Ce lundi à Kinshasa : Ouverture de la réunion du conseil des ministres de l’OHADA

La réunion du Conseil des ministres des pays membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des affaires (OHADA) se tient lundi 27 février 2023 à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo.
À cet effet, il s’est tenu, vendredi 24 février, les travaux préparatoires de cette 54e session. Ministres et délégués des pays africains statuent sur l’avenir de cette organisation et surtout sur sa redynamisation en 30 ans après sa création.
Deux jours durant, ils vont examiner le rapport du Commissaire aux comptes pour l’exercice 2020, le rapport d’audit interne de l’OHADA ainsi que le rapport de l’audit externe sur la gestion administrative et financière de l’OHADA.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire permanent de l’OHADA, Emanuel Sidibi a salué l’implication et la détermination de la RDC à imprimer une nouvelle impulsion à cette structure. Il a, par la suite, rappelé la particularité de l’année 2023 qui va marquer la trentenaire de l’OHADA, un âge décisif dans le parcours d’une vie.
“On peut dire que l’heure est venue pour l’OHADA de se réinventer tout en repoussant ses limites afin de servir au mieux la finalité que les pères fondateurs lui ont assignée. Je formule les vœux que nous puissions chacun accompagner ce mouvement. Pour ce faire, il importe que nos actions, interventions et décisions soient fondamentalement motivées par l’intérêt de l’OHADA”, a-t-il déclaré.
La ministre congolaise de la Justice, Rose Mutombo Kiese a rappelé aux experts la lourde tâche qui les attend à savoir, baliser le chemin pour la réussite de la session ministérielle qui commence ce lundi 27 février à Kinshasa. Elle n’a pas manqué de leur faire voir les attentes des pays membres par rapport à ces travaux.
“J’attends également de vous l’examen de la réforme de l’arbitrage et de recrutements que nécessitent les vacances actuelles des postes ou celles en vue. Ma démarche s’inscrit dans la droite ligne de la volonté de tous, celle de faire avancer notre organisation surtout au cours du mandat de la RDC que je veux le plus apaisé en raison notamment de la commémoration le 27 octobre de cette année des 30 ans d’existence de notre organisation commune”, a indiqué la garde des Sceaux.
Par ailleurs, Rose Mutombo a exprimé le souhait que ces assises permettent à la structure de repartir sur de nouvelles bases empreintes de cordialité et de franche collaboration entre les différentes structures de l’OHADA.

BM




Télédéclaration : Félicien Kuluta s’apprête à lancer la campagne de recouvrement des vignettes exercice 2021, 2022 et 2023

Dans le cadre de la dématérialisation des modes de paiement des impôts provinciaux et des taxes ; la Société OKAB-SARL partenaire de la Ville de Kinshasa, représentée par son Directeur Général M. Armand Frank, a procédé encore une fois de plus à la remise d’un autre lot des matériels informatiques, ce jeudi 23 février 2023 au siège de la DGRK.
Satisfait, M. le Directeur général de la DGRK, Félicien Kuluta Ntula a aussitôt procédé, avec son équipe, au déploiement desdits matériels dans différentes directions opérationnelles de sa régie, pour une meilleure prise en charge des assujettis.
Signalons qu’en cette même journée, le Professeur Kuluta a présidé une séance de travail, ensemble avec le partenaire Otojuste ainsi que les comptables des matières de la Ville de Kinshasa, sur le lancement de la campagne de vente vignette, pour les exercices en cours et non encore recouvrés par le fisc provincial, 2021-2022-2023.
« De quoi il a été question dans cette table de travail ? C’était pour préparer le lancement de la campagne sur le recouvrement volontaire et plus tard forcé des vignettes exercice 2021, 2022 et 2023. Parce qu’aujourd’hui, nous ne voulons plus avoir des arriérés des vignettes. Il est demandé à tous les propriétaires des véhicules qui circulent à Kinshasa depuis leur immatriculation en 2021 de se préparer à payer leurs vignettes.




Contrat sino-congolais: Nico Nzau, DG de l’ACGT note qu’” il n’y a pas eu de surfacturation dans les travaux des infrastructures”

Contrairement à ce qu’a avancé l’inspection générale des finances (IGF), sur la surfacturation de certaines infrastructures dans le contrat Sino-congolais, le Directeur général de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), Nico Nzau prend parti pour la Sicomines. Il a avoué au micro de Top Congo lors d’une émission spéciale sur le sujet, qu’avant la date d’avril 2008 toutes les Infrastructures de la RDC étaient dans un très mauvais état. Et c’est lors de la conclusion et la mise en œuvre des contrats chinois, qu’aujourd’hui, la RDC pourra palper du doigt la réussite de la réhabilitation des routes à travers cette coopération RDC – Chine.

« Il faut reconnaitre les forces de ce programme avec la chine. C’est au moment où nous avions de problèmes de budget que les investisseurs chinois sont arrivés avec 3 milliards USD. C’est beaucoup parce que ces 3 milliards représentaient le budget de ce pays. On y a cru car en échange on devrait avoir des infrastructures. Les entreprises chinoises se sont déployées vite avec leurs matériels. Tout constitue la force de ce programme », a déclaré le Directeur général de l’ACGT, avant d’ajouter les opportunités de ce programme.
« Lorsque les chinois sont arrivés, on a pensé tout de suite à la création des emplois, ce qui fut fait et à l’attraction des autres investisseurs. Avec les 3 milliards USD, ce programme Sino-congolais était une caution morale pour rassurer d’autres bailleurs des fonds ».
Nico Nzau a également évoqué les faiblesses de ce programme, c’est le fait que les congolais étaient « intellectuellement incapables de faire des études. L’argent arrivait, mais il n’y a pas eu d’études ».
Pour ce qui est de son Agence et en ce qui concerne la surfacturation dont a fait allusion l’IGF dans le contrat chinois, Nico Nzau a affirmé qu’il n’y a pas eu surfacturation dans les travaux des infrastructures, car, dit-il, l’ACGT voulait à tout prix réaliser un travail de qualité. Pour ce qui concerne les accusations de l’IGF sur l’invisibilité des infrastructures, le DG de l’ACGT a rassuré, « Au tout début, nous avons commencé à réhabiliter les routes par les portes d’entrée des matériels. Les matériels entraient par Kasindi, Zambi, et Matadi. Ce sont les provinces qui étaient beaucoup plus dans les frontières qui voyaient beaucoup plus le projet. La deuxième phase consistait à ramener les réalisations dans les grandes villes. Et il fallait commencer à éparpiller en planifiant l’affectation des fonds, par rapport aux projets structurants ».
Nico Nzau s’est expliqué en donnant l’exemple de 114 millions USD dépensés pour la réhabilitation de l’hôpital du cinquantenaire. Il a justifié cette somme par l’achat de matériels modernes et de qualité venus de l’Allemagne.
« Le problème avec l’hôpital du Cinquantenaire, c’est le manque d’étude préalables qui se buttait également aux échéances politiques, parce qu’il fallait faire quelque chose. L’hôpital du cinquantenaire existe depuis 1954, il était écroulant. On a utilisé des technologies nouvelles. On pensait qu’on dépenserait moins, mais en sondant les structures, on a trouvé qu’il fallait renforcer les structures par les technologies nouvelles qu’on appelle des fibres carbones. C’est un hôpital moderne de niveau 5 pour éviter que les gens n’aillent en Inde se faire soigner. Les matériels sont venus même par avion. Les gens ont cru à une surfacturation. Mais il n’y a pas eu de surfacturation », a-t-il martelé.
Plusieurs réalisations sont donc à saluer pour le compte du contrat Sino-congolais que ce soit du côté minier ou Infrastructures. La Chine en RDC tout comme ailleurs a beaucoup investi et continue à le faire en construisant des routes, des écoles, hôpitaux, des forages de puits d’adduction d’eau en faveur des villages et tant d’autres.




Sommet de la CEEAC à Kinshasa : Félix Tshisekedi passe le flambeau à Ali Bongo Kagame fait la politique de l’autruche

Depuis samedi 25 février 2023, Kinshasa la capitale de la République démocratique du Congo, abrite le 22ème sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Au cours de session, les délégués du marché de plus de 124 millions d’âmes vivant en Angola, au Burundi, au Cameroun, en Centrafrique, au Congo, au Gabon, en Guinée Équatoriale, au Rwanda, au Sao Tomé & Principe, au Tchad et en Rdc (pays hôte) ont, entre autres évoqué le processus de transition politique au Tchad et le processus électoral en République centrafricaine. Outre ses missions traditionnelles de coopération et d’intégration régionale, la CEEAC s’est donnée, aussi comme mission la promotion de la paix et de la stabilité la Sous-région, ainsi que l’appui au processus électoral dans les Etats membres. C’est ainsi que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, marquée par l’agression rwandaise sous couvert de M23 a été évoquée. Plusieurs chefs d’État de la sous-région ont fait le déplacement de la capitale congolaise, mais le président rwandais a préféré briller par son absence. Une politique d’autruche qui, en fermant ses yeux croit ne pas être vu. En fuyant la rencontre, Kagame semble penser détourner l’attention sur les résolutions du sommet pour ne parler que de son absence.

Selon certains observateurs, « la fuite en avant de Kagame était prévisible au regard des tensions qui règnent entre les deux pays. Tensions qui ont provoqué d’intenses combats opposant les Forces armées congolaises et l’unité spéciale rwandaise de ‘M23’ ». Cette situation a fauché plusieurs vies innocentes et causé des déplacements massifs des populations congolaises. Le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta est donc intervenu par visioconférence depuis Kigali.
Paul Kagame a prétendu, sans fournir de preuve, que « Kinshasa a franchi la ligne rouge en utilisant les FDLR pour attaquer les civils et Kigali agira de la même manière ». A en croire ‘The East African’, le Chef de l’Etat rwandais affirme que la ‘lutte congolaise’ ne se jouera pas sur le sol rwandais.
Mais, avec toutes les preuves fournies par Kinshasa et les enquêtes du Conseil de sécurité, il est connu désormais de tous que c’est Kagame qui est le parrain des rebelles du M23, et le metteur en scène de cette fausse ‘lutte congolaise’ dans l’Est de la RDC. Ainsi, « Paul Kagame qui passe comme l’expert en négationnisme, ne pouvait pas venir à Kinshasa de peur d’essuyer la colère de kinois et vivre en live la désapprobation de ses paires à Kinshasa », estime un analyste politique à la Rédaction du journal « L’Avenir ».

Félix Tshisekedi passe le témoin à Ali Bongo


Au cours de ce XXII è sommet, le Président sortant, Félix Tshisekedi, a passé le témoin au gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Tout en relevant le caractère inédit et historique de cette session qui a coïncidé avec la tenue de la première Conférence maritime de la CEEAC, le Président Félix Tshisekedi a, mis en relief les grands axes sur lesquels s’est cristallisée sa mandature avec, une volonté clairement affichée d’accélérer l’intégration et le développement de l’Afrique centrale. C’était dans son mot d’ouverture.
Le Président Félix Tshisekedi a reçu les félicitations de ses pairs pour l’organisation de la première Conférence maritime de la CEEAC assortie de l’élaboration d’une politique maritime ainsi que des stratégies relatives au développement de l’économie bleue durable en Afrique centrale pour la sécurisation des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales partagées de la région.
Quant à la déclaration finale du Sommet de Kinshasa, la solidarité de la communauté envers les populations congolaises victimes de l’insécurité entretenue par ce groupe terroriste, elle a invité les autorités de la RDC et du Rwanda à privilégier les voies pacifiques pour résoudre leur différend.
Les présidents Joao Lourenço d’Angola et Évariste Ndayishimiye du Burundi ont été appelés à poursuivre leurs efforts de paix dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi dans lesquels ils sont fortement impliqués.
Dans son mot d’acceptation, le Président entrant, Ali Bongo Ondimba a salué le mandat de son prédécesseur avant d’inviter ses pairs à agir de manière collective afin de s’approprier les dossiers de la CEEAC pour des solutions idoines.
La préservation des systèmes forestiers ainsi que le financement de l’organisation seront au centre de sa mandature, a-t-il relevé.
Une motion de remerciement des Chefs d’États et de gouvernement de la CEEAC à l’endroit du président Félix Tshisekedi et du peuple congolais a été lue pour confirmer l’expression de satisfaction des uns et des autres quant à la réussite de ces assises.
Le prochain Sommet de la CEEAC est fixé à Libreville au Gabon en juin 2023.

 

En lever des rideaux, Sama Lukonde hausse le ton contre l’agression rwandaise


Aux assises du Conseil des ministres de la CEEAC, deux jours avant le début du sommet, jeudi le 23 février 2023 à Kinshasa, Premier ministre Chef de gouvernement de la RDC, Sama Lukonde, s’est servi de la tribune de l’organisation sous régionale pour dénoncer l’agression de son pays de la part du Rwanda sous couvert de M23.
“ Nul n’en est ignorant que la guerre que nous impose le régime de Kigali pendant ce moment, sous couvert du M23 a déjà causé comme ça l’a été rappelé des milliers voire même des millions de morts couplés à ce drame humain, le pillage systématique des ressources naturelles ainsi qu’un drame humanitaire qui appelle un vrai questionnement ”, a martelé fermement Sama Lukonde. Il a appelé les Etats de la CEEAC à se vider de toute dose d’hypocrisie diplomatique. Il a insisté sur le fait que la CEEAC ne doit pas rester indifférente lorsqu’un État membre est agressé par un autre membre de la même communauté.
Il sied de noter que dans son célèbre ouvrage « Le Prince », Machiavel avait écrit que «  ce qui est absolument nécessaire, c’est de savoir bien déguiser (la) nature de renard, et de posséder parfaitement l’art et de simuler et de dissimuler. Les hommes sont si aveugles, si entraînés par le besoin du moment, qu’un trompeur trouve toujours quelqu’un qui se laisse tromper ».
Dans l’art de diversion et la stratégie de manipulation des masses de l’Ubwenge (Art du mensonge et de la diversion particulièrement présent dans la région des Grands-lacs africains et au Rwanda), Kagame s’est copieusement servie des négociations qui ont conduit à des réinsertions et réintégration, ont plutôt favorisé la régénérescence et des mutations de ces forces négatives qui ont favorisé l’infiltration des FARDC.
Une stratégie qui lui a permis d’infiltrer toutes les institutions du pays avec la complicité des affairistes politico-militaires cupides à l’intérieur du pays.
Un cercle vicieux qui tend résolument à prendre fin depuis que la RDC a retrouvé tous ses moyens de coercitions militaire avec la levée de l’embargo militaire et l’offensive diplomatique pacifiste de Kinshasa conduit par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi en personne.
Ayant compris que ses mensonges ne passent plus, « le diaboliquement génial stratège de Kigali joue désormais , depuis le sommet à Brazzaville, à la politique de l’autruche par diversion pour éviter que l’attention soit mise sur son absence au détriment des conclusions des travaux », affirme un observateur.
Le président de la RDC Félix Tshisekedi, droit dans ses bottes, est allé droit dans le but en sollicitant à la Conférence chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, des sanctions contre le Rwanda à cause de l’agression qu’il mène dans l’Est de son pays.

Dans l’article 34 du traité révisé de l’organisation, il est clairement dit « qu’aucun pays membre ne doit recourir, dans leurs relations réciproques, à la menace ou à l’emploi de la force, ou à l’agression, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance des autres Etats membres et à ne pas commettre, encourager ou soutenir des actes d’hostilité, ou d’agression contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance des Etats membres ».

Ces engagements sont violés par le Rwanda, qui agresse la RDC sous masque du M23 pour déstabiliser l’Est de la RDC raisons pour lesquelles la RDC sollicite des sanctions contre le Rwanda, se référant à l’article 99 du traité révisé de la CEEAC, qui dispose que « la Conférence peut, à l’initiative de la commission, adopter des sanctions à l’encontre d’un Etat membre qui n’a pas honoré ses engagements ».

Parmi les chefs d’État présents à Kinshasa, Denis Sassou N’guesso (Congo-Brazzaville), Evariste Ndayishimiye (Burundi), Faustin-Archange Touadera (RCA), Idriss Deby Itno (Tchad), Ali Bongo (Gabon). Et comme dit plus haut, le Rwanda n’a pas envoyé son délégué à Kinshasa où se tenait la 22e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Willy Makumi Motosia




En ce début de l’année électorale 2023: Chérubin Okende dénonce la recrudescence de la violence politique

C’est en sa qualité de Délégué général en charge des Communications, Médias, Partenariats politiques et socio-professionnels, Porte-parole du Parti Ensemble pour la République que l’honorable Chérubin Okende s’est adressé à la presse, le samedi dernier, dans la commune de Kitambo.

Quant à la résurgence de l’intolérance et de la barbarie politiques, Ensemble pour la République dénonce et condamne fermement, en ce début de l’année électorale 2023, la recrudescence de la violence politique et l’aggravation des entraves à la libre expression démocratique.
« En ce moment même où notre pays est agressé par le Rwanda et ses supplétifs du M23 et que le Peuple congolais a plus que jamais besoin de raffermir la cohésion nationale, des brigands manifestement manipulés perpètrent des actes de barbarie contre des installations de Ensemble pour la République, ses militants et cadres en violation flagrante des droits et libertés fondamentaux des citoyens devant l’indifférence des autorités publiques, des forces de l’ordre et de sécurité », a-t-il indiqué, avant de citer des faits qui illustrent le mauvais climat politique entretenu susceptible de compromettre la tenue des élections dans des conditions apaisées.
Il s’agit notamment de l’attaque, en novembre 2022, de la résidence d’une famille située dans la Cité-Gécamines au Quartier Mampala à Lubumbashi avec menaces de mort à cause de l’appartenance politique ; La mise à sac, le 19 janvier 2023, des bureaux de Ensemble pour la République dans la cité de Kasumbalesa ; Le 17 février 2023, des brigands munis d’armes blanches ont attaqué les militants et cadres de Ensemble pour la République lors de l’enrôlement à Kindu de M. Salomon Idi Kalonda Della, Haut-cadre du parti, causant mort d’homme et une centaine des blessés graves, etc.
Prenant l’opinion nationale et internationale à témoin devant ces actes de provocation délibérés, Ensemble pour la République demande aux autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires qui garantissent la paix, la protection et la sécurité de tous lors des manifestations politiques.
« Ensemble pour LA République met en garde des inciviques et leurs commanditaires qu’en cas de récidive, ils porteront seuls la responsabilité des conséquences qui pourront découler des dispositions de légitime défense », martèle Chérubin Okende.

Ensemble pour la République n’exclut pas les manifestations publiques
En ce qui concerne ses inquiétudes concernant la planification dangereuse de la fraude aux élections de décembre 2023, Ensemble pour la République, consécutivement aux différents rapports concordants sur des dérives entretenues dangereusement dans le processus d’enrôlement des électeurs et subsidiairement aux communiqués de presse n°007/CENI/2023 du 14 février 2023 et n°010/CENI/2023 du 22 février du Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), dénonce plusieurs faits.
La lenteur inconsidérée des opérations d’enrôlement due à la mauvaise préparation des opérateurs d’enrôlement, des pannes intempestives des machines et la carence entretenue des équipements dans plusieurs centres d’inscription ; Le monnayage éhonté, maintes fois décrié par la population, des places privilégiées dans les centres pour l’enrôlement et des cartes d’électeurs sans qu’aucune sanction ni désaveu n’ait été fermement prononcé par les responsables de la centrale électorale ; L’incapacité de la CENI à assurer de bons contacts téléphoniques rendant certains centres d’identification difficiles d’accès ; La déportation des électeurs et le privilège injustifié accordé par des agents commis à certains centres à des listes préétablies en faveur d’une certaine obédience politique au détriment des populations environnantes desdits centres, etc.
Au regard de tout ce qui précède, Ensemble pour la République attire l’attention du Peuple congolais et de l’opinion publique sur cette planification de la fraude électorale qui est en cours. Pour éviter une parodie d’élections aux conséquences inimaginables et privilégier la promotion d’un véritable Etat de droit démocratique, Ensemble pour la République invite le Peuple congolais à refuser, d’ores et déjà, toutes manœuvres visant à falsifier le choix du souverain primaire, escamoter la vérité des urnes et provoquer une nouvelle crise de légitimité superfétatoire ;
En cas de persistance dans cette forfaiture institutionalisée, Ensemble pour la République se réserve le droit d’inviter toutes les forces vives attachées aux valeurs démocratiques et à l’État de droit à protester pacifiquement par des manifestations publiques conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution et de la Loi en la matière.

JMNK




Union Africaine : Moussa Faki Mahamat condamne fermement les déclarations raciales sur des compatriotes Africains en Tunisie

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement les déclarations choquantes faites par les autorités Tunisiennes contre des compatriotes Africains, qui vont à l’encontre de la lettre et de l’esprit de notre Organisation et de nos principes fondateurs.

Au nom du Président, la Vice-Présidente, Dr Monique Nsanzabaganwa, et la Commissaire de l’UA pour la Santé, les Affaires Humanitaires et le Développement Social, Amb. Minata Samate, ont reçu le Représentant Permanent de la Tunisie accrédité auprès de l’Union Africaine afin d’exprimer les vives préoccupations de l’Union Africaine quant à la forme et le fond de la déclaration ciblant des compatriotes Africains, nonobstant leur statut légal dans le pays.
Le Président rappelle à tous les pays, en particulier aux États membres de l’Union Africaine, qu’ils doivent honorer les obligations qui leur incombent en vertu du Droit International et des instruments pertinents de l’Union Africaine, à savoir traiter tous les migrants avec dignité, d’où qu’ils viennent, s’abstenir de tout discours haineux à caractère raciste, susceptible de nuire aux personnes, et accorder la priorité à leur sécurité et à leurs droits fondamentaux.
Le Président réitère l’engagement de la Commission à soutenir les autorités Tunisiennes en vue de la résolution des problèmes de migration afin de rendre la migration sûre, digne et régulière.




À l’issue du mini-Sommet des Chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est: Voici le calendrier de retrait du M23

Le Mini-Sommet des Chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est a décidé que le retrait du M23 soit échelonné en 30 jours. Le 28 février, le M23 se retire de Kibumba, Karega, etc. Du 13 au 20 mars, il se retire de Rumangabo, Kishishe, Tongo et Mambenga et du 23 au 30 mars, il se retire de Rusthuru, Kiwanja et Bunagana. Pour se rassurer de l’effectivité de ce désengagement, les chefs d’État et de gouvernement ont chargé la République d’Angola en collaboration avec Uhuru Kenyatta, de notifier le M23 avec sommation d’agir par la force. Et ce, suite au discours ferme du président congolais Félix Tshisekedi qui a dit qu’on ne peut plus continuer à tourner en rond. Sinon, les Congolais prendront leurs responsabilités et s’assumeront.

« Résultat diplomatiques engrangés par la Rdc au terme de la 36ème session de l’Union africaine », c’est le thème central d’un briefing presse de ce samedi 25 février 2023, entre le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala et le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe.
Dans son mot introductif, Christophe Lutundula a fait l’économie de la 36ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine, qui s’est tenue à Addis-Abeba ; du Mini-Sommet des Chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’Est ainsi qu’une Session extraordinaire du Conseil de Paix et Sécurité de l’UA sur la situation sécuritaire à l’Est de notre Pays.
Le mini-sommet s’est tenu le 17 février sous le modèle de Luanda, avec les chefs d’État de la communauté d’Afrique de l’Est et Lourenço, soit la jonction entre le processus de Luanda et d’Addis-Abeba. Le même jour, s’est tenue la réunion du Conseil paix et sécurité dirigé par le président Ramaphosa. En présente d’Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, Ramaphoza a décidé de marquer le démarrage de son mandat par cette réunion autour de la crise en Rdc.
Ici, Lutundula a noté l’unanimité dégagée autour du fait que la feuille de route de Luanda n’ait pas été appliquée et que la faute incombe au M23, intoxiqué par le Rwanda. C’est ainsi qu’un nouveau plan de désengagement a été élaboré par les États-majors de la force.
Un élément essentiel mérite d’être souligné. C’est que les chefs d’Etat ont chargé la République d’Angola en collaboration avec Uhuru Kenyatta, de contacter le commandement du M23, afin de transmettre les décisions du mini-sommet d’Addis-Abeba. Il a été constaté que chaque fois qu’il y a un sommet, le M23 sous l’instigation du Rwanda, dit toujours qu’il n’était pas concerné. C’est ainsi qu’il sera notifié avec sommation d’agir. Et ce, lorsqu’on sait que l’Angola, ce n’est pas n’importe quel pays. Comme qui dirait, on prend l’opinion à témoin pour dire qu’on est allé jusqu’au bout.
Une autre décision a été prise, celle qui consiste à mettre en place un cadre de coordination de mécanisme de suivi de mécanisme de cessez-le feu et le désengagement du M23 sous auspices du président burundais. Ici, il veille à ce que tous les mécanismes fonctionnent. « On a été conscient qu’on ne va plus prendre de décisions qui restent lettre morte », dit-il, avant de révéler que le président de la République a été ferme et a fait comprendre qu’on ne peut plus continuer à tourner en rond. Sinon, les Congolais prendront leurs engagements. A l’occasion, un appel a été lancé pour les contributions surtout pour le déploiement des troupes des pays membres de l’EAC.
Pour le président de la République, il n’est pas admissible qu’un conflit oppose deux pays africains et que les Congolais subissent les atrocités dans leur chair et qu’au niveau de l’UA, l’on continue à caresser le Rwanda. De son côté, Antonio Guterres est allé dans le même sens que le pape François, condamnant les pillages des ressources naturelles de la Rdc, avant de promettre que la question du financement des troupes de l’EAC sera discutée au conseil de sécurité pour un potentiel soutien.
Même si le message est passé, le nœud du problème, c’est la mise en œuvre et c’est là où les Romains s’empoignèrent.
Lutundula attend le rapport de l’ambassadeur de la Rdc en Tunisie
La presse a voulu savoir l’attitude du Gouvernement congolais devant les déclarations choquantes faites par les autorités tunisiennes contre des compatriotes africains, qui vont à l’encontre de la lettre et de l’esprit de notre Organisation et de nos principes fondateurs.

Lutundula a avoué qu’il était informé et qu’il avait reçu l’ambassadeur de la Tunisie en Rdc.
« Les Congolais n’étaient pas concernés. J’ai écrit à notre mission diplomatique. J’ai donné l’instruction pour qu’on nous donne un rapport détaillé. Aussi avons-nous instruit l’ambassadeur de travailler pour assurer la sécurité optimale et qu’il organise des rencontres avec les compatriotes pour leur dire de respecter les règles de ce pays-là », dit-il.
Il a quand même reconnu que la Tunisie est confrontée à un problème de gestion des gens qui passent par son territoire, pour migrer vers l’Europe. « On a versé un peu dans la criminalité et c’est normal que la Tunisie prenne des mesures pour sécuriser sa population. C’est dans ce sens que le président tunisien a tenu ce discours-là. Et ce, tout en admettant la rationalité des autorités tunisiennes, qu’il y ait de la mesure et un souci d’appartenance à l’UA. Nous attendons le rapport de l’ambassadeur pour voir s’il y a eu des Congolais qui ont subi des traitements dégradants », rassure le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères congolais.

La France doit se conformer à ses valeurs
D’ici là, le président Macron visitera la Rdc, victime d’une agression de son voisin, le Rwanda. Qu’attendre alors de cette visite ? C’est la question qui a été posée à Christophe Lutundula, qui tranche qu’on va attendre ce qu’il va nous dire. « Il est essentiel que la France soit conforme à ses valeurs de liberté et égalité, qui signifie état de droit. Ici, il y a des règles, le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale. Elle doit veiller à ce que cela soit respecté pas seulement par des déclarations, mais par des actes », insiste-t-il.
Pour Lutundula, la solidarité veut dire que lorsqu’il y a un peuple appelé à se déplacer suite à des faits d’un autre pays, que la France ne reste pas bras croisés, mais qu’elle assume son statut. Elle a des devoirs à ce niveau-là. Elle a des partenariats avec des pays pour ses intérêts. Mais dans la perspective gagnant-gagnant, il y a la déclaration de Bamako. Comme pour dire que la France doit être à la hauteur de ses engagements.

Le processus électoral, une question de responsabilité
Au sujet de certains faits qui risqueraient d’entamer la crédibilité de la CENI et du processus électoral, comme le monnayage des agents électoraux ou la déportation des électeurs, Patrick Muyaya a été plus que ferme : « le processus électoral nous appartient à nous tous ». Dans la constitution du bureau de la CENI, tout le monde est représenté (Majorité, opposition et société civile).
Ainsi, quand il y a monnayage, c’est de notre responsabilité. « Même si on va demander au président de la CENI de venir un jour ici, mais c’est une question de responsabilité. C’est dommage1, parce qu’on veut s’enrôler, il y a une longue file et on veut motiver pour qu’on ne traine pas… », souligne Muyaya.
Le porte-parole du Gouvernement est aussi revenu sur le fait que malgré les opérations militaires dans l’Est du pays, l’exécutif national a financé le processus électoral à plus de 500.000 dollars Us donnés à la CENI. Tout en affirmant que son Gouvernement ne va pas aller en détail, il en appelle à la responsabilité de tous. Ceci implique que même l’agent commis à l’identification et à l’enrôlement doit être conscient de sa responsabilité sociétale. Pourquoi avoir le comportement qui risque d’entacher tout le processus ? se demande-t-il. Il a terminé par rappeler que le processus électoral n’appartient ni à Kadima ni à Sama Lukonde ; mais à tous les Congolais. S’il y a des dérapages, il faut les corriger et pas jeter un discrédit sur tout le processus électoral.

Jean-Marie Nkambua




En bon manager: Félicien Kuluta sécurise la carrière de l’ensemble du personnel de la DGRK

Subsidiairement à l’invitation initiée par le Commissaire général en charge de la Fonction Publique Provinciale, M. Damien Nkufi, invitant le Directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), M. Félicien Kuluta Ntula et le Comité provisoire des groupes à vocation syndicale pour cerner les contours de revendications concernant l’admission sous statut des agents et cadres de carrière de la DGRK, le salaire en tant que fonctionnaires de la ville de Kinshasa ainsi qu’autres préoccupations évoquées, une séance de travail a été tenue ce mardi 21 février 2023, à l’hôtel du Gouvernement Provincial de Kinshasa.

Notons que cette démarche a été déjà entreprise depuis 2021 à son avènement, faisant de la sécurisation de la carrière du personnel son cheval de bataille.
De ce qui précède, l’autorité compétente dit prendre à bras le corps toutes ces préoccupations et promet à l’ensemble du personnel du fisc provincial, la DGRK, des solutions idoines quant à ce ; mais aussi des sanctions disciplinaires sévères pour ceux qui oseront, d’une manière ou d’une autre, manifester par des sit-in et des marches pour fragiliser le déroulement de la grande échéance.
Déjà, une mission du Commissariat général en charge de la Fonction Publique est diligentée à la DGRK pour procéder au contrôle physique des agents et cadres de notre régie aux fins qu’ils soient admis sous statut.
« Nous sommes venus sur invitation du ministre provincial de la Fonction publique pour poursuivre les contacts qu’on avait déjà entamés en 2022 au sujet de la mécanisation des agents et cadres de la DGRK. Ces agents ne sont pas sécurisés du point de vue professionnel, du point de vue de leur carrière. Ils ne sont pas sous statut des agents de l’État. Ils évoluent sans protection juridique. Les revendications de la délégation syndicales, nous sommes venus pour les poursuivre et nous avons fait parvenir cela au ministre qui nous a garanti que dès cette semaine, les fiches d’identification qui étaient envoyées à la DGRK sont déjà retournées, il va d’abord donner à tous les agents les numéros matricules », a indiqué Félicien Kuluta, DG de la DGK.
Et d’ajouter qu’il nous a rassurés également qu’il y aura l’octroie des cartes biométriques et il va résoudre le problème des salaires. Soulignons que les agents DGRK, depuis que cette régie existe, n’ont jamais eu un salaire. Et la DGRK ne leur donne qu’une prime de mobilisation.
Les agents de la DGRK appelés au calme
À en croire le Commissaire général en charge de la Fonction Publique Provinciale, M. Damien Nkufi, le problème qui est posé à notre niveau est celui de l’admission sous statut des agents de carrière des services publics de la ville de Kinshasa. « Il ne s’agit pas seulement de la DGRK, la ville de Kinshasa a des structures et services qu’elle a créés et que nous devons prendre en compte pour leur admission sous statut entre autres, la DGRK. Nous demandons aux agents de la DGRK de se tranquilliser. Nous sommes à pied d’œuvre avec les partenaires qui nous accompagnent dans ce processus, en, commençant d’abord par l’identification biométrique des agents qui œuvrent auprès de la DGRK », explique-t-il.
Ainsi, chaque agent de la DGRK doit détenir une carte de service sécurisée. Après cette étape, nous allons leur délivrer un numéro matricule qui va déboucher au paiement des salaires. Et les salaires ne doivent pas seulement être traités entre la DGRK et la Fonction, mais aussi intégrer les ministères des Budget et Finances et lors d’un conseil des ministres, on doit décider de la situation salariale des agents de la DGRK. D’ici la fin du mois de février, on va déjà commencer avec l’identification biométrique des agents. La DGRK est une structure phare. Nous vous demandons de la retenue, insiste-t-il.
Mme Paulette Phanzu, chargée de l’Administration à la DGRK appelle tous les agents au calme. Dans un premier temps, on va résoudre leur problème de mécanisation. Les dossiers sont déjà transmis au niveau du commissariat en charge de la Fonction publique. Comme l’a dit le commissaire, d’ici là, il y aura la prise en charge de tous les agents pour leur donner la carte biométrique.
Pour sa part, Nicole Bambi, du Comité provisoire des groupes à vocation syndicale, elle s’est exprimée de la sorte : « À tous les agents de la DGRK nous disons, chose promise, chose due. Toutes les revendications ont été prise à bras el corps et d’ici là, les négociations vont reprendre avec la Direction générale. Le temps pour nous d’en finir avec la grande échéance. Comme l’a dit l’autorité, nous sommes appelés au travail en attendant et vous rassurant que nous allons aboutir à des solutions idoines qui pourront faire perdure la paix et la tranquillité dans notre chère régie », dit-elle.
JMNK




LdC (Afrique) : Raja et Espérance à 1 point de la qualif,Coup d’arrêt pour la JSK , Al Ahly dos au mur!

Débutée vendredi, la 3e journée de la phase de groupes de la Ligue des champions africaine s’est poursuivie samedi avec cinq matchs au programme.

Dans le groupe C, le Raja Casablanca a conforté son statut de leader en enchaînant une troisième victoire consécutive, contre son dauphin d’Horoya (2-0). Hamza Khabba (43e) et Naoufel Zerhouni (89e) ont permis aux Marocains de faire un immense pas vers la qualification. De leur côté, les Guinéens subissent leur premier revers et voient les Tanzaniens de Simba, vainqueurs 1-0 en Ouganda contre Vipers, revenir à un petit point.

Dans la poule D, l’Espérance Tunis a également poursuivi son sans-faute en disposant 2-0 du Zamalek. Mohamed Ali Ben Hammouda a d’abord profité d’une erreur du gardien adverse (35e) puis Mohamed Ali Ben Romdhane a fait le break sur la fin (90e+2). Si l’EST se rapproche un peu plus de la qualification, en revanche, le Zamalek, dernier avec un point, peut se faire du souci.

L’autre club cairote, Al Ahly, n’est pas au mieux non plus. Après son entrée ratée contre Al Hilal (défaite 1-0), le finaliste malheureux de la précédente édition a de nouveau déchanté en concédant le match nul à domicile face à Mamelodi Sundowns dans le choc du jour (2-2). Mohamed Abdelmonem (59e) et Hussein El Shahat (74e) avaient pourtant renversé la vapeur après l’ouverture du score de Peter Shalulile (34e), mais Thapelo Morena (80e) a arraché un point pour le leader sud-africain, qui peut aborder sereinement la phase retour. Les Egyptiens vont en revanche rapidement devoir se réveiller même s’ils comptent un match en moins.

Dans le groupe A enfin, Vita Club a tout relancé en s’offrant le scalp de la JS Kabylie (1-0) à Brazzaville grâce à un but marqué par Lema Mabidi (65e). Les quatre équipes de cette poule très indécise se tiennent en un point même s’il faut rappeler que les Congolais et le Wydad Casablanca, tenant du titre, comptent un match en moins.




Sortie de la liste grise du GAFI: un désaveu cinglant aux détracteurs du Maroc au sein du Parlement européen

Le Groupe d’action financière (GAFI) a décidé le 24 février 2023, à l’unanimité de ses membres, de sortir le Maroc du processus de surveillance renforcée, connu sous “liste grise”, et ce après évaluation de la conformité du dispositif national avec les normes internationales relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et ce depuis l’adoption par le GAFI en février 2021 du plan d’action spécifique au Royaume du Maroc.
Cette nouvelle victoire du royaume est une réponse à ceux qui s’activent d’arrache-pied au sein Parlement Européen (PE) contre le Maroc et ses intérêts, ainsi qu’à tous ceux qui refusent d’accepter que le Maroc avance d’un pas ferme et décidé dans sa marche irréversible vers le progrès, la transparence et la bonne gouvernance, qui le distingue dans un voisinage empêtré dans un archaïsme d’un autre temps.
Cette nouvelle décision du GAFI consacre ainsi la position de leadership régional et continental du Maroc en matière de bonne gouvernance financière, et positionne le royaume en tant que modèle en la matière.
Il s’agit d’une consécration du royaume, par une instance financière internationale de référence qui vient apporter une réponse cinglante aux détracteurs au sein du PE, ceux-là même qui tentent, sans succès, de coller au Maroc l’étiquette d’un état qui ne respecte pas les lois internationales les plus essentielles.
Cette sortie du Maroc de la liste grise du GAFI, au moment même où l’Afrique du Sud, soutien de l’entité terroriste et séparatiste du Polisario, y fait son entrée est significative à plus d’un titre et vient couronner les efforts et actions privatives du royaume en application des hautes directives royales.