Rodrigue Koffi : « L’Alliance globale représente beaucoup de choses car tout le monde a compris l’importance de rattraper le gap »

Le lancement de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants représente beaucoup de choses. Ça matérialise l’engagement de beaucoup d’acteurs et les communautés notamment. Tout le monde a compris l’importance de rattraper le gap  qu’on a créé par le manque d’investissement, par le  manque d’intérêt sur les questions du VIH/SIDA chez les enfants et les adolescents surtout lorsqu’on est en Afrique de l’ouest et du centre, deux régions avec des statistiques moins bonnes dans l’accès au traitement, dans le taux de contamination (…)», a déclaré Monsieur Rodrigue Koffi, coordonnateur  du Réseau « Grandir ensemble », spécialisé dans la prise en charge des adolescents et jeunes malades de cette pandémie, lors du lancement de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants à Dar es Salam, capitale de la République unie de Tanzanie.

A l’en croire,  le lancement de « l’Alliance globale » est vraiment important. Car, il se tient à un moment aussi sensible  où il y a beaucoup de pays qui sont dans des réflexions sur leur plan stratégique quinquennal, triennal, sur les nouvelles demandes, aussi sur les financements du Fonds mondial.
«  On est à quelques semaines de la prochaine réunion du Pepfar sur le Cop. On est à un moment stratégique où tous les acteurs sont représentés ici que ça soit ceux du système des Nations unies, communautaires (…). Mais déjà c’est une nouvelle alliance qui donne de la place à certains acteurs qui sont mis au second plan où on accepte que l’information remonte du bas vers le haut. Il y a encore beaucoup de retard sur certaines questions notamment sur la sérologie des enfants, le traitement, les questions de santé reproductive, la question des qualités de soins. J’espère que cette alliance sera un facteur que lorsqu’on parle de booster la place des communautés, mais c’est de retravailler sur le leadership des adolescents et jeunes notamment les non francophones. Et aussi j’espère que cette alliance va redonner de l’énergie pour travailler sur les nouvelles cibles  d’activistes dans des différents pays avec des adolescents et jeunes. Ils ont la légitimité, la crédibilité dans la parole », a souligné Rodrigue Koffi.
«  Grandir ensemble », est un réseau qui regroupe 11 pays en Afrique de l’ouest et du centre.
Rappelons que les ministres de la Santé de douze pays africains se sont engagés dans « l’Alliance globale » pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants d’ici à 2030.
Parmi ces pays, il y a l’Angola, le Cameroun, la Cote d’Ivoire, la République démocratique du Congo, la Mozambique, le Nigeria, l’Afrique du sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie, le Zibambwe et le Kenya. Tous devront prêcher par le concret afin d’attirer d’autres pays vers cette noble initiative.

Prince Yassa depuis Dars-es-Salaam en Tanzanie.




Echange des vœux à l’Office des routes : Le DG Jeanneau Kikangala exprime sa gratitude envers Félix Tshisekedi

Dans un auditorium qui a refusé du monde, le Directeur général de l’Office des routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, ainsi que différents membres du Conseil d’administration, ont échangé, ce vendredi, leurs vœux de nouvel an 2023, avec l’ensemble du personnel de cet établissement public. La cérémonie riche en surprises agréables a eu lieu dans la salle des fêtes Impérial Strong, dans la commune de la Gombe. Dans son discours de circonstance, le Directeur général de l’Office des routes, a de prime abord réitéré sa reconnaissance au chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, non seulement pour la confiance placée en chaque membre du nouveau Comité de gestion, mais aussi et surtout pour son œil regardant en vue de la relance sans faille de cet Office public.
“Il est des jours qui se ressemblent, mais celui-ci est spécial. La cérémonie qui nous unit en ce jour a un sens, car du point de vue légendaire, elle marque la fin d’une année et le début d’une autre, tout en possibilisant l’autocritique sur le passé et la projection de l’avenir. Ainsi, faut-il le dire, cela fait plusieurs années, que pareille cérémonie a été organisée à l’Office des routes ; et il était de notre devoir de la ressusciter, question de permettre le raffermissement des relations entre les agents de l’Office des routes qui sont, du reste, des frères. Au-delà d’être donc une occasion de se réjouir tout simplement, il est surtout un temps qui permet de jeter un regard sur notre passé commun, en vue de baliser la voie vers un avenir radieux, une obligation pour les gestionnaires que nous sommes” a-t-il laissé entendre, dès l’entame de son allocution.
La reconnaissance envers le chef de l’Etat
Du récit fait par le site internet exclusivité.info, il nous revient que le Directeur général de l’Office des routes Prof Jeanneau Kikangala Ngoy pense que l’expression de gratitude à l’endroit du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est un devoir sacré qui incombe à sa modeste personne.
“Ayant été placé à la tête de la Direction Générale de l’Office des routes, nous ne pouvons pas ne pas remercier la personne qui a placé sa confiance en nous, je cite le président de la République, chef de l’Etat son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celui que nous appelons avec amour Fatshi béton. Fatshi béton parce que nous sommes aussi dans un secteur destiné à fabriquer les bétons. Sa grande vision pour un grand Congo nous pousse et nous détermine à donner le meilleur de nous-mêmes afin que le développement tant souhaité de la RDC, notre cher pays, soit atteint à travers les infrastructures routières.
Au Premier ministre, à notre ministre de tutelle, ministre d’Etat, ministre des Infrastructures et travaux publics, à tous les membres du Gouvernement, au Président du Conseil d’administration, nous faisons également part de notre gratitude immense du fait de l’accompagnement sans limite, dont nous sommes bénéficiaires. Au personnel de l’Office des routes, toute catégorie, tous les grades pris en compte, notre sentiment de gratitude est sans ambages, car votre sens de collaboration et d’abnégation, pour que le flambeau de l’Office des routes soit toujours reluisant, n’est pas à démontrer. À la délégation syndicale et au banc syndical, dans l’ensemble, qui par son sens d’accompagnement de la Direction Générale pour le mieux-être du personnel, ne cesse de donner le meilleur de lui-même, nous disons également un grand merci”, a-t-il ajouté.
Selon la même source, le Directeur général de l’Office des routes, Prof Jeanneau Kikangala, tout en saluant le sens élevé de franche collaboration dont fait montre le Directeur général adjoint de l’Office des routes, à l’instar de différents services de coordination et de direction en place, note avec joie que cet établissement est un modèle en la matière.
Que des réalisations
Sur le plan des réalisations du nouveau comité de gestion arrivé à la tête de l’Office des routes le 23 septembre 2022, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy cite, de façon lapidaire, notamment la réception définitive du pont Nyemba, à Kalemie; la réhabilitation sur fonds propres du pont Lume à Beni-Kasindi; le suivi du projet d’acquisition sur financement du Gouvernement Central des 104 ponts modulaires, ponts qui seront jetés sur différentes rivières à travers la République pour faciliter la circulation des personnes et des biens ; la lutte antiérosive dans plusieurs coins de la République, notamment à Lomami, Maluku et Matadi Mayo à Kinshasa; la mise à flot du bac Zongo qui relie la ville de Gemena à celle de Zongo et la République Centrafricaine via Bangui; le suivi des travaux en régies dans le cadre du projet d’entretien routier 2022, à travers différentes provinces de la République ; la réhabilitation des routes en terre battue dans l’espace du grand Bandundu sur financement du Trésor public ; le renforcement de la collaboration avec les partenaires dans le cadre du partenariat public et privé.
“Au-delà de ces réalisations relatives à notre mission qui tourne autour du sacro-saint principe Concevoir-Construire-Entretenir, il nous faut faire un clin d’œil à la vie interne de l’Office des routes. À ce sujet, il sied de noter avec satisfaction la collaboration efficace entre différentes structures de l’Office des routes, du Conseil d’administration à la Direction générale jusqu’au niveau le plus bas en passant par différentes directions et divisions…”, a souligné le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy.
Il faut indiquer que la cérémonie s’est déroulée dans une ambiance professionnelle saluée par tous les participants qui, depuis plus de 10 ans n’ont pas vécu pareille activité au sein de l’Office des routes.




«Environ 50 millions de personnes vivent actuellement avec l’épilepsie dans le monde »

Aujourd’hui, 13 février, c’est la Journée internationale de l’épilepsie. L’épilepsie est une affection neurologique dont on peut souffrir à n’importe quel âge. Dans le monde, environ 50 millions de personnes en sont atteintes, ce qui en fait l’une des affections neurologiques les plus fréquentes. Près de 80 % des personnes souffrant d’épilepsie vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Selon les estimations, 70 % des personnes vivant avec l’épilepsie pourraient ne pas subir de crises si leur état était correctement diagnostiqué et traité. Le risque de décès prématuré chez les personnes atteintes d’épilepsie est près de trois fois plus élevé que dans la population générale. Près des trois quarts des personnes affectées dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ne bénéficient pas du traitement dont elles ont besoin. Les personnes atteintes et leur famille peuvent être confrontées à la stigmatisation et à des discriminations dans de nombreuses régions du monde.
L’épilepsie est une affection chronique du cerveau qui touche 50 millions de personnes dans le monde. Elle se caractérise par des crises récurrentes se manifestant par de brefs épisodes de tremblements involontaires touchant une partie du corps (crises partielles) ou l’ensemble du corps (crises généralisées). Elles s’accompagnent parfois d’une perte de conscience et du contrôle de la vessie et de l’évacuation intestinale.
Ces crises résultent de décharges électriques excessives dans un groupe de cellules cérébrales. Ces décharges peuvent se produire dans différentes parties du cerveau. Les crises peuvent varier en intensité, allant de brèves pertes d’attention ou de petites secousses musculaires à des convulsions sévères et prolongées. Leur fréquence est également variable, de moins d’une fois par an à plusieurs fois par jour.

Une crise unique ne signe pas l’épilepsie (jusqu’à 10 % de la population mondiale en a une au cours de la vie). La maladie se définit par la survenue d’au moins deux crises spontanées. C’est l’une des affections les plus anciennement connues de l’humanité, mentionnée dans des documents écrits qui remontent à 4000 avant J.-C. Elle a suscité pendant des siècles la crainte, l’incompréhension, les discriminations et la stigmatisation sociale. Cela continue de nos jours dans de nombreux pays et peut avoir des répercussions sur la qualité de vie des personnes atteintes et de leur famille.
Signes et symptômes
Les caractéristiques des crises sont variables et dépendent de la localisation de la perturbation à l’origine dans le cerveau et de sa propagation. On observe des symptômes passagers, comme une désorientation ou une perte de conscience, et des troubles du mouvement ou des sensations (visuelles, auditives, gustatives), ainsi que l’humeur ou les fonctions cognitives.
Les personnes souffrant d’épilepsie ont tendance à avoir davantage de problèmes physiques (par exemple, fractures ou hématomes dus aux crises), et une fréquence plus élevée de troubles psychosociaux, comme l’anxiété ou la dépression. De même, le risque de décès prématuré est jusqu’à trois fois plus élevé chez les personnes atteintes d’épilepsie que dans la population générale ; les taux les plus élevés se trouvent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et dans les zones rurales.

Une proportion importante des causes de décès liés à l’épilepsie dans les pays à revenu faible ou intermédiaire sont potentiellement évitables (chutes, noyades, brûlures et crises prolongées).
Fréquence de la maladie
Environ 50 millions de personnes vivent actuellement avec l’épilepsie dans le monde. On estime que, dans la population générale, la proportion de personnes souffrant d’épilepsie évolutive (c’est-à-dire présentant des crises chroniques ou nécessitant un traitement) à un moment donné se situe entre 4 et 10 pour 1000 personnes.
À l’échelle mondiale, on estime que l’épilepsie est diagnostiquée chez cinq millions de personnes chaque année. Dans les pays à revenu élevé, le nombre de personnes diagnostiquées est estimé à 49 pour 100 000 personnes par an. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, ces chiffres peuvent atteindre 139 pour 100 000. Ce phénomène est vraisemblablement dû au risque accru de maladies endémiques, telles que le paludisme ou la neurocysticercose, à l’incidence accrue des blessures liées aux accidents de la route et aux lésions liées aux grossesses, et aux variations des infrastructures médicales, à la disponibilité des programmes sanitaires de prévention et à l’accès aux soins. Près de 80 % des personnes atteintes d’épilepsie vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Causes
L’épilepsie n’est pas contagieuse. Bien que de nombreux mécanismes sous-jacents de la maladie puissent provoquer l’épilepsie, la cause de la maladie est encore inconnue dans environ 50 % des cas dans le monde. Les causes de l’épilepsie sont classées dans les catégories suivantes : structurelles, génétiques, infectieuses, métaboliques, immunitaires et inconnues. En voici quelques exemples :
·une lésion cérébrale due à des traumatismes prénatals ou périnatals (manque d’oxygène, traumatisme à la naissance ou faible poids de naissance) ;
· des anomalies congénitales ou des troubles génétiques s’associant à des malformations cérébrales ;
· un traumatisme crânien sévère ;
·un accident vasculaire cérébral qui réduit la quantité d’oxygène dans le cerveau ;
·une infection touchant le cerveau, comme une méningite, une encéphalite ou une neurocysticercose;
· certains syndromes génétiques ;
· une tumeur cérébrale.
Traitement
Il est possible de contrôler les crises. Jusqu’à 70 % des personnes atteintes d’épilepsie pourraient ne plus avoir de crises grâce à une utilisation appropriée des médicaments antiépileptiques. L’arrêt du traitement antiépileptique peut être envisagé après 2 ans sans crise et doit tenir compte des facteurs cliniques, sociaux et personnels pertinents. Une étiologie documentée de la crise et une électroencéphalographie anormale (EEG) sont les deux prédicteurs les plus constants de récidive des crises.

·Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, environ trois quarts des personnes atteintes d’épilepsie ne reçoivent pas le traitement dont elles ont besoin. C’est ce que l’on appelle la « lacune thérapeutique ».
· Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, les médicaments antiépileptiques sont peu disponibles. Selon une étude récente, la disponibilité des antiépileptiques génériques dans le secteur public des pays à revenu faible ou intermédiaire est en moyenne inférieure à 50 %. Cela peut constituer un obstacle à l’accès au traitement.
· On peut diagnostiquer et traiter la plupart des personnes épileptiques au niveau des soins primaires sans avoir recours à un équipement sophistiqué.
· Des projets pilotes menés par l’OMS ont montré que la formation des agents de santé primaire au diagnostic et au traitement de l’épilepsie permet de réduire efficacement la lacune thérapeutique dans ce domaine.
· La chirurgie peut être bénéfique pour les patients ne réagissant pas aux traitements médicamenteux.
Prévention
On estime que 25 % des cas d’épilepsie sont évitables.
· La prévention des traumatismes crâniens est le moyen le plus efficace d’éviter l’épilepsie post-traumatique.
· La qualité des soins périnatals permet de réduire le nombre des nouveaux cas d’épilepsie dus à des traumatismes à la naissance.
· Le recours à des médicaments ou à d’autres méthodes visant à abaisser la température corporelle d’un enfant fiévreux peut réduire le risque de crises fébriles.
· La prévention de l’épilepsie associée aux accidents vasculaires cérébraux est axée sur la réduction des facteurs de risque cardiovasculaire, par exemple par des mesures de prévention ou de contrôle de l’hypertension artérielle, du diabète et de l’obésité, et sur la lutte contre le tabagisme et la consommation excessive d’alcool.
· Les infections du système nerveux central sont des causes courantes d’épilepsie dans les régions tropicales, où l’on trouve la grande majorité des pays à revenu faible ou intermédiaire. L’élimination des parasites dans ces environnements et l’éducation pour savoir comment éviter les infections sont des moyens efficaces pour faire baisser le nombre des cas d’épilepsie dans le monde, par exemple ceux dus à la neurocysticercose.
Conséquences économiques et sociales
L’épilepsie représente plus de 0,5 % de la charge mondiale de morbidité, une mesure basée sur le temps et combinant les années de vie perdues à cause de la mortalité prématurée et le temps vécu dans un état de santé qui n’est pas optimal. Elle a aussi des conséquences économiques importantes en termes de besoins de soins de santé, de décès prématurés et de perte de productivité.
Les conséquences économiques de l’épilepsie varient de manière significative en fonction de la durée et de la gravité de la maladie, de la réponse du patient au traitement, et de l’environnement médical. Les coûts directs et les pertes de productivité représentent une charge substantielle pour les ménages. Selon une étude économique menée en Inde, le financement public des thérapies de première et de deuxième intentions et des autres coûts médicaux permet de soulager le fardeau financier que représente l’épilepsie et est économiquement rentable
Bien que les répercussions sociales varient d’un pays à l’autre, les discriminations et la stigmatisation qui vont de pair avec l’épilepsie dans le monde sont souvent plus difficiles à surmonter que les crises elles-mêmes. Les personnes atteintes peuvent être victimes de préjugés. La stigmatisation de cette maladie peut conduire ceux qui en souffrent à ne pas consulter pour éviter d’être identifiés comme épileptiques.
Droits humains
Les personnes atteintes d’épilepsie peuvent avoir du mal à accéder à l’éducation, être empêchées de passer le permis de conduire, rencontrer des obstacles pour exercer certains métiers et avoir un accès restreint aux assurances-maladie et aux assurances-vie. Dans de nombreux pays, la législation témoigne encore des siècles de méconnaissance de l’épilepsie. Par exemple, les lois qui autorisent l’annulation d’un mariage pour cause d’épilepsie et celles qui interdisent aux personnes susceptibles d’avoir des crises l’accès aux restaurants, aux théâtres, aux centres de loisirs et aux autres bâtiments publics.
Les législations basées sur les normes reconnues au niveau international pour les droits humains permettent d’éviter les discriminations et les violations de ces droits, d’améliorer l’accès aux services de santé et la qualité de vie des personnes souffrant d’épilepsie.
Action de l’OMS
L’OMS et ses partenaires reconnaissent que l’épilepsie est un grand problème de santé publique. L’OMS, la Ligue internationale contre l’Épilepsie et le Bureau international de l’Épilepsie mènent une campagne mondiale, « sortir de l’ombre », afin d’informer, de faire mieux connaître cette maladie et de renforcer les efforts des secteurs public et privé visant à en atténuer l’impact et à améliorer les soins.
Ces efforts ont contribué à faire de la lutte contre l’épilepsie une priorité dans de nombreux pays, et se sont traduits par des déclarations régionales dans les six Régions de l’OMS. La Région des Amériques a adopté la Stratégie et le Plan d’action sur l’épilepsie en 2011 et la résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé sur la charge mondiale de l’épilepsie (WHA68.20) a été approuvée en 2015. La résolution appelle instamment les États Membres à agir de manière coordonnée contre l’épilepsie et ses conséquences.
Dans de nombreux pays, des projets ont vu le jour pour réduire les lacunes au niveau du traitement et la morbidité pour les personnes atteintes, pour former et éduquer les professionnels de la santé, faire disparaître la stigmatisation, identifier des stratégies potentielles de prévention et élaborer des modèles intégrant la lutte contre l’épilepsie dans les systèmes locaux de santé. Ces projets, qui combinent plusieurs stratégies innovantes, ont montré qu’il existe des moyens simples et rentables pour traiter l’épilepsie dans des contextes dépourvus de ressources
Le programme de l’OMS pour réduire les lacunes thérapeutiques dans le domaine de l’épilepsie et le programme d’action Combler les lacunes en santé mentale (mhGAP) a atteint ces objectifs au Ghana, au Mozambique, au Myanmar et au Viet Nam. Ces projets étaient centrés sur le développement des compétences des agents de soins primaires et des professionnels de santé non spécialistes au niveau communautaire pour diagnostiquer, traiter et suivre les personnes atteintes d’épilepsie. Ces quatre programmes pilotes ont entraîné une augmentation considérable de l’accès, de sorte que 6,5 millions de personnes supplémentaires ont désormais accès à un traitement contre l’épilepsie si elles en ont besoin.




L’exigence d’une réforme systémique de la justice face à un système organisé de la corruption et du détournement (Par BAMUANGAYI KALUKUIMBI Ghislain)

La lutte à basse intensité contre la corruption et les détournements en République Démocratique du Congo buttent contre la dynamique à haute tension de fraude.
Lorsque le Président Félix Tshisekedi s’étonne devant les journalistes de l’ampleur gigantesque de la corruption et du dysfonctionnement de la Justice congolaise, le système de prédation, lui, se revigore par le constat d’une sorte d’impuissance de l’Etat.
L’Etat congolais est-il si corrompu lui-même au point de ne pas activer son propre système immunitaire, dont les anticorps seraient devenus inexistants ou défaillants ?! Comment ne pas y croire lorsque l’Etat a secrété constitutionnellement ou légalement des individus au-dessus de la loi, ceux qui ne peuvent pas être poursuivis pour leurs crimes reconnus odieux par la clameur publique à « giga décibel »!
Le système judiciaire congolais est tel qu’un ancien Premier ministre n’a pas de statut judiciaire pour ses infractions ; il est « intouchable », planant au-dessus de la justice nationale avec une immunité exceptionnelle. L’opinion publique se demande comment poursuivre un ancien Président de la République élu dont le nom est accompagné d’une large et persistante opinion publique convaincue de sa contribution à la désolation du peuple congolais.
Un militaire est si élevé en grade qu’on ne trouve pas de juge militaire devant qui il peut comparaitre ou qui peut le convoquer ; il faut attendre la nomination par le Chef de l’Etat des gradés de son rang ou plus pour espérer le voir un jour devant son juge. Voilà le type d’Etat de droit en expérimentation en RDC.
L’impuissance des pouvoirs publics est telle que la justice est appréciée à travers la récompense à donner à celui qui viole la loi et la condamnation de la victime. Le cycle infernal de « agression – rébellion – dialogue – intégration – pouvoir –amnisties – agression » commencé en 1996 avec l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo) est un sous-système lubrifié par l’idée que la justice est celle du plus rusé, du malin, du plus fort, du bourreau. Un sous-système maffieux qui a sa date de commémoration pour narguer les congolais : 17 MAI.
En attendant, les victimes des conflits armés ou guerres non constitutionnellement déclarées devront attendre la mise en place du projet d’une justice transitionnelle et observer, sans possibilité de quelconque réaction, l’impuissance de la justice traditionnelle nationale et internationale. Un niveau de résignation interne si haut que la justice internationale ne trouve aucun intérêt à s’activer pour des génocides et autres crimes de guerre qui passent pour des chimères pour ceux qui suivent cette guerre en spectateurs à travers la radio-trottoir du « on a dit ou vu » et les manipulations d’informations dans les réseaux sociaux.
En plein 21ème siècle du progrès phénoménal de la technologie des télécommunications, la guerre de l’Est de la RDC passe pour un mythe que la corruption et la trahison ont su si bien monté.
Les conflits armés sont devenus une expérience à grande échelle de tolérance et d’abnégation face à la trahison, à la corruption, aux détournements, à l’espionnage, à la provocation de certains pays voisins et à l’indiscipline dans l’armée. Le Président Félix Tshisekedi a dit à peu près cela, faisant le constat de la complicité des militaires dans les massacres et autres dégâts des conflits de l’Est malgré les moyens importants injectés.
Le style d’une justice taillée sur la mesure du poids politique, social ou financier du bénéficiaire : l’impunité observable dans le comportement des autorités sur la voie publique ; les condamnations des détourneurs sans récupération du butin ; les libérations des prévenus ou condamnés sur qui le jury populaire fait peser de lourdes charges ; la déclinaison de compétence pour éviter de juger des criminels économiques…Les efforts de l’héroïne Inspection Générale des Finances de l’excellent Jules Alingete sont noyés dans l’apathie de l’appareil judiciaire.
Comment donner au programme de développement des 145 territoires une chance de succès si la corruption et l’appétit glouton des agents publics ne sont pas freinés ?! Quelle garantie d’éviter le détournement de l’argent sorti par le Gouvernement pour réaliser les promesses présidentielles sans prendre les monstres corruption et détournement par leurs cornes ?!
Avant de m’avancer dans les propositions sur la lutte contre la corruption, je dois tout d’abord relever les catalyseurs de la corruption, que les pouvoirs publics peuvent facilement et sans difficulté examiner et résorber.
Les situations qui favorisent l’injustice et la corruption
– La faiblesse de la législation facilite la corruption et fragilise le régime de sanction. L’injustice est consolidée par certaines lois discriminatoires et dépassées de l’époque coloniale ou inadaptées aux besoins de la population. Durant les périodes dictatoriales de MOBUTU et des deux Kabila, des lois ont été adoptées en fonction des besoins particuliers de consolidation de la dictature et du saignement du Trésor public. La plus frappante d’entre elles est la loi n°18/021 du 26 juillet 2018 portant statut des anciens Présidents de la République élus, une affaire à dormir débout, qui consacre la tolérance de l’inconstitutionnalité dans l’ordonnancement juridique en RDC.
– La complexité de la structure sociale de l’injustice et l’environnement politique sont favorables à la fraude. L’augmentation des salaires des magistrats n’a pas eu l’impact escompté dans la qualité de la justice. Les magistrats, ceux qui ont amélioré leurs conditions sociales avec la corruption, n’ont pas arrêté avec cette pratique. Certains magistrats se moquent des poursuites dont ils peuvent être l’objet dans une procédure de prise à partie introduite par les victimes des décisions iniques, du moment que légalement la sanction n’affecte pas leur statut de magistrat et leur patrimoine. On peut se rappeler des 315 magistrats révoqués par le Président Laurent Kabila et d’autres durant le régime suivant ; la corruption a continué à se porter bien. L’injustice est une architecture complexe, mélangeant politique, ignorance des justiciables, pouvoir de la famille sur le magistrat, ascendance tribale, pauvreté et besoins du capitalisme sauvage.
– Un régime de frais non légaux mais acceptés par tous a rendu la justice onéreuse. Un système de rémunération personnalisée, par concussion et enrichissement illicite, a été instauré et, curieusement, accepté par les avocats et les justiciables : frais de dépôt de plainte, frais d’enrôlement d’une requête en plus de la consignation, frais de dactylographie du jugement, frais de consultation d’un dossier au greffe, frais de dépôt des conclusions, frais de PV d’audience, frais de descente pour les magistrats et le greffier…. C’est même le début de la corruption et la vente de la justice au prix fort, avant d’arriver aux exigences loufoques des magistrats. On en arrive au partage des honoraires de l’Avocat avec le magistrat.
– L’absence ou l’éloignement des tribunaux et des avocats favorisent la loi du plus fort ou la justice privée.
– La mauvaise formation en droit d’un magistrat, d’un avocat ou d’un défenseur judiciaire influe énormément dans la qualité de la décision rendue. Les ignorants sont très exposés à la facilité.
– La complaisance ou l’absence de l’inspection régulière du travail des magistrats, des OPJ, des cachots et des maisons carcérales. Le crime y est appris, sinon approfondi comme cours. Les femmes y paient parfois en nature des services.
– L’arrestation, le mandat d’arrêt provisoire, la détention préventive sont parfois utilisés comme moyens de pression pour soutirer de l’argent, contraindre les citoyens à faire quelque chose ou à faire des aveux.
– Les survivances du monopartisme « mprien » dans la justice congolaise sont des blocages :
· Les interventions des caciques et courtisans du pouvoir par un trafic d’influence envahissant.
· La soumission des institutions au pouvoir des services de sécurité ou de leurs hauts gradés.
· L’affectation, l’interdiction, la suspension et le déplacement des magistrats en fonction des dossiers judiciaires et des intérêts privés ou politiques.
· Le parrainage dans les affectations et promotions des magistrats. Malheur à celui qui manque un parapluie.
Quelques propositions
La volonté politique de restaurer la justice devra s’affirmer à travers les actes conséquents
Le Président Félix Tshisekedi a montré sa hargne dans la lutte contre la corruption : ses exploits à travers l’IGF ; création de l’Agence de Prévention et Lutte Contre la Corruption (APLC) ; désignation de juges de la Cour Constitutionnelle avec espoir d’assurer l’indépendance de la justice et d’assainir le milieu judiciaire ; abstention volontaire d’intervenir dans les affaires judiciaires pour respecter l’indépendance des juges ; nomination d’une femme magistrat à la tête du ministère de la justice avec espoir d’injection de plus de morale et de rigueur; mission confiée à chaque ministre dans l’ordonnance présidentielle d’attribution des compétences aux ministères d’organiser la lutte contre la corruption dans son secteur ; acceptation de voir ses très proches collaborateurs comparaitre en justice et être condamnés… Très courageux.
Mais, il manque à tout cela une suite avec le résultat attendu. La gestion de ce capital d’acquis positif dans la volonté politique est calamiteuse, décevante et déconcertante. Sans doute l’absence de coordination et de prolongement du même degré de volonté politique chez les membres de l’Exécutif au niveau national, des provinces et plus bas. Il est difficile de concilier la volonté de trouver son « mieux avoir » au pouvoir et celle de rigueur morale et d’orthodoxie dans sa gestion. Tous ceux qui ont des postes pour embellir leur social personnel ou en profiter pour y arriver vont à un moment sortir de l’idéal de servir, afin finalement se servir ou être servi.
La volonté d’instaurer un Etat de droit a besoin de prendre la voie de la construction juridique, à travers des actes correspondants à l’ampleur du problème de corruption et des détournements. Par exemples :
– Accompagner le programme de développement des 145 territoires de l’installation des tribunaux et parquets. Ce qui demandera un recrutement massif de magistrats et l’inscription en grand nombre des avocats désireux de prester à l’intérieur du pays. Un accompagnement nécessaire d’autres services : police, prisons, inspecteurs judiciaires, barreaux…Une grande opportunité de créer des emplois stables dans les territoires.

– Révoquer un nombre impressionnant de magistrats corrompus en suivant la procédure disciplinaire légale, à titre exemplatif et pédagogique.
– Abroger ou réviser les règles qui placent certains citoyens hors portée de la justice, étant anticonstitutionnelles et contraires au principe de l’égalité de tous devant la justice.
– Restructurer et redynamiser l’Inspection Générale des Services Judiciaires, en lui assignant, en plus, le devoir d’établir un rapport annuel du fonctionnement de la justice à publier au Journal Officiel.
– Interdire formellement tout membre du personnel judiciaire de percevoir directement de l’argent d’un justiciable ou de son conseil, directement ou par intermédiaire, pour n’importe quel acte ou toute démarche. Tout paiement prévu par la loi devra se faire par la voie bancaire et par le justiciable en personne ou son conseil.
– Poursuivre en justice pour rébellion tout magistrat qui refuse de rejoindre son lieu d’affectation et commettre au besoin des avocats pour la défense des dossiers auprès des juridictions de l’arrière-pays.
– Créer un secrétariat technique dans chaque greffe pour saisir, numériser et classer les actes judiciaires comme taches ordinaires du tribunal.
– Créer dans chaque juridiction un bulletin de publication des décisions judiciaires et des conclusions des avocats.
– Redynamiser la Commission de la réforme juridique sous responsabilité du Ministère de la Justice en vue de l’harmonisation des textes juridiques relatifs à la lutte contre la corruption et les crimes économiques.
2. La réforme de la justice comme principal moyen de lutte contre la corruption
La nomination de nouveaux magistrats, le déplacement de certains et la révocation d’autres ne sont pas des méthodes sures et certaines de lutte contre la corruption endémique. C’est l’ensemble du système judiciaire qu’il convient de repenser en fonction des besoins socio-economiques de la société congolaise, dont la paix sociale, l’élimination de la pauvreté, la sécurité des personnes et de leurs biens, l’éducation de la population aux valeurs positives.
Quelques pistes à envisager dans la réforme de la justice congolaise pour les besoins de lutte contre la corruption sont :
1. La dotation du pouvoir judiciaire d’un budget propre, élaboré, envoyé au Parlement pour insertion dans le budget général, défendu au Parlement, directement exécuté par le président du Conseil supérieur de la magistrature et soumis au contrôle parlementaire, juridictionnel de la Cour des compte et administratif de l’Inspection Générale des Finances. Un tel budget devra donner à chaque magistrat une meilleure qualité de vie, le mettant à l’abri des besoins primaires et dans les meilleures conditions de travail, comme cela se fait pour les parlementaires.
2. La condamnation au paiement des dommages et intérêts du magistrat reconnu coupable de dol, concussion ou déni de justice sur prise à partie. Le magistrat devra réparer personnellement sa faute, et laisser l’Etat congolais venir juste en garantie de paiement.

3. La participation de la population à la désignation des magistrats par l’affichage de la liste des candidats et l’examen d’une opposition par une commission ad hoc constituée des représentants du Conseil supérieur de la magistrature, du Parlement, de la Présidence de la République, du Ministère de la Justice, du Barreau et de la société civile, avant la nomination par le Président de la République.
4. L’obligation pour tout magistrat de publier ou de suivre un nombre d’heures déterminées de formation pour obtenir une promotion.
5. La réforme du Barreau en :
a) Incluant dans la formation de l’Avocat stagiaire un passage d’un an au Parquet et au Centre de documentation du Ministère de la Justice pour lui permettre d’avoir une meilleure maîtrise de l’appareil judiciaire et de la jurisprudence.
b) Créant une fédération des barreaux avec rôle de réglementer et harmoniser les règles de la profession d’avocat.
c) Rendant obligatoire la formation continue, pour chaque Avocat, par la participation à des conférences, des séminaires de formations, des cours d’approfondissement. Un nombre d’heures/an de formation sera déterminée, à défaut duquel une action disciplinaire est engagée.
Le nettoyage des antivaleurs dans la justice a besoin d’une forte dose de volonté politique de toutes les institutions publiques, agissant avec le même esprit de déraciner les maux sociaux et de créer une société dans laquelle la justice est une valeur irréductible, fondamentale et non négociable.
L’Union Sacrée de la Nation, une inspiration « fatshiste », constituant la majorité au pouvoir, contrôle le Parlement et le Gouvernement. Elle est donc en position favorable d’assurer le contrôle et la production législative dont la lutte contre la corruption et le détournement a besoin.
La classe politique congolaise, très friande des postes et privilèges du pouvoir, est au cœur de la corruption et du détournement des fonds et biens de l’Etat. Un nettoyage en règle y est nécessaire pour le renouvellement de son esprit en vue de la renaissance des opérateurs politiques congolais et de l’ensemble des agents publics.
La Kombolisation est en marche en République Démocratique du Congo pour que la population prenne son bain de bonne santé morale par le nettoyage des antivaleurs en vue du changement des mentalités. Elle est en action par la révolution de la conscience individuelle et collective pour l’imposition populaire d’une nouvelle gouvernance qui devra conduire le grand Congo à sa renaissance.




Après 30 jours de jeûne et prière : François Mutombo dédie officiellement l’année 2023 à Dieu

C’était à travers une grande célébration organisée à l’esplanade du Palais du peuple à Kinshasa qui avait accueilli des milliers d’âmes pendant deux jours, soit le samedi 11 et ce dimanche 12 février 2023, que toutes les églises de la Communauté des assemblées chrétienne Voici l’homme (CAC/VH) se sont retrouvées à ce rendez-vous, pour dédier l’année 2023 entre les mains de Dieu et aussi clôturer les 30 jours de jeûne et prière. Et cela, dans une ambiance chaleureuse.


Pendant 30 jours, les fidèles de cette communauté étaient dans une série de prière et jeûne à l’initiative du Représentant légal de cette communauté, le Révérend pasteur François Mutombo Voici l’homme, question de remettre l’année 2023 sous la bonne couverture de Dieu et ainsi prendre possession de l’année toute entière. C’était en présence de plusieurs pasteurs de la CAC/VH.
De l’avis du RELEGAL, ces deux jours ont été un succès et Dieu a été au rendez-vous, au regard de tout ce qui avait été annoncé dans les prophéties. En effet, ni la pluie ou les mauvais vents contraires, rien n’a pu empêcher les fidèles de cette communauté et tous les autres chrétiens de venir prier et recommander l’année entre les mains de Dieu.
Prenant la parole à cette cérémonie, le Révérend Mutombo Voici l’homme qui s’est illustré par des déclarations prophétiques, a tiré son message dans 2 livres de la bible à savoir : Deutéronome 17:14 et 2 Chronique 7: 1-5.
Dans son message, le Visionnaire de la CAC/VH a expliqué à l’assistance comment l’Éternel avait donné la possession du pays de la promesse aux Israélites à son peuple d’Israël en son temps. A travers ces passages des écritures, le Pasteur François Mutombo a émis le souhait de voir tous les enfants de Dieu entrer en possession de l’année 2023, avant de les inviter à mettre Dieu à la première place pour vivre l’accomplissement des promesses de Dieu en cette année. L’homme à la tunique de plusieurs couleurs a encouragé les fidèles à ne pas désespérer, mais plutôt de croire en Dieu et d’espérer en la bénédiction de Dieu.
Après ce message fort et riche en révélation, le Pasteur Voici l’homme a exhorté les fidèles pour leur demander de prier et de prendre possession des mois de leur naissance, avant de prier pour les familles et pour chaque fidèle pour que le Seigneur accompagne chacun dans ses entreprises au courant de cette année. Car pour lui, une chose est de commencer une année, une autre est de la terminer.
Sachez que des milliers fidèles venant des 4 coins de Kinshasa avaient répondu présents à ce grand rendez-vous y compris quelques serviteurs de Dieu de la ville de Kinshasa et d’ailleurs. Car désormais, l’année dédiée ou recommandée à Dieu revêt un caractère sacré. Ce qui est sacré va exiger des procédures, parce que n’importe qui ne peut y toucher. Une fois que vous y toucher sans respecter la procédure, vous pêcher et vous tomber dans la profanation.

Osée Kalombo