Allégations de l’IGF: John Omombo rejette les chiffres de 12 milliards avancés dans le contrat chinois

Les préjugés de l’Inspection générale des finances vis-à-vis de la Sicomines ne cessent de susciter des réactions au sein de l’opinion publique. Face à cette situation, l’ancien chargé de communication du Bureau de Coordination et de Suivi du Programme sino-congolais (BCPSC), John Omombo, a réagi au cours d’une interview accordée à la presse.

Après lecture de 16 exigences et 31 points de conclusion du rapport de l’IGF, John Omombo, pense avoir l’impression que le déséquilibre du contrat signé entre la RDC et la Chine pour l’exploitation des ressources naturelles dont a parlé l’IGF, s’agit d’un rapport politique au niveau de la forme.

” J’ai lu ces exigences et 31 points de conclusion. Mais au niveau de la forme, j’ai eu l’impression qu’il s’agit d’un rapport politique. Parce que déjà, au cours de la réunion, dont la communication était essentiellement destinée aux parties, j’ai vu que, les parties et la presse, ont découvert les documents au même moment, ce qui pose un problème. J’ai eu l’impression qu’on n’a pas accordé aussi la parole aux parties », a-t-il déploré, avant d’ajouter : « Mais ce que je voudrais dire, c’est qu’il ne faut pas confondre « Réserve certaine » et « Réserve estimée ».

Les 10 millions de tonnes de cuivre dont on parle dans ce Projet de Coopération, ce sont les estimations. Ce qui voudrait dire que si 10 millions de tonnes de cuivre représentent un montant de milliards de dollars, ce n’est pas qu’on a donné les milliards de dollars aux Chinois. Non ! Parce que ces réserves n’ont pas été cédées à la Chine, ce sont des réserves mises à contribution pour une exploitation commune. C’est-à-dire la Chine, à travers le Groupement d’Entreprises Chinoises qui est constitué des sociétés d’État en Chine et le Groupe Gécamines, la partie congolaise qui est représentée par le Groupe Gécamines. Et donc les droits des titres sont une propriété de la République Démocratique du Congo. Les gages, les prêts au niveau de la banque, ce n’est pas la RDC, c’est plutôt les entrepreneurs chinois qui ont apporté des garanties au niveau de la banque ».

John Omombo révèle également qu’il est prévu qu’après le remboursement de l’investissement de tout l’argent, que cet outil revienne à la République Démocratique du Congo. Mais les chiffres avancés par l’Inspecteur général des finances sont selon lui, dénués de tout fondement.

« Sur le plan de la production, j’ai aussi constaté qu’il y a des chiffres qui sont avancés et ça circule dans les réseaux sociaux. On parle des 12 milliards, il semble que les entreprises chinoises se sont payées 9 milliards, les banques chinoises ont eu 2 milliards et la RDC n’a obtenu que 850 millions à travers le financement de ses infrastructures. Alors j’ai réfléchi trop vite, parce que je connais que pour la 1ère phase de production de la Sicomines, il était prévu une production annuelle de 125 mille tonnes de cuivre. Et quand vous prenez les 125 mille tonnes de cuivre multiplié par le prix de la tonne qui est 9000, ça vous donne un chiffre et ce chiffre-là lorsque vous le multipliez fois six qui représente 6 ans, ça vous donne 6.750.000.000 de dollars. Quand je vois qu’on parle de 9 milliards, de 12 milliards, de 10 milliards, je sens que ce sont des chiffres qui vont au-delà du chiffre d’affaires que devrait générer la Sicomines. Là, je ne parle pas de gains, mais ici les chiffres qu’on nous présente, ce sont des gains. Moi je parle du chiffre d’affaires, en principe qu’on fait les calculs, 125 mille tonnes de cuivre fois 9000 multiplié par 6 ans, ça vous donne un chiffre. Mais ce chiffre n’atteint pas 10 milliards. Alors, est-ce que l’IGF ne peut pas nous présenter un tableau clair qui indique que réellement il y a eu cet argent qui a été généré comme gains ? Ça c’est très important”.

Pour ce qui est de la revisitation du contrat signé entre la RDC et les sociétés chinoises, John Omombo, est d’avis que la négociation est une activité permanente. « Aujourd’hui, il y a l’Agence qui est là pour jouer le rôle d’interface et de facilitation, parce qu’il faut rapprocher les parties. C’est pour ça aussi qu’il y a eu des avenants 1, 2, 3 et aujourd’hui nous en sommes au 4eme, donc ça ne sert à rien de s’attaquer aux compatriotes qui avaient participé aux négociations avec la partie chinoise parce qu’ils l’ont fait en hommes respectables ».

Pour lui, les congolais ont oublié dans quel contexte ce contrat a été négocié. C’était, dit-il, au moment où le pays n’était pas fréquentable, c’était aussi au moment où la Gécamines dans tous les autres partenariats n’avait pas 20 % des participations, c’est ce projet qui a influencé les autres partenariats et la Gécamines a pu voir sa participation être relevée. Donc ça ne sert à rien de s’attaquer aux Chinois pour ce qui est du déséquilibre dans la participation au capital social, a-t-il conseillé.

John Omombo invite les congolais à relever le débat sur la rentabilité économique et la rentabilité financière. A l’encroise, le Congo gagne dans la rentabilité financière et dans la rentabilité économique, parce que le Congo est actionnaire à travers la Gécamines et les 32 % lui reviennent. Mais au-delà de ça, ajoute-t-il, au niveau de la rentabilité économique, il y a toutes les externalités positives dont bénéficie la RDC, l’emploi de ses citoyens, les taxes qu’il faut payer, les impôts et ainsi de suite.

« Quand vous regardez même des études qui ont été menées dans les autres pays qui nouent des partenariats miniers comme la RDC, ils n’ont pas 32 % des parts. Quand vous prenez le Pérou, il a donné 100 % aux Canadiens, parce que quand les investisseurs viennent s’installer dans un pays, c’est avantageux pour le pays, parce que le pays gagne à travers la taxe, les impôts, la douane… et l’emploi de ses citoyens, c’est ça même le rôle de l’Anapi celui d’assurer la promotion des investissements, veiller à l’amélioration du climat des affaires. Et aujourd’hui le pays a besoin d’un investissement étranger pour se développer parce que notre budget n’est pas à la hauteur de nos ambitions, et la Chine représente plus de 60 % de l’investissement étranger dans notre pays ».

Pour ce qui est de l’accusation selon laquelle les infrastructures réalisées par les chinois seraient invisibles, John Omombo brandit les preuves pour réfuter cette accusation de l’IGF. « Dois-je rappeler que la zone du Boulevard Triomphal est devenue une zone sino-congolaise avec des infrastructures un peu partout qui sont construites dans le cadre du Programme Sino-Congolais, même l’imposant Centre Culturel qui est en face du Palais du Peuple ? Le Congo n’a donné aucun rôle, c’est un don de la Chine. Doit-on vraiment s’attaquer à des partenaires qui, chaque fois, lorsque le pays est en détresse, ils sont là aux côtés de la RDC ? Le Congo n’a pas un meilleur ami comme la Chine ».




Athlétisme: Les athlètes kinois rendent les derniers hommages à l’un de leur Rudy Mbuya

C’est dans la consternation totale que les athlètes kinois (athlétisme) de tous bords ont rendu ce mardi 21 février 2023 les adieux émouvants à l’un de leur, le nommé Rudy Mbuya conduit à son dernier demeure au cimetière Nouvelle Cité.

L’on a constaté la même émotion à la levée du corps à la morgue de la clinique kinoise à la Gombe où il y a eu recueillement, à la veillée mortuaire en la résidence familiale du défunt sise avenue Malonda n°23 Q/Kimbwala dans la commune de Mont-Ngafula qu’au cimetière.
Ancien athlète à l’époque du feu Dr Edouard Muteba, Président de la Fédération d’athlétisme du Congo ‘’Feaco’’, Rudy Mbuya s’adonnait à la Marche athlétique, une des épreuves éprouvante en athlétisme. En 2006, champion chez les cadets. Il était aussi champion à l’interscolaire. Champion de l’entente Malebo et Lipopo. Il était aussi champion au championnat national. Il venait de très loin à Don Bosco Kimbwala et ils étaient pris en charge par feu Dr Muteba pour leur transport. Agent à la Rawbank, il était marié et père de 2 enfants. Que son âme repose en paix !


Antoine Bolia




Sumo: Le Comité du Club Sumo EEPS fondé par Me Ndilu ‘’Mbinzo’’ a vu le jour

Le Comité sportif du Club Sumo EEPS ‘’FARDC’’ a vu le jour depuis le lundi 20 février 2023. C’est ce qui ressort d’une correspondance adressée au Président du Groupement Omnisport Militaire ‘’GOSM’’ à Kinshasa/Camp Kokolo avec comme objet : transmission de la Composition du Comité du Club Sumo EEPS.

Présentation du comité Sumo EEPS ‘’FARDC’’
Président et vice-Présidents
1. Président : Shako Bosal Oliveira
2. 1er V/P : Kamuadi Masque
3. 2è V/P : Maboso Durable
4. 3è V/P : Ndilu Eseri Héritier Mbinzo
Administration
1. Secrétaire : Bunzi Héritier James Jabuz
2. Trésorier : Biduaya Guez
Direction Technique
1. Directeur Technique : Ndilu Eseri Héritier Mbinzo
2. Entraineur Principal : Lisiki Tshisola Narcisse
3. Entraineur : Mawaya Bonzoko
4. Entraineur : Ngobani Muniangi Guycha
5. Biduaya Guez
Pool des conseillers
1. Ngoy Masangu Serge
2. Mabaka Tokosi
3. Rachidi King
4. Lutu Alexis
5. Bwamba Ntotele
6. Bosaba David
Membres
1. Tshisola Narcisse
2. Maboso Reddy
3. Kamuanga Abidal
4. Bawuma Sonya : Intendance
5. Minzoto Bulembi Super
Ce qu’on doit retenir du Club Sumo EEPS des FARDC
Pour la petite histoire, ce club est le tout premier club officiel de Sumotori ‘’Sumo’’ en RDC.


Le Sumo est une discipline d’arts martiaux d’origine japonaise. C’est un sport de combat mieux lutte traditionnelle japonaise qui consiste à faire sortir son adversaire hors d’un cercle marquant la zone de lutte ou le faire tomber. Ce sport a été introduit en RDC par Me Apoto Kiala en juillet 2018 après avoir participé au stage de Brazzaville animé par le président de la fédération Suisse de Sumo, M. François Vhal.
Me Ndilu alias Mbinzo en est le fondateur. C’est également ce club qui a adopté le Sumo en RDC. C’est également le club qui regorge le meilleur athlète de Sumo actuellement en RDC. Celui-là même qui a remporté la première médaille de cette discipline en ce qui concerne la RDC. L’on doit ajouter que Me Ndilu alias Mbinzo est présentement le meilleur arbitre de cette discipline en RDC. Il est le seul arbitre international de la RDC en Sumo. Raison pour laquelle il est arbitre principal et président des arbitres de Sumo. C’est la Fédération Nationale Congolaise de Sumo & Disciplines Associées ‘’F.N.C.SU/D.A’’ que présidait le regretté Général Molisho qui organise le Sumo en RDC. Elle s’apprête organiser la 1ère édition du championnat national de Sumotori ou Sumo, le 25 février 2023. C’est à l’occasion de l’inauguration officielle du gymnase baptisé ‘’Centre Sportif de Judo’’ situé dans l’enceinte de l’Inspection Générale de la Police juste à côté de l’Université Protestante du Congo ‘’UPC’’.
Antoine Bolia




5è fenêtre des éliminatoires mondial Fiba 2023: La RDC pourra être présente à Alexandrie en Egypte si et seulement si…

A notre fameuse question la RDC brillera-t-elle par son absence à la 5è fenêtre des éliminatoires du mondial Fiba 2023 ? La réponse est non. Notre confrère Alain Salu de la Direction de communication de la Fédération de Basket-ball du Congo’’Fébaco’’apporte toutes les précisions y relatives.

A J-3 de la 5è et dernière fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde Fiba qui démarrent le vendredi 24 février 2023 à Alexandrie en Egypte, l’on peut pousser un ouf de soulagement. Le gouvernement et la présidence de la république en mode d’urgence, sont appelés à mettre la main à la patte pour que les Léopards convoqués rejoignent le lieu de la compétition.
A dire vrai, selon notre confrère, les 13 Léopards retenus sont prêts pour rallier la ville d’Alexandrie. Ils n’attendent que les PTA soient payés pour quitter leurs villes respectives où ils évoluent. Il y en a en provenance de : Paris (France), Madrid (Espagne), Budapest (Hongrie), Treichville, Rabat (Maroc), Kigali (Rwanda) et Kinshasa (RDC) d’où partiront le médecin, kiné, DTN, coach adjoint et journaliste.
En ce qui concerne la compétition proprement dite, notre confrère signale que la RDC jouera tous ces trois rencontres dans les premières heures. C’est notamment contre le Cameroun, le vendredi 24 février 2023 à 13h00 heure de Kinshasa, le samedi 25 février 2023 contre le Soudan du Sud à 13h00 et enfin, le dimanche 26 février 2023 face à la Tunisie.
Par ailleurs, notre confrère nous révèle que le bureau Fédéral de la Fédération de Basket-ball du Congo ‘’Fébaco’’, pour éviter le forfait de la honte, a dépêché ce mardi 21 février 2023 dans la soirée le groupe de Kinshasa qui comprend 5 membres précités. Et ce, en attendant l’intervention de la présidence de la république et le gouvernement. Celle-ci est très attendue car il s’agit ici pas de n’importe quelle compétition mais de la Coupe du monde. C’est l’honneur et le prestige du pays qui sont mis en branle. Nous pensons que le gouvernement fera diligence pour que les choses marchent comme sur des roulettes. On a frais dans nos mémoires comment les pleurs du boxeur Martin Bakole ont produit des effets escomptés. Pour rien au monde, il faut donner la chance aux Léopards/basket messieurs de bien défendre les couleurs du pays comme ils ont su bien le faire aux étapes précédentes.
Les 13 Léopards qui défendront les couleurs de la RDC
1. Fula Nganga Rolly
2. Enondo Tambwe Rodrigue
3. Shonganya Tolembo Evariste
4. Munanga Shekinah
5. Mukendi Kabamba Gullit
6. Kapongo Kabuya Djack
7. Djoumourou Sakho Jordan
8. Kande Kieli Garmine
9. Mutuale Balume Malela
10. Lutete Claude Christian
11. Banza Kasongo Jonathan
12. Kamba Matthieu
13. Mwana Mwamba Arsène
14. Drouot Thomas Dominique
15. De Wit Elliot Rodrick
16. Tournaire Jonathan Jean Marie
Le 14 coach et 15 et 16 ses adjoints. On note l’absence de Kuminga, Ron Mvouika, Narcisse Ambanze et Hervé Kabasele.
Antoine Bolia




Contrats chinois: La Rdc ouverte à la renégociation

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, n’a pas du tout eu un repos, lui qui vient d’Addis-Abeba où il a accompagné le chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Dans ses mots introductifs, il a dit avoir effectué un déplacement avec le président de la République à Addis-Abeba où il y a eu plusieurs débats autour de la situation en Rdc. Un communiqué final du mini-sommet de la réunion de la communauté de l’Afrique de l’Est a été rendu public et qui est ressorti des faits nouveaux qui sont rapportés, notamment l’engagement pris par le chef de l’Etat Lourenço de s’assurer que le M23 soit notifié des décisions des chefs d’Etat et que cela soit appliqué de manière immédiate. Aujourd’hui, Patrick Muyaya a convié son collègue des Finances, Nicolas Kazadi, par devoir de rédévabilité, pour analyser l’année 2023, mais aussi les perspectives pour 2023. Et le thème choisi est très évocateur : « État des finances publiques en 2022, perspectives économiques 2023 et comportement du Franc congolais sur le marché de change ».

Prenant la parole, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a reconnu qu’effectivement s’agissant des finances publiques, 2022 a été une bonne année, parce que nous avons en termes des recettes enregistrer un accroissement de 24% supérieur aux assignations budgétaires et de 55% supérieurs aux réalisations de l’année 2021. « Cet accroissement est le fruit du travail continu des régies financières », affirme-t-il.
Selon lui, la question qui vient juste après, est celle de savoir, qu’est-ce qu’on a fait de cet argent ? Et de répondre que 2022 a été une année particulièrement difficile, bien que nous avons une performance en termes de recettes publiques, nous avons dû faire face à quelques grands défis : cette situation sécuritaire qui a consommé prêt d’1 milliard de dollar, soit des dépenses exceptionnelles liées au contexte, parce qu’il faut refonder notre armée. Il y a eu aussi des subventions pétrolières pour lesquelles on a dépensé près de 500 millions de dollars l’année passée, il y a les élections pour lesquelles on a dépensé près de 500 millions de dollars. Ceci, sur les 9 milliards de dollars des recettes propres sans oublier les appuis budgétaires, etc.
Malgré ces grands défis sécuritaires et électoraux, nous avons réussi l’année passée à tripler les dépenses d’investissement qui étaient de 1.000 milliards de Francs congolais en 2021, ont dépassé les 3.000 milliards en 2022. Ce sont les performances que nous n’avons pas connu depuis longtemps.

Régler les problèmes des Congolais
La question des contrats chinois est sur toutes les lèvres et certains ont même pensé que les mots utilisés par l’IGF étaient exagérés et ne tenaient pas compte du fait que la Chine était un partenaire solide de la Rdc, qui intervient chaque fois que cette dernière est en détresse.
Répondant à une question sur les contrats chinois, Patrick Muyaya a indiqué la stratégie gouvernementale, c’est de regarder partout où nous pouvons régler les problèmes des Congolais. « Nous regardons les intérêts du Congolais. Par rapport à des objectifs à atteindre par les contrats chinois, on n’en a pas beaucoup vu. On n’a pas atteint les milliards », explique-t-il, avant de souligner qu’on ne peut pas nous empêcher de voir plus clair. Nous regardons dans le passé pour améliorer l’avenir. Il ne faut pas considérer qu’on veut brimer les Chinois, mais nous voulons simplement voir clair, se rassurer que les contrats répondent aux exigences du gouvernement.
A la même question des contrats chinois, le ministre des Finances souligne que ce ne pas la première fois que l’on manifeste le souhait de revenir sur ces engagements. « Fondamentalement, le travail de l’Igf permet d’aller en détail. Nous allons discuter avec eux. La Chine reste un partenaire le plus important et nous ne défendons que notre droit. Il est vrai que ces contrats ne sont pas à notre avantage », martèle-t-il. Nicolas Kazadi est revenu sur un autre litige avec la SICOMINES, qui porte sur les supers profits, soit 200 millions de dollars. « La SICOMINES doit payer, parce que cet impôt ne fait pas partie des impôts exonérés », insiste-t-il.

Explosion de la dette


Depuis un certain temps, on parle au pays de l’explosion de la dette. Pour Nicolas Kazadi, les 10 milliards de dollars, c’est la même dette avant l’IPPTE. Aujourd’hui, on a un budget de près de 16 milliards et on est en droit de nous endetter. Il n’y a pas un pays africain peu endetté comme nous. D’ailleurs cette année, les prévisions du Fmi indiquent 8,5% de croissance, comme pour dire que la Rdc est une économique plus dynamique du continent. « Nous sommes demeurés prudents. Nous avons maximisé la possibilité d’avoir des ressources concessionnelles. Nous devons nous assurer que l’endettement serve les intérêts du pays », rassure-t-il.
Toujours au sujet de la dette intérieure, le ministre a précisé qu’il n’y a pas de remise en cause budgétaire. Quand le parlement vote le budget, explique-t-il, il nous donne le mandat de gérer le budget. « Nous gérons le haut et le bas en fonction de la disponibilité de la trésorerie. Quand vous devez gérer la mise à la retraite et la guerre d’agression imposée au pays, c’est un coût supplémentaire qu’il faut gérer », dit-il. Et d’avouer qu’on a suspendu jusqu’à nouvel ordre, suivant l’évolution de la trésorerie. Et ce, sauf pour la dette déjà engagée.

Retour des FDLR : impliquer le HCR et la notabilité locale
A la question de savoir, qu’est-ce qui différencie ce mini-sommet à d’autres, Patrick Muyaya a indiqué qu’à Addis-Abeba, il s’est passé beaucoup de choses. Ainsi, un Congolais a été porté à la tête de la première institution sanitaire africaine. Désormais, la Rdc va siéger comme membre non permanent du Conseil de sécurité. En marge du sommet de l’UA, il y a eu un mini-sommet organisé pour faire la situation de la RDC. Il était question de mettre fin à tous les prestext3s fallacieux pour justifier cette guerre.
« Félix Tshisekedi a dit, nous sommes tous pays frères, soit nous travaillons pour régler les problèmes, soit nous-mêmes allons le régler de notre manière. Il a démontré que le discours porté par le Rwanda est mensonger », dit-il. Et de renchérir que sur les Fdlr, ils ne sont pas une menace qui justifie l’agression de la RDC. Nous sommes déterminés à combattre les forces négatives et les Fdlr ne sont qu’un détail. De même, nous sommes déterminés à retracer les pratiques frauduleuses. Un autre discours mensonger, est qu’il y a un génocide qui se prépare en RDC.
Le vrai génocide, pense-t-il, c’est à Kishishi. Une autre preuve, c’est le rapport d’Amnesty international. Et puis, cette fameuse question de réfugiés qui sont devenus ses otages. La feuille de route de Luanda parle du retour des réfugiés. La première condition pour le retour, c’est la paix. Comment vont-ils revenir pendant que la région est à feu et à sang? Sinon, nous sommes disposés à accueillir nos compatriotes, mais que ça soit fait avec l’aide du HCR. Aujourd’hui, il y a plus de réfugiés rwandais en RDC que les réfugiés congolais au Rwanda. Au-delà du travail fait avec les Fdlr, il y a un autre qui doit être fait avec la notabilité pour éviter d’accueillir les infiltrés.
Pour Nicolas Kazadi, les intérêts économiques du Rwanda en Rdc, c’est le principal objectif de cette guerre. Et de rappeler que le Rwanda a exporté pour près de 1 milliard de dollars. Pour l’or, le pays de destination était les Emirats arabes unis. « Désormais, nous traitons directement avec Dubaï et tout l’or qui transitait par le Rwanda, est maintenant traité par la RDC. On est en train d’opérer un grand changement, voilà ce qui explique l’agitation du Rwanda », dit-il, avant d’affirmer que nous sommes en train de dénouer grâce au courage politique du président de la République. « Nous sommes en train de dépouiller le Rwanda de tous ses arguments et nous montrons ce qu’il est », termine-t-il. C’était nous qui étions les plus mauvais.

Il faut dédollariser et produire


Au sujet d’un léger relâchement constaté au mois de janvier du côté des finances publiques, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi a fait voir que le mois de janvier est un mois où il n’y a pas beaucoup de recettes. Mais cette année, pour des engagements pris pour la sécurité, on a fait face à des dépenses importantes. Il y a eu une pression sur le taux de change. En 2022, le taux de change a été très bon, note-t-il.
Et de confirmer qu’en janvier 2023, il y a eu une dépréciation que nous cherchons à juguler. Au dernier trimestre, on a payé en Franc congolais. Malheureusement, beaucoup se sont reportés sur le marché des changes. Il y a eu quelques interventions sur le marché. « Nous sommes en régime de change flottant, que ça baisse ou sa monte, c’est normal. Si vous voulez que l’économie soit moins vulnérable, il faut dédollariser et produire. Et pourtant, 80% de ce que nous consommons est importé. Et en tête, on doit comprendre que l’hyperinflation appartient au passé. Cette transparence que nous affichons, c’est pour rassurer les gens », pense-t-il.
Au-delà de tout, conclut Nicolas Kazadi, le chemin que nous parcourons est bon. A moins d’une année des élections, le pays est apaisé, et nous avons des perspectives économiques meilleures. La tendance générale est positive. Il fallait ensuite donner un autre sens à la gouvernance pour corriger les erreurs du passé. Il nous reste le grand défi à l’Est pour ce pays enchaîné depuis 1997. « Je pense que nous sommes sur la bonne voie », soutient-il.

Jean-Marie Nkambua




« Infrastructures invisibles » du contrat sino-congolais: La SICOMINES rejette les conclusions du rapport de l’IGF !

Commentant le 15 février dernier la publication des « CONCLUSIONS » et des « EXIGENCES » relatives au rapport final de son service, l’Inspecteur général des finances a fait cette déclaration fâcheuse : « Les entreprises chinoises ont déjà encaissé un gain évalué à près de 10 milliards de dollars américains, tandis que la République n’a bénéficié que de 822 millions de dollars en termes d’infrastructures. Faudra-t-il encore, dans les 822 millions, qu’on entre en profondeur pour réaliser qu’il n’y a aucune visibilité de cette somme » !

Economiste, donc technocrate, Jules Alingete ne devrait évoquer cette visibilité que sur base d’une évaluation réelle des travaux réalisés dans le cadre des infrastructures achevées et en voie de construction. Et non, comme il l’a fait, emprunter aux politiques leur langage généralement clivant, caractérisé par la facilité inouïe de soutenir, à la fois, une chose et son contraire pour le positionnement ou repositionnement. Car, on risque même d’induire en erreur l’autorité.
Nulle part, dans les documents publiés par l’IGF, allusion n’y est faite. Or, on ne peut pas porter des accusations d’une gravité aussi extrême avec, en plus, risque de susciter une crise diplomatique, sans démontrer par A+B que telle infrastructure a coûté autant, telle autre autant.
« Toute la preuve doit incomber en principe à l’accusation », dit-on. Du reste, « C’est parce qu’il y a une présomption d’innocence que la charge de la preuve incombe à la partie poursuivante ».
Dans cette logique, il revient à l’IGF de réunir les preuves des griefs à charge de la SICOMINES. S’agissant de la visibilité nulle du montant évoqué pour les infrastructures, le rapport est plutôt publié muet. Dès cet instant, tous les chiffres révélés sont sujets à caution.
Entre-temps, pour ne prendre que l’exemple de la voirie urbaine de Kinshasa, Jules Alingete est pleinement conscient du fait qu’à 80 %, les artères praticables à grande circulation (cas des boulevards et des avenues), sont liées au contrat sino-congolais. La plupart remontent d’ailleurs à 2010, cinq ans avant la production de la première cathode du cuivre. Pour rappel, ces artères avaient été lancées en prévision du Cinquantenaire de l’accession de la RDC à l’indépendance.
L’IGF a-t-elle, aujourd’hui, la capacité d’en évaluer le coût en termes des revenus pour les commerçants, les revendeurs, les ouvriers, les fonctionnaires etc. qui les empruntent chaque jour, pour ne pas parler des cadres ? Peut-elle révéler aux Congolais ce que rapporte, en termes des recettes budgétaires, un boulevard comme Lumumba avec toutes les délégations officielles qui se rendent à l’étranger ou qui en reviennent via l’aéroport international de N’djili ?
Déjà, Jules Alingete n’est pas sans savoir qu’en grande majorité, les artères qu’il utilise pour se rendre à son travail ou rentrer à son domicile, ou encore pour répondre à des rendez-vous dans des bureaux, des restaurants, des ambassades etc., sont visibles, et leur coût évaluable.
Moralité : les critiquer sans les évaluer à un effet boomerang !
Celui qu’il est en train de vivre…
SM/CP




Le Collectif des Médecins du secteur public non primés reçu par Jean-Jacques Mbungani

Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a reçu une délégation de Collectif des Médecins du secteur public non primés, ce mardi 21 février 2023, dans son cabinet de travail, au terme d’un sit-in que ce collectif a organisé ce jour à l’immeuble intelligent à Kinshasa.
Il était question pour les deux parties d’échanger et trouver un consensus par rapport aux deux principales revendications présentées par ces blouses blanches, à savoir : élaboration du fichier Bibwa 2 et alignement interrompu du mois de janvier 2023.
En effet, le patron du secteur de la santé en RDC les a rassuré que leurs préoccupations seront prises en compte lors des discussions prochaines entre le Gouvernement de la république et le banc syndical du secteur de la Santé sur l’harmonisation de l’enveloppe salariale et l’alignement de la prime des risques des médecins, infirmiers et autres professionnels de la santé œuvrant dans les services publics de l’État.




Primature : La situation des droits de l’homme et la justice transitionnelle passées au peigne fin

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, ce mardi 21 février à la Primature, une délégation de l’Organisation des Nations-Unies avec à sa tête Mme Bintu Keita, chef de la MONUSCO et Mme IIze Brand Kehris, Assistante du Secrétaire général au niveau du Bureau du Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme.


Cette réunion, selon Mme l’Assistante du Secrétaire général aux droits de l’homme, était une occasion de faire un tour d’horizon de la situation sécuritaire en RDC où la population est constamment exposée aux violences et exactions causées par le M23 soutenu par le Rwanda.
Il était également question de passer en revue la situation des droits de l’homme et les questions sur la justice transitionnelle au pays et d’envisager des pistes de solutions.
“C’est un grand privilège d’avoir eu cette réunion, une bonne discussion sur les droits humains au Congo et comment renforcer la bonne coopération qu’on a déjà, la collaboration avec la Monusco et son bureau conjoint aux droits de l’homme et aussi avec nous le bureau du Haut-Commissaire aux droits de l’homme. Je pense qu’il y a plusieurs questions. On est déjà d’accord sur certaines priorités qui ont déjà fait la base de la collaboration. C’est important d’évoluer dans le domaine de lutte contre l’impunité.
On a parlé de la question sécuritaire, la question des violations graves des droits de l’homme. Et donc, il est très important d’avoir cette lutte contre l’impunité pour avoir la redevabilité pour pouvoir couper ce cycle de violences et on est tout à fait d’accord. Il faut renforcer les efforts dans ce domaine-là. Il y a aussi les questions de justice transitionnelle qu’il faut aborder plus à long terme, de façon holistique, la vérité qu’il faut avoir, la recherche du dialogue comme il y a beaucoup des tensions entre certaines communautés, entre plusieurs communautés, de pouvoir construire cet avenir ensemble.
Mais au-delà de la vérité, il faut trouver cette base de réconciliation là où il y a des conflits. Il faut travailler aussi contre l’incitation à la haine, à la violence et à la discrimination. Des questions d’encadrement, des droits de l’homme et beaucoup d’efforts sont déjà faits dans ce pays récemment surtout aussi sur les droits spécifiques protégeant les peuples autochtones pygmées, les personnes handicapées et aussi les questions de la justice transitionnelle et la Loi sur les réparations, comment avancer dans ce domaine-là”, a dit en substance Mme IIze Brand Kehris se confiant à la presse.




Pour son appui logistique : La CENI merci à la Monusco

Le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul MUHINDO, poursuit son séjour dans le Nord et Sud-Kivu dans le cadre de la mission de sensibilisation de la population pour le processus d’identification et d’enrôlement de l’aire opérationnelle 3 (AO3).
Après le lancement de l’AO3, le 16 février dernier, Paul MUHINDO s’est activé dans une itinérance dans l’espace Kivu pour se rendre compte de l’effectivité du déroulement de cette opération majeure, prélude à la participation aux élections
À l’occasion, il a salué le concours de la mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) qui a appuyé le déploiement du matériel dans la province du Nord-Kivu, au territoire de Beni, précisément à Kainama.
« Nous avons un grand défi concernant le déploiement du personnel et du matériel. C’est difficile pour la Centrale électorale de réussir seule cet exercice. Raison principale qui justifie notre présence à la MONUSCO dans le cadre du partenariat existant entre elle et la CENI. Notre démarche consiste à solliciter son appui logistique en vue d’acheminer par les airs (hélicoptère) nos agents et le matériel directement à Kainama », a fait observer le Rapporteur Adjoint.
Avant de renchérir : « Kainama est la dernière localité dans le territoire de Beni qui n’était pas encore desservie en matériel. Avec ce déploiement, nous allons ouvrir tous les 213 centres d’inscription que compte Beni. C’est ainsi, nous tenons à remercier la mission onusienne pour cet appui logistique accompli pour le plus grand bien de tous ».
Par ailleurs, dans le cadre de l’itinérance, le Rapporteur Adjoint de la CENI était samedi 18 février 2023 dans la ville de Butembo pour suivre le déroulement de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.
“Je suis en mission d’itinérance pour voir comment se passe l’enrôlement des électeurs dans la ville de Butembo. Lancée depuis le 16 février dernier, il est important pour nous de savoir si tous les centres d’inscription sont opérationnels et nous constatons que c’est bel et bien le cas à Butembo. Nous profitons de l’occasion pour expliquer à la population comment se faire enrôler, qui sont concernés et quelles sont les pièces requises”, a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : “Il faut aussi préciser que nous avons placé un bureau dans la ville de Butembo pour enrôler les déplacés du territoire de Beni, la même chose a été faite dans la ville de Beni, à Nyiragongo nous avons placé un autre pour les déplacés de Rutshuru, de sorte que le droit civique de ces compatriotes soit respecté”, a déclaré Paul Muhindo




Sud-Ubangi : Denis Kadima s’enquiert du déroulement de l’enrôlement des électeurs

Dans le cadre de la supervision des opérations de la révision du fichier électoral, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est rendu dans le Sud-Ubangi et l’Équateur pour superviser les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs faisant partie de 10 provinces qui constituent l’aire opérationnelle 1.
Première escale, Gemena, chef-lieu du Sud-Ubangi, le samedi 18 février 2023 en milieu d’après-midi (16 heures). Au bas de la passerelle, le Secrétaire Exécutif provincial, Benjamin Ndongo Ngembo, qui a accueilli la délégation avant de prendre la voie conduisant au gouvernorat où elle a été reçue par le Vice-gouverneur de province Zéphirin Zabasu. Après cet échange, Denis Kadima Kazadi s’est confié à la presse.
« Je suis ici avec une délégation de la CENI pour voir comment le processus se déroule et comment nous sommes en train de consolider avant de conclure l’enrôlement des électeurs dans cette partie du pays. Comme vous pouvez le constater, au regard des chiffres récemment publiés, la province du Sud-Ubangi s’est très bien comportée. Nous sommes convaincus que quand nous aurons conclu la remontée des données, les chiffres seront beaucoup plus élevés qu’ils ne le sont maintenant. Je suis venu rencontrer l’équipe et le message n’est pas différent de ce que nous avons lancé au début du processus. S’il existe encore les compatriotes qui ne se sont pas encore enrôlés, de le faire au moment où nous sommes en train de fermer. Sinon, ils auront raté l’occasion non seulement d’avoir la carte d’électeur pour voter, par ricochet celle d’obtenir la carte nationale d’identité, le moment venu, qui sera délivrée par l’ONIP », a indiqué le numéro un de la Centrale électorale.
C’est le lendemain (dimanche 19 février) de l’arrivée que le Président de la CENI a visité quelques centres d’inscription notamment à l’Institut Ibambe, l’EP1 Gemena et au Centre de santé Notre Dame de Gemena. Ici et là, il a encouragé les membres des centres d’inscription à travailler en toute responsabilité pour un meilleur rendement. Il leur a recommandé de mettre à profit les innovations introduites par la CENI, à l’instar de l’utilisation de l’application Prerap (Préenregistrement) pour un gain de temps lors de l’identification et l’enrôlement concernant les retardataires. Tout en les exhortant à ne laisser personne sur la file d’attente.
Aussitôt, il a effectué une halte obligatoire au siège provincial de l’institution où il a pris langue avec ses composantes (personnel et agents temporaires recrutés pour les opérations de la RFE). À l’issue du propos liminaire du Secrétaire Exécutif Provincial, le Président Denis Kadima Kazadi a saisi cette occasion pour féliciter l’équipe du Sud-Ubangi pour le travail abattu. Non sans les avoir encouragés à faire encore un peu plus, insistant sur la remontée des données, une opération capitale.
« C’est le moment pour nous de faire le point de l’identification et l’enrôlement des électeurs et comme publié, le Sud-Ubangi est l’une des provinces qui ont excellé en terme du nombre de personnes enrôlées. Et nous sommes venus pour voir comment ils vont procéder à la fermeture, au contentieux électoral et traiter toutes les questions finales avant que nous puissions formellement clôturer cet exercice. J’ai encouragé nos équipes aussi bien à Gemena que dans les territoires à assurer la remontée des données le plus rapidement possible », a-t-il fait observer.
Sans attendre, après ce point avec l’équipe du Sud-Ubangi, Denis Kadima Kazadi et sa délégation ont rallié l’aéroport avant de mettre le cap sur Mbandaka.