Equateur : Denis Kadima visite quelques centres d’inscription

Arrivé dans la ville portuaire et chef-lieu de l’Équateur, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a été accueilli par le Secrétaire Exécutif Provincial, Achille Bolekela wa-Mbudji, accompagné des membres. Le numéro un de la Centrale électorale s’est directement rendu en la résidence du gouverneur Dieudonné Bobo Boloko, pour lui présenter ses civilités en présence de quelques hauts cadres de la province où il a évoqué la question de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs et la sécurisation du processus.
« Nous sommes venus, ma délégation et moi, rencontrer l’autorité provinciale pour avoir une idée de la situation du contexte dans lequel se déroule l’opération dans la province. Après cela, nous allons également visiter quelques centres d’inscription avant d’avoir une réunion en interne. Ce qui est également important pour nous, c’est que l’aire opérationnelle 1 a beaucoup avancé par rapport à ce processus. Et nous sommes pratiquement vers la fin, sauf pour ceux où on n’a pas pu inscrire pour un motif ou un autre, généralement pour des raisons techniques.
Tout cela est évalué parce que nous devrons nous assurer que maintenant que nous fermons, aucun Congolaise ou Congolais de cette localité ne soit laissé(e) en dehors. Nous tenons à ce que chacun ait sa carte d’électeur qui fait pour le moment provisoirement office de carte d’identité. Pour que plus tard, la même carte va servir d’avoir la carte nationale d’identité définitive. Il convient d’indiquer qu’il n’y a juste une récupération pour certains centres qui ont connu quelques jours de retard pour n’avoir pas travaillé.
Mais le calendrier, nous le respections scrupuleusement. Il n’y a pas de prolongation comme tel, déjà à l’Équateur, nous avons enrôlé 73% de la population attendue. Il y a encore un bon pourcentage de données qui sont encore au niveau des provinces en train d’être remontés, parce que nous avons des problèmes logistiques. On n’a pas besoin de récupération excessive. Je dois avouer que nous sommes dans le bon avec les chiffres que nous avons et l’espoir est permis », a relevé Denis Kadima Kazadi avant de visiter quelques centres d’inscriptions.
En premier lieu, le Complexe Scolaire Esengo puis l’Ecole Primaire Liziba (où le chef de l’État s’est fait enrôler), au regard de ce qui s’y fait, il n’a pas caché sa satisfaction, après s’être entretenu avec le personnel commis à la tâche, mais aussi les requérants.
Au siège local de la CENI, Achille Bolekela wa-Mbudji a fait un état de lieux du démembrement placé sous sa responsabilité. Comme à Gemena, il a adressé un satisfecit à l’équipe pour le travail qu’elle abat. Après avoir répondu à toutes les préoccupations soulevées, il les a encouragés à s’appliquer à la remontée des données.
Car la finalité de cette opération, à part le fait de délivrer des cartes d’électeur aux requérants, est la constitution d’un fichier électoral fiable. Celui-ci sera légué à l’ONIP pour l’établissement des cartes nationale d’identité.
Ensuite, la délégation a effectué une descente sur le fleuve Congo pour voir les deux embarcations (pinasses), propriétés de la CENI avant de visiter un entrepôt logé dans les bâtiments du Laboratoire provincial de santé publique et des recherches de l’Equateur, cédé momentanément à la Centrale électorale par le ministère de la Santé Publique. Dans ces mêmes installations se trouve l’atelier de réparation des kits à problèmes.
Mbandaka a constitué la boucle de ce périple marathon effectué en quatre jours, au pas de charge, dans 5 provinces




Enrôlement des électeurs: Denis Kadima préoccupé par la sécurisation du processus

Dès son arrivée dans le chef-lieu de la province du Maniema, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, accueilli par le Directeur de cabinet de cabinet Dieudonné Tshiyoyo, accompagné du Secrétaire Exécutif Provincial, Emile Dimoke Tambwe, a pris contact avec la première autorité provinciale, Afani Idrissa Mangala, à qui il est allé présenter ses civilités.
Le numéro un de la Centrale électorale a évoqué avec le gouverneur de cette province la question relative à la sécurisation du processus dans son ensemble et particulièrement concernant l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans cet espace contenu dans l’aire opérationnelle 3. Celle-ci clôturera, un mois plus tard, ce processus qui a débuté le 16 février 2023.
« Nous sommes au début de l’enrôlement des électeurs pour l’aire opérationnelle 3 (côté Est du pays) dont fait partie la province du Maniema. Je suis venu apporter un appui à notre équipe locale, rencontrer les autorités pour avoir une idée du contexte, particulièrement en ce qui concerne la sécurité et bien évidemment encourager la population à participer en masse à cette opération citoyenne. Cet exercice indispensable va déboucher sur l’obtention de la carte d’électeur mais aussi, cela va donner lieu, à terme, à l’acquisition de la carte nationale d’identité. J’appelle donc l’ensemble des compatriotes en âge de voter à s’y soumettre et je les encourage dans ce sens », a indiqué Denis Kadima Kazadi à l’issue des échanges.

Nécessité d’utiliser l’application

Avant de tâter le pouls de quelques centres d’identification et d’enrôlement des électeurs de la ville. Question pour le Président de la CENI d’en prendre la température pour se rendre compte du déroulement effectif de cette opération en prenant langue avec les préposés à la tâche, mais aussi en posant des questions à certains requérants trouvés sur place. Du constat général, il ressort que tout se déroulait sans anicroche. Ce qui, à ses yeux, était de bon augure.
Dans la foulée, il a eu une séance de travail, sous la supervision d’Emile Dimoke Tambwe, avec le personnel en poste au Secrétariat Exécutif provincial ainsi que des agents temporaires pour un échange à bâtons rompus. Occasion pour Denis Kadima Kazadi, qui a fait œuvre de pédagogie, de donner quelques orientations pour l’amélioration du rendement des uns et des autres.
« Bien que les préposés à la tâche de l’enrôlement comprennent, d’une façon générale, le processus mais ils n’ont pas encore pris la mesure de l’utilité du Prerap. C’est très utile, vous pouvez voir des requérants qui défilent très vite et cela encourage même les gens. Dans un des bureaux où on a été, il y a ceux qui deviennent même agressifs, car ils sont sous le soleil pendant longtemps, nous devrons faire en sorte que ce genre de situations ne durent pas. L’on peut comprendre au début d’un processus, je vous exhorte à faire usage du Prerap. Ceux de l’Afrique du Sud et d’Europe l’utilisent quasiment à 100%.
Bien sûr ils ont Android, ce qui n’est pas toujours le cas ici. On a vu par exemple une dame qui avait rempli mais est restée dans la file avec tout le monde. Il faut une file particulièrement pour ceux-là, je m’adresse particulièrement aux CTPRO (Contrôleurs techniques provinciaux) et aux CTT (Contrôleurs techniques territoriaux) à qui je demande de répercuter ce message auprès des MCI (Membres des centres d’inscription), mais aux PP (Préposés polyvalents). On a vu que parfois les gens remplissent les formulaires pendant une longue durée. Pendant que les OPS (Opérateurs de saisie) se tournent les pouces. Alors que nous n’avons que 30 jours », a-t-il suggéré.

Plus de peur que de mal


Avant de renchérir : « Vous avez certainement entendu parler des difficultés qu’on avait au début, compréhensibles car ce sont des écueils du début d’un processus. Les dents de l’enfant ne poussent pas sans douleur, des situations d’inconfort, ce sont des choses qui arrivent. L’enrôlement dans cette aire opérationnelle débute quand les dents sont assez solides, donc il n’y aura pas trop de problèmes. Au début, il y a eu une campagne de désinformation évoquant les photos (en noir et blanc) qui n’étaient pas de bonne qualité, alors que ce que nous recherchons, ce n’est nullement les belles photos. Il y a eu un méli-mélo amplifié sur les réseaux sociaux. Quand on est dans l’aire opérationnelle 2, beaucoup se sont demandé pourquoi il y a eu tant de bruits. Les CTPRO et les CTT doivent aider à ne pas reproduire ce que nous avons connu dans l’AO 1 où certaines personnes se rendaient dans les centres d’inscription enrôler les gens qui se plaignent de la CENI, créant une atmosphère négative dans la communauté.
Des efforts ont été fournis de notre côté, les panneaux solaires qui étaient en chemin sont arrivés, et on n’a plus de soucis de démarrage. C’est une œuvre humaine et nous sommes encouragés par ce que nous avons vu. Tout en espérant que les choses vont bien se passer. Ne baissons pas les bras, le temps n’est pas notre allié. L’équipe que je dirige a pris les commandes avec 28 mois de retard, nous faisons la course contre la montre depuis le premier jour. Nous comptons sur vous pour que nous ne débordions pas. Sinon tout sera décalé et je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un qui le souhaite ».
Le Président Denis Kadima Kazadi a mis un accent particulier sur un autre point jugé extrêmement important concernant la remontée des données qui constitue pour la CENI, une documentation indispensable pour la constitution du fichier électoral fiable.
« Un autre point extrêmement important, c’est la transmission des données. Vous avez remarqué qu’au début, l’on ne sortait pas de chiffres parce qu’il y avait des difficultés de remonter des données. Notre pays est vaste, nos provinces le sont et puis il y a l’état de nos routes et des territoires d’accès difficile. Pour obtenir des données de ces entités, ce n’est pas toujours évident ! Car ces données changent chaque jour et nous avons besoin d’une mise à jour au quotidien. Ces données sont plus que nécessaires. Ces données ce sont des personnes réellement enrôlées (avec tous ses indices, photo, empreintes digitales, iris, etc.). Pas seulement les statistiques, il nous faut des données alfa-numériques et biométriques. Cela constitue la documentation », a appuyé Denis Kadima Kazadi avant de lancer la caravane motorisée dans le cadre de la sensibilisation.




Nord-Kivu : Le ministère de la Défense dénonce un faux document attribué à la société civile contre Gilbert Kabanda

Dans un communiqué signé par sa cellule de communication, le cabinet du ministre de la Défense nationale et anciens combattants dénonce un faux document qui circule sur les réseaux sociaux, attribué à la société civile du Nord-Kivu, pourtant bien organisée, qui s’attaquerait au patron de la Défense nationale.
A en croire la cellule de communication du ministère de la Défense, ce document qui circule dans les réseaux sociaux revêt toutes les formes d’un tract, ni papier-en-tête, ni les sceaux, ni les signatures d’un membre ou des acteurs pourtant peu connus agissant au nom de la société civile du Nord-Kivu ; alors que celle-ci agit toujours au grand jour contrairement à ce qui ressort de cette fameuse réaction fictive.
“La fameuse réaction aura été conçue et rédigée à la va-vite par ses auteurs autrement identifiés lâchement sous le nom de la société civile du Nord-Kivu pour leurs objectifs propres et inavoués”, écrit la cellule de communication.
Tout récemment, on s’en souvient, le ministre de la Défense nationale et anciens combattants a répondu à l’invitation officielle lui lancée par le bureau du Sénat afin d’éclairer la lanterne de la chambre haute sur les derniers développements de la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu.
Avaient pris part à cette séance de travail du reste déclarée à huis clos, outre les membres du bureau ayant affiché complet, mais aussi les membres de la commission défense et sécurité élargis aux honorables sénateurs, certes en vacances parlementaires, se trouvant encore à Kinshasa.
“Que l’on sache, nos sénateurs sont des honorables membres effectifs du Sénat agissant en tant que tels à ciel ouvert comme étant la représentation nationale conformément à leurs prérogatives constitutionnelles. De ce point de vue, on peut se garder de leur prêter l’intention en même temps de jouer le jeu indigne d’eux de cache-cache comme cela transparaît à travers les lignes couchées dans ces allégations fallacieuses contenues dans cette réaction prétendument dite celle de la société civile du Nord Kivu”, regrette le cabinet Kabanda.
De même, par ailleurs, poursuit notre source, les membres de la société civile du reste plurielle en RDC ne sont pas sénateurs et donc ne siègent jamais dans l’hémicycle du Sénat. Ils ne sont pas non plus députés nationaux siégeant dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
De ce fait, le cabinet du ministre de la Défense constaté qu’il “est tout à fait curieux de voir que les propos malveillants rapportés dans cette fameuse réaction et attribués injustement au ministre de la Défense nationale revêtent un caractère pernicieux”.
“Les propres propos tenus par le ministre Gilbert Kabanda répondant sans ambages à près des vingt questions posées par les sénateurs présents dans l’hémicycle ont été purement et simplement travestis et visiblement sortis de leur contexte dans le seul but de nuire à la personne du numéro un de la défense nationale”, écrit notre source, qui ajoute que : “À cet effet, et comme en guise de la réponse du berger à la bergère, il n’ y a pas plus grand démenti cinglant que le compte rendu officiel du dernier conseil des ministres en date”.
En effet, le porte-parole du gouvernement de la République Patrick Muyaya a, s’agissant justement de dernier développement de la situation préoccupante du Nord-Kivu, contrairement aux propos mensongers contenus dans la fameuse réaction fantôme, a rapporté fidèlement les déclarations haut combien optimistes du Ministre Kabanda de la défense nationale en plein réunion du conseil des ministres, saluant la bravoure et la détermination farouche des FARDC engagées sur les théâtres des opérations ; le Ministre Kabanda ayant mis toutes les batteries en marche et prenant les taureaux par les cornes en vue de repousser l’ennemi et ainsi reconquérir tous les espaces perdus dans le dessein afin de recouvrer l’ensemble de l’intégrité du territoire national.
Pour ainsi dire, le ministre Kabanda de la Défense nationale ne laisse rien au hasard, dit sa cellule de communication, lui qui au four et au moulin en conformité avec la loi et au regard de ses attributions ministérielles au sein du gouvernement de la République, ne jure que par la victoire totale des FARDC face aux terroristes du M23 et leurs supports désormais bien identifiés comme pays agresseurs du Congo. Ainsi et clairement battue en brèche, cette autre délation malencontreuse et fictive mise à nue, conclut le communiqué consulté.
BM




Du 27 février au 6 mars 2023: L’Ambassade du Royaume du Maroc á Kinshasa organise une mission de prospection économique de la Rdc au Maroc

Cette mission de prospection économique, organisée en partenariat avec l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) et la Chambre de Commerce Maroc-RDC est de lever le voile sur les opportunités de coopération que cette mission présente á la communauté d’affaires des deux pays, notamment en matière d’échanges commerciaux et d’investissements dans des domaines d’importance pour les deux pays frères et amis, tels que l’agriculture et l’industrie alimentaire, la santé, etc.

L’Ambassade du Royaume du Maroc á Kinshasa organise, en collaboration avec l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) de la RDC et la Chambre de Commerce Maroc-RDC, une mission de prospection économique de la RDC au Maroc, prévue du 27 février au 6 mars 2023.
Outre les représentants de ces deux structures et des officiels du ministère des Affaires Étrangères rd-congolais, une délégation d’hommes d’affaires et de représentants de plusieurs autres entités publiques et privées de ce pays prendront par á cette mission, dont notamment le Ministère du Plan, l’Agence Nationale de Développement de L’entrepreneuriat Congolais (ANADEC), l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES) et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), en plus de quelques Provinces comme la Mongala, le Nord Ubangi, le Sud Ubangi et le Kongo Central.
Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, l’objectif de cette mission de prospection économique est de lever le voile sur les opportunités de coopération que cette mission présente á la communauté d’affaires des deux pays, notamment en matière d’échanges commerciaux et d’investissements dans des domaines d’importance pour les deux pays frères et amis, tels que l’agriculture et l’industrie alimentaire, la santé, l’infrastructure et les énergies, ainsi que dans le domaine du développement des Zones Économiques Spéciales.
Cette mission de prospection économique est également á vocation de relancer la tenue d’une commission mixte Maroc-RDC.
Ainsi, le Maroc continue á renforcer ses relations économiques dans la région de l’Afrique centrale en se prévalant de ses atouts en tant que 2éme investisseur africain en Afrique et 1er en Afrique de l’Ouest.
L’engagement du Maroc en faveur de la coopération Sud-Sud est l’une des priorités de la politique étrangère marocaine. Cet engagement a été exprimé au sommet de l’État et il est traduit par les actions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, depuis Son intronisation, pour plaider une solidarité agissante en faveur de l’Afrique.

JMNK




A Kinshasa : Julien Paluku installe les animateurs du Conseil Congolais de la Batterie

72 heures après leur nomination par le Président de la République, Félix Tshisekedi, les animateurs du Conseil Congolais de la Batterie, structure qui va piloter le grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques ont été notifiés ce mardi par le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya


Le Président du Conseil d’Administration, Jérôme Makimba Mungomba et les Administrateurs mais ausi le Directeur Général Denis Lecouturier et Directeur Général Adjoint, Kakule Vuko Ndondo ont reçu leurs notifications respectives des mains du Ministre de l’industrie.
Julien Paluku Kahongya a appelé ces animateurs du Conseil Congolais de la Batterie (CCB) de se mettre rapidement au travail pour accélérer la matérialisation de projet de l’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga où 2.000 hectares ont été disponibilisés par le Gouvernement provincial et d’élaborer les instruments de gestion.


A cette occasion, le Ministre de l’Industrie a donné des détails sur les étapes franchies et celles à venir pour 2023-2024 dans le cadre de l’exécution de ce grand projet innovant.
La tenue à Kinshasa en novembre 2021 du DRC AFRICA Business Forum, la signature en avril 2022 de l’accord de coopération entre la République Démocratique et la Zambie, la création du Centre Africain d’Excellence et la signature en décembre 2022 de l’accord de coopération entre la RDC, la Zambie et les États-Unis d’Amérique ainsi que la nomination des animateurs du Conseil Congolais de la Batterie par le Président Félix Tshisekedi constituent les étapes phares déjà franchies a expliqué Julien Paluku Kahongya.
L’installation effective de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques doit désormais constituer la priorité pour le Conseil d’Administration et le Comité de Gestion a insisté le Ministre, car le marché des batteries et des véhicules électriques sur le plan mondial est évalué entre 7 milles milliards et 46 milles milliards de dollars américains entre 2030-2035-2040 a-t-il conclu.
« Vous allez être à la tête d’une grande structure qu’on appelle le Conseil congolais de la Batterie (CCB), ça fait la Une aujourd’hui avec la transition énergétique et écologique. Les batteries électriques vont être une solution à la problématique du réchauffement climatique. Le parlement européen vient de voter l’interdiction d’utilisation du moteur thermique d’ici 2035. On va avoir besoin de ces véhicules électriques en qualité importante à travers le monde. Nous avons organisé en novembre 2021 la DRC Business Forum qui a lancé la mise en route de ce Conseil congolais des batteries », indique Julien Paluku.
Et de rappeler que le forum était basé sur une étude de Bloomberg. Elle a montré que c’est la Rdc qui est le pays le plus compétitif plus que les Etats-Unis, la Chine, etc. ça va être votre matière de tous les jours. C’est ainsi qu’est venue la signature en vue de la création d’une chaine de valeur régionale. Il y a un Centre africain d’excellence à Lubumbashi dont l’objectif est de former les Congolais sur cette question. Ce Centre sera sous votre autorité et vous devez faire de sorte qu’il fonctionne.
Les mandataires de ce nouvel établissement public ont promis de mettre en contribution leurs intelligences pour mériter davantage la confiance du Chef de l’État, du Premier Ministre et du Ministre de tutelle.
Pour Jérôme Makimba Mungomba, Président du Conseil d’Administration précise : « On doit commencer à travailler au plus vite. Tout est à refaire et la grande ambition, c’est d’appliquer la vision du chef de l’État en la matière ».




AVEC DIEU NOUS FERONS DES EXPLOITS. CULTE du Mardi 21/02/2023 AVEC Past. François MUTOMBO

hh




Le VPM Daniel Aselo préside une rencontre du COPAX sur les questions de paix et de sécurité

Le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité Daniel Aselo Okito Wa Koy, président du segment des ministres du Copax, a présidé le dimanche 19 février au Fleuve Congo hôtel, la réunion des ministres du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax). Une rencontre qui a réuni les chefs d’états-majors généraux, commandants en chef, directeurs généraux de Police et de gendarmerie ainsi que des hauts responsables des ministères de l’Intérieur et Sécurité de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEEAC). Ils se sont attelés sur les questions de paix et de sécurité, notamment la présentation et l’adoption du rapport des chefs d’états-majors.


Les participants ont également examiné et adopté les projets d’ordre du jour et le programme de la réunion des ministres du Copax. Parmi ces points, le projet de mémorandum d’entente entre la Commission et les États membres de la CEEAC sur les capacités promises de la Force multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC) ; le plan de distribution des postes au sein de l’état-major régional de la FOMAC.
Il faut noter en outre, le point incluant l’analyse prospective et stratégique sur le format du rapport de la situation politique et sécuritaire du Mécanisme d’alerte rapide de l’Afrique centrale (MARAC). Mais aussi celui sur le rapport destiné à recueillir périodiquement les rapports de situation politique et sécuritaire des États membres. Le projet de protocole relatif à la stratégie de développement de l’économie bleue durable de la CEEAC et la montée en puissance du Centre régional de la sécurité maritime de l’Afrique centrale (CRESMAC), basé à Pointe-Noire en République du Congo, ont figuré parmi les points à l’ordre du jour.
Aux côtés du projet de règlement d’organisation et de gestion du Dépôt logistique régional et de son organigramme, sans oublier l’amélioration de la trésorerie de la Commission de la CEEAC afin qu’elle soit à la hauteur de ses ambitions. Y compris la situation politique et sécuritaire de la région.
Les experts, Hauts fonctionnaires de la CEEAC et ministres mettent les bouchées double, en vue de préparer minutieusement l’ensemble dans le cadre des préparatifs de la  XXII ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), que la capitale de la République Démocratique du Congo va abriter le 25 février prochain.
Dans son discours d’ouverture, le vice-premier ministre congolais en charge de l’Intérieur s’est appesanti sur l’importance de ces assises. « Cette réunion a vocation de développer toutes les stratégies nécessaires pour un retour à la paix et la résolution des crises présentes et à venir dans la sous-région ».
Daniel Aselo a par la même occasion fustigé l’inaction de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale sur l’agression Rwandaise, séance tenante. Cette dernière a pris l’engagement après son interpellation, de s’impliquer à propos de la guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo, dans l’optique de la recherche d’une paix durable dans la sous-région, conformément à la vocation du Copax, et celle du président en exercice de la CEEAC, Félix-Antoine Tshisekedi pour sa volonté manifeste de promouvoir la paix en Afrique centrale, condition première pour le progrès économique de la région.

Daniel Aselo, lui, reste persuadé que l’attention des cadres du Copax restera mobilisée sur toutes les questions qui tiennent à l’existence de la sous-région, afin que les États, et au-delà, les peuples, tirent le meilleur parti des efforts.
Plusieurs recommandations sont sorties de ces travaux d’une journée. Le Commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité Mangaral Banté qui a représenté le président de la Commission de la CEEAC, a loué le climat de sécurité qui prévaut dans la région, en dépit de quelques poches d’insécurité. Toutes les élections prévues dans la région au courant de l’année dernière se sont tenues dans un environnement globalement pacifique et apaisé.
Ces travaux ont aussi connu la présence de la ministre d’État en charge de la Justice Rose Mutombo Kiesse et celui de l’Intégration régionale Didier Manzenga Mukunzu, organisateur des travaux.




FPI : En attendant les conclusions des enquêtes, un comité de crise a été mis en place

M. Bertin Mudimu Tshisekedi, Directeur Général du Fonds de Promotion de l’Industrie, porte à la connaissance du public qu’un incendie s’est déclaré le samedi 18 février 2023 aux environs de 14 heures au bâtiment abritant les bureaux du Conseil d’Administration sur l’avenue Lukusa nº 16 dans la commune de la Gombe.
Cet incendie n’a pas fait des victimes mais a occasionné d’importants dégâts matériels. A cet effet, le Directeur Général a présidé une réunion de crise ce lundi 20 février 2023 pour faire le point sur la situation. Le parquet et la police scientifique mènent déjà des enquêtes pour déterminer la cause de l’incendie et établir des responsabilités.
En attendant les conclusions de ces enquêtes, le Directeur Général a mis en place un comité de crise au niveau interne. Ce n’est qu’à l’issue du travail des enquêteurs que le FPI se prononcera.




Par rapport à l’ampleur des dégâts et pertes subies : La RDC appelée à suspendre puis annuler le contrat chinois

Selon l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) dont le professeur Florimond Muteba est président du Conseil d’administration, le contrat conclu en 2008 entre la République Démocratique du Congo et le Groupe des entreprises chinoises (GEC) se résume, au regard des conclusions de l’enquête de l’Inspection générale des Finances (IGF), à un braquage financier de la Gécamines. Dans ce cadre, l’ODEP donne son point de vue à travers ce communiqué. Nous sommes en 2008, le Gouvernement de Joseph KABILA conclu une convention avec un groupement d’entreprises chinoises qui va donner naissance à une entreprise d’économie mixte dénommée SICOMINES.
La RDC de Kabila met à la disposition de la joint-venture des gisements d’une valeur de 93 milliards de dollars et la RDC devra recevoir 3 milliards de dollars en termes d’infrastructures.
Voici la répartition des parts sociales dans la structure du capital social de la SICOMINES: Etat congolais 32% des parts sociales ; Entreprises chinoises 68% des parts sociales sans aucun apport des capitaux frais, les quelques investissements réalisés seront financés grâce à des emprunts contractés auprès des banques chinoises.
Voici les gains attendus de cette convention pour la RDC : La construction de 5000 logements sociaux ; La construction de 2 barrages hydroélectriques à Katende et à Kakobola ; La construction de 3700 Km de rails ; La construction de 145 centres de santé dans les 145 territoires de la RDC ; La construction de 31 hôpitaux de 150 lits chacun ; La réhabilitation complète des aéroports de Goma et Bukavu ; La construction de 2 universités modernes.
Les revenus produits par la joint-venture : 12 milliards au total repartis de la manière suivante : 2 milliards d’intérêts payés aux banques chinoises; 9 milliards des revenus gagnés par le consortium des entreprises chinoises actionnaires dans la SICOMINES; 822 millions de dollars pour l’Etat congolais en Infrastructures.
La conclusion est sans équivoque : des infrastructures surfacturées. Pour exemple, le cas de l’hôpital du cinquantenaire dont le coût s’élève à 114 millions de dollars; Les entreprises chinoises ont obtenu 3 milliards d’exonérations fiscales diverses ; Pas de rapatriement des devises sur la vente des minerais à l’étranger ; Production de la SICOMINES vendue aux sociétés chinoises actionnaires de la SICOMINES à moitié prix, faisant perdre à la GECAMINES donc à la RDC 7 milliards de dollars.
Des recommandations
D’abord, nous félicitons l’IGF pour ce travail remarquable qui met en lumière les crimes économiques des années Kabila et toutes les parties prenantes à cet énorme scandale de pillage savamment organisé de nos ressources naturelles. Nous regrettons que ce dossier qui aurait pu être traité en priorité dès janvier 2019 par Félix Tshisekedi ait été à ce point négligé par les gouvernements de Ilunga Ilunkamba et celui de Sama Lukonde.
Parler révisitation, c’est trop faible par rapport à l’ampleur des dégâts et pertes subis par la RDC, il faut suspendre puis annuler cette maudite convention. « Nous demandons à la Cour de Cassation de la RDC de se saisir de ce dossier dans lequel notre pays a perdu plusieurs dizaines des milliards sans aucun résultat visible des infrastructures construites », indique l’ODEP, qui recommande aussi à la société civile et au peuple congolais de s’approprier ce dossier qui fait partie des défis à lever pour l’amélioration de la gouvernance minière et des finances publiques dans notre pays.
Somme toute, l’ODEP rappelle que lorsque la RDC signait avec la Chine le contrat SICOMINES: Joseph Kabila était président de la République ; Adolphe Muzito était Premier ministre, Augustin Matata Ponyo était ministre des Finances; Moïse Katumbi était gouverneur du Katanga.




Ikela (Tshuapa) : Le cabinet du ministre Guy Loando condamne la retenue illicite de 10.000 Fc sur la rémunération des agents et fonctionnaires de l’Etat

Le Cabinet du ministre d’État, ministre de l’Aménagement du Territoire a appris avec indignation et stupéfaction, qu’il circulerait sur les réseaux sociaux, un document concernant une retenue illicite d’un montant de 10.000 FC sur la rémunération des agents et fonctionnaires de l’État dans le Territoire d’Ikela (Province de la Tshuapa).
Selon Me Bondonga Boluku Patience qui signe ce communiqué, si les faits véhiculés par ce document s’avèrent établis, il s’agit visiblement d’une cynique entreprise criminelle que le Cabinet dénonce et condamne avec la dernière énergie, tout en exigeant la restitution sans délai du moindre Franc Congolais indument soustrait aux paisibles citoyens à l’occasion de cette opération d’escroquerie à grande échelle, qui vise manifestement à saboter les efforts déployés par le ministère de l’Aménagement du Territoire pour la matérialisation de la Vision du Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Partant, le Cabinet qui a déjà saisi les autorités politiques, administratives et judiciaires compétentes, notamment le Gouverneur de la Province de la Tshuapa, espère que ces dernières n’hésiteront pas à sanctionner sévèrement les auteurs et complices de ces actes, dès qu’ils seront établis en fait et en droit.
Au demeurant, précise la même source, le Ministre d’État, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Me Guy Loando Mboyo, réitère ses sincères remerciements à toutes les populations des Provinces de l’Équateur et de la Tshuapa, particulièrement celle du Territoire d’Ikela, pour l’accueil chaleureux et inédit qui lui a été réservé lors de son dernier séjour de travail dans cette partie de la République. Il les rassure que leurs doléances ont d’ores et déjà été portées à la connaissance de la Très Haute Hiérarchie et que les solutions idoines ne tarderont pas.