Affaire Pegasus: aucune preuve contre le Maroc (Avocat)

Dix-neuf mois après que le Maroc, victime d’une “gigantesque entreprise de déstabilisation internationale”, a porté plainte contre certains médias français et des ONG, qui l’accusaient d’avoir utilisé le logiciel espion “Pegasus”, “aucune preuve n’a été apportée à ce jour”, a affirmé, vendredi à Paris, Me Olivier Baratelli, avocat du Royaume en France.
S’exprimant lors d’une conférence de presse sur les derniers développements de cette affaire et les actions judiciaires entreprises par le Maroc, l’avocat a dénoncé une “grande manipulation de l’information” et une “gigantesque rumeur” qui a pris pour cible le Maroc et ses administrations.
“Aujourd’hui, 19 mois plus tard, il n’y a rien. Nous savions que c’était faux et que c’était une rumeur et qu’il s’agissait d’une gigantesque entreprise de déstabilisation internationale” visant le Maroc, a dit Me Baratelli.
Il a rappelé que le Maroc avait lancé immédiatement des procédures judiciaires et, quelques jours plus tard, dix citations directes ont été présentées devant le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation à l’égard de ‘’Forbiden Stories’’ et ‘’Amnesty International’’ (AI), et les “supporters les plus fervents” de ces thèses en France, à savoir les médias Le Monde, France Info, la cellule d’investigation de France Inter, Médiapart et l’Humanité.
Ces affaires ont été plaidées et replaidées le 15 février devant la Cour d’appel de Paris, a expliqué Me Baratelli, faisant état d’une “impression d’écoute réelle” de la part des magistrats, qui devront prononcer leurs arrêts le 12 avril.
“Nous avons réellement une grande confiance dans les décisions qui vont être rendues”, a affirmé l’avocat, rappelant que dès novembre 2021, la rumeur avait déjà “dégonflé” après que le Premier ministre de l’époque, Jean Castex, avait déclaré à l’Assemblée nationale que le téléphone du président Emmanuel Macron n’a jamais été infecté, après l’avoir soumis aux services français qui l’avaient ausculté et constaté que l’appareil ne comprenait aucune trace d’un logiciel espion.

“Nous savions que c’était faux et, pourtant, en novembre, Le Monde et France Inter continuaient de colporter la rumeur, alors nous avons relancé cinq procédures en diffamation”, a ajouté l’avocat.
Pour étayer leurs thèses, certains journalistes avaient déposé plainte au même temps de la diffusion de l’information, une situation “ubuesque et incroyable”, a-t-il noté, faisant savoir que cette plainte a été suivie par le parquet de Paris durant un peu plus d’une année.
“Nous avons rencontré la procureure, nous avons alimenté son dossier et nous avons démontré, preuves scientifiques à l’appui – fournies par un collège d’experts en informatique- qu’il était impossible pour le Maroc d’utiliser ce logiciel, si bien au bout d’un an, cette procureure de la République a considéré effectivement que nous étions face à l’une des plus grandes manipulations médiatiques de tous les temps”, a-t-il enchaîné.
Et d’ajouter que les avocats du Royaume en France ont présenté toutes les preuves selon lesquelles le Maroc n’a jamais acheté, acquis ou utilisé directement ou indirectement Pegasus, et la procureure de la république a fini par considérer qu’effectivement il fallait ouvrir ce dossier plus largement et a ouvert une information judiciaire qui a été confiée en septembre 2022 à deux magistrats instructeurs.
‘’Le Maroc s’est constitué partie civile le 6 février. Nous sommes partie jointe à ce dossier et nous allons pouvoir travailler, main dans la main, avec les juges instructeurs pour démonter complètement cette rumeur et fermer la porte une fois pour toute de cette rumeur médiatique”, a-t-il souligné.
Rappelant avoir déposé dès juillet 2021 une plainte en dénonciation calomnieuse à l’égard de ceux qui accusaient, à tort, le Maroc d’avoir utilisé “Pegasus”, Me Baratelli a indiqué qu’un juge d’instruction va être désigné tout prochainement sur cette plainte.
S.L.




“Pegasus” : 19 mois après les faits, “aucune preuve n’a été apportée” contre le Maroc

Dix-neuf mois après que le Maroc, victime d’une “gigantesque entreprise de déstabilisation internationale”, a porté plainte contre certains médias français et des ONG, qui l’accusaient d’avoir utilisé le logiciel espion “Pegasus”, “aucune preuve n’a été apportée à ce jour”, a affirmé, vendredi à Paris, Me Olivier Baratelli, avocat du Royaume en France.

S’exprimant lors d’une conférence de presse sur les derniers développements de cette affaire et les actions judiciaires entreprises par le Maroc, l’avocat a dénoncé une “grande manipulation de l’information” et une “gigantesque rumeur” qui a pris pour cible le Maroc et ses administrations.
“Aujourd’hui, 19 mois plus tard, il n’y a rien. Nous savions que c’était faux et que c’était une rumeur et qu’il s’agissait d’une gigantesque entreprise de déstabilisation internationale” visant le Maroc, a dit Me Baratelli.
Il a rappelé que le Maroc avait lancé immédiatement des procédures judiciaires et, quelques jours plus tard, dix citations directes ont été présentées devant le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation à l’égard de ‘’Forbiden Stories’’ et ‘’Amnesty International’’ (AI), et les “supporters les plus fervents” de ces thèses en France, à savoir les médias Le Monde, France Info, la cellule d’investigation de France Inter, Médiapart et l’Humanité.
Ces affaires ont été plaidées et replaidées le 15 février devant la Cour d’appel de Paris, a expliqué Me Baratelli, faisant état d’une “impression d’écoute réelle” de la part des magistrats, qui devront prononcer leurs arrêts le 12 avril.
“Nous avons réellement une grande confiance dans les décisions qui vont être rendues”, a affirmé l’avocat, rappelant que dès novembre 2021, la rumeur avait déjà “dégonflé” après que le Premier ministre de l’époque, Jean Castex, avait déclaré à l’Assemblée nationale que le téléphone du président Emmanuel Macron n’a jamais été infecté, après l’avoir soumis aux services français qui l’avaient ausculté et constaté que l’appareil ne comprenait aucune trace d’un logiciel espion.
“Nous savions que c’était faux et, pourtant, en novembre, Le Monde et France Inter continuaient de colporter la rumeur, alors nous avons relancé cinq procédures en diffamation”, a ajouté l’avocat.
Pour étayer leurs thèses, certains journalistes avaient déposé plainte au même temps de la diffusion de l’information, une situation “ubuesque et incroyable”, a-t-il noté, faisant savoir que cette plainte a été suivie par le parquet de Paris durant un peu plus d’une année.
“Nous avons rencontré la procureure, nous avons alimenté son dossier et nous avons démontré, preuves scientifiques à l’appui – fournies par un collège d’experts en informatique- qu’il était impossible pour le Maroc d’utiliser ce logiciel, si bien au bout d’un an, cette procureure de la République a considéré effectivement que nous étions face à l’une des plus grandes manipulations médiatiques de tous les temps”, a-t-il enchaîné.
Et d’ajouter que les avocats du Royaume en France ont présenté toutes les preuves selon lesquelles le Maroc n’a jamais acheté, acquis ou utilisé directement ou indirectement Pegasus, et la procureure de la république a fini par considérer qu’effectivement il fallait ouvrir ce dossier plus largement et a ouvert une information judiciaire qui a été confiée en septembre 2022 à deux magistrats instructeurs.
‘’Le Maroc s’est constitué partie civile le 6 février. Nous sommes partie jointe à ce dossier et nous allons pouvoir travailler, main dans la main, avec les juges instructeurs pour démonter complètement cette rumeur et fermer la porte une fois pour toute de cette rumeur médiatique”, a-t-il souligné.
Rappelant avoir déposé dès juillet 2021 une plainte en dénonciation calomnieuse à l’égard de ceux qui accusaient, à tort, le Maroc d’avoir utilisé “Pegasus”, Me Baratelli a indiqué qu’un juge d’instruction va être désigné tout prochainement sur cette plainte.

M.A.P.




L’affaire « Pegasus » est une “surenchère déclarative” qui n’est basée sur aucune preuve scientifique

Les accusations portées contre le Maroc en lien avec l’affaire “Pegasus” relèvent d’une “surenchère déclarative” qui n’est basée sur aucune preuve scientifique, a souligné, vendredi à Paris, Me Rodolphe Bosselut, avocat du Royaume en France.

Me Bosselut a dénoncé, entre autres, l’absence des listes de téléphones prétendument infectés par le logiciel espion, alors que la défense du Maroc a soumis la méthodologie du laboratoire d’Amnesty International (AI) à des experts auprès de la Cour de cassation à Paris et de la Cour pénale internationale.
Les experts ont démontré que la traçabilité des investigations techniques menées par Amnesty “n’est pas établie, que le choix des smartphones utilisés n’est pas documenté, que l’intégrité des smartphones expertisés n’est pas documentée, que la traçabilité ne résulte que d’affirmations et que l’approche d’AI ne suit pas les bonnes pratiques en matière d’investigation numérique”, a déclaré l’avocat à la MAP, en marge d’une conférence de presse à Paris consacrée aux derniers développements de cette affaire et les actions judiciaires entreprises par le Maroc.
Me Bosselut a cité, par ailleurs, le cas du journaliste espagnol, Ignacio Cembrero, qui prétendait avoir été espionné par le Maroc à l’aide de “Pegasus” et qui a déposé une plainte en Espagne, relevant que l’affaire a été classée sans suite, faute de preuves scientifiques.
‘’Ce dernier a remis son téléphone aux autorités espagnoles qui l’ont fait examiner et constaté que son smartphone n’était nullement infecté par Pegasus ni par un autre malware”, a indiqué l’avocat.
“Aujourd’hui cette décision est définitive, et M. Cembrero est poursuivi également pour dénonciation calomnieuse en Espagne et doit réparer le préjudice qu’il a pu causer”, a-t-il dit, notant qu’une audience a eu lieu il y a quelques jours et une décision interviendrait prochainement.
Selon Me Bosselut, cette décision “nous conforte dans nos propos, puisque depuis juillet 2021, nous sommes confrontés à une rumeur que nous démontons”.
“Nous partons du principe selon lequel ce n’est pas au Maroc de démontrer qu’il n’a pas acheté ou utilisé Pegasus, mais c’est à ceux qui l’accusent à tort de justifier leurs accusations”, a plaidé l’avocat, ajoutant qu’”aujourd’hui, nous sommes 19 mois après les faits, et nous n’avons pas le début du commencement d’un document établissant ce qu’annonce la presse et ce qu’ affirment certains médias français”.
“C’est quand même extravagant. Ce n’est pas une petite accusation anodine, c’est quand même une reproche d’une gravité extrême. Nous n’avons rien et le peu que nous ayons (c’est à dire un rapport du laboratoire d’AI), nous l’avons soumis à des experts judiciaires qui ont l’aval de toutes les juridictions en France, de la Cour de cassation, de la Cour d’appel et même de la Cour pénale internationale, qui disent que la méthodologie du rapport d’Amnesty est mauvaise et qu’ils ne peuvent pas déduire ce qu’ils prétendent déduire. C’est à dire qu’il y ait eu des infestations avec Pegasus et qu’on puisse relier ces infestations à Pierre, Paul ou Jacques, et à fortiori, au Maroc”, a-t-il martelé.
Le fait de braquer les projecteurs sur le Maroc qui a nié dès le premier jour avoir acquis ou utilisé Pegasus, alors que d’autres pays, notamment européens, ont affirmé l’avoir acquis et utilisé, constitue un “paradoxe absolument troublant”, selon l’avocat.
A ses yeux, cela “interroge, car ils choisissent mal la partie qu’ils accusent, puisque, précisément, l’État marocain n’a ni acquis ni utilisé Pegasus”.
Avec MAP




Le Conseil Exécutif de l’UA avorte des manœuvres visant à imposer l’adoption d’un document non consensuel sur les partenariats

Le Conseil Exécutif de l’Union africaine, réuni dans le cadre de sa 42ème session ordinaire, à Addis-Abeba, a refusé, ce jeudi, d’adopter le projet de « stratégie et de cadre politique pour les partenariats de l’Union africaine » et a différé son examen, faute de consensus.
Cette décision a été prise alors que l’Algérie et ses acolytes avaient manœuvré pour faire adopter un document concocté dans l’objectif de permettre une participation large à tous les sommets des partenariats de l’Union africaine, en violation flagrante des décisions des Chefs d’Etat africains encadrant cette participation.
La réaction ferme d’un grand nombre de pays africains dont le Maroc, a fait avorter cette manœuvre.
En effet et malgré les agissements tendancieux d’un petit nombre de pays, le Conseil Exécutif de l’Union africaine a décidé de renvoyer l’examen de ce projet de stratégie aux instances délibérantes de l’Union, en collaboration étroite avec la Commission de l’Union africaine, y compris pour ce qui est des questions de participation et de classification des partenariats de l’Union africaine.
Le Conseil exécutif de l’Union africaine poursuit jeudi à Addis-Abeba, les travaux de sa 42eme session ordinaire avec la participation du Maroc, en prélude au Sommet de l’Union prévu les 18 et 19 février courant.
Le Maroc est représenté à cette session par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.




France/Maroc : pour la DGSE « il n’est pas question que le Maroc devienne la Turquie de l’Afrique du Nord »

« La machine à souiller est en branle et tous les moyens sont mis à son service pour atteindre son objectif : affaiblir le royaume du Maroc en le salissant », affirme à Maghreb-intelligence un ancien ambassadeur français à Rabat, aujourd’hui à la retraite.
Et le procédé semble très rodé comme du papier à musique. Alterner des enquêtes non corroborées d’ONG, présumées indépendantes, publier des dossiers de presse et de reportages soi-disant objectifs dans des média prétendus neutres, organiser des cabales sur les réseaux sociaux et enfin tenter le « containment diplomatique ».
Pour la DGSE, dirigée depuis bientôt six ans par Bernard Emié, l’essor du Maroc qui ressemble « étrangement » à celui de la Turquie est désormais inquiétant pour Paris. Cela lui rappelle d’amers souvenirs quand il a été ambassadeur à Ankara entre 2007 et 2011 et où à la montée en puissance des héritiers de l’empire Ottoman.
Pour Bernard Emié, le « traumatisme » d’un pays qui « ose » défier économiquement, culturellement, militairement et surtout sur le plan diplomatique la France refait surface.
Mohammed VI insondable pour Paris
Selon des sources bien informées de Maghreb-intelligence, l’inimitié de la DGSE envers le Maroc ne date pas de ces dernières années. Elle remonte au début des années 2000 et le changement de règne à Rabat. « A la Piscine, on ne connaît pas très bien le nouveau monarque ni ses choix économiques et diplomatiques. C’est juste que l’on se rend rapidement compte qu’il récuse toute ingérence paternaliste de Paris. Il n’a pas le tropisme français de Hassan II », expliquent nos sources.
Mohammed VI installe un nouveau management au sommet de l’Etat marocain que les Français ne comprennent pas du tout. Dans l’entourage proche du souverain alaouite, rares sont ceux qui ont des accointances dans l’hexagone. Si les livres à sensation visant à « faire pression » sur le Maroc continuent à sortir avec une régularité de métronome, l’Elysée et le Quai d’Orsay veillent au grain pour éviter une grande dégradation des relations entre les deux pays.
Mais au début des années 2010 la donne change. Economiquement, le Maroc s’arroge des parts de plus en plus importantes sur le marché africain. Banques, assurances, entreprises de BTP, télécoms, aérien et bien d’autres secteurs font que Casablanca devienne plus proche de Dakar, Abidjan et Libreville que Paris. Dans la capitale française les dents grincent. Et la diplomatie suit. Rabat est désormais une étape incontournable pour les chefs d’Etat du continent. A Paris, le mal de dents est insupportable.
Rabat incontournable en Afrique
Sur le plan sécuritaire, non seulement le Maroc s’autonomise, mais ses services de renseignement prennent le devant dans la lutte antiterroriste et la guerre contre le grand-banditisme. Les Marocains participent à déjouer de nombreux attentats sur le sol européen. Les Allemands, les Espagnols et les Américains saluent…Les Français, principaux concernés, détournent les yeux.
La gestion que fait le royaume chérifien du printemps arabe et des islamistes marocains n’est pas du goût de la DGSE, adepte de « l’éradication » pure et simple de l’Islam politique. Au grand dam de Paris, Rabat laisse la parenthèse islamiste ouverte pendant une dizaine d’années. Les barbus finiront par quitter le gouvernement comme ils sont venus…par les urnes. Une leçon magistrale dont tout le monde et content sauf les Français bien sûr.
Mais, c’est la goutte Donald Trump qui fera déborder le vase. La reconnaissance en 2022 par l’ancien président américain Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental rabat les cartes géopolitiques au Maghreb. Dans la foulée, l’Allemagne et l’Espagne se rabibochent avec le Maroc sur le même dossier. Et c’est le roi lui-même qui le signifie clairement dans un de ses discours : pas de grands marchés (TGV, ports, infrastructures) au royaume pour les entreprises des pays qui trainent les pieds pour reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara. Se sentant visés, les Français n’apprécient pas du tout…et ils répliquent.
Pegasus et bien avant «Chris Coleman », le Qatargate, le vote contre le Maroc au Parlement européen, la dissolution du Conseil français du culte musulman élu où les Marocains sont majoritaires sonnent aujourd’hui comme des rappels à l’ordre de Paris.
« La France fera tout son possible pour que le Maroc ne s’impose pas à la tête du Maghreb. Beaucoup de responsables français savent que l’Algérie est en déliquescence et que son avenir est compromis à moyen-termes. Alors, il vont essayer de freiner le royaume ou du moins ralentir son avance », explique à Maghreb-intelligence, l’ancien ambassadeur français.




L’Union africaine endosse les candidatures marocaines au système international

Le Conseil Exécutif de l’Union africaine a endossé, à l’occasion de sa 42ème session qui s’est tenue les 15 et 16 février courant à Addis-Abeba en prélude au Sommet de l’Union, les candidatures marocaines en cours au système international.
Ainsi, le Conseil a décidé d’appuyer la candidature du Maroc au Conseil de l’Organisation Maritime Internationale pour la période 2024-2025, lors des élections qui se tiendront à l’occasion de la 33ème session de l’Assemblée Générale de l’OMI, en décembre 2023 à Londres.
De même, le Conseil a décidé d’appuyer la candidature de M. Mohammed Charef pour sa réélection au Comité sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles pour la période 2024-2027, lors des élections prévues à l’occasion de la 11ème réunion des Etats Parties à la Convention sur les droits des travailleurs migrants, prévue à New York en juin 2023.
Le Conseil Exécutif de l’UA a par ailleurs pris note de la candidature du Maroc au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2028-2029, lors des élections prévues en juin 2027 à New York.
L’endossement de ces candidatures par le Conseil Exécutif de l’UA témoigne de la grande crédibilité dont jouit le Royaume auprès de l’organisation panafricaine et de la pertinence de la stratégie du Royaume, sous la Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour le renforcement de sa présence au sein des organisations internationales.
La délégation marocaine était conduite au Conseil Exécutif de l’UA par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine, et des Marocains Résidant à l’étranger, Nasser Bourita.




Les FAC pleurent le décès tragique de Christian Atsu

La CAF est attristée par le décès tragique de l’international ghanéen, Christian Atsu, à la suite du tremblement de terre en Turquie.
Atsu, qui a représenté son pays 65 fois, a joué pour un certain nombre de clubs, dont Everton, Chelsea, Newcastle en Angleterre et Porto. Au moment de sa mort tragique, il exerçait son métier en Turquie pour Hatayspor.
Le président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe, et la famille du football africain transmettent leurs sincères condoléances à sa famille et à la famille du football ghanéen.
Que l’âme de Christian Atsu repose en paix !




La CAF dévoile la liste des arbitres pour la Coupe d’Afrique des Nations U20 Egypte 2023

Une liste de noms comprenant 16 arbitres, 18 arbitres assistants et six arbitres assistants vidéo (VAR) a été publiée par la CAF. Il s’agit des officiels de match retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations U20 TotalEnergies prévue du 19 février au 11 mars 2023 en Egypte.
Les arbitres sélectionnés sont originaires de 30 pays différents.
La liste est composée essentiellement de jeunes arbitres – un choix qui témoigne l’engagement de la CAF à développer des arbitres de classe mondiale en Afrique dans un avenir proche.
Le département des arbitres de la CAF a également intégré des arbitres sélectionnés pour les événements mondiaux de la FIFA – afin d’utiliser la compétition comme étape préparatoire avant leurs missions.
La liste comprend deux femmes arbitres : Akhona Makalina d’Afrique du Sud et Bouchra Karboubi du Maroc, ainsi que les arbitres assistantes Jermoumi Fatiha et Hamdi Soukaina du Maroc, Fanta Idrissa Kone du Mali et Yara Atef d’Egypte.
Le chef du département de l’arbitrage de la CAF, Désiré Noumandiez Doué, a déclaré : “Nous sommes pleinement engagés à changer l’image de l’arbitrage sur le continent et pour cela nous misons sur la jeunesse. Dans ce groupe, nous avons l’avenir de l’Afrique”.




La Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations U20 salue les préparatifs de l’Égypte avant le coup d’envoi

A deux jours de la très attendue Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies U20 Egypte 2023, la Commission d’organisation de la CAF s’est réunie vendredi après-midi au Caire et a félicité le pays hôte pour les préparatifs de la compétition.
La Coupe d’Afrique des Nations U20 TotalEnergies est prévue du dimanche 19 février au 11 mars 2023.
La réunion organisée sous la houlette du président de la Commission d’organisation de la CAF pour le football des jeunes, Souleiman Waberi, a noté les progrès réalisés.
La Commission d’organisation, à laquelle assistaient également le président de la Fédération égyptienne de football (EFA), Gamal Allam, et la directrice des opérations de la CAF, Abi Ijasanmi, a félicité l’Egypte pour le travail accompli dans les trois villes : Le Caire, Alexandrie et Ismaïlia.
Waberi a déclaré que la catégorie d’âge U20 était essentielle pour montrer que l’Afrique reste la plaque tournante des meilleurs talents au niveau mondial.
La CAF a constaté un intérêt considérable pour la compétition de la part des meilleurs recruteurs de nombreux clubs en Afrique et en Europe.
Pour suivre toute l’action, rendez-vous sur les pages digitales de la CAF : YouTube (CAFTV), Twitter (@CAFOnline), Facebook et Instagram.
Douze (12) nations participent à cette 23e édition : L’Égypte, le Sénégal, le Nigeria, le Mozambique, l’Ouganda, la République centrafricaine, le Sud-Soudan, le Congo, la Gambie, la Tunisie, le Bénin et la Zambie.
Les équipes qui atteindront les demi-finales seront automatiquement qualifiées pour la Coupe du Monde U-20 de la FIFA en Indonésie, qui aura lieu du 20 mai au 11 juin 2023.




SICOMINES conteste la compétence de l’IGF, la procédure suivie et le contenu de ce rapport

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, SICOMINES rappelle que le 08 février 2023, elle a reçu l’invitation de l’Inspection Générale des Finances « IGF » à se présenter dans la salle des réunions de l’Inspection Générale des Finances, avec comme objet, l’examen des conclusions et des recommandations de l’IGF en vue de décanter la situation de SICOMINES.
Le 15 février 2023, poursuit-il, la SICOMINES s’est présentée à la réunion couverte par la presse, au cours de laquelle il a été fourni à l’assistance, deux documents intitulés Conclusions de l’IGF sur la convention de collaboration d’avril 2008 entre la RDC et le groupement d’entreprises chinoises (Contrat chinois) » d’une part, et « Exigences de l’IGF au regard de ses conclusions sur le Contrat chinois » d’autre part.
« La SICOMINES, qui n’est pas partie, à la Convention de Collaboration, a pris connaissance de ces documents. Elle conteste tant la compétence de l’IGF, que la procédure suivie (en violation des droits de la SICOMINES) et le contenu de ces documents, lesquels font fi du mécanisme mis en place par la RDC au travers de la Convention de Collaboration et les droits bénéficiés à la SICOMINES, et en particulier du droit d’être entendu », indique le même document.
De plus, les critiques et mesures injustifiées mises en œuvre contre la SICOMINES nuisent au bon fonctionnement de cette entreprise et du Projet de Coopération, portant atteinte en définitive aux intérêts du pays et du peuple congolais. La SICOMINES évaluera la suite qu’il convient d’y donner afin de protéger ses droits.
« La RDC est un Etat de droit où le droit de la défense est consacré et garanti par la Constitution. En particulier, la sécurité des investissements privés, nationaux ou étrangers, est garantie en RDC et les engagements pris à l’égard des investisseurs ne peuvent être bafoués », termine le document publié après la réaction dans le même sens du porte-parole de l’Ambassade de Chine en Rdc.