Le roi Mohammed VI appelle à une alliance mondiale pour protéger Al Qods

Le roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, a adressé un message aux participants à la Conférence de haut niveau sur la protection et le soutien à la ville d’Al Qods qui a ouvert ses travaux, dimanche, au Caire.
En tant que Président du Comité Al-Qods, le roi Mohammed VI a appelé à une alliance mondiale de toutes les forces vives ralliées au pacifisme et aux valeurs de tolérance et de coexistence, en vue de protéger la Cité de la Paix et de préserver son patrimoine culturel commun à toute l’Humanité.
Dans son message, le souverain a souligné qu’ »en accord avec l’Appel lancé sous Notre impulsion lors de la Conférence internationale sur Al-Qods, en 2009, à Rabat, Nous appelons de nouveau à une alliance mondiale de toutes les forces vives ralliées au pacifisme et aux valeurs de tolérance et de coexistence, en vue de protéger la Cité de la Paix et de préserver son patrimoine culturel commun à toute l’Humanité ».
Mettant en exergue la place singulière que les peuples arabes et musulmans réservent dans leurs cœurs à la ville d’Al Qods, il a affirmé, dans ce Message dont lecture a été donnée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, que le souci de défendre cette Cité « ne doit être ni conjoncturel, ni circonstanciel. Il doit, au contraire, s’inscrire dans une logique globale impliquant des initiatives diplomatiques impactantes et des actions de terrain conduites au sein-même de la Ville Sainte ».
« De fait, depuis plus de 25 ans et sous Notre supervision personnelle, l’action concrète menée sur le terrain par l’Agence Bayt Mal Al-Qods, le bras exécutif du Comité Al-Qods, relevant de l’Organisation de la Coopération Islamique, vise à apporter son soutien à la Ville sacrée et à préserver son cachet civilisationnel », a poursuivi le Souverain, notant que l’Agence réalise, à cette fin, des projets sociaux et en matière de développement, à destination de toutes les franges de la société maqdissi.
« C’est ainsi que l’Agence a pu mettre en œuvre plus de 200 projets, pour un coût estimé à 65 millions de dollars environ. Assuré à 100% par le Maroc dans la rubrique budgétaire +Dons d’Etats+, le financement de ces activités est couvert par 70% environ des dons émanant des institutions et des particuliers », a précisé le roi Mohammed VI.
Voici le texte intégral du Message Royal dont lecture a été donnée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
« Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Excellence, Monsieur Mahmoud Abbas, Président de l’Etat de Palestine,
Excellence, le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes,
Excellences, Altesses, Eminences,
Mesdames, Messieurs,
C’est, pour Moi, un véritable motif de fierté d’adresser ce Message à la Conférence de haut niveau qui se tient aujourd’hui à l’initiative de la Ligue des Etats Arabes, en application d’une Résolution du Sommet Arabe appelant à soutenir la Ville d’Al-Qods.
Participe à ces éminentes assises une pléiade de personnalités politiques et religieuses, d’experts de droits de l’Homme et de professionnels des médias. Que cette assistance soit d’une si grande diversité, voilà qui illustre la volonté générale de relever l’un des défis les plus tenaces auxquels la paix mondiale fait face au Moyen-Orient.
En prenant part aujourd’hui à cette conférence, le Royaume du Maroc réaffirme son engagement constant en faveur de la Cause palestinienne en général et de la question d’Al-Qods en particulier. De fait, en qualité de Président du Comité Al-Qods, issu de l’Organisation de la Coopération islamique, Nous portons à la Ville Sainte un intérêt capital. C’est que, en ce qui Nous concerne, Nous lui sommes attaché comme à Notre première Cause nationale et Nous érigeons sa protection, comme Nous l’avons souligné à diverses occasions, en principe intangible de Notre politique extérieure.
Cette importante conférence se tient dans un contexte difficile pour la Cause palestinienne dans son ensemble et, en particulier, pour la question d’Al-Qods et des sanctuaires musulmans et chrétiens de la Ville Sainte, au premier chef desquels la Mosquée sacrée d’Al-Aqsa.
En de pareilles circonstances, et en conformité avec l’agenda de l’Action arabe conjointe et l’esprit d’unité qui la sous-tend, nous devons nous mobiliser collectivement pour prémunir la Ville Sainte d’Al-Qods contre les violations qui visent à gommer la singularité de son cachet civilisationnel, à altérer son statut juridique, dont la protection fait pourtant l’objet d’un engagement clair dans les résolutions connexes du Conseil de sécurité.
Toutes les mesures unilatérales qui cherchent à imposer un état de fait illégitime dans Al-Qods et ses alentours menacent de compromettre le statut juridique de la Ville, d’altérer sa structure démographique et d’estomper sa dimension historique de cité multiculturelle et multiconfessionnelle. Par ailleurs, les actions systématiques, menées au grand mépris du droit international et des résolutions onusiennes, ne permettent pas d’instaurer un climat de confiance et elles sapent la possibilité même de parvenir à un règlement durable fondé sur l’existence de deux Etats vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité.
Il est indéniable que la situation difficile de la Ville Sainte d’Al-Qods ne peut être considérée séparément du contexte général lié à l’évolution de la question palestinienne. En effet, les extrémistes de part et d’autre profitent de l’arrêt des négociations israélo-palestiniennes et du blocage persistant du processus de paix pour attiser les conflits, nourrir les susceptibilités religieuses et provoquer la montée des tensions dans la Ville d’Al-Qods. Aussi, de différend fondamentalement politique, ce conflit risque de se transformer en une véritable confrontation religieuse, aux conséquences potentiellement désastreuses pour l’ensemble de la région.
Pour préserver efficacement la ville d’Al-Qods des menées qui visent à altérer son histoire et son statut juridique, les intentions comme les actes doivent être sincères et s’écarter des rhétoriques creuses, des surenchères oiseuses et des calculs étriqués.
Excellences, Altesses,
Mesdames, Messieurs,
Nous avons maintes fois souligné la place singulière que les peuples arabes et musulmans réservent dans leurs cœurs à la ville d’Al-Qods. Devant Dieu et aux yeux de l’Histoire, elle est notre grande responsabilité à tous. Le souci de la défendre ne doit être ni conjoncturel, ni circonstanciel. Il doit, au contraire, s’inscrire dans une logique globale impliquant des initiatives diplomatiques impactantes et des actions de terrain conduites au sein-même de la Ville Sainte.
De fait, depuis plus de 25 ans et sous Notre supervision personnelle, l’action concrète menée sur le terrain par l’Agence Bayt Mal Al-Qods, le bras exécutif du Comité Al-Qods, relevant de l’Organisation de la Coopération Islamique, vise à apporter son soutien à la Ville sacrée et à préserver son cachet civilisationnel. A cette fin, l’Agence réalise des projets sociaux et en matière de développement, à destination de toutes les franges de la société maqdissi.
C’est ainsi que l’Agence a pu mettre en œuvre plus de 200 projets, pour un coût estimé à 65 millions de dollars environ. Assuré à 100% par le Maroc dans la rubrique budgétaire « Dons d’Etats », le financement de ces activités est couvert par 70% environ des dons émanant des institutions et des particuliers.
A cet égard, le Royaume du Maroc insiste sur la nécessité de mutualiser les efforts arabes et islamiques, en vue d’une implication accrue dans la dynamique de protection et de soutien apporté à la ville d’Al Qods Acharif. In fine, il s’agit d’avancer vers un déblocage de la situation politique, susceptible d’ouvrir des perspectives d’avenir empreintes d’optimisme et propices à la paix, à la sécurité et à la prospérité dans la région. Pour ce faire, il importe de respecter les valeurs du vivre-ensemble et de garder à l’esprit que les différences d’ordre culturel, religieux et doctrinal sont une source d’enrichissement de la société tout entière, un vecteur d’unité et nullement un facteur de division.
C’est dans cet esprit qu’a été élaboré « l’Appel d’Al-Qods » que Nous avons signé avec Sa Sainteté le Pape François, à Rabat, le 30 mars 2019. Nous y avons notamment souligné la nécessité de « préserver la Ville sainte de Jérusalem/Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l’Humanité et, par-dessus tout, pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue ».
A ce propos, et en accord avec l’Appel lancé sous Notre impulsion lors de la Conférence internationale sur Al-Qods, en 2009, à Rabat, Nous appelons de nouveau à une alliance mondiale de toutes les forces vives ralliées au pacifisme et aux valeurs de tolérance et de coexistence, en vue de protéger la Cité de la Paix et de préserver son patrimoine culturel commun à toute l’Humanité.
Excellences, Altesses,
Mesdames, Messieurs,
Le Maroc, fort de son engagement inébranlable, demeure intimement convaincu que la Cause palestinienne est une question fondamentalement politique et, qu’à ce titre, elle constitue la clé de voûte pour un règlement durable et global qui apportera la paix et la stabilité dans la région du Moyen-Orient. Par conséquent, dans le cadre de la légalité internationale et conformément au principe de la Solution à deux Etats convenu par la communauté internationale, il est important de parvenir à un règlement juste de la question palestinienne.
Convaincu que la paix au Moyen-Orient demeure une option stratégique incontournable, le Royaume du Maroc poursuivra ses efforts dans ce sens, en mettant à profit ses moyens et ses relations privilégiées avec toutes les parties et les puissances internationales agissantes. Il apportera ainsi son concours notamment à tout effort international destiné à relancer le processus de dialogue et de négociations, considéré comme l’unique moyen de mettre un terme à ce conflit et pour que prévalent la sécurité, la stabilité et la prospérité au Moyen-Orient.
C’est l’occasion pour Nous de réaffirmer Notre soutien plein et entier à l’Autorité nationale palestinienne, sous la direction de Notre Frère, Son Excellence le Président Mahmoud Abbas, dans ses efforts pour concrétiser les ambitions du peuple palestinien frère qui aspire à la liberté et à l’indépendance, à l’unité et à la prospérité.
En conclusion, Nous avons bon espoir que cette rencontre de haut niveau soit d’un appui considérable pour Al-Qods et les maqdissis, et qu’elle mette davantage en évidence la justesse et la centralité de la question d’Al-Qods Acharif. Nous prions le Très-Haut pour qu’Il couronne nos actions de succès en faveur de la paix et de la préservation de l’identité de la Cité de la Paix, afin qu’elle demeure un haut lieu de coexistence et d’entente entre les adeptes de toutes les religions monothéistes.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ».




ONU: Hilale expose à New York l’ancrage des valeurs de coexistence et de tolérance dans les actions de la monarchie alaouite

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale a mis en valeur, à l’occasion d’une réunion de haut niveau au siège de l’ONU à New York, l’acte courageux et héroïque de feu SM le Roi Mohammed V, à travers la protection apportée aux Marocains de confession juive, durant la deuxième guerre mondiale, face au régime nazi brutal et barbare de Vichy.
Cette réunion, qui a eu lieu jeudi, a été rehaussée par la participation notamment de M. Douglas Emhoff, époux de la Vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, Mme Deborah Lipstadt, Envoyée spéciale des Etats-Unis pour combattre l’antisémitisme, M. Ted Deutch, président de l’American Jewish Committee et Mme Melissa Fleming, Secrétaire générale adjointe aux Communications globales des Nations Unies.
L’invitation par les Etats-Unis au Maroc de co-organiser cet événement sur la mondialisation des efforts internationaux pour combattre l’antisémitisme, est une marque de reconnaissance et d’appréciation des efforts et de l’engagement du Royaume, conformément aux Haute orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour lutter contre toutes les formes de discrimination et de haine, notamment, l’antisémitisme.
Dans son allocution, M. Hilale a mis en relief l’engagement de Amir Al Mouminine, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, de préserver l’héritage de Ses Glorieux ancêtres, en promouvant la coexistence entre les Marocains de confession musulmane et juive, ajoutant que sous le leadership éclairé du Souverain, le Maroc a réussi à renforcer son rôle de leader mondial pour la promotion du respect culturel, religieux et civilisationnel.
L’ambassadeur a également relevé l’esprit de fraternité entre Marocains musulmans et juifs, prôné par feu SM Hassan II qui avait renforcé les contributions et l’engagement du Maroc en faveur du respect de la diversité cultuelle et culturelle.
Le diplomate a, en outre, mis en exergue la vision du Royaume en matière d’éducation pour contrer l’antisémitisme, rappelant l’événement de haut niveau sur « le pouvoir de l’éducation: cas de l’antisémitisme », organisé par l’UNESCO en septembre 2018, lors duquel Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait souligné que “le racisme en général et l’antisémitisme en particulier ne sont nullement des opinions. L’antisémitisme est l’antonyme de la liberté d’expression. Il manifeste la négation de l’Autre et constitue l’aveu d’un échec, d’une insuffisance, d’une incapacité à coexister. C’est le retour anachronique à un passé mythifié”.
M. Hilale a, de même, relevé l’action du Maroc en matière de sensibilisation des futures générations, en mettant en lumière la réforme du système éducatif, qui intègre l’histoire et la culture juives marocaines dans les programmes scolaires au primaire et au collège, notant que le Royaume a choisi volontairement de miser sur la pédagogie et l’éducation pour résister aux illusions tragiques de la négation du Holocauste et pour combattre la haine en terre d’Islam.
Par ailleurs, il a affirmé que le Maroc reste déterminé à sauvegarder l’héritage et le patrimoine hébraïques du Royaume, en vertu de la Constitution de 2011, qui reconnaît que l’unité du Royaume “s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen”.
L’inauguration par Sa Majesté le Roi de “Bayt Dakira” et la réfection des cimetières et des synagogues juifs sur Hautes instructions royales, reflètent la volonté du Maroc de perpétuer sa mémoire hébraïque, a noté l’ambassadeur, soulignant que l’action du Royaume en faveur de la lutte contre le discours de haine et la promotion de la tolérance interculturelle et religieuse, reconnue mondialement, a valu au Maroc l’accueil, en novembre dernier à Fès, du 9ème Forum global de l’Alliance des Civilisations des Nations Unies.
Le Maroc joint la parole à l’acte, a déclaré M. Hilale, en rappelant que le Royaume a été l’initiateur de de la résolution 73/328 de l’Assemblée générale de l’ONU, la première du genre portant sur la lutte contre les discours de haine, adoptée en 2019. Le Maroc avait, également, initié la résolution 75/309, par laquelle l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 18 juin Journée internationale contre les discours de haine, a-t-il conclu.
Co-organisée par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, Israël, l’Argentine et le Mexique, cette réunion a été l’occasion de rassembler les hauts responsables pour attirer l’attention sur la tendance inquiétante de la montée de l’antisémitisme et des discours de haine. Les discussions ont porté, notamment, sur les efforts et solutions efficaces pour faire face aux diverses manifestations de l’antisémitisme contemporain.




Ancelotti: «Le Maroc m’a porté chance, j’espère y revenir»

L’entraineur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, a fait savoir que le titre du Mondial des clubs, remporté aux dépens d’Al Hilal d’Arabie saoudite (5-3), est bénéfique pour augmenter le capital confiance de l’équipe pour le reste de la saison.
«Nous nous sommes bien préparés pour cette Coupe. Nous savions que la victoire nous donnera de l’élan pour le reste de la saison. Nous avons montré des signes d’amélioration et avons hâte de connaitre la suite de la saison», a-t-il dit en conférence de presse, au terme de la 5ème victoire du Real au Mondial des clubs, samedi au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.
Vinicius Junior a ouvert la marque pour les madrilènes (13e), avant que Federico Valverde ne creuse l’écart à la 18ème minute. Moussa Marega a répliqué pour Al Hilal en réduisant l’écart à la 26ème minute. Karim Benzema a augmenté le score en faveur du Real Madrid (54e), avant que Federico Valverde ne signe un doublé (58e). Luciano Vietto a tenté de remettre son équipe dans le match avec une réalisation à la 63ème minute, alors que Vinicius Junior a poursuivi le festival de buts des Merengues (69e).
Luciano Vietto d’Al Hilal est revenu à la charge en signant également un doublé (79e). «La fin de la saison s’annonce, certes, difficile, mais nous sommes confiants», a poursuivi Ancelotti. Commentant la prestation de Vinicius Junior, élu ballon d’or de ce Mondialito, le technicien italien a assuré que l’attaquant brésilien ne cesse de progresser et d’évoluer.
«Vinicius évolue étape par étape. Il fait partie du long chemin que nous avons parcouru. Nous en sommes ravis. Il est plus efficace maintenant et a été décisif dans plusieurs matches», a-t-il dit. Revenant sur le séjour de l’équipe madrilène au Maroc, Ancelotti a fait savoir que son équipe a passé un séjour « incroyable » au Maroc.
«C’était un plaisir d’être ici. Le Maroc m’a porté chance. J’espère y revenir», a-t-il lancé. Pour sa part, l’entraineur d’Al Hilal, Ramon Diaz, a assuré qu’Al Hilal a rencontré une équipe du Real « très forte ».

«L’expérience a été belle pour nous. Je suis fier de mes joueurs qui ont fourni énormément d’efforts depuis le début de la compétition. Nous sommes parvenus à atteindre la finale, mais le Real a été supérieur à nous», a-t-il reconnu.
«Le Real Madrid a créé beaucoup d’occasions. Il dispose d’un milieu de terrain très talentueux. Nous avons essayé de les contrer, mais vainement. Ce n’est pas facile de marquer trois buts face aux Espagnols, s’est-il félicité.
«On espérait gagner le match. Nous avons créé des opportunités de marquer et pris des risques, mais le niveau des joueurs du Real est très élevé», a-t-il souligné.
Le club brésilien du CR Flamengo a remporté la 3ème place de la Coupe du monde des clubs après sa victoire face à Al Ahly du Caire sur le score de 4 buts à 2, en match de classement disputé au Grand stade de Tanger.




Le Monde tacle la “Nouvelle Algérie” de Tebboune tombée dans la dictature absolue

Le quotidien français Le Monde s’est penché sur le cas de l’Algérie en lui consacrant les deux premières pages de son édition du Weekend. Le « retour » de la répression y est mentionné, mais aussi la dictature militaire, et l’incapacité du régime à fédérer qui l’a conduit à serrer la vis contre toute forme de critique pour se donner une légitimité forcée.
Dans son édition à paraitre ce samedi, Le Monde s’est employé à critiquer vertement le régime algérien en lui consacrant 3 sujets, qui retracent le début de la dictature dans le pays avec l’arrivée au pouvoir d’Abdelmadjid Tebboune et la fuite des intellectuels.
Après l’épisode de l’exfiltration de l’opposante Amira Bouraoui par les autorités françaises en Tunisie, les relations franco-algériennes sont non seulement sur un retour à la case départ, la détérioration va encore plus loin avec la presse française qui réplique avec force à la colère d’Alger.
« L’Algérie bascule dans une nouvelle ère de répression », a titré le quotidien français, qui a fait fi de la continuité de cette même répression qui s’est abattue sur les citoyens algériens depuis 2019 avec l’arrivée au pouvoir du controversé Abdelmadjid Tebboune, qui cherche l’appui de Paris pour un second mandat en 2024 à travers une visite d’Etat programmée en mars 2023.
Entre Paris et Alger qui se sont aussitôt rabibochées aussitôt séparées, la presse française s’est soudain réveillée pour parler de la situation dramatique des droits de l’Homme en Algérie, de la liberté d’expression et l’Etat algérien qui sévit contre toute forme d’opposition forçant des milliers de leaders d’opinion, bloggeurs, journalistes et opposants à quitter le pays pour aller en France, au Canada, en Grande-Bretagne…
« Près de quatre ans après la grande vague de manifestations pacifistes du Hirak, le climat s’est durci, au point de provoquer un exode de représentants des médias et de la société civile », a écrit le quotidien français.
Et de citer Amira Bouraoui, à l’origine de la brouille entre Paris et Alger: « Je n’ai jamais souhaité quitter l’Algérie. C’est mon pays, ma terre. Là où je me suis battue. Ce sont les circonstances qui me l’ont imposé. La pression devenait insupportable ».
« Pour l’opposante algérienne Amira Bouraoui, l’équation était simple : la prison ou l’exil », raconte Le Monde après sa rencontre avec l’opposante le 7 février.
Les opposants en Algérie « fuient à grande échelle » parce que l’atmosphère y est devenue « irrespirable ». Un pays « en pleine dérive autoritaire où l’arrestation guette à tout instant », indique la publication en s’attardant sur le cas des membres du Hirak, le mouvement né en 2019 avec des manifestations contre le cinquième mandat de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, qui s’est plus tard transformé en revendication de démocratie et des appels au changement de régime.
La répression policière et juridique, la prison, les violences et les souffrances physiques et médicales, le déchirement des familles, sont devenus le quotidien de ceux qui ont voulu poursuivre le mouvement de contestation (qui s’est essoufflé à cause de la pandémie du covid) au péril de leur vie et leur nombre, leurs noms sont connus.
Le Monde cite le cas d’opposants qui n’ont pas eu la chance de s’exiler dans un pays occidental et qui ont subi la traitrise de la Tunisie, devenue une autre « wilaya » algérienne depuis le renforcement de l’autorité d’Alger sur Tunis sur fonds de crise institutionnelle et économiques.
Slimane Bouhafs, sympathisant du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) a été enlevé en août 2021 au cœur de Tunis par des inconnus qui l’ont rapatrié de force en Algérie, rappelle le journal.
« Alger tente d’endiguer cette vague de départs de peur que ces opposants, une fois à l’étranger, diffusent largement les informations sur la répression », souligne Le Monde, en citant un intellectuel algérien sous couvert d’anonymat: « Le régime n’apprécie guère que la communauté internationale mette son nez dans les droits de l’homme en Algérie », ce qui explique les interdictions de sortie du territoire national prononcées par les tribunaux.
Quant à la presse algérienne, « dont la vitalité détonnait en Afrique du Nord, n’est plus que l’ombre d’elle­-même », indique le Monde citant le cas de plusieurs titres disparus de force depuis l’accession au pouvoir d’Abdelmadjid Tebboune et le renforcement du rôle de l’armée.
Cette « Algérie nouvelle » dont le président Abdelmadjid Tebboune a fait son slogan, consacre en fait un grand saut en arrière politique, tance le média français. « On était bien plus libre sous l’ère de Bouteflika », déplore un journaliste.
Le quotidien raconte le mouvement Hirak qui a réclamé un « Etat civil et non militaire », un mouvement qui a ébranlé la société algérienne malgré les souvenirs traumatisants de la décennie noire des années 1990 qui « n’avaient nullement dissuadé les familles d’arpenter rues et avenues, patriotisme en sautoir, rêvant d’une +nouvelle indépendance + ».
« Ces masses joviales, pacifiques et disciplinées, soulevées par une fierté collective retrouvée, avaient bluffé le monde. Tous les espoirs semblaient permis. D’où la douleur du désenchantement quand le régime, aidé par le Covid­19 au printemps 2020, a progressivement repris l’avantage, et resserré écrou par écrou l’étau sécuritaire autour d’un mouvement devenu impuissant, handicapé par son refus de s’organiser », note le média en racontant comment le régime algérien a verrouillé tout espace de liberté depuis 2019.
« C’est un régime nettement plus autoritaire qu’avant. Il était autoritaire, mais avec des marges de manœuvre pour les libertés. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans une phase dictatoriale », a déclaré le professeur de droit public à l’université de Picardie­ Jules­ Verne, l’Algérien Mouloud Boumghar.
L’universitaire a rappelé la criminalisation par la régime algérien de la revendication même du Hirak qui voulait un changement radical de système politique avec la révision l’été 2021 du code pénal sur le sujet du terrorisme par le président Tebboune.
« L’arme de l’accusation de terrorisme a un effet tellement dissuasif qu’il n’y a pas besoin d’y recourir massivement, puisque l’objectif est de terroriser les gens », a-t-il expliqué, ajoutant que cela est intervenu après le classement du mouvement Rachad et du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) comme terroristes par le Haut Conseil de sécurité « sans aucune base légale ».
Le but du régime algérien « est de terroriser tous ceux qui voudraient garder à l’esprit cette idée de changement de gouvernance politique et de faire croire que le Hirak est dirigé par Rachad », a-t-il affirmé.
En outre, le chercheur a noté que le régime algérien « est de plus en plus ouvertement militarisé. La tradition voulait que l’armée soit un roi qui ne gouverne pas mais à qui le dernier mot revient sur les affaires importantes », mais face à l’incapacité du régime à « reconstituer sa clientèle et sa base sociale, l’armée s’est mise en avant ».
Et de conclure qu’il ne reste à ceux qui tiennent les rênes du pays « que la coercition, l’exacerbation du chauvinisme et un projet conservateur (…) On flatte une forme d’identité fantasmée, présentée comme assiégée ».




Aux Congolais d’Afrique du Sud, Denis Kadima exhorte : « Saisissez l’opportunité pour vous soumettre à cet exercice (…) »

En visite en Afrique du Sud, le président de la CENI, Denis Kadima a exhorté les Congolais de la diaspora à s’enrôler. Il les a encouragés à le faire pour que les leçons qui seront tirées permettent d’améliorer le processus pour l’avenir et pour d’autres pays non concernés par cette phase expérimentale.
Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, à la tête d’une délégation, séjourne en Afrique du Sud, dans l’objectif de prendre la température de l’opération d’identification et d’enrôlement des Congolais qui y résident.
Le numéro un de la Centrale électorale s’est, dès son arrivée au pays de Nelson Mandela, rendu à Pretoria où le centre d’enrôlement a été aménagé au sein de la représentation diplomatique congolaise.
Denis Kadima a livré ses impressions après la visite accompagné du Chargé d’Affaires Juvénal Yav Tshikomb.
“Après avoir visité le centre d’inscription et d’enrôlement des électeurs ici en Afrique du Sud, je dois avouer que cela m’a laissé une bonne impression. L’espace est bien organisé, de mon point de vue, la prise en charge des requérants est aisément assurée. On sent tout de suite que ceux qui y travaillent ont pris la mesure de leur tâche, car ils ont pris les choses en main. L’affluence est bien là ! Il faut aussi comprendre que la loi est restrictive en matière d’enrôlement.
Ce n’est pas tous ceux qui aspirent à s’enrôler qui doivent le faire. Cela doit obéir à des critères bien définis, il faut remplir les conditions assez strictes et c’est quelque peu déplorable. Il y a bien des compatriotes qui veulent s’enrôler, mais dans des conditions actuelles des choses, nous ne pouvons pas avoir le maximum possible. Mais pour ceux qui sont en conformité avec la loi, nous ne ménagerons aucun effort pour permettre à tout ce monde de se soumettre à cet exercice”, a déclaré le Président de la CENI.
Avant de délivrer un message appelant ceux qui hésitent encore à franchir le pas…
“J’exhorte tous nos compatriotes qui se montrent encore réticents à pouvoir le faire. Vous savez, la loi a prévu que tous les Congolais résidant à l’étranger remplissant les conditions édictées puissent s’enrôler. La CENI a fait sa part, malgré le coût élevé, nous avons tout mis en œuvre pour que les compatriotes, tout au moins, dans les 5 pays sélectionnés, puissent s’enrôler. Cette occasion est là et nous les encourageons à saisir cette opportunité pour le faire. Parce qu’après coup, nous allons tirer les leçons de cette phase expérimentale pour qu’à l’avenir nous puissions avoir un plus grand nombre de Congolais. Donc à partir de cet exercice, nous pourrons améliorer sur le plan qualitatif et quantitatif la participation des compatriotes résidant hors du pays. C’est en somme un exercice essentiel et nous comptons sur eux parce que cela nous permettra de faire mieux à l’avenir”, a-t-il souligné.
En rappel, l’Afrique du Sud, au même titre que la Belgique et la France, se situe dans l’aire opérationnelle 2 qui ira, à son terme, au regard du calendrier rendu public, jusqu’au 25 février 2023. Avant que les États-Unis et le Canada, contenus dans l’aire opérationnelle 3, ne puissent emboîter le pas.




CLOTURE DU SERVICE DEDICACE 2023




Tous deux agressés par leurs voisins naturels : La RDC et l’Ukraine décident de cheminer ensemble

L’Ukraine et la République Démocratique du Congo sont deux pays confrontés à la guerre. Et c’est des guerres d’agression étrangère. Le premier, victime d’agression russe et le deuxième victime d’agression rwandaise. Autant des raisons pour expliquer le rapprochement entre les deux nations. Seul face à la dangerosité de cette guerre, le gouvernement de Kiev n’y peut rien. Le président Zelensky et ses ministres frappent désormais aux portes des pays amis. Ces émissaires sillonnent le monde, et la RDC figure sur la liste des pays sollicités.
Son vice-ministre se trouve dans nos murs à Kinshasa. Denys Sharapov ne vient à Kinshasa pas que se mettre au chevet de la RD Congo, elle aussi victime de la guerre d’agression, mais surtout pour tendre la main. Il est accompagné de plusieurs de ses collaborateurs experts en matière des questions de défense. Parmi eux, l’ambassadeur ukrainien, Yurii Pyvovarov, accrédité pourtant à Dakar au Sénégal.
La première personnalité gouvernementale congolaise intéressée par ces émissaires ukrainiens comme on le voit, n’est autre que le ministre de la Défense nationale et anciens combattants. Leur échange avec le docteur Gilbert Kabanda Kurhenga de plusieurs heures a eu lieu vendredi 10 février 2023 dans le bureau du ministre.
Pas grand choses n’a transpiré de cette audience. Le ministre de la défense nationale aura martelé sur la ligne de conduite du gouvernement de Kinshasa qui est celle du non alignement, s’agissant des aspects liés à la stratégie géopolitique.
S’agissant des aspects purement des techniques militaires, sur initiatives du docteur Gilbert Kabanda Kurhenga, un bureau conjoint des techniciens congolais est mis en place et se met au travail sans tarder pour aller dans le sens de la conclusion d’un accord de défense liant les deux pays.

Pour le ministre de la défense nationale, la forme à donner à cet accord sera passé aux peignes fins. Pour mémoire, il n’existe pas à ce jour une ambassade ukrainienne à Kinshasa ; même si la coopération d’ordre général entre Kinshasa et Kiev remonte aux années 70.
La partie ukrainienne a souhaité la mise en place très rapidement d’une ambassade ukrainienne dans la capitale congolaise.
A la fin de l’audience, le ministre de la Défense nationale en a profité pour remettre à son hôte de marque, le vice-ministre ukrainien, le document important et historique qui est la nouvelle politique de défense nationale congolaise, récemment sortie de presse.
Le vice-ministre ukrainien de la défense, comme on l’a constaté, lui aussi à l’image de son président Volodymir zelensky a troqué son costume de tenue de ville contre une tenue militaire, a rassuré le numéro un de la défense congolaise de l’apport de l’expérience de son pays en la matière pour la mise en œuvre de la nouvelle politique de défense nationale congolaise .
BM




Prison Centrale de Makala : Rose Mutombo libère 501 détenus

Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a procédé, samedi 11 février 2023, à la libération conditionnelle de 501 détenus de la Prison Centrale de Makala. La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général à la Justice, des magistrats militaires et civils.

Dans ses propos, Rose Mutombo Kiese a déclaré que : « ces détenus qui bénéficient de la libération conditionnelle, c’est le pouvoir qui m’est donné par la loi. Ces 501 personnes qui bénéficient de cette libération du fait qu’elles étaient condamnées et elles ont déjà fait plus d’un quart de leurs peines. C’est ainsi que je suis venu moi-même aujourd’hui exécuter cela pour donner un signal fort que les lois de la République doivent être respectées ».
Et de relever que : « mais la grande difficulté que nous avons constatée, plus de 70 % des personnes qui sont en prison sont en détention préventive. Pour bénéficier de la libération conditionnelle ou de la grâce présidentielle que nous allons exécuter dans les jours à venir, il faut obligatoirement être condamné. C’est pourquoi j’attire l’attention des cours et tribunaux, mais aussi des parquets pour que chaque organe à son niveau travaille normalement pour qu’on évite autant de détenus préventifs dans nos prisons. La libération conditionnelle concerne toutes les prisons de la République. Il y a des listes des provinces et cette mesure sera exécutée ».
Pour le directeur de la Prison Centrale de Makala, Joseph Yusufu : “la journée d’aujourd’hui est spéciale pour la Prison Centrale de Makala et restera non seulement dans l’histoire de cet établissement pénitentiaire, mais aussi gravée dans le cœur de nos semblables qui croyaient être abandonnés mais l’Etat congolais a encore besoin d’eux après leur séjour carcéral”.
Partant de ce geste louable qui fera en sorte que la Prison Centrale de Makala soit tant soit peu désengorgée, il a ajouté que : « Vous comprendrez que la Prison Centrale de Makala fut construite pour accueillir 1.500 pensionnaires mais aujourd’hui elle regorge en son sein plus un effectif de plus de 11.032 détenus dont 3.566 condamnés et 7.473 prévenus. Donc, la libération de cette population carcérale, il y a risque avec beaucoup de risques tant sur le plan sanitaire que sécuritaire ».
Joseph Yusufu a profité de cette occasion pour que la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese s’imprègne personnellement de cette situation si récurrente et devenue un fléau. Les propositions suivantes peuvent être prises en compte pour palier à cette situation notamment que les magistrats se dessaisissent des cas bénins, que des parquets puissent envoyer des réquisitions aux fins d’emprisonnement à la prison qui a des détenus qui ont des jugements et arrêts sont déjà rendus, que les transfèrements se fassent pour un bon nombre de condamnés vers d’autres prisons des provinces, que des propositions de libération conditionnelle soient traitées avec rapidité.
Cependant, le directeur de la Prison Centrale de Makala a souligné que « la cérémonie de ce jour va nous permettre de libérer 501 personnes parmi lesquelles dix femmes. Nous aurons une liste additive qui va venir incessamment pour exécuter la suite pour désengorger davantage la prison sans oublier que dans un délai raisonnable exécuter la mesure de grâce présidentielle qui était signée par le Chef de l’Etat ».

BM




Organisation réussie de la visite du Pape : Muyaya et Sheke primés par les professionnels de médias

L’un, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias a été au four et au moulin pour le succès des préparatifs en donnant des assurances ; l’autre, Jésus-Noël Sheke a donné toute son expertise à la réussite de cette visite du Souverain Pontife en Rdc. Les professionnels de médias ne pouvaient pas rester insensibles devant cette performance. C’est ainsi qu’ils ont primé les deux, preuve que lorsque le Congolais est mis dans de bonnes conditions, le miracle est permis, même dans le contexte de la Rdc.

Pour la réussite totale de l’organisation de la visite du Pape, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya et le DG de Iproxy ont été primés par les professionnels de médias, ce samedi 11 février 2023.
Après le succès remarquable de l’organisation de la visite du Pape, les chevaliers de la plume, du micro et de la caméra ont décidé de féliciter les deux fils maison qui ont fait l’honneur de la profession.
D’abord, le ministre de la Communication et médias, ancien journaliste de CEBS qui a mis à la disposition de professionnels de média un Centre de média digne de ce nom. Pour le président du comité organisateur, Marlon Katshamu, ces deux fils maison ont démontré qu’on peut recourir sans crainte à l’expertise congolaise.
“Les professionnels de medias reconnaissent le mérite de l’un de leurs élevés en dignité et qui a fait montre de dextérité. Nous venons, à travers cette cérémonie, reconnaître ce travail de revalorisation de la presse congolaise, un travail de qualité. Une organisation qui n’a souffert d’aucune imperfection. Un travail a démontré le côté souvent ignoré du génie congolais”, a-t-il indiqué.

En effet, sous la supervision du Premier ministre Sama Lukonde, l’organisation de la visite du Pape François a été à la hauteur de la grandeur du pays. Les professionnels de médias ont apprécié les conditions dans lesquelles ils ont travaillé.
Pour une première fois à Kinshasa, on a visité un centre de médias digne de ce nom: bien équipé avec ordinateurs, télé, une connexion internet rapide et de bonne qualité. Une salle bien climatisée et bien aérée où les journalistes étaient pris en charge pour tous besoins qui se présentaient.
Jean-Marie Kassamba, président de l’UNPC/Kinshasa a même proposé que le ministre Muyaya soit reconduit si jamais il y avait remaniement.
“Si seulement on pouvait nous écouter, PatricK Muyaya mérite une reconduction à la tête du ministère de la Communication et Médias dans le Gouvernement Sama2″, a suggéré Jean-Marie Kassamba, Président de l’UNPC/Kinshasa sous les acclamations frénétiques des journalistes présents à la cérémonie de reconnaissance. Il a également souligné que la presse a désormais un bras séculier qui l’aide à faire entendre sa voix.
Quant à Jésus Noël Sheke, le concepteur et constructeur du podium papal, son expérience dans l’Event n’est plus à démontrer. Il a su braver toutes les difficultés qui se présentaient pour mettre à l’aise sa sainteté le Pape et tous les invités.
Pour Mme Sylvie Bongo, trésorière de l’UNPC Kinshasa, ces deux anciens locataires de CEBS méritent une reconnaissance de leur vivant. En réaction, les deux héros du jour ont exprimé à leur tour leur joie face à cette gratitude.
” Je rends hommage au Chef de l’Etat qui m’a donné cette opportunité. Je salue la coordination et le pilotage du Premier ministre Sama Lukonde. C’est une initiative cent pour cent presse. Par cette reconnaissance, la presse prend l’engagement de jouer sa partition contre le Congo négatif pour un Congo positif, Congo du nouveau narratif”, a-t-il expliqué.
Et d’ajouter que 778 Congolais étaient employés sur ce chantier et ont produit ce travail apprécié par le monde entier. Ils ont prouvé à la face du monde que l’expertise congolaise peut relever n’importe quel défi
Pour sa part, le ministre de la Communication et médias, très ému, a loué ce geste de reconnaissance. “Merci à mon Dieu et au Président de nous avoir permis de faire sortir nos talents. La priorité de l’information, c’est d’abord vous. Nous devons être le premier porteur du changement de narratif.
Le pape a témoigné pour louer son passage en RDC
Quel serait cet événement s’il n’y avait pas de médias? Je vous dis merci car vous avez touché de milliers de Congolais. Il faut saluer l’implication du Président : le Premier ministre faisait, le Président suivait. Il y a de jeunes qui s’ignorent encore mais nous allons vous aider à vous faire découvrir.
« Il n’y a rien de plus important qu’on puisse vous donner si ce n’est que la reconnaissance”, s’est-il exprimé.
Soulignons qu’au cours de cette cérémonie, le ministre Muyaya a reçu des mains du DG de l’ACP, Bienvenu Bakumania une statue et pareil pour Jésus Noël Sheke qui l’a reçue des mains de Mme Sylvie Bongo.

Cette initiative était réussie grâce au comité d’organisation dirigée par Marlon Katshamu, Sergine Gino Rehema, Richard Shako, Mboshilo, Neige Musangi, José Babia, Éric Izami, Tite Liongi et Serge Nseka.




Le Dr Etienne Tshimanga effectue une visite de travail à la direction provinciale de l’OCC/Kasaï Central

Depuis un certain temps, le Directeur général de l’Office congolais de contrôle (OCC), le Dr Etienne Tshimanga effectue des visites dans les différentes directions provinciales pour non seulement palper du doigt le fonctionnement et les conditions de travail de ses agents et cadres, mais aussi initier certains travaux de modernisation de son Office. Au Kasaï Central par exemple, un terrain a été offert à l’OCC et qui va lui permettre d’ériger un bâtiment administratif ainsi qu’un laboratoire moderne à Kalamba Mbuji.


Après le Haut-Katanga et le Nord et le Sud Ubangi, le Directeur général de l’Office Congolais de Contrôle, Etienne Tshimanga Mutombo a repris son bâton de pèlerin, cette fois-ci, pour le centre de la RDC. L’infatigable Docteur ETM, comme l’ont surnommé les agents de l’OCC, a pris son avion, le mardi 31 janvier 2022 pour la Province du Kasaï Central.
Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, ce périple du Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle a coïncidé avec l’arrivée du Pape François à Kinshasa.
Parti de Kinshasa à 9h45′, le DG Etienne Tshimanga et à sa suite ont atteint Kananga après une heure de vol. A sa descente d’avion, il a été accueilli par le staff de la Direction provinciale du Kasaï-Central et de la masse laborieuse de cette entité. Aussitôt installé, le Dr Etienne Tshimanga a tenu une petite réunion avec la délégation qui l’accompagnait, question de leur donner les lignes maitresses de la mission.
Avant d’entreprendre quoique ce soit, le Directeur général est allé présenter ses civilités au Vice-Gouverneur de la Province, qui représentait le gouverneur en mission à Kinshasa. Lors de leurs entretiens, le Vice-gouverneur a promis au nom du gouvernorat de soutenir l’Office Congolais de Contrôle dans toutes ses actions et surtout de lui permettre de bien accomplir ses tâches de contrôle de conformité sur l’étendue de la province.
C’est dans ce cadre que le gouvernorat a attribué à I’OCC un terrain à Kalamba-Mbuji, où le DG a décidé d’ériger le bâtiment administratif ainsi qu’un laboratoire moderne. Après cette visite au gouvernorat, le Dr ETM et sa suite se sont rendus au siège de la Direction provinciale où il s’est entretenu durant quatre heures avec les agents et cadres de la DIRCENTRE (Direction provinciale de la province Kasaï-central).
Toujours dans le cadre de mieux s’imprégner des réalités de la Direction provinciale, le DG Etienne Tshimanga a tenu plusieurs réunions avec les agents, les notables, les retraités, bref avec les différentes couches représentées. A l’issue de ces différentes rencontres, le Docteur Tshimanga a visité les installations de l’office où il a inspecté tous les services pour s’assurer des conditions dans lesquelles les agents travaillent.
A en croire la même source, c’est le 3 février 2023 que le DG et sa suite ont quitté à 8h Kananga pour Kalamba-Mbuji qu’ils atteindront après 19 heures de route. C’est le 4 février aux petites heures du matin que le DG visitera le terrain lui octroyé par le gouvernorat où est envisagé la construction d’un bâtiment administratif et un laboratoire moderne.
Accompagné des représentants des services opérationnels à la frontière, le Docteur Etienne Tshimanga et sa suite sont allés jusqu’à la frontière avec L’Angola (pont de la Rivière Kasaï qui nous sépare de l’Angola), question d’avoir une idée de la fréquence des traversées et surtout des entrées des marchandises.
Signalons qu’au cours de cette visite, le DG était également accompagné du représentant des opérateurs économiques de cette contrée.
Juste après, le DG et sa suite quitteront Kalamba Mbuji à 12 h pour Kananga, ville qu’ils atteindront vers 1h du matin. C’est le 6 février 2023, après une réunion de restitution avec l’équipe qui l’accompagne, que le Directeur général et sa suite reprendront leur avion pour Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo et siège des institutions.
JMNK