La CAF adresse ses condoléances à la famille de M. Boubakary Bello

La CAF est attristée par le décès de M. Boubakary Bello, membre de la Commission d’Organisation des Compétitions de Jeunes de la CAF.
Boubakary Bello, deuxième vice-président de la Fédération Camerounaise de Football, était en Égypte plus tôt en ce mois de février pour le début de la Coupe d’Afrique des Nations U-20 TotalEnergies. Il est décédé alors qu’il se trouvait au Cameroun.
La CAF observera une minute de silence en son honneur avant les matches de la Coupe d’Afrique des Nations U-20 TotalEnergies de ce jour.
Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, et la famille du football africain présentent leurs sincères condoléances à la famille de Boubakary Bello et à la famille du football camerounais.




A Genève : Tony Mwaba participe à l’ouverture officielle de la conférence de haut niveau Education Can Not Wait

Ce fonds mondial des Nations unies, créé en 2016, vise à appuyer l’éducation des filles et des garçons dans les situations d’urgence et de crise. Avec son programme pluriannuel de résilience, Education CanNotWait vise à faire le pont entre Humanitaire, Développement et Paix/Sécurité.

En RDC, indique notre source, le programme pluriannuel de résilience de la RDC est coadministré par l’UNICEF en collaboration avec le Cluster Education et le PAM pour ce qui est des cantines scolaires.
Le ministre s’entretiendra avec le représentant de l’Unicef en RDC, M. Grant Leaty ainsi qu’avec la directrice d’Education CanNotWait, Mme Yasmine Sherif qu’il invitera probablement pour une 2e mission en RDC afin d’évaluer de façon conjointe l’avancement des projets d’éducation en situation d’urgence, notamment dans l’est du pays, en proie à une grande crise sécuritaire qui affecte grandement l’éducation.
Le ministre compte clôturer cette rencontre à haut niveau avec une intervention ce vendredi pour mobiliser 46 millions de dollars afin de faire passer à l’échelle le programme pour l’instant uniquement implanté dans le Tanganyika à deux autres provinces congolaises, à savoir l’lturi et le Kasai Central.




« Nous assistons à une régression inacceptable avec ce que fait le Rwanda à l’Est de la Rdc » (Emmanuel Macron )

Emmanuel Macron a dit lundi faire preuve “d’une profonde humilité face à ce qui se passe sur le continent africain”. C’était au cours de son discours à l’Élysée consacré à la stratégie diplomatique et militaire de la France en Afrique, continent sur lequel son influence est contestée. Mercredi, il s’envolera pour une tournée dans quatre pays d’Afrique centrale.


Parlant de la Rdc, il appréciera les efforts fournis dans le secteur de la santé, du partenariat économique, de la culture et de la Défense sont au menu de sa visite au pays de Patrice Lumumba. Pour le Président Français, la guerre en Rdc ne doit pas être une guerre oubliée. « Nous assistons à une régression inacceptable avec ce que fait le Rwanda à l’Est de la Rdc. L’unité, l’intégrité territoriale de la RDC ne sont pas négociables », insiste-t-il.
Pour rappel, Emmanuel Macron débute sa tournée africaine ce 1 mars par le Gabon, l’Angola, le Congo, la RD Congo qu’il visitera à partir le vendredi prochain.
Jessy Kabasele, envoyé spécial au Palais de l’Élysée




Arrivée d’Emmuel Macron en Rdc : La synergie des mouvements citoyens et groupes des pressions du Nord-Kivu disent non à cette visite

Attendu dans la capitale congolaise le 2 mars 2023, le président français Emmanuel Macron n’a pas droit et ne mérite pas un accueil chaleureux, estiment la synergie des mouvements citoyens et groupes des pressions du Nord-Kivu. Ces organisations citoyennes accusent Macron de soutenir le Rwanda, qui agresse la République démocratique du Congo dans le Nord-Kivu.

Pour appuyer leur action, les organisateurs appellent à une journée ville morte le 2 mars 2023 sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu et invitent la population au respect de cette mesure de ne pas envoyer leurs enfants à l’école. Un sit-in est prévu au consulat de la France situé près du rond-point Kisoda dans la ville de Goma.
Sachez que le président français Emmanuel Macron est attendu à Kinshasa. Outre la Rdc, cette visite du président français, prévue du 1er au 5 mars 2023, commencera par le Gabon, du 1er au 2 mars ; puis en Angola et en République du Congo, le 3 mars, avant l’étape de Kinshasa.




Devant les Congolais de la Suisse Félix Tshisekedi insiste : « Kagame ne gagnera pas cette guerre »

Devant les Congolais de la Suisse, Tshisekedi a été on ne peut plus clair, lorsqu’il a déclaré que nous allons prendre nos responsabilités. « Une chose est certaine : Kagame ne gagnera pas cette guerre. Ce qu’il a fait au Congo, ça suffit. Avec moi, ça ne passera pas », affirme-t-il.

Tradition respectée. Le Président de la République s’est adressé ce lundi 27 février 2023 à la Diaspora congolaise de la Suisse. La rencontre a eu lieu à l’hôtel Intercontinental de Genève. Ainsi, a-t-il tenu la promesse faite à ses compatriotes lors de son passage à Davos le 17 janvier dernier.

Le temps faisant défaut, Félix Tshisekedi il s’est exprimé sur 4 sujets : la crise diplomatique entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, le processus électoral, le Programme de développement local des 145 territoires et le changement des mentalités.
S’agissant de la crise diplomatique congolo-rwandaise, Félix Tshisekedi a exprimé toute son amertume du fait de l’option levée par Paul Kagame de rester dans la voie de la confrontation.
Pourtant, a-t-il révélé, l’opportunité était bien là, à son avènement aux affaires, de créer les conditions les meilleures pour une coexistence pacifique entre les deux pays. Notamment par l’exploitation commune des ressources économiques.
Malheureusement, Paul Kagame a voulu lui prendre tout le bras, alors qu’il lui a tendu la main.
“Il n’y a rien que le pouvoir actuel ait fait contre le Rwanda. Si je mens, que Dieu me punisse”, a-t-il déclaré, la main sur le coeur.
Le Chef de l’Etat a révélé la cause véritable de la réactivation du M23 par le Rwanda : l’exigence de l’entrée de l’armée rwandaise sur le territoire congolais pour combattre les Fdlr, exactement comme cela a été fait avec l’armée ougandaise pour traquer les Adf.
Des preuves de l’intrusion de Rdf sous couvert du M33 sont suffisamment indéniables.
Félix Tshisekedi a du mal à comprendre l’attentisme de la communauté internationale face à ces évidences. ” Le jour où le Congo va réagir, ne venez pas nous culpabiliser”, a-t-il lancé aux décideurs, avant d’ajouter : ” La patience a des limites “.
A Addis-Abeba et à Bujumbura où il s’est retrouvé en face de Paul Kagame, il l’a averti en ces termes : ” Ne croyez pas que j’ai peur de vous ” et d’ajouter à l’attention de la Diaspora congolaise : ” Nous allons prendre nos responsabilités. Une chose est certaine : Kagame ne gagnera pas cette guerre. Ce qu’il a fait au Congo, ça suffit. Avec moi, ça ne passera pas “.
Bien entendu, il s’est défendu d’être un belliciste. ” Chrétien, je ne veux pas porter du sang “, a-t-il poursuivi, s’appuyant sur la lutte pacifique de son père, une lutte qui a fait tomber des dictatures au pays.
En ce qui concerne le processus électoral, le Chef de l’Etat a mis en évidence la première expérience avec l’enrôlement limité des Congolais de l’étranger. Au regard des résultats, il sera possible de procéder à un élargissement progressif.
Cependant, il se pose un problème sérieux : la répartition des sièges en fonction de l’électorat. Faut-il continuer à enrôler les électeurs en sacrifiant les compatriotes de l’Est ? Réponse spontanée de la salle : NON !
Troisième sujet abordé : le PDL 145 Territoires dont l’objectif, a-t-il rappelé, est de doter chaque territoire des moyens de s’équiper en routes, écoles, hôpitaux, fourniture d’eau et d’électricité, etc.
Les mines n’ayant procuré aux Congolais ni richesses, ni sécurité, ni paix, Félix Tshisekedi est revenu sur sa vision de la revanche du sol sur le sous-sol. Le progrès escompté n’est pas une affaire de plusieurs décennies. En cinq ans, les résultats sont palpables, a-t-il déclaré, rassuré par le Pnud. En effet, cet organe des Nations Unies est convaincu que c’est le meilleur des projets à avoir été présentés pour la RDC.
Évidemment, on n’abandonnera pas pour autant les mines. D’où sa décision de faire revisiter tous les contrats miniers déséquilibrés dans l’objectif d’atteindre la transformation locale de toutes les ressources extractives.
Mais, le Président de la République a mis l’accent sur le défaut de cuirasse : la mentalité congolaise ! Pour ce faire, il a pris l’exemple éloquent des images présentant la bousculade des étudiants pour prendre place à bord des bus Trans Academia.
” Tout ce que je vous dis ne tiendra pas tant que les antivaleurs persistent “, a-t-il déclaré, avant de rappeler le mot d’ordre d’Etienne Tshisekedi : aimer le Congo et aimer les Congolais. En mot de la fin, il a exhorté les compatriotes de la Diaspora à mettre à la disposition du pays l’expertise acquise en Suisse.




Tshisekedi prévient à la 52e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies: La guerre risque d’hypothéquer la tenue des élections

Au sujet des élections générales prévues pour le 20 décembre prochain, le président de la République, qui s’adressait à la tribune de la 52è session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, a indiqué que la persistance de la guerre dans l’Est de la Rdc risque d’hypothéquer le processus électoral dont les opérations d’enrôlement sont déjà en cours par suite du déplacement massif des personnes des zones des combats, de l’insécurité et de l’inaccessibilité à ces zones. Pour lui, il est donc absolument impérieux que la communauté internationale s’implique davantage activement aux côtés de la RDC pour la restauration de la paix et de l’autorité de l’État dans cette partie du territoire national.

Dans son discours, le président de la République, Félix Tshisekedi a expliqué comment la République Démocratique du Congo est secouée, depuis 1994, année du génocide rwando-rwandais de triste mémoire, par des violences cycliques meurtrières et des pillages de ses ressources naturelles par des groupes armés terroristes évalués à environ 150 dans l’Est du pays et dont certains sont d’obédience islamiste intégriste, proches de Daesh.
Ainsi 30 ans durant, la RDC est le théâtre des atrocités humaines les plus abominables. « Pour tout dire, mon pays a été plongé dans une insécurité et instabilité chroniques qui l’ont isolé du monde, terni son image et compromis la conduite des politiques efficaces et réussies de son développement », dit-il.
Mais face à ce lourd héritage des régimes précédents, Félix Tshisekedi a, dès son accession à la magistrature suprême de la RDC, placé la protection et la promotion des droits de l’Homme et des libertés fondamentales parmi les priorités de son mandat et de l’action du gouvernement de la République.

A cet effet, j’ai pris les mesures suivantes : La fermeture de tous les lieux de détention illégaux et secrets des services de sécurité et des offices de police judicaire ; La libération de tous les détenus et prisonniers politiques. Il n’y a plus aujourd’hui dans mon pays de Congolais arrêtés, détenus ou emprisonnés pour leurs opinions ou appartenances politiques, à ne pas confondre certainement avec des politiciens poursuivis pour infraction de droit commun ; la libéralisation des espaces des manifestations publiques, des libertés d’opinion, de pensé et d’information avec pour objectif « plus jamais en RDC de manifestations non violentes réprimées ni de manifestants pacifiques poursuivis et tués même dans les lieux de culte ; le retour au pays, sans condition, des exilés politiques.
S’agissant des poursuites pénales pour des crimes imprescriptibles, le Gouvernement de la RDC continue à plaider pour la création d’un Tribunal pénal international pour la RDC, afin d’élucider les 617 incidents documentés dans le Rapport Mapping du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme. En même temps, il réfléchit sur la création d’une Cour pénale spéciale comme en République Centrafricaine ou sur l’institution au niveau national des chambres mixtes au sein des juridictions ordinaires de l’Ordre judiciaire comme alternative afin de lutter efficacement contre l’impunité.

Pas de collaboration entre les FARDC et les FDLR
Félix Tshisekedi, 1er président congolais à participer à une session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, constate malheureusement que c’est au moment où toutes les initiatives et actions annoncées sont en cours et commencent à porter leurs fruits que les autorités rwandaises ont resuscité le Mouvement terroriste du 23 mars, M23, défait en 2013 par nos Forces Armées avec l’appui des troupes internationales de la MONUSCO, pour agresser la RDC et bloquer le processus de paix de Nairobi dans le but inavoué de poursuivre le pillage des ressources naturelles de la RDC et de placer sous imperium rwandais une partie de son territoire national, le Nord-Kivu.
Il en a profité pour dissiper toute équivoque et porter un démenti cinglant aux allégations fallacieuses des dirigeants rwandais qui invoquent à qui veulent les entendre, d’une part, la prétendue collaboration entre certains officiers de l’armée congolaise et les commandants des Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda, FDLR, alors qu’il a changé le leadership de l’armée depuis plusieurs mois, et, d’autre part, le discours de la haine tribale contre les populations dites rwandophones qui seraient persécutées ou, pis encore, menacées de « génocide » en RDC, pour justifier leurs crimes dans mon pays et obtenir la mansuétude de certains pays.
« A cet égard, je recommande à toute personne qui en aurait encore le doute de lire le rapport des groupes d’experts de l’ONU sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC de septembre 2022 distribué par le Conseil de sécurité et celui lui déposé en janvier dernier pour se rendre à l’évidence de la présence des Forces de Défense du Rwanda, RDF, au Nord-Kivu et de son soutien au M23 », martèle-t-il.

Tshisekedi réclame la tenue de la tripartites RDC-Rwanda-HCR
Quant au discours de haine contre nos compatriotes tutsi congolais, le Gouvernement de la RDC reste ferme contre tout individu et groupe d’individu qui tiendraient un tel discours et réitère sa demande à toute personne, organisation ou partenaire extérieur de le dénoncer. La justice de la RDC appliquera dans toute sa rigueur les lois de la République aux auteurs des propos d’incitation à la haine tribale ou ethnique.
Sur ce chapitre de la prétendue persécution des congolais rwandophones, afin d’enlever tout prétexte aux dirigeants rwandais qui se sont constitués, sans procuration, avocats de cette communauté, le Gouvernement de la RDC vient de saisir le Haut-Commissariat des Nations unies pour le Réfugiés HCR) pour lui demander de prendre toutes les initiatives requises, en vue de la tenue dans les plus brefs délais des discussions tripartites RDC-Rwanda-HCR pour le rapatriement de leurs réfugiés respectifs dans leurs pays conformément au cadre juridique bilatéral actuel, aux règles du droit international et aux pratiques pertinentes en vigueur en la matière.
« Mon pays attend impatiemment ces discussions auxquelles seront associés, du côté congolais, les notabilités coutumières des communautés concernées, afin de régler définitivement les problèmes soulevés et de réaliser une réconciliation vraie et durable entre ces communautés », insiste le numéro un congolais.
Mettre fin aux aventures guerrières du Rwanda
Dans son discours, Tshisekedi est d’avis qu’il n’y a de pire ennemie des droits de l’Homme et des libertés fondamentales que la guerre. Il est illusoire de prétendre protéger et promouvoir les droits de l’Homme ainsi que les libertés fondamentales dans un contexte de guerre qui exacerbent les tensions internes et affaiblit l’État.
C’est pourquoi il est impérieux de mettre fin aux aventures guerrières du Rwanda dans l’Est de la RDC pour créer les conditions objectives de réalisation des actions en fav00000eur de ces valeurs universelles pour lesquelles, de tous les temps dans le monde, les peuples se sont battus jusqu’au sacrifice suprême. On ne peut pas prétendre défendre l’exercice des droits de l’Homme et des libertés fondamentales en RDC tout en laissant progresser l’agression de ce pays par le Rwanda et les massacres de ses populations par des groupes armés terroristes.
Il est temps que la Communauté internationale, en particulier les Nations unies sanctionnent les auteurs des crimes et des violations du droit international en RDC et les contraignent davantage à exécuter le plan de paix issu des processus de Nairobi et de Luanda, plan avalisé aussi bien par l’Union Africaine que le Conseil de sécurité de l’ONU.
C’est pourquoi, la République Démocratique du Congo attend de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux l’appui à ses efforts pour restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble de son territoire national et réformer profondément son appareil judiciaire tant dans ses structures qu’en ce qui concerne ses animateurs.
« C’est bien de dénoncer les violations des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, mais, c’est encore mieux de contribuer à l’amélioration du rendement des mécanismes et institutions chargés de leur protection et promotion ainsi qu’à leur enracinement dans la culture sociale notamment par une plus grande spécialisation de la société civile et la formation des administrations publiques concernées », termine-t-il.

Jean-Marie Nkambua