CNM/TNT : Des experts en voie d’adopter une feuille de route pour la finalisation du processus

Les experts, membres de la commission nationale de migration vers la télévision numérique terrestre, CNM/TNT se sont réunis du jeudi 09 au vendredi 10 février 2023. Au menu de leurs échanges, préparer les éléments à soumettre au Comité de pilotage de la CNM/TNT.

D’après le coordonnateur de CNM/TNT, Georges Malutama, c’était une réunion purement technique.

” Ces deux derniers jours, nous sommes en train de travailler sur la TNT. Aujourd’hui, il est question d’étendre le réseau sur toutes les différentes villes de notre pays. 54 villes ont été choisies pour ce faire. Nous préparons donc le cadre pour apporter les éléments au niveau de l’organe suprême qu’est le comité de pilotage”, a-t-il insisté.

Ces experts ont aussi l’obligation de produire une feuille de route où ils vont clairement spécifier le coût pour la finalisation de ce processus et d’autres détails techniques de ce processus. Il sera aussi question de mettre en place un plan qui sera plus cohérent et plus détaillé.

Cette rencontre a réuni les experts de la Présidence,  la Primature, l’ARPTC, qui vont formuler de recommandations à l’issue de ces échanges. Des recommandations qui constituent la matière et qui seront appliquées pour qu’il y ait effectivité de la TNT sur toute l’étendue de la RDC.

En effet, la RDC a l’obligation de se conformer aux exigences de l’organisation internationale se télécommunications qui demande à ce que tous les pays migrent vers la TNT. Le Comité de pilotage veut également se conformer au mot d’ordre lancé par le Chef de l’état qui veut que toutes les 54 villes soient migrées vers la TNT.

La rencontre de ce jour a balisé également le chemin pour donner les préalables sur l’appel d’offre qui devra lancer dans les jours à venir.

La prochaine rencontre va réunir le Comité de pilotage dirigé par le ministre de la Communication et médias. Dans ce comité, on a 11 ministres à savoir le ministre d’Etat et ministre de la Justice et des Sceaux; du Plan,  celui du Budget. On a aussi les ministres de l’Industrie, du Numérique, de PTNTIC; de la Culture, Arts et Patrimoines. Et ce, sans oublier le ministre des Finances, celui de la Défense nationale, les délégués de la Présidence.




Campagne anti-Maroc au PE: le décryptage de l’ex-congressman américain, Michael Flanagan

 “Les raisons cachées derrière les attaques du Parlement européen contre le Maroc”, est le titre d’une longue analyse que vient de publier l’ancien congressman américain, Michael Flanagan, qui fustige “une ingérence directe” dans les affaires d’un Etat souverain et décrypte les dessous d’une campagne “systématique” aussi injuste que fantaisiste.

Sur les colonnes du magazine américain Newslooks, l’homme politique et fin analyste des questions internationales souligne que les agissements des eurodéputés “vont au-delà de l’engagement politique et diplomatique ordinaire entre États et institutions”, relevant que ces attaques constituent une “ingérence directe” dans les affaires internes d’États souverains.

Dans son décryptage des visées de cette campagne, il y voit “la main de l’Algérie” et une réaction hostile aux choix du Maroc aux plans socio-économiques, son ferme attachement à la défense de ses causes, et pour la diversification de ses partenaires avec l’Afrique et le reste du monde, avant de s’interroger qui serait contre la reprise des relations entre le Royaume et Israël ou la consolidation des relations avec les Etats-Unis “après la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara”?.

“Je crois qu’il y a un agenda caché. Il ne fait aucun doute que les plans de développement économique ainsi que les programmes de développement des droits de l’Homme que SM le Roi Mohammed VI a parrainés depuis son intronisation ont suscité l’inquiétude de certains pays européens et leurs ambitions mesquines”, constate l’analyste américain. Ces développements ne sont “pas résolument dans l’intérêt de l’Europe en général et de la France en particulier”, poursuit-il tout comme la “direction habile” prise par le Souverain envers l’Afrique.

Dans son analyse, Michael Flanagan relève que “grâce à ses politiques économiques, sa stabilité sociale et politique et sa coexistence religieuse unique, le Maroc est devenu très attractif sur les marchés mondiaux”, ce qui a mis fin, selon lui, à la domination européenne sur les marchés marocains et suscité une “riposte avec de fausses revendications au Parlement européen”.

L’ex-congressman est revenu à cet effet sur la riposte ferme du parlement marocain à l’ingérence dans les affaires intérieures du Maroc et sa décision unanime de reconsidérer ses relations avec l’assemblée européenne à Bruxelles.

Aucun doute pour ce fin connaisseur de la région, “le gaz algérien est désormais dans l’esprit des États membres de l’UE. Le prix élevé de l’énergie et la ruée des marchés européens vers l’Algérie en remplacement des contrats perdus dans la guerre d’Ukraine montrent clairement la position actuelle de l’UE de ne pas offenser l’Algérie en aucune façon. Le Maroc doit être calomnié pour satisfaire ses fournisseurs de gaz algériens”.

“En outre, l’Europe a depuis longtemps intérêt à entraver la croissance marocaine sur les marchés mondiaux au-delà des marchés régionaux (c’est-à-dire capturés par l’Europe)”, poursuit-il.

“La main de l’Algérie dans cette affaire est évidente”, souligne l’ancien Congressman républicain qui fustige un chantage sous forme de “gaz algérien en échange de l’hostilité envers le Maroc”. A l’adresse des autorités et de l’opinion publique américaines, cet homme politique chevronné estime que “nous devons considérer qu’une attaque diplomatique contre le Maroc est une attaque contre la relation États-Unis/Maroc et notre intérêt stratégique commun en Afrique du Nord et au Moyen-Orient”. “La longue liste de succès et d’excellentes initiatives du Maroc mérite d’être défendue”, souligne-t-il.

A la fin de son analyse, l’expert n’a pas manqué d’interpeller l’Europe et ses eurodéputés, avec une série d’interrogations:

“N’est-ce pas le Maroc qui a envoyé ses fils pour libérer l’Europe de l’invasion nazie ?, n’est-ce pas le Maroc qui a envoyé ses fils construire des ponts, des aéroports et des usines en Europe après la Seconde Guerre mondiale ?, n’est-ce pas le Maroc qui lutte avec succès contre le problème de l’immigration clandestine vers l’Europe via le détroit de Gibraltar ? n’est-ce pas le Maroc qui démantèle chaque année des centaines de cellules terroristes et assure la sécurité et la sûreté de son peuple ainsi que celui des pays européens ? n’est-ce pas le Maroc qui contribue aux côtés des forces européennes et américaines en toute occasion pour assurer la paix et la sécurité mondiales ?, n’est-ce pas le Maroc qui a empêché les nazis de capturer et d’exécuter ses citoyens juifs ?, n’est-ce pas le Maroc qui a été l’initiateur de toutes les médiations de paix” entre Israéliens et Palestiniens ? “n’est-ce pas le Maroc qui a été le premier pays à reconnaître notre indépendance en 1777 et qui est depuis lors notre fidèle ami ?”.




L’Occident doit comprendre la Chine au lieu de la diaboliser, affirme un auteur espagnol

Le monde occidental devrait essayer de mieux comprendre la Chine au lieu de la diaboliser, a déclaré mercredi à Madrid l’auteur espagnol Julio Ceballos dans une interview exclusive accordée à Xinhua après la présentation de son nouveau livre sur la Chine “Regarder pousser le riz”.

L’oeuvre, dont le titre espagnol original est “Observando el arroz crecer”, contient 88 nouvelles et essais visant à informer les lecteurs sur la culture chinoise, afin de les aider à comprendre ce pays et la façon de penser de son peuple.

M.Ceballos est un spécialiste de l’internationalisation, des stratégies de marché et de la négociation, qui a vécu et travaillé en Chine pendant 17 ans. “La vérité, c’est qu’aujourd’hui la Chine connaît l’Occident beaucoup mieux que nous ne connaissons la Chine”, a-t-il affirmé.

“Il y a besoin de plus d’Occidentaux connaissant la réalité chinoise. De nouveaux ponts doivent être franchis entre les deux rives. Il nous faut davantage de spécialistes ayant une connaissance de terrain de ce pays, et davantage de liens entre citoyens occidentaux et chinois pour éliminer les barrières et renverser les stéréotypes infondés”, a-t-il indiqué.

“Tout le monde devrait connaître la Chine ; mais la plupart des gens dans le monde occidental ne la connaissent pas”, a-t-il souligné. Il existe une raison “très simple” pour laquelle les gens ont besoin de renforcer leur compréhension de ce pays : “la Chine est déjà le plus grand exportateur au monde”, a-t-il ajouté.

L’Occident “est encore enfermé dans des chambres d’écho qui ne font que renforcer les idées préconçues (et pas toujours correctes) que nous avons sur presque tout ce qui est chinois”, a-t-il déclaré. Afin de faire évoluer ces notions, il a conseillé aux gens de “monter dans un avion, visiter la Chine, voir, sentir, entendre, goûter et ressentir ce qui s’y passe”.

“Aller se faire une opinion de première main en allant en personne dans la rue est un bon premier pas pour ne pas se contenter de diaboliser la Chine”, a-t-il souligné.




Xi Jinping encourage le personnel médical chinois en Afrique à offrir des bénéfices aux populations locales

Le président chinois, Xi Jinping, a encouragé jeudi les membres d’une équipe médicale chinoise envoyée en Afrique à offrir des bénéfices aux populations locales avec leurs compétences médicales et leur éthique médicale, et à mieux présenter la Chine au monde par leurs actions concrètes.

M.Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois et président de la Commission militaire centrale, a fait ces remarques dans une lettre de réponse à la 19e équipe médicale chinoise envoyée en République centrafricaine.

Dans sa lettre, M. Xi a fait l’éloge du personnel médical pour avoir surmonté les difficultés dans le travail et dans la vie quotidienne en offrant des services aux populations locales, déclarant qu’ils ne font pas que sauver des vies, mais qu’ils construisent aussi l’amitié.

Il a adressé ses sincères salutations à tous ceux qui participent ou ont participé aux missions d’aide médicale internationale de la Chine, alors que cette année marque le 60e anniversaire de l’envoi par le pays de sa première équipe d’aide médicale à l’étranger.

Le peuple chinois aime la paix et chérit la vie, ce qui est illustré de manière éclatante par ses efforts d’assistance médicale internationale, indique la lettre.

M.Xi a appelé le personnel médical à mettre ses compétences médicales et son éthique au service des populations locales, et à mieux présenter la Chine au monde par ses actions concrètes, apportant ainsi de plus grandes contributions à la construction d’une communauté mondiale de la santé pour tous, selon la lettre.

Les onze membres de l’équipe avaient écrit à M. Xi pour lui raconter comment ils avaient servi les populations locales, exprimant leur volonté de contribuer à la construction d’une communauté mondiale de la santé pour tous.

Au cours des six dernières décennies, la Chine a envoyé des équipes médicales composées de 30.000 membres dans 76 pays et régions des cinq continents, offrant 290 millions de diagnostics et de traitements aux populations locales.

Les équipes médicales chinoises travaillent actuellement sur 115 sites dans 56 pays du monde entier, dont près de la moitié dans des zones reculées aux conditions extrêmes.




L’intégration commerciale peut-elle changer la donne en Afrique ?

Une nouvelle étude de la Banque mondiale montre que l’accord conclu entre 54 pays pourrait attirer davantage d’investissements directs étrangers, donc en démultiplier les bénéfices.

Imaginons qu’une grande entreprise textile africaine souhaite construire une nouvelle usine dans un pays voisin dans le but de se doter d’une chaîne de production régionale. Elle se heurtera sans doute pendant des mois à une avalanche de paperasse fastidieuse pour obtenir les autorisations nécessaires et l’agrément indispensable aux investisseurs. Les restrictions sur les visas peuvent compliquer la venue de spécialistes pour former le personnel local, tandis que d’autres employés risquent même ne pas être autorisés à travailler parce que leurs diplômes professionnels ne sont pas reconnus. Et même une fois l’usine opérationnelle, les expéditions de ses produits se trouveront souvent retardées aux postes-frontières, en raison de formalités redondantes et d’innombrables inspections successives.

Ce ne sont là que quelques exemples des difficultés rencontrées par les entreprises qui cherchent à investir et à commercer dans un autre pays africain. Rien d’étonnant donc que les frontières sur ce continent soient parmi les plus restrictives au monde, ce qui explique la faiblesse relative des échanges et des investissements intra-africains.

Partout dans le monde, le commerce et les investissements ont été les principaux moteurs de la croissance des économies en développement et ont permis à des centaines de millions de personnes d’échapper à la pauvreté. Cependant, le fractionnement de son marché intérieur a empêché l’Afrique de s’inscrire pleinement dans ce mouvement. La finalité de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est précisément de changer la donne. Pour la première fois, l’accord conclu entre 54 pays représentant une population totale de 1,3 milliard d’habitants et un PIB de 3 400 milliards de dollars devrait créer un marché unique à l’échelle du continent. Des échanges et des investissements plus faciles et une concurrence plus vive permettraient ainsi à l’Afrique de gagner en attractivité aux yeux des acteurs des chaînes de valeur régionales et des investisseurs.

Selon une étude de la Banque mondiale, cet accord a le potentiel de générer des avantages économiques et sociaux importants, sous forme d’une croissance économique plus rapide, de revenus plus élevés et d’une réduction de la pauvreté. Il aiderait l’Afrique à diversifier et industrialiser son économie, et à être moins dépendante de l’exportation d’un petit nombre de produits de base tels que le cuivre, le pétrole et le café. Les femmes et les travailleurs qualifiés en seraient parmi les premiers bénéficiaires, avec néanmoins des variations selon les pays.

Mais beaucoup dépendra de la réussite des négociations et de la mise en œuvre de l’intégralité des objectifs les plus ambitieux de l’accord. La concrétisation effective des engagements de la ZLECAf sur le terrain doit devenir une priorité pour les signataires de l’accord et il faudra pour cela une volonté et une impulsion politiques.

La première phase de l’accord, entrée en vigueur en janvier 2021, éliminera progressivement les droits de douane sur 90 % des marchandises et réduira les obstacles au commerce des services. À elle seule, cette mesure permettrait de développer les échanges et d’augmenter le revenu réel de 7 % d’ici à 2035, réduisant ainsi le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté de 40 millions pour atteindre 277 millions, d’après un rapport de la Banque mondiale publié en 2020 (a). Environ deux tiers des 450 milliards de dollars de revenus supplémentaires potentiels résulteraient de la suppression des longs délais aux frontières et de la baisse des coûts commerciaux, ce qui permettrait aux entreprises africaines d’intégrer plus facilement les chaînes d’approvisionnement régionales et mondiales.

Une étude publiée récemment (a) examine deux scénarios pour montrer que les avantages pourraient être encore plus importants si l’on considère non seulement les retombées de la libéralisation des échanges, mais aussi celles liées à la hausse des investissements et à une plus grande intégration commerciale qui, au-delà des questions frontalières, s’attache à lever les barrières à l’investissement et les obstacles internes. Le premier scénario rend compte des investissements directs étrangers (IDE) supplémentaires que la ZLECAf devrait attirer, en provenance d’Afrique et d’autres parties du monde. Les IDE sont essentiels, car ils apportent des capitaux, des technologies et des compétences. En outre, s’ils sont associés aux investissements nationaux, ils aideront les économies africaines à se diversifier dans de nouveaux secteurs de l’agroalimentaire, de l’industrie manufacturière et des services pour les marchés nationaux, intra-africains et extra-africains. Selon ce scénario, le revenu réel pourrait encore augmenter pour atteindre environ 8 % en 2035 (506 milliards de dollars), et le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté diminuerait de 45 millions.

Le deuxième scénario évalue l’impact — si l’accord est élargi comme prévu — de l’harmonisation des politiques en matière d’investissement, de concurrence, de commerce électronique et de droits de propriété intellectuelle. Une intégration plus poussée dans ces domaines permettrait de créer des marchés équitables et performants, d’améliorer la compétitivité et d’attirer encore plus d’IDE en limitant les risques liés aux changements de réglementation et de politique. Ce scénario permettrait de générer des augmentations de revenus de 9 % d’ici 2035 (571 milliards de dollars) et de réduire de 50 millions le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté (soit une baisse de 16 % par rapport au taux d’extrême pauvreté prévu en 2035 sans la ZLECAf).

La mise en œuvre de l’accord se heurte toutefois à plusieurs difficultés. Le secteur privé africain, notamment les PME qui pourraient bénéficier de la zone de libre-échange, doit mieux maîtriser les différentes dispositions de l’accord pour savoir comment celles-ci — par exemple la libéralisation du commerce des services — peuvent être mises à profit pour développer leurs activités. C’est ce qui s’est produit en Amérique centrale où le secteur privé s’est organisé dans le cadre du Système d’intégration centraméricain, une fédération de chambres et d’associations d’exportateurs qui assure un suivi régulier de la mise en œuvre des engagements commerciaux.

Les entreprises africaines devraient aussi considérer les possibilités nouvelles, et non se contenter de réagir par peur de la concurrence des importations.  Outre les ministères du Commerce impliqués dans les négociations, d’autres agences gouvernementales de chaque pays devraient également se familiariser avec la ZLECAf et comprendre le rôle clé qu’elles pourraient être appelées à jouer dans sa mise en œuvre sur le terrain. Il est primordial de s’attaquer aux barrières non tarifaires et aux obstacles qui entravent le passage transfrontalier des marchandises.  Il en va de même de la levée des restrictions au commerce des services, chaque pays appliquant aujourd’hui sa propre réglementation dans des secteurs tels que la logistique et le transport, les services financiers, le tourisme et les communications.

La signature de l’accord n’est donc qu’une première étape. Il faudra aller beaucoup plus loin pour recueillir tous les bénéfices potentiels de la ZLECAf en matière de commerce, d’investissement et d’emploi. Les nations africaines devront soutenir le travail du secrétariat permanent chargé d’administrer l’accord, basé à Accra, au Ghana. Les lois et réglementations nationales devront être harmonisées avec les modalités de l’accord sur l’investissement, les droits de propriété intellectuelle, la concurrence et le commerce numérique. Et pour résoudre les problèmes structurels qu’ils connaissent de longue date, les pays africains devront également :

  • encourager la libéralisation progressive du commerce transfrontalier et des politiques d’investissement, conformément aux dispositions de l’accord, afin de jeter les bases des chaînes de valeur régionales en Afrique ;
  • rationaliser les procédures douanières et frontalières et moderniser les infrastructures afin de réduire les longs délais qui ralentissent les mouvements transfrontières des marchandises et renchérissent les coûts commerciaux, et mettre sur pied des plateformes logistiques efficaces ;
  • renforcer le commerce transfrontalier et l’investissement dans les services, en facilitant le commerce des services numériques, en supprimant les restrictions en matière d’IDE et en libéralisant la circulation des travailleurs.

Il appartient maintenant aux États membres — et à leurs champions — de prendre l’initiative, en collaboration avec le secteur privé et la société civile, pour faire en sorte que la promesse de la ZLECAf puisse enfin changer la donne en Afrique, pour le plus grand bien de ses habitants.




Invité par Modeste Bahati : Gilbert Kabanda éclaire la religion des sénateurs sur la situation récente à l’Est du pays

Quelle est la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo? Le ministre de la Défense  nationale et Anciens combattants, Gilbert Kabanda, a répondu à cette préoccupation en éclairant la lanterne des sénateurs,  le jeudi 09 février 2023,  au cours  d’une séance d’audition initiée par le bureau du Sénat sous la direction du Président Modeste Bahati. Cela,  conformément à l’article 83 du règlement intérieur de la haute chambre du parlement congolais.

Cette séance était élargie aux membres de la commission défense sécurité et frontières du Sénat. Pour permettre à tous les sénateurs de poser des questions au ministre de la Défense, le bureau de la Chambre haute que préside Modeste  Bahati a convié tous les élus des élus  présents à Kinshasa à prendre part à ce débat.

Le ministre Kabanda a rencontré toutes les préoccupations soulevées par les sénateurs présents. Mais ce qui a étonné plus d’un sénateur qui ont répondu à cette invitation, c’est l’absence de certains de leurs collègues qui avaient émis le vœu d’être informés sur  la situation sécuritaire à l’Est du pays,  jusqu’à réclamer  la tenue d’une  session extraordinaire ordinaire.

« Je suis surpris de constater que ceux qui semblaient être plus préoccupés par cette situation, au lieu de profiter de l’occasion de s’adresser et de poser toutes les questions au ministre de la Défense, ils ne sont pas là. Ils ne sont pas là, mais ils sont en train de salir l’image de notre chambre. Donc, l’objectif était autre, ils ne voulaient pas avoir des informations sur la situation. Nous au moins, nous les avons eues à huis clos », a expliqué le président du Sénat, Modeste Bahati.

Après avoir suivi les réponses du ministre de la Défense nationale, les élus des élus vont formuler des recommandations au gouvernement, afin d’améliorer la prestation de nos forces armées au front. Signalons que le ministre Gilbert Kabanda était accompagné du chef d’état-major général adjoint Chargé des opérations, le général  Jacques Tshialigonza.




Enrôlement des électeurs dans l’Est du pays : Sama Lukonde rassure Denis Kadima des dispositions sécuritaires prises par le Gouvernement

En prélude du lancement imminent de l’opération d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3, qui comprend les provinces de la partie Est de la RDC, notamment les provinces du Maniema, Nord et Sud-Kivu, Haut-Uélé, Bas-Uélé, Ituri et Tshopo, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce vendredi 10 février 2023, une importante réunion à laquelle ont pris part le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, Daniel Aselo, le ministre de la Défense nationale, Gilbert Kabanda et le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Denis Kadima. Il était question d’analyser les aspects sécuritaires pour un meilleur déroulement de l’opération dans cette partie du pays.

Le Président de la CENI s’est confié à la presse au terme de cette réunion. Il a encouragé la population des provinces concernées à se préparer et à être prêtes pour participer à cette opération qui relève d’un devoir civique.

“Le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur et Sécurité, le Ministre de la Défense ainsi que moi-même, nous avons été reçus par le Premier Ministre pour discuter du lancement de l’opération d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 qui concerne la partie Est du pays. Comme vous le savez, il y a des coins de cette partie du pays qui ont des problèmes sécuritaires. Il fallait analyser la situation ensemble et voir dans quelle mesure l’enrôlement peut se faire dans cette partie du pays sans trop de difficultés. Le message est clair : nous encourageons la population à s’enrôler. Vous savez, c’est un exercice très important, parce que les cartes d’électeurs, que nous avons pour le moment, vont expirer. Il y aura donc de nouvelles cartes qui, elles-mêmes, vont nous permettre, dans l’avenir, d’avoir les cartes d’identité. Donc, j’invite vraiment la population à venir en masse s’enrôler et aucun effort ne sera épargné pour arriver à cette fin-là”, a déclaré Denis Kadima.

Pour sa part, le Vice-premier en charge de l’Intérieur et Sécurité a donné des assurances du Gouvernement de la République à la population quant aux mesures sécuritaires déjà prises au niveau de la Police et de l’armée pour assurer un meilleur déroulement de l’opération dans cette partie du pays dont certains coins sont menacés par les groupes armés qui y sèment insécurité, terreur, et désolation.

“Le message est spécialement adressé à nos populations de l’Est du pays qui doivent être rassurées de ce que, pour le Gouvernement de la République, le processus électoral devra concerner tous les coins de notre pays. Ici, il faut retenir qu’au-delà de ce qui est fait sur le terrain par l’armée et la Police, ces deux corps de nos forces de défense et sécurité vont encore avoir une mission complémentaire qui consistera essentiellement à la sécurisation du processus électoral. Donc, et l’armée, et la police seront mobilisées pour que nos populations de l’Est participent toutes, dans la mesure du possible, à ce processus d’enrôlement”, a dit en substance le VPM Daniel Aselo.

Signalons, par ailleurs, que c’est le 16 février que la Centrale électorale va procéder au lancement officiel de l’opération d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3. A en croire le Président de la CENI, le Territoire de Kwamouth qui avait connu un moment d’insécurité est également concerné par cette opération.




Boxe: Qu’attendre de Kulenguluka Steve et Mbaya Mulumba en finale de la 6è édition du trophée international Mohammed VI à Marrakec ?

C’est ce vendredi que l’on saura si les deux boxeurs congolais en occurrence Kulenguluka Mbiya Steve et Mbaya Mulumba vont remporter la médaille d’or dans la catégorie 67-71 kg et dans la catégorie de -63,5 kg Messieurs en finale de la 6è édition du trophée international Mohammed VI à Marrakech, au Maroc.

En finale, Mbaya Mulamba croisera le russe Mamedov Gabil et Kulenguluka Mbiya croisera Eashash Zeyad (Jordanie).Pour la 3è Place, David Tshama, Pita Kabeji dans la catégorie 75-80 kg et Muntu Bialulowa vont tenter d’arracher chacun la médaille de bronze.
Antoine Bolia




Volley-ball: Yves Kabengele Sanguluja Oscar, un AS du sifflet

L’homme que L’Avenir présente aujourd’hui, est un AS du sifflet en volley-ball. Nous l’avons vu à l’œuvre depuis de nombreuses années. Il est le resté le même, intègre et très correct dans ses prises de position. Lui, c’est Yves Kabengele Sanguluja Oscar. Arbitre international FIVB et l’un des meilleurs que compte la RDC.

Fiche signalétique
Nom : Kabengele
Post-nom : Sanguluka
Prénom : Yves Oscar
Agé de 46 ans mais encore célibataire, il est le cadet d’une famille de 9 enfants.
Etudes faites : Docteur en médecine, chirurgie et accouchement
Parcours
1995 : Yves Kabengele opte pour le volley-ball en tant qu’arbitre provincial de volley-ball à Kinshasa jusqu’en 1999.
1999-2009 : Après formation, Yves est nommé arbitre national de volley-ball de la RDC
2004 : il commence comme arbitre fédéral de football et ce, jusqu’en 2015.
Depuis 2010 jusqu’à nos jours, et après avoir suivi la formation, Yves Kabengele a été admis au rang des arbitres internationaux de volley-ball. Dans l’entretemps, en 2022 il devient entraineur de football catégorie D. Au cours de la même année, devient entraineur de volley-ball niveau 1 après formation.
Projet et ambitions
Devenir un entraineur international Fivb afin d’encadrer les jeunes et émerger au haut niveau. Il affiche les mêmes ambitions en ce qui concerne le football.
Bons souvenirs
L’estime, la notoriété et le respect qu’il jouit auprès des clubs
Mauvais souvenirs
Menaces physiques de la part de quelques joueurs de VC F.T lors de la Coupe de la Févoco en 2014 à Bandundu ville.
Dirigeants préférés : ceux qui l’ont accueilli au volley-ball notamment Nestor Muti, Claude Omari…
Ceux qui l’ont encouragé à devenir arbitre international : Général jean Luc Ijila Yav, Constantin Shakob Woot et Samy Yakalawu.
Celui qui a permis son éclosion au niveau international : C’est le président de la Févoco Christian Matata
Nombre de matchs arbitrés au niveau CAVB : 119
Nombre de matchs arbitrés CAVB/zone 4 : 55 matchs dans l’ensemble en tant que arbitre 1 ou 2.
Athlètes préférés : Eanga Pus, Vicky Mawa, Fedo Nembunzu, Sapalo okenda, Bony Kazadi, Atou Mosange chez les messieurs.
Chez les dames : Muka, Mbole, Mutshima, belange, Makengo.
Arbitres préférés : Bavon Ebeya, Luvisamo, Fikirini Prosper.
Couleurs préférées : bleue et noire
Plats préférés : Fufu, poisson, légumes et viande
Antoine Bolia




‘’On est heureux quand son prochain l’est aussi’’ telle est la devise de VEA asbl: La Vision Espoir et Avenir poursuit avec différents volets de la mission assignée

Le 03 février 2023 dernier, l’Organisation humanitaire Vision Espoir Avenir ‘’VEA’’asbl, a effectué une visite caritative en faveur de certaines familles déplacées dans les camps de Bushagara et Buvira, de kits des premières nécessités ont été distribués dont des couvertures, babouches ainsi que des bâches.

Les familles bénéficiaires ont été sélectionnées sur base des critères de vulnérabilité établies par la coordination de la VEA. Cette activité qui s’inscrivait dans le cadre de la matérialisation de sa devise liée à l’altruisme ‘’On est heureux quand son prochain l’est aussi’’, a été une réponse à un besoin prioritaire de ces familles qui traversent une situation catastrophique dans ces différents camps.
Les familles bénéficiaires n’ont pas hésité à faire un appel aux autorités du pays, pour faire le tout pour le tout afin que la paix soit rétablie dans leur milieu d’origine, et qu’elles seraient prêtes pour un retour si cela est fait. Elles lancent également un appel aux organisations humanitaires de leur venir en aide. Cet appel sera-t-il attendu ? That is the question disent les anglais.
Antoine Bolia