Congo-Niger: Vers la création d’un cadre juridique susceptible de dynamiser la coopération entre le Congo et le Niger

Les présidents Denis Sassou N’Guesso et Mohamed Bazoum ont décidé de créer un cadre juridique nécessaire à la dynamisation des relations entre le Congo et le Niger. Les deux chefs d’Etats l’ont déclaré à la presse, le 22 février à Brazzaville, au terme de leur entretien en tête-à-tête.


Devant la presse nationale et internationale, les deux chefs d’Etat ont déclaré avoir traité des questions bilatérales, mais aussi des sujets qui préoccupent les dirigeants du monde ces derniers moments, à l’instar de la Libye et des changements climatiques.

Se réjouissant de la qualité des échanges qu’il a eus avec son homologue congolais qu’il considère « comme un sage d’Afrique », le président Bazoum a affirmé que ses entretiens avec le président Denis Sassou N’Guesso ont débouché sur la conclusion que « nous pouvons faire beaucoup de choses entre nos deux pays et pour cela, nous avons décidé de créer le cadre juridique nécessaire ». Des instructions appropriés seront données pour la mise en place de ce cadre, a renchéri le chef de l’Etat nigérien.

Il a salué la volonté du président congolais qui pilote le comité de haut niveau de l’UA sur la crise Libyenne. La nomination de Monsieur Abdoulaye Bathily comme envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies en Libye facilitera la tâche du Comité de haut niveau de l’UA, parce qu’il entretient de bonnes relations avec le président Denis Sassou N’Guesso, a expliqué le président nigérien. Il s’est dit confiant et optimiste sur l’issue de la conférence de réconciliation des frères libyens. Pays frontalier de la Libye, le Niger est déterminé à accompagner l’UA, a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que «l’Afrique doit apporter sa contribution pour que les choses  s’améliorent en Libye. »

Mohamed Bazoum a, par ailleurs, jugé intéressante la proposition de  Denis Sassou N’Guesso faite lors de la cop27 à  Charm El Cheikh sur l’institution de la décennie mondiale d’afforestation.

Pour sa part, le président congolais, a déclaré que la visite du président du Niger, Mohamed Bazoum, à Brazzaville est le signe du renforcement de l’axe Brazzaville-Niger. Le Congo et le Niger ont établi leurs relations diplomatiques depuis des années 60, a rappelé Denis Sassou N’Guesso qui a précisé que le plus important est d’élaborer les accords de coopération par le biais des commissions mixtes.

Ces accords de coopération, a renchéri Denis Sassou N’Guesso, concernait plusieurs domaines. A l’époque, a-t-il rappelé, le Congo importait de la viande du Niger et du Tchad lorsque la défunte compagnie Air Afrique était encore opérationnelle. Pour lui, l’absence d’infrastructures de base est un obstacle majeur qui freine la coopération africaine. « L’Afrique n’a pas de routes, pas de chemins de fer, pas d’aéroports et, elle n’a pas d’électricité. On parle beaucoup du développement numérique mais tout cela ne peut pas avancer sans électricité », a-t-il insisté.

A noter que, c’est en fin d’après-midi que le président nigérien a quitté Brazzaville, après une intense pluie.

Par Roch Bouka/Correspondant du Journal l’Avenir au Congo Brazzaville




Après son enrôlement à Mbuji-Mayi Jean-Claude Mukanya confiant sur la victoire de l’Udps aux prochaines élections

Les jours sont désormais comptés pour le grand rendez-vous électoral. Conformément à la volonté du président de la République et à la détermination de la CENI, le Congo Démocratique ira bel et bien aux urnes d’ici décembre.

N’en déplaise aux oiseaux de mauvais augure qui parlent du glissement. Et pour s’inscrire dans cette voie choisie par sa hiérarchie, Jean-Claude Mukanya, un des haut-cadres de l’Udps et collaborateur au cabinet du chef de l’État s’est rendu à Mbuji-Mayi pour s’enrôler. Désormais il est électeur et éligible à la prochaine bataille électorale dans sa province d’origine.
Dès son arrivée jusqu’à la fin de son séjour à Mbuji-Mayi, ce digne fils qui a démontré son savoir dans plusieurs cabinets ministériels passés a été chaleureusement accueilli par une grande foule venant de son parti, l’Udps. Il a exprimé sa reconnaissance envers sa hiérarchie, notamment à Augustin Kabuya, le Secrétaire général de l’Udps.
Jean-Claude Mukanya, jeune cadre compétent du parti au pouvoir a expliqué les enjeux électoraux à venir et la nécessité d’offrir au chef de l’État, M. Félix Antoine Tshisekedi, pas seulement un deuxième mandat, mais aussi et surtout une majorité parlementaire de façon à ce que sa vision soit mise en pratique.
L’Udps mettra tout en jeu pour rafler le plus de députés possible, a-t-il renchérit, avant d’appeler chacun à œuvrer profondément pour cet objectif. Chaque membre du parti doit se faire enrôler de façon à être prêt pour le jour du vote, a-t-il insisté. Le chef de l’État qui fait du développement son cheval de bataille n’a pas oublié tous les défis du Kasaï-Oriental et que bientôt la population verra un grand changement dans la réalisation de certains projets sociaux a conclu le grand économiste dont le parcours est connu de tous.

Simon Kabamba




Préjugés de Jules Alingete sur la Sicomines: Le rapport de l’IGF énerve le climat des affaires en Rdc

L’Inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete, lors d’une sortie médiatique, le mercredi 15 février dernier à Kinshasa en RDC, a fait des préjugés sur la Sicomines, s’agissant de la mise en œuvre de la convention de collaboration signée en avril 2008, entre le gouvernement congolais et le groupement des entreprises chinoises. Selon lui, il y a “magouille, exonérations exorbitantes, irrégularités et non-paiement des impôts dus à l’Etat, de la part des entreprises chinoises, dans l’exécution de cette convention de collaboration.

Ce que l’inspecteur général des finances n’a pas réalisé à travers cette sortie médiatique, c’est qu’il vient d’énerver le climat des affaires. L’IGF a déclaré la guerre à la Sicomines. L’inspecteur des finances se bat pour faire gober aux Congolais les contre-vérités selon lesquelles le groupement des entreprises chinoises ne réalisent pas le volet infrastructure de la convention de collaboration.

Tenez ! En 2022, l’Inspecteur général des finances, décide à mettre en difficulté la Sicomines, a demandé à cette dernière de lui présenter tous les documents de ses activités, depuis sa création en 2008 jusqu’à ces jours, en lui enjoignant de s’exécuter dans un délai court. Une demande embarrassante, juste pour créer un prétexte, en vue d’une action rétrograde par rapport à l’amélioration du climat des affaires en RDC. Qu’à cela ne tienne, la Sicomines a mis à sa disposition 80% des documents, ce qui pouvait de loin de satisfaire l’inspecteur général des finances, chef de service, qui lui attendait les 100% des documents.

En décembre 2022, l’IGF a publié un rapport sans fondement, pour cracher sur les projets minier et infrastructures de la Sicomines, qui selon lui, ne bénéficiaient pas à la population congolaise, ce qui est loin de la vérité.

Pourtant, depuis sa création en 2008, la Sicomines a créé au moins 10.000 emplois directs et indirects. Avant même la production minière, la Sicomines a investi environs 500.000.000 USD dans le projet d’infrastructures en supportant des grands risques. C’était une réponse réelle au souhait tant caressé par le gouvernement congolais.

Aussi, tous les congolais savent qu’en 2006 et 2007, le secteur minier n’était pas florissant. Lorsque les investisseurs européens et américains se montraient réticents envers la RDC, les investisseurs chinois ont été les seuls à investir en RDC, avec pour conséquence positive l’augmentation de la production minière. Jules Alingete ne devrait pas le nier.

Mais le voilà gâcher tout. Bien avant le début de ses enquêtes, Jules Alingete, avait demandé illégalement, en septembre 2022, à la DGDA de suspendre les droits d’exonération douanière sur l’importation accordés à la Sicomines. Depuis 5 mois, cette mesure est en vigueur, ce qui impacte négativement sur le niveau de production minière de la Sicomines. Et tant que cette mesure restera appliquée, la production minière de la Sicomines baissera. La conséquence logique de cette baisse est qu’on ne saura pas financer la réalisation des projets d’infrastructures. L’économie congolaise subira une perte palpable, puisque les banques chinoises ne sauront plus libérer les capitaux d’investissement au projet d’infrastructure. L’autre conséquence est que le climat des affaires sera énervé. Ce que l’IGF a fait à la Sicomines intimidera les autres investisseurs, que ce soit les chinois ou ceux des autres pays.

La vérité, c’est que l’IGF a manipulé le pouvoir, afin d’obtenir la suspension des exonérations en importation dont bénéficie la Sicomines, afin de la contraindre à accepter la réunion de réévaluation de la convention de collaboration. Pourtant ces mesures ont violé les dispositions de la convention de collaboration elle-même et la constitution congolaise.

L’autre excès de zèle de l’IGF, c’est d’oser, sans compétences légales, demander la renégociation du contrat. Par contre, celle-ci ne peut se faire que par voie des consultations amicales entre la partie chinoise et le gouvernement congolais. Ce qu’a fait l’IGF n’est qu’une barbarie qui nuit à la coopération sino-congolaise.




A la découverte du cycliste marocain Ayad El Mouftahi dont la tournée va passer par certains pays africains, asiatiques et européens

Au guidon de sa bicyclette et en quête d’aventure et de nouveaux défis, le cycliste marocain Ayad El Mouftahi a initié une tournée depuis le 17 août 2022 á partir de la ville d’El-Jadida au Maroc. Ce voyageur qui aime relever des défis difficiles dans sa vie va parcourir certains pays africains, asiatiques et européens, avant de boucler sa tournée en 2024 par la même ville El-Jadida.
Cette tournée qui a commencé le 17 août 2022 dans la ville d’El-Jadida au Maroc, se déroule sous le slogan : « le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier ».

A partir d’El-Jadida, le cycliste est passé par certains pays Subsahariens comme la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Liberia, la Sierra Léone, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigeria, le Cameroun, le Gabon, le Congo-Brazzaville jusqu’á son arrivée á Kinshasa en RDC.
Après la pause effectuée en Rdc, le cycliste marocain Ayad El Mouftahi va enchainer vers l’Angola, la Namibie, l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Tanzanie, le Kenya, le Soudan et l’Egypte. C’est à partir de ce pays qu’il va traverser l’Afrique vers les pays arabes (Asie). Ainsi, il passera par la Palestine, l’Arabie Saoudite, l’Iraq. Les pays européens ne sont pas exclus. C’est ainsi qu’il va arriver en Turquie, en Bulgarie, en Hongrie, en Suisse jusqu’en Espagne avant de terminer sa course par El-Jadida au Maroc en 2024.
A travers cette tournée, le cycliste marocain veut promouvoir la culture marocaine auprès des pays traversés, notamment auprès de la communauté africaine. Il veut aussi promouvoir l’image de l’Islam en tant que religion de paix, de tolérance et de coexistence pacifique.
Comme tout challenge, celui de Ayad El Mouftahi n’a pas manqué de rencontrer quelques difficultés. Le principal obstacle, c’est la distance, soit 50.000 Km à traverser. Aussi, les intempéries, la nature des paysages traversés, la chaleur vu le climat un peu chaud de l’Afrique, etc.
Comme défi en faisant cette tournée, le cycliste marocain ne manque pas d’ambition. « Je serais la première personne africaine et musulmane qui aura pu traverser les trois continents dans un laps de temps inédit », dit-il, avant d’insister qu’il veut inscrire son nom en lettres d’or. Parce que le souhait, c’est de faire connaître les valeurs de son pays en Afrique, en Asie et en Europe. “Je voudrais aussi expérimenter l’amour que ressentent nos frères africains vis-à-vis du Maroc, surtout après l’exploit réalisé par les Lions de l’Atlas durant la Coupe du Monde de football á Qatar », poursuit-il.
Soulignons que même si le cycliste Ayad El Mouftahi fait son périple en solo, il bénéficie du soutien des missions diplomatiques du Maroc dans les pays traversés, notamment en terme de conseils et de facilités pour l’obtention de visa, ainsi que celui de ses concitoyens qui y sont installés.
Il en a profité pour remercier le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des MRE du Maroc pour ce soutien, ainsi que l’ensemble des missions diplomatiques du Royaume.
Jean-Marie Nkambua




Karaté: La Fékaco reporte la 2è édition de l’Open Pool Malebo du 9 au 12 mars 2023

Placée sous le haut patronage de la très distinguée première dame Denise Nyakeru, la 2è édition de l’Open Pool Malebo qui était prévue du 23 au 26 février 2023 au studio Mama Angebi dans la ville de Kinshasa, est reportée du 09 au 12 mars 2023.

En effet, par un communiqué sportif parvenu à notre rédaction hier, le Secrétariat Général de la Fédération de Karaté Do du Congo ‘’Fékaco’’ informe l’opinion sportive en général et les correspondants officiels des ligues provinciales de karaté-do ainsi que tous les karatekas en particulier que l’Open du Pool Malebo, Open Pool Malebo2, est reporté au mois de mars précisément du 09 au 12 prochain.
Rappelons qu’en marge de cette 2è édition de l’Open du Pool Malebo, il y est prévu séminaire de coaching et d’arbitrage, Séance pédagogique avec les élèves (ateliers sur les bienfaits du karaté vecteur culturel, de communication et d’éducation et briefing des arbitres et coaches accrédités, pesée + réunion technique.
Pour la compétition proprement dite, il y est prévu Kata individuel Dames et Messieurs.
Kumite
Dames (-50kg,-55 kg, -61 kg, -68 kg et +68 kg)
Messieurs (-60 kg, -67 kg, -75 kg, -84 kg et +84 kg)
Kata individuel Dames/Messieurs
Kumite
Dames -50 kg, -55 kg, -61 kg, -68 kg et +68 kg
Messieurs -60 kg, -67 kg, -75 kg, -84 kg et +84 kg.
Vont prendre part à cette compétition les athlètes de la RDC, Congo/Brazzaville et l’Angola comme invité.
Côté culturel, il y était prévu spectacle avec 2 groupes : RDC et Congo/Brazza notamment prestation ballets(Echassiers, souffleur de feu, Percussion) et enfin, banquet gastronomique agrémenté par la rumba congolaise. Ce n’est qu’une partie remise.
Antoine Bolia




Athlétisme: King’s Rudy Mbuya, un champion qui va dans l’eau-de-là sans crier gare

L’athlétisme congolais ne cessera de pleurer de sitôt un de ses dignes fils en la personne de King’s Rudy Mbuya. Inhumé le mardi 21 février 2023 au cimetière Nouvelle Cité, ce dernier laisse des souvenirs vivaces.

Pour tout dire, King’s Rudy Mbuya est un modèle de courage et de persévérance. C’est un jeune qui a marqué notre esprit et celui du feu Dr Edouard Muteba, Président de la Fédération d’athlétisme du Congo ‘’Feaco’’par l’abnégation qu’il a consenti pour s’adonner à l’athlétisme, discipline mère. Retenez que ce jeune homme venait de très loin à Don Bosco Kimbwala pour s’entrainer au stade des martyrs. Très déterminé à se hisser parmi les meilleurs, il s’adonnait à cœur joie aux entrainements. Feu Dr Muteba eu égard à son talent et les sacrifices que consentait King’s Rudy Mbuya, n’avait pas hésité à le prendre en charge avec ses autres camarades athlètes pour leur transport aller et retour.


Comme athlète, Rudy Mbuya s’adonnait à des épreuves éprouvantes en athlétisme c’est notamment : la Marche athlétique, 5000 et 10000 m. En 2006, il était sacré champion chez les cadets Marche athlétique. Il était aussi champion à l’interscolaire. Champion de l’entente Malebo et Lipopo. En 2007, il était sacré champion au championnat national. Après la compétition, il a suivi la formation d’entraineur. La mort l’a surpris en cette qualité. Il était agent à la Rawbank, marié et père de 2 enfants.
Pour les obsèques de King’s Rudy Mbuya, les athlètes kinois étaient mobilisés (cotisations et présence physique). Mme Céline Kapanda, ex championne du Congo au Lancement de javelot dont le record n’a été battu que l’an dernier, avait mis un bus qui a conduit la délégation à la levée du corps à la morgue de la clinique kinoise à la Gombe et au cimetière.
Antoine Bolia




Sumo: Me Apoto Kiala (Président a.i de la F.N.C.SU/D.A) à L’Avenir : ‘’La 1ère édition du championnat national est fixée le 24 mars 2023’’

Les amoureux de Sumotori ‘’Sumo’’ congolais peuvent prendre leur mal en patience. La 1ère édition du championnat national de Sumo que l’on a annoncé pour le 25 février 2023, n’aura pas lieu en cette date. Mais le 24 mars 2023.

Me Apoto Kiala, 1er Vice-président de la Fédération Nationale Congolaise de Sumo & Disciplines Associées ‘’F.N.C.SU/D.A’’ qui assume la fonction de président ad intérim suite au décès du président, le regretté Général Molisho, a donné toutes les précisions possibles. Ce championnat national sera précédé par la tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui sera suivie de l’Assemblée Générale Extraordinaire et élective. Et il y aura un tournoi international qui va réunir trois pays : la RDC (pays hôte), le Congo/Brazzaville et l’Angola.
Pour la petite histoire, c’est Me Apoto Kiala qui a introduit le Sumotori en RDC en juillet 2018 après avoir participé au stage de Brazzaville animé par le président de la fédération Suisse de Sumo, M. François Vhal.
Le Sumo est une discipline d’arts martiaux d’origine japonaise. C’est un sport de combat mieux lutte traditionnelle japonaise qui consiste à faire sortir son adversaire hors d’un cercle marquant la zone de lutte ou le faire tomber. Le Club Sumo EEPS des FARDC fondé par Me Ndilu Eseri Héritier Mbinzo, est le tout premier club officiel de Sumo en RDC.
A ce jour, plusieurs ligues sont opérationnelles. C’est notamment celle du Nord-kivu, Sud-Kivu, Haut-Katanga et celle de Kinshasa ‘’Lisukin’’. S’en est suivi le Kongo Central. Pour sa 1ère participation en compétition internationale, la RDC était médaillée de bronze au championnat d’Afrique organisé à Marrakech au Maroc.
Pour ce qui est de l’organisation de compétition en RDC, les premières ont été organisées dans ce pays en 2022. D’abord les ententes tandis que la Ligue Provinciale de Sumotori de Kinshasa ‘’Lisukin’’ que préside le Colonel Kabasele Tuamona Kallé avait organisé son tout 1er championnat de la spécialité, le dimanche 6 février 2022 au stadium de l’Ymca à Matonge. Au terme des joutes très acharnées, étaient sacrés champions de Kinshasa les athlètes ci-après :
-85 kg : Pembele
-100 kg : Salumu
-115 kg : Lisiki
+115 Kg : Kapinga
A cette occasion, le public kinois a pu découvrir en live le sumo. L’on vivra donc le 24 mars prochain, la 1ère édition du championnat national de Sumo.
Antoine Bolia




A l’occasion de la Fête significative de Février

A l’occasion de la Fête de l’Etoile, fête nationale suprême, ont eu lieu le 17 février des compétitions sportives entre les membres du Cabinet et du ministère de la Défense nationale.
Kim Jong Un, Secrétaire général du Parti du travail de Corée et Président des affaires d’Etat de la République populaire démocratique de Corée, a bien voulu y assister.
Son apparition sur la tribune a été saluée par une tempête d’acclamations de « vivats ! » de tous les joueurs et spectateurs.
A ces épreuves sportives ont assisté Kim Tok Hun et Jo Yong Won, membres du Présidium du Bureau politique du Comité central du PTC, les cadres du CC du Parti, dont Ri Il Hwan et Kim Jae Ryong, secrétaires du CC du Parti, le personnel du Cabinet, les responsables des ministères et autres organismes du niveau central.
Y étaient également présents les commandants du MDN, entre autres Kang Sun Nam, Pak Su Il et Jong Kyong Thaek, des officiers et soldats, le personnel enseignant et administratif et les élèves des établissements d’enseignement militaire.
D’abord, a eu lieu un match de football entre les membres du Cabinet et du MDN. L’épreuve s’avérait tout le temps échauffée.
Vers la 32e minute de la première mi-temps, le joueur n° 12 de l’équipe du MDN a réussi à arriver jusqu’au-devant du but adverse et à marquer un but le premier.
Entre les deux mi-temps, les sportifs du club d’aviation de Pyongyang ont fait une démonstration de vol délicat de modèles réduits d’avion, réjouissant les spectateurs.
Vers la 55e minute dans la seconde mi-temps, le joueur n° 22 de l’équipe du Cabinet a réussi un penalty. Depuis, le match se déroulait de façon plus acharnée.
L’enthousiasme des supporteurs aussi allait croissant. A ce match de football, l’équipe du MDN a battu son adversaire par 3 : 1. Ensuite, a eu lieu une lutte à la corde entre ces deux équipes.
A cette compétition, l’équipe du MDN a triomphé par 2 : 0. Le match terminé, s’est déchaînée une nouvelle tempête d’acclamations.
Les cadres du Cabinet et du MDN ont adressé leurs remerciements sans bornes au Secrétaire général Kim Jong Un qui avait veillé à ce qu’on organise les festivités sportives et culturelles significatives à l’occasion de la Fête de l’Etoile, même en les honorant de sa présence malgré son emploi du temps surchargé et leur insufflant de la force et du courage inépuisables.
Tous les participants étaient fermes dans leur volonté de donner toute mesure de leurs intelligence et ardeur dans une lutte pour faire de cette année une année de grand tournant, année de transformation digne d’être inscrite dans l’histoire de développement de la RPDC.




États-Unis : homicide de Mgr O’Connell, évêque auxiliaire de Los Angeles

L’évêque auxiliaire de Los Angeles, Mgr David O’Connell, 69 ans, a été retrouvé tué par arme à feu dans une maison à Hacienda Heights, à 30 kilomètres du centre-ville de Los Angeles, en Californie, le 18 février dernier. Les circonstances de sa mort font l’objet d’une enquête, indique Vatican News.

Un homme soupçonné d’être lié à la mort de Mgr O’Connell a été interpellé lundi 20 février par les autorités de la ville. Il s’agit de Carlos Medina, le mari de la femme de ménage de l’évêque assassiné, indique le site officiel de l’archidiocèse Angelus News.
Né en Irlande, Mgr O’Connell a servi dans l’archidiocèse de Los Angeles pendant les 43 dernières années en tant que prêtre puis évêque auxiliaire, nommé à ce poste par le pape François en 2015.
Mgr José Horacio Gomez, l’archevêque de Los Angeles, a exprimé sa « tristesse » et « un choc » après avoir appris la nouvelle sur l’assassinat. Mgr O’Connell « était un homme de paix avec un cœur pour les pauvres et les migrants, a dit l’archevêque, et il était passionné par la construction d’une communauté où le caractère sacré et la dignité de chaque vie humaine étaient honorés et protégés ».
Plusieurs personnes se sont rassemblées sur le lieu du décès pour allumer des bougies et prier le chapelet.




Du matériel électoral trouvé dans un véhicule accidenté: La CENI exige des enquêtes objectives

De plus en plus, l’on s’achemine vers l’organisation des élections libres, transparentes et démocratiques en République démocratique du Congo. Pour ce faire, la Centrale électorale que dirige Denis Kadima est en train d’identifier, avant d’enrôler les Congolais en âge de voter. C’est dans ce sens que du matériel électoral est transporté en toute sécurité pour être disséminé dans tous les coins de la République, en vue de faciliter cette opération.
Mais tel n’a pas été notre étonnement en lisant le communiqué, où la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique qu’elle a été saisie, en date du lundi 20 février 2023, de l’accident des véhicules survenu à 15 kilomètres de la ville de Tshikapa, dans la province du Kasaï. Dans l’un des véhicules entré en collision, il se trouverait du matériel électoral dont l’origine et la destination sont encore inconnues et font l’objet des enquêtes judiciaires.
Ceci appelle à notre niveau plusieurs interrogations et questionnements. Comment expliquer que le matériel électoral s’est retrouvé entre les mains d’un privé ? Comment assure-t-on la sécurité du matériel électoral ? Que fait la CENI du matériel des aires où l’enrôlement s’est terminé ? Sinon, il y a à craindre qu’un quidam puisse s’approprier du matériel de la CENI et fabriquer frauduleusement des cartes d’électeurs qui lui serviront lors des échéances électorales prochaines.
C’est ainsi que la CENI invite les instances judiciaires et policières compétentes à faire diligence dans la recherche des coupables et que des sanctions sévères et exemplaires leur soient infligées. Mais en interne, la CENI devait initier des enquêtes, pour savoir si la brèche ne vient pas d’elle-même. Sinon, depuis son arrivée à la tête de la CENI, Denis Kadima travaille en vue de la crédibilisation de la Centrale électorale. Il doit de ce fait veiller pour que des gens mal intentionnés ne viennent casser cette confiance qui renait entre la CENI et le peuple appelé à renouveler les mandats de ses dirigeants.
En attendant que les instances compétentes qui instruisent le dossier fassent toute la lumière sur cet incident malheureux, indique le même communiqué signé par le président Denis Kadima, la CENI rappelle à l’opinion que dans son communiqué de presse n° 007/CENI/2023 du 14 février 2023, elle avait attiré l’attention de la population sur le fait que le matériel électoral, allant des Kits d’enrôlement des électeurs, aux panneaux solaires et batteries au lithium faisait l’objet de diverses convoitises. À cette occasion, les numéros ci- après avaient été communiqués à la population afin de dénoncer toutes pratiques inciviques et antivaleurs. Il s’agit des numéros : +243 81 95 61 641 ; +243 84 76 80 466 ; +243 97 73 16 978.
La CENI se dit disposée d’apporter son concours pour l’établissement de la vérité et promet de tirer toutes les conséquences qui s’imposeraient si jamais son personnel, à quelque niveau que ce soit, serait impliqué.
Le lundi dernier en effet, un bus et une Toyota Land cruiser sont entrés en collision au Kasaï sur la route nationale numéro 1, faisant quatre morts, dont une femme. Certaines personnes affirmaient que les témoins avaient retrouvé entre autres un kit d’enregistrement d’électeurs et des fiches d’identification d’électeurs dispersées au sol après l’accident.
Jean-Marie Nkambua