ESU : Sama Lukonde exige la reprise des pourparlers avec les syndicats et les chefs d’Etablissement avant la convocation de la Commission interministérielle

Le Premier Ministre a exprimé ses vives préoccupations face à la résurgence des mouvements de grève observés dans le sous-secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, après les appels de certains syndicats pour l’année académique en cours alors que le processus de la mise en œuvre des Accords est en cours d’exécution.
Appelant les syndicalistes à leur responsabilité, en cette période où le pays est confronté à la guerre d’agression, le Premier Ministre a instruit le ministre sectoriel de renouer les pourparlers avec les syndicats et les chefs d’Etablissement avant la convocation de la Commission interministérielle.
C’est dans ce cadre qu’il faut aussi situer les échanges ouverts par le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention avec les différentes corporations de son secteur.




Sama Lukonde encourage les FARDC qui défendent vaillamment la patrie et l’intégrité territoriale

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a, au nom du Président de la République, en mission, présidé en visioconférence, la quatre-vingt-septième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 17 février 2023.
A l’occasion, il a, au nom du Président de la République et du Gouvernement, réitéré ses encouragements aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui, face au non-respect par le Rwanda et son supplétif M23 de la Feuille de route de Luanda, défendent vaillamment la patrie et l’intégrité territoriale.
Il les a aussi félicités pour leur bravoure allant jusqu’au sacrifice ultime dans l’accomplissement de leur mission sur les différents théâtres des hostilités.
Au-delà des encouragements, il les a rassurés du soutien du Gouvernement et de l’ensemble de notre Peuple dans leur noble mission de la Défense de la patrie. Il a aussi rappelé la solidarité du Gouvernement pour tous les compatriotes victimes de cette barbarie.
Dans le même ordre, le Premier Ministre a encouragé la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui a procédé au lancement des opérations d’enrôlement dans les deux premières aires opérationnelles dans un contexte difficile. Il a salué les efforts consentis pour corriger les erreurs observées depuis le début du processus.
Le Premier Ministre a encouragé la CENI à capitaliser ces acquis et lui a réitéré la détermination du Gouvernement à l’accompagner tant au plan financier que dans la sécurisation du processus. Il a enfin invité la population Congolaise à s’enrôler massivement.




Massacre des populations déplacées de guerre à Kanyaruchinya: MONUSCO éclaboussée

Des populations civiles, déplacés de guerre à Kanyaruchinya, une commune rurale située à environ cinq kilomètres au nord de la ville de Goma dans le Territoire de Nyiragongo, chefferie de Bukumu, groupement de Kibati, village de Kaguri dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo ont, été massacrées le mardi, le 07 Février 2023, à la veille de l’arrivé à Goma de la délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Le bilan provisoire établi au mercredi 08 Février 2023 avait fait état de plus de dix personnes mortes, plus de quinze blessés, trois véhicules de la Monusco incendiés et plusieurs matériels de construction qui ne seraient pas retrouvés. (Le cas de OBED Bahanana Buhumba, 25 ans, déplacés du site Saint Jean/ Kanyaruchinya marié à Yvonne Manfuri qui est mort sur le champ à la suite d’une balle reçue la poitrine et son corps aurait été écrasé par le véhicule de la Monusco). Pour la Coalition nationale pour la Cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo, ce massacre est à la solde de soldat de paix affecté à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo. Des accusations se trouvant dans le ‘Rapport préliminaire sur le massacre des populations déplacées de guerre par le soldat de paix de la Monusco a Kanyaruchinya’ du 07 février 2023.

Faisant face à une guerre de pillages lui imposée, depuis juin 2022, la République Démocratique du Congo est victime d’atrocités de plus à plus désastreuses en termes de graves violations des droits humains. Une guerre menée contre la souveraineté du pays réputé scandale géologique, par des pillards, dont le Rwanda et l’Ouganda, qui utilisent les terroristes M23 (Mouvement du 23 Mars).
Depuis la frontière de la RDC avec l’Ouganda à Bunagana, territoire de la province du Nord –Kivu, l’armée rwandaise, par les terroristes M23, « s’emploient sans vergogne à la commission des violations massives des droits de populations riveraines, et ce, au mépris express de lois nationales et internationales relatives au droit international des droits de l’homme et au droit international humanitaire », souligne le rapport.
Des crimes internationaux qui heurtent profondément la conscience de l’être humain, notamment : le génocide des populations riveraines, des meurtres des civils, des viols et autres violences sexistes, des déportations et des déplacements forcés de populations, des tortures, des pillages de ressources naturelles et de biens privés, des destructions méchantes des infrastructures civiles et de l’écosystème, des dépravations de mœurs, etc. sont enregistré au solde de terroristes M23.

Recrudescence des violences depuis l’arrivée de la force régionale est-africaine

La situation de terreur et des violations des droits de l’Homme s’est accentuée depuis l’arrivée dans l’Est de la RDC des premiers contingents de la force des Etats de l’Afrique de l’Est déployée sur base de l’accord de Nairobi. Une bonne opinion nationale fait observer sa désapprobation des désaccords sur la présence de cette « force régionale qui renfermerait aussi des anciens rebelles du M23 déguisés en militaires Kenyans », affirment certains congolais. Ce qui expliquerait l’avancement des terroristes sur les lignes de front, et le razzia des localités dans le Nord-Kivu.
C’est ce qui est à la base de l’organisation des plusieurs manifestations exigeant le départ de la force de l’EAC, tout comme celle de la MONUSCO jugée incapable de mettre en application le chapitre 7 de la charte des Nations Unies. Les dernières en date sont les journées ville morte lancées par la Société  civile à Goma depuis le lundi, 06 Février 2023. Dans les réseaux sociaux, les forces des Nations Unies sont accusées de se mettre à convoyer des conteneurs qui traversent aussi les zones occupées par les terroristes du M23 en direction de Goma.
A en croire ces posts sur la toile, « lorsque le convoi de la MONUSCO avait franchi la commune rurale de Kanyaruchinya où se trouve installé le camp de concentration de déplacés de guerre, il sera soumis à la vigilance de la population. Les casques bleus de la MONUSCO, voulant neutraliser la masse populaire sans arme, ouvriront le feu à bout portant pour forcer le passage. Il y eut mort d’homme dont les victimes se comptent à plus de dix et de nombreux blessés internés à l’hôpital protestant Bethesda du CBCA Ndosho et à l’hôpital général de Goma », accuse Pax André Marie Kito Masimango, le Coordonnateur National de la CN-CPI/RDC.
Réagissant à la terreur et la désolation imposées à la population déplacée, celle-ci appuyée par le peuple autochtone a incendié trois véhicules remorques du convoi de la MONUSCO. Les véhicules brulés appartenaient à la compagnie commerciale TMK, partenaire de l’entreprise française « Boloré ». Plusieurs victimes blessées ont été conduites à l’hôpital CBCA et à l’hôpital général de Goma. Les autorités provinciales auraient, dans un premier temps, interdit toutes visites auprès de ces victimes.
Un rapport sonnette d’alarme
Les chercheurs de la Coalition nationale pour la Cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo déployés sur terrain ont réalisé des interviews avec plusieurs personnes témoins directs de ces évènements malheureux qui ont aussi recueilli directement les témoignages de certains déplacés de Kanyaruchinya, des victimes blessées et des familles de victime.
« L’objectif étant d’alerter la communauté tant nationale qu’internationale sur l’ampleur actuelle des graves violations des droits de l’homme occasionnées par l’agression rwando-ougandaise de la RDC et d’une manière particulière fournir les premiers éléments sur le massacre des déplacés de guerre dans le site de Kanyaruchinya par le soldat de paix de la MONUSCO en date du 07 février 2023 », comme l’affirme le rapport rendu par André Marie Kito Masimango.
Les personnes blessées ont été transférées au centre hospitalier Bethesda à Ndosho. Elles ont été blessées par balle et sont provisoirement au total plus de quinze personnes. Pour motif de secret professionnel, les responsables des hôpitaux n’ont pas permis de prendre les identités de personnes blessées lors de cet évènement malheureux. Toutefois, la Coalition nationale pour la cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo a donné certains éléments des victimes blessées identifiées dans leur famille dans son rapport. La coalition affirme que les auteurs de ces massacres seraient les casques bleus de la Monusco qui quittaient la cité de Kiwanja en se dirigeant vers la ville de Goma. Ils sont donc, selon eux, les présumés auteurs de coups et blessures volontaires par balle avec les manifestants présumés auteurs de pillage et incendie des véhicules. Les véhicules incendiés ont été dépiécés par la population venue des tous les coins de la ville de Goma sous les yeux impuissants des autorités locales et des agents de l’ordre.
La Coalition recommande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions urgentes et efficaces pour réinstaurer la paix à l’Est de la RDC ; mettre fin à l’adhésion de la RDC à la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est. A la CPI, la Coalition recommande d’ouvrir une affaire sur le massacre de population civile par le soldat de paix affecté à la MONUSCO à Kanyaruchinya, le Mardi 07 Février 2023 et au Conseil de Sécurité des Nations Unies d’encourager la Cour pénale internationale de mener les enquêtes et les poursuites pénales sur les crimes contre l’humanité de Kanyaruchinya. Quant à la population, elle lui recommande de rester toujours vigilante, tout en s’abstenant des actes de violence, en particulier des violences orientées contre les missions de paix.
Willy Makumi Motosia




CULTE DOMINICAL, Dimanche 19/02/2023 AVEC Past. François MUTOMBO




PROPHETIE DIASPORA AVEC Past. François MUTOMBO DU Sam. 18 Fev. 2023




Dossier Sicomines : La Chine remet en cause la crédibilité du Rapport de l’IGF  

Jules Alingete va-t-il se brûler les ailes ? Ce n’est pas impossible après son propre brûlot, à savoir le Rapport final de l’enquête sur la Sicomines commencée par une mission d’enquête d’une durée de 60 jours ordonnée le 24 juin 2022, mais arrivée à terme le 24 août de la même année. En effet, cette mission n’a approché la Direction générale de la joint-venture sino-congolaise qu’à partir du 29 août 2022, c’est-à-dire hors délai. Plus grave, à l’insu de la Direction générale de la Dgda et du ministre des Finances – pourtant autorité compétente pour délivrer, suspendre ou supprimer ce type de droit – elle a ordonné la suspension des droits d’exonération douanière. Ainsi, au départ déjà, l’IGF a fait exprès de se mettre en faute ; ce qui ne ressemble plutôt pas à Jules Alingete réputé prudent… Pour John Omombo, ancien chargé de communication du Bureau de coordination du programme sino-congolais, au niveau de la forme, il a l’impression que c’est un rapport politique.
Le patron de l’IGF aurait-il subi des pressions intérieures ou extérieures pour obtenir coûte que coûte la dissolution de la Sicomines, à défaut de la suspension des activités de cette entreprise qui n’a jamais été chinoise à 100 % comme l’opinion le croit, mais plutôt congolaise et chinoise ? On n’aimerait bien le savoir.
Toujours est-il que le vin tiré, il ne restait à l’IGF qu’à le boire.
Vraisemblablement, c’est ce qui s’est passé entre septembre 2022 et février 2023, période au cours de laquelleJules Alingete a donné du fil à retordre à la Sicomines. D’abord en lui signifiant qu’elle n’avait pas d’existence légale ; ensuite en lui imposant des exigences dont la première porte sur la renégociation du contrat sino-congolais.
Or, la thèse de la non-existence de Sicomines au regard de l’arsenal juridique congolais s’est retournée contre la République Démocratique du Congo. En effet, comment une entité légalement inexistante a eu pour associer la Gecamines, société légalement constituée ! Et comment, des années durant, la Gecamines a continué à percevoir d’une entreprise inexistante des dividendes ! Et comment, cette entreprise inexistante a-t-elle financé des infrastructures que le Gouvernement de la République met à son actif !
Réalisant le non-sens de cette exigence de nature à couvrir de ridicule le pays, l’IGF y a renoncé pour imposer la renégociation du contrat sino-congolais sur fond d’une quinzaine d’exigences relevant pourtant de la compétence du Gouvernement.
Nul n’est censé ignorer que le Groupement des Entreprises Chinoises (GEC) est en contre non pas avec un service ou un établissement public, mais le Gouverment congolais représenté par le ministère des Itpr.
La suite, c’est la réaction réellement musclée du porte-parole de l’ambassade de Chine en RDC et de la Direction générale de Sicomines le même jour : 17 février 2023.
Dans son commentaire, le porte-parole déclare que l’ambassade a « appris avec stupéfaction la publication du rapport sur le Contrat chinois par l’inspection Générale des Finances (IGF) de la République Démocratique du Congo ». L’ambassade, poursuit-il, a « le regret de constater que le rapport, dont le contenu est plein de préjugés, ne correspond pas à la réalité, ne peut pas être considéré comme crédible et n’a pas de valeur constructive ».
Affirmant que « Le Contrat chinois constitue un bel exemple du partenariat gagnant-gagnant » et que cela est « un fait indéniable », ce d’autant plus que « De nombreuses réalisations palpables prouvent que la partie congolaise a bénéficié effectivement de cette coopération », l’ambassade relève la position du gouvernement chinois en deux phrases :
– primo, la Chine « encourage les entreprises chinoises à travailler avec leur partenaire congolais pour améliorer la coopération en la faisant bénéficier davantage à la partie congolaise, et résoudre les désaccords à travers le dialogue amical et raisonnable ».
– secundo, la Chine dit qu’elle « va défendre fermement les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises et riposter résolument à toute violation des droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises ».
Pourtant, on ne devrait jamais en arriver là puisque le contrat sino-congolais prévoit à son article 20 le mécanisme de règlement de tout différend : soit à l’amiable, soit, en cas de persistance du désaccord, à l’arbitrage du CIRDI (Centre international pour le règlement des différends relatif aux investissements).
Quant à la Sicomines, elle promet évaluer « la suite qu’il convient d’y donner afin de défendre ses droits » et rappelle que « La RDC est un État de droit où le droit de la défense est consacré et garanti par la Constitution ». Elle considère qu’« En particulier, la sécurité des investissements privés, nationaux ou étrangers, est garantie en RDC et les engagements pris à l’égard des investisseurs ne peuvent être bafoués ».
C’est quasiment, en duo, la réponse du berger à la bergère.
Controversé, le Rapport de l’IGF pourrait faire laisser à d’aucuns leurs plumes, à d’autres leur peau, ce qui revient au même.
Une fois de plus, les conseilleurs – qui sont rarement de bons payeurs – engagent la RDC dans un bras de fer dont on aurait dû s’épargner.

Un rapport de « politique »




John Omombo qualifie le rapport de l’IGF de « politique »

John Omombo, ancien chargé de communication du Bureau de coordination du programme sino-congolais, a été interrogé par une radio de la place. Il réagit à la publication du rapport de l’IGF qui a dénoncé le déséquilibre du contrat signé entre la Rdc et la Chine.
« J’ai lu ses exigences et 31 points de conclusion. Mais au niveau de la forme, j’ai eu l’impression que c’est un rapport politique. Déjà, au cours de la réunion dont la communication était réservée aux parties, j’ai vu que les parties et la presse ont découvert le document au même moment. Cela pose problème », explique-t-il, avant d’ajouter que j’ai eu l’impression qu’on n’a pas accordé la parole aux parties.
Ce que je voulais dire, il ne faut pas confondre entre réserve certaine et réserve estimé. Les 10 millions de tonnes de cuivre dont on parle dans ce projet de coopération, ce sont les estimations. Ce qui voudrait dire que si les 10 millions de tonnes de cuivre représentent 90 milliards de dollars, ce ne pas qu’on a donné cette somme aux chinois. Parce que ces réserves n’ont pas été cédées à la Chine.
Et d’ajouter que ce sont des réserves mises à contribution pour une exploitation commune. C’est-à-dire la Chine à travers le regroupement d’entreprises chinoises qui est constitué des sociétés d’Etat en Chine et le groupe Gécamines, les droits et titres sont une propriété de la Rdc. Les gages, les prêts, ce ne pas la Rdc, mais les entrepreneurs chinois qui ont apporté des garanties au niveau de la banque. « Les gisements du Congo nous appartiennent et les 10 millions de tonnes sont à nous. Il est prévu qu’après le remboursement de l’investissement de tout l’argent, que cet outil revienne à la Rdc », confirme-t-il.
Sur le plan de la production, explique John Omombo, j’ai aussi constaté qu’il y a des chiffres qui sont avancés et ça circule dans les réseaux sociaux. On parle de 12 milliards, il semble que les entreprises chinoises se sont payées 9 milliards, les banques chinoises ont eu 2 milliards et la Rdc n’a obtenu que 850 millions à travers le financement de ses infrastructures.
Et de rappeler que pour la première phase de production de la SICOMINES, il était prévu une production annuelle de 125.000 tonnes de cuivre et quand vous prenez ce chiffre et vous le multiplier par le prix de la tonne, soit 9.000 ça vous donne un chiffre et quand vous le multiplier par 6 ans, ça vous donne 6 milliards 750 millions de dollars de dollars. Quand on vous parle de 10 milliards, 12 milliards, ce sont des chiffres qui vont au-delà du chiffre d’affaires que devrait générer la SICOMINES. Les chiffres qu’on nous parle sont des gains. Est-ce que l’IGF ne peut pas nous présenter un tableau indiquant que cet argent qui a été généré comme gain ?
Faut-il alors revisiter le contrat ? John Omombo d’affirmer que la négociation est une activité permanence. C’est ainsi qu’il y avait le Bureau de coordination, mais aujourd’hui il y a l’Agence pour jouer le rôle d’interface et de facilitation, parce qu’il faut rapprocher les parties. C’est aussi à cause de ça qu’il y a des avenants. Aujourd’hui, on est au 4ème avenant.
« Ça ne sert à rien de s’attaquer aux compatriotes qui avaient participé aux négociations avec la partie chinoise parce qu’ils l’ont fait en homme respectable. Les gens ont oublié dans quel contexte ce contrat a été négocié au moment où le pays n’était pas présentable, mais aussi au moment où la Gécamines, dans tous les partenariats n’avaient pas 20% de participation. Ce projet qui a encouragé d’autres partenariats et la Gécamines a pu voir sa participation relevée », pense-t-il. Donc, ça ne sert à rien de s’attaquer aux Chinois.
De ce qui concerne le déséquilibre dans la participation au capital social, ça c’est un faux débat parce que l’enjeu est ailleurs. Là on relève le débat sur la rentabilité économique et la rentabilité financière. Mais le Congo gagne et dans la rentabilité économique et dans la rentabilité financière. Parce que le Congo est actionnaire à travers la Gécamines et les 32% lui reviennent. Au-delà de la rentabilité économique, il y a toutes les externalités possibles dont bénéficient la Rdc : l’emploi de ses citoyens, les impôts et taxes.
« Quan vous regardez les études qui ont été menées dans d’autres pays, ils n’ont pas 32% des parts. Au Pérou par exemple, les entreprises appartiennent à 100% aux Canadiens. Quand un investisseur veut investir au pays, c’est à l’avantage du pays parce qu’il y aura les emplois, les impôts et taxes, etc. C’est ça même le rôle de l’ANAPI : assurer la promotion des investissements, veiller à l’amélioration du climat des affaires », note-t-il.
Aujourd’hui, de l’avis de John Omombo, le pays a besoin d’un investissement étranger pour se développer, parce que notre budget n’est pas à l’auteur de nos ambitions et la Chine a plus de 60% des investissements étrangers dans notre pays. Dois-je rappeler que la zone du Boulevard Triomphal est devenue sino-congolaise…. Dois-ton s’attaquer à des partenaires dont, chaque fois que le pays est en détresse, sont au côté de la Rdc. Le Congo n’a le meilleur ami que le Chinois.




Elections 2023, Laurent Batumona : « J’ai ma carte d’électeur pour conforter la victoire de Félix Tshisekedi »

L’Honorable Laurent Batumona montre sa carte d’électeur obtenue au bureau d’identification et enrôlement des électeurs de la Commission électorale nationale indépendante de l’école technique Kimbanguiste Dialungana, dans la commune de Makala, le 17 février 2023. Il a accompli son devoir civique. ’’ J’ai ma carte d’électeur pour conforter la victoire de Félix Tshisekedi’’. A cet exercice, une foule immense d’électeurs enrôlés et non enrôlés l’a accompagné dans une marche gigantesque qui a fait le tour de la commune de Kalamu, Kasa-Vubu, Nigri-Ngiri pour atteindre la commune de Makala son fief électoral. Nombreux se sont enrôlés après lui. ‘’Avec près de 25% des jeunes électeurs supplémentaires par rapport aux statistiques de 2018 constituent un vivier important de votes pour atteindre les prévisions de la Ceni’’, a déclaré Laurent Batumona. Nombreux, a-t-il soutenu, espèrent un changement en RDC avec les efforts inlassables fournis par le Président Félix Tshisekedi, afin d’arrêter le spectre gangrenée de la corruption, la gratuité de l’enseignement des base, l’insécurité sur le territoire national, les infrastructures et l’assainissement de finances publiques. Il a, encore, réitéré son appel à la jeunesse pour qu’elle puisse s’enrôler massivement dans les aires encore sous l’opération d’enrôlement et identification des électeurs. ‘’ Car l’obtention de la carte d’électeur peut se révéler un parcours du combattant pour notre pays’’, a-t-il révélé.

La longue marche a commencé à Kimbangu. C’est au quartier général du Président Fédéral de la Jeunesse de la Funa, Gérard Mukoko, qui organisé cette marche pour permettre à ce que l’honorable Laurent Batumona puisse bénéficier ‘’les mercis’’ de la population pour ses actions de proximité réalisées en faveur de la population avant que la Ceni puisse lui remettre le précieux sésame, carte d’électeur.
Devant la foule il clame : ‘’L’enrôlement est un devoir civique qui nous permet tous de voter’’. Il renchérit : ‘’Je remercie tous ceux qui ont suivi notre appel à la mobilisation depuis le lancement de cette opération et également j’encourage nos compatriotes de l’Est dont cette opération va débuter ce jeudi 18 février 2023 à aller s’enrôler massivement’’. Pour cette opération, il a souhaité atteindre au-delà de 130% des enrôlés par rapport aux statistiques de la Ceni de 2018.

‘’Nous en tant que peuple congolais nous devons voter massivement Félix Tshisekedi parce qu’il a commencé son premier mandat avec beaucoup de difficultés. Mais au bout de deux ans il a posé les fondamentaux qui ont réveillé la conscience du peuple congolais. Il a été élu pour matérialiser le changement auquel il a toujours aspiré. Il y a à peine deux ans qu’il a déployé pleinement son pouvoir et il mène son action sur plusieurs fronts notamment : l’assainissement et le renforcement des finances publiques, dans le souci d’améliorer les conditions des vies du Congolais, le développement à la base, la gratuité de l’enseignement de base, la diplomatie et la lutte contre l’insécurité. C’est quand même un exploit lorsqu’on observe sur le plan des infrastructures, dans la plupart des avenues à Kinshasa sont en train d’être construites et réhabilitées, l’eau commence à couler au robinet, des nouveaux matériels pour le central électrique de Zongo sont achetés, le paiement de salaire est amélioré pour les fonctionnaires, nos vaillants militaires et de la Police. Les constructions du poste de Kinsuka qui permettraient d’alimenter l’électricité et le secteur de l’eau vont impacter sur la vie sociale. Tout ceci a manqué avant plus de 20 ans’’, a rappelé l’Honorable Laurent Batumona.

Selon lui, ce sont les raisons qui nous poussent à exhorter la population à ce qu’elle puisse lui accorder une majorité parlementaire. ‘’Nous exhortons les militants et Cadres à serrer les coudes pour que nous parvenions à faire élire le Président Félix Tshisekedi’’.
Il faut rappeler qu’une longue marche avait quitté le quartier général du Président fédéral en charge de la Jeunesse de la Funa, Gérard Mukoko, au quartier Kimbangu dans la commune de Kalamu pour passer dans la commune de Kasa-vubu, Ngiri-Ngiri afin de terminer sa marche à Makala St. Clément où l’honorable a rencontré une foule immense qui souhaitée le saluer. Les mamans se sont souvenues des efforts fournis par Laurent Batumona pour qu’elles puissent puiser de l’eau, prendre le transport pour aller s’approvisionner au grand marché et ailleurs.

Laurent Batumona pour rappel, avait déployé ses moyens propres pour réhabiliter l’avenue Elengesa qui s’était enfoncée à plus ou moins trois mètres de profondeur et près de 6 kms de longueur à partir de l’arrêt ‘’Le destin’’. Des groupes électrogènes, des électriciens et divers matériels ont été mobilisés pour colmater la tuyauterie de la Régidéso en état de vétusté très avancé. Il avait remblayé cette avenue jusqu’à ce que la population ait entendu à un jour à 4 heures du matin, les convoyeurs criaient Zando Zando. Surprise agréable qui avait enchantée tout le monde. Il ne s’était pas arrêté là. Laurent Batumona avait entrepris des démarches auprès des institutions pour plaider au financement des travaux. Il a salué, à cet effet, l’intervention du gouvernement et de la coopération française qui ont permis que cette avenue soit asphaltée.

 




Bas-Uélé : Denis Kadima apporte son appui au personnel de la CENI pour une meilleure exécution de leur tâche

Dans le droit fil de ce qu’il a commencé à faire, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a foulé le sol du chef-lieu de la province du Bas-Uélé, pour la continuité de sa mission.

Appelant la population de Buta et bien au-delà de se soumettre à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, prélude au vote prévu le 20 décembre 2023.
Sacrifiant au rituel, le numéro un de la Centrale électorale a d’abord pris langue avec l’autorité provinciale du Bas-Uélé, Jean-Robert Nzanza Bompiti, pour des civilités d’usage.
“Le but de notre présence dans la contrée est simple, c’est celui d’apporter l’appui de mon équipe aux collègues qui sont au niveau du Secrétariat Exécutif Provinciale, afin de faire avancer dans le sens souhaité le processus d’enrôlement des électeurs dans cette partie du pays. Alors il fallait commencer par rendre visite au gouverneur accompagné du vice-gouverneur pour avoir une idée de la situation sur place. A l’issue de nos entretiens, nous devons nous rendre dans quelques centres d’inscription avant que nous puissions nous réunir avec nos collègues de la localité”, a confié Denis Kadima Kazadi.
Aussitôt dit, aussitôt fait, la plus haute hiérarchie de l’institution organisatrice des élections ainsi que la délégation qui l’accompagne, sous la direction du Secrétaire Exécutif Provincial, Mme Claudine Bazegoto, ont marqué une halte dans quelques centres d’inscription pour en prendre la température.
Ici et là, il a encouragé le personnel commis à la tâche à l’accomplir en toute responsabilité, afin de rendre le service qu’on attend d’eux au profit de la population.
Au Secrétariat Exécutif Provincial où il s’est rendu par la suite, il a échangé avec le personnel local de la CENI, se montrant réceptif à tout ce qu’il a écouté de part de ses composantes et donnant quelques orientations pour l’amélioration de leur rendement.
“Quand nous avons rencontré le gouverneur, il s’est plaint de ce que sa province est celle qui a le moins de députés. Voilà le Prerap (Pré-inscription) qui peut être mis à profit. La transmission des données est capitale. C’est une priorité ! La carte d’électeur ce n’est pas que pour voter, mais elle fait office de récépissé pour l’obtention de la carte nationale d’identité. Notre responsabilité est double : l’organisation des élections mais aussi la constitution du fichier pour notre état civil. La RFE (Révision du fichier électoral) vient de commencer ici et nous n’avons que 30 jours. Il ne faut pas penser que parce qu’on a eu une session de rattrapage ailleurs, on va nécessairement faire pareil, avec la même durée. Ici vous avez bénéficié de tout ce qui a eu comme amélioration. Vous venez dans la dernière aire et avez un logiciel beaucoup plus stable. Certaines choses que nous ne comprenions pas avant, nous les comprenons maintenant. Donc profitez-en pour enregistrer nos compatriotes qui vivent dans cette partie du pays en grand nombre, afin qu’ils soient aussi bien représentés dans les institutions particulièrement à l’Assemblée nationale”, a prévenu le Président de la CENI.




Aire opérationnelle 3 : Paul Muhindo s’enrôle à Beni

Le Rapporteur adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul MUHINDO, est arrivé dans la ville de Beni, province du Nord-Kivu, accomplissant sa mission de sensibilisation de la population à l’enrôlement dans l’aire opérationnelle 3 (AO3).


Au lendemain du lancement de cette opération dans cette partie du pays, le membre du bureau de la CENI a prêché par l’exemple. Il s’est rendu à l’Institut Kolikoko et à l’EP Mbimbi où il s’est plié à l’exercice d’identification puis de l’enrôlement, avec au bout du compte sa nouvelle carte d’électeur.
Satisfait de la rapidité constatée dans la procédure utilisée au cours de cet exercice, Paul MUHINDO a invité la population à participer massivement à cette opération en utilisant l’application mobile de préenregistrement des électeurs (Prerap)
“Je suis un ancien enrôlé de 2016-2017, aussitôt arrivé dans le centre d’inscription, j’ai été accueilli par le préposé à l’identification et comme je m’étais déjà pré-enregistré grâce à l’application PreRap, je n’ai pas du tout traîné pour obtenir ma nouvelle carte d’électeur. Il faut souligner que, j’ai trouvé le personnel exécutant leur tâche comme il se doit. Preuve que la formation dispensée par la CENI a été bien assimilée. J’invite donc la population à se soumettre à cette opération citoyenne. J’avais la possibilité de me faire enrôler à Kinshasa mais il était important pour moi, de le faire ici à Beni pour faire montre de compassion envers cette population et lui dire qu’il est possible d’avoir la paix par la démocratie”, a-t-il indiqué.
Aussitôt, le Rapporteur adjoint de la CENI a effectué la visite dans quelques centres d’inscription de Beni pour suivre le déroulement de cette opération.

Auparavant, Paul Muhindo s’est entretenu avec les autorités locales composant le comité provincial de sécurité pour avoir une idée précise des dispositions prises en vue d’assurer la sécurisation du processus en cours.
À l’issue des échanges, le Rapporteur Adjoint s’est montré plus que rassurant.
“La CENI est en train d’exécuter parfaitement son calendrier, l’opération d’enrôlement dans l’AO3 est lancée tel que prévue. Nous venons d’échanger avec le maire de la ville de Beni, l’administrateur du territoire et le commandant des opérations autour de la question. En ce moment précis, nos centres d’inscription les plus proches sont sécurisés par la Police Nationale Congolaise et d’autres qui sont un peu éloignés sont sous la protection de l’armée”, a précisé Paul Muhindo.
Dans la foulée, le Rapporteur adjoint de la CENI a présidé une séance de travail avec les membres du Secrétariat Exécutif Provincial de la CENI pour prendre la température du déroulement de cette opération, à la veille de son lancement.