Situation dans l’Est de la Rdc : La Monusco solidaire avec la Rdc

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a évoqué le s questions relatives avec la pacification de l’Est de la RDC, de développement et de l’organisation des élections avec une forte délégation de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation de la RD Congo (Monusco), qu’il a reçue, en audience, ce jeudi 09 février 2023 à la Primature. Cette délégation était composée de plusieurs départements du secrétariat des Nations-Unies. La délégation a exprimé sa solidarité avec la République démocratique du Congo en particulier avec la situation des souffrances des populations vivant dans l’Est.


Présentée comme cheffe de la délégation, la représentante du Secrétaire général de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation de la RD Congo, Bintou Keita a éclairée l’opinion sur la quintessence de leurs échanges avec le Premier Ministre.
« Je pense que, ce qui est important, c’est la composition de cette importante délégation que vous avez en face de vous. Cette une importante délégation. Parce que, d’abord c’est un modèle unique. C’est pour la première fois, depuis plusieurs années, qu’on a une délégation qui arrive dans ces compositions où vous avez le secrétariat des Nations-Unies. Vous avez plusieurs départements au sein du secrétariat à New-York. Vous avez aussi les agences, fonds et programmes. Et dans ces délégations, vous avez le programme des Nations-Unies pour le développement. Vous avez aussi la composante régionale avec le bureau de l’envoyé spécial pour la région des Grands lacs.
Et vous avez les partenaires des institutions financières internationales. Et dans cette délégation, vous avez la Banque mondiale qui est représentée. Et donc le mot clé de cette délégation, c’est d’abord exprimer leur solidarité avec la République démocratique du Congo en particulier avec la situation des souffrances des populations à l’Est et aussi de venir dans cette configuration pour dire une seule entité ne peut pas tout faire. Il faut la solidarité et l’engagement collectif, pour pouvoir appuyer les priorités qui sont celles qui ont été exprimées à l’intérieur de la réunion que nous avons eue avec le Premier Ministre et les membres de son cabinet.
Les priorités qui ont été exprimées ont remis en exergue le fait que le PDDRCS doit impérativement démarrer avec urgence. On a maintenant les plans provinciaux qui fonctionnent. Excepté à cause de la situation l’une des conséquences, on n’a pas celui pour le Nord Kivu mais aussi les processus de Luanda et de Nairobi qui sont des processus politiques, diplomatiques et aussi militaires pour essayer de répondre au plus vite possible à une désescalade des tensions et amener la pacification à l’Est”, a dit Bintou Keita.
Outre cette question de la pacification de l’est de la RDC, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a évoqué les questions de développement et de l’organisation des élections prévues pour cette année.
” Nous avons aussi parlé du processus électoral. Les attentes par rapport à la tenue de ces élections dont le délai imparti par la constitution. Nous avons insisté sur le fait que dans le contexte de la participation de la représentation, il est important qu’on soit inclusif et pour être inclusif on a beaucoup insisté sur la question des femmes et des jeunes et aussi des personnes avec handicap et donc toute les composantes de la population. On ne peut avoir le développement si on n’a pas la paix. Et, on ne peut avoir la paix si on n’a pas le développement.
On a, à la fois une situation où nous avons des problèmes d’insécurité à l’Est. Mais, nous avons aussi des problèmes qui sont beaucoup plus larges et qui sont ceux de la pauvreté de la population. Et pour lesquels il y avait un engagement de tous ici.  Pour dire, nous comprenons que nous devons travailler ensemble sur tous les fronts à la fois la question de sécurité mais aussi la question du développement. Et donc, il y a entre les deux tous les aspects de consolidation de la paix”, a conclu Bintou Keita.




Zhu Jing, l’ambassadeur chinois en Rdc, fait ses adieux à Daniel Aselo

Le Vice-Premier ministre de l’Intérieur, de Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Daniel Aselo Okito wa Koy s’est entretenu le mercredi 08 février 2023 dans son cabinet de travail avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine en RDC qui est venu lui faire ses adieux.

Profitant de cette circonstance, un bilan a été fait en matière de la coopération sécuritaire entre la Chine et la RDC. M. Zhu Jing avoue que son Etat s’est dit très satisfait de cette coopération qui s’est bien déroulée grâce au dialogue qui a été de haut niveau et de qualité entre les deux pays favorisant un climat de confiance et de compréhension.
« La sécurité est une question prioritaire pour la RDC et la Chine », a-t-il indiqué, signalant que son pays continue de travailler avec la RDC pour renforcer la sécurité de deux populations. Et d’ajouter que la Chine soutient également la RDC politiquement dans la défense de son intégrité territoriale, au rétablissement de la sécurité dans l’Est du pays et à la lutte contre les forces négatives.
Un exemple de la coopération sino-congolaise en matière de sécurité, a-t-il souligné, le gouvernement chinois a beaucoup contribué pour la levée de régime de notification imposée à la RDC par le Conseil de sécurité pour l’achat des armes. L’ambassadeur de la République de Chine en RDC soutient la sécurité sous-entend également la création de bonnes conditions pour la population. Ce qui, a-t-il poursuivi, fait la force de la Chine. « Avec toute la coopération économique et sociale, nous avons réussi à créer beaucoup d’emplois locaux, de richesses, de recettes budgétaires à l’Etat congolais. C’est ce qui a permis à ce dernier de disposer des moyens techniques et financiers pour mieux assurer la sécurité de sa population ».




Amato Bayubasire lance l’atelier sur la modification de quelques dispositions de l’arrêté portant règlement intérieur des cours, tribunaux et parquets

M. Amato Bayubasire, vice-ministre de la Justice, a procédé à l’ouverture de l’atelier de réflexion sur la modification de quelques dispositions de l’arrêté d’organisation judiciaire n° 299/79 du 20 aout 1979 portant règlement intérieur des cours, tribunaux et parquets. Ces travaux de deux jours se tiennent à l’Institut national de formation judiciaire (INAFORJ) dans l’enceinte du Palais de Justice à Kinshasa.

Le vice-ministre de la Justice a salué les efforts combien louables du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui ne se donne aucun instant de répit pour l’amélioration du climat des affaires en RDC, dit sa cellule de communication.
« Aussi, je ne saurais passer sous silence la détermination du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge pour la promotion de l’environnement des affaires, considéré à juste titre comme l’une des priorités du Programme d’Actions 2021- 2023 de son Gouvernement », a-t-il dit.
C’est dans ce cadre que plusieurs assignations ont été confiées au Ministère de la Justice, entre-autres, celle relative à la promotion de la magistrature économique. Pour ce faire, la mise en œuvre de cette assignation nécessite une profonde réflexion devant amener à une réforme qui permettra notamment, la création des Chambres commerciales au sein des Cours d’Appel afin d’améliorer la sécurité juridique et judiciaire dans le monde des affaires.
« Il vous souviendra que dans ce même cadre de l’INAFORJ, le Ministère de la Justice avait organisé des journées de réflexion, respectivement du 21 au 22 septembre 2022, sur l’installation des Chambres commerciales au sein des Cours d’Appel et du 25 au 26 octobre 2022, sur la mise en place des Cellules de prévention des entreprises en difficulté ainsi que sur l’identification des piliers de la spécialisation de la magistrature », a-t-il rappelé aux participants.
A l’issue de ces ateliers, les experts ont formulé une recommandation commune relative à la modification de certaines dispositions de l’Arrêté d’organisation judiciaire n°299/79 du 20 août 1979 portant Règlement Intérieur des Cours. Tribunaux et Parquets. C’est pour faire suite à cette recommandation que les participants sont appelés à réfléchir sur les modifications à apporter à l’Arrêté indiqué.
« Je ne saurais clore mon propos sans vous rappeler, en passant, que c’est depuis le 1er janvier 2023 que notre pays préside l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Et c’est au courant de notre mandature que sera organisé, avec faste, j’ose croire, le 30ème anniversaire de notre Organisation. Ainsi, l’harmonisation de nos textes s’avère indispensable pour s’accommoder aux exigences du droit communautaire ».
Le Ministère de la Justice, dans le cadre de la réalisation de ses assignations relatives à l’amélioration du climat des affaires, avait organisé deux ateliers de réflexion sur la mise en place des Cellules de prévention des entreprises en difficulté et la Création des chambres commerciales au sein des Cours d’Appel.
L’objectif de cet atelier est de procéder à la modification de l’article 4 de l’Arrêté précité en y insérant un alinéa prévoyant création, organisation et fonctionnement des chambres de prévention économique des Tribunaux de Commerce ou des Tribunaux de Grande instance là où ceux-là ne sont pas encore installés et de l’article 3 al 1er de l’Arrêté précité en y insérant la chambre commerciale au sein de la section judiciaire des Cours d’Appel, en tenant compte de profil des juges devant y siéger.

BM




Processus électoral : Les Etats-Unis saluent les progrès réalisés par l’équipe Kadima

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, s’est entretenu avec Mme Stéphanie MILEY, Directeur de mission adjointe au sein de l’Ambassade américaine en compagnie de John DUNLOP, Directeur de mission de l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

Les échanges étaient axés sur les questions en lien direct avec l’organisation des élections à laquelle s’attelle activement la Centrale électorale. Avec une des phases importantes du processus qu’est la révision imminente du fichier électoral, à travers l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs qui a débuté le 24 décembre 2022 par la première aire opérationnelle.

« Avec le Président de la CENI, nous avons évoqué plusieurs questions ayant trait au processus électoral notamment en ce qui concerne l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs sur les trois zones opérationnelles ainsi que les défis qui existent sur le parcours qui mène aux élections de décembre 2023. En écoutant le Président Denis KADIMA, il y a lieu de noter des progrès réalisés au cours de ce processus qui avance. Je dois être honnête pour dire que nous sommes satisfaits de tout ce que nous avons entendu aujourd’hui sur les différents sujets soulevés. Il faut avouer que c’est une opération qui n’est pas facile à réaliser, mais les efforts fournis rassurent et nous sommes convaincus, au regard de tout cela. La CENI a réalisé des progrès admirables et nous espérons que ça va se poursuivre et que le partenariat avec l’USAID va aller de l’avant dans le cadre de nos accords pour observer et soutenir le processus », a indiqué John DUNLOP.

Tout en réitérant le soutien de l’administration américaine pour que ces opérations aboutissent au résultat attendu par tous.

« On doit affirmer que le gouvernement américain s’est engagé pour suivre l’évolution de ce processus tout en réaffirmant tout notre soutien pour des consultations électorales inclusives, démocratiques, transparentes pour être apaisées », a conclu le Directeur de mission de l’USAID.




Le Caire, Ismaïlia et Alexandrie prêts à accueillir la CAN U20 Égypte 2023

La CAF, la Fédération égyptienne de football (EFA) et le Comité d’organisation local (LOC) mettent la dernière main aux préparatifs de la Coupe d’Afrique des Nations U20 TotalEnergies, l’un des événements phares de la CAF pour les jeunes.
Le coup d’envoi de la compétition sera donné le 19 février 2023 avec le match d’ouverture entre l’Égypte, pays hôte, et le Mozambique, pays d’Afrique australe, au Cairo International Stadium à 16h00 heure locale (14h00 GMT).
Trois stades accueilleront la compétition qui se déroulera jusqu’au 11 mars 2023. Il s’agit du Cairo International Stadium, du Suez Canal Authority Stadium et du stade d’Alexandrie.
À propos des stades :
Cairo International Stadium – Le Caire (capacité de 75 000 places). Construit en 1960, le Cairo International Stadium est le domicile de l’équipe nationale égyptienne. Le stade est utilisé par les deux géants égyptiens, Al Ahly et Zamalek.
Suez Canal Authority Stadium – Ismaïlia. (Capacité de 21 000 places). Ce stade nouvellement construit a été inauguré en septembre 2022.
Alexandria Stadium – Alexandrie (20 000 places). C’est l’un des sites qui a accueilli la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2019, organisée par l’Égypte.
Les groupes complets :
Groupe A : Égypte, Mozambique, Sénégal, Nigeria.
Groupe B : Ouganda, République centrafricaine, Soudan du Sud, Congo.
Groupe C : Gambie, Tunisie, Bénin, Zambie.




Lutte contre le VIH/SIDA dans les entreprises: Le Dr Lukusa, le nouveau point focal VIH à Bralima

Le Docteur Lukusa est le nouveau point focal VIH/SIDA de la société brassicole et des limonadérie (Bralima). Sa présentation a eu lieu hier lors d’un échange fructueux entre le Secrétaire exécutif national adjoint du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS), le docteur Bernard Bossiki et le docteur Kitenge Charles, médecin directeur de cette société brassicole.

Désormais le PNMLS a un nouveau collaborateur valable avec qui il travaillera dans le cadre de la lutte contre cette pandémie au sein de la BRALIMA.
Profitant de cette occasion, le SENA a félicité la BRALIMA pour l’intérêt qu’elle accorde au bien-être de son personnel. Le Dr. Bernard Bossiki a trouvé des mots justes pour manifester toute sa reconnaissance au docteur Kitenge Charles, dont le contrat avec la BRALIMA est terminé et devra prendre sa retraite.
«  Je vous remercie pour tout le travail réalisé pour la promotion de la collaboration et la coopération entre le PNMLS et la Bralima », a dit le Secrétaire exécutif national du PNMLS, avant de souhaité le meilleur à son hôte.
Prince Yassa




Kinshasa a abrité la 15ieme session du bureau exécutif de la conférence des juridictions constitutionnelles africaines

Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette activité, notamment la question de savoir comment mobiliser les ressources de la coopération internationale en vue de mettre en place des programmes continentaux, échange d’expériences entre les juridictions membres ainsi que le programme d’équipement et de renforcement de capacités des personnels juridique et administratif qui assistent les juridictions et d’autres programmes de mutualisation des partages et d’enrichissement des fonds bibliothécaire et la base des données.

La capitale congolaise a accueilli pour la première fois, la conférence des juridictions constitutionnelles africaines, ce jeudi 9 février 2023. La cérémonie avait réuni plusieurs chefs des juridictions constitutionnelles africaines membres de la CJCA, aux côtés des quelques personnalités judiciaires et membres du gouvernement congolais, y compris les autorités militaires de la RDC.
Prenant la parole à ces assises, Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle de la RDC et vice-président de la conférence des juridictions constitutionnelles africaines a souhaité que les résolutions qui sortiront de ces assises puissent poursuivre l’élan d’enrichissement de la justice constitutionnelle dans la pays membres de la CJCA, afin qu’elles participent utilement à l’instauration de l’état de droit, de la démocratie constitutionnelle et la protection efficiente des droits et libertés des citoyens.
De sa part, Saïd Ihrai, président de la Cour du Royaume du Maroc et président du bureau exécutif de la conférence des juridictions constitutionnelles africaines a appelé les participants à pouvoir travailler pour renforcer les juridictions africaines et enrichir son patrimoine.
Sachez que le bureau exécutif de la conférence des juridictions constitutionnelles africaines compte actuellement 41 pays et des travaux du 7ème Congrès de la CJCA se tiendront à Harare (Zimbabwe), au dernier trimestre de l’année 2024.




Pour faire face à l’agression rwandaise : Julien Paluku appelle à l’unité

Julien Paluku, ministre de l’Industrie et gouverneur honoraire de la province du Nord-Kivu, a adressé un message en Swahili à la population de cette partie du pays pour réconforter le peuple congolais et ensemble avec le gouvernement d’être unis. « Cessons de nous en prendre contre le gouvernement ou l’armée, car l’ennemi pourra en profiter s’il apprend que le peuple n’accompagne pas son gouvernement », dit-il. Pour cela, insiste-t-il, soyons toujours unis, chassons la haine et la xenophobie.
Dans ce message, Julien Paluku constate que l’actualité en Rdc est dominée par la à l’Est du pays et qui oppose l’armée de la Rdc et celle venant du Rwanda. Elle est à la base de l’insécurité et des déplacés de guerre deviennent de plus en plus nombreux. Dans ce contexte, les déplacés peinent à être assistés et la vie est devenue difficile au point que la population commence à se demander si le gouvernement fais quoi pour qu’on puisse retrouver la paix dans notre pays.
Entant qu’ancien gouverneur de la province du Nord-Kivu, le ministre Julien Paluku dit qu’il est de cœur avec le peuple, et lui demande d’être fort dans cette situation qu’il est train de traverser.
« La différence entre les années passées et aujourd’hui est que le président Felix Tshisekedi a aidé le peuple congolais à identifier le nom de l’ennemi pendant que c’était difficile de le connaître. Et maintenant aujourd’hui nous savons tous, et le monde entier que la personne qui amène l’insécurité à l’Est de la Rdc, c’est le président du Rwanda qui est Paul Kagame », explique-t-il, avant de demander au peuple de se tenir main dans la main puisque pendant ce temps, beaucoup d’ennemis veulent nous diviser, les ennemis peuvent passer par les tribalismes pour nous diviser.
Mais comme j’avais toujours l’habitude de dire quand je fus encore gouverneur, rappelle-t-il, il n’y a pas une communauté de criminels, mais il y a des criminels dans chaque communauté ; et ces criminels n’engagent pas leurs communautés.
Alors arrêtons de penser que telle tribu est mauvaise ou elle est bonne. Puisque ce sont les gens de la tribu qui sont mauvais et non la tribu.
« Alors nous, entant que peuple congolais, continuons à être unis, à soutenir notre armée. Nous devons savoir que toute chose qui a un commencement a également une fin. L’ennemi peut se croire fort mais il doit savoir que ceux qui prétendaient l’être ne sont plus là, comme Mobutu, Idi Amine,… », insiste-t-il.
Alors soyons sûr que cette situation qu’on est en train de traverser, ça va passer. L’essentiel est de nous soutenir et tenir main dans la main, ne regardons pas notre prochain comme l’ennemi, mais dans l’unité, nous pourrons soutenir notre armée pour aller de l’avant.
Les histoires qui peuvent survenir dans notre armée, les autorités sont là pour régler ça. « C’est pourquoi j’appelle toute la population à soutenir notre armée. Même si l’ennemi utilise plusieurs stratégies, sachons que le Congo sera un et personne ne pourra prendre même 1cm de notre pays.
Vous savez que le pays voisin vole les richesses et grâce à la richesse du Congo, leur pays semble être bien gouverné. Et le message que nous adressons aux blancs est que la richesse que le Rwanda prend dans notre pays, et qui fait d’eux le plus vigoureux, sachez qu’ils acquièrent ces richesses en versant le sang les innocents dans notre pays.
N’importe où, en Chine, en Amérique, en Europe, si vous aimez le Congo, soutien-t-il, nous vous demandons dès aujourd’hui de ne plus accepter que le Rwanda vous vende les matières premières, car ce sont les richesses qui viennent du Congo après avoir versé le sang de millions de personnes au Congo depuis longtemps.




ndaba 2023 : Julien Paluku plaide pour l’adhésion des pays africains dans le développement des chaînes de valeurs régionales

Paneliste à la conférence minière INDABA 2023 à Cap Town en République Sud-Africaine qui a réuni plusieurs opérateurs miniers, banquiers et entrepreneurs, mais aussi des délégués des institutions venus de tous les continents. Le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a au nom de la République Démocratique du Congo appelé les pays africains à ratifier rapidement le statut du Centre Africain du Développement Minier, et ce, en consacrant les 10% de leurs budgets respectifs pour la promotion du secteur industriel , conformément aux résolutions du dernier sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation tenu à Niamey au Niger.

A en croire le ministre, le Centre africain de développement minier est la résultante de la vision minière africaine. Et ce, parce que, lorsque les chefs d’Etat se sont retrouvés en 2009, ils se sont rendus compte que le continent africain regorge suffisamment des minerais, mais les Etats africains n’en profitent pas. Parce que la misère s’accentue, alors qu’il y a des ressources minières qui sont exportées soit vers l’Europe, les Etats-Unis ou l’Asie.
Et c’est donc le centre africain pour le développement minier qui est chargé de concrétiser cette vision. Voilà pourquoi, lorsque les statuts ont été élaborés, il a été demandé à tous les pays membres de les ratifier pour que désormais, tout le monde s’inscrire dans la transformation locale de nos minerais, parce qu’en les transformant, on donne une valeur ajoutée et on accroit ainsi les budgets des Etats africains.
Par exemple à Niamey, souligne Julien Paluku, les chefs de l’Etat ont décidé que 10% de leurs budgets seront consacrés au développement industriel pour qu’on puisse se rassurer que chaque Etat alloue des ressources importantes pour relancer l’agriculture. « Ainsi, passer d’un budget minable vers des budgets qui peuvent permettre d’affronter les problèmes des populations africaines. Parce que 100 ans après l’exploitation minière, on peut se poser la question de savoir : combien des milliardaires ont été créés en Afrique ? Combien d’entreprises moyennes ont-elles été créées en Afrique ? Combien d’entreprises africaines sont côtés à la bourse ?

Au cours de ce plus grand forum minier, le ministre de la RDC en charge de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a plaidé pour l’adhésion des pays africains dans le développement des chaînes de valeurs régionales, et cela, après avoir donné les détails sur les étapes déjà franchies dans le cadre de l’exécution du projet de l’industrie des batteries électriques qui va booster les économies des pays africains, et cela, avec l’accompagnement aujourd’hui des États-Unis d’Amérique
Signalons que la République Démocratique a été très félicitée pour cette initiative qui découle du DRC-Africa Business Forum tenu à Kinshasa.