Dar-es-Salam abrite les travaux du lancement de l’Alliance globale contre le VIH/SIDA pédiatrique

Dar-es-Salam, capitale de la République Unie de la Tanzanie abrite depuis ce lundi 31 janvier 2023, une réunion technique dans le cadre de la stratégie  « Alliance globale», qui vise l’élimination du sida chez les enfants d’ici 2030.

Selon le ministre adjoint tanzanien de la Santé,  le Docteur  Seif Abdallah Shekalaghe l’objectif de cette réunion technique est d’analyser  les plans d’actions des pays  dans la lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique. Ces plans s’appuient sur 4 piliers,  à savoir : Dépister et offrir un service de qualité aux enfants et aux femmes enceintes, compléter les gaps constatés chez les femmes dans le but d’optimiser les tendances, prévenir les nouvelles infections chez les enfants.

«   Mon pays s’est réjoui d’abriter ces travaux. Aujourd’hui, nous allons finaliser  la réunion technique, qui va ouvrir le lancement de l’Alliance globale demain. Il s’agit d’une réunion importante car il s’agit de mettre fin au VIH/SIDA chez les enfants, qui  sont les mamans, les papas, les dirigeants de demain.  Nous sommes tous parents et ce qui a le plus important pour les  enfants », a-t-il déclaré en substance, avant de souhaiter voir les travaux de cette première journée aboutir sur les délibérations fructueuses.

A côté des gouvernements qui doivent s’approprier cette stratégie mondiale afin de renverser les tendances, les partenaires traditionnels, dont le Programme commun des Nations unies  contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), l’organisation mondiale de la Santé (OMS)  et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) qui en assume le leadership, se réjouissent et ont déclaré leur disponibilité à accompagner les  pays.

«  Le moment est venu pour nous  d’éliminer cette maladie qui détruit  nos enfants. Nous sommes convaincus  que l’engagement de 12 pays ici représentés va nous permettre de réaliser les objectifs de mettre fin au VIH/SIDA chez les enfants d’ici à 2030 », a indiqué le  Directeur-Pays de l’ONUSIDA en Tanzanie.

Même son de cloche pour ses collègues de l’UNICE et de l’OMS, qui ont dans leur intervention, ont insisté sur l’implication de la communauté.

« Ce moment est historique parce que nous sommes 12 pays pour s’attaquer à une seule question importante qui est le VIH/SIDA. Au niveau de l’UNICEF, nous sommes heureux de représenter les enfants. Notre appel va au-delà de l’engagement. Car ce que nous faisons aujourd’hui doit sauver nos vies », a déclaré-pays de l’UNICEF en Tanzanie, Shalini Bahuguna, d’un ton interpellateur à l’endroit de l’assistance.

Soulignons qu’au total 12 pays prennent part à cette grande activité, à savoir : Angola, Cameroun ; Cote d’Ivoire ; RD Congo ; Mozambique; Nigeria ; Afrique du sud ; Tanzanie ; Ouganda ; Zambie et Zibambwe, Kenya.

Prince Yassa depuis Dar-es-Salam




Paralysie des activités économiques ce 30 janvier à Beni

Les activités économiques  étaient  paralysées ce lundi 30 janvier 2023 au centre ville de Beni.  C’était consécutivement  à l’appel à deux  journées ville morte  lancé par le mouvement citoyen lutte pour le changement (LUCHA) qui a exigé le remplacement du Maire  policier, le Commissaire supérieur  principal Muteba Kashale Narcisse à la tête de la ville de Beni.  L’autorité de l’Etat de siège  est accusée “d’incompétence notoire” dans la gestion de la ville. Les  manifestations de ce lundi  ont  également  touché le secteur de l’éducation.

 

Dans sa conférence de presse tenue la semaine dernière, la LUCHA a déploré  la dégradation de  la situation sécuritaire en ville de Beni pendant l’année sous la  gestion du Maire policier. Il en est de même pour la gestion de la terre. Pour la LUCHA, c’est sous la gestion du Maire policier  que plusieurs espaces du domaine public de l’État ont été spoliés dans la ville.

Ce mouvement citoyen  estime également qu’aucune  réalisation n’a été faite sur le plan du développement dans la ville.  Sans autant beaucoup insister sur la levée de l’état de siège au Nord-Kivu, ce mouvement citoyen exige que le Maire de Beni soit  remplacé.

Pour ce  premier  jour des manifestations,  les activités sont restées  paralysées, les portes des boutiques et magasins étaient  fermées, malgré le déploiement des policiers dans les endroits chauds de la ville pour veiller à l’ordre public.

Même le secteur scolaire a été touché par les manifestations, s’inquiète Blessing Muteule, président du parlement d’enfants Beni qui déplore ce qu’il qualifie de manipulation des enfants.

Le Maire incriminé n’a pas pu réagir à ces accusations de la LUCHA. Pour rappel, le Maire de la ville de Beni est au pouvoir depuis le mois de mai 2021 en exécution de la mesure de l’état de siège toujours en vigueur au Nord-Kivu et en Ituri.




Dr Berthilde Gahongayire : « Le VIH/SIDA pédiatrique est l’une de nos Top priorités »

«  La lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique est l’une de nos Top priorités pas seulement dans notre sous-région mais partout dans tous les pays et presqu’au niveau mondial. C’est un encouragement pour nous par le fait que les pays  qui ont signé  l’Alliance globale sont là.  C’est un encouragement à vraiment améliorer la qualité des services dans la prise en charge des enfants », a déclaré le Directeur régional du Programme commune contre le VIH/SIDA, Docteur Berthilde Gahongayire lors d’un entretien eu avec le délégué du Réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (Remapsen) présent à la journée technique, organisée en marge du lancement de la stratégie mondiale « l’Alliance globale » pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants.

Selon l’ONUSIDA, un travail préliminaire a été fait en amont par les pays sur la situation du VIH/SIDA  chez les enfants.  Et donc aujourd’hui, a dit le Docteur B. Gahongayire, c’est le moment de mettre ensemble en dégageant  une orientation sur comment mettre en œuvre tout ce qui a été décidé au niveau pays.

«  Ce que nous attendons est que les pays  participent  mais  une fois rentrés qu’on essaye vraiment de les soutenir afin de mettre en œuvre  les activités qu’ils ont identifiées pour relever le gap qui est actuellement assez énorme dans la prise en charge pédiatrique », a plaidé le Directeur régional de l’ONUSIDA, avant de déclaré la disponibilité de son organisme à accompagner les pays.  Elle l’a dit en ces termes : « Bien sûr qu’ils peuvent toujours compter sur l’appui de l’ONUSIDA et des autres partenaires.  Bientôt il y aura des propositions Fonds mondial et on espère que cette partie de la réponse  qui est la prise en charge pédiatrique sera vraiment   un des points forts  (…) et nous encourageons les pays  à avoir cette partie dans leur demande de financement.  Pour les pays Pepfar, il y a le Cop 23 qui arrive. Partout il  y a une opportunité, et donc il faut mettre des actions  en matière de la couverture pédiatrique. C’est un domaine assez important pour la région ».

Au total 12 pays prennent part à cette grande activité, à savoir : Angola, Cameroun ; Cote d’Ivoire ; RD Congo ; Mozambique; Nigeria ; Afrique du sud ; Tanzanie ; Ouganda ; Zambie et Zibambwe, Kenya.

Prince Yassa depuis Dar-es-Salam




Sama Lukonde accueille le Pape François

C’est désormais une réalité, le Pape François est arrivé à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, ce mardi 31 janvier 2023. Au bas de la passerelle, le souverain pontife a été accueilli, au nom du Président de la République, par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, qu’accompagnaient quelques officiels du pays, quelques autorités ecclésiastiques catholiques, des parlementaires et plusieurs autres hautes personnalités du pays.

Le Chef du Gouvernement a ensuite conduit Sa Sainteté le Pape au salon présidentiel de l’aéroport international de Ndjili pour un petit moment d’échange, avant de prendre la route pour le Palais de la Nation.  Le Premier Ministre ne pouvait cacher sa joie  d’avoir accueilli, sous son ère à  la Primature, le souverain pontife.

Une importante marée humaine chantant et scandant de bonnes paroles en l’honneur du Souverain pontife s’est amassée le long du boulevard Lumumba pour saluer le saint père dont l’arrivée en RDC intervient après celle du Pape Jean-Paul 2 en 1985. Le Pape François place cette visite sous le signe de la réconciliation en Jésus-Christ. L’on doit souligner que cette visite papale intervient également dans un contexte où la République démocratique du Congo est agressée dans sa partie Est, par le Rwanda, sous couvert du M23.

Notons par ailleurs qu’arrivé sur invitation du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Pape François séjournera à Kinshasa du 31 janvier au 03 février 2023. Après la visite de courtoisie au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo,  e mardi 31 janvier  il rencontrera les autres autorités du pays, la société civile et le corps diplomatique au jardin du Palais de la Nation où le décor est déjà planté. Il y prononcera un discours.

Son programme en République démocratique du Congo prévoit qu’il célébrera une messe à l’aérodrome de Ndolo dans la matinée du 1er février. Et dans l’après-midi, il rencontrera des victimes des violences dans l’Est du pays. Dans l’avant midi du 2 février, une rencontre est prévue entre le Pape, les jeunes et les catéchistes au Stade des martyrs. Dans l’après-midi, le souverain pontife participera, dans la cathédrale Notre Dame du Congo, à une rencontre de prière avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes.