Enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 : La question examinée entre Daniel Aselo et la CENI

Le 1er vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga, a pris une part active à la deuxième réunion du Comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral présidée par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Daniel Aselo.

Cette rencontre résultait de l’audience accordée vendredi 10 février 2023 par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde au Président de la CENI, Denis Kadima, à laquelle prenaient part également le vice-Premier ministre Daniel Aselo et le ministre de la Défense, Gilbert Kabanda.
Ainsi donc, les représentants des ministères directement concernés par la question, Intérieur, Finances et Budget, ainsi que le Commissaire général de la Police nationale congolaise, le général Dieudonné Amuli ainsi que les officiers supérieurs de l’armée ont pris part à la réunion du début de la semaine. La question du déploiement du personnel et du matériel de la CENI dans la dernière aire opérationnelle dite 3 y a été examinée en vue de lever les options qui conviennent.
Dès l’entame de cette réunion, Daniel Aselo a situé le contexte qui les regroupait en relevant que l’armée va appuyer la police dans cette démarche pour mener à bien cette opération de sécurisation du processus électoral dans cette zone opérationnelle en proie à l’insécurité dans certains territoires. En outre, la situation des déplacés internes a été également évoquée.
Pour la circonstance, le général Dieudonné Amuli a dressé la cartographie de la situation sécuritaire dans cette partie de la République en donnant quelques détails sur l’arrivée du matériel de la CENI dans cette zone.
Pour sa part, le 1er vice-Président de la CENI, accompagné du Directeur de cabinet adjoint, Dav Banza, du Secrétaire Exécutif National, Thotho Mabiku et du Directeur des oéprations, Joseph Nsenda, a donné un aperçu de l’évolution de l’opération d’identification et d’enrôlement dans les deux aires opérationnelles, avant d’envisager mettre le cap, selon le calendrier, dans l’aire 3 au cours de ce mois de février, prenant en compte également deux pays étrangers où vivent les Congolais, le Canada et les Etats-Unis.
Le représentant du Président de la CENI est revenu sur la ferme détermination de l’équipe que dirige Denis Kadima de ne laisser aucun Congolais hors de ce processus électoral en optant pour un déploiement à grande échelle, incluant l’ensemble des compatriotes en âge de voter et remplissant les conditions requises.
« Nous nous sommes retrouvés ici dans le cadre du Comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral. C’est le cadre officiel qui permet à tous les partenaires qui ont en charge de la sécurité du territoire national d’échanger avec la CENI, pour accompagner le processus électoral. Comme tout le monde le sait, il subsiste quelques endroits à problèmes où la CENI ne peut pas accéder assez facilement pour le déploiement aussi bien du matériel que de son personnel. Il est donc tout à fait indiqué que la CENI vienne vers le gouvernement qui a l’apanage de cette question sécuritaire pour se rassurer que les opérations peuvent bien être organisées en ces lieux-là. Ce qui, à l’évidence, nous a conduits au ministère de l’Intérieur », a souligné le 1er Vice-Président Bienvenu Ilanga.
« C’est une question qui préoccupe l’ensemble du gouvernement et même le chef de l’Etat est en train de se déployer chaque jour pour que la situation sécuritaire dans cette aire opérationnelle puisse sensiblement changer. La CENI s’est fait également ce même souci. C’est comme cela que son Président est allé vers le Premier ministre qui nous a invités, le ministre de la Défense et moi-même pour nous faire connaitre la préoccupation de la Centrale électorale. Celle de savoir dans quelle mesure elle peut lancer l’opération d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3. C’est ainsi que sous ses instructions, nous avons décidé de tenir cette réunion dans le cadre du cadre créé légalement, à savoir le Comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral pour que techniquement nous puissions l’étudier et tirer les conséquences de manière à donner les orientations à la CENI par rapport à son déploiement ».
« Il y a des aspects qui ne sont réservés qu’aux forces de sécurité et défense et cela ne sert à rien d’en donner davantage des détails ici. Mais la question est bel et bien étudiée à ce niveau. La CENI aura des orientations pour qu’elle voie dans quelle localité elle ne peut pas peut-être mettre les pieds présentement pour préserver la vie des humains. Car dans cette partie du pays il y a des localités de la République occupées par le Rwanda à travers le M23. Nous n’allons pas sacrifier les humains s’il faut sacrifier un peu le processus, cela se fera mais la priorité, c’est de voir comment avoir la maîtrise de la gestion de l’étendue du territoire national pour que tous les Congolais puissent participer à ce processus », a conclu le Vice-Premier ministre.




Sama Lukonde salue l’entrée en vigueur de la Loi portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées en Rdc

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce mardi 14 février 2023 au Palais du peuple, la cérémonie marquant l’entrée en vigueur de la loi N°22/033 portant protection et promotion des droits des peuples Autochtones Pygmées en République démocratique du Congo. Une Cérémonie organisée par la vice-primature de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières.
Devant quelques membres du Gouvernement et plusieurs autres personnalités invitées, le Premier Ministre a, dans son allocution, salué l’action du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui n’a ménagé aucun effort pour matérialiser ce long processus qui a duré pendant plus de 30 ans pour aboutir à la présente loi.
“C’est un grand jour. Un grand jour où nous célébrons l’entrée en vigueur de la Loi portant protection et promotion des droits des peuples Autochtones Pygmées dans notre pays. Un pas de géant vient d’être franchi. Et tout à l’heure, on nous a rappelé que cette lutte a commencé depuis 1989. Donc, c’est un grand aboutissement aujourd’hui, d’une lutte de près de 34 ans. Notre pays s’illustre désormais parmi les pays qui luttent contre la discrimination et la marginalisation des peuples Autochtones Pygmées.
Il s’agit en réalité du respect de la dignité humaine comme le veut la constitution de la République et les lois nationales qui tiennent compte des instruments internationaux en la matière. C’est ici, pour moi, l’occasion de saluer une fois de plus la détermination du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui n’a ménagé aucun effort pour matérialiser ce long processus qui a abouti à la présente loi. Et dans le même ordre d’idée, le travail patriotique réalisé avec abnégation par nos deux chambres du parlement pour l’adoption de cette loi”, a déclaré Sama Lukonde Kyenge.
Le Premier Ministre a, par ailleurs, souligné la volonté du Gouvernement de la République d’accompagner la communauté Autochtone Pygmée.
” Je réitère la volonté du Gouvernement de la République que je dirige d’accompagner cette communauté, votre communauté, notre communauté, “Autochtones Pygmées”, de l’accompagner pour la construction de l’équilibre recherché. Et Je demande aux Ministres sectoriels concernés de tout mettre en œuvre pour soutenir sans relâche la feuille de route nationale qui sera révélée ici tout à l’heure par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières.
C’est ici encore pour moi l’occasion de solliciter l’implication significative des partenaires techniques et financiers, qui ont déjà été à nos côtés et qui les seront encore pour un accomplissement effectif de ladite feuille de route. Désormais je rassure tous nos compatriotes Autochtones Pygmées qu’ils ne doivent plus se considérer comme marginalisés et discriminés. Parce que le Gouvernement de la République s’engage à faire respecter et promouvoir l’ordre”, a conclu le Chef du Gouvernement.

Soulignons que tour à tour, le Secrétaire général aux Affaires coutumières ainsi que le représentant des peuples Autochtones Pygmées, ont souligné que cette Loi marque une ère nouvelle. Ils ont, par ailleurs, remercié le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la promulgation de cette loi N°22/033 portant protection et promotion des droits des peuples Autochtones Pygmées en République Démocratique Congo.




Enfants soldats: La Coalition pour la protection des enfants des camps de Tindouf interpelle l’ONU

La Coalition civile de plaidoyer pour la protection des enfants dans les camps de Tindouf a appelé les Nations Unies et la communauté internationale à intervenir d’urgence pour protéger les enfants victimes de détention forcée au sein des camps et les protéger contre leur exploitation dans l’esclavage et à des fins militaires.

Les membres de la coalition ont saisi l’ONU pour intervenir rapidement et redoubler d’efforts pour sauver ces enfants du recrutement et leur exploitation à des fins militaires dans le sud de l’Algérie par la milice du polisario.
Ces appels interviennent dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les enfants soldats, et à ce titre la Coalition a souligné la nécessité de lutter pour prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les conflits, et obtenir leur libération et assurer leur réintégration.
Les membres de la protection de l’enfance dans les camps de Tindouf, ont rappelé que la détention de ces enfants et leur enrôlement militaire contrevient à toutes les dispositions relatives à la protection des enfants et droits humains, notamment la Convention contre la torture de 1978, la Convention relative aux droits de l’homme l’enfant et ses protocoles facultatifs.
Ces enfants soldats, victimes d’endoctrinement et de sévices sont formatés à agir comme des machines tueuses alors qu’ils devraient aller à l’école, jouer et vivre leur innocence. Au lieu de cela, ils reçoivent des ordres et subissent des entrainements militaires, portent des armes et sont déshumanisés pour devenir des mitraillettes humaines et servent surtout de chair à canon pour le polisario.
La Coalition a en ce sens indiqué que le groupe armé polisario continue de priver les enfants de leur dignité, de détruire leur vie et leur avenir et d’empêcher des centaines d’entre eux d’accéder à une éducation de qualité, aux soins de santé, au droit à la famille, à la nationalité et au droit de jouer et se divertir.
Pire encore, ces enfants soldats, garçons et filles sont victimes d’abus et d’exploitation sexuelle, affirme la Coalition, notant que certains d’entre eux sont vendus comme esclaves et que les petites filles sont mariées de force à des combattants de groupes armés.
Malgré l’horreur de ces scénarios qui se passent en Afrique du nord et sous les yeux du gouvernement algérien qui abrite le groupe armé du polisario, la communauté internationale et les ONG qui peuvent avoir un rôle pour endiguer ce phénomène ne s’engagent pas assez pour agir concrètement dans la lutte contre ce crime humain qui menace la vie de millions d’enfants.
La Coalition a appelé les pays légalement et politiquement engagés dans la lutte contre ce crime humain à avoir de l’audace politique de dénoncer les violations commises par les groupes armés et terroristes à l’égard des enfants dans les camps de Tindouf.




Le groupe d’amitié France Maroc condamne le vote de députés français au Parlement européen

Le groupe d’amitié France Maroc du Sénat français s’est étonné, lundi, du vote de députés proches de la majorité présidentielle française contre le Maroc dans la récente la résolution du Parlement européen sur la liberté de la presse au Maroc.

Le président de la Commission des Affaires étrangères et de la défense du Sénat français et président du Groupe d’amitié France Maroc au Sénat, Christian Cambon, a réagi à la résolution du Parlement européen sur la liberté de la presse au Maroc, votée par des députés français de la majorité présidentielle, alors que les députés du RN de Marine Le Pen, ont eux voté contre cette résolution.
Ce vote a provoqué la surprise de Christian Cambon, qui s’est insurgé dans un communiqué de ce vote des députés français « pourtant proches de la Majorité (qui) préfèrent joindre leurs voix aux adversaires habituels du Maroc ».Cambon dit avoir «pris connaissance avec étonnement du vote par le Parlement européen d’une résolution condamnant la détérioration de la liberté de la presse au Maroc» et a critiqué celles et ceux qui ont voté pour la résolution.
« Prompts à donner des leçons, ils semblent apprécier la situation des droits de l’Homme et de la presse au Maghreb avec beaucoup de parti pris, loin des réalités », a-t-il déclaré faisant allusion à la situation bien plus préoccupante en Algérie, qui ne fait étrangement réagir aucune de ces parties.
Le président du groupe d’amitié France Maroc du Sénat, prenant à parti les députés français qui ont voté pour cette résolution contre le Maroc, leur a rappelé « que le Président de la République (Emmanuel Macron), le Gouvernement et l’Ambassadeur de France s’efforcent de donner un nouvel élan à la relation franco-marocaine », leur signifiant que ce qu’ils ont fait est contreproductif.
Pour sa part, le groupe d’amitié France Maroc du Sénat, a-t-il indiqué, « renouvelle son attachement inconditionnel à la liberté de la presse dans tous les pays, sans aucune exception. Il continuera à œuvrer pour le renforcement des relations avec le Maroc qui dans tous les domaines reste notre plus fidèle partenaire et allié au service de la paix dans cette région du Monde ».

La réaction de Christian Cambon tombe près d’un mois après le vote de la résolution au Parlement européen, et quelques jours après l’annonce publique de la fin de mission de l’ambassadeur du Maroc à Paris, Mohamed Benchaaboun (le même jour du vote de la résolution), auparavant rappelé pour diriger le Fonds Mohammed VI.
Avant le communiqué du président du Groupe d’amitié France Maroc au Sénat, le président de la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne, Lahcen Haddad, avait directement accusé l’eurodéputé français Stéphane Sejourné, président du groupe Renew Europe, et proche du président français, d’avoir été le principal acteur dans la condamnation du Maroc au sein du Parlement européen.




En partenariat avec la Sofibanque et la société de construction EPANAYO : PPC BARNET lance Tonga Na PPC, un programme de logements confortables, sécurisés et abordables

PPC BARNET, producteur de ciment, réaffirme l’utilité de son programme Tonga Na PPC pour le pays. Ce programme, qui permet de faire construire une maison individuelle avec le budget d’une voiture, est le fruit d’un partenariat tripartite entre PPC BARNET, qui fournira les matériaux de construction, et d’une part, la société de construction Epanayo, qui assurera la dimension architecturale du programme en conseillant les futurs propriétaires, et d’autre part, la Sofibanque, qui assurera la partie financière en proposant un plan de crédit sur 60 mois.
Si la nature d’un tel programme est inédite en République Démocratique du Congo, la collaboration entre PPC Barnet RDC, SOFIBANQUE et EPANAYO est apparu, aux yeux des trois partenaires, évidente tant ces acteurs affichent une volonté commune de fluidifier le marché de la construction qui représente un fort potentiel et qui reste une nécessité pour le pays et plus spécifiquement pour Kinshasa et son urbanisation galopante. Une association d’autant plus évidente au regard de la complémentarité de leur domaine d’expertise permettant de proposer un programme de construction de maisons individuelles clés en main pour tous les Congolais.
PPC, producteur de matériaux de construction disposant d’outilsde production de dernière génération, rendant le ciment accessible à un prix abordable sur le territoire national, se positionne au cœur du développement des infrastructures en RDC. Acteur incontournable du secteur du bâtiment en RDC, EPANAYO propose des services qui sont sécurisés et fiables. Engagée dans le développement économique de la République Démocratique du Congo depuis plus de 10 ans, la SOFIBANQUE est un acteur expérimenté qui place le service client au cœur de son projet.
Pour rendre tangible le programme Tonga Na PPC, les trois partenaires ont inauguré en mai dernier, le centre client de Kinkole afin de renforcer la proximité avec leurs potentiels clients. Ainsi, attaché au centre client, PPC a intégré un dépôt de matériaux de construction sur site. Pour la Sofibanque, ce lieu participe à son engagement pour faciliter l’inclusion financière en rendant les services bancaires toujours plus accessibles. Enfin, pour Epanayo, le centre client de Kinkole permet d’accompagner les clients dans leur projet de maison en proposant des plans d’architecture et en prodiguant des conseils à titre gratuit.
De plus, ce nouveau site est un lieu d’apprentissage avec la mise en place de programmes de formation pour les maçons et les ouvriers, l’organisation de sessions de lancement de nouveaux produits, et plus globalement un haut lieu d’interactions sociales et d’échanges pour l’ensemble des parties prenantes.
La livraison des maisons qui seront construites dans le cadre de ce programme, sortiront de terre entre 8 à 10 mois. 3 sont déjà en construction et 28 autres ont été commandées.
« Ce partenariat est donc un accord gagnant-gagnant, car il permettra à PPC Barnet RDC, EPANAYO et la SOFIBANQUE de couvrir une plus grande part du marché congolais. Cette synergie à 360° est une belle illustration de ce que nous sommes capables de faire en faisant travailler côte à côte des acteurs de différents secteurs dans un unique objectif : la participation au développement des infrastructures de la République Démocratique du Congo afin de favoriser la croissance économique du pays. »




OCC: Mme Christelle Muabilu en visite d’inspection à Moanda

Mme Christelle Muabilu, Directeur général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), a entrepris depuis le dimanche 12 février 2023, une mission d’itinérance dans la Province du Kongo Central.

A la tête d’une grande délégation de certains officiels de l’OCC, Mme Christelle Muabilu, a débuté sa mission par l’Agence de Moanda, situé dans la ville portuaire de Moanda.
Comme partout ailleurs où Mme le Directeur général adjoint est passée notamment à Lukala, Matadi et Boma, une foule nombreuse l’attendait pour l’accueillir par des cris de joie, des rameaux, en l’honneur de la dame de fer qui préside aux destinées de I’OCC. Après l’accueil lui réservait par le personnel de Moanda avec à sa tête le Chef d’Agence de Moanda, Mme Christelle Muabilu a respecté les us et coutumes en allant présenter ses civilités au Maire de la ville de Moanda avant d’entreprendre l’inspection et l’état des lieux de cette entité.
Selon une dépêche de l’OCC, Mme le DGA a débuté sa visite par le laboratoire physico-chimique le Laboratoire Physico-chimiques spécialisé en analyses des produits pétroliers et dérivés. Accompagné du Chef d’agence, sous les explications du Chef de service laboratoire, Madame Christelle Muabilu et sa suite ont découvert les merveilles de ce bijou qui est spécialisé dans l’évaluation de la conformité qualitative de tous les produits pétroliers issus des importations et ceux destinés à l’exportation (particulier le pétrole brut congolais) conformément aux spécifications nationales et internationales en vertu des missions confiées à l’OCC par le gouvernement de la République.
Juste après, poursuit la même source, la délégation de l’OCC conduite par le DGA Christelle Muabilu a visité tour à tour, le poste d’Incat, la section Bakuyanga, l’Unité flottante de l’OCC qui nous permet de faire un prélèvement rapide des échantillons des produits pétroliers à partir du quai de la Compagnie des Voies maritimes (CVM) de Banana.
Il sied de noter que pendant son séjour à Moanda, Mme le Directeur général adjoint a tenu plusieurs réunions, notamment avec le staff dirigeant de l’Agence, la délégation syndicale, le comité de mamans Afoce/Moanda.




IXes Jeux de la Francophonie : Didier Mazenga signe avec Geoffroi Mompetit pour l’intégration des jeunes volontaires régionaux

Plusieurs jeunes volontaires des pays francophones de la région Afrique vont intégrer l’organisation des IXes Jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023. En effet, c’est au terme de la signature de la convention entre le Ministre de l’Intégration Régionale Didier Mazenga et Geoffroi Monpetit, Administrateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie, qu’une trentaine de volontaires régionaux sont mis à la disposition des IXes Jeux de la Francophonie.
C’était en présence de la Directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie Zeina Mina et le Directeur du Comité national M. Isidore Kwandja Ngembo. Une centaine d’étudiants des différentes universités de Kinshasa a également assisté à la cérémonie qui a coïncidé avec l’annonce de la campagne de recrutement des jeunes bénévoles sur le plan national.
L’Administrateur de l’OIF a, dans son mot, tenu à souligner la place de choix qu’occupent les jeunes dans la Francophonie : « Les Jeux de la Francophonie constituent une occasion idéale pour rapprocher tous les jeunes autour des valeurs de la Francophonie. Je vous invite à vous approprier ce rendez-vous unique que votre pays s’apprête à accueillir » a-t-il dit aux étudiants présents, avant de signer la convention et d’annoncer l’arrivée prochaine des jeunes volontaires francophones attendus.
Le ministre de l’Intégration régionale a pour sa part, réitéré la détermination du Gouvernement Congolais à tout mettre en œuvre pour organiser cette année les meilleurs Jeux en vue de matérialiser la volonté exprimée par le Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo.
Intéressés par ce challenge, les étudiants des quelques universités et instituts supérieurs de Kinshasa représentant l’ensemble de la jeunesse congolaise ont échangé avec le Comité sur les préparatifs et ont promis de souscrire en masse pour faire partie des bénévoles qui contribueront au succès des IXes Jeux de la Francophonie.




Enrôlement dans les zones en proie à l’insécurité : La CENI sollicite des garanties sécuritaires auprès de Daniel Aselo

La Commission électorale nationale indépendante s’apprête à lancer le 16 février prochain les opérations d’enrôlement et d’identification des électeurs dans les aires opérationnelles trois où sont enregistrées plusieurs poches d’insécurité. Il s’agit du Nord et Sud-Kivu, le Maniema, les provinces issues du démembrement de la Grande province Orientale, mais aussi de Mai-Ndombe dont Kwamouth, ainsi qu’une partie de Kinshasa, la commune de Maluku.

Pour ce faire, les délégués de la Centrale électorale se sont de nouveau confiés au comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral, cadre institutionnel constitué du Vice-premier Ministre, ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo Okito wa Koy, aussi président de ce comité, du ministre de la Défense, de la police nationale et les services d’intelligence mais aussi de la Ceni dont le Président Kadima occupe le poste de Vice-président du comité de pilotage.
« Nous sommes ici dans le cadre du comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral. C’est le cadre officiel qui permet à ceux qui ont la charge de la sécurité nationale de se retrouver avec la Ceni pour accompagner le processus électoral », a indiqué le Vice-président de la Ceni, Bienvenu Ilanga Lembrow.
A l’en croire, la Ceni a difficile à accéder facilement dans plusieurs zones des aires opérationnelles trois pour raison d’insécurité, elle ne sait donc pas déployer ses matériels et son personnel. C’est ainsi que la Ceni se confie au gouvernement à travers ceux qui gèrent la sécurité nationale pour accéder à ces zones.
Après plusieurs échanges entre les parties prenantes, le patron de la sécurité nationale a rassuré que la question est au centre des préoccupations du gouvernement. Le Chef de l’Etat en est également très préoccupé.
« Les préoccupations de la Ceni seront techniquement étudiées et examinées dans ce cadre officiel. Des orientations qui seront issues de ce cadre permettront à la Centrale électorale de se déployer. Elle sera également fixée dans quelles localités elle ne peut pas se déployer pour l’instant afin de préserver les vies humaines », a martelé le numéro 1 de la sécurité nationale faisant référence aux zones occupées jusque-là par le M23.
Le VPM de l’Intérieur a toutefois rassuré à la Ceni en sa qualité de président du comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral, que le gouvernement congolais a pour priorité à l’instant que tout Congolais participe à ce processus électoral et que gouvernement a mis toutes les batteries en marche pour ces fins.