiques situées dans ce secteur sont interdits à dater du 29 janvier jusqu’au 3 février 2023.

« Le Commandant de la Police d’Assainissement, qui me lit en copie, est chargé de l’exécution de la présente et de sa large diffusion auprès des intéressés », précise le courrier.




À Kolwezi : Denis Kadima satisfait de la maîtrise de la technologie par le personnel

Le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a foulé le sol de Kolwezi, chef-lieu de la province de Lualaba, 4e étape de la tournée qu’il effectue dans 5 des 9 provinces qui constituent l’aire opérationnelle 2 de l’identification et l’enrôlement des électeurs entamée depuis le 24 décembre 2022.

Aussitôt arrivé, le numéro un de la Centrale électorale a pris langue avec la gouverneure de la province, Fifi Masuka Saini, pour évoquer les questions en lien avec sécurité du processus, préalable à la bonne tenue de l’opération en cours.

“Je suis en train de faire un tour d’un certain nombre de provinces qui font partie de ce que nous appelons l’aire opérationnelle 2, en vue d’accompagner et d’encadrer l’opération d’enrôlement des électeurs. J’ai commencé par le Kasaï Centrale, puis Kasaï-Oriental et là je viens de Tanganyika, maintenant je suis au Lualaba avec la délégation que je conduis.

Le but est simple, c’est de voir d’abord comment le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs se déroule. J’ai tenu à comprendre le contexte dans lequel ce processus d’enrôlement est en train de se passer, notamment l’aspect sécuritaire. Est-ce qu’on peut déployer facilement le personnel et le matériel partout, est-ce qu’il y a la police partout où nous avons des centres d’inscription ? Cela fait partie des impératifs pour un meilleur déroulement de l’opération. Évidemment ces informations je ne pouvais les avoir qu’auprès de l’autorité provinciale. Alors après ici, je vais me rendre à un certain nombre de centres d’inscription pour voir comment les choses se passent. Et finalement je vais finir par une réunion avec le personnel de la CENI ici pour qu’eux-mêmes me parlent de la réalité et je vais tâcher d’y apporter des solutions le cas échéant”, a fait savoir Denis Kadima Kazadi.

Aussitôt dit, aussitôt fait, le Président de la Centrale électorale a pris la direction les centres d’inscription, où il a assisté au déroulement de l’opération. Convaincu du bon déroulement, il s’est montré visiblement satisfait de la maîtrise de la technologie par le personnel commis à la tâche.

“Je suis au cœur de ce qui se passe en visitant les différents centres d’inscription des électeurs. Je dois dire que je suis impressionné par la qualité du travail accompli par les agents. J’ai suivi chaque étape d’enregistrement des électeurs, j’ai vu qu’ils maîtrisent très bien l’outil et toutes les décisions qui sont prises sont bonnes. Et je comprends vraiment que nous ne sommes plus à l’étape où, faute de familiarité avec le matériel, les agents pouvaient commettre des erreurs. Maintenant la technologie est vraiment maîtrisée, j’en suis très satisfait”, a-t-il relevé.

A la question de savoir si les nouvelles villes ne sont pas représentées, le président de la CENI a donné des assurances.

“Ici nous sommes en plein enrôlement des électeurs, mon souci c’est que 100% de personnes qui sont dans les files puissent s’inscrire. Nous n’allons pas terminer ce processus avant d’avoir atteint cet objectif. C’est cela qui nous intéresse au plus haut point, c’est pour cela fait que nous sommes ici”, a insisté Denis Kadima Kazadi.

Il a profité de l’occasion pour effectuer une visite d’inspection au chantier où sera érigé le nouveau secrétariat provincial de la CENI en se rendant compte de l’avancement des travaux.

C’est sur le site de l’actuel secrétariat provincial qu’il a bouclé son périple, comme annoncé, en prêtant une oreille attentive aux préoccupations des agents locaux sur les réalités du terrain. Et Denis Kadima Kazadi, très réceptif, a indiqué qu’il s’appliquera à y apporter des réponses qui s’imposent.




Dr André Bokundoa mobilise les chrétiens protestants à l’accueil du Pape François

Dans une lettre adressée à Mgr Mossi Nzimba Wanyolo, président du Synode urbain de l’ECC/Kinshasa, le Révérend Dr André Gédéon Bokundoa, président national de l’ECC écrit en ces termes : « Que la paix et la grâce vous soient accordées de la part de notre Seigneur et Sauveur Jésus- Christ. Par la présente, je vous saurai gré de bien vouloir organiser la mobilisation des chrétiens protestants de la Ville-Province de Kinshasa pour l’accueil du Pape François qui arrive à Kinshasa, le mardi 31 janvier 2023 ».

Et de terminer : « veuillez agréer, Monseigneur, l’expression de mes salutations fraternelles en Christ, Notre Maitre ».




Maroc-Irak. Nouvelle ère pour les relations bilatérales

L’ouverture d’une ambassade marocaine à Bagdad est un signal fort montrant le nouveau palier que viennent de franchir les relations maroco-irakiennes. Celles-ci sont appelées à se développées sur des «bases solides».

L’Ambassade du Royaume du Maroc en Irak a été ouverte, samedi à Bagdad, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, du ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, de personnalités politiques, d’hommes d’affaires irakiens et de représentants d’organisations internationales en Irak.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le ministre irakien des Affaires étrangères a salué l’ouverture de l’ambassade du Maroc à Bagdad, relevant qu’il s’agit d’un mécanisme important pour consolider les relations entre les deux pays frères et une preuve que ces relations ont atteint un niveau très avancé.

“Sur cette base, nous construirons les relations économiques, commerciales, culturelles, sécuritaires et dans différents domaines, ainsi que l’action commune sur les plans arabe, islamique et international,” a-t-il ajouté.

L’ouverture de l’ambassade est très importante pour le développement des liens d’amitié entre les deux pays et entre les diplomaties marocaine et irakienne, a poursuivi Hussein, notant que les deux pays ont inauguré une nouvelle ère des relations.

“Pour l’Irak, les relations avec le Maroc sont importantes et historiques,” a-t-il dit, exprimant sa détermination à œuvrer pour l’édification de ces relations sur des bases solides.

Le Roi du Bahreïn, Hamad Ben Issa Al Khalifa, a reçu, jeudi 26 janvier, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, en visite à Manama à la tête d’une importante…

De son côté, Bourita a indiqué que l’ouverture de l’ambassade du Maroc en Irak s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations solides et ancrées entre les deux pays.

“Nous assistons aujourd’hui à une nouvelle ère des relations maroco-irakiennes, sur les mêmes bases solides déjà en place, mais avec des visions en conformité avec la réalité des deux pays et de la région”, a déclaré Bourita.

L’ambassade jouera un rôle essentiel en tant que mécanisme de développement des relations bilatérales, a-t-il ajouté, notant qu’il a été convenu d’ouvrir des consulats dans des régions du Maroc et de l’Irak afin de renforcer la coopération entre les deux pays et les deux peuples.

L’Iraq réitère sa position ferme en soutien à l’intégrité territoriale du Royaume

“Je réitère la position constante de l’Irak sur la question du Sahara marocain et son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc”, a déclaré le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, tenue à l’issue de leurs entretiens à Bagdad.

Il a ajouté que l’Irak se tient aux côtés du Maroc concernant la question de son intégrité territoriale nationale.

De même, le chef de la diplomatie irakienne a affirmé l’appui de l’Iraq aux efforts des Nations Unies tendant à parvenir à une solution définitive à ce conflit, notant que son pays soutient les résolutions onusiennes à ce sujet.

Par ailleurs, Hussein a insisté sur l’importance de recourir à des voies pacifiques à travers des négociations pour résoudre ce différend, en préservant l’intégrité territoriale du Maroc et en assurant la sécurité et la stabilité dans la région du Maghreb.

Les deux pays avaient publié une Déclaration conjointe lors de la visite officielle du ministre irakien des Affaires étrangères au Maroc, le 13 mai 2022, dans laquelle l’Irak avait affirmé son “soutien à l’intégrité territoriale du Royaume et aux efforts de l’ONU et son rôle central pour parvenir à une solution politique”.

Pour sa part, le Maroc n’a ménagé aucun effort durant les différentes étapes du processus politique en Irak pour apporter son soutien et son aide au peuple irakien dans ses efforts visant à mettre en place des institutions démocratiques représentatives de toutes ses composantes et contribuer à la reconstruction d’un Irak unifié, démocratique et ouvert sur son environnement arabe.




CHAN 2022 : Séduisant, le Madagascar file en demi-finales !

Tout aussi impressionnant qu’en phase de groupes, Madagascar n’a fait qu’une bouchée du Mozambique (3-1) ce samedi en quarts de finale du CHAN 2022. Les Bareas poursuivent leur parcours historique pour leur première participation à la compétition et ils affronteront le Sénégal mardi en demi-finales.

D’entrée, les poulains de Romuald Rakotondrabe laissaient la possession du ballon à leur adversaire pour mieux le punir en contre. Et Koloina Razafindranaivo, élu meilleur joueur de la phase de groupes, inscrivait son 3e but du tournoi sur une frappe sublime dans la lucarne (1-0, 18e). Pas vraiment inquiété malgré la domination adverse, les Malgaches manquaient le break dans la foulée à bout portant.

La pression mozambicaine s’intensifiait un peu plus au retour des vestiaires mais, après un but refusé à Madagascar en raison d’une faute préalable, cela n’empêchait pas de Jean Razafindrakoto d’enfoncer le clou en profitant de la passivité de la défense adverse (2-0, 67e). Entré en jeu, Marcio Ravelomanantsoa corsait ensuite l’addition (3-0, 87e), et après avoir manqué deux balles de but, les Bareas concédaient finalement une réduction du score anecdotique par Isac Decarvalho (3-1, 90e+4). Le Sénégal est prévenu, il aura du répondant mardi face à lui.




Visite du Pape en Rdc : Tshisekedi visite l’aérodrome de Ndolo, le stade des Martyrs et le Palais de la Nation

Le Président Félix Tshisekedi est descendu sur le terrain ce samedi à 3 jours de la visite Pastorale du Pape François à Kinshasa, prévue pour 3 jours à partir du mardi 31 janvier 2023 sur le coup de 15h30′ par l’Aéroport international de Ndjili. Le Chef de l’État congolais a visité successivement : l’aérodrome de Ndolo, le Stade des Martyrs et enfin le Palais de la Nation.

A chaque étape, le Chef de l’État a observé l’évolution des travaux d’aménagement des lieux d’accueil du Pape et il a posé les questions aux membres du comité d’organisation de cette visite.

Le Président de la République était accompagné du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, de son directeur de cabinet, Guylain Nyembo, du gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, et de plusieurs autorités du pays et de la ville.

Le Chef de l’État qui est à l’origine de l’invitation faite au Pape de venir en RDC, s’est rassuré sur la bonne marche des travaux et des bonnes conditions d’accueil du Souverain pontife à Kinshasa.

Le gouvernement national sous l’impulsion du Chef de l’État et avec le concours des fidèles catholiques et de leur hiérarchie se sont mobilisés à fond pour relever le défi de cette visite papale, un évènement aux dimensions spirituelles, humaines, politiques et médiatiques très importantes.

La RDC sera au centre des regards pour 3 jours durant la visite du Pape.

Désormais, le compte à rebours a commencé pour la communion tant attendue entre le chef de l’Eglise catholique romaine et la communauté chrétienne nationale congolaise.




A trois jours de l’arrivée du pape : Sama Lukonde évalue la prise en charge sécuritaire du séjour du souverain pontife à Kinshasa

Muyaya précise que Gombe ne sera pas fermé. Mais au niveau de la Banque Centrale du Congo (BCC), il y aura un dispositif de sécurité un peu comme c’est le cas autour des sites présidentiels. Parce que le pape, c’est aussi un chef d’État. Mais pour le reste, il n’y a pas à paniquer. La circulation pourra se faire normalement.

A trois jours de l’arrivée du souverain pontife, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, en sa qualité de coordonnateur du Comité préparatoire de ce grand événement, a réuni, ce samedi 28 janvier 2023, dans son cabinet de travail, à la Primature, tous les services de sécurité.

Il était question d’évaluer les dispositifs mises en place pour la sécurité du souverain pontife et celle des millions des Congolais qui vont devoir se déplacer pour l’accueillir et pour assister aux services religieux prévus en marge de ce grand événement. Il a aussi été question d’aborder toutes les remarques et observations qui ont été faites par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui vient d’effectuer, ce jour, la visite de différents sites en vue de s’assurer que son invité soit bien reçu.

Pas de panique. La commune de la Gombe ne sera pas fermée à la circulation. C’était une fausse rumeur, a dit le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, qui a fait le point de cette réunion devant la presse.

” Vous savez que nous sommes à trois jours de l’arrivée du souverain pontife. Le Premier Ministre est le coordonnateur du Comité préparatoire de ce grand événement. A trois jours de cet événement, le Premier Ministre a voulu réunir tous les services de sécurité pour faire le point de la situation générale du pays, mais principalement, des préparatifs de l’arrivée du souverain pontife. Voir comment sa sécurité va être prise en charge. Mais aussi la sécurité des Congolais qui vont se déplacer par millions pour l’accueil du pape d’abord, mais aussi pour assister à des services religieux qui sont prévus à Ndolo et au Stade des Martyrs. Nous allons, à la suite de cette réunion de sécurité, en avoir d’autres pour parler, cette fois-ci, de certains problèmes spécifiques. Vous avez par exemple entendu beaucoup de rumeurs dire que la commune de la Gombe sera fermée. Ce qui est totalement faux », explique-t-il.

Plus concrètement, il y aura évidemment une zone autour de la nonciature, pas loin de la Banque Centrale du Congo (BCC), qui aura un dispositif de sécurité un peu comme c’est le cas autour des sites présidentiels. Parce que le pape, c’est aussi un chef d’État. Mais pour le reste, il n’y a pas à paniquer. La circulation pourra se faire normalement. Il n’est pas question de nous rappeler les mois de confinement que la commune de la Gombe a connu par le passé. Et donc ici, vous avez vu que le président de la République s’est rendu sur les sites aujourd’hui. Et lui-même a fait les différents tours. Il était aussi question d’aborder toutes les remarques et observations qui ont été faites par l’autorité suprême pour être sûr qu’avec tous nos services de sécurité, nous sommes prêts pour le jour “J” et pour le grand rendez-vous.

Il faut rappeler que le pape vient en RDC sur invitation du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui va l’accueillir comme chef de l’État du Vatican d’abord, mais aussi comme chef suprême de l’Eglise catholique et par conséquent, une personnalité très influente sur l’échiquier mondial.




Marrakech : 3 nouveaux pays africains signataires de l’Appel de Tanger pour l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’UA

Trois nouveaux pays africains viennent de signer samedi, à Marrakech, l’ « Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine », dit « Appel de Tanger ».

Lors de cette Première Réunion de Suivi de l’Appel de Tanger, trois anciens Ministres des affaires étrangères africains issus du Lesotho, de Madagascar et de la Gambie ont procédé à la signature de cet appel, qui avait été signé le 04 novembre 2022 à Tanger, il s’agit de :

             S.E.M. Lesego Makgothi, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Royaume du Lesotho

             S.E.M. Patrick Rajoelina, ancien Ministre des Affaires Etrangères de la République de Madagascar

             S.E.M. Lamine Kaba Badjo, ancien Ministre des Affaires Etrangères de la République Gambie

Avec ces nouveaux pays, le nombre de signataires s’élève désormais à 19 pays.

Il est à rappeler que l’« Appel de Tanger » avait été signé par des anciens premiers ministres et anciens ministres africains issus de la Guinée-Bissau, le Djibouti, la République Centrafricaine, la Somalie, le Burkina Faso, l’Eswatini, le Bénin, les Comores, le Libéria, le Gabon, le Malawi, le Cap-Vert, le Sénégal, la République Démocratique du Congo, la Guinée et le Kenya.

Les signataires de l’ « Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine », dit « Appel de Tanger », se sont réunis samedi, à Marrakech pour leur Première Réunion de Suivi de cet appel.

Lors de cette réunion, les signataires ont réitéré leur engagement, plein et entier, à œuvrer de concert et en coordination en faveur de l’exclusion de cette entité non-étatique pseudo-« rasd » de l’Union Africaine (UA).

Les Anciens Premiers Ministres et Anciens Ministres Africains ont estimé également que cette exclusion, légitime d’un point de vue légal, ne doit en aucun cas être considérée comme un objectif inatteignable -parce qu’elle s’insère dans une dynamique continentale et internationale favorable, où le réalisme et le pragmatisme prévalent, et parce qu’elle représente un prérequis indispensable au retour de l’impartialité et de la crédibilité de l’Organisation panafricaine sur la question du Sahara Marocain.

Forts des diverses recommandations de la Campagne de réflexion panafricaine portant sur les enjeux de l’UA à l’aune de la question du Sahara marocain, débattus lors de cinq séminaires sous régionaux, organisés entre mai et octobre 2021, à Nouakchott, Dakar, Accra, Dar Es-Salaam et Kinshasa, les signataires de l’ « Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine », ont débattu un projet de « Livre Blanc » et l’ont adopté à l’unanimité, après y avoir apporté leurs précieuses contributions.




Marrakech : Des Anciens Premiers Ministres et Anciens Ministres Africains réunis pour l’exclusion de la pseudo-«rasd» de l’UA

Les signataires de l’« Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine », dit « Appel de Tanger », se sont réunis samedi, à Marrakech pour leur Première Réunion de Suivi de cet appel, qui a été signé le 04 novembre 2022 à Tanger.

Lors de cette réunion, les signataires ont réitéré leur engagement, plein et entier, à œuvrer de concert et en coordination en faveur de l’exclusion de cette entité non-étatique pseudo-« rasd » de l’Union Africaine (UA).

Les Anciens Premiers Ministres et Anciens Ministres Africains ont estimé également que cette exclusion, légitime d’un point de vue légal, ne doit en aucun cas être considérée comme un objectif inatteignable -parce qu’elle s’insère dans une dynamique continentale et internationale favorable, où le réalisme et le pragmatisme prévalent, et parce qu’elle représente un prérequis indispensable au retour de l’impartialité et de la crédibilité de l’Organisation panafricaine sur la question du Sahara marocain.

Forts des diverses recommandations de la Campagne de réflexion panafricaine portant sur les enjeux de l’UA à l’aune de la question du Sahara marocain, débattus lors de cinq séminaires sous régionaux, organisés entre mai et octobre 2021, à Nouakchott, Dakar, Accra, Dar Es-Salaam et Kinshasa, les signataires de l’ « Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine », ont débattu un projet de « Livre Blanc » et l’ont adopté à l’unanimité, après y avoir apporté leurs précieuses contributions.

Ce « Livre Blanc », intitulé « L’Union Africaine et la question du Sahara marocain, Livrable final d’une réflexion panafricaine profonde et inclusive » est l’aboutissement de la Campagne panafricaine et le reflet fidèle des débats tenus lors des différentes rencontres et séminaires.

Ce « Livre Blanc », développe un argumentaire factuel et historique irréfutable. C’est un document juridique et politique de référence, qui matérialise une vision d’une Afrique unie et d’un panafricanisme renouvelé, loin des idéologies d’un autre temps.

Ce « Livre Blanc » est aussi un plaidoyer, qui note que la pseudo « rasd », imposée à la seule Organisation de l’Union africaine/UA, n’est pas une entité étatique puisqu’elle ne possède aucun des attributs qualifiants d’un « État ».

En outre, poursuit ce document, la pseudo« rasd », installée en territoire algérien, est soumise à une souveraineté supérieure, celle de l’Algérie.

De plus, la pseudo « rasd » est une entité non-étatique ne disposant pas de responsabilité juridique internationale et son admission à l’OUA est un coup de force juridique en flagrante violation de sa Charte.

L’admission de la « rasd » à l’OUA s’est faite dans un contexte particulier, au moment où le Continent était en prise à différents courants idéologiques aujourd’hui obsolètes, rappellent ce plaidoyer.

Le Livre Blanc relève aussi qu’en admettant la pseudo « rasd », l’OUA a préjugé, en toute partialité, du résultat d’un processus, qualifié de « solution régionale », de même que la présence de la pseudo« rasd » au sein de l’OUA puis de l’UA, a éloigné l’organisation du traitement de la Question du Sahara.

Par ailleurs, ce document note que la Décision 693 prise par l’UA lors du Sommet de Nouakchott en juillet 2018, atteste de l’exclusivité du processus onusien dans la recherche d’une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable », relevant que la pseudo « rasd », sans effectivité du fait de son caractère non-étatique, n’apporte aucune valeur ajoutée à l’UA et est source de division plutôt que d’unité.

Le Livre Blanc admet que la présence au sein de l’UA de la pseudo« rasd », émanation non-étatique d’un groupe séparatiste armé, illustre la vulnérabilité institutionnelle de l’Organisation et représente un frein incontestable à l’intégration économique régionale et continentale.

Il est à rappeler que l’« Appel de Tanger » de l’expulsion de la pseudo-rasd de l’Union africaine dit “l’Appel de Tanger” avait été signé par des anciens premiers ministres et anciens ministres africains dont ci-après la liste :

Signataires de l’ « appel de Tanger », le 04 novembre 2022 à Tanger :

1)            S.E.M. Augusto António Artur da Silva, ancien Premier Ministre de Guinée-Bissau

2)            S.E.M. Dileita Mohamed Dileita, ancien Premier Ministre du Djibouti

3)            S.E.M. Martin Ziguélé, ancien Premier Ministre de la République Centrafricaine

4)            S.E.M. Mohamed Abdirizak Mohamud, ancien Ministre des Affaires Etrangères de Somalie

5)            S.E.M. Alpha Barry, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Burkina Faso

6)            S.E.M. Lutfo Dlamini, ancien Ministre des Affaires Etrangères d’Eswatini

7)            S.E.M. Jean-Marie Ehouzou, ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Bénin

8)            S.E.M. Fahmi Saïd Ibrahim El Maceli, ancien Ministre des Affaires Etrangères des Comores

9)            S.E.M. Gbehzohngar Milton Findley, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Libéria

10)         S.E.M. Régis Immongault Tatangani, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Gabon

11)         S.E.M. Francis Kasaila, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Malawi

12)         S.E.M. Luis Felipe Lopes Tavares, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Cap-Vert

13)         S.E.M. Mankeur Ndiaye, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Sénégal

14)         S.E.M. Léonard She Okitundu Lundula, ancien Ministre des Affaires Etrangères et de l’Intégration Régionale de la République Démocratique du Congo

15)         S.E.M. Mamadi Touré, ancien Ministre des Affaires Etrangères de Guinée

16)         S.E.M. Rafael Tuju, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Kenya

Nouveaux signataires de l’« Appel de Tanger », lors de la première rèunion de suivi le 28 janvier 2023 à Marrakech :

17)         S.E.M. Lamine Kaba Badjo, ancien Ministre des Affaires Etrangères de la République Gambie

18)         S.E.M. Lesego Makgothi, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Royaume du Lesotho

19)         S.E.M. Patrick Rajoelina, ancien Ministre des Affaires Etrangères de la République de Madagascar