C’est faux, le producteur Amadou Diaby n’envisage pas de réconcilier Férré Gola et Fally Ipupa autour d’un concer

Depuis qu’il avait organisé le concert de la réunification du clan Wenge, avec des grands leaders tels que Jean-Bedel Mpiana, Ngiama Makanda Werra Son, etc. ; le producteur Amadou Diaby est au centre des rumeurs mêmes les plus folles.
A en croire des messages très rependus sur les réseaux sociaux, le producteur Amadou Diaby se sentirait capable de réconcilier les deux éternels rivaux de la musique congolaise. Il s’agit de Férré Gola et Fally Ipupa. Et ce, autour d’un projet de concert dans les prochains jours.
Approchés, les services du producteur Amadou Diaby estiment que cette information est du domaine de rumeurs. Mieux, c’est une face news qui n’engage que ses auteurs.
C’est ainsi qu’ils demandent aux Congolais de ne prêter oreille à des telles informations.




EPST: La DINACOPE remplace le SECOPE

Par un arrêté du 2 février 2023, le Professeur Tony Mwaba vient de transformer le célèbre service de contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE) en Direction nationale de contrôle, de la préparation de la paie et de la maîtrise des effectifs du personnel administratif et enseignant (DINACOPE).

Selon notre source, cette précision clarifie clairement la mission de ce service qui n’est pas chargé de la paie, mais plutôt de la préparation de la paie.  Une confusion à la base de beaucoup de grèves des enseignants qui croient que c’est l’Epst qui paie, mission pourtant dévolue à d’autres services de l’État,  relevant des Ministères  du Budget et des Finances.




A Kikwit : Denis kadima salue l’’engouement de la population, bon signe pour la suite de l’opération

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, est arrivé à Kikwit, territoire du Kwilu, après avoir sillonné 5 des 9 provinces composant l’aire opérationnelle 2. Avant d’aller tâter le terrain, en compagnie du membre de la plénière, Fabien Boko, à la faveur de la visite des centres d’inscription aux Instituts Ngemba, Waï-Waï et Luzolo.

L’arrivée du numéro un de la Centrale électorale dans cette contrée, comme auparavant dans les localités qu’il a visitées, est perçue comme une source de motivation pour le personnel commis à la tâche.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, le Président de la CENI est allé présenter ses civilités au maire de la ville de Kikwit, Abe Ngiama, en présence du président du bureau de l’Assemblée provinciale du Kwilu, Serge Makongo et accompagné du SEP/Kwilu, Jean-Robert Muyense et de la Cheffe d’antenne de Kikwit, Mme Delphine Ntanga.

La question de la sécurisation de l’opération était au cœur de l’échange au cours duquel la première autorité de la ville a rassuré son hôte à ce sujet.

Denis Kadima a réitéré la détermination de son institution à tout mettre en œuvre pour ne laisser personne de côté au cours de cette opération qui concerne l’ensemble des Congolais.

“Les impressions sont très bonnes, car partout où nous avons été, toutes les machines fonctionnent à merveille. L’opération se déroule sans anicroche. Personne ne pourra être laissé de côté, c’est notre ambition. L’engouement est bien là et ceux qui sont venus, à notre présence, ont été enrôlés sans souci. Quand vous voyez le nombre de personnes inscrites par jour et sur le temps, on ne peut que s’en réjouir”, a indiqué Denis Kadima, se disant confiant en l’avenir.

“Ce qui se passe présentement dans cette localité est de bon augure pour le reste du temps. Visiblement tout le monde, côté personnel, a pris la mesure de la chose et s’y applique merveilleusement. Ici à Kikwit qui se trouve dans l’aire opérationnelle 1, il n’y a plus beaucoup de temps, il faut que tout le monde vienne s’inscrire parce que nous n’allons plus prolonger. Que chacun prenne conscience de ce fait”, a-t-il souligné.

Par ailleurs, le Président de la CENI, Denis Kadima a tenu une réunion opérationnelle, au siège de l’Antenne de Kikwit avec notamment des Contrôleurs Techniques Territoriaux, des Contrôleurs Technique Provinciaux.




Arts Martiaux : Me Jhon Linana de KC Barumbu a perdu sa mère biologique

Il nous revient de Me Ray Kande que Me Jhon Linana du KC Barumbu du feu Me Denis Lambio Bosoba, a perdu sa mère biologique depuis le 1er février 2023.

En attendant le programme des obsèques, nos condoléances les plus émues à Me Jhon Linana.

Antoine Bolia   




Arts martiaux : S.O.S pour Gd Me Baudry Tetey qui est malade depuis le 22 décembre 2022

Le monde des arts martiaux congolais est très affecté. L’un des grands maîtres, l’un des karatekas les plus célèbres qu’ait connu la RDC, Gd Me Baudry Tetey pour ne pas le citer, est très malade. Il ne bouge pas.

En effet, il nous revient que Gd Me Baudry Tetey est malade depuis le 22 décembre 2022. Maladie ya Nzoku, c’est-à-dire la maladie éléphantesque qui a comme caractéristique de voir les membres pieds du patient gonflés comme un éléphant. C’est de cette maladie que souffre Gd Me Baudry Tetey l’obligeant à être cloué sur son lit.

Comme on le voit, son cas nécessite une prise en charge rapide et conséquente pour lui tirer d’affaire.

Antoine Bolia




Cyclisme, A force d’attendre leur prime qui ne vient toujours pas : La championne du Congo est malade à Goma

Décidément, nous nous trouvons dans quel monde en RDC ? Les Léopards/cyclisme filles qui avaient défendu avec brio les couleurs de la RDC à la 1ère et 2è édition du Tour Cycliste international féminin du Burundi en 2021 et 2022 aussi bien par équipe en occupant la 4è et 2è place qu’en individuel où la championne du Congo Okito Hélène Déborah occupa la 3è et 2è place, demeurent sans prime à ce jour. Cet état des choses entament sérieusement le moral des filles.

Comment douter que cet état des choses fait très mal aux braves cyclistes/dames de la RDC qui ne savent toujours pas à quel saint se vouer. Elles n’ont perçu aucun rond comme prime alors qu’elles ont bien rempli leur mission. Et voilà que les Léopards : football de Chan Algérie 2023 qui ont fait la honte du pays, ont pu palper chacun pas moins de 20.000 $ pour un bilan largement négatif. Le pape François qui vient de séjourner a apporté le message de paix et d’amour au peuple congolais. L’on doit aimer son prochain. Et ici, il est question des cyclistes filles. Il faut leur donner leur prime.

A force d’attendre leur prime qui ne vient toujours pas, les Léopards/filles sont déprimées. Du lointain Goma, au Nord-Kivu, une triste nouvelle nous est parvenue. Okito Hélène Déborah, la championne du Congo est malade. Elle se trouve au lit alitée. Pour l’amour du ciel, donnez aux filles leur prime et ça sera justice.

Antoine Bolia




Karaté : Me Ray Kande, CN 4è Dan adresse une lettre ouverte à tous les pratiquants de Karaté en RDC et à travers le monde

En prévision des élections attendues à la Fédération de Karaté Do du Congo ‘’Fékaco’’, Me Ray Kande, CN 4è Dan de karaté et CN 1er Dan en judo et président de l’Association Sportive des Arts Martiaux et sports de combat ‘’ASSOSASCO’’ en sigle et président de l’acquis aux changements, donne de la voix et adresse une lettre ouverte au président sortant de la Fékaco, Me Freddy L’A Kombo.

Contenu du message de Me Ray Kande

Bonjour à tous les Me et Grands Me de la grande famille karaté/RDC partout dans le monde où vous êtes particulièrement.

C’est avec un cœur plein de tristesse que je tiens à vous informer l’incompétence, la megestion boiteuse que Me Freddy L’A Kombo soit disant votre président de la fédération de Karaté Do ‘’Fékaco’’ que vaillants présidents honoraires ont eu à marquer leur savoir, compétence enfin leur pratique et la connaissance parfaite, leur discipline chérie, nous citons : le 1er Président Eugène Lubaki Matinpa Luango, Edouard Kiaku Mbuta, Guy Diomi Ndongala, Zulfikar Lwambo et A.L Kitenge. Après 2007, le déluge jusqu’à présent.

Nous avons connu de parachutés et non pratiquants à savoir : Eugène Diomi Ndongala, Flungu et Freddy L’A Kombo. Des Secrétaires Généraux non pratiquants : Alain Mbaka, Bienvenu Ikuku, Tshula etc. Les parvenus mais ils sont soutenus par le régime Mbayo.

Mais parlons des fameuses élections que l’incompétent parachuté L’A Kombo organise. Disons-nous certaines vérités en face. Ce dernier a fait quelles études ? On m’apprend qu’il est juriste. Ecouter. Il y a juriste et juriste franchement. Je ne sais pas s’il a étudié où ? Mais sincèrement, je doute fort qu’il soit juriste vu son savoir-faire, comportement, sa politique ainsi que son agissement. Il est question ici de la vice de procédure et les irrégularités dans le chef de L’A Kombo. Il ne peut parler de l’assemblée générale élective sans pour autant parler de l’assemblée générale ordinaire qui engendre l’assemblée générale élective. Pour qu’il y ait assemblée générale élective, il faut d’abord créer ou mettre en place une commission électorale puis les animateurs de ladite commission ne seront pas candidats aux élections. La commission électorale aura pour mission : la réception et études des dossiers de candidats, fixer la forme ou sorte des élections et enfin, organiser les élections proprement dites.

Maintenant, tournons-nous vers vos incompétents. Poser leur la question par rapport à mon cour de droit administratif que je viens de donner aux incompétents et jouisseurs. Par conséquent, les fameuses élections sont nulles. Voilà le sérieux et éternel problème que nous avons pour le karaté depuis que M. Amos Mbayo est à la tête du Comité Olympique Congolais. Fin de citation.

Antoine Bolia                   




L’Afrique ne doit pas être le champ de bataille d’une rivalité entre grandes puissances (COMMENTAIRE)

De hauts responsables américains se dirigent vers l’Afrique, dans la foulée du Sommet des dirigeants américano-africains qui s’est tenu le mois dernier pour la première fois en huit ans. Après le voyage de la secrétaire au Trésor Janet Yellen sur le continent au début du mois, la représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a entamé mercredi sa tournée africaine.

Avec ces voyages, les Etats-Unis signalent leur “retour en Afrique”. Mais quelle est leur véritable intention? S’agit-il de promouvoir la coopération avec l’Afrique ou d’une tentative de pression sur le continent pour contrer “l’influence de la Chine” ?

Au cours de leurs visites, les responsables américains ont tenté de creuser un fossé entre la Chine et l’Afrique en soulevant des inquiétudes concernant la dette africaine. Le présumé “piège de la dette” est depuis longtemps un piège narratif tendu par l’Occident pour salir la coopération sino-africaine.

Lors de sa récente visite en Afrique, le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a souligné que le problème de la dette de l’Afrique était essentiellement une question de développement. Pour résoudre ce problème, il faut s’attaquer non seulement aux symptômes, mais aussi aux causes profondes.

M.Qin a déclaré que la Chine s’était toujours engagée à aider l’Afrique à alléger le fardeau de sa dette, et le pays participe activement à l’initiative de suspension du service de la dette (ISSD) du Groupe des 20 (G20). La Chine a signé des accords ou conclu des consensus avec 19 pays africains sur l’allègement de la dette et a suspendu le plus grand nombre de paiements du service de la dette parmi tous les membres du G20. La Chine s’est également engagé activement dans le traitement au cas par cas de la dette du Tchad, de l’Ethiopie et de la Zambie dans le cadre commun du G20.

Les données de la Banque mondiale montrent que les institutions financières multilatérales et les créanciers commerciaux détiennent près des trois quarts de la dette extérieure totale de l’Afrique. Ils pourraient et devraient prendre des mesures plus énergiques pour alléger le fardeau de la dette des pays africains. La Chine appelle toutes les parties concernées à contribuer à l’allègement du fardeau de la dette de l’Afrique.

Parallèlement, la coopération financière de la Chine avec l’Afrique a principalement porté sur la construction d’infrastructures et la capacité de production afin de renforcer la capacité de l’Afrique à se développer de manière indépendante et durable.

Au fil des ans, la coopération Chine-Afrique a répondu aux besoins urgents de développement des pays africains. Sous l’impulsion de l’initiative la Ceinture et la Route (ICR), la coopération Chine-Afrique dans le domaine des infrastructures a donné des résultats fructueux. Les statistiques montrent que depuis la création du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) il y a 23 ans, les entreprises chinoises ont construit ou modernisé plus de 10.000 km de voies ferrées, près de 100.000 km de routes, environ 1.000 ponts et 100 ports, ainsi que plusieurs hôpitaux et écoles en Afrique, créant ainsi plus de 4,5 millions d’emplois.

Il convient de noter que les aéroports où les officiels américains ont atterri et les routes et ponts que leurs convois ont traversés au cours de leurs visites en Afrique ont probablement été construits en coopération avec des entreprises chinoises.

Qui aide sincèrement l’Afrique à se développer ? Le peuple africain est le mieux placé pour répondre à cette question.

Une étude publiée l’année dernière par l’Inter Region Economic Network, un groupe de réflexion basé au Kenya, a révélé que la Chine prenait une avance considérable dans la prise de décision et la réalisation en temps voulu de projets d’infrastructure tels que les routes, les centrales électriques, les chemins de fer et les ponts en Afrique. Les faits et les chiffres de l’étude montrent qu’en agissant efficacement, la Chine contribue de manière tangible au développement de l’Afrique.

Craignant que les Etats-Unis ne soient pas réellement intéressés par l’aide à l’Afrique ou à la Zambie, mais se soucient davantage de faire valoir leurs intérêts là où ils ont le sentiment de perdre du terrain, Fred Mutesa, expert en gouvernance, en coopération au développement et en réduction de la pauvreté basé en Zambie, a déclaré : “Nous espérons que les Etats-Unis ne profiteront pas de leur amitié renouvelée avec la Zambie pour marquer des points contre la Chine”.

L’Afrique ne doit pas devenir une arène pour une rivalité entre grandes puissances. Au contraire, que l’Afrique devienne un terrain de coopération bénéfique pour tous, en particulier pour les Africains.




Muhammad Sidat : « Pas de Super Ligue sans le TPM »

La CAF opère déjà ses grandes manœuvres pour le lancement de sa “méga compétition”, la Super Ligue, d’ici le mois d’août prochain. Une compétition qui va regrouper les grandes écuries africaines dont le TP Mazembe.

Ce vendredi 3 février 2023, le club du Chairman Moïse Katumbi a ouvert les portes de son stade de Kamalondo et de tous ses autres infrastructures aux inspecteurs CAF qui ont passé au crible les installations. La qualité de l’aire de jeu, le confort des sièges dans les gradins, les box VIP, l’accessibilité et autres compartiments ont favorablement impressionné les représentants de la CAF qui compteront sur la participation des Corbeaux pour la première édition de la Super Ligue.

Muhammad F. SIDAT, le responsable du football professionnel à la CAF, explique le bien-fondé de la visite de son équipe à Lubumbashi : « Cette visite entre dans le cadre de la préparation de cette compétition. On était au Caire, à Tunis, à Casablanca, visiter les grands clubs du continent et les grands stades. La compétition à l’étape initiale est composée de 24 équipes mais pour la première édition que nous considérons comme pilote on aura huit clubs choisis selon le classement CAF des cinq dernières années. Et certainement, le TP Mazembe sera là et nous sommes contents d’entendre qu’il y a un intérêt direct du club congolais pour être présent dans cette compétition. »

Après la visite du stade, les inspecteurs se sont entretenus avec l’administration des Corbeaux conduite par le Secrétaire Général, Frédéric Kitengie, autour de tous ses collaborateurs avec l’assistance d’un délégué de la FECOFA, l’un des vice-présidents Adolphe Kabamba, un délégué du Ministère des Sports et le bailleur de la licence à la Fédération, Emmanuel Kande. Les échanges ont tourné autour des recommandations de la CAF pour la réussite de la Super Ligue. Ensuite les inspecteurs sont passés par le Stade Frédéric Kibassa, récemment rénové. Là, les officiels de la CAF ont promis de transmettre dans les prochains mois un rapport sur l’état du gazon et du stade proprement dit.

Poursuivant la visite d’inspection, bien avant de se rendre au CEF de Futuka, la délégation conduite par Muhammad Sidat a dialogué avec le Chairman Moïse Katumbi. Tout a été scruté et le cahier de charge déposé sur la table du boss des Corbeaux qui a salué l’initiative de cette compétition dont il est l’un des concepteurs. Et c’est à 30 Km de la ville, au CEF de Futuka, que l’inspection s’est achevée. Les délégués sont très satisfaits en retrouvant un club bien assis à travers toutes ses composantes.




Le Maroc bashing continue en France: le journaliste Rachid M’Barki écarté de BFMTV pour soupçons d’ingérence

Difficile de ne pas voir planer l’ombre d’une véritable chasse aux sorcières dans les médias français suite à la décision de la chaîne BFMTV de suspendre d’antenne le journaliste franco-marocain Rachid M’Barki, pour soupçons d’ingérence du Maroc.

La suspension de Rachid M’Barki, le 12 janvier, par la chaine télévisée au sein de laquelle il officiait depuis plus de 18 ans ne laisse personne indifférent, depuis que l’annonce en a été faite par les médias français le 2 février.

Depuis, les interrogations fusent de toutes parts. Que reproche-t-on en réalité à ce journaliste et rédacteur en chef, qui affiche plus de 30 ans de métier au compteur et présente le journal de la nuit sur BFMTV depuis son lancement en 2005? À en croire le journal Politico, premier média à faire des révélations –et des raccourcis douteux– sur cette mise à l’écart, un audit interne est actuellement mené au sein de la chaîne d’information française suite à la diffusion «dans des circonstances troubles», de contenus «non validés».

Le Sahara marocain au cœur d’une tempête médiatique en France

Ce qu’on reproche concrètement au journaliste qui présente également l’émission Faites entrer l’accusé sur RMC Story, est d’avoir fait mention à l’antenne du «Sahara marocain» et non du «Sahara occidental», contrairement aux us et coutumes médiatiques en France.

C’est ainsi dans le cadre d’un reportage présenté par Rachid M’barki, l’été dernier, à propos du Forum économique de Dakhla où se sont réunis des investisseurs espagnols en juin 2022, que celui-ci évoquait le «réchauffement des relations diplomatiques» entre l’Espagne et le Maroc facilité, expliquait-il, par «la reconnaissance espagnole du Sahara marocain». Un sujet on ne peut plus toxique pour le pouvoir en France, qui ne semble guère apprécier le caractère stratégique des relations entre Rabat et Madrid, étayé par la clarté de la position de l’Espagne sur le Sahara atlantique.

La mention de la marocanité du Sahara a suffi à déclencher une véritable tempête au sein de la chaîne et à donner lieu à un audit interne pour soupçons d’ingérence du Maroc. Une démarche perçue par nombre d’observateurs comme une véritable chasse aux sorcières orchestrée contre le Maroc.

Et pour cause, c’est précisément au moment où le Maroc fait l’objet d’un acharnement médiatique depuis que le Parlement européen s’emploie à se blanchir des accusations de corruption qui l’entachent, en prenant pour cible le Maroc, qu’une séquence datant de juin 2022 a refait surface afin de mieux corroborer les accusations d’ingérence contre le Maroc.

Bien que la chaîne BFMTV se refuse à se prononcer sur une ingérence étrangère, la presse française, elle, s’est littéralement emballée en publiant à son tour l’information diffusée par Politico le 2 février, participant ainsi à son tour à un véritable Maroc bashing.

Des raccourcis douteux pour preuves

Ainsi, toujours dans les colonnes de Politico, ce média s’est livré à des raccourcis forts douteux en partageant une interview filmée de Rachid M’Barki réalisée par Le360, considéré, avance Politico «comme proche du pouvoir». Ainsi, non seulement est-il reproché au journaliste, dont on a tôt fait de rappeler l’origine marocaine, d’accorder une interview à un site d’information marocain mais aussi d’y avoir parlé de ses liens avec son pays d’origine. Montée en épingle, une déclaration en particulier de Rachid M’Barki a fait mouche: lorsqu’il dit qu’il «essaye d’agir à (sa) manière à (son) petit niveau pour faire briller le Maroc» quand celui est interrogé sur sa participation à un rapprochement à travers des ONG entre la France et le Maroc… On a tôt fait d’y voir un complot. C’est ce qui s’appelle faire mousser du vent quand on manque d’ingrédients.

Joint par le journal Le Parisien, Rachid M’Barki déclare: «On me reproche d’avoir donné à l’antenne des infos qui ne sont pas passées par les circuits de validation officiels», en citant pour exemple l’évocation d’un forum économique entre le Maroc et l’Espagne à Dakhla, mais aussi «des emplois menacés sur la Côte d’Azur par la disparition des oligarques russes après le début de la guerre en Ukraine». Car ce sont désormais tous les journaux télévisés présentés par le journaliste que l’on soupçonne d’avoir été biaisés, en avançant aussi des ingérences d’autres pays africains et arabes, tels que le Soudan et le Qatar, pour la simple et bonne raison qu’ils faisaient l’objet de thématiques abordées dans le journal de la nuit de BFMTV.

Le journaliste plaide quant à lui la bonne foi, assurant que ces informations lui avaient paru tout simplement «intéressantes» à donner aux téléspectateurs, poursuit Le Parisien, et balaie d’un revers de la main les accusations d’ingérence en les qualifiant de «fantasme».

Muhammad SIDAT : « Pas de Super Ligue sans le TPM »

Muhammad SIDAT : « Pas de Super Ligue sans le TPM »

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