Élimination des Léopards Chan: La FECOFA a tout faux!

La Fédération congolaise de football association (Fecofa) de l’après Constant Omari ressemble aujourd’hui à un navire sans capitaine. Un désordre fou y règne alors qu’on croyait que l’homme moderne (c’est ainsi que les musiciens surnomment l’ancien président de cette structure) était le problème du football congolais.

Après la sortie ratée de nos fauves au dernier CHAN (élimination au premier tour avec 2 points sur 6), la FECOFA a pondu, sur instruction du ministre un rapport de cette mission. Un document vite lancé dans les réseaux sociaux avec des commentaires de toute sorte. On pourrait y lire entre autre que l’échec des Léopards était parti d’un championnat suspendu faute de subvention du trésor public (raison assez plausible), le manque de trousse médicale et d’équipement sportif adapté, etc…

Et ce sont les deux dernières raisons qui ont été savamment mis sur la place publique et qui accusent le ministère des Sports, principal gestionnaire des fonds suite à une décision du conseil des ministres (la FECOFA est aussi sous tutelle financière de la FIFA) de détournement. Mais après enquête, on se rend à l’évidence que les gestionnaires actuels du football national de la RDC étaient juste animés par une envie de gérer tous les fonds publics mis à la disposition de la sélection nationale.

Nos limiers sont tombés sur plusieurs factures relevant de la partie « prise en charge médicale des Léopards » lors de cette compétition organisée en Algérie. Près de 20.000 USD mis à disposition du staff médical pour des soins et examens appropriés. Les prestataires (voir factures en annexe) ont tous été payés par le comptable public conformément à la volonté du conseil des ministres, alors que les affairistes du Comité Tshimanga s’opposaient à cette démarche.

Un autre élément qui marque un peu le flou sur l’argumentaire de la FECOFA, c’est un échange entre le SG de cette structure et un membre du cabinet du ministre des Sports. Il s’agissait en fait d’une réquisition médicale composée des produits locaux qu’un médecin du Centre National de Médecine des Sports devaient acheminer. Mais ce rapport combien insultant porte la signature du même individu.

L’autre point qui fâche est celui de l’équimentier O’neills encore sous contrat avec la FECOFA jusque mars 2023. La FECOFA accuse son partenaire de n’avoir pas livré des tenues adaptées au froid glacial de l’Algérie en ce début d’année. A travers une correspondance devenue virale, la société irlandaise démontre noir sur blanc que la FECOFA ne maitrisait rien des contours de ce tournoi ; la question de l’argent ayant sans doute pris le dessus sur toute autre considération. Même les noms des athlètes étaient mal écrits sur les tenues.

Pour un nouveau leadership à la Fecofa

Ce rapport de la FECOFA adressait au ministre, de l’avis d’un journaliste des sports est « la pire que cette institution ait pu rédiger ces dix dernières années, car sans analyse de fond de la question ni projection ». On se souviendra que certains officiels et membres de cette fédération avaient tout simplement claqué la porte de la séance de travail ayant abouti à « ce torchon », car ne se reconnaissant pas dans cette façon « fantaisiste » d’analyser les choses.

Somme toute, la FECOFA fonctionne comme un bateau qui tangue au moindre vent, sans un leader ni cohésion et dont le porte-voix reste le sulfureux secrétaire général adjoint qui réclame à corps et à cri dans les réseaux sociaux la gestion des fonds destinés aux Léopards dans un langage plutôt grossier. Le directeur des activités physiques et sportives du ministère réclame, à travers une correspondance, l’organisation rapide des élections (le comité actuel étant fin mandat depuis plus d’une année) pour permettre au Gouvernement d’avoir un interlocuteur valable dans ce domaine sensible qu’est le football.

Florent Katumba/Cp




A Kenge : Tony Mwaba rappelle aux écoles leur obligation de fabriquer des bancs chaque mois au prorata de leurs frais de fonctionnement

A Kenge, le ministre de l’EPST a appelé les gestionnaires d’écoles à veiller sur l’usage responsable de ces bancs, avant de rappeler la responsabilité de la province dans l’équipement des écoles en banc. Au chef d’établissement, le ministre Tony Mwaba a réitéré son instruction, celle demandant aux écoles de fabriquer des bancs chaque mois au prorata de leurs frais de fonctionnement.
C’est dans l’enceinte de l’Institut Tsinda, dans la commune de Masikita, Ville de Kenge que le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwama a commencé sa journée d’itinérance ce mercredi 08 février 2023.


Sur le gazon de cette école, 200 bancs déjà occupés par les élèves bien présents pour la cérémonie, le ministre de l’EPST s’y est rendu pour la remise d’un lot de dix mille bacs, dont les 200 symboliques.
Cette deuxième phase de ce programme de distribution des bancs, s’inscrit dans le cadre de la Campagne ”Pas une école sans bancs”, lancée par le ministre Tony Mwaba Kazadi, sur instruction du Chef de l’Etat, Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi.
Après le mot de bienvenue du PROVED, et présentation technique du projet de fabrication des bancs par le Directeur, Chef de service de la Direction des infrastructures scolaires Monsieur Éloïs Kumbo Bopey, le patron de l’EPST a symboliquement remis ces bancs au Vice-gouverneur de la province du Kwango Saturne Tangandandu, représentant du gouverneur ainsi que les responsables locaux.
Prenant la parole, le ministre national de l’EPST a usé de mots élogieux à l’endroit des enseignant du Grand Bandundu “Il est notoirement reconnu et les statistiques le prouvent que le Grand Bandundu est la pourvoyeuse des professionnels de la craie sur l’ensemble de la République “, a-t-il déclaré avant de rappeler ” la valeur marchande introduite dans le secteur de l’éducation, a porté un lourd préjudice à celle-ci et nous nous sommes donc donné le devoir de la redresser sous la Vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi. Et ce geste fait partie de ce processus qui vient en appui à la gratuité de l’enseignement primaire”, a-t-il souligné.
Après la remise symbolique, le ministre a appelé les gestionnaires d’école à veiller sur l’usage responsable de ces bancs, avant de rappeler la responsabilité de la province dans l’équipement des écoles en banc. Au chef d’établissement le ministre Tony Mwaba a réitéré son instruction, celle demandant aux écoles de fabriquer des bancs chaque mois au prorata de leurs frais de fonctionnement. ” Nous ne sommes pas venus distribuer les bancs. Entant que ministre, je n’ai pas dans mes missions la charge de distribuer les bancs. Comme je le dis souvent les autorités provinciales doivent s’assumer et les établissements doivent produire des bancs avec leurs frais de fonctionnement. Ce geste est une manière pour nous de monter l’exemple “, a-t-il conclut
Après la remise de bancs Direction, la menuiserie Diocésaine de Kenge où sont fabriqués les dix mille bancs destinés à la province de Kwango.
Sur place, les menuisiers avec leurs arteaux à pression en mains, produisent jusqu’à 500 bancs par jour un rythme impressionnant qui permet à la direction des infrastructures de servir à temps les différentes provinces concernées
Après la visite guidée, le ministre s’est dit satisfait du travail et a regagné son hôtel avant la grande rencontre avec les inspecteurs scolaires de la province




TFM favorise l’émergence d’une élite de la jeunesse pour le développement socio-économique

TFM s’est investi dans l’amélioration de la qualité de l’éducation et l’encadrement de la jeunesse de sa concession minière pour un développement intégral de la communauté.

Dès l’aube de son exploitation minière en 2006, Tenke Fungurume Mining s’est investi pour un avenir meilleur de la jeunesse de sa concession. Pour y arriver, l’entreprise a élaboré un plan de développement intégral par l’entremise de son département de développement communautaire, premier outil d’exécution du plan d’engagement sociétal, avec un accent particulier sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement et l’encadrement de la jeunesse.
Un plan qui s’est vu renforcé en 2010, avec la mise sur pied du Fonds Social Communautaire de TFM, deuxième outil d’exécution de la responsabilité sociétale de TFM. Plusieurs projets en faveur de la jeunesse ont été exécutés. Ce sont notamment les infrastructures qui n’existaient presque pas. À cet effet, le Fonds Social a construit et équipée environ 15 écoles dans la concession TFM, et le Développement communautaire en a, quant lui, construit et réhabilité 7.


Au-delà de la dimension infrastructurelle, l’entreprise finance plusieurs programmes de bourses d’études universitaires et secondaires en faveur des écoliers de la concession, sachant que l’éducation est la base de l’avenir pour la jeunesse. L’objectif est l’émergence d’une élite responsable.
La bourse Mutoshi lancée depuis 2010 a enregistré jusqu’à ce jour 179 bénéficiaires, dont 44 encore en cours de formation. Et grâce à cette bourse 5 élèves ont terminé leur cursus humanitaire au cours de l’année 2022, parmi lesquels Kaswing Yav, une lauréate de la province avec 72 % en chimie industrielle.
Le Fonds Social Communautaire de TFM a quant à lui financé deux types de bourses :
Primo, la bourse locale pour les études secondaires. Celle-ci est destinée aux meilleurs élèves évoluant dans les écoles de la concession. Elle compte à ce jour 1 636 bénéficiaires. Au cours de l’année 2022, un total de 414 élèves venant de 23 écoles secondaires ont bénéficié de cette bourse.
Secundo, la bourse d’études universitaires. Lancée depuis 2016, cette bourse compte 89 étudiants bénéficiaires. À ce jour, 17 étudiants ont déjà fini leur cursus académique ; 9 d’entre eux au cours de l’année 2022, parmi lesquels une grande distinction.

Wilson Makuya : « Je viens de finir mon Master avec grande distinction. Merci à l’entreprise TFM. Ce programme de bourses m’a vraiment soutenu dans mon cursus académique. »
Il faut noter également la construction de 5 nouvelles écoles par le Fonds Social, c’est entre autres l’EP Majengo, EP Ekima, Institut Tenke, EP Kisanfu de Kando et l’EP Mangi de Lumbwe.

En perspective, l’année 2023 sera riche en réalisation. Avec le cahier des charges, TFM finance la construction d’un institut supérieur des techniques appliquées. Les études de faisabilité sont en cours. Les autres projets comprennent la construction de deux foyers sociaux à Pumpi gare et à Lumbwe, une école maternelle à Nguba et six écoles primaires dans différents coins de la concession, notamment à Kafwaya, Pumpi, Mwanga Musonge, Mwanga Mangi, Sangana et Tshilongo. À ceci, il faut ajouter deux espaces de jeux pour les jeunes à Tenke et à Fungurume et l’organisation d’un tournoi interscolaire de football.




Réduction du train de vie de l’Etat : « Le salaire net du président de la République sera de 5.000 dollars par mois, contre 8.000 Euros pour le Président Macron en France » (Etude)

L’Observatoire de la dépense publique (ODEP), à travers le président du conseil d’administration, le professeur Florimond Muteba, a présenté à Kinshasa une réflexion sur : « La réduction du train de vie de l’Etat : Les propositions de l’ODEP ». Cette étude très pratique, commence par le contexte et justification, une restructuration administrative impérative, les réformes au niveau des institutions, le parlement, les Assemblées provinciales, les gouvernements provinciaux. L’étude aborde la question de la réduction du train de vie dans les représentations diplomatiques à l’étranger : réduire et rationaliser les dépenses publiques ; les entreprises publiques : réduire et rationaliser les dépenses publiques, les salaires et la conclusion (Mettre les moyens publics au service du développement).
Des représentations diplomatiques
Ici, l’étude se demande, quel peut être le sens de nos relations diplomatiques avec les pays dominants ? « Ces relations n’ont de sens que dans la mesure où elles peuvent servir notre option de tourner le dos à 150 années d’esclavage, de colonialisme et de néo-colonialisme et de construire un pays réellement indépendant, souverain qui émerge. Le rôle des ambassades est de rassembler à tout moment l’information économique et technologique pour notre développement », indique ce document, qui pense qu’il faut supprimer toutes les ambassades actuelles pour les regrouper par région. Une seule représentation diplomatique suffit pour l’Union Européenne, ou l’Amérique du Nord. Ainsi, ces ambassades auront les moyens humains et matériels de leur mission d’information pour le développement.
En Afrique, le même regroupement est à faire pour l’Afrique du Nord, les pays de la CEDAO, ceux de la corne de l’Afrique, l’Afrique Centrale, l’Afrique Australe, les pays lusophones, etc. Auprès de ces grands ensembles, nos ambassades doivent devenir des centres actifs d’impulsion de l’autonomie collective : création des centres communs de recherche scientifique et technologiques, renforcement des liens commerciaux, création en commun des entreprises etc.
Au sujet des entreprises publiques, l’étude donne quelques principes obligatoires qu’il faut respecter. En effet, l’entreprise, quelle que soit sa forme juridique doit obéir aux principes ci-après : l’entreprise est une coalition qui doit être viable, elle n’est plus seulement dépendante du marché, elle est aussi la résultante d’un processus interne qui doit obéir à un certain nombre de règles pour le maintien en vie de la coalition ; L’entreprise, force économique est un organe de lutte pour un type nouveau de concurrence ; la concurrence technologique. Elle ne peut survivre et se développer que si elle se situe dans les premiers classements de sa profession et de son marché, etc.
Voilà pourquoi l’étude propose de réduire le train de vie de l’Etat dans le secteur des Entreprises passe par la promotion de tous les facteurs susceptibles de contribuer à la rentabilité économique et financière de ces entreprises, afin de réduire de manière drastique puis supprimer les subventions leur versées.
Les salaires dans ce secteur doivent respecter la même tension salariale que dans les secteurs de l’enseignement et de la santé. Dans ce secteur, les conditions d’entrée dans les organes dirigeants doivent être renforcées. Les concours doivent être la voie privilégiée. La gestion quotidienne de ces entreprises doit être encadrée par les institutions supérieures de contrôle.
Des tensions salariales
En RDC, la tension salariale dans toutes nos administrations devra être fixée de 300 dollars pour le salaire le plus bas à 6.000 dollars pour le salaire le plus élevé, c’est-à-dire de celui du Premier ministre chef du gouvernement.
Le salaire net du Président de la République sera de 5.000 dollars par mois. En France, il est de 8.000 Euros pour le Président Macron. Le Président de la Chine, la plus grande puissance économique du monde ne dépasse pas trois mille euros par mois.
La liste civile du Président doit être réduite pour ne pas dépasser 2,4 millions par année soit 200 milles dollars par mois au lieu de 12 millions en 2022 soit un million par mois. Soulignons que l’étude donne des propositions concrètes pour les secteurs de l’éducation, la santé, etc. Par exemple, l’étude estime que les salaires des administratifs resteront dans la tension salariale de base avec un minimum de 300 dollars pour le salaire le plus bas.
Pour le corps enseignant du primaire ou supérieur, la tension salariale ira de 500 dollars pour le salaire le plus bas du primaire, les autres selon le grade de chacun se situeront entre 500$ et 4.000 dollars américains pour le professeur ordinaires dans les universités.
De même pense cette étude, les salaires des administratifs resteront dans la tension salariale de base avec un minimum de 300 dollars pour le salaire le plus bas et 3500$ pour les secrétaires généraux. Pour le personnel médical, la tension salariale ira de 500 dollars pour les salaires les plus bas à 4000 dollars pour les scientifiques de très haut niveau notamment les professeurs de médecine ; les autres selon le grade de chacun se situeront entre 500$ et 4000$,
Et de conclure que pour réduire de manière efficace et durable le train de vie d’un Etat néocoloniale, il faut être porteur d’une vision, d’un développement endogène, indépendant, autocentré et autodéterminé. Un Etat où la dépense publique sera réellement un instrument pour construire le développement où la rationalité de la dépense et la justice distributive vont triompher. Un Etat fondé sur la participation total de toute la population comme moteur, acteur et bénéficiaire du développement.




A 5 mois des IXes Jeux de la Francophonie: le CNJF lance les animations périphériques au rond-point des Huileries

A cinq mois des IXes Jeux de la Francophonie, c’est déjà l’effervescence dans la capitale congolaise ville hôte. Avec le lancement ce mardi 7 février des animations périphériques, le Comité national des Jeux vient de placer sur les rails, le train qui va nous conduire en juillet prochain aux IXes Jeux de la Francophonie.
Depuis ce mardi en effet, indique une dépêche parvenue à notre rédaction, une série d’activités de proximité est organisée aux différents carrefours, dans les artères et les coins les plus fréquentés de la ville.

L’objectif est de susciter l’engouement et l’adhésion de la population à l’édition 2023.
Le Rond-point des Huileries, au carrefour des communes de Lingwala et de Kinshasa, a été le théâtre du lancement. L’évènement a captivé l’attention. Un public important a pu assister aux divers spectacles à l’affiche.
Partis de plusieurs artères environnant, la danse, des acrobaties et des chants ont tous convergé vers le Rond-Point des Huileries pour se terminer en apothéose par un flash mob haut en couleurs et riche en spectacles.
« J’ai passé un avant-midi spectaculaire grâce aux Jeux de la Francophonie que nous attendons maintenant avec empressement », a indiqué aux journalistes présents, la jeune Carole Mulanga, venue de la commune de Lingwala et attirée par les spectacles des acrobates.
« Notre pays est très riche en diversité culturelles et avec ce que j’ai vu aujourd’hui, les IXes Jeux de la Francophonie annoncent déjà ses couleurs » tranche pour sa part un étudiant de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication présent sur le lieu.
Pour Veronica Kayembe, conseillère du Directeur national des Jeux, cette activité vient confirmer la tenue des Jeux et la réussite qui est au rendez-vous de cette édition.
« Cette activité de terrain va se poursuivre jusqu’aux Jeux à travers la ville de Kinshasa pour populariser les Jeux de Kinshasa que nous voulons les meilleurs possibles » a conclu Éric Mpoyi, superviseur de la Commission Animations Périphériques du Comité national des IXes Jeux de la Francophonie.




Le visage de la communauté internationale face à l’agression rwandaise en Rdc : Quelle piste de solution ? (Bettens Ntumba)

Le visage de la communauté internationale est claire comme de l’eau de roche sur l’agression rwandaise en RDC suite à sa passivité coupable de prendre des mesures sanctionnatrices contre le réseau rwandais datant de plus de 25 ans.

Quant à l’agression russe en l’Ukraine, la communauté internationale a clairement affiché son soutien à la fois militaire et économique.
Les rapports de Nations-Unies et des organismes internationaux prouvent à suffisance que la RDC est victime de l’agression rwandaise. Curieusement, la communauté internationale adopte le silence coupable en renforçant sa coopération militaire et économique avec le micro État prédateur rwandais.
Les condamnations du Rwanda par les pays occidentaux sont de tape à l’œil et de trompe l’œil. Après le massacre de l’armée rwandaise via M23 à Kishishe le 29/11/2022, contre toute attente, l’Union européenne consciente de ce crime, décide le 2/12/2022 d’octroyer une aide financière de 20.000000$ (vingt millions de dollars) à l’armée rwandaise. En sus, nul n’ignore que le pays de Kagame est la pièce maîtresse de la stratégie occidentale dans la région de Grand Lac et partenaire important des États Unis.
Cette communauté internationale devrait pousser les parties au respect du processus de Nairobi et de Luanda ainsi que du processus de Kimberley qui interdit l’hébergement des minerais d’origine criminelle dans un Etat.
La communauté internationale fait de la RDC sa proie à cause de scandale géologique et géostratégique mondiale, comme dans la relation internationale, seule les intérêts comptent, ce qui fait que les pays occidentaux, les sociétés multinationales et les firmes tirent profit de cette agression rwandaise pour piller systématiques les minerais stratégiques entre autres le cuivre, le cobalt, la cassitérite, le coltan, etc. Ces pierres philosophales servent à la fabrication de téléphone cellulaire, ordinateur portable, missile, moteur de fusée, etc.
Le Pape François a confirmé ce complot de la communauté internationale dans son discours: « Retirez vos mains de la RDC, retirez vos mains de l’Afrique ! Cessez d’étouffer l’Afrique, elle n’est pas une mine à exploiter, ni une terre à dévaliser ».
Que faire à la passivité coupable de la communauté internationale et de l’économie de pillage instauré en RDC? La paix en RDC est inhérente sur 2 volets endogène et exogène.
Dans le volet endogène qui est lié à la bonne gouvernance, le respect de la constitution, le respect de droits humains, la liberté d’expression, la prise de conscience nationale et le changement de mentalité positive et la reconstruction national. La bonne gouvernance permettra d’avoir un budget rationnel pour la mise en place d’une armée dissuasive, républicaine, professionnelle, et citoyenne ainsi que la création de l’industrie militaire pour fabriquer les armes et munitions, en recrutant par an 100.000 (cent mil) militaires. Et le service de renseignement fiable, mieux équipé et digne.
Quant au volet exogène, il est inhérent à la réforme diplomatique par rapport aux enjeux mondiaux. La mise en place d’une diplomatie au service de la paix avec les pays limitrophes, mais aussi avec des grandes puissances à travers le réseau diplomatique viable et efficient. Il faut une parfaite connaissance du système international surtout avec l’enjeu des politiques mondiales contemporaines (pays occidentaux et la Russie). Le savoir est une arme !




Politique : Un haut cadre du parti de Jean-Marc Kabund-A-Kabund aux arrêts

L’Alliance pour le changement, parti cher à l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale continue à dénoncer une répression bien ciblée menée contre les collaborateurs du leader de l’Ach. Une démarche de mauvais goût qui a pour objectif de freiner l’élan de ce parti de l’opposition qui ne cesse de payer un lourd tribut depuis l’arrestation de son Autorité morale Jean-Marc Kabund-A-Kabund détenu par le régime en place depuis 6 mois dans la prison centrale de Makala.

Dans l’espace de deux mois, les sièges de l’Alliance pour le changement ont été vandalisés à plusieurs reprises par les jeunes instrumentalisés par un parti politique bien identifié. N’ayant pas atteint leurs objectifs, les ennemis de Jean-Marc Kabund changent les stratégies et optent pour les représailles, une chose qui ne passera pas selon la Ligue des jeunes de ce parti politique.
A travers une interview accordée dans les médias en ligne, lequotidienrdc.com, le mardi 7 février 2023, le président intérimaire de la Ligue des jeunes du parti politique Alliance Pour le changement Boaz Muamba fustige l’interpellation et l’arrestation de Me Ben Kabeya, président fédéral de la fédération du Kasaï-Oriental 1 dans la ville Mbuji-Mayi.
La justice congolaise reproche à ce haut cadre de l’Ach d’avoir organisé une grande manifestation dans la ville de Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental le 30 janvier 2023 pour le compte de son parti et pendant cette manifestation, Ben Kabeya aurait tenu des propos contre le président Tshisekedi, lesquels propos seraient considérés comme offense à l’endroit du président de la République.
Pour Boaz Muamba, cette démarche est considérée comme étant un acte antidémocratique qui a pour mission obscure de déstabiliser le parti cher à l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale qui prend à témoin l’opinion internationale et nationale et qui demande et exige la libération simple et sans condition du maître Ben Kabeya.
Abordant la question sur l’évolution du dossier en justice de son leader, le président intérimaire de la Ligue des jeunes de l’Alliance pour le changement précise que le dossier de Jean-Marc Kabund est vide, et rien n’empêche sa libération imminente. Boaz Muamba invite la justice congolaise à ne pas travailler pour un camp, mais plutôt pour dire le droit et profite de l’occasion pour appeler tous les jeunes de son parti de rester vigilant, de ne pas paniquer face aux manœuvres des ennemis de la démocratie.




EPST : Tony Mwaba poursuit ses visites d’itinérance dans la province éducationnelle de Kinshasa/Plateau

Comme premier problème que doit résoudre le patron de l’EPST, le conflit entre les responsables de la province Éducationnelle de Kinshasa/Plateau est la représentation légale de l’École Conventionnée Catholique Orthodoxe (ECCO). Cette dernière par son représentant légal, le Révérend Jean-Claude Ngindola Asuka, aurait posé des actes sans se référer à la hiérarchie administrative, notamment la désactivation de certains enseignants au mépris des décisions des autorités, un témoignage du PROVED de Kinshasa/Plateau, corroboré par le ministre provincial en charge de l’éducation, Charles Mbutamuntu.

Au restaurant de Safari beach dans la commune de la N’sele, les différents responsables et cadres provinciaux de l’EPST sont réunis pour accueillir le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba ainsi que sa délégation composée de Mme Christine Nepa Nepa, Secrétaire Général à l’EPST, Charles Mbuta Muntu, Ministre provincial en charge de l’Éducation de la ville province de Kinshasa, Jacques Odia, Inspecteur Général de l’EPST ainsi que le Directeur national de la DINACOPE, Papy Mangobe.
À l’honneur, les Provinces Éducationnelles de Kinshasa/Plateau et Tshangu.
Par cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de ses itinérances, comme il en pris l’habitude, le Ministre de l’EPST a évalué le travail dans ces deux juridictions scolaires ou plusieurs problèmes sont signalés, avant de donner ses orientations pour la nouvelle année.
Loin des protocoles habituels, le professeur Tony Mwaba a changé la méthode, question de parcimonie dans la gestion des cas. Sur son initiative, un débat s’est ouvert juste après les mots de bienvenus du PROVED Plateau.
Lui accordant la parole, le Révérend a egalemnt fustigé a son tour de l’ingérence de certains responsables particulièrement le Sous-Proved de cette juridiction.
Après observations et évaluations, la dite confession religieuse ne peut se prévaloir du statut de partenaire de l’État congolais, pour plusieurs raisons. La première, elle n’est pas signataire de la nouvelle Convention scolaire; deuxièmement elle ne compte que 37 écoles dans la province administrative de Kinshasa alors que les textes exigent un total de 40 à 80 écoles pour avoir le droit de signer ladite convention et devenir partenaire de l’État.
Sur le champ, le ministre de l’EPST a remis à l’ordre les différents protagonistes et a instruit les responsables locaux pour que l’ordre revienne dans un bref délai.
Après l’arbre à palabres, Tony Mwaba ne s’est pas privé de son exercice préféré, le rappel à l’ordre pour la nouvelle année qui a pour grande orientation l’amélioration de la qualité de l’enseignement après avoir posé et consolidé les bases de la gratuité de l’enseignement primaire public.
Une fois la messe dite, le ministre et sa délégation ont pris la direction de Kenge, dans la province du Kwango, où il doit réunir tous inspecteurs du Grand Bandundu, dans le cadre du réveil de la trilogie inspectorale. Le patron de l’EPST va procéder également à la remise symbolique de 10 mille bacs après la province du Kongo-Central.




La MONUSCO déplore la mort de trois manifestants lors de l’attaque de son convoi à Munigi (Nord-Kivu)

La MONUSCO déplore la mort de trois manifestants durant l’attaque violente de son convoi ce mardi en début de soirée vers Munigi. Les Casques bleus revenaient d’une mission de ravitaillement à Kiwanja et se rendaient à Goma, accompagnés par des FARDC. A 2 km de Munigi, ils ont été assaillis par des manifestants qui, auparavant, avaient barricadé la route avec de grosses pierres, obligeant ainsi le convoi à s’immobiliser.
Dans la foulée, les assaillants ont mis le feu à quatre camions du convoi avant de subtiliser leur cargaison. Trois personnes ont malheureusement perdu la vie durant les échauffourées, tandis que les Casques bleus et les FARDC tentaient de protéger le convoi. Une enquête conjointe avec les autorités congolaises permettra de déterminer les circonstances de ces décès regrettables.
La Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en République Démocratique du Congo et Cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou Keita, compatit avec les familles des disparus et présente ses sincères condoléances.
Elle réitère son appel à la population pour faciliter la libre circulation du personnel de la MONUSCO, qui apporte un soutien opérationnel quotidien aux FARDC, assure la protection des civils et facilite l’acheminement de l’aide humanitaire aux victimes et aux personnes déplacées par le conflit.
Elle renouvelle l’engagement sans faille du système des Nations Unies à soutenir le Gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts pour instaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays.




CSAC : Bosembe obtient de Canal+ la coupure du signal des chaines rwandaises émettant en Rdc

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) décide à son tour de couper le signal des chaînes rwandaises émettant sur l’étendue de la République démocratique du Congo sur le bouquet Canal Sat.

C’est par la notification adressée par cette institution d’appui à la démocratie au Groupe Canal – RDC, ce mardi 07 février. Ces chaînes rwandaises “s’emploient à l’intox, à l’incitation à la désobéissance civile, à l’insurrection contre l’autorité publique de la RDC, au dénigrement des institutions nationales ainsi que de leurs animateurs et à l’apologie de la guerre”.
Selon cette institution, ces organes s’appliquent à démotiver les Forces armées de la République démocratique du Congo au bénéfice du M23, reconnu en tant que mouvement terroriste soutenu par le Rwanda.
Par ailleurs, le CSAC constate l’interruption des programmes diffusés par la Radiotélévision nationale Congolaise (RTNC) au Rwanda, “laissant allègrement les télévisions rwandaises arroser au même moment la population congolaise, à l’occasion de la visite papale, du discours de la haine”.
Le CSAC précise toutefois que la durée de cette décision est de 90 jours et prie aux autorités politico-administratives et judiciaires de veiller à sa bonne exécution.
Jean-Luc Lukanda