Enrôlement dans l’aire opérationnelle 3 : Denis Kadima invite la population de l’Est du pays à s’enrôler

La question cruciale sur l’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 impliquant la partie Est du pays en proie à l’insécurité a été examinée au cours de l’audience accordée par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, au Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, qu’accompagnaient le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Daniel Aselo ainsi que le ministre de la Défense, Gilbert Kabanda.
“Le Vice-Premier ministre de l’Intérieur, le ministre de la Défense ainsi que moi-même avons été reçus par le Premier ministre pour discuter du lancement des opérations d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 qui concerne la partie Est du pays. Comme vous le savez, il y a quelques territoires dans cette zone qui connaissent des problèmes d’insécurité, il fallait donc analyser la situation ensemble et puis voir dans quelle mesure l’enrôlement peut se faire sans trop de difficultés”, a indiqué Denis Kadima avant de lancer un message à l’endroit des compatriotes de cette partie du pays.
“Le message est clair, nous encourageons la population à s’enrôler, car c’est un exercice très important parce que les cartes d’électeurs que nous avons pour l’instant vont s’expirer après les élections, il y aura donc de nouvelles cartes celles d’identité nationale. J’invite, en conséquence, les compatriotes à venir en masse pour parvenir à cette fin”, a-t-il suggéré.
Pour sa part, le Vice-Premier ministre de l’Intérieur a rassuré la population concernée quant à la mission de la police et l’armée, de sécuriser le processus électoral en cours, afin qu’elle participe, comme tout le monde, à l’enrôlement pour exercer finalement leur droit de vote, le moment venu.
En rappel, la dernière aire opérationnelle dite 3 devra prendre le relais dès la fin de l’aire opérationnelle qui la précède et qui est en cours, selon le calendrier, jusqu’au 25 février 2023.




CAN U-20 : le Mozambique, la Zambie et le Soudan du Sud déjà en terre égyptienne avant le coup d’envoi de la compétition

Trois des 12 équipes qui se disputeront le titre suprême de roi de la catégorie junior lors de la Coupe d’Afrique des Nations U-20 TotalEnergies Egypte 2023 ont atterri au pays des Pharaons.
Le coup d’envoi de la compétition sera donné le 19 février au Cairo International Stadium, la finale étant prévue le 11 mars 2023 dans la même enceinte. Les délégations du Mozambique, de la Zambie et du Soudan du Sud sont désormais au Caire pour lancer leurs préparatifs.
Les jeunes Os Mambas du Mozambique joueront le match d’ouverture contre l’Égypte, pays hôte, le dimanche 19 février à 16 heures, heure locale, au Cairo International Stadium du Caire. Les Mozambicains joueront dans le groupe A également composé du Sénégal et du Nigeria.
Le Soudan du Sud, qui participe à sa première Coupe d’Afrique des Nations U-20 TotalEnergies, a également foulé le sol égyptien. Les débutants seront basés à Ismaïlia et affronteront dans le groupe B, le Congo, l’Ouganda et la République centrafricaine.
Les Zambiens, qui ont triomphé dans cette compétition en 2017, joueront leur premier match du groupe C le 21 février contre le Bénin au stade d’Alexandrie. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h00, heure locale.
Cette édition de la Coupe d’Afrique des Nations U-20 TotalEnergies est qualificative pour la Coupe du Monde U-20 de la FIFA prévue en mai.




D’ici lundi : Poursuite des travaux de la tripartite FECOFA-Linafoot-Corporation des dirigeants des clubs

Rendez-vous pris par le Comité Exécutif de la Fédération congolais de football association (FECOFA) pour recevoir, dans un premier temps, le Comité de Gestion de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) le lundi 13.02 et, ensuite, les mêmes dirigeants de la LINAFOOT avec les responsables de la corporation des dirigeants des clubs, le mardi 14.02 à la Maison du Football Congolais. C’est la conclusion à laquelle a abouti la séance de travail tripartite qui a réuni, ce vendredi 10 février 2023, dans l’après-midi, les membres du Comité Exécutif de la Fédération congolais de football association (FECOFA), ceux du Comité de Gestion de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) ainsi que les ténors de la corporation des dirigeants des clubs.
Les travaux, qui ont porté sur les échanges, réflexions mûries et propositions des pistes de solution autour de l’organe faîtier du football national en vue d’accoucher des voies et moyens pouvant permettre la reprise des Championnats nationaux L1 et L2 en cours de la LINAFOOT, interrompus suite à des difficultés d’ordre financier en sus de la disponibilité des infrastructures se sont déroulés sous la sage présidence de Donatien Tshimanga Muamba, Président intérimaire du Comité Exécutif de la Fédération congolais de football association (FECOFA).
Comme sous l’arbre palabre africaine, les états d’âme ont été mis de côté et toutes les parties prenantes à ces Championnats nationaux ont exposé, en toute sincérité, leurs préoccupations et contribué positivement à cet élan de solidarité de tous les nombreux amoureux du ballon rond pour sauver leur discipline sportive en perte de vitesse.
C’est dans une belle ambiance de cordialité, d’estime et de compréhension mutuel, empreinte de beaucoup de fair-play que les Présidents, Michel-Bosco Mwehu Beya Kofela et Lambert Osango, respectivement de la LINAFOOT et de la corporation des dirigeants des clubs, ont lancé un message de réconfort et de nouvelles espérances des footballeurs qui ont tous les regards tournés vers le premier sportif congolais, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui, en son temps, avait promis la prise en charge du Championnat national de la LINAFOOT…




Casablanca : L’Académie du Raja Club Athlétic, des infrastructures pour une jeunesse bien formée et vouée à la performance

Pour ses prouesses à la Coupe du monde des clubs en jouant la finale contre le Bayern, le Raja club athletic a été félicité et encouragé par sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a décidé de lui doter des infrastructures dignes de ce nom, mieux d’une académie moderne pour la formation des jeunes. Inaugurée en 2022, l’Académie de Raja Club Athletic s’impose comme un modèle en Afrique et n’a rien à envier à ce qui se fait dans le vieux continent, en Amérique et en Asie. C’est une preuve que lorsqu’on a la volonté couplée aux moyens financiers, on peut toujours offrir un bon cadre pour la formation de la jeunesse, l’avenir de demain. Malheureusement, nombreux sont les pays africains qui sont incapables de dupliquer ce modèle marocain, s’exposant ainsi aux sanctions de la Confédération africaine de football (CAF), qui ne se gêne pas de fermer des stades non conformes.


Une centaine de journalistes invitée pour couvrir la Coupe du monde des clubs, mais aussi visiter certaines infrastructures sportives marocaines, mises en visibilité par le Royaume chérifien en perspective de la Can 2025, ne cesse d’être étonnée par cette volonté à un haut niveau du Royaume, pour offrir des infrastructures dignes tant pour le déroulement des compétitions sportives, que pour la formation des jeunes. Pour chaque visite, ces journalistes doivent toujours s’étonner et apprécier à sa juste valeur cette clairvoyance, comparativement à ce qui se passe dans leurs pays d’origine. Cette visite tombe à pic, car elle intervient au moment où la CAF a fermé certains stades non conformes, comme le stade des Martyrs (Kinshasa), en République démocratique du Congo.
En effet, un certain jeudi 09 février 2023, le cortège de la presse et des guides, composé d’un motard, de quelques voitures et quatre grands bus, s’est ébranlé sur les routes de la capitale économique Casablanca, pour déboucher après plusieurs minutes sur le bâtiment abritant l’Académie de Raja Club Athletic, dans la banlieue de cette ville du reste bien construite. Si la majorité des infrastructures de cette ville sont en blanc, ses infrastructures routières sont irréprochables, en dépit de quelques embouteillages négligeables.
Etonnement et questions par-ci, photos et images filmées par-là, la presse n’a pas manqué d’angles à prendre. Que du sérieux à voir la salle de presse et les différents gazons. Rien de différend avec ce qu’on admire ailleurs. Voilà qui a permis à M. Hamza Sahili, Directeur de l’Académie de Raja Club Athletic a affirmé que ce bijou nous a été offert par sa Majesté le roi Mohammed VI qui fait suite au parcours de notre club le Raja Athletic Club lors de la Coupe du monde des clubs en 2013, qui entre un peu dans le contexte actuel de votre présence au Maroc.


Effectivement, dit-il, on avait participé à cette Coupe entant que représentant de la terre d’accueil, on avait atteint la finale contre le Bayern, un exploit à l’échelle nationale et internationale et qui a fait connaître encore bien plus notre club sur les différents continents à travers le monde. « C’est un peu l’objectif de cette académie, essayer d’avoir plusieurs académies au Maroc, mais aussi en Afrique et dans le monde entier », dit-il.
Disons que l’objectif et la politique du club, c’est aussi d’étendre au maximum le savoir-faire et les compétences ; essayer de partager avec nos frères africains notre savoir footballistique via la formation de nos encadreurs ; essayer aussi de créer des tournois en Afrique et au Maroc pour que chacun d’entre nous puisse en profiter ; essayer de ressortir la meilleure expérience possible pour le développement des jeunes joueurs.
A en croire M. Hamza Sahili, Directeur de l’Académie de Raja Club Athletic, cette académie a un entrainement dédié à l’équipe première, mais essentiellement basée sur la formation de nos jeunes. Il a par la suite indiqué que le club a deux directeurs du club : Patrick Cordoba qui est le Directeur de la formation et Patrick De Wild qui est le Directeur technique. Les deux directeurs travaillent sur ce projet là pour essayer d’offrir les meilleures conditions possibles à nos jeunes sportivement parlant, pédagogiquement et intellectuellement.
M. Hamza Sahili, a insisté sur le fait qu’on a une vision à long terme. « Le rêve de nos jeunes, c’est d’intégrer l’équipe senior. Comme vous avez pu le voir, on a un terrain synthétique pour les jeunes et un gazon naturel pour l’équipe première qui sont tous proches. Le rêve est à la portée de main, ce qui fait qu’on travaille dans ce sens-là. Mais aussi préparer l’après-carrière. Ca ne s’arrête pas à une carrière de footballeur. Ça se voit que la plupart des grands joueurs Rajaouis, grâce à l’aide de la Fédération royale marocaine de football reviennent, pas seulement à Raja, mais aussi dans d’autres formations pour partager leurs expériences, leur savoir et essayer de former bien plus des jeunes dans les différentes académies du Royaume », informe-t-il.
L’accent est mis sur la formation
Concernant la capacité d’accueil de cette académie, disons qu’elle 45 chambres doubles. « On a quatre bâtiments (A, B, C et D). Le bâtiment A est réservé aux joueurs de l’équipe première. Généralement, ils ont deux entrainements par jour. Ça leur permet de se reposer dans la journée et éviter ainsi de rentrer à Casablanca et de revenir encore. Les bâtiments B, C et D sont dédiés aux jeunes : cadets, juniors et espoirs. On a 10 chambres singles pour le staff technique et médical », explique-t-il.
L’orateur a précisé qu’il intervient pour parler de cette académique-là qui a été construite pour la formation des jeunes et bien entendu, on a voulu que l’équipe première s’installe ici et qu’elle puisse jouer à travers nos deux complexes (le Complexe Oasis à Casablanca). Pour le moment, pour laisser des temps en temps la pelouse se reposer, c’est un peu l’objectif d’utiliser le terrain du Complexe Oasis. Mais ce qu’il faut savoir également, à droite, il y a deux terrains en construction, en synthétique et en gazon naturel pour essayer d’avoir le maximum de terrains pour nos différentes équipes. Effectivement, on privilégie la formation et ça c’est le travail d’encadreurs techniques. Et concernant l’équipe première, il y a un stade qui est dédié à ça et qui travaille pour son développement.
Seulement 8 millions des Dirhams !
Ici, le Roi Mohammed VI donne une leçon à ces présidents de la République qui, de fois sont à la base des dépenses faramineuses pour s’offrir les plaisirs à l’étranger et s’achetant parcelles et autres éléphants blancs. C’est seulement 8 millions de Dirhams qui ont été dépensés pour offrir aux jeunes un cadre propice à leur formation. Même si personne n’est éternel, le Roi laisse là un investissement qui fait la fierté du Royaume dans le monde entier.
« C’est un projet qui a couté à peu-près 8 millions des Dirhams. Effectivement il y a un entretien. Aujourd’hui, les terrains sont pris en charge par la Fédération royale marocaine de football qui fait l’entretien des différents terrains et pour tous les autres bâtiments, c’est à peu près 6 millions des Dirhams annuels pour l’entretien », précise M. Hamza Sahili, Directeur de l’Académie de Raja Club Athletic.
A la question de savoir, est-ce que le Raja privilégie-t-il les titres continentaux que locaux ? Le Directeur de cette Académie a été plus que formel. « Il faut savoir que le Raja joue sur plusieurs fronts, que ça soit sur le plan national qu’international. Le Raja, depuis sa création, est un club qui joue les titres. L’objectif du club, c’est à la fois de remporter tous les titres nationaux, mais aussi internationaux. Effectivement, c’est un travail à moyen terme qui se fait, pas du jour au lendemain. Nous faisons de notre maximum pour faire rayonner le nom du Raja à travers le monde », indique-t-il.
Soulignons que M. Hamza Sahili, Directeur de l’Académie de Raja Club Athletic, a intégré ce club depuis 2019 et essaye de travailler pour développer de plus en plus ce club que ça soit sportivement parlant, mais aussi en termes de management. Une nouveauté : au Maroc il y a plusieurs Masters en Management du sport qui se font dans plusieurs universités à travers le Royaume. Selon lui, on essaye de se reposer sur ça pour essayer de ressortir le maximum des talents pour qu’ils puissent avoir une formation académique en termes de Management sportif professionnel pour développer nos clubs qui entrent dans une ère nouvelle d’Associations sportives en une Société anonyme.

Jean-Marie Nkambua, depuis Casablanca (Maroc)




TPM: TRÉSOR MPUTU RACCROCHE LES CRAMPONS !

C’est l’un des meilleurs joueurs locaux africains de ce siècle qui tire sa révérence. A 37 ans, Trésor Mputu a annoncé sa retraite dans une interview accordée à au micro Nyota radio et télévision.

Le milieu offensif n’avait plus joué depuis six mois au TP Mazembe, son club de toujours, et l’issue semblait inéluctable. L’international congolais aura connu une carrière riche en buts, en titres, mais aussi en polémiques en tout genre. «La place de Trésor Mputu est parmi les plus grands joueurs africains. Il y en a qui ont été sacrés Ballon d’or africain et qui n’avaient pas son talent, loin s’en faut», maintient son ancien sélectionneur Claude Le Roy sur RFI.

Proche de signer à Arsenal après un essai et un temps annoncé du côté de l’Olympique de Marseille, le Léopard a la particularité d’avoir effectué toute sa carrière sur le continent africain. Il peut d’ailleurs se targuer de détenir le titre de meilleur buteur de l’histoire des compétitions interclubs de la Confédération africaine de football (41 buts). Sa seule infidélité au TPM, Mputu l’aura commise en rejoignant le club angolais de Kabuscorp début 2014, celui où a évolué un certain Rivaldo, au terme d’un bras de fer avec le président Moïse Katumbi. Mais, après 15 mois à Luanda, le Congolais a décidé de faire machine arrière et de rentrer au TPM en 2015. Sauf qu’il faudra patienter un an et demi, début 2017, pour que la FIFA autorise enfin la recrue à porter les couleurs des Corbeaux de Lubumbashi. Coupable d’une agression sur un arbitre, Mputu était déjà resté un an sans jouer en raison d’une suspension à purger entre août 2010 et août 2011.

Le CHAN 2009 comme tremplin
Lancé par le TPM en 2003, le natif de Kinshasa a véritablement acquis sa renommée en 2009 en remportant la première édition du CHAN avec la RDC et en décrochant en prime le titre de meilleur joueur du tournoi et de meilleur joueur local africain en début d’année suivante. Il a aussi soulevé la Ligue des champions africaine en 2009 et 2010 et pris part au Mondial des clubs cette même année.

Outre ses nombreux buts (198 en 329 matchs avec le TPM), les supporters retiendront aussi les multiples polémiques qui ont émaillé sa carrière, toutes terminées par une réconciliation avec le président Katumbi, qui finissait toujours par pardonner sa star. Niveau sélection, malgré 53 capes et 14 buts au compteur, et la participation à trois CAN (2006, 2013 et 2019), Mputu, resté en retrait des Léopards entre 2015 et 2018, n’aura jamais atteint les mêmes sommets. C’est clairement avec le TPM que le Congolais aura construit sa légende et, à part peut-être Robert Kidiaba, on voit mal quel Corbeau de l’ère moderne pourrait lui contester sa place dans le cœur des supporters lushois…

Le palmarès de Trésor Mputu
CHAN 2009 ;
2 Ligues des champions africaines (2009 et 2010) ;
Une Coupe de la Confédération (2017) ;
2 Supercoupes d’Afrique (2009 et 2010) ;
7 championnats de RDC (2006, 2007, 2009, 2011, 2012, 2019 et 2020)
Meilleur joueur local africain 2009 ;
Meilleur joueur du CHAN 2009 ;
Meilleur buteur de l’histoire des compétitions interclubs de la CAF (41 buts).




8ème Congrès du GIERAF: « L’infertilité d’une pathologie qui peut souvent être évitée » (Jean-Jacques Mbungani)

Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a présidé la cérémonie d’ouverture du 8ème congrès du Groupe Interafricain D’étude, Recherche et d’application sur la fertilité (GIERAF), ce jeudi 09 février 2023, à l’hôtel Béatrice, à Kinshasa.

Organisé sous le thème principal : “Défis de la prise en charge de l’infertilité dans le contexte africain”, le 8ème Congrès du GIERAF a connu la participation de plusieurs pays dont les délégations ont fait le déplacement  de Kinshasa. Il s’agit notamment du Benin, du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Mali, du Togo, de la Russie, de la France ainsi que de la Tunisie, la Suède et de l’Inde, qui ont participé à ces assises par visioconférence.

Dans son allocution, le ministre congolais de la Santé, Dr Jean-Jacques Mbungani, a évoqué quelques difficultés liées à la lutte contre l’infertilité avant de proposer des pistes de solutions pour lutter efficacement contre ce fléau.

(..)” La disponibilité des interventions de lutte contre l’infertilité, l’accès à celles-ci et leur qualité continuent de poser des difficultés dans la plupart des pays. Le diagnostic et le traitement de l’infertilité n’ont souvent pas la priorité dans les politiques nationales démographiques et de développement ni dans les stratégies de santé reproductive, et ces éléments sont rarement couverts par le financement de la santé publique. Ajouter à cela le manque de personnel qualifié et l’absence des équipements et des infrastructures nécessaires ainsi que les coûts actuellement élevés des médicaments, constituent des obstacles majeurs, même pour les pays qui répondent activement aux besoins des personnes concernées par l’infertilité”.

Abordant les pistes de solutions pour lutter efficacement contre l’infertilité, le numéro 1 de la Santé Publique en République Démocratique du Congo préconise que les politiques de santé doivent reconnaître qu’il s’agit d’une pathologie qui peut souvent être évitée, ce qui diminue le besoin de traitements coûteux et peu accessible ; l’intégration de la sensibilisation à la fécondité dans des programmes nationaux globaux d’éducation sexuelle ; la promotion des modes de vie sains pour réduire les risques comportementaux, y compris la prévention, le diagnostic et le traitement précoce des IST; la prévention des complications liées aux avortements à risque, etc”.

Et le Ministre de la Santé, Publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, a indiqué que “le cadre de ce 8ème congrès est l’occasion d’examiner les tensions qui traversent le système de prise en charge de l’infertilité, de relever ses failles et ses fissures, pour réfléchir ensuite à ce que peut être, demain, une bonne régulation de cette prise en charge. L’objectif étant de lutter contre l’infertilité en partageant les expériences et informations pratiques avec les acteurs engagés dans cette lutte”.

Dr Jean-Jacques Mbungani a terminé son allocution en exhortant tous les participants à ce congrès, à capitaliser les résultats de ces assises afin d’arriver à une bonne prise en charge des cas d’infertilité et minimiser ainsi son impact sur la qualité de vie et le bien-être des populations.

Quant au Président du Congrès, le professeur  Justin Mboloko, il a remercié le ministre Jean-Jacques Mbungani d’avoir rehaussé de sa présence ces assises, malgré ses multiples occupations.

Signalons que le Groupe Interafricain D’étude, de Recherche et d’Application sur la Fertilité, GIERAF en sigle, a été créé en 2009 à Lomé et réunit des chercheurs et des professionnels africains, ayant un intérêt dans la prise en charge de l’infertilité du couple afin de leur permettre de mettre en commun les connaissances et partager leurs expériences pour améliorer la prise en charge en la matière.

CEllCOM/MINSANTE




Voici les grandes lignes du rapport sur les stades de la Rdc

La CAF a transmis à la FECOFA, jeudi 9 février soir, un rapport détaillé sur l’état des lieux de trois stades : Martyrs, Kibassa et TPM. Selon les conclusions de la Confédération, seul le Stade TPM est approuvé pour recevoir les rencontres de toutes les compétitions de la CAF. Au lieu de chercher des boucs émissaires, le Gouvernement devrait s’assumer pour mieux faire les choses.

Stade des Martyrs

 En raison de la non-approbation du Stade des Martyrs de la Pentecôte, nous avons pris la décision suivante :

– Une interdiction formelle est automatique placée concernant l’utilisation du Stade des Martyrs de la Pentecôte pour tous les matchs internationaux CAF ;

– Pour les prochains matchs à domicile des clubs AS Vita Club, FC Saint Eloi Lupopo et DC Motema Pembe lors de la journée 2, 3 et 5 de la phase des groupes des interclubs de la CAF 2022-2023, ces clubs sont invités à en sélectionner un parmi les stades approuvés par la CAF. Vous êtes priés d’informer officiellement la CAF au plus tard le 11 février 2023 du stade sélectionné pour la journée 2 de la phase de groupes des interclubs de la CAF 2022-2023 ;

Concernant le match de votre équipe nationale dans les éliminatoires de la phase de groupes de la CAN Côte d’Ivoire 2023 journées 3 et 4 qui auront lieu en mars 2023, la FECOFA doit sélectionner un stade, dans la liste des stades approuvés par la CAF. Vous êtes priés d’informer officiellement la CAF au plus tard le 16 février 2023 du stade sélectionné pour le prochain match de qualification à la CAN Côte d’Ivoire 2023 journées 3 et 4.

Veuillez noter qu’en cas de non-communication des informations demandées, la CAF pourra fixer le lieu du match dans le stade de l’adversaire.

Stade TP Mazembe

Concernant les deux autres stades inspectés par l’équipe de la CAF, veuillez noter que le Stade TPM (Lubumbashi) a été approuvé pour une utilisation dans toutes les compétitions de la CAF avec des remarques mineures qui doivent être mises en œuvre dans la période à venir.

Stade Frédéric Kibassa Maliba

Quant au Stade Frédéric Kibassa Maliba (Lubumbashi), nous encourageons et félicitons les autorités pour les travaux engagés au stade, notamment les vestiaires pour les équipes qui ont été faits dans les normes et sont modernes, une salle de conférence de très bonne qualité, mais à ce jour, l’architecture globale du stade et l’absence d’autres exigences ne sont pas à la hauteur des normes requises pour accueillir des compétitions internationales CAF type A. Veuillez noter qu’un rapport détaillé sur les deux stades sera envoyé à votre Fédération en temps voulu.

A la lecture de ces conclusions, seul le Stade TPM est homologué pour recevoir toutes les rencontres internationales.




Rutshuru : Le PAM apporte une aide nutritionnelle aux personnes isolées par les conflits

Pour la première fois en quatre mois, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies a fourni une aide alimentaire et nutritionnelle vitale au territoire de Rutshuru, dans l’est de la République démocratique du Congo, où plus de 28 000 enfants malnutris, femmes enceintes et mères allaitantes ne recevaient plus d’aide nutritionnelle en raison des restrictions d’accès dues à la recrudescence de la violence.

Avec le soutien des autorités de Goma et d’autres acteurs, le PAM a pu livrer 26 tonnes d’aliments nutritifs spéciaux à 8 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë, aux femmes enceintes et aux mères allaitantes dans 12 centres de santé du territoire de Rutshuru.

”Nous espérons qu’il s’agit d’un tournant, les livraisons sont une première étape importante à un moment où des milliers de familles ont été contraintes de fuir leurs maisons dans des zones difficiles d’accès – n’ont que peu ou pas d’accès à des aliments nutritifs”, a déclaré Wilfred Nkwambi, chef du bureau de zone du PAM à Goma. “Il est crucial que toutes les personnes dans le besoin aient un accès complet, sûr et sans entrave à l’aide humanitaire.”

La République démocratique du Congo est l’un des 15 pays au monde présentant les taux les plus élevés de malnutrition aiguë chez les enfants. On estime que 2,8 millions d’enfants de moins de cinq ans et 2,2 millions de femmes enceintes ou allaitantes souffrent de malnutrition aiguë. En outre, environ 45 % des décès d’enfants de moins de 5 ans sont directement ou indirectement liés à la malnutrition.

En République démocratique du Congo, on estime que 26,4 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, en grande partie à cause dues conflits, des déplacements massifs de population et de la faible production agricole.

Le PAM a besoin de 627,3 millions de dollars en 2023 pour répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels croissants dans le pays, notamment en intensifiant l’assistance vitale aux personnes déplacées à l’intérieur du pays et aux rapatriés dans l’est de la République démocratique du Congo. Des fonds sont nécessaires pour aider les enfants à avoir accès à des aliments nutritifs par le biais de programmes d’alimentation scolaire, de services de nutrition et de soutien aux activités de subsistance.




Des parlementaires marocains s’insurgent contre le chantage du PE

Des parlementaires marocains se sont insurgés, mercredi à Rabat, contre la politique de chantage et de marchandage à laquelle se livrent certains parties au sein du parlement européen (PE) à l’encontre du Maroc, fustigeant le double standard de l’institution législative européenne sur les questions des droits de l’homme.

Intervenant lors d’une conférence-débat et d’information consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le Royaume par le PE, ces parlementaires ont souligné que le Maroc est suffisamment parvenu à maturité pour défendre son choix démocratique, ses droits et libertés. Ils ont dénoncé, de même, “la vision colonialiste et de supériorité affichée” du PE, relevant que les peuples africains sont désormais capables de prendre en main leur destin de manière souveraine.

Dans une allocution à cette occasion, le président du groupe socialiste à la Chambre des représentants, Abderrahim Chahid, a affirmé que le Maroc, qui est pleinement engagé dans la dynamique internationale de promotion des droits de l’homme, n’a jamais rechigné à débattre des questions de la démocratie et des droits de l’Homme. Le Maroc, a-t-il dit, est résolument engagé dans la promotion des droits de l’Homme et a signé toutes les conventions internationales qui n’ont pas été ratifiées par de grands pays.

  1. Chahid a rappelé, dans ce sens, que le Maroc a été soumis récemment à un examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme pour la troisième fois, et a reçu plus de 200 recommandations couvrant divers dossiers auxquelles il a répondu.

Mettant en avant les efforts consentis pour la promotion et la consolidation des droits de l’homme dans le Royaume, à la faveur, a-t-il dit, “du renforcement des institutions que nous construisons et dans le cadre desquelles nous appelons les Européens au partenariat”, déplorant que les eurodéputés “préfèrent un travail plus proche du banditisme et du langage colonial”.

Pour sa part, le vice-président de la Chambre des représentants, Mohamed Ouzzine, a dénoncé les agissements inacceptables et la duplicité du PE. M. Ouzzine a fustigé l’accueil par le parlement européen quelques jours avant le vote de sa résolution hostile au Maroc, “d’une séparatiste égarée qui appelle à prendre les armes contre les Marocains au moment où l’Europe prône la paix et la sécurité”.

Il a dénoncé, de même, la résolution adoptée par le PE à l’encontre du Maroc, la qualifiant d’atteinte à “des droits stratégiques et territoriaux” du Royaume. Et d’ajouter que le Maroc “refuse de recevoir des leçons de quiconque sur les droits de l’homme, et rejette tout acte de chantage ou de marchandage politique.”

De son côté, le 3e vice-président de la Chambre des conseillers, Fouad Kadiri, a indiqué que “la nature de la relation entre l’institution législative européenne et le parlement marocain est complexe”, ajoutant que les relations entre les deux institutions ont rarement été calmes.

Il a souligné que la décision du parlement marocain de reconsidérer ses relations avec son homologue européen était “une décision juste et objective”, dénonçant les manoeuvres tendancieuses, les mensonges, et la campagne de diffamation visant à nuire à l’image du Maroc et à la dynamique de développement dans le Royaume.

Cette conférence, organisée par les deux Chambres du Parlement, a examiné les soubassements des attaques méthodiques et des agressions mensongères relayées par le PE contre le Royaume de manière systématique et assumée.

Elle a connu la participation de parlementaires, de représentants de la société civile, d’experts et de juristes, qui ont abordé l’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.

Le parlement du Royaume du Maroc avait annoncé, dans un communiqué conjoint des deux chambres, le 23 janvier, sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées, suite aux dernières positions du Parlement européen à l’égard du Maroc.

Dans cette optique, le Parlement avait décidé de créer une commission thématique ad-hoc consacrée à la réévaluation des relations avec le PE et composée de représentants des deux Chambres du Parlement.




Un ex-congressman américain montre les raisons cachées des attaques ciblant le Maroc depuis le parlement européen

Dans une analyse publiée dans le média US Newslooks.com, l’avocat et ex représentant du 5e district de l’Illinois au congrès américain, Michael Flanagan dévoile les dessous des attaques ciblant le Maroc au Parlement européen. 

Le constat établi, jeudi 9 février sur le site américain d’informations newslooks.com, par Michael Flanagan est on ne peut plus clair : «Ces attaques systématiques constituent une ingérence directe dans les affaires intérieures d’États souverains, et vont au-delà de l’engagement politique et diplomatique ordinaire entre les États et les institutions».

En sa qualité de juriste, l’ancien «congressman» sait de quoi il parle. Pour lui, il ne fait aucun doute que l’Union européenne «déforme négativement l’image de Rabat afin de la maintenir sous le parapluie européen en tant que marché de consommation». L’analyste assure que l’Europe a un intérêt de longue date à entraver la croissance du Maroc au-delà des marchés régionaux.

«La main de l’Algérie dans cette affaire est évidente compte tenu de ses ambitions expansionnistes de longue date en Afrique», ajoute Michael Flanagan en soulignant qu’Alger fait appel à l’UE pour porter des accusations sans fondement contre le Maroc. Pays dont «les plans de développement économique ainsi que les programmes de développement des droits de l’Homme que parraine le Roi Mohamed VI inquiètent certains pays européens», note Flanagan. Et ce dernier de poursuivre : «La sortie du Maroc de la position de dépendance vis-à-vis des états de l’UE, couplée au renforcement des relations transatlantiques en Amérique du Nord, menace la domination européenne sur les marchés marocains».

Ayant suivi le récent débat initié au parlement marocain sur les attaques en série provenant du parlement européen, l’ancien ex représentant du 5e district de l’Illinois au congrès américain donne raison Talbi Alami et à Lahcen Haddad quand ils lient ces attaques au pressant besoin européen du gaz algérien.

Pour ce qui est des relations franco-algériennes, Michael Flanagan dit tout haut (en l’écrivant) ce que tout observateur sensé pense tout bas : «le Royaume du Maroc paie le prix de ses choix stratégiques et de ses relations équilibrées notamment avec Israël et l’Autorité palestinienne, et aussi parce qu’il soutient les États-Unis au détriment de son ancien colonisateur».