Luttes: Les experts Thierry Bourdin et Jean Marc Cardey ont axée la séance de jeudi 9 février sur la planification d’une compétition de haut niveau

Thierry Bourdin et Jean Marc Cardey, les deux experts français poursuivent avec la formation des officiels techniques niveau 1 de Lutte de la Fédération Congolaise des Luttes Associées ‘’Fécolutta’’.

Hier jeudi 09 février 2023 au stade des martyrs, les séminaristes ont suivi avec attention la séance théorique co-animée par les deux experts précités. Cette séance était basée sur la planification d’une compétition de haut niveau. Dans l’interview qu’il a accordée, l’expert Thierry Bourdin, explique que par planification, on parle des projets et des attentes par exemple les jeux de la francophonie qui auront lieu juillet –août de cette année. On doit mettre en place une planification sur le plan technique, physique et mental. On a travaillé là-dessus comment nous on fonctionnait par rapport à la planification en donnant quelques exemples. Et c’est surtout de bien analyser ce qui se passe dans la lutte en RDC et comment je vais réussir à avoir des médailles d’or aux jeux de la francophonie. Ça veut dire réfléchir, quels sont les contrats, comment je vais réussir par rapport à ces contrats, c’est de tout ça en fait. C’est un sujet vaste mais très intéressant’’. Et de poursuivre : ‘’ D’un projet commun qu’ils ont défini ensemble. Après, c’est naturellement sur la programmation. Il y a l’approche de la compétition à partir du moment où les choix ont été fait. Si les choix n’ont pas été faits correctement ensemble entre l’athlète et l’entraineur et aussi les politiques, ça ne peut pas fonctionner. On parle de la planification Paris 2024, Los Angèles 2028 pour préparer tous ces jeunes. C’est ça la planification. Le plus dur, c’est de coordonner tout ça entre les jeunes, les anciens qui auront une planification à court terme 2024 et s’occuper aussi des jeunes qui eux, ça sera 2028. Forcément, il n’y aura pas le même travail. Pas les mêmes conditions d’entrainement et pas le même projet’’.
Antoine Bolia




Impasses tunisiennes !

Aux dernière nouvelles, le ministre tunisien des affaire étrangères Othmane Jerandi a été limogé par le président Kais Saied. Il est le quatrième à devoir quitter son poste depuis le début de l’année, révélant un contexte politique instable dans une Tunisie au bord de grandes ruptures.
Le départ d’Othmane Jerandi peut être interprété comme une relative bonne nouvelle pour le Maroc. L’homme a incarné le tournant diplomatique agressif tunisien à l’égard du Maroc et avait été considéré comme l’homme de main du sérail algérien au Palais de Carthage.
Ce départ intervient à un moment clef de l’histoire politique tunisienne où le président Kais Saied, obsédé par ses lubies autoritaires, tente sans succès ni crédibilité, de se tisser un costume de despote et de dictateur.
Le limogeage d’Othmane Jerandi serait pourtant lié à la mauvaise gestion par les autorités tunisiennes de l’affaire de l’activiste franco-algérienne, Amira Bouraoui.
Récemment, la Tunisie a failli se transformer en prison annexe de l’Algérie lorsqu’elle avait procédé à l’arrestation de l’opposante et animatrice du Hirak algérien Amira Bouraoui. Cette dernière fuyait discrètement l’enfer algérien via la Tunisie. Et alors que le régime de Kaïs Saied s’apprêtait à l’extrader vers l’Algérie, seule l’intervention de la France a mis fin à cet projet et offert une protection consulaire à Amira Bourraoui, porteuse aussi de la nationalité française.
Cette crise autour d’Amira Bouraoui serait si importante qu’elle a poussé le président algérien Abdelmajid Tebboune à rappeler pour consultations son ambassadeur à Paris. Elle a montré, si besoin encore était, la grande proximité des militaires d’Alger et du régime du président Kais Saied. A tel point que de nombreuses interrogations se posent sur la Tunisie d’aujourd’hui.
Que reste-il à cette Tunisie comme message à transmettre à son opinion et son environnement immédiat? L’image d’un pays qui se noie sous l’effet d’une crise économique dévastatrice, d’un peuple qui sombre sous l’effet d’une dictature sans complexe ? Le taux d’abstention des Tunisiens aux dernières législatives avoisine un record planétaire, presque du 90%.
En cause. Un homme, Kais Saied, obsédé par la confection d’une costume présidentiel sur mesure qui lui octroie tous les leviers du pouvoir et qui a spectaculairement échoué. Les Tunisiens des villes, ainsi que ceux de campagne, lui ont refusé ce caprice et ont volontairement boycotté son opération de monter en douce une dictature autour du Palais de Carthage.
Logiquement et dans les pays qui respectent la volonté populaire, un tel taux de défiance est susceptible à lui seul de provoquer démission et retrait. Pas dans la Tunisie de Kais Saied. L’homme s’accroche au pouvoir comme le pendu à sa corde. Que la Tunisie puisse perdre tous ses atouts pour pouvoir un jour espérer décoller, cela lui importe peu. L’essentiel est de garder ce pourvoir et ce nouveau parlement même s’il est adoubé par seulement 10% de la population.
Pour ne pas dire la vérité crue aux Tunisiens, une certaine presse préférait parler de désaffection par rapport à la politique, de désenchantement par rapport à la démocratie. Autant de figures de style pour éviter de nommer un flagrant retour de la dictature, incarné par les obsessions de Kais Saied.
Généralement, la tradition implique que quand on veut justifier une prise de pouvoir aussi peu démocratique, il est d’usage d’évoquer le danger islamiste. L’idée étant d’exporter vers l’international que l’autorité qui a procédé à cela vise à protéger le pays d’un danger beaucoup plus grand et plus grave.
La démarche a relativement réussi en Égypte avec les multiples hésitations et critiques qu’on connaît. Elle a, de manière ridicule, échoué en Tunisie avec les nombreuses tension internes notamment avec le puissant syndicat UGTT susceptible de plonger le pays dans un dangereux cycle de ruptures.
Kais Saied a non seulement dégouté les Tunisiens de la politique, mais il a aussi mis en danger et en question le soutien de la communauté internationale à l’économie tunisienne. Pour pourvoir espérer sortir la tête du goulot, la Tunisie a besoin de négocier des accords de soutien avec des institutions financiers internationales comme le FMI et la banque mondiale.
Et comme la situation politique et sociale engendrée par les choix du président tunisien n’est pas de nature à garantir un minimum de stabilité, cela parait comme une mission impossible de déverrouiller la générosité de ces institutions internationales. Ce qui va certainement participer à aggraver les souffrances du peuple tunisien.
Kais Saied met aussi en difficulté un de ses principaux soutiens européens, la France. Emmanuel Macron a apporté une aide politique extrêmement précieuse au président tunisien depuis le début de son aventure. Aujourd’hui avec une adhésion des Tunisiens à son projet politique des plus squelettiques, Paris pourra-elle continuer à fermer les yeux sur ce flagrant déficit démocratique sous le simple prétexte que Kais Saied a promis d’être un barrage au retour des islamistes du parti Annahda au pouvoir? Paris tente déjà de jouer les avocats de la Tunisie auprès des instances financières internationales.
Les récents échecs électoraux et les multiples coups de force contre la constitution sous l’ère de Saïd Saied vont certainement compliquer le plaidoyer français en faveur de la Tunisie auprès de ces institutions dont le soutien paraît vital pour l’économie du pays.
Le seul « exploit » dont les Tunisiens peuvent « s’enorgueillir » est de voir que leur président à l’expression bizarre et aux comportements lunatiques, a opéré une grand rapprochement avec le régime algérien depuis qu’a la surprise générale, il avait reçu en grandes pompes le chef du mouvement séparatiste du polisario Brahim Ghali. Depuis la Tunisie est généralement décrite dans les réseaux sociaux comme une wilaya algérienne, sans aucune souveraineté.




Affaire Pegasus: Un avocat français fustige “des accusations fantaisistes” portées contre le Maroc

Aucun élément technique n’a pu mettre en lumière les accusations “fantaisistes” portées contre le Maroc sur l’utilisation présumée du logiciel Pegasus, a affirmé, mercredi à Rabat, Me Olivier Baratelli, avocat du Royaume auprès des tribunaux français, soulignant que «le Maroc est de manière évidente victime, depuis longtemps, d’une tentative de déstabilisation internationale”.
“Depuis 18 mois, nous attendons toujours le moindre commencement de preuve de ces accusations fantaisistes”, a fait observer Me Baratelli, relevant que deux juges d’instruction ont été désignés sur des plaintes de différentes personnes, qui accusent le Maroc d’avoir espionné leurs téléphones, mais “aucun élément technique ne vient mettre en lumière ces accusations”.

“Aucun des plaignants n’a été en mesure de fournir son téléphone et d’apporter la preuve que le logiciel l’aurait infecté”, a ajouté l’avocat français, dans une vidéo projetée lors d’une conférence débat organisée par le Parlement marocain et consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le Royaume ourdies au sein du Parlement européen (PE).
Le Maroc n’a eu cesse de dénoncer les “accusations fantaisistes, injustes et téléguidées” sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus, a noté Me Baratelli, faisant savoir que le Royaume a engagé 10 procédures pénales en diffamation contre 10 journaux qui ont propagé cette rumeur, sans fournir aucune pièce, ni document, ni attestation, ni témoignage.
Le Royaume du Maroc, sous le contrôle des autorités judiciaires françaises, a fait contrôler le “pseudo rapport” informatique d’Amnesty International par des experts informatiques agréés près la Cour d’appel de Paris, près le tribunal judiciaire de Paris et près la Cour de cassation, a expliqué Me Baratelli, indiquant qu’aucun de ces experts informatiques n’a mis en lumière une quelconque infiltration par le logiciel Pegasus des téléphones des personnes soi-disant visées en France.
En Espagne, des accusations ont été portées par un journaliste dénommé Ignacio Cembrero, qui avait dit, de manière péremptoire, que son téléphone avait été infiltré par le Maroc, a poursuivi l’avocat français, indiquant que cette plainte a été classée sans suite par le parquet de Madrid qui a “ausculté et dépiauté” le téléphone de ce journaliste dans lequel ne figurait aucune trace du logiciel espion.
“Ces accusations mensongères avaient été portées à tort dans le but de nuire à la réputation internationale du Royaume du Maroc”, par un journaliste considéré comme un ennemi déclaré du Maroc, a-t-il souligné.
“En Espagne, il a été judiciairement exclu l’utilisation par le Maroc de ce logiciel,” a indiqué Me Baratelli, ajoutant que les investigations européennes n’ont rien pu démontrer à l’encontre du Maroc.
Et de conclure : “Nous avons comme seule certitude dans le dossier que le Maroc est exempt de tout reproche mais qu’en revanche d’autres Etats européens ont utilisé le logiciel”.
La rencontre organisée par le Parlement marocain a examiné les soubassements de ces attaques systématiques et désormais assumées par leurs instigateurs. Elle a été l’occasion d’aborder l’instrumentalisation de la question des droits de l’homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.




Affaire Pegasus : un expert informatique judiciaire français appelle à “la plus grande prudence” vis-à-vis du rapport d’AI

Un expert informatique judiciaire français a appelé, mercredi à Rabat, à “la plus grande prudence” vis-à-vis du rapport d’Amnesty international (AI) accusant le Maroc d’avoir utilisé le logiciel espion “Pegasus”, précisant que les éléments techniques fournis par AI ne permettent, en aucun cas, d’identifier ou de localiser l’utilisateur de ce logiciel.
“Il faut être extrêmement prudent” vis-à-vis des accusations faites par cette ONG internationale et relayées par un certain nombre de médias, a souligné David Zenaty, expert depuis 1985 auprès de la Cour de cassation et de la Cour pénale internationale, lors d’une conférence-débat et d’information tenue au Parlement et consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le Royaume au sein du Parlement européen (PE).
“Les éléments techniques publiés par AI, dont l’intégrité n’est pas vérifiable, ne permettent, en aucun cas, d’identifier ou de localiser techniquement l’utilisateur de Pegasus et ce, quel que soit l’émetteur, pas uniquement le Royaume du Maroc”, a tranché M. Zenaty, citant les conclusions d’un rapport qu’il a élaboré en août 2021 en collaboration avec trois autres experts auprès de la Cour d’appel et de la Cour de Cassation de Paris.
Sur demande des avocats du Royaume du Maroc, ce collège d’experts avait pour mission de “caractériser les éléments figurant dans le rapport d’AI et dans quelle mesure ils étaient probants, techniquement parlant”, a précisé M. Zenaty dans une vidéo projetée à l’occasion de cette conférence à laquelle ont pris part des parlementaires, des représentants de la société civile, des experts et des juristes.
Et d’ajouter que pour mener cette “analyse forensic” (procédé permettant d’investiguer un système d’information après une cyberattaque), les quatre experts ont passé à la loupe des documents sur lesquels s’est basé le rapport d’AI, dont le manuel d’utilisation de Pegasus et le “transparency and responsability report 2020-2021” de NSO Group, société commercialisant ce logiciel.
Après s’être longuement attardé sur le mode de fonctionnement de ce malware, M. Zenaty a affirmé que dans le cas d’un acte d’espionnage moyennant Pegasus, “il est très dur de retrouver l’émetteur” puisque le logiciel “utilise une technique spéciale pour masquer l’origine du serveur, comme pour le Dark net”.

“Par conséquent, si on veut savoir si tel ou tel pays a piraté tel ou tel téléphone, le seul endroit où l’on peut obtenir cette information c’est là où existe le serveur NSO”, a-t-il expliqué.
Au lieu de fournir des preuves tangibles pour étayer ses propos, “AI s’est contentée de communiquer une liste d’adresses e-mail et de noms de domaine dont la provenance est difficile à établir, outre une liste de 600 noms dont personne ne sait comment ils ont été associés à cette affaire”, a signalé l’avocat.
Cette conférence-débat, organisée par les deux Chambres du Parlement, a examiné les soubassements des attaques méthodiques et des agressions mensongères relayées par le PE contre le Royaume de manière systématique et assumée.
Les participants ont abordé l’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.




Logiciel espion Pegasus: le Maroc dénonce une “campagne injuste”

Le Maroc a fustigé mercredi une “campagne injuste” au Parlement européen à la veille d’une audition parlementaire à Bruxelles sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus, dont sont soupçonnées les autorités marocaines. “Notre pays subit des agissements hostiles et des attaques au Parlement européen qui nous ont obligés à réévaluer notre relation avec lui”, a dénoncé le président de la chambre des représentants Rachid Talbi El-Alami. “Cette campagne se poursuit avec le débat annoncé sur d’anciennes allégations d’espionnage de dirigeants d’un pays européen (ndlr: la France)”, a déploré El-Alami, lors d’un débat au Parlement marocain à Rabat consacré aux “attaques hostiles et répétées contre le royaume”. A l’ordre du jour du Parlement européen est programmée jeudi après-midi une réunion d’experts, de défenseurs des droits humains et de journalistes sur l’affaire d’espionnage Pegasus. Selon un consortium de médias internationaux, quelque 50.000 personnes à travers le monde (femmes et hommes politiques, journalistes, militants des droits humains, etc.) ont pu être espionnées par certains gouvernements, dont celui du Maroc, au moyen du logiciel espion Pegasus, conçu par la société israélienne NSO Group. Une commission d’enquête a été lancée en avril dernier au Parlement européen pour que les abus du logiciel espion “ne se produisent plus”.
Parmi les hommes politiques espionnés, figure le président français Emmanuel Macron, dont un numéro de téléphone portable aurait été visé par le Maroc, affirme ce consortium. Rabat a poursuivi en diffamation des ONG et médias français qui ont révélé ou dénoncé le recours par le Maroc au logiciel Pegasus, mais ces plaintes ont été jugées irrecevables par le tribunal de Paris. “Le Maroc est depuis longtemps victime d’une tentative de déstabilisation internationale. Il n’a eu de cesse de dénoncer ces accusations injustes et fantaisistes”, a déclaré Olivier Baratelli, avocat de Rabat dans cette affaire, intervenant en visioconférence devant les députés marocains. La classe politique marocaine et les médias proches du pouvoir à l’unisson ne décolèrent pas depuis que le Parlement européen a critiqué la détérioration de la liberté de la presse au Maroc. Principalement ciblée, la présidence française, accusée d’être à l’origine d’une campagne anti-marocaine à Bruxelles. “Il s’agit d’une guerre méthodique (…) Le Parlement européen a une responsabilité politique, il n’est pas possible qu’il devienne une plateforme pour attaquer le Maroc”, a estimé Lahcen Haddad, président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE. A la suite du vote européen, le Parlement marocain a décidé unanimement de “reconsidérer” ses relations avec l’assemblée européenne à Bruxelles, rejetant toute “ingérence” dans les affaires intérieures du Maroc. A cet effet, il a décidé mardi de créer “une commission thématique ad hoc consacrée à ladite réévaluation”, composée de représentants des deux chambres du Parlement. (Fin)




Muabilu donne le go des travaux de la commission de relecture du projet de loi portant Code de l’Urbanisme et de construction

Un tweet publié ce même jeudi par la cellule de communication du cabinet du ministre d’État, ministre de l’Urbanisme et habitat, a annoncé le début travaux entamés ce 9 février 2023, par une commission mixte composée des (experts du ministère, ingénieurs, et juristes…) mise en place par le patron de l’Urbanisme, Pius Muabilu afin de régulariser et corriger les imperfections qui sont la conséquence des constructions anarchiques, mauvaise occupation de sol, non-respect de servitudes, etc.
Il nous revient que c’est Me Mechack Mandefu, directeur de cabinet adjoint du ministre d’État Pius Muabilu, qui préside la dite commission.
De ce fait, les normes et prescriptions qui résulteront de cette commission, s’appliqueront à toutes les agglomérations de plus de 2 unités de voisinage, pour réglementer ce secteur et mettre fin à l’anarchie.
Ces conclusions seront validées par la suite en atelier, avant de renvoyer ce projet de loi au parlement pour examen adoption. Cette initiative rentre dans le cadre des réformes entreprises par Pius Muabilu Mbayu Mukala, déterminé à matérialiser la vision du Chef de l’Etat dans ce secteur clé du développement.




EPST/Kwango : Tony Mwaba prêche la trilogie inspectorale scolaire

Après la cérémonie de remise des bancs, M. Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a présidé la grande messe avec les inspecteurs scolaires du grand Bandundu dans l’après-midi de ce mercredi 08 Février.
Une étape d’une grande série d’itinérances initiée depuis son arrivée à la tête du Ministère de l’EPST, le professeur Tony Mwaba, s’est donné comme mission par cet exercice de réveiller les inspecteurs scolaires, ses bras séculiers dans sa mission de redresser la qualité de l’enseignement en rappelant la trilogie inspectorale (contrôler, former et évaluer), considérée comme la bible de l’Inspection.
L’introduction a été faite par l’Inspecteur Général de l’EPST, M. Jacques Odia, qui a brossé un tableau à la limite mitigieux de l’inspection dans cette partie de la République.
Au chapitre du contrôle, Jacques Odia a déploré la léthargie de ces derniers pour la plupart plongés dans les antivaleurs, notamment le monnayage des contrôles pédagogiques et administratifs occasionnant la mise en service des personnes non qualifiées avec comme incidence directe, la détérioration de la qualité de l’enseignement.
Aussi, l’Inspecteur général a évoqué la présence des faux diplômes dans plusieurs secteurs du pays avec l’exemple le plus récent, celui des postulants au test de la magistrature, où près de deux mille faux diplômes ont été détectés sur les cinq mille soumis au contrôle de l’Inspection générale
Au chapitre de la formation, l’Inspecteur Général a souligné une légère amélioration avant de repeindre un tableau encore sombre au niveau de l’évaluation. Si les évaluations sont faites à temps, la procédure n’y suit pas, à en croire l’IG de l’EPST. Cette promptitude selon l’Inspecteur, Chef de Corps, serait motivée par les différentes primes y afférentes.
Le prochain à prendre la parole, c’est Monsieur Papy Mangobe, Directeur national de la DINACOPE, l’ex SECOPE qui est passé pour apporter des précisions sur la situation du retrait des enseignants retraités des listings de paie ainsi que la suspension de la paie de certains enseignants qui ne se sont jamais présentés aux agences de paie, un sujet qui a fait l’objet d’une dénonciation non sans maladresse par le Proved de la province Éducationnelle de Kwango1 lors de son discours à la cérémonie de remise des bancs.
Sur le premier problème, Papy Mangobe a informé aux inspecteurs et responsables locaux que les enseignants retraités ont été déversés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents publics CNSSAP pour leur prise en charge. Au deuxième problème, le responsable de la DINACOPE a rappelé la responsabilité du ministère du Budget et celui des Finances dans la chaîne de paie tout en rappelant le travail principal de son service qui est celui de préparer les états de paie.
Une situation catastrophique
Prenant la parole, pour ses orientations, le ministre Tony Mwaba Kazadi est revenu sur les différents rapports lui transmis sur la situation de l’EPST/Grand Bandundu. Ces rapports reconnus par l’Inspecteur Général font état d’une situation catastrophique en ce qui concerne les trois missions principales des Inspecteurs qui consistent au contrôle, à la formation ainsi que l’évaluation.
” La dynamique engagée sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement ne peut se faire sans les inspecteurs dynamiques et engagés” a rappelé le Ministre de l’EPST avant de lancer un avertissement aux inspecteurs plongés dans les antivaleurs.
Quant aux droits des Inspecteurs, le ministre a informé à ses interlocuteurs, de plusieurs actions déjà engagées en leur faveur notamment la prime de fonction spéciale ainsi que la restauration de la prime d’itinérance supprimée depuis 30 ans, dont l’engagement est au budget pour la première et en préparation à l’Inspection générale pour la deuxième.
Équilibré dans ses propos, le patron de l’EPST a promis de faire le nécessaire pour redorer le blason terni de l’Inspection scolaire, jonction indispensable pour remettre la qualité au cœur du système éducatif congolais.




La Cellcom EPST met en garde l’arnaqueur qui opère via le numéro +243812249442

La Cellule de Communication du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, porte à la connaissance du public que le porteur du numéro mobile de la compagnie cellulaire Vodacom RDC, +243 812249442, tente de truander et d’arnaquer certains agents, cadres, ministres ayant en charge l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique en Provinces comme à Kinshasa, en demandant de l’argent, se faisant passer pour le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, contre certains avantages liés à la promotion ou à l’affectation à des postes juteux au sein de ce Ministère.

Tout en condamnant cet acte frauduleux, la Cellule de Communication du Ministère de l’EPST, met en garde quiconque se laissera piéger par pareilles manœuvres frauduleuses et promet de saisir les instances compétentes pour poursuivre des personnes qui se livrent à ces pratiques honteuses.
Toutefois, la Cellule de Communication de l’EPST, regrette la collaboration des services des sociétés de téléphonie cellulaire qui laissent pareils actes délictueux se commettre sans aucune initiative de les empêcher.




Lingwala : Poursuite de la démolition des constructions se trouvant sur les emprises publiques ou sur les ouvrages de drainage

Comme annoncé dans un communiqué de l’hôtel de Ville de Kinshasa, l’opération coup de poing s’est poursuivie, cette fois, dans la commune de Lingwala. Dès 5 heures du matin, sous la supervision du gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka qui s’est fait accompagner de son adjoint Gérard Mulumba ainsi que du patron de la police ville de Kinshasa, le Général Sylvano Kasongo, la démolition des constructions se trouvant sur les emprises publiques voire sur les ouvrages de drainage a débutée d’abord sur l’avenue des Huileries, partant du rond-point jusqu’à la hauteur de l’avenue Kigoma. Puis, les bulldozers de l’hôtel de Ville ont pris la direction de l’avenue Nyangwe dans la commune de Lingwala.
Du rond-point Huileries jusqu’au saut-de-mouton érigé au niveau d’Assanef sur l’avenue de la Libération, ex 24 novembre, les tracteurs ont démoli Terrasses, containers, clôtures voire bâtiments construits de part et d’autre de l’avenue sur l’emprise publique. L’opération a connu un grand succès surtout avec les applaudissements de la population riveraine, visiblement contente de voir l’ordre rétabli sur cette voie.


Réagissant devant la presse, le premier citoyen de la ville a, une fois de plus, sensibilisé la population Kinoise sur le sens du respect des lois du pays surtout en matière de construction. Il a invité tous ceux qui ont construit sur les emprises publiques ou sur les caniveaux a déjà vider le camp avant que les bulldozers de l’hôtel de Ville ne passent à l’action. Par ailleurs, le chef de l’exécutif provincial de Kinshasa a annoncé des amandes à l’endroit de ceux qui tenteront de regagner les espaces libérés.
Consistant en la destruction des marchés pirates, évacuation des véhicules et épaves jonchant les artères principales mais aussi en la démolition des constructions se trouvant sur les emprises publiques, cette opération dénommée “coup de poing” va se poursuivre dans toutes les communes de la ville. L’objectif étant d’offrir à la population Kinoise un environnement sain.




L’opération coup de poing: Bienvenu Mbalibi demande à ses administrés à se préparer en conséquence

Lancé par le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, l’opération coup de poing devient hymne provinciale et cheval de bataille pour tous les bourgmestres de la capitale congolaise. L’entame desdits travaux à Lingwala fait sortir la commune de Kinshasa de son silence.

« Après la commune de Lingwala, ce sera notre tour », prévient le bourgmestre de la commune de Kinshasa à ses administrés quant à cette vive opération initiée par le gouverneur Gentiny Ngobila.
Bienvenu Mbalibi, nouveau locataire de la commune mère et son adjoint Prince Esoko Lokola ont, de ce fait, invité la population de leur commune à évacuer les constructions anarchiques sur le long de la voie publique.
«Bars, kiosques, pour ne citer que cela, doivent être dégagés car l’opération coup de poing va se poursuivre avec le gouverneur Gentiny Ngobila et le vice-gouverneur Gecoco Mulumba pour cette semaine », renchéri le numéro un de la commune de Kinshasa.
Il faut rappeler que les communes de Lingwala et Selembao ont été ciblées par le gouverneur pour le mercredi et samedi de cette semaine en cours
Jean-Luc Lukanda