Dossiers Infrastructures sportives : Au de-là de la non homologation du stade des Martyrs, il faut penser à la situation du personnel de ce stade

Parmi les causes du déboire de la pratique du sport en République Démocratique du Congo figure en bonne place les infrastructures sportives. Celles-ci se présentent curieusement dans ce pays sous-continent en nombre insuffisant et ne répondant pas aux normes internationalement admises.

A dire vrai, l’organisation des 9èmes jeux de la francophonie en juillet et août 2023 à Kinshasa, est véritablement une aubaine pour ce pays. Cette organisation a le mérite de permettre à la RDC de rectifier le tir et réduire l’écart avec ses voisins en matière d’infrastructures sportives. Des infrastructures sportives sont en train d’être construites au stade des Martyrs et d’autres au stade Tata Raphaël à cet effet. L’on ne doit toutefois pas s’arrêter là. L’on doit étendre la construction dans les autres provinces du pays. Aujourd’hui, tout Congolais épris d’un sens patriotique est fier de ce qui s’opère dans ce domaine d’infrastructures sportives. On peut pousser un ouf de soulagement. Certaines disciplines de salle qui évoluaient en plein air notamment le basket-ball, le volley-ball et le handball sans oublier les sports de combat, peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. Un premier gymnase ou palais des sports a vu le jour et sera bientôt opérationnel. Il s’agit du complexe sportif de judo situé dans l’enceinte de l’Inspection Générale de la Police à côté de l’Université Protestante du Congo ‘’UPC’’.

La non-homologation du stade des Martyrs et Kibassa Maliba a surpris plus d’un Congolais

L’Etat congolais a investi beaucoup d’argent pour que le stade des Martyrs puisse revêtir sa plus belle robe. Plusieurs raisons expliquent cette précaution. Les Léopards A vont devoir poursuivre les éliminatoires de la CAN et les clubs congolais engagés en compétitions africaines interclubs à savoir : V. Club en ligue des champions, DCMP et St Eloi Lupopo en Coupe de la Confédération Africaine de Football vont s’y produire. Le système d’éclairage est complètement retapé. Et pour la première fois depuis sa construction, ce stade est doté entièrement des chaises. Et de l’intérieur ce stade présente un aspect magnifique. Cependant, ce stade ne dispose toujours pas d’une tribune de presse et les latrines pour le public pose problème. Quelle ne fut pas notre surprise qu’après la visite d’inspection de la CAF ait abouti à une décision de cette instance de non-homologation de ce stade.

Pour ce qui est du stade Kibassa Maliba de Lubumbashi, là également le gouvernorat s’est investi et a mis d’énormes moyens. Cependant, l’état de la pelouse pose problème. Le verdict après visite de l’inspection de la CAF est sans appel. Ce stade est non-homologué. Dans l’entretemps, le TP Mazembe a offert l’hospitalité de son stade privé pour abriter les rencontres des clubs congolais qui le désirent. Malheureusement, cette option n’enchante pas St Eloi Lupopo, V.CLUB et DCMP. Conséquence, St Eloi Lupopo a écrit à la fédération Zambienne demandant à celle-ci  de se produire dans son stade Levy Mwana Wassa stadium de Ndola. Demande du reste acceptée. Quant à DCMP, il a opté pour le stade angolais tandis que V. Club a opté pour le stade Massamba Debat de Brazzaville.

Le gouvernement enjoint la Fécofa d’introduire un recours à la CAF

Comme le savent les sportifs congolais, c’est depuis le 9 février que la CAF a pris la décision d’interdiction formelle du stade des martyrs d’accueillir des matches internationaux. Après cette décision, Serge Nkonde, ministre des sports Serge a demandé à la Fécofa d’engager un recours à la CAF aux fins de lever cette interdiction formelle’’. La Fécofa à son tour, a en date du 11 février 2023 a écrit à la CAF avec comme objet : Visite d’inspection sollicitation d’une mesure exceptionnelle.

Et la Fécofa se justifie : ‘’Notre démarche est motivée par le fait que le Gouvernement de la République a fourni des efforts par la rénovation de notre stade, et vient de prendre l’engagement ferme de poursuivre les travaux en tenant compte des commentaires émis par la mission d’inspection, et de solliciter une nouvelle mission d’inspection dans 30 jours’’.




Face aux intimidations dirigées contre les radions communautaires : Muyaya hausse le ton et affirme que nous ne céderons pas aux menaces du M23 »

M.Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias a tenu une réunion avec le président de la fédération des radios communautaires et le patron de la radio Top Congo. Au menu de leurs échanges, les intimidations du M23 envers les radios communautaires émettant à Rutshuru dans le Nord-Kivu.

Au sortir de cette rencontre, le ministre Muyaya est formel “nous ne céderons pas aux menaces du M23”.

“Les terroristes du M23 veulent reproduire le modèle Rwandais en RDC, ce qui ne sera jamais le cas. S’attaquer aux médias, les intimider, confisquer et leur imposer des heures d’antenne pour faire passer un message propagandiste, ça ce n’est pas la République démocratique du Congo !”, a insisté le ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement.

Les radios communautaires depuis un temps subissent de plusieurs manières, la violence de ces mouvements terroristes parce que leur matériel est détruit.

Et d’ajouter,

“Les professionnels de médias sont intimidés, des heures d’antenne confisquée et coupées. En tant que gouvernement, il était question d’exprimer notre soutien et de saluer le travail patriotique qui est fait par ces radios. Car s’ils sont coupés, c’est à cause de leur engagement à la patrie”, a renchéri le porte-parole du gouvernement.

La radio Top Congo est aussi attaquée par les M23, a expliqué Christian Lusakweno. ” Nous avons été traités faussement de média de la haine. C’est déjà une indication de l’esprit qui hante les autres. Top Congo a toujours fait un travail de qualité qui est relayé par les médias communautaires ou de proximité qui disent les réalités de leur coin respectif”, a indiqué Christian Lusakweno.

Et d’ajouter, “Top Congo ne peut pas être qualifié de radio de la haine. Nous sommes une radio qui, non seulement fait intervenir tout le monde, mais interdit la diffusion de tous propos injuriant. Nous sommes une radio de paix et il n’est pas dans notre vocabulaire de tenir des propos dont nous sommes aujourd’hui accusés. Cette accusation fait suite au fait que Top Congo qui ne fait échos que de réaction de l’armée puisse donner de la parole à une organisation qualifiée de terroriste au niveau international. Cela ne se fera pas” a-t-il insisté.

Au-delà de dénoncer, il faut des mesures idoines ! “Il y a de mesures qu’il faut effectivement prendre. Nous verrons dans quelle mesure exprimer notre solidarité à ces médias, nous verrons dans la mesure du possible comment poser un geste en faveur de ces médias touchés, comment leur apporter un appui technique. Tout ce qui se fait, est documenté et il y aura un temps pour la justice et un temps pour la réparation” a souligné le ministre Muyaya.

Un message à la population

A la population de ce coin confronté à cette situation de guerre, le ministre au nom du gouvernement adresse un message de solidarité. “D’abord, nous comme gouvernement, notre message est de dire notre solidarité. Nous sommes autant préoccupés qu’eux sur la situation. Nous sommes sur tous les fronts. A la fin, nous sommes sûrs que la RDC va gagner”

Présent à cette rencontre, le président de la fédération des radios communautaires a encouragé tous les professionnels de médias de Rutshuru et toute la partie est confrontée à la guerre. ” Nous les encourageons à endurer en dépit des intimidations, de pillages et autres. Qu’ils continuent à travailler dans le professionnalisme tout en s’engageant pour la paix à l’est de la RDC.

Nous leur demandons de continuer à travailler, à produire, à diffuser le message sur le retour de la paix” a-t-il expliqué.

Pour rappel, TOP CONGO FM est interdite de diffusion dans les zones sous contrôle du M23. Le groupe armé qualifie la première radio d’information en RDC de « média de haine ».

En réaction, le CSAC est fortement préoccupé de la coupure du signal de Top Congo Fm par le groupe terroriste du M23 dans les zones qu’il occupe. Cette méthode barbare est du pur terrorisme ne cadre pas avec le principe démocratique de la liberté de la presse qui est droit inaliénable, a indiqué le président de CSAC dans un communiqué.




Scandale au Tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe : Yvonne Kausuamina reconnue gérante par le juge Mbutyabo Makati dans l’affaire Pay Network

La justice élève une nation, dit-on. Mais, la justice congolaise reste un des secteurs qui bloque l’envol de la RD Congo. Certaines décisions prises dans les cours et tribunaux ne tiennent pas compte de la vérité mettant en mal l’état de droit prôné par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Plusieurs cas traduisent cette situation inconfortable notamment l’affaire de la Société Pay Network Sarl au niveau du Tribunal de commerce/Gombe (Tricom/Gombe).

En réalité, Mme Yvonne Kusuamina qui avait déjà perdu sa qualité de gérante de la société Pay Network, au cours de l’Assemblée générale du 29 juin 2018, a vu son mandat prolongé pour 7 mois afin de présenter les états financiers de la société de cinq années précédant l’exercice 2016 par le Cabinet ABN et C.O. En complicité avec des juges du Tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe, elle s’est accrochée à la tête de cette entreprise.

Selon les informations en notre possession, tout commence à l’Assemblée générale ordinaire des associés du 29 juin 2018 qui a décidé, à l’époque de prolonger pour 7 mois, avec effet immédiat, la durée du mandat de la gérante, Mme Yvonne Kusuamina Basola. Ceci est arrivé, apprend-on, après que tous les associés aient apposé leurs signatures y compris elle-même confirmant que cette dernière n’avait plus un mandat statutaire. « Ces pouvoirs viendront à expiration à l’issue de l’Assemblée générale mixte de la société qui (devrait se tenir au 31 janvier 2019) », note le procès-verbal de l’AG de la société Pay Network.

N’ayant pas convoqué ladite Assemblée, M. Ben Nzailu a été désigné en qualité de mandataire provisoire de la société « Pay Natwork Sarl pour une durée de 6 mois. Comme si cela ne suffisait pas, le 18 avril 2022, Mme Yvonne Kusuamina est allée en assignation en rétraction de cette dernière sous le MU 1779, action judiciaire pour laquelle la juridiction présidentielle au tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe se déclara matériellement incompétente et débouta la demanderesse de son action.

Catégorique, Mme Yvonne Kusuamina a refusé de faire la remise et reprise avec M. Ben Nzailu, et ce dernier décidera, de son coté, de jeter le tablier. Il va ainsi renoncer à sa mission le 26 avril 2022. C’est ici aussi que la justice, la juridiction présidentielle du Tricom/Gombe, entrera une fois de plus en danse saisie par Madame Yvonne, non pas en nomination d’un nouveau mandataire, mais plutôt à constater juste la rénonciation de sieur Ben Nzailu ».

Par la suite, Mme Yvonnes Kusuamina est passée aux aveux qu’elle n’était plus gérante lorsqu’elle affirme en date du 27 juin 2022 dans sa requête, « il aura fallu une combinaison de plusieurs facteurs allant du désistement de M. Ben Nzailu à la prise d’acte de tel désistement par le tribunal pour remettre à nouveau sur orbite à la requérante entant que gérante de la société Pay Network Sarl ».

La Société Pay Network en danger !

Les partenaires de la société Pay Network doivent être aux aguets. La fumée est toxique. La loi de l’Ohada sur la durée du mandat d’un gérant d’une société est claire, la plus longue est de 4 ans. Un mandat à durée indéterminée n’est pas permis. Bottant en touche le procès-verbal de l’Assemblée générale du 29 juin 2018, le juge permanent Mbutyabo Makati a considéré que cette dernière est une décision administrative.

Alors que M. Alain Katende a fait valoir que Mme Kusuamina avait perdu pour la deuxième fois son mandat suite à l’ordonnance statuant sur la désignation d’un gérant provisoire pour une durée de 6 mois, M. le juge précité n’a pas répondu à ce moyen.

Il faut noter que le procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire des associés du 29 juin 2018 notait à l’époque ; l’absence de distribution de dividendes de 2007 à 2015 et demandait la Mise en place des mécanismes à même de garantir le respect des règles de bonne gouvernance par la société.

Depuis tous ces temps, souligne-t-on, et dans la logique de ce qui précède, la société est entre les mains d’une personne qui a perdu toute qualité. La plus grande crainte, pour les observateurs avertis, est que tous les actes posés, pendant toute cette période, par cette dernière, tombent caducs.

Chose étonnante encore, Mme Yvonne Kusuamina vient d’introduire au Tricom/Gombe une requête en confirmation de qualité de gérante statutaire alors qu’aucune disposition légale n’autorise ledit Tricom de statuer sur une telle demande. Cela prouve à suffisance que pendant tout ce temps, elle agissait sans qualité aucune.

Ainsi, tous les partenaires de la Société Pay Network Sarl sont avisés de la fraude qui émaille les actes posés.

Onassis Mutombo




Homologation du stade des Martyrs : Sama Lukonde instruit à ses ministres concernés par ce dossier de finaliser les travaux de réhabilitation au plus tard le 15 mars prochain

Invité exceptionnellement de la réunion hebdomadaire du Comité de Conjoncture économique (CCE), M. Serge N’Konde, ministre des Sports a présenté un état de besoins pour les travaux qui doivent être exécutés et qui devraient se terminer au plus tard le 15 mars prochain. Le Premier ministre a instruit ses ministres concernés par ce dossier de tout mettre en œuvre pour que ces travaux soient exécutés en temps utiles pour permettre à l’équipe nationale de football de pouvoir s’entraîner en préparatifs du championnat africain.

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce mercredi 15 février la réunion hebdomadaire du Comité de Conjoncture économique (CCE) consacré à l’examen de la situation économique du pays à travers le contexte international.

A titre exceptionnel, le ministre des Sports, Serge N’Konde, y a été invité pour présenter le dossier relatif à l’homologation du stade des Martyrs. Selon le ministre d’État en charge du Budget qui a fait le compte rendu de cette réunion à la presse, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, qui suit de près ce dossier, a donné des instructions claires pour que la réhabilitation soit finalisée le plus vite possible.

“La réunion a connu la participation du Ministre des Sports qui est venu présenter le dossier concernant l’homologation du stade des Martyrs. Et à cet effet, il a informé le Comité de Conjoncture économique que les travaux sont bel et bien en cours. Il a présenté un état de besoins pour les travaux qui doivent être exécutés et qui devraient se terminer au plus tard le 15 mars prochain. Le Gouvernement a reçu l’instruction ferme de la part de son Chef, le Premier Ministre, de tout mettre en œuvre pour que ces travaux soient exécutés en temps utiles pour permettre à notre équipe nationale de football de pouvoir s’entraîner en préparatifs du championnat africain”, a déclaré Aimé Boji Sangara.

Les prix de principaux produits d’exportation ont baissé sur le marché international

Mais bien avant la question liée aux Sports, le Comité de Conjoncture économique a examiné divers aspects de la situation socio-économique du pays.

“Nous avons commencé cette réunion par un examen du contexte économique international. Et à ce sujet, on a noté que les prix de principaux produits d’exportation ont baissé sur le marché international. Mais en même temps, les prix des produits pétroliers ont augmenté. En ce qui concerne les principaux indicateurs économiques, l’inflation se situe à 2,9% cumul annuel. En glissement annuel, il se situe à 15,6%. On note aussi la projection du taux d’inflation de 9,6% à fin exercice pour 2023 contre une projection de l’ordre de 8,3% retenu dans le cadre du programme économique du Gouvernement soutenu par la facilité élargie du crédit du FMI. En ce qui concerne le taux de change, l’on note une légère dépréciation du franc congolais avec un taux 2035 au marché officiel comparativement à la semaine précédente où le franc congolais se changeait à 2032. Pour ce qui est des réserves de change, on note une légère dépréciation de l’ordre de 0,25%. Ces réserves se situent à 4,330, 72 milliards de dollars US, soit 10 semaines d’importation des biens et des services sur ressources propres du Gouvernement”, a dit le Ministre d’État au Budget.

Il faut préciser que concernant le taux de change, Aimé Boji a souligné que le Gouvernement a pris des mesures qui s’imposent pour mettre fin à la spéculation observée sur le marché.




Projet de Développement Multisectoriel et de Résilience Urbaine de Kinshasa (KIN-ELENDA) AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERETS (SERVICE DE CONSULTANTS INDIVIDUELS)




15 février 2023 : Journée internationale du cancer de l’enfant

On estime que, chaque année, un cancer est diagnostiqué chez 400 000 enfants et adolescents de 0 à 19 ans. Les formes les plus fréquentes sont la leucémie, les cancers du cerveau, les lymphomes et les tumeurs solides telles que le neuroblastome et la tumeur de Wilms. Dans les pays à revenu élevé, où des services complets sont généralement accessibles, plus de 80 % des enfants atteints d’un cancer guérissent. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, moins de 30 % des enfants guérissent. Le cancer de l’enfant n’est généralement ni évitable, ni dépistable. La plupart des cancers de l’enfant peuvent être guéris grâce aux médicaments génériques et à d’autres formes de traitement, dont la chirurgie et la radiothérapie. Le traitement du cancer de l’enfant peut avoir un bon rapport coût/efficacité, indifféremment du niveau de revenu du pays. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, les décès évitables dus aux cancers de l’enfant résultent d’une absence de diagnostic, d’un diagnostic erroné ou tardif, de difficultés d’accès aux soins, de l’abandon du traitement, de la toxicité des traitements, et de taux de rechute plus élevés. Seuls 29 % des pays à revenu faible indiquent que des médicaments anticancéreux sont largement disponibles pour la population, contre 96 % des pays à revenu élevé. Des systèmes de données sur les cancers de l’enfant sont nécessaires pour favoriser l’amélioration continue des soins et orienter les décisions stratégiques.

Nature du problème

Le cancer est l’une des principales causes de décès chez les enfants et les adolescents. Lorsqu’un cancer est diagnostiqué chez un enfant, la probabilité de survivre varie selon les pays : dans les pays à revenu élevé, plus de 80 % des enfants atteints d’un cancer guérissent, mais dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, cette proportion est inférieure à 30 %.

Plusieurs facteurs expliquent ces taux de survie inférieurs dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, notamment : un diagnostic tardif, l’impossibilité d’obtenir un diagnostic précis, des thérapies inaccessibles, l’abandon des traitements, les décès dus à la toxicité (effets secondaires) et les rechutes qui pourraient être évitées. L’amélioration de l’accès à la prise en charge du cancer chez l’enfant, y compris aux médicaments et aux technologies essentiels, est très rentable, possible et peut améliorer la survie quelle que soit la situation.

Quelles sont les causes du cancer chez l’enfant ?

Un cancer peut survenir à tout âge et toucher n’importe quelle partie de l’organisme. Il débute par des modifications génétiques de quelques cellules qui se multiplient pour former une masse (ou tumeur). Cette tumeur peut se métastaser, c’est-à-dire provoquer l’apparition d’autres tumeurs ailleurs dans l’organisme, ce qui entraîne des lésions et le décès en l’absence de traitement. À la différence des cancers de l’adulte, la grande majorité des cancers de l’enfant n’ont pas de cause connue. De nombreuses études ont été menées en vue de déterminer les causes des cancers de l’enfant, mais il est très rare que ceux-ci s’expliquent par des facteurs liés à l’environnement ou au mode de vie. Les efforts de prévention chez l’enfant doivent être axés sur les comportements à adopter pour éviter la survenue d’un cancer évitable à l’âge adulte.

Certaines infections chroniques, comme l’infection à VIH, l’infection à virus d’Epstein-Barr et le paludisme, sont des facteurs de risque de cancer chez l’enfant, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. D’autres infections peuvent augmenter le risque pour un enfant d’être atteint d’un cancer à l’âge adulte. Il est donc important de vacciner les enfants (contre l’hépatite B pour prévenir le cancer du foie et contre le papillomavirus humain pour prévenir le cancer du col de l’utérus) et d’utiliser d’autres méthodes comme le dépistage précoce et le traitement des infections chroniques susceptibles de provoquer un cancer.

Les données actuelles semblent indiquer qu’environ 10 % des enfants atteints de cancer ont une prédisposition en raison de facteurs génétiques [5]. Il faut mener davantage de recherches pour repérer les facteurs qui ont une incidence sur la survenue d’un cancer chez l’enfant.

Obtenir de meilleurs résultats contre le cancer de l’enfant

Le cancer de l’enfant n’étant généralement pas évitable, la meilleure solution pour en diminuer la charge et obtenir de meilleurs résultats est de se privilégier un diagnostic rapide et correct, suivi d’une thérapie efficace fondée sur des bases factuelles et de soins de soutien adaptés.

Diagnostic précoce

Si le cancer est détecté tôt, il répondra probablement mieux à un traitement efficace, les chances de survie seront meilleures, les souffrances seront moindres et les traitements s’avèreront généralement moins coûteux et moins intensifs. D’importants progrès peuvent être réalisés pour améliorer la vie des enfants atteints d’un cancer si celui-ci est détecté suffisamment tôt et si les soins sont prodigués rapidement. Il est essentiel que le diagnostic soit correct pour soigner ces enfants car chaque cancer nécessite un schéma thérapeutique particulier pouvant inclure de la chirurgie, de la radiothérapie et de la chimiothérapie.

Le diagnostic précoce repose sur trois éléments :

La connaissance des symptômes par les familles et les prestataires de soins primaires ; l’évaluation clinique, le diagnostic et la détermination du stade de la maladie (mesure dans laquelle le cancer s’est développé) exacts et rapides et l’accès rapide au traitement.

Le diagnostic précoce est utile quelle que soit la situation et augmente les chances de survie des patients pour de nombreux cancers. Des programmes visant à promouvoir un diagnostic précoce et correct ont été mis en œuvre avec succès dans les pays, quel que soit leur niveau de revenu, en général moyennant une collaboration entre les gouvernements, la société civile et les organisations non gouvernementales, les associations de parents jouant à cet égard un rôle essentiel. Le cancer de l’enfant est associé à un ensemble de symptômes annonciateurs (fièvre, céphalées sévères et persistantes, douleurs osseuses et perte de poids) que les familles et les prestataires de soins de santé primaires formés peuvent repérer [6].

Le dépistage n’est généralement pas utile pour les cancers de l’enfant. Dans certains cas cependant, il peut être envisagé pour les populations à haut risque. Par exemple, certains cancers de l’œil peuvent être causés chez l’enfant par la transmission héréditaire d’une mutation. Si cette mutation est identifiée dans la famille d’un enfant atteint de rétinoblastome, une consultation génétique peut être proposée et les frères et sœurs peuvent faire l’objet d’un suivi oculaire dans leurs jeunes années. Les facteurs d’ordre génétique n’expliquent qu’une faible proportion des cancers de l’enfant. Il n’existe pas de données probantes de qualité pour soutenir la mise en place de programmes de dépistage en population des cancers pédiatriques.

Traitement

Un diagnostic correct est essentiel pour prescrire un traitement adapté au type et à l’étendue du cancer. Les traitements habituels sont la chimiothérapie, la chirurgie et/ou la radiothérapie. Il faut également prêter une attention particulière à la croissance, au développement cognitif et à l’état nutritionnel des enfants, ce qui suppose l’existence d’une équipe pluridisciplinaire spécialement créée à cet effet. L’accès à un diagnostic efficace, à des médicaments essentiels, à des services d’anatomie pathologique, aux produits sanguins, à la radiothérapie, à la technologie et aux soins psychosociaux et de soutien est variable selon les pays et n’est pas équitable.

Toutefois, la guérison est possible pour plus de 80 % des enfants atteints de cancer, quand l’accès à des services de prise en charge est possible. Le traitement pharmacologique, par exemple, comprend des médicaments génériques peu coûteux inscrits sur la Liste OMS des médicaments essentiels à usage pédiatrique. Les enfants qui terminent un traitement ont besoin de soins continus pour détecter toute récidive et prendre en charge les effets éventuels des traitements à long terme.

Soins palliatifs

Les soins palliatifs soulagent les symptômes du cancer et améliorent la qualité de vie des patients et de leurs familles. Tous les enfants atteints d’un cancer ne guériront pas, mais les souffrances de chacun d’eux peuvent être allégées. Les soins palliatifs pédiatriques sont considérés comme faisant partie intégrante de soins complets, instaurés dès que le diagnostic est posé et qui se poursuivent que l’enfant reçoive ou non un traitement et des soins à visée curative.

Les programmes de soins palliatifs peuvent être dispensés dans la communauté ou à domicile afin de soulager la douleur et d’apporter un soutien psychosocial aux patients et à leur famille. Un accès suffisant à la morphine par voie orale et à d’autres antalgiques doit être assuré pour traiter les douleurs modérées à intenses qui sont associées au cancer et touchent plus de 80 % des patients en phase terminale.

Action de l’OMS

En 2018, l’OMS a lancé, avec le soutien du St. Jude Children’s Research Hospital, l’Initiative mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant en vue de montrer la voie à suivre et d’apporter une aide technique aux gouvernements afin qu’ils renforcent et maintiennent des programmes de qualité pour combattre ce fléau [4]. L’objectif est de parvenir à un taux de survie de 60 % au moins pour tous les enfants atteints de cancer d’ici à 2030. Cela correspond presque au double du taux de guérison actuel et permettra de sauver un million de vies supplémentaires au cours de la prochaine décennie.

Le cadre CureAll et le programme technique qui l’accompagne ont été conçus pour faciliter la mise en œuvre de l’Initiative. Le programme aide les gouvernements et les autres parties prenantes à évaluer leurs capacités actuelles, à établir des priorités, à produire des argumentaires d’investissement, à élaborer des normes de soins fondées sur des données factuelles et à suivre les progrès réalisés. Un portail d’échange d’informations a été créé pour faciliter le partage de compétences entre les pays et les partenaires.

En décembre 2021, l’OMS et le St. Jude Children’s Research Hospital ont lancé la toute première Plateforme mondiale pour l’accès aux médicaments anticancéreux à usage pédiatrique afin d’assurer un approvisionnement ininterrompu en médicaments anticancéreux à usage pédiatrique de qualité garantie. Cette plateforme offre un appui complet, de la sélection à la délivrance des médicaments, suivant les normes de soins du niveau le plus élevé possible.

L’OMS et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) collaborent avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et d’autres organisations des Nations Unies et partenaires afin : d’accroître l’engagement politique en faveur de la lutte contre le cancer de l’enfant ; d’aider les gouvernements à mettre en place des centres de cancérologie et des antennes régionales de qualité afin d’assurer un diagnostic précoce et correct et de fournir des traitements efficaces; d’élaborer des normes et des outils pour orienter la planification et la mise en œuvre d’interventions de diagnostic précoce, de traitement, de soins palliatifs et de soins de survie ; d’améliorer l’accès à des médicaments et technologies essentiels et d’aider les gouvernements à protéger les familles dont l’un des enfants est atteint d’un cancer des difficultés financières et de l’isolement social lié aux traitements.

L’Initiative mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé intitulée « Lutte contre le cancer dans le cadre d’une approche intégrée » (WHA70.12), axée sur la diminution de la mortalité prématurée due aux MNT et sur la réalisation de la couverture sanitaire universelle.




Des recruteurs rejoignent massivement l’Égypte à l’approche du coup d’envoi de la CAN U20

Des recruteurs des principaux clubs africains et internationaux rejoignent le Caire ce week-end pour le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations U20 TotalEnergies Egypte 2023.

Le match d’ouverture est prévu le dimanche 19 février 2023 au Cairo International Stadium à 16h00 heure locale (14h00 GMT).

La CAF a été inondée par un nombre sans précédent de demandes de la part de recruteurs et de clubs qui cherchent à obtenir une accréditation pour l’événement.

Le tournoi continue de susciter l’intérêt des recruteurs et des experts techniques de différents clubs, qui seront présents sur les trois sites.

“L’intérêt des scouts et du public international est vraiment incroyable”, a commenté le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba.

“Mais cela ne devrait pas être une surprise pour nous et pour l’administration de la CAF, car nous savons que le football africain est en pleine ascension. Le talent est ici, en Afrique, et la Coupe d’Afrique des Nations U20 TotalEnergies est une plateforme parfaite pour mettre en valeur ce talent. Nous faisons de notre mieux pour répondre aux demandes des recruteurs.”

Mosengo-Omba a ajouté : “Le but ultime est de garder les meilleurs talents africains en Afrique dans un avenir pas si lointain, c’est pourquoi il est important que le président de la CAF, Dr Motsepe, et le Comité exécutif prennent des mesures pour augmenter les prix et poursuivre l’idée d’une Super Ligue africaine.”

Le tournoi a été un vivier de stars africaines qui ont ensuite brillé sur la scène mondiale. Des joueurs comme Seydou Keita (Mali), Mohamad Salah (Égypte), Yaya Toure (Côte d’Ivoire), Patson Daka (Zambie) et Mido (Égypte) sont des produits de la CAN U20.

Douze équipes participent à cette 23e édition : l’Égypte, le Sénégal, le Nigeria, le Mozambique, l’Ouganda, la République centrafricaine, le Soudan du Sud, le Congo, la Gambie, la Tunisie, le Bénin et la Zambie.

Les équipes qui atteindront les demi-finales seront automatiquement qualifiées pour la Coupe du Monde U-20 de la FIFA prévue en Indonésie du 20 mai au 11 juin 2023.




Rdc : Les performances économiques réalisées en 2022 jugées de « résilientes » par le Fmi

Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, ce mardi 14 février, une délégation du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par la chef de mission pour la RDC, Madame Mercedes Vera Martin.

Se confiant à la presse au terme des échanges, la chef de la délégation a indiqué qu’il était question de passer en revue les performances économiques très résilientes réalisées par le Gouvernement de la République démocratique du Congo en 2022. Les perspectives budgétaires pour l’année 2023 en cours ont été également abordées.

“Nous avons eu une entrevue positive avec son Excellence Monsieur le Premier Ministre et les équipes économiques des autorités congolaises avec qui nous avons discuté sur la performance économique de l’année 2022 qui était très résiliente. Et aussi des perspectives économiques de 2023 dans le contexte de discussion. Nous avons eu une discussion ensemble sur la gestion des politiques macroéconomiques, la politique budgétaire, la politique Monétaire pour l’année prochaine en vue du renouvellement du nouveau taux de change au niveau de l’inflation et dans le contexte de la détérioration de la sécurité à l’Est du pays.

Des dépenses additionnelles qui doivent être bien maîtrisées pour assurer et maintenir la stabilité macroéconomique du pays. Nous Sommes ici depuis une semaine pour une visite unique qui prend en compte la situation de changement de politique macroéconomique. La performance de façon préliminaire est vraiment bien à plus forte raison que nous l’avons envisagé dans la dernière revue. C’est une mission préparatoire au niveau de la prochaine revue qui sera mise en place le mois d’Avril”, a déclaré Mme Mercedes Vera Martin.

Signalons que la délégation du Fonds monétaire International est en RDC depuis une semaine. Avant de rencontrer le Chef du Gouvernement, la mission du FMI a eu des séances de travail avec les équipes économiques du Gouvernement notamment la troïka politique qui est constituée du ministre des Finances, celui du Budget et de la gouverneure de la Banque Centrale du Congo. Le Gouvernement congolais met tout en œuvre pour un succès de ce programme triennal à son échéance en 2024. Lancé depuis juillet 2021, le Programme économique du gouvernement signé avec le FMI a déjà réussi les deux premières revues.




Synamed et Symeco présentent les différentes attentes sociales à Jean-Jacques Mbungani

Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a échangé, ce mardi 14 février 2023, dans son cabinet de travail, avec la coordination du banc syndical du secteur de santé public.

Composée du Synamed, Symeco et d’autres syndicats de professionnels de santé de la République Démocratique du Congo, cette délégation syndicale unie est venue réitérer à l’autorité de tutelle les différentes attentes sociales des agents du secteur de la santé, qui doivent être prises en compte par le Gouvernement de la République.

Selon notre source, cette rencontre a été également une occasion propice  pour évaluer les différentes recommandations contenues dans les accords de Bibwa 2 signés, l’année dernière, entre le Gouvernement de la République et les bancs syndicaux du secteur de la santé.




Rdc : Biogaran lance ses activités à Lubumbashi et réaffirme son engagement pour une prise en charge optimale de tous les patients

Le laboratoire pharmaceutique Biogaran, leader des médicaments génériques en France, a lancé officiellement ce samedi 11 février 2023 ses activités à Lubumbashi. Ce lancement, qui intervient un an après celui de Kinshasa, permet à Biogaran d’élargir sa couverture territoriale à la région du Haut-Katanga et de réaffirmer son engagement en faveur d’une prise en charge optimale des patients en RDC et de l’accès à des soins de qualité dans l’ensemble du pays.

A cette occasion, une journée de débats entre professionnels de santé congolais a été organisée dans le but d’adresser des enjeux de santé publique et plus particulièrement les thématiques du diabète et des maladies cancéreuses, qui touchent chaque année une part grandissante de la population du pays.

Cette journée de débats entre praticiens, organisée dans le cadre de la cérémonie de lancement officiel des activités de Biogaran à Lubumbashi (RDC), s’est tenue à l’hôtel Pullman Lubumbashi Grand Karavia, en présence de responsables publics, médecins et chercheurs congolais de renom parmi lesquels M. Nsambi Bulanda, ministre régional de la Santé du Haut-Katanga, son conseiller médical, son chargé de missions et son protocole ; MM les professeurs Muyumba Kiyana, Laurent Kitwa, et Sébastien Mbuyi, ; ainsi que le Dr. Ludovic Kisimba, ou encore Mme Mushiya Kabya, représentante locale de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Congolaise (CCIFC) et Maître Franck Kaleo Tshimbadi administrateur de la CCIFC.

Dédiée au partage de connaissances, cette rencontre a permis de mettre en lumière certaines des meilleures pratiques internationales en matière de prise en charge des patients atteints de diabète ou de cancers, des pathologies qui n’ont cessé de croître sur le continent ces dernières années1,2, et plus particulièrement en République démocratique du Congo (RDC).

En 2021, le diabète a touché 24 millions de personnes en Afrique et a tué plus de 415 000 patients sur le continent3. Un chiffre en constante hausse puisque 55 millions de patients seront diabétiques en 2045 en Afrique, soit une augmentation de 129% par rapport à 2021, la croissance la plus forte du monde selon l’Organisation Mondiale de la Santé et la Fédération Internationale du Diabète4.

Avec 1,9 million de patients concernés en 20215, toujours selon la Fédération internationale du diabète (IDF)6, la République démocratique du Congo serait d’ailleurs le 5ème pays africain le plus touché par cette pathologie.

En matière de maladies cancéreuses, l’Organisation Mondiale de la Santé estime que près de 49 000 personnes auraient été diagnostiquées d’un nouveau cancer en 2020 en République Démocratique du Congo et que plus de 34 000 patients seraient décédés des suites d’un cancer la même année dans le pays. Notons également que les cancers les plus fréquents sur le territoire sont les cancers de l’utérus, de la prostate, des seins, du foie et le cancer colorectal7.

À l’échelle du continent, l’Afrique enregistre chaque année environ 1,1 million de nouveaux cas de cancer et jusqu’à 700 000 décès en conséquence directe d’après les chiffres de l’OMS publiés le 4 février 2022 durant la Journée mondiale contre le cancer8.

Laurent NSELE, Responsable des ventes Biogaran en RDC, a déclaré : « L’OMS évalue la prévalence du diabète en 2021 à 1,9 million de patients en République Démocratique du Congo, et en parallèle, de plus en plus de patients sont concernés par les pathologies cancéreuses. L’action coordonnée de tous les acteurs est donc indispensable pour lutter efficacement contre ces maladies. Biogaran entend prendre toute sa part dans cet effort collectif, comme en atteste l’organisation de cette journée d’échanges mais aussi la mise à disposition d’une large gamme de médicaments de qualité pour les patients du Haut-Katanga. »

En effet, Biogaran dispose d’une large gamme de médicaments permettant de traiter les maladies cardio-métaboliques telles que le diabète et l’hypertension mais aussi les maladies cancéreuses et certaines des pathologies les plus communes dans le pays. Les médicaments Biogaran disponibles en République Démocratique du Congo sont uniquement accessibles dans les pharmacies agréées par l’État. Ils sont produits dans le strict respect des standards européens et fabriqués à 91% en Europe et à 51% en France où ils traitent chaque jour des millions de patients.

Par ailleurs, Biogaran est engagé dans la formation des professionnels de santé locaux, notamment au moyen de l’Académie Biogaran, un programme de formation continue gratuit prenant la forme de webinaires organisés tous les 2 mois sur des thématiques de santé variées. Ces formations permettent d’informer les professionnels de santé sur l’état de l’art en matière médicale et ainsi de faire bénéficier aux patients d’une prise en charge optimale.

C’est également dans cette optique que Biogaran a organisé un webinaire sur la prévention et le traitement du diabète le 11 janvier dernier, en présence de 276 professionnels de santé originaires de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Francine Bumba, Déléguée médicale et Représentante locale de Biogaran, a conclu : « À travers le lancement de ses activités à Lubumbashi, Biogaran réaffirme son engagement en faveur de l’accès aux soins de qualité, en appui des efforts menés par les autorités locales. Nous remercions d’ailleurs ces dernières pour leur confiance, ainsi que l’ensemble de nos partenaires, dont la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Congolaise. ».

Pour rappel, l’État congolais a adopté, en 2016, un Plan National de Développement Sanitaire, avec pour objectif l’amélioration des conditions de santé publique, dont l’accès aux médicaments et soins de qualité, ou encore une rénovation des infrastructures de santé au profit de la couverture sanitaire universelle de la population congolaise.

À propos de Biogaran

Fondé en 1996, Biogaran est un laboratoire pharmaceutique leader sur le marché des médicaments génériques en France, filiale du groupe Servier et dont le siège se trouve à Colombes (France). Biogaran met au service des patients et professionnels de santé un savoir-faire acquis à travers 25 ans d’activité. Les médicaments Biogaran sont produits à 91% en Europe et à 51% en France dans le strict respect des standards européens de fabrication.