L’Union européenne doit réagir au double jeu d’Alger (Par Juan Vicente Pérez Aras)

L’Union européenne a intensifié ses liens avec l’Algérie ces derniers mois en raison de la dépendance croissante au gaz consécutive à la guerre en Ukraine. La commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson, s’est elle-même rendue dans ce pays d’Afrique du Nord en octobre dernier et a déclaré que “l’Algérie est un partenaire d’exportation digne de confiance”.

D’autres États membres, comme la France et l’Italie, ont également multiplié les compliments au régime d’Abdelmadjid Tebboune. Toutefois, Alger est devenu un allié clé de Moscou dans la guerre de Poutine contre l’Ukraine.
L’Algérie est devenue le porte-avions russe en Méditerranée. Les armées algérienne et russe ont mené ces derniers mois des manœuvres militaires conjointes, y compris en territoire algérien tout près de la frontière marocaine. De mêm, le régime d’Alger est l’un des grands financiers de l’agression de Poutine contre l’Ukraine, parce qu’il est l’un des principaux clients de la Russie pour l’achats d’armes.
Cette situation a été dénoncée tant au Congrès des États-Unis qu’au Parlement européen. En ce sens, le 16 novembre, 17 eurodéputés ont envoyé une lettre à Ursula von der Leyen demandant la révision de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Algérie, entré en vigueur en 2005, en raison des liens grandissants Algérie-Moscou.
Ce mercredi 23 février, à la veille de l’anniversaire de l’agression russe contre l’Ukraine, l’Assemblée générale des Nations s’est réunie en session extraordinaire pour approuver une résolution qui appelle au retrait russe d’Ukraine et exige que la Russie « respecte la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
Néanmoins, la résolution approuvée à une large majorité, n’est pas contraignante. Toutefois, elle constitue un bon thermomètre pour mesurer le soutien international dont bénéficient à la fois la Russie et l’Ukraine.
L’agression de Poutine contre l’Ukraine ne laisse aucune place aux demi-mesures. Le non-soutien de l’Algérie à la résolution corrobore le lien étroit entre Alger et Moscou.
L’Algérie n’est pas un partenaire fiable. L’Union européenne doit être cohérente dans ses efforts pour soutenir l’Ukraine face à l’agression russe et, par conséquent, reconsidérer ses partenariats avec les alliés de Moscou. C’est un non-sens que, d’une part nous renforcions, avec de l’argent public, l’armée de Kiev pour sa défense et que, d’autre part, nous intensifions les liens avec les alliés de ceux qui attaquent l’Ukraine. La révision de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Algérie est urgente.




Report des élections suite à l’insécurité: Kadima d’accord avec Fatshi

Prenant part à la 52ième session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, le président de la République, Félix Tshisekedi a affirmé que la persistance de la guerre à l’Est de la Rdc risque d’hypothéquer le processus électoral dont les opérations d’enrôlement sont déjà en cours par suite du déplacement massif des personnes des zones des combats, de l’insécurité et de l’inaccessibilité à ces zones. Réagissant à cette information, M. Denis Kadima, président de la CENI a fait voir que les élections sont très frileuses de l’insécurité.

Quand les gens ne se rendent pas dans les bureaux de vote, les élections sont hypothétiques et même la crédibilité est entachée. Il a quand même rassuré que la CENI ne veut pas s’arrêter à la première difficulté, même si le souhait est d’enrôler le plus grand nombre possible. Mais s’il arrive qu’on n’enrôle pas un grand nombre suite à l’insécurité, nous allons nous en remettre aux politiques, dit-il.
M. Denis Kadima, président de la CENI, a tenu ce mardi un point de presse dans la salle Malu-Malu, au cours duquel il s’est évertué à éclairer l’opinion sur toutes les irrégularités constatées lors de l’identification et de l’enrôlement des électeurs, avant de demander aux Congolais de s’approprier leur processus électoral. Dans ses points d’information, il a évoqué plusieurs questions d’actualité, notamment celles relatives aux cartes d’électeur trouvées à Kinshasa en provenance de Masimanimba, l’accident de Tshikapa dans la province du Kasaï, les enrôlements multiples, la « déportation » des électeurs, la situation sécuritaire, le déséquilibre dans la répartition des CI, le monnayage d’accès dans certains Centres d’Inscription et l’état d’accréditation des témoins, observateurs et journalistes à la RFE.
Cartes d’électeur trouvées à Kinshasa en provenance de Masimanimba
Le président de la CENI a porté, avant tout à la connaissance de la presse, qu’un incendie s’est déclaré aux environs de 15h dans le CI se trouvant au sein du Complexe Scolaire Saint Élie de Kimbanseke à Kinshasa, ce lundi 27 février 2023. Les deux Kits et tous les matériels sont consumés. Actuellement le PCI, le PI et la sentinelle sont arrêtés au Ciat Kimbanseke 1 pour raison d’enquête.

L’origine de cet incendie n’a pas encore été élucidée.
En date du 08 février 2023, la CENI avait été informée que la Police Nationale Congolaise avait appréhendé un individu en possession d’un lot de 300 cartes d’électeur vierges, en provenance du territoire de Masimanimba dans la province du Kwilu.
L’infortuné est aux arrêts et une instruction judiciaire est ouverte. « La CENI suit de près l’instruction du dossier qui a évolué. En attendant l’issue des enquêtes, la CENI a suspendu le 13 février 2023 le Chef d’Antenne ai de Masimanimba », précise-t-il.

De l’accident de Tshikapa
La CENI a été saisie, en date du lundi 20 février 2023, de l’accident des véhicules survenu à 15 kilomètres de la ville de Tshikapa, dans la province du Kasaï. Dans l’un des véhicules accidentés, on aurait trouvé du matériel électoral dont l’origine et la destination sont encore inconnues et font l’objet des enquêtes judiciaires.
La CENI, dans un communiqué de presse rendu public le 22 février 2023, a invité les instances judiciaires et policières compétentes à faire diligence dans la recherche des coupables pour que des sanctions sévères et exemplaires leur soient infligées.
En attendant que les instances compétentes qui instruisent le dossier fassent toute la lumière sur cet incident malheureux, la CENI a dépêché une mission d’experts juristes sur place à l’effet de s’enquérir de la véracité des faits.
A en croire M. Denis Kadima, la CENI est disposée d’apporter son concours pour l’établissement de la vérité et promet de tirer toutes les conséquences qui s’imposeraient si jamais son personnel, à quelque niveau que ce soit, serait impliqué.

Enrôlements multiples
Concernant les cas d’enrôlement multiples, le président de la CENI rappelle à l’opinion que le fait de se faire enrôler plus d’une fois dans plusieurs Centres d’inscription, sous différents noms ou avec la même identité, constitue une infraction de faux en écriture et l’auteur sera déchu de ses droits de vote et d’éligibilité pour une durée de six ans, conformément aux dispositions de l’article 45 points 1 et 3 de la Loi portant identification et enrôlement des électeurs en RDC.
Aussi, toute personne qui aura directement ou indirectement donné, offert, reçu ou promis de l’argent, des valeurs, des biens, des faveurs ou d’autres avantages particuliers en vue de fausser les informations requises par la loi portant identification est punie d’une servitude pénale principale de six mois à deux ans et d’une amende n’excédant pas 500.000 Fc ou l’une de ces peines seulement.
C’est le cas de trois agents du Centre d’inscription situé au Lycée Père René Tipax dans la commune de Masina, qui sont à l’origine de la production de quatre cartes d’électeur au profit d’un animateur d’une chaîne YouTube. Les équipes de supervision de la CENI, ont pu ainsi obtenir le numéro de série des cartes concernées au moyen de QR code et identifier les kits ayant servi à la production de ces cartes. Ces trois agents ont été déférés devant les instances judiciaires compétentes.
Les personnes qui trouvent plaisir à se livrer à des enrôlements multiples courent le risque de radiation et d’être désorientées le jour du vote car seule la dernière inscription sera prise en compte. Toutefois, la CENI procédera au dédoublonnage en vue de supprimer du fichier électoral les personnes qui se sont fait enrôler plus d’une fois, les doublons.
De même, la CENI se réserve le droit de transmettre la liste des auteurs de tels actes auprès des autorités judiciaires. C’est ici l’occasion pour la CENI de rappeler à tous les MCI les procédures d’identification et d’enrôlement des électeurs qui requièrent la présence physique de la personne à enrôler pour la capture photo et la prise de l’’iris et empreintes digitales.

Déportation des électeurs
À travers son président, la CENI désapprouve et condamne avec la dernière énergie la pratique qui s’observe sur terrain qu’il convient de qualifier de « nomadisme électoral », autrement appelé « déportation des électeurs ». Cette pratique consiste à prendre les électeurs d’une circonscription pour les amener à s’enrôler dans une autre circonscription électorale.
Cette manière d’agir biaise la représentation et affecte la participation des électeurs le jour du vote. La CENI demande, de manière pressante, la moralisation de la vie politique en République Démocratique du Congo.
Situation sécuritaire
En dépit de la situation sécuritaire difficile principalement dans la province du Nord-Kivu, explique Denis Kadima, 21 centres d’inscription ont été ouverts dans deux groupements du territoire de Masisi mais avec les opérations militaires en cours dans cette partie de la République, ces centres sont actuellement en instance d’arrêt.
Tous les Centres d’inscription des électeurs sont fonctionnels à Nyiragongo dont 3 pour le compte du groupement Kibumba et 3 autres pour le groupement Buhumba. Par contre, dans le territoire de Rutshuru, 4 centres d’inscription fonctionnent normalement.
En dehors de ces territoires où la paix est troublée, les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs se déroulent normalement à Goma, Walikale, Lubero, Beni ville, Beni territoire et Butembo ainsi que dans les camps des déplacés internes.
Par ailleurs, la CENI déplore et condamne les incidents de violences verbale et physique survenus en date du 22 février 2023 au centre d’inscription EP Cibimbi situé dans le groupement Karhongo-Nyangezi dans la province du Sud-Kivu. Ces incidents sont regrettables et inacceptables.

La CENI ainsi plainte contre les instigateurs de ces actes.
La CENI rappelle que, conformément à l’article 21 de la loi sur l’identification et l’enrôlement des électeurs dans son dernier alinéa, « les centres d’inscription et le matériel d’identification et d’enrôlement sont inviolables sauf pour des raisons dictées par la protection de l’ordre public et la transparence des opérations auxquelles ils sont destinés (…) ».
La CENI condamne tout comportement qui entraverait l’accès aux centres d’inscription et gênerait leur bon fonctionnement

Déséquilibre dans la répartition des Centres d’inscription et Centres d’inscription fictifs
Dans l’ensemble du territoire national, au total, 22.271 centres d’inscription ont été prévus. Ils sont identifiables et opérationnels, rappelle le président de la CENI, Denis Kadima. Pour rappel, les variables ayant milité pour la détermination du nombre des centres d’inscription dans les trois aires opérationnelles sont notamment : le poids démographique ; L’étendue de la province ; La présence des groupes armés ; L’existence des conflits inter communautaires ; Le nombre de groupements par province; La présence des groupements éclatés ; Les obstacles naturels ; La capacité d’accueil des structures disponibles ; Les voies d’accès et particulièrement l’accessibilité au Centre d’inscription ; L’état et le type d’infrastructure devant abriter les centres d’inscription et la capacité d’accueil.
Cet exercice a conduit à la répartition des centres d’inscription par province qui se présente de la manière suivante : Kinshasa : 1.433 ; Kwilu : 1.406 ; Kasaï Central : 1.357 ; Kwango : 1.244 ; Sankuru : 1.158 ; Kasaï : 1.138 ; Kongo Central : 1.134 ; Lomami : 1.009 ; Nord-Kivu : 1.004 ; Sud-Kivu : 921 ; Tshuapa : 794 ; Haut-Uele : 765 ; Équateur : 746 ; Sud Ubangi : 722 ; Ituri : 715 ; Maniema : 693 ; Haut Lomami : 664 ; Tshopo : 650 ; Mai Ndombe : 641 ; Tanganyika : 641 ; Mongala : 609 ; Bas Uele : 606 ; Lualaba : 574 ; Kasaï oriental : 574 ; Haut Katanga : 551 ; Nord Ubangi : 523.
A titre d’illustration : La CENI a prévu 606 centres d’inscription dans la province du Bas-Uele qui avoisine 600.000 électeurs attendus. Ce nombre de centres d’inscription est de loin supérieur à celui des provinces du Haut-Katanga et du Kasaï-Oriental ; La province du Haut-Katanga bénéficie du plus grand nombre des « Centres d’inscription à 3 kits », soit 28 %, plus que la ville province de Kinshasa qui vient en deuxième position avec 17% et le Nord-Kivu en troisième position avec 15 %.
Certaines contraintes du terrain (refus tardif de certains promoteurs d’écoles d’abriter les centres d’inscription dans leurs bâtiments ; des écoles bien répertoriées pendant le repérage devenues par la suite des maisons d’habitation, des églises, des débits de boisson ou des hôtels,…) ont conduit la CENI à délocaliser certains centres d’inscription dans des lieux connus du public conformément à la loi et aux procédures.
A titre d’illustration, les CI ci-après ont été délocalisés : Province du Sud Ubangi, le CI 4033198 de l’EP2 Libobi dans le territoire de Kungu a été délocalisé vers le complexe scolaire les perroquets pour cause des conflits coutumiers ; Province de Mai Ndombe, le CI 3026027 du complexe scolaire Ascaris a été délocalisé vers ESP LOTIO a cause du désistement du propriétaire ; Kinshasa, le CI 1005023 a été délocalisé du collège Cherubin vers le collège Saint Léon à NSELE pour cause de monnayage et ivrognerie ; Kinshas , Kisenso, le CI 1010056 la marraine transformée en habitation après la cartographie , a été délocalisé vers le complexe scolaire Nzonza.

Quid du monnayage dans les centres d’inscription
Ici, la CENI déplore le monnayage qui s’observe dans certains Centres d’inscription des électeurs. Aussi, la CENI a pris la décision de révoquer le personnel opérationnel temporaire qui se livrait à ces antivaleurs. La CENI a pris des dispositions nécessaires contre certains de ces agents qui se sont compromis dans l’exercice de leur fonction et qui ont commis des actes infractionnels avérés.
C’est dans ce cadre que, conformément au Règlement Administratif et Financier de la CENI, les sanctions suivantes ont été prises à l’encontre de certains agents véreux. C’est le cas de : Révocation par la décision n° 007/CENI/BUR/2023 du 24 février 2023 du Chef d’Antenne de Luilu dans la province de Lomami pour n’avoir pas observé les instructions et consignes de travail en usant d’une cartographie autre que celle validée par la hiérarchie dans le cadre des opérations de la Révision du Fichier électoral.
Révocation de deux agents temporaires de centres d’inscription à l’Antenne de Ngaliema à Kinshasa pour tentative de délocalisation d’un kit d’enrôlement au bénéfice d’un acteur politique; Plusieurs cas de remplacement du personnel temporaire (membres des centres d’inscription) et des éléments de la Police nationale congolaise ; Révocation de 20 agents opérationnels temporaires dans la province du Haut Katanga pour monnayage des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs ;
Révocation d’un Contrôleur Technique Territorial de Lubero pour harcèlement sexuel sur une femme mariée Préposée polyvalente ; Révocation de deux agents commis au Centre d’inscription de l’école primaire 1 Mont Carmel dans la commune de Goma pour monnayage des opérations ; etc.
Les sanctions similaires ont été également prises à l’endroit de certains cadres et agents qui se sont compromis durant l’opération en cours. Il s’agit du secrétaire exécutif provincial a.i. de la province de la Mongala ; Du logisticien de l’Antenne de Bomongo dans la province de l’Équateur ; Du logisticien de l’Antenne de Bumbu à Kinshasa ; Suspension du Chef d’Antenne de Beni territoire pour recrutement parallèle. Plusieurs autres enquêtes sont en cours.

Jean-Marie Nkambua




Enrôlement des électeurs : Me Crispin Mukendi attendu au Kasaï à la fin de la semaine

Le conseiller du chef de l’État en charge des Mines, Me Crispin Mukendi Bukasa est annoncé dans la ville de Tshikapa à la fin de cette semaine. Le proche de Fatshi vient selon une source très proche de lui pour sensibiliser la population à l’enrôlement et prendre aussi sa carte d’électeur comme les autres Congolais.

Originaire du territoire de Tshikapa Kamonia, Me Crispin Mukendi Bukasa, haut cadre du parti politique Udps/Tshisekedi pourra aussi lors de son passage, consulter plusieurs couches de la population et poser quelques actions sociales dans la ville et territoire de Tshikapa.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Le député national Constantin MBengele empêché de voyager à Mweka !

Le député national Constantin Mbengele a été empêché de voyager ce dimanche poliment par les animateurs des institutions étatiques du Kasaï. En provenance de la ville de Kinshasa pour Mweka transitant par Tshikapa, le député national Constantin Mbengele a vu son cortège être empêché d’être embarqué dans l’avion que lui-même a loué pour son voyage de Mweka.
La société d’aviation Aire Kasaï avance des raisons d’une petite panne technique. Le pilote a fait quelques courses en l’air de plus de 34 minutes, alors que le voyage de Tshikapa-Mweka prend seulement 45 minutes de voyage.
Les proches de l’honorable Constantin Mbengele accusent les politiques du Kasaï, surtout originaires de Mweka frappés par le vertige du mal et manque de crédibilité sur terrain par manque d’une bonne politique de développement.
Attendu par une marée humaine venue de plusieurs coins de Mweka, M. Mbengele a vu tous les efforts fournis pour que le responsable de l’agence d’aviation Air Kasaï lui le transporte vers Mweka tombés dans l’eau. Ceci, bien que le député avait déjà payé 5 jours avant l’argent exigé.
L’ancien DG de FPI a même décidé de monter dans l’avion, mais le pilote a carrément refusé de voler. Grave, le chef d’escale semblait ne pas être au courant du payement ou location de l’avion par Le député Mbengele, alors qu’avant son embarcation à Kinshasa pour Tshikapa, le chef de l’agence au Congo avait déjà confirmé que tout été prêt pour un déplacement Tshikapa – Mweka.
Le député national Constantin Mbengele a vu aussi ses valises être bloquées à Kinshasa, alors que les bagages de tous les autres ont été transportés dans le même avion. Rappelons qu’il y a des années qu’une guerre de leadership a opposé le député national Constantin Mbengele Kwete et Évariste Boshab.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




CAN 2023 : Avec les binationaux et le retour de Mbemba sans Tisserand et Luyindama, la pré-liste de la Rdc avant la Mauritanie !

Dernière de son groupe éliminatoire à la CAN 2023, la RD Congo jouera gros à l’occasion des 3e et 4e journées contre la Mauritanie les 24 et 28 mars prochains. En prévision de cette échéance, le sélectionneur des Léopards, Sébastien Desabre, a publié ce mardi sa liste de 42 joueurs présélectionnés.

Ce groupe enregistre plusieurs retours majeurs, à l’instar du défenseur central Chancel Mbemba, monstrueux avec l’Olympique de Marseille et qui avait déclaré forfait pour les amicaux de septembre. Dispensé du dernier rassemblement car en instance d’arrivée à l’Olympiakos, le buteur Cédric Bakambu retrouve aussi le groupe.
Plus apparu en sélection depuis mars 2022, Gaël Kakuta, qui a retrouvé du temps de jeu à Amiens, figure aussi dans cette liste élargie, au même titre que l’attaquant de Stuttgart, Silas Katompa, dont l’absence en septembre avait fait couler beaucoup d’encre. En revanche, Neeskens Kebano (Fulham) est forfait en raison d’une rupture du tendon d’Achille, et on attend les explications de Desabre au sujet de l’absence du capitaine Marcel Tisserand (Ettifaq FC/Arabie Saoudite).

Desabre tente plusieurs binationaux
Le technicien français a également tenté des coups en convoquant plusieurs binationaux : le latéral gauche Joris Kayembe (Charleroi), qui compte deux sélections avec la Belgique suite à des matchs amicaux disputés en 2020, l’ancien international Espoirs anglais Grady Diangana (WBA), et plusieurs éléments formés en France. On pense à Salem Mbakata (Aris Salonique, ex-Sochaux), Peter Ouaneh (Châteauroux), Tristan Muyumba (Guingamp), Gaëtan Laura (Samsunspor, ex-Paris FC) et surtout à l’attaquant de Sochaux, Aldo Kalulu, qui pourrait accompagner son frère Gédéon Kalulu (Lorient), déjà apparu à 3 reprises avec la RDC et pré convoqué lui aussi.
Esdras Kabamba (Bravos Do Maquis/Angola), William Balikwisha (Standard) et Christian Kinsombi (Sandhausen) complètent la liste des nouveautés. Reste à savoir si tous ces éléments honoreront leur convocation… Pour rappel, au terme d’un long feuilleton, la manche aller se jouera bien en RDC, au stade du TP Mazembe, faute de stade public aux normes…

Sylva Tubadiayi




Journée « Zéro discrimination » Christian Tshimbalanga de l’ONUSIDA insiste sur la formation des agents de l’ordre

Le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) estime importante la formation des agents de l’ordre en droits humain dans l’atteinte de « Zéro discrimination ». C’est ce qu’a dit son expert et consultant en droits humains au bureau régional lors d’un webinaire, organisé le lundi 27 février par le Réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) en marge de la journée « Zéro discrimination », célébrée le 1er mars de chaque année.
« Les défis de la dépénalisation pour sauver des vies », tel était le thème décortiqué par Monsieur Christian Tshimbalanga, expert et consultant en droits humain au bureau régional de l’ONUSIDA.
A l’en croire, l’ONUSIDA avait initié sept programmes d’interventions pour aider les pays à faire respecter les droits humains à l’égard des populations clés, des personnes vivants le VIH/SIDA… Afin de parvenir à zéro discrimination comme le veut la journée du 1er mars. Et parmi ces programmes, il estime qu’il y en a de très importants qui peuvent aider les pays quant à l’application des lois. Il s’agit de la formation des agents de l’ordre.
«  Ca ne demande pas seulement que l’on forme ou que l’o travaille avec des personnes soignantes mais aussi avec les policiers, les agents de l’ordre. Parce que les agents de l’ordre ne connaissent pas forcément les droits. Donc il faut travailler avec eux pour qu’ils comprennent cela (…). Nous avons la constitution, les textes de lois qui protègent mais ils ne connaissent pas la mise en application de ces lois et textes. Donc avant d’entrer dans les lois, qui protègent ou les lois pour les réformes (…), il faut travailler avec les agents de l’ordre », a-t-il indiqué.
Outre la formation des agents de l’ordre, l’expert et consultant en droits humain au bureau régional de l’ONUSIDA estime que les populations clés doivent aussi être formées sur leurs droits. De même aussi les autres catégories de personnes.
« Il y a de cessions qu’on appelle : Connaissez vos droits. Ceci veut dire former les populations clés afin qu’elles connaissent leurs droits. Quelqu’un qui ne connait pas ses droits ne peut même pas aller devant le juge alors que la personne qui connait ses droits est en meilleur position », a souligné Christian Tshimbalanga, avant de marteler sur la nécessité de changer des tirs maintenant que tous les regards sont tournés vers l’horizon 2030, le rendez-vous de l’élimination de cette pandémie contre laquelle d’énormes progrès ont été accomplis.
L’atteinte de « Zéro discrimination » passe aussi par la synergie des stratégies et efforts au niveau de pays. Des réformes juridiques, le partage de l’information, l’implication des communautés sont autant de possibilités qui peuvent aider à l’atteinte de ce noble objectif.
« Autre élément qui alimente la stigmatisation et la discrimination, c’est l’ignorance. Vous ne pouvez pas imaginer combien l’ignorance peut causer la stigmatisation et la discrimination. Moi-même qui vous parle avant d’entrer dans la lutte contre le VIH je stigmatisais certaines populations, je n’avais pas la bonne information et quand j’ai compris beaucoup de choses cela a changé et me voilà un acteur dans la riposte au VIH. Donc l’ignorance est l’une des causes…. Mais les médias, vous êtes une clé….. Vous avez un rôle capital. Vous pouvez modeler le public en envoyant des messages forts…. ». C’était en ces termes que Christian Tshimbalanga, expert et consultant en droits humain au bureau régional de l’ONUSIDA a exhorté les participants, membres du REMAPSEN, spécialisé dans le traitement des questions de santé et de l’environnement. Il est présidé par Monsieur Bamba Youssouf de nationalité ivoirienne, et compte en sein plus de 80 journalistes issus de dix-sept pays de l’Afrique de l’ouest, du centre et de Madagascar.

Prince Yassa




Nord-Kivu : les députés provinciaux écrivent à Félix Tshisekedi

Réunis aux fins d’analyser les causes profondes qui endeuillent la nation congolaise, les députés provinciaux du Nord-Kivu saisissent le chef de l’État à travers une lettre ouverte au sujet de la situation sécuritaire, humanitaire et socio-économique qui prévaut dans leur province.

Dans leur lettre, ces élus s’approprient les conclusions des sommets de Luanda, Nairobi et Bujumbura en plus des mesures exceptionnelles pour garantir la poursuite du processus électoral pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
Préoccupés par le caractère tribalo-ethnique et la méfiance que veut provoquer cette guerre, les députés provinciaux du Nord-Kivu recommandent à Félix Tshisekedi la cessation immédiate des hostilités; Le désengagement immédiat des éléments du M23; Privilégier la résolution pacifique à la crise de l’Est afin d’éviter d’enregistrer d’autres morts qui se comptent déjà par centaines parmi les populations civiles; Impliquer les députés provinciaux, nationaux ainsi que les notabilités du Nord-Kivu dans la conduite du processus de paix ; L’ouverture des couloirs humanitaires et des voies routières bloquées dans toutes les zones affectées par les conflits armés, notamment les axes Goma-Rutshuru- Kanyabayonga, Goma-Kitchanga, Goma-Masisi-Walikale; Analyser les causes profondes de la présence prolongée des FDLR et des ADF afin de les retourner dans leurs pays d’origine : Créer un climat d’apaisement et de sécurisation mutuelle entre les États de la région en veillant à l’acte de non-agression.
Signalons que les affrontements se poursuivent entre les FARDC et les M23 dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu.

Derick Katola




Sahara: L’Autriche appuie le plan d’autonomie présenté par le Maroc

L’Autriche a exprimé son appui au plan d’autonomie dans les provinces du Sud du Royaume, le qualifiant de « contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l’ONU », pour le règlement de conflit artificiel.
Ce plan, présenté par le Maroc en 2007, constitue « une base de solution au différend autour du Sahara marocain, acceptée par toutes les parties », ressort-il de la déclaration conjointe sanctionnant la visite de travail dans le Royaume, du Chancelier fédéral de la République d’Autriche, Karl Nehammer.
Dans ce cadre, l’Autriche a qualifié les efforts du Maroc de sérieux et crédibles.
Dans cette Déclaration, les deux pays ont affirmé leur soutien aux efforts de l’Envoyé Personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, et à ses efforts pour poursuivre le processus politique visant à atteindre « une solution juste, durable, politique et mutuellement acceptable », conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU et aux objectifs et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies.


Volonté commune d’aller de l’avant
Sur un autre registre, les deux parties ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer la coopération bilatérale, se félicitant de l’excellence des relations entre les deux pays qui ont connu une forte dynamique et des progrès significatifs au cours des dernières années.
Elles ont également exprimé leur volonté commune d’établir un dialogue stratégique au niveau des ministres des Affaires étrangères en vue d’approfondir les domaines de coopération existants et de développer de nouvelles voies de collaboration.
Au niveau parlementaire, lit-on dans la Déclaration, les deux parties ont souligné l’importance des contacts interparlementaires, qui jouent un rôle essentiel dans le renforcement des relations bilatérales.
Elles se sont félicitées, à ce titre, de la visite officielle du président de la Chambre des représentants du Royaume en Autriche en décembre 2022 et de la visite officielle du président du Conseil national autrichien au Maroc, prévue en mars 2023, ainsi que des visites effectuées par les présidents des groupes d’amitié parlementaires créés par les deux institutions.
Sur le plan économique, les deux Chefs de gouvernement ont noté avec satisfaction l’augmentation des échanges commerciaux entre les deux pays et des investissements réalisés par les entreprises autrichiennes au Maroc au cours des dernières années.
Se félicitant de la signature, lundi, du Protocole d’accord de coopération entre la Chambre Économique Fédérale de l’Autriche (WKÖ) et la Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM), ils ont, toutefois, considéré que le niveau de la coopération économique reste en deçà du potentiel des économies marocaine et autrichienne.
Le Maroc et l’Autriche se sont, ainsi, déclarés satisfaits des développements récents en matière de coopération industrielle, se réjouissant de la signature, en novembre 2021, d’un partenariat entre l’Association marocaine de l’industrie automobile et Advantage Austria.
Les deux parties ont, en outre, exprimé leur souhait de partager les meilleures pratiques et de développer des projets communs dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables, tout en s’accordant sur l’importance de la tenue de Forums économiques afin d’encourager les échanges entre les acteurs économiques des deux pays.
Au niveau culturel, les deux pays ont souligné l’importance de la coopération bilatérale dans le domaine culturel et universitaire pour la promotion du développement humain et économique, ainsi que pour le renforcement des échanges aux niveaux intergouvernemental et de la société civile.
Les deux Chefs de gouvernement ont, par ailleurs, noté avec satisfaction la signature, au cours des deux dernières années, d’un Mémorandum d’entente (MoU) entre le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire du Maroc et la Cour Suprême de Justice de la République d’Autriche, visant à promouvoir la coopération et l’échange d’expertises dans les domaines liés aux affaires judiciaires et juridiques.
Ils se sont également félicités de la signature d’un Mémorandum d’entente sur le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine du dialogue religieux et interreligieux, et d’un autre visant à renforcer la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur entre l’Université Cadi Ayyad de Marrakech et l’Université autonome de Vienne.
Le Maroc et l’Autriche sont, en outre, déterminés à renforcer leur coopération dans la lutte contre la migration illégale et la traite des êtres humains et ont convenu de faire face efficacement à la pression migratoire comme un défi commun et une responsabilité partagée.
A cet égard, l’Autriche reconnaît les efforts du Maroc en matière de lutte contre l’immigration illégale, mettant en exergue la présidence par le Royaume en 2023 du processus de Rabat.
Selon la Déclaration conjointe, le Maroc et l’Autriche travailleront pour lutter contre la migration illégale, le trafic de migrants et la traite des personnes dans le but d’endiguer les départs illégaux du Royaume.
Cela comprend, entre autres, des actions conjointes contre les moteurs de la migration illégale, mais aussi des mesures adéquates de gestion des frontières, précise-t-on dans la Déclaration, qui souligne que les deux pays renforceront considérablement leur coopération en matière de retour volontaire et non volontaire rapide et efficace et de réadmission des migrants illégaux.
Par conséquent, les deux parties conviennent de soutenir le retour immédiat des ressortissants de l’autre partie qui ne remplissent pas les conditions d’entrée ou de résidence légales, en accélérant le processus de retour et de réadmission, en utilisant toutes les options de vol possibles, avec un accent particulier sur les délinquants.
En outre, les deux parties trouveront une solution efficace pour gérer le retour et la réadmission des cas perturbateurs, ajoute la Déclaration conjointe, notant que le Maroc et l’Autriche travailleront pour accélérer le processus d’identification et de délivrance des documents de voyage de leurs ressortissants respectifs qui sont obligés de quitter l’autre pays, en garantissant un retour et une réadmission rapides des personnes identifiées.
Les deux parties conviennent également de mettre en place immédiatement un dialogue bilatéral régulier de Haut niveau sur les migrations entre leurs autorités nationales compétentes, à travers la mise en place de mécanismes de concertation et de coopération appropriés, pour l’échange d’informations, en particulier pour résoudre les cas de retour et de réadmission en suspens et pour améliorer encore le processus de réadmission, lit-on dans ce document.

Le Royaume, pôle régional de stabilité
Dans cette même déclaration conjointe, l’Autriche s’est également félicitée du rôle du Maroc en tant que relais de croissance et de développement en Afrique.
A cet égard, les deux Chefs de gouvernement ont souligné les rôles constructif et positif du Maroc et de l’Autriche dans le maintien de la paix et de la stabilité dans leurs régions respectives.
L’Autriche s’est aussi félicitée de la reprise et du développement régulier des relations entre le Maroc et Israël, poursuit le document qui indique que le Royaume et l’Autriche ont souligné le potentiel des relations avec Israël pour la paix, la sécurité et la prospérité dans la région.
Les deux parties ont également confirmé leur engagement à l’égard de la solution à deux États où deux États démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, conformément au droit international et aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
Rappelons qu’à l’invitation du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le Chancelier fédéral d’Autriche, Karl Nehammer, a effectué une visite officielle au Maroc les 27 et 28 février, accompagné d’une délégation de haut niveau.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la célébration, le 28 février 2023, du 240ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, lorsque Mohamed Ben Abdelmalek a présenté ses lettres de créance, en tant qu’Ambassadeur du Sultan Moulay Mohamed III, à SM l’Empereur Joseph II, le 28 février 1783.




Congo-Brazza : La volonté politique des dirigeants de la sous-région aidera la Rdc à recouvrer la paix

La visite de travail du président burundais, Évariste Ndayishimié à Brazzaville s’est achevée, le 27 février, par des entretiens en tête-à-tête avec son homologue, Denis Sassou-N’Guesso au Palais du peuple. Face à la presse, à la fin de leurs entretiens, les deux chefs d’État ont affirmé qu’ils travaillent pour le retour de la paix, notamment en RDC.

Les deux chefs d’État ont fait le tour d’horizon de l’actualité africaine et de la sous-région d’Afrique centrale. Denis Sassou-N’Guesso et Evariste Ndayishimiye ont évoqué la question liée à la paix et la sécurité à l’est de la RDC et ont exprimé leur solidarité à l’endroit des populations de l’est de ce pays. Au terme de leur tête à tête, Évariste Ndayishimie et Denis Sassou-N’Guesso se sont prêté aux questions de la presse, le 27 février, au perron du palais du peuple. Selon les deux dirigeants, leurs entretiens ont été dominés par les questions d’intérêt commun entre le Congo et le Burundi et les moyens de renforcer la coopération entre leurs deux pays.

Sur la résolution de la crise à l’est de la RDC, s’appuyant sur son expérience en qualité de médiateur dans beaucoup de crises en Afrique, Denis Sassou-N’Guesso, a mis en relief la volonté politique des dirigeants et des peuples africains pour parvenir à une issue pacifique de la crise qui trouble la paix en RDC. Il a salué le plan mis en place par les différentes médiations et soutenu par l’UA, pour le retour de la paix à l’est de la RDC. « Lorsque les résolutions prises sont mises en œuvre avec le soutien de la population, les objectifs seront atteints », a déclaré Denis Sassou-N’Guesso dont le vœu le plus ardent est que ce plan connaisse une application pour des résultats escomptés.

Le chef de l’État congolais a, par ailleurs, évoqué le développement agricole comme l’un des axes prioritaires de la coopération entre le Congo et le Burundi. L’expérience du Burundi est à capitaliser, selon Denis Sassou-N’Guesso qui a estimé qu’il y a au Burundi, une riche expérience dans le développement agricole. Pour lui, « la coopération entre les deux pays sera centrée sur l’échange d’expériences dans le domaine du développement agricole », a renchéri le chef de l’État congolais qui a espéré que les résultats seront probants.

Le président burundais a de son côté salué l’amitié que voue Denis Sassou-N’Guesso pour son pays. Le président Denis Sassou-N’Guesso est resté aux côtés du Burundi pendant les moments difficiles que ce pays a traversés, a affirmé le président Ndayishimye. Il a plaidé pour le renforcement de la coopération sud-sud, parce que, a-t-il expliqué, l’Afrique n’est pas pauvre. « Moi, je l’ai toujours dit, l’Afrique n’est pas pauvre. Nous avons des opportunités, nous avons tout et maintenant, il est question que nos États renforcent les relations sud-sud pour échanger nos expériences », a-t-il précisé.

 

Par Roch Bouka/Correspondant du Journal l’Avenir au Congo




Église et institutions du pays : Sama Lukonde fait le point avec le comité exécutif national de l’Église du Christ au Congo

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a échangé, ce mardi 28 février à la Primature, avec les membres du comité exécutif national de l’Eglise du Christ au Congo (ECC).
Les questions liées à sécurité, au développement de la République et à l’éducation, ont été au cœur de cet entretien du Chef du Gouvernement avec la délégation des membres du comité exécutif national de l’ECC conduite par Monseigneur Gabriel Unda Yemba.


Au sortir de l’audience, le chef de la délégation de l’ECC a confié à la presse ce qui suit : “Il est d’habitude, chaque fois après une Assemblée du comité exécutif, nous devons faire le point à l’autorité pour lui faire savoir comment va l’église. Comment vont surtout les institutions du pays. Nous avons exposé le problème de la sécurité du pays tout en entier, particulièrement la partie Est qui est en train d’être torturée par les ennemis de la République. Nous avons parlé de l’éducation, le développement de notre pays”, a dit brièvement Monseigneur Gabriel Unda Yemba modérateur du comité exécutif national de l’ECC.
À en croire Gabriel Unda, le Chef du Gouvernement s’est montré très réceptif vis-à-vis de ses interlocuteurs.
“Le Premier Ministre a été attentif. Nous sommes très heureux parce que tous les points que nous avons énumérés, il les a pris avec beaucoup d’attention. Il nous a même rappelé que le Congo est un grand pays au cœur de l’Afrique. Et nous sommes convaincus que s’il y a la paix, le pays va se développer”, a-t-il ajouté.