Décès de John Moeti : La CAF adresse ses condoléances à la famille de l’ancien international sud-africain

La CAF est attristée par le décès de l’ancien capitaine des Orlando Pirates et international sud-africain, John Moeti.

Moeti a remporté la Coupe d’Afrique des Nations 1996 – la seule et unique fois où les “Bafana Bafana” ont remporté le plus grand événement sportif du continent.

En 1995, il faisait partie de l’équipe des Orlando Pirates victorieuse en Ligue des Champions de la CAF contre l’ASEC Mimosas à Abidjan.

La CAF présente ses plus sincères condoléances à la famille de Moeti, à la famille du football sud-africain et à ses amis en ce moment difficile.

Que son âme repose en paix.




Que cache le face-à-face Tshisekedi-Sassou ?

Le président Félix Tshisekedi a passé quelques heures à Brazzaville (Congo) où l’attendait le président Sassou Nguesso. Même si rien n’a filtré, il est permis de croire que les deux ont échangé sur la crise sécuritaire à l’Est de la Rdc. Sassou qui a reçu, il y a quelques jours le ministre des Affaires étrangères rwandais avec une lettre, n’a pas manqué de prêcher la paix. Tshisekedi qui a déjà montré toute sa volonté et la disponibilité de mettre un terme à la guerre, doit lui avoir dit qu’il y a des points de non-retour et que l’objectif aujourd’hui, c’est l’application de la feuille de route de Luanda.

C’est en début d’après-midi de ce dimanche 5 février que le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé à Oyo,  en République du Congo, où l’attendait son homologue, le Président Dénis Sassou-N’guesso.

Les deux Chefs d’Etat ont eu un entretien à huis clos pendant près de 3 heures au Palais présidentiel. Rien n’a filtré de cette rencontre en tête-à-tête  qui intervient au moment où la situation sécuritaire est de plus en plus préoccupante à l’Est de la RDC.

Dans les couloirs du palais de Oyo et au Mont Ngaliema, l’on estime que les deux pays voisins (Congo et RD Congo) liés par la géographie et l’histoire ont intérêt à consolider leurs liens séculaires et à lever toute équivoque sur les questions sécuritaires transfrontalières. Après cette rencontre, Le président Félix Tshisekedi a regagné Kinshasa en début de soirée.




Coopération USA-Rdc : Lucy Tamlyn remplace le controversé Hummer alias « Nzita »

En avril 2019, à la suite de la visite du président Tshisekedi à Washington, les États-Unis et la RDC ont lancé le « Partenariat privilégié pour la paix et la prospérité », un engagement conjoint reflétant la relation plus étroite entre les États-Unis et la RDC et une promesse publique de travailler ensemble dans des domaines d’intérêt mutuel, dont le renforcement des institutions démocratiques, l’amélioration du respect des droits humains, la fin de l’impunité, la promotion de la paix dans l’est de la RDC, ainsi que la capacité d’attirer le commerce et les investissements des États-Unis. En plus de ce partenariat, les Congolais demandent aux USA plus d’implication dans la crise qui secoue la partie Est du pays et qui n’a que trop duré.

Conformément aux usages protocolaires, les nouveaux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République Arabe d’Égypte et celui des États-Unis d’Amérique en République Démocratique du Congo ont présenté leurs lettres de créance ce lundi au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Premier à traverser la haie d’honneur, M. Hesham Abdel Salam Elmekwad, Ambassadeur d’Egypte était, avant sa nomination, Secrétaire Général Adjoint de l’Agence Égyptienne de Partenariat pour le Développement.

M.Hesham Abdel Salam a débuté sa carrière diplomatique en 1997 comme Attaché Diplomatique au Département de l’Afrique de l’Ouest au Ministère des Affaires Étrangères.

Au fil du temps, il a exercé plusieurs fonctions dans son pays et dans plusieurs postes diplomatiques à l’étranger. De 2014 à 2019, M. Heshima était Ministre Plénipotentiaire, Chef de Mission Adjoint à l’Ambassade de l’Egypte en France.

L’Ambassadeur Lucy Tamlyn qui a présenté ses lettres de créance au Président Félix Tshisekedi le 6 février 2023 à Kinshasa, est diplomate de carrière avec grade de ministre conseiller, l’ambassadeur Tamlyn a rejoint le service diplomatique en 1982. Avant d’arriver à Kinshasa, elle a été chargée d’affaires à l’ambassade des États-Unis à Khartoum.

Ambassadeur Tamlyn a précédemment été ambassadeur des États-Unis en République Centrafricaine 2019-2022 et ambassadeur des États-Unis en République du Bénin 2015-2018.

L’ambassadeur Tamlyn est titulaire d’une licence du St. John’s College, Annapolis, Maryland et d’une maîtrise de Columbia University School of International Affairs à New York




Après la paralysie de Goma : Patrick Muyaya appelle au calme

Le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a invité la population au calme, ce lundi 6 février 2023, suite aux manifestations de ce lundi à Goma.

Patrick Muyaya a fait savoir aux manifestants que le gouvernement comprends leur insatisfaction au regard des atrocités causées par le rebelle du M23, Et il leur exhorte à ne pas tomber dans le piège de l’ennemi.

Le porte-parole du gouvernement estime que la feuille de route de Luanda reste la seule fenêtre de sortie pour ramener la paix dans cette partie du pays. « La feuille de route de Luanda est le seul plan pour le retour de la paix», a-t-il indiqué dans son message.

À savoir que cette feuille de route était signée le 23 novembre dernier en Angola en présence des pays membres de l’EAC pour exiger la cessation des hostilités et le retrait du M23. Décision que les rebelles ont rejetées.

L’appel au calme de Patrick Muyaya intervient après la manifestation de colère de la population de Goma, contre la force de EAC, Monusco et du M23.

Jean-Luc Lukanda




Boxe : Les Léopards continuent d’honorer la RDC à la 6è édition du trophée international Mohammed VI à Marrakech

Comme il fallait s’y attendre, les Léopards/Boxe défendent dignement les couleurs de la RDC à la 6è édition du trophée international Mohammed VI à Marrakech, au Maroc. Sur les 9 boxeurs alignés, deux autres ont atteint l’étape de ½ finales dans la nuit du lundi 6 février 2023. Il s’agit de : Mbaya Mulumba dans la catégorie de -63,5 kg et Pita Kabeji dans la catégorie 75-80 kg.

En effet, en ¼ de finale, Mbaya Mulumba a battu Al Khameri (Yemen) par arrêt de l’arbitre tandis que Pita Kabeji a réussi le même exploit face au Marocain Mohamed Assaghir.

A suivre ce mardi 7 février 2023

Catégorie 67-71 kg Mrs, ½ finale Kulenguluka Mbaya Steve (RDC) vs Aliyew Sarkhan (Azerbaijan)

Mercredi 8 février 2023

Catégorie 75-80 kg Mrs, ½ finale  Pita Kabeji (RDC) vs Khataev Imam (Russie)

Catégorie -63,5 kg Mrs, ½ finale Mbaya Mulamba (RDC) vs Thiam Creus (Espagne)

Ce qui est vraiment dommage et révoltant, ces braves Léopards/boxe qui participent à cette compétition pour améliorer leur ranking ou classement mondial, n’ont rien perçu comme prime. Faute des moyens, la RDC n’a pas amené d’autres boxeurs. Est-ce normal alors que beaucoup d’argent étaient engloutis à la 7è édition du Chan Algérie 2023 avec un bilan plutôt très décevant. Il faudra vraiment revoir la manière de conduire le sport dans ce pays.

Antoine Bolia  




Luttes : Coup d’envoi de la Formation Confejes pour officiels techniques niveau 1 et camp d’entrainement pour jeunes athlètes de la Fécolutta

Le Salon Présidentiel du stade des Martyrs a servi de cadre le lundi 6 février 2023 au lancement de la formation des officiels techniques niveau 1 de Lutte et un camp d’entrainement pour les jeunes athlètes de la Fédération Congolaise des Luttes Associées ‘’Fécolutta’’. C’est du 06 au 10 février 2023 que ladite formation est organisée dans le cadre de la Conférence des ministères de la Jeunesse et des sports ‘’Confejes’’de la Francophonie.

Zénon Kabamba, coordinateur de la Confejes avant d’ouvrir officiellement cette formation, a déclaré qu’en prévision de la participation de la RDC aux 9è Jeux de la Francophonie prévus fin Juillet et début août de cette année, le Comité international de ces jeux en collaboration avec la Confejes qui réunit 48 pays, a tenu à organiser un séminaire de formation pour officiels techniques et un camp d’entrainement pour les athlètes de plus de 18 ans qui vont participer à ces Jeux. La Confejes a tenu à animer ces deux activités en faveur de 50 cadres officiels techniques et 30 jeunes (15 garçons et 15 filles) qui vont éventuellement représenter la RDC lors de la 9è édition de ces jeux. Et de renchérir que la Confejes en organisant ces activités, avait sollicité l’autorisation du ministre des Sports qui a accepté et qui a mis à disposition le cadre Salon Présidentiel et le Salon Rouge, pour permettre aux cadres techniques d’obtenir les enseignements là-bas et les jeunes qui seront retenus vont entreprendre leurs activités au salon Présidentiel. Le ministre a accordé des facilités pour que les experts de la Fila puissent accompagner la Confejes. Et de souligner qu’au mois d’octobre dernier, quand la Confejes avait organisé des séminaires pour d’autres disciplines, ils n’étaient pas disponibles pour des raisons d’ordre administratif. C’est ainsi qu’on a dû reporter ces activités au mois de décembre puis reporter maintenant du 06 au 10 février 2023. Cependant, lui (Zénon Kabamba) est convaincu qu’avec le concours du Comité international des jeux de la Francophonie et l’aide de la Confejes, les jeunes lutteurs pourront avoir des enseignements de qualité qui leur permettront de représenter valablement la RDC. Remercie le président pour avoir mis à la disposition de l’organisation les cadres et les athlètes pour ces activités. Pour lui, l’événement du jour n’est qu’une continuité des activités amorcées en octobre dernier. Les officiels qui seront formés pourront être retenus parmi les officiels qui vont officier pendant ces jeux.

Le président de la Fécolutta M. Eric Kinzambi a déclaré être dans la joie parce que ça fait longtemps qu’on a enregistré la présence des experts en Lutte en RDC. Il remercie la Confejes et les experts et leur souhaite la bienvenue en RDC. Etant pays hôte, le président Eric Kinzambi trouve judicieux que la RDC se prépare minutieusement pour être à la hauteur. A une question lui posée, il précise que la lutte africaine n’est pas oubliée. L’expert attitré pour cette forme de Lutte sera là fin février. En attendant, les jeunes lutteurs se préparent déjà en conséquence. Les experts ne viendront que pour apporter des corrections car les lutteurs existent en RDC. ‘’La RDC est parmi les rares nations qui participent à toutes les compétitions de Lutte à travers le monde’’ a-t-il fait remarquer.

M.Jean-Marc Cardey, conseiller technique national a fait allusion à l’invitation de la Confejes et de la Fécolutta. Lui et Thierry Bourdin également conseiller technique, ont une longue expérience. Ils ont longuement échangé avec le DTN pour adopter ce qui se fait ici avec la méthode française. Puisque les jeux de la Francophonie approchent, ils espèrent trouver avec leurs interlocuteurs congolais un meilleur compromis de ce qu’ils savent faire et ce qui se fait ici pour l’améliorer la performance des lutteurs de la RDC.

Antoine Bolia




Tunisie : la militante franco-algérienne Amira Bouraoui “sous la protection des autorités françaises”

La militante politique et journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui, arrêtée en Tunisie et en passe d’être expulsée vers l’Algérie, se trouve désormais “sous la protection des autorités françaises”, a déclaré son avocat français François Zimeray à l’AFP. Elle est “libre et en bonne santé” se réjouit son avocat tunisien Hashem Badra.

 Arrivée en Tunisie le 3 février, la militante politique et journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui avait été “interpellée alors qu’elle cherchait à embarquer avec son passeport français sur un vol pour la France”,  indique son avocat Maître Badra.

Cette médecin de formation de 46 ans avait ensuite été placée en détention provisoire jusqu’à sa comparution devant une juge le 6 février, qui avait décidé sa remise en liberté, en ajournant son dossier au 23 février, ajoute-t-il.

Malgré cela, elle avait toutefois été emmenée à un poste de la police des frontières à Tunis en vue d'”être expulsée vers Alger” ce soir même, regrettait l’avocat tunisien, racontant l’avoir vue “pleurer” “dans une cage en verre”.

Contacté par l’AFP, le ministère tunisien de l’Intérieur n’était pas en mesure de confirmer ni d’infirmer ces informations.

“Ma cliente a fait l’objet d’une tentative d’enlèvement et de séquestration de la part de certaines autorités dépositaires de la force publique en Tunisie, à la demande des autorités algériennes”, avait précédemment dénoncé son avocat français François Zimeray, ancien ambassadeur de France au Danemark.

“J’ai fait savoir cet après-midi que je n’hésiterais pas à déposer une plainte au parquet de Paris pour enlèvement-séquestration si elle n’était pas immédiatement libérée sachant que, en droit français, la détention arbitraire commise par un agent dépositaire de la force publique est un crime. Et que lorsque ce crime est commis à l’étranger sur un citoyen français, les tribunaux français sont compétents”, avait menacé Maître Zimeray.

Selon une responsable du bureau de l’ONG Human Rights Watch à Tunis qui a été saisi de l’affaire, il ne fallait “en aucun cas” renvoyer Amira Bouraoui “vers un pays où elle a été emprisonnée et fait l’objet d’une série de poursuites pour son militantisme pacifique et ses opinions”.

Le site du média algérien Radio M où elle animait depuis septembre une émission politique, avait également fait état de l’arrestation d’Amira Bouraoui par la police des frontières en Tunisie, et de son “extradition” prévue dans la soirée du 6 février vers l’Algérie.

“Connue depuis son engagement dans le mouvement ‘Barakat’ en 2014 qui a mené une campagne contre le quatrième mandat du président défunt, Abdelaziz Bouteflika, elle a tenté plusieurs fois de quitter le territoire national ces derniers mois pour rendre visite à son fils établi en France, mais en vain”, selon le site.

Amira Bouraoui avait été emprisonnée courant 2020 pour plusieurs chefs d’inculpation. Elle a été libérée en juillet 2020.




Graves incidents à l’aéroport de Tunis : des témoins dénoncent des violences à caractère raciste

Selon le syndicat de la sécurité de l’aéroport, des agents ont été agressés. Des témoins affirment de leur côté que les véritables victimes seraient des passagers subsahariens.

L’aéroport de Tunis a connu, mardi 5 juillet, de graves incidents au sujet desquels les versions des faits divergents.

Tout a commencé avec de fortes perturbations du programme des vols de Tunisair, provoquées par une pénurie de pièces de rechange ayant immobilisé plusieurs avions. Des centaines de passagers se sont donc retrouvés bloqués et la tension a commencé à monter au sein de l’aéroport.

D’après la version du Syndicat régional de la sécurité de l’aéroport Tunis-Carthage, « des voyageurs ont agressé des agents de sécurité ». Il s’agirait, selon le même syndicat, « de voyageurs de nationalités [de pays d’Afrique subsaharienne] qui se sont attaqués à des agents des forces de l’ordre pour protester contre les retards enregistrés ».

 « L’agression de deux agents est survenue à la suite de leur intervention pour contenir la situation », d’après le même syndicat. L’un des agents agressés a été admis à l’hôpital dans un état grave, souligne la même source.

Huit personnes ont été arrêtées sur place et le tribunal de première instance de Tunis a émis des mandats de dépôt à leur encontre. Les huit suspects sont accusés de tentative d’homicide involontaire et de formation d’entente criminelle dans le but d’agresser les biens et les personnes.

Différence de traitement

Mais d’autres versions des faits ont été publiées sur les réseaux sociaux, comme ce témoignage d’un des passagers sénégalais, Junior Bouassa Ngounga, qui évoque des « scènes très violentes à caractère raciste ».

Car au-delà des retards enregistrés sur les vols vers Dakar, ce témoin insiste sur le fait que tout a été déclenché par « les forces de l’ordre tunisiennes » qui auraient agressé à l’aéroport des passagers subsahariens désireux de faire entendre leur mécontentement.

Des médias sénégalais ont également présenté une autre version des faits qui contredit les affirmations du syndicat de la sécurité de l’aéroport Tunis-Carthage.

« Selon les premières images visionnées par Senego [site d’informations], des forces de l’ordre en poste à l’aéroport Tunis-Carthage ont bastonné des voyageurs noirs qui attendaient leur vol de la compagnie Tunisair », peut-on lire sur le média.

« Toujours selon nos informations, des voyageurs sénégalais, en plus d’autres voyageurs d’Afrique noire, se seraient offusqués du traitement [privilégié] réservé aux [autres] passagers. »




Le Maroc a les plus grandes chances d’organiser la CAN 2025

L’agence de presse égyptienne du Moyen-Orient (MENA) a écrit que le Maroc a les plus grandes chances de remporter l’honneur d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2025), compte tenu des magnifiques stades et des infrastructures impressionnantes dont dispose le Royaume.

L’agence souligne que le Maroc a déposé un dossier distingué auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF) pour accueillir la CAN pour la deuxième fois de son histoire, sachant que le Royaume est en compétition avec l’Algérie, le Nigeria, le Bénin et la Zambie pour organiser la plus importante compétition du continent.

La même source poursuit que 35 ans après que le Maroc a accueilli pour la dernière fois la Coupe d’Afrique des Nations, le Royaume s’efforce actuellement d’accueillir la version 2025 de la compétition, rappelant que le Maroc avait accueilli cette coupe une seule fois en 1988.

L’agence a indiqué que la CAF s’apprête à annoncer prochainement le nom du pays qui accueillera la Coupe d’Afrique des Nations 2025, notant que l’édition 2025 devait se tenir en Guinée, mais la CAF a décidé de retirer l’organisation à ca pays en raison du retard accusé dans les préparatifs.

MENA ajoute qu’en plus des stades de Tanger et Prince Moulay Abdellah de Rabat, qui accueillent actuellement les matches de la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2022, le dossier marocain comprend plus d’un stade équipé pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

Et de poursuivre que le Grand stade de Marrakech situé dans la célèbre Cité ocre est l’un des stades les plus importants au Maroc équipé pour accueillir la compétition, car il peut accueillir 45.000 spectateurs, et c’est le quatrième plus grand stade du Maroc, rappelant que ce stade a été inauguré en janvier 2011.

L’agence précise que dans le dossier marocain pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations il y a aussi le grand stade d’Agadir, célèbre pour le stade «Adrar», qui est l’un des stades les plus importants du Royaume, et a une capacité de 45.000 places, dont 10.000 sièges sont couverts.

Ouvert en novembre 2013, le Grand Stade d’Agadir a accueilli les matches de la Coupe du monde des clubs en 2013, les matchs du CHAN, et c’est aussi le stade de l’équipe Hassania d’Agadir.

L’agence relève que le dossier marocain pour accueillir CAN 2025 comprend également le Grand Stade de Fès qui a été conçu selon l’architecture marocaine authentique, et qui peut accueillir près de 40.000 spectateurs.

 




Ce que l’ambassadeur de France au Maroc ne dit pas

La diplomatie du gaz permet à la France d’empocher des milliards de dollars en signant des contrats d’armement avec la junte militaire algérienne en contrepartie d’un gel de ses relations avec le Maroc. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Les propos du nouvel ambassadeur français au Maroc, Christophe Lecourtier, sur l’adoption du parlement européen d’une résolution sur les droits de l’Homme et la liberté de la presse comme n’engageant aucunement la France, sonnent faux. Il ne s’agit que d’un simple décorum diplomatique que démentent les faits concrets sur le terrain. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son éditorial daté du mardi 7 février, que la vérité qui ne peut être masquée par ces belles paroles diplomatiques a été révélée par le journal The Economist indiquant que la France lâche le Maroc au profit de l’Algérie ou plutôt au profit du gaz algérien.

Il suffit de voir le nombre des visites officielles échangées entre les responsables des deux pays pour comprendre que la France s’est rangée du côté de la junte militaire aux dépens de nos intérêts supérieurs (visite de Macron et de Borne à Alger et du chef d’état-majeur Saïd Chengriha à Paris). Le président français est arrivé à Alger en août 2022 pour rassurer Abdelamjid Tebboune avec des mots d’amour sans, toutefois, présenter ses excuses au nom de la France. Durant le mois janvier, le président français a reçu à l’Élysée le chef d’état-major Saïd Chengriha pour signer des contrats d’achat d’armement et préparer la visite du président algérien à Paris prévue au mois de mai.

Le quotidien Al Akhbar souligne que la diplomatie du gaz permet à la France d’empocher des milliards de dollars en signant des contrats d’armement avec les caporaux d’Alger tout en bénéficiant des prix avantageux du pétrole algérien en contrepartie d’un gel de ses relations avec le Maroc. Il est vrai que les relations entre Rabat et Paris ont été toujours gérées en dents de scie selon la couleur politique du locataire de l’Élysée. Mais depuis l’arrivée de Macron, les nuages de la tension, occulte ou déclarée, qui assombrissent les relations des deux pays, ne se dissipent plus.

Ce qui a envenimé davantage la situation, c’est que les répercussions des transformations géostratégiques ont imposé à la France de troquer ses positions contre le gaz en soutenant indirectement la junte militaire et en fermant les yeux sur les violations des droits de l’Homme en Algérie. Autant dire que la France ne raisonne qu’avec les intérêts de ses partenaires, de ses citoyens et le prix des carburants dans les stations-services en étant toujours prête à composer avec n’importe qui pourvu qu’elle en tire tous les profits.

Par Hassan Banadad