Bunia/Ituri : L’incendie d’un camion-citerne à la station Aaran fait d’énormes dégâts matériels et humains

A la station-service appartenait à un sujet Somalien, 8 personnes dont 2 morts et 6 blessées, bilan provisoire de cet incident malheureux. Le commissaire supérieur Gérard Abeli Mwangu, Commandant de ville de la Police Nationale Congolaise est au micro de Jolie Palmer :
« Le bilan s’élève à 8 blessés. Parmi les 8 blessés, il y a 3 qui sont évacués vers le Kenya. Il y a deux morts et trois blessés qui sont restés à Bunia hospitalisés. Les 3 blessés graves évacués au Kenya, il y a 1 somalien et 2 congolais. Les deux cas de mort, il y a 1 kényan et 1 éthiopien. Comme ce sont des musulmans, la Police est en train de déposer les deux corps dans la Mosquée pour éventuellement les oraisons funèbres. Parmi les 3 blessés qui sont restés à Bunia, il y a une maman qui s’est fracturée pendant qu’elle fuyait l’incendie et 2 autres hospitalisés à l’hôpital Salama ».
En outre, il déclaré qu’il ressort des éléments de premières enquêtes que la cause principale, c’est un court-circuit du camion-citerne qui a provoqué l’incendie.
Notons que le patron de la PNC/Bunia a rassuré que les enquêtes sont ouvertes dans but d’établir les responsabilités, notamment sur les autorisations de construction, d’ouverture, de fonctionnement et la police d’assurance de la station Aaran Aram.




Beni et Ituri : « Les forces conjointes FARDC-UPDF ont la capacité et les moyens logistiques pour mettre définitivement fin au phénomène ADF » (Mak Hazukay)

Dans la ville de Beni, province du Nord-Kivu, les forces conjointes FARDC-UPDF ont désormais la capacité et les moyens logistiques pour mettre définitivement fin au phénomène ADF à Beni et Ituri. Le porte-parole de cette coalition l’a déclaré au cours de la conférence de presse animée ce jeudi 23 février à Beni. Le Lieutenant-Colonel Mak Hazukay indique que les deux forces contrôlent plusieurs bastions jadis sous occupation des ADF en territoire de Beni et Irumu.
Les deux armées reconnaissent tout de même qu’il y a encore de petites poches de résistance de l’ennemi dans le Mwalika sur lesquelles elles se concentrent ces jours afin de contrôler totalement la zone.
Les forces conjointes FARDC-UPDF rassurent la population de leur volonté et détermination à ramener la paix dans le Grand Nord et en Ituri ; elles tendent également la main aux combattants ADF qui veulent quitter la brousse.




En visite chez Denis Kadima : L’ambassadeur des USA insiste sur des élections libres, démocratiques et crédibles tenues dans le délai constitutionnel

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, s’est entretenu avec l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique en République démocratique du Congo, Mme Lucy Tamlyn, sur les enjeux et les défis que représentent les élections de 2023 pour lesquelles la Centrale électorale se prépare activement.

Le Chef de la mission diplomatique américaine a souligné l’importance que les États-Unis attachent à ces consultations électorales pour qu’elles soient libres, démocratiques, crédibles et se tiennent dans le délai constitutionnel conformément au calendrier électoral.
« Je viens de m’entretenir avec le Président de la CENI avec qui nous avons abordé plusieurs sujets liés spécialement aux enjeux des élections de 2023, mais aussi aux défis qui sont énormes. J’ai souligné l’importance que les États-Unis attachent à ces consultations électorales pour qu’elles soient libres, démocratiques et crédibles et se tiennent dans le délai constitutionnel conformément au calendrier électoral. Nous savons que le désir de chacun de Congolais est de voter librement pour choisir les dirigeants tel qu’ils le souhaitent. Ce qui est la base même de la démocratie. Donc, je me réjouis d’être ici au moment où l’Etat congolais se prépare à ces scrutins que tous souhaitent conformes. Et je voudrais réitérer notre engagement à accompagner le peuple et le gouvernement congolais dans cette noble tâche », a souligné Mme Lucy Tamlyn.
Avant de mettre en avant le respect des droits des Congolais auquel son pays est astreint sans montrer une quelconque ingérence ni interférence.
« Nous avons convenu de continuer d’échanger et aussi de travailler chacun de son côté, parce que nous sommes ici en tant que partenaire et ami. Nous respectons les droits des Congolais de choisir ses propres dirigeants sans aucune interférence ni ingérence. Ce n’est nullement notre rôle de dire que celui-là va gagner les élections au détriment de tel autre et qui est le candidat préféré. C’est juste accompagner le processus, soutenir l’institution et travailler pour une élection qui ira dans le sens des attentes du peuple congolais », a-t-elle conclu.




OCC : Le Dr Etienne Tshimanga à l’assaut de Tshikapa

Après les Provinces du Grand-Katanga, le Nord et le Sud-Ubangi et Kasaï Central, c’est autour de la Province du Kasaï de recevoir le n°1 de l’Office Congolais de Contrôle, le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo.


Le Directeur général de l’OCC poursuit sans relâche, sa mission d’itinérance ayant pour objectif, l’inspection et l’état des lieux de différentes entités de l’office. C’est ainsi qu’il est allé à l’assaut de la section de Tshikapa, chef-lieu actuel de la province du Kasaï, mais qui, jusqu’aujourd’hui est encore sous la dépendance de la direction provinciale de l’OCC /Kasaï Central.
Comme partout où il est passé, le DG Etienne Tshimanga Mutombo a eu un accueil digne de son rang et a communié avec tout le personnel de Tshikapa.


S’adressant aux agents, le Dr ETM a insisté sur la mission légale de l’OCC qui est celle de protéger la population en procédant en tant que tierce partie à l’évaluation de la conformité, en l’occurrence l’inspection, la certification, etc. Durant son séjour, le DG Etienne Tshimanga Mutombo a profité pour sensibiliser les opérateurs économiques à travailler en collaboration avec l’OCC et surtout d’accepter les prestations de l’OCC.
Soulignons que cette visite de la section de Tshikapa a permis également au Docteur Etienne Tshimanga Mutombo d’aller à l’assaut des postes frontaliers laissés pour compte, en vue d’une thérapeutique, leur permettant de devenir rentables aussi. Il s’agit de cinq postes frontaliers de la section de Tshikapa : Kamako, Kandjandji, Kabwakala, Tshisengo et Mayanda.




Après deux semaines de tension à Tunis : L’ambassadeur de la Rdc en Tunisie appelle la colonie congolaise à l’apaisement et au calme

A travers un communiqué publié ce samedi 24 février 2023 par l’ambassade de la RDC en Tunisie, la représentation de l’Etat congolais qui s’est dite préoccupée par la situation que subissent les africains subsahariens en général ces derniers temps dans ce pays et le Congolais en particulier appelle ainsi la colonie congolaise au calme en attendant l’aboutissement des actions auprès des autorités tunisiennes compétentes pour la solution à cette situation.

L’ambassade demande en même temps à tous les ressortissants congolais vivant en Tunisie d’observer certaines mesures préventives, notamment : limiter les déplacements, éviter les regroupements et les manifestations de protestation violente, garder contact permanent avec l’ambassade et les structures associatives, adopter un comportement responsable et ne céder à aucune provocation de rue.
Concernant tous les compatriotes qui ne sont pas encore en règle sur le sol tunisien, dans son message, l’ambassade exhorte tous les retardataires, de pouvoir introduire la demande de titre de séjour à la police tunisienne pour ne pas être dans l’irrégularité et déposer la copie de réception auprès de l’ambassade pour le suivi.
Pour rappel, la Tunisie avait procédé à la vérification des documents de chaque étranger dans ce pays. Une action qui a tourné à une violence entre les étrangers exceptionnellement les ressortissants de l’Afrique subsaharienne et la police tunisienne provoquant des vives manifestations accompagnées des arrestations arbitraires qui ont été enregistrées. Une situation qu’avait dénoncé les étudiants congolais vivant en Tunisie qui sont tombés victimes de ce mouvement. Malgré l’appel au calme, la tension reste toujours tendue dans plusieurs villes tunisiennes.




Promotion des villes durables en Rdc : L’AFD présente le projet « To Petola » au Dircab de Pius Muabilu

Me André Malangu, Directeur de cabinet du ministre d’État, ministre de l’Urbanisme et habitat Pius Muabilu a reçu en audience ce vendredi, une délégation de l’Agence Française de Développement (AFD), qui s’est engagée à accompagner la Cellule Technique des Projets de Développement Urbain (CTPDU), structure récemment mise en place par Pius Muabilu.
L’Agence française de développement est venue présenter au patron de villes, le projet TO PETOLA visant à promouvoir plusieurs villes durables en Rdc.
Nicolas Faugères, Chef du projet qui conduisait la délégation, a salué la qualité de cette première rencontre leur accordée par Me André Malangu, assisté des membres désignés à cette Cellule technique.
« On a pu échanger sur les activités du ministère. C’était une prise de contact depuis plusieurs mois. Le ministère a fait état de ses activités dans les mois à venir. On l’a surtout écouté pour envisager les perspectives de collaboration. Pour l’instant, on a qu’un seul projet en cours To Petola. On a été sollicité pour identifier un projet sur plusieurs villes durables. On était là pour écouter la définition de la ville durable, quelle pourrait être son attraction et les modalités de mise en œuvre ? La réponse du ministère à travers son Directeur de cabinet est satisfaisante. C’est un premier échange et on a besoin d’en avoir par la suite pour préciser les choses. Le projet actuel est sur la ville de Kinshasa », explique M. Nicolas Faugères.




CAF C1 : Le tenant du titre, Al Alhy, Vita et Zamalek, ces écureuils sous pression…

À une journée de la mi-parcours de la phase des groupes de la ligue des Champions (Afrique), le champion en titre et son dauphin sont dos au mur et obligé de se relancer lors de la 3e journée au programme ce vendredi et samedi.
Après son entrée ratée (défaite 1-0 contre la JS Kabylie), le Wydad Casablanca, champion sortant, doit à tout prix se ressaisir à domicile face au Petro de Luanda, invaincu et qui le devance de quatre points. Le lendemain, dans l’autre match de ce groupe A, la pression sera aussi énorme sur l’AS Vita Club qui a elle aussi très mal démarré en s’inclinant à domicile contre le Petro de Luanda (1-2) et qui a droit à une seconde chance à la maison face à la JS Kabylie, invaincue avec 4 points d’avance.
Vendredi aussi, le CR Belouizdad va tenter de se reprendre après avoir été douché à domicile par l’Espérance Tunis (0-1). Ce sera contre les Soudanais d’Al Merreikh, qui n’ont qu’un point au compteur et recevront les Algériens en Libye. Le lendemain, dans l’autre rencontre du groupe D, la tension sera à son comble pour le Zamalek, qui ne compte qu’un point au compteur, et qui sera quasiment éliminé en cas de défaite sur le terrain du leader, l’Espérance Tunis.
Raja-Horoya, choc au sommet
Dans le groupe B, Coton Sport-Al Hilal sera au programme ce vendredi en attendant le choc de samedi entre Al Ahly et Mamelodi Sundowns. Le finaliste malheureux de la précédente édition a très mal commencé en s’inclinant contre Al Hilal (0-1) et devra impérativement se rattraper face aux Sud-Africains, leaders après leur deux victoires initiales. Dans la poule C enfin, une explication au sommet aura lieu samedi entre le Raja Casablanca, en tête avec deux points d’avance, et son dauphin d’Horoya. Toujours en quête de leur première victoire, les Ougandais de Vipers et les Tanzaniens de Simba tenteront de profiter de ce choc pour se rapprocher s’ils parviennent à décrocher leur première victoire.
Le programme de la 3e journée de la Ligue des champions africaine
Horaires en temps universel
Vendredi 24 février
13:00, Al-Merrikh-CR Belouizdad (Groupe D)
16:00, Coton Sport Garoua-Al-Hilal Omdurman (Groupe B)
19:00, Wydad Casablanca-Petro de Luanda (Groupe A)
Samedi 25 février
13:00, AS Vita Club-JS Kabylie (Groupe A)
16:00, Espérance Tunis-Zamalek (Groupe D)
16:00, Vipers-Simba SC (Groupe C)
19:00, Al Ahly-Mamelodi Sundowns (Groupe B)
19:00, Raja Casablanca-Horoya (Groupe C)




Selon la DTC : Aucun Kit d’enrôlement n’a été trouvé dans le véhicule accidenté de l’honorable Théo Kazadi

Le véhicule Land cruiser accidenté lundi de l’honorable Théo Kazadi Muayila n’a jamais transporté aucun Kit d’enrôlement de la Ceni. La cellule de communication de son parti politique Dynamique pour la transformation du Congo “DTC” appelle la population à ne pas suivre le discours de pasteurs et croyants des églises politiques basée sur la haine, préjugé discrimination, diffamation, mensonges et toutes les antivaleurs du monde.
Alors qu’il n’a pas encore enterré quatre de ses collaborateurs dont son assistant parlementaire, sa belle-sœur, cadres de son parti décédés tragiquement lundi 20 février lors d’un accident de circulation survenu à 15 kilomètres de la ville de Tshikapa sur la RN1, ses détracteurs prétendent que des kits électoraux se trouveraient à bord de son véhicule au moment de l’accident bien que sans aucun élément de preuve.
Vu les rumeurs sur les réseaux sociaux et quelques médias, Denis Kadima, président de la Ceni qui, visiblement sous pression, a publié un communiqué à travers lequel il a invité « les instances judiciaires et policières compétentes à faire diligence dans la recherche des coupables et que des sanctions sévères et exemplaires leur soient infligées ».
Indignée, la Cellule de communication du député national Théo Kazadi Muayila, accusé devant le tribunal des réseaux sociaux, a livré sa version des faits.
« Contrairement à cette version des faits, la Cellule de communication de l’honorable député national Théodore Kazadi Muayila tient à préciser ce qui suit: Le véhicule accidenté appartient bel et bien à l’honorable député national précité et faisait partie du convoi avec à son bord, cinq personnes dont une femme; lors de cet accident, quatre personnes ont perdu la vie ; aucun matériel électoral n’a été transporté à bord dudit véhicule », a-t-on démenti dans un communiqué parvenu à alternance.cd.
Me Kakotshi Bondo Joseph, signataire dudit communiqué, a ajouté que la cellule de communication de Théo Kazadi « met en garde quiconque profiterait du silence observé par ce dernier justifié par le respect dû aux morts, conformément à la tradition africaine pour continuer à propager des fausses informations dans l’objectif de ternir l’image de cet élu national du territoire de Tshikapa, s’exposera à des poursuites judiciaires.
Le député le mieux élu du territoire de Tshikapa est victime de sa popularité outre la crédibilité et la confiance obtenues de la population, mais aussi et surtout les adhésions sont enregistrées actuellement dans son parti politique Dynamique pour la transformation du Congo DTC. Le cabinet du député Théo kazadi Muayila reconnu comme le non conflictuel dans l’espace Grand Kasaï ne va pas encore tolérer de bêtise de n’importe quel groupe.
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Lors d’une ronde organisée à Kinshasa : Denis Kadima constate qu’il n’y a plus de requérants en quête de carte d’électeur

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima a effectué une ronde dans la matinée dans quelques centres d’inscription à Kinshasa, encore ouverts.
Se rendant à l’évidence, le numéro un de la Centrale électorale a fait le constat qu’il n’y a plus de requérants en quête de carte d’électeur. Faute de demandeurs, l’activité du personnel commis à la tâche se résume à la transmission des dernières données enregistrées devant constituer le fichier électoral et aussi à l’organisation du ramassage des plis.
Le Président Denis Kadima a exprimé sa profonde satisfaction du fait que le plus important pour la CENI, a-t-il souligné, est de ne laisser hors de cette opération aucun Congolais remplissant les conditions requises après le temps additionnel accordé de 15 jours à la date initiale de clôture le 24 janvier 2023.
“J’ai fait un tour des centres d’inscription ici à Kinshasa pour voir comment le processus évolue et je me rends compte qu’ils sont vides. Cela signifie que le temps de récupération que nous avions programmé a eu ses effets. Plus de requérants, c’est un constat que j’ai fait partout où je me suis rendu. Nous avons promis que nous ne laisserons personne de côté pour que chacun des Congolais qui remplit les conditions et qui veut s’enrôler car, c’est un acte volontaire, ait l’occasion de le faire. Nous reconnaissons que c’était difficile, il y avait beaucoup de gens et nous avons dit que nous n’allons pas arrêter tant que les derniers Congolais ne s’étaient pas encore enrôlés. Ce constat nous donne beaucoup de satisfaction”, a estimé Denis Kadima.