Les familles Marcellin Cishambo Ruhoya et Janvier Nyamushala pleurent la triste disparition de Maman Valentine Nyamushala Nkangabesha Cishambo

C’est depuis le dimanche 19 février 2023 que les familles Marcellin CISHAMBO RUHOYA et Janvier NYAMUSHALA ont été frappées par la triste disparition de maman Valentine NYAMUSHALA NKANGABESHA CISHAMBO à l’hôpital Léonard de Vinci en Belgique des suites d’une maladie.
En attendant le programme définitif relatif aux funérailles, pour ceux qui sont à Kinshasa et voudraient compatir avec les familles éplorées, le recueillement se tient en la résidence de M. BUSIMA Roger sise 11, avenue Mushuaya, Q/Météo, commune de Ngaliema derrière le Palais de Marbres.




Investissement dans la Zone économique : Bientôt la signature d’un mémorandum d’entente entre la Rdc et la Chine

La Chine à travers CATL et CIMOC est prête à investir dans la Zone économique pour la fabrication des batteries électriques. Mais la Chine pense que si on est partenaire stratégique, c’est-à-dire que nous sommes prêts à travailler ensemble pour améliorer avec nos amis congolais le climat des affaires non comme des simples observateurs, mais comme des acteurs dans l’amélioration du climat des affaires. « Nous souhaitons aussi que la sécurité des intérêts et droits légitimes des entreprises chinoises soient protégées par le Gouvernement congolais », insiste l’ambassadeur de Chine en Rdc, Zhu Jing.
Le grand projet de l’industrie batteries électriques piloté par la République Démocratique du Congo attire davantage les géants mondiaux dans la production des batteries et des véhicules électriques.


Désormais CATL et CIMOC, deux grandes entreprises chinoises et premières productrices mondiales des batteries électriques vont appuyer la République Démocratique du Congo à installer rapidement sa première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga.
Annonce faite ce jeudi à Kinshasa au ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongya par l’Ambassadeur chinois accrédité en République Démocratique du Congo, Zhu Jing, et ce, au cours d’une réunion stratégique entre ces deux personnalités focalisées sur la création d’un partenariat entre la RDC et la Chine dans le domaine industriel.
Le Diplomate chinois a rassuré le ministre de l’Industrie que son Gouvernement et les géants chinois dans l’industrie des batteries et des véhicules électriques sont plus que déterminés pour rejoindre la République Démocratique du Congo et la Zambie dans l’exécution de ce projet gigantesque qui va changer les économies africaines.
« On a eu un échange très constructif sur ce projet de la chaine de valeur des batteries électriques. Nous sommes un partenaire stratégique du Congo et j’ai manifesté au ministre de l’Industrie l’intérêt et la volonté de la Chine d’accompagner la Rdc à réaliser ce rêve. Sachant que le Congo est un grand pays minier, l’avenir du Congo dépend de la capacité du pays de transformer les matières premières localement en produits industriels, notamment pour occuper une place dans la transition énergétique à travers la chaine de valeur des batteries électriques. La Chine, c’est un grand producteur dans le monde des batteries électriques ; les entreprises chinoises sont performantes en la matière », dit-il.
A cette même occasion, l’Ambassadeur chinois en RDC a salué l’offre du Gouvernement congolais par l’entremise de son ministre de l’Industrie qui promet d’octroyer aux investisseurs chinois une Zone Économique Spéciale chinoise pour ainsi bénéficier des facilités qu’offre une Zone Économique Spéciale en République Démocratique du Congo. Zhu Jing précise
« Le Gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à venir au Congo, à travailler ensemble avec nos amis congolais pour réaliser ce rêve, accompagner la Rdc à devenir un grand pays industriel. Beaucoup d’entreprises chinoises sont près d’investir au Congo, nous avons une expérience en la matière. Nous sommes prêts à tirer profit de notre bonne expérience avec d’autres pays africains pour réaliser cette zone industrielle. Bien sûr que ça dépend de la volonté des entreprises chinoises, mais aussi de l’amélioration du climat des affaires. Si nous sommes un partenaire stratégique, c’est-à-dire que nous sommes prêts à travailler ensemble pour améliorer avec nos amis congolais le climat des affaires non comme des simples observateurs, mais comme des acteurs dans l’amélioration du climat des affaires. Nous souhaitons aussi que la sécurité des intérêts et droits légitimes des entreprises chinoises soient protégées par le Gouvernement congolais », martèle-t-il.
La signature sous peu d’un mémorandum d’entente entre la RDC et la Chine va constituer la prochaine étape et qui augure la formation d’une main d’œuvre locale qualifiée.
Signalons que la République Populaire de Chine est seconde puissance mondiale à rejoindre ce grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques, et cela, après les États-Unis d’Amérique qui ont signé en décembre dernier un accord de coopération avec la République Démocratique du Congo et la Zambie.




Soutien aux femmes entrepreneures : 100 premières bénéficiaires de Kinshasa recevront les équipements de production dès début mars

PADMPME a organisé ce mardi 21 février 2023 à la foire internationale de Kinshasa, une journée d’échanges et d’informations avec les femmes bénéficiaires. Il était question d’éclairer la lanterne de ces dernières sur des sujets de préoccupations et dissiper tous les malentendus et contre-vérités ayant élus domicile parmi les groupes réunissant ces dernières.
Raphaël Kakudji, spécialiste en suivi et évaluation à l’Unité de coordination, a révélé que l’objectif de cette rencontre était d’échanger sur le processus d’octroi des subventions aux bénéficiaires.
« Les mamans bénéficiaires avaient reçu une formation pendant 3 mois, après la sélection par loterie, elles devraient recevoir leur subvention en nature, prévue au mois de janvier 2023. En raison du devoir de redevabilité, il était important de revenir auprès des bénéficiaires pour les informer que nous travaillons et leur partager le calendrier en rapport avec le processus de distribution des équipements et d’octroi des subventions. » a-t-il déclaré devant une foule des femmes en liesse.
M. Kakudji a précisé que l’octroi des subventions en équipements aux bénéficiaires devrait commencer d’ici le premier Mars 2023. « 100 femmes entrepreneures vont recevoir des équipements qui vont leur permettre de booster leurs activités économiques. Un accompagnement est également prévu tout le long de leur parcours pendant une période de 6 mois avec la société KPMG, qui est aussi chargée d’assurer le réseautage afin de leur permettre de mutualiser les efforts .»

Mimie Eyima Modjaka, cheffe de l’Antenne du PADMPME à Kinshasa a rappelé qu’à ce jour 7720 femmes bénéficiaires ont été formées, en raison de 2612 à Kinshasa, 1800 à Goma, 1803 à Lubumbashi et 1505 à Matadi. « Ces femmes entrepreneures ont reçu une formation en initiative personnelle; c’est une formation de type psychologique sur l’entrepreneuriat, qui a enseigné trois théories majeures notamment l’auto-démarrage ou comment commencer une activité entrepreneuriale, comment contourner les obstacles et comment se projeter vers l’avenir, une formation de haut niveau que les bénéficiaires ont reçue pendant 12 séances en raison d’une séance par semaine, avant de recevoir après un deuxième programme de formation axée sur l’élaboration du plan d’affaires. »
Cette rencontre était un motif de satisfaction pour les bénéficiaires de ce programme qui répond à une vision d’autonomisation, de l’inclusion et de l’émancipation de la femme entrepreneure. Il vise à la doter des compétences nécessaires pour accroître son entreprise, être financièrement indépendante, subvenir aux besoins de sa famille, gérer et optimiser ses coûts. Les bénéficiaires reçoivent des matériels en fonction de leurs secteurs d’activités, notamment l’agro-transformation, l’industrie légère et les services à valeur ajoutée.
PADMPME a débuté l’octroi des subventions en nature aux femmes sélectionnées par les villes de Goma et Lubumbashi à la fin de l’année 2022. Les bénéficiaires de Kinshasa et Matadi seront les suivantes




Aménagement du Territoire : Me Patience Bondonga préside une séance de travail avec une délégation de l’Agence française de développement

Le Dircab du ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du Territoire, Me Patience Bondonga a présidé, ce mercredi 22 février, une séance de travail avec une délégation de l’Agence française de développement. Au cours de cette réunion, les deux parties ont étudié les possibilités d’intervention de l’AFD dans le secteur de l’aménagement du territoire.
Comment l’Agence Française de Développement peut intervenir dans le secteur de l’aménagement du Territoire ? Telle était la question au centre des échanges d’une réunion importante présidée par Me Patience Bondonga, Directeur de Cabinet de Me Guy Loando Mboyo, ministre d’État en charge de l’Aménagement du territoire ce mercredi 22 février 2023 à l’immeuble du Gouvernement dans la commune de la Gombe.
Pendant quelques heures, la délégation de l’AFD et les experts de l’Aménagement du territoire ont échangé dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant pour booster les réformes engagées depuis que Me Guy Loando Mboyo est à la tête de ce grand ministère.




Découverte des kits électoraux dans une voiture à Tshikapa : Lamuka pas convaincue par la CENI (déclaration)

Dans un point de presse animé ce vendredi 24 Février 2023, la coordination des opérations électorales de Lamuka exige que la lumière soit faite sur la découverte des fiches d’identification et des cartes d’électeurs trouvées dans le véhicule d’un député à 15 Kilomètres de la ville de Tshikapa.

La COEL s’interroge sur le nombre des parlementaires et membres de l’Union sacrée qui seraient en possession des documents de la CENI

“Le malheureux accident routier de Tshikapa vient de nous révéler l’ampleur de la fraude en préparation par M. Kadima et son équipe. Nous exigeons, toute affaire cessante, que que la criminelle entreprise des fiches d’identification et des cartes d’électeurs trouvées dans le véhicule d’un député soit élucidée par une commission d’enquête indépendante à mettre en place” martèle la coordination des opérations électorales de Lamuka

La coordination des opérations électorales de Lamuka demande par ailleurs à l’ambassade de la République de Corée du Sud d’exiger de la société Miru Systems, la publication du contrat qu’elle a signé avec la CENI et de dénoncer tous les actes de corruption.

“Nous demandons une fois de plus à la CENI de publier le cahier des charges sur base duquel la société Sud-coréenne, Miru Systems, a gagné le marché des kits électoraux.

Enfin, la coordination des opérations électorales de Lamuka exige une réunion urgente entre la CENI et les parties prenantes pour analyser dans les détails tous les contours des problèmes auxquels fat face la centrale électorale en vue des élections transparentes, impartiales et apaisées

Les opérations d’enrôlement et d’identification des électeurs se poursuivent dans la deuxième et troisième aire opérationnelle. La centrale électorale a ajouté 15 jours pour l’aire opérationnelle 2 au regard du retard constaté dans le déploiement des kits électoraux.

Derick katola




L’IGF de M. Alingete dans le mercenariat politique (Imhotep Kabasu Babu)

Extrait du chapitre 7 de l’essai intitulé « Le Président F.Tshisekedi et l’UDPS en 30 Mois d’Imperium » (Hubert Kabasu Babu Katulondi, Librinova, Paris, 2022). Il s’agit du Tome III du triptyque « L’ESPRIT DU POUVOIR ET LE POUVOIR DE L’ESPRIT » en trois tomes.


Indubitablement, comme c’est le cas pour le déploiement de l’Etat de Droit, l’opérationnalisation plus intense et effective de l’IGF est indubitable. Même si dans une certaine mesure on peut asserter que l’abondance de sa moisson découle plus de l’immensité de la mégestion avec cynisme par la vaste majorité de gouvernants que d’une technicité extraordinaire de l’IGF, celle-ci s’est imposée tangiblement comme une puissante force-variable politique. Mais, l’une de ces principales déficiences est son extension d’une structure publique de l’aire technocratique et légale à fonction investigatrice, vers le champ des dynamiques du pouvoir. Une sorte de diversion fonctionnelle avec glissement dans les rapports ou dans la compétition des forces politiques pour le pouvoir.
Dans le cas de l’IGF en RDC, contrairement aux structures analogues dans d’autres pays, principalement en France et en Belgique (où le Corps Interfédéral de l’Inspection des Finances a l’attribution exclusive du control ex-ante, le contrôle post-ante étant l’apanage de la Cour des Comptes), ce service public est strictement immunisé contre la politisation. Mais cela relève plus de la culture politique républicaine rationaliste que des mécanismes légaux ou organisationnels. En France et en Belgique, par exemple, l’IGF est placée sous le contrôle interministériel budget-finance-économie. Dans le cas de la RDC, la dérive fonctionnelle de l’IGF par son incursion dans la compétition et la communication politique et surtout son instrumentalisation contre les adversaires politiques, est révélatrice ou corroborative de la prédominance du mental pré-républicain. On peut donc affirmer que la déviation fonctionnelle de l’IGF étale les symptômes de la dérive dictatoriale ambiante. Deux défectuosités opérationnelles de l’IGF sont observables. Il s’agit de sa dérive policière au service du régime, qui veut s’assurer le contrôle du champ politique, et de son mercenariat en communication politicienne reflétant sa partialité. Ce dernier aspect est indubitablement repérable dans la démarche d’avilissement des adversaires politiques qui caractérise la production discursive crument injurieuse de l’inspecteur en chef de l’IGF)
1. L’IGF DANS LA POLITICAILLERIE CONGOLAISE : LES CAS J. MAKILA ET R. MUYEJ
Concernant la dérive policière, l’IGF s’écarte de la déontologie voire des procédures techniques en opérant comme une sorte de légion d’inquisition politique. Sur cette toile, on note, par exemple, que l’IGF évite ou rend difficile la définition des termes de références avant investigation (ex-ante) et ne facilite pas, dans beaucoup de cas, la confrontation avec les responsables des organisations contrôlées.
Etant attachée à la Présidence de la république, l’IGF effectue ses investigations avec une approche de puissance dominante qui inhibe la transparence et l’équité dans le contrôle. Elle vient faire triompher son point de vue, souvent déjà formulé en amont par la motivation politicienne de son opération. De manière plus tranchante, on cerne cette occurrence dans le dossier du PCA José Makila de la société nationale de transport SCTP et du Gouverneur Muyej du Lualaba.
Le Sénateur José Makila, président d’un parti politique et surtout éminent membre du FCC de l’exprésident J. Kabila, avait refusé d’adhérer à l’Union Sacrée de Tshisekedi. Il avait récusé le rapport de l’IGF, non seulement à cause de certaines faussetés, mais aussi de l’absence de confrontation. À ce sujet, le journal en ligne Scooprdc.net relaye l’argument de Makila, en soulignant :«Mais José Makila regrette que les inspecteurs des finances envoyés en mission à la SCTP ne l’aient jamais vu ni entendu, mais se soient contentés de mettre sur la place publique leurs observations tout en occultant sa réplique à leurs observations qui ne sont pas de surcroît un rapport final. Ce qui lui fait croire à un caractère arbitraire de cette démarche visant une cabale montée pour nuire à sa réputation. Non sans raison, car fait-il remarquer que les observations de l’IGF l’ayant envoyé à la potence, lui ont été transmises huit jours après, alors que sa suspension par la ministre d’État en charge du Portefeuille, saisie avant lui du contenu du rapport, est intervenue avant.»
Certes, il s’agit d’un argument défensif. Mais, il porte une cohérence et une factualité démontrant que l’orthodoxie technique n’est pas respectée. Il y a absence de confrontation des données techniques de l’investigation. En plus, il y a du poids dans l’observation pertinente d’une suspension basée sur le rapport de l’IGF, car ladite suspension est intervenue sans qu’il y ait eu un procès-verbal de confrontation des données techniques. Et aussi, sans que le rapport final n’ait été mis à la disposition de l’incriminé. On voit ce modus operandi dans la suspension-limogeage de pratiquement tous les administrateurs des entreprises publiques jadis nommés sous le régime du Président Honoraire Kabila (Pascal Nyembo du CEEC, Célestin Risasi de l’OCC, Patient Sayiba de l’OGEFREM). Il est à noter aussi que la hargne de l’IGF contre José Makila est aussi explicable par l’initiative de celui-ci au Senat pour une action punitive contre l’Inspecteur Général des Finances Alingete. Ce dernier avait insulté le Senat comme étant un repaire de voleurs.
Dans le cas de Richard Muyej, Gouverneur de la province du Luluaba, l’IGF a été clairement instrumentalisée pour évincer ce proche du Président Honoraire Kabila. Mais, en plus, il y a ici la mise en œuvre d’une stratégie patrimonialiste : écarter le Gouverneur Muyej pour réaliser l’hégémonie économique prédatrice du clan Tshisekedi sur la province minière la plus riche du pays.
L’IGF surgit dans ce schéma de la capture mercantiliste de la riche Province du Lualaba dans un conflit entre le Gouverneur Muyej et la Vice-Gouverneur Fifi Masuka en 2020. Par une longue lettre adressée à l’Assemblée Provinciale, la vice-gouverneure accusait son titulaire d’avoir ouvert une vingtaine de comptes bancaires opaques. L’IFG recadra la vice-gouverneur en affirmant qu’elle effectuait déjà un contrôle sur la gestion de la province et que ces comptes étaient réguliers. C’était en décembre 2020.
En janvier 2021, après des soins médicaux en Afrique du Sud, le Gouverneur Muyej fut bloqué à Kinshasa par le ministre de l’Intérieur (sur ordre de la hiérarchie) pendant huit mois. Aucune raison officielle solide pouvant justifier cette rétention d’un Gouverneur à Kinshasa ne fut avancée. Il est à noter qu’au mois d’avril 2021, le Gouverneur Muyej avait eu une séance de travail avec les responsables de l’IGF à Kinshasa. A ce sujet, le journal en ligne Politico.cd relevait :
« À la suite de cette audience, une autre séance de travail est annoncée prochainement entre l’IGF et le Chef de l’exécutif du Lualaba. Les deux parties aborderont en profondeur les observations formulées par l’IGF et la mise en place de la chaine de dépenses, vœu ardemment exprimé par le Chef de l’État Félix Tshisekedi. »
Il n’y a jamais eu une autre séance de travail pour approfondissement des observations de l’IGF. Et le Gouverneur Muyej n’a jamais reçu formellement le rapport final de l’IGF. S’il est vrai que le contrôle lancé par l’IGF au Lualaba a commencé en 2020, il y a une coïncidence suspecte entre le blocage du Gouverneur Muyej à Kinshasa pendant huit mois (Janvier-Septembre 2021), laissant les reines à la Vicegouverneure Fifi Masuka pour monter un puissant lobbying visant sa promotion comme gouverneure, tant dans l’UDPS que dans la famille biologique du Président Tshisekedi, et l’annonce par ladite IGF des détournements des fonds. D’ailleurs, cette accusation, inaudible pendant huit mois, a surgi lorsque les rumeurs commençaient à circuler sur le probable retour du Gouverneur Muyej au Lualaba.
Subitement, une manœuvre politicienne actionna une session extraordinaire de l’Assemblée Provinciale. Elle destitua le Gouverneur Muyej en se basant sur un rapport de l’IGF.
Tel que souligné précédemment, le vice déontologique de la non-confrontation des données finales d’investigation, et en mont, l’absence de transparence sur les termes de références de l’audit, sont manifestes. La déchéance du Gouverneur Muyej, en son absence donc avec négation de ses droits de défense, a été décriée comme un cas patent de violation des droits humains et une injustice. C’est le cas, notamment, de l’un des acteurs majeurs de la société civile Congolaise, Jean-Claude Katende. Relevant l’indignation de ce défenseur des droits de l’homme, RFI a noté : « Jean-Claude Ķatende de l’Asadho appelle le ministre de l’Intérieur à ne pas cautionner cette injustice…il y a violation de la défense, cette destitution est injuste. »
Par ailleurs, l’IGF n’est pas censée transmettre les résultats de son investigation à une Assemblée Provinciale. Celle-ci est restée muette pendant des années sans déceler une quelconque malversation de la part du Gouverneur Muyej. Au lieu de blâmer l’Assemblée Provinciale pour son incompétence, l’IGF est donc venue l’aider à exploiter ses observations, dénuées de toute confrontation et justifications du concerné. Le rapport de l’IGF était censé être envoyé au Président de la République et aux instances judiciaires pour des poursuites appropriées. Le cas Muyej démontre clairement la participation politiquement orchestrée et calculée de l’IGF dans un schéma d’hégémonie politique assurant au Président Tshisekedi son contrôle non seulement des provinces, mais des aires géographiques économiquement mielleuses.
2. L’IGF DANS LE MERCENARIAT EN COMMUNICATION POLITIQUE : PROXY DU POUVOIR
L’autre aspect important du glissement de l’IGF dans le champ politique est relatif à sa communication aux allures du discours politique partisan. Le manque de courtoisie et la tendance au dénigrement des victimes, des propos grossiers et condescendants des responsables de l’IGF, portent toutes les marques de la pulsion primaire de la mort de l’autre par son avilissement. On cerne cette discursivité abaissante, très proche du style de communication des partisans de l’UDPS, dans les propos de Jules Alingete, chef de l’IFG, traitant les sénateurs congolais de voleurs. Selon Jules Alingete, « les personnes soupçonnées de mauvaise gouvernance se sont réfugiées au Sénat pour jouir de l’immunité parlementaire. »
Dans d’autres prestations médiatiques, Alingete établit une similarité entre les voleurs politiciens et les cambrioleurs de grand chemin. Dans une interview accordée à la chaine de télévision Africa24, Alingete brise l’obligation de réserve relative à son statut de haut fonctionnaire de la République et déclare : « la classe politique congolaise est l’expression d’une médiocrité ». Outre que cette expression fût utilisée par le Cardinal Mosengo contre le régime de J. Kabila, dans l’imaginaire politique congolais, elle participe de la narrative de la sublimation du nouveau pouvoir.
L’IGF contribue donc à l’aiguisement du discours de consolidation de la légitimité du régime du Président Tshisekedi et le déploiement de son pouvoir hégémonique, comme le libérateur venu purifier le Congo des prédateurs de l’ancien régime. Ce qui n’est pas véridique, car comme démontré plus haut, au sujet de l’Etat de Droit, deux éminents membres de l’UDPS, tous deux ministres de la Santé, ont été accusés de détournement et incarcérés (et libérés dans selon une modalité brumeuse). Et dans le nouveau Gouvernement Sama, les soupçons des détournements ont fusé des ministères gérés par les politiciens émanant de l’UDPS ou des composantes de l’USN (Tony Mwaba, Antoinette Kipulu, Chembo Konde). Cela indique que le déboulonnement n’a pas transformé
la gouvernance. Il n’a pas exorcisé les gouvernants surtout de l’UDPS, du mental prédateur. Cela indique aussi qu’aucune innovation technique et procédurale n’a été mise en place par l’IGF pour prévenir efficacement les détournements. Seulement, les suspects politiciens perçus comme adversatifs sont eux appréhendés, jugés, condamnés sans espoir de libération. Ceux qui sont proches de l’UDPS Tshisekedi sont théâtralement emprisonnés et libérés.
Sur la même toile critique, une autre affaire révélatrice de l’existence du mental de la corruption dans les rangs de l’UDPS qui se présente comme force libératrice du Congo des détourneurs est celle du bras de fer entre l’inspecteur général des finances, Jules Alingete, et le ministre de l’Enseignement secondaire, le Professeur de droit Tony Mwaba. Le journal en ligne Scooprdc.net a écrit à ce sujet :
« Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba, et l’Inspecteur général des finances (IGF), Jules Alingete, ont livré une scène désagréable sur la place publique. Le gendarme des finances publiques accuse le ministre de tentative de détournement de 16 millions de USD et ce dernier révèle à son tour le deal par lui bloqué de 2 millions d’euros dans lequel l’IGF serait impliqué. Ces linges sales balancés dans les réseaux sociaux, ont suscité des réactions vives de la part des internautes sur Twitter.»
Selon le Ministre Tony Mwaba (avocat et Professeur de Droit) Alingete avait tenté de le persuader de valider une opération de 2 millions d’euros en faveur de la société Verdox, pour l’allocation des cartes biométriques aux élèves de l’école primaire. Le Ministre Tony Mwaba déclara vouloir intenter une action en justice contre l’inspecteur général des finances, Jules Alingete, pour imputation dommageable.
Mais, les instances de l’UDPS se mêlèrent à la guerre de communication politisée entre ces deux personnalités. Le Secrétaire Général de l’UDPS, Augustin Kabuya, s’invita au débat. Il tenta de le diluer par sa remarque selon laquelle il n’y avait aucun détournement mais une simple incompréhension entre le ministre et l’inspecteur en chef de l’IGF9.
Il convient de souligner que la communication et la narrative politicienne de l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete, auraient constitué un motif de limogeage en France ou en Belgique. Mais, dans un contexte politique où la pulsion thanatos combinée à la culture politique paroissiale est dominante, l’IGF étant devenue un instrument politique, l’Inspecteur General des Finances est, lui, intouchable. La preuve est qu’après son torrent d’invectives sur les sénateurs, une commission fut mise sur pied pour saisir le Président Tshisekedi au sujet de cet outrage du chef de l’IGF sur la chambre haute du Parlement. L’affaire fut noyée. Pourtant, il s’agissait bel et bien d’une humiliation du Senat de la République par un fonctionnaire d’un service public attaché à la Présidence de la République.
Imhotep Kabasu Babu Katulondi
Libre-penseur et écrivain (AGIR NEW CONGO, www.agirnewcongo.com)




Tweet du président Kais Saied : Un message incendiaire qui envenime la situation des Subsahariens en Tunisie

Dans un tweet devenu viral sur les réseaux sociaux, le président Kais Saied a qualifié l’immigration clandestine d’Afrique subsaharienne de « complot criminel » visant à « modifier la composition démographique » de la Tunisie et la transformer en un pays uniquement africain sans son identité arabe et musulmane.

Selon Morocco Intelligence qui a relayé ce tweet, le président Kais Saied a par la suite dénoncé des «parties ayant reçu des grosses sommes d’argent» après la Révolution de 2011 afin de faciliter l’immigration clandestine d’Afrique subsaharienne.
Il a annoncé des «mesures urgentes» et souligné la «nécessité de mettre un terme rapidement à ce phénomène», estimant que les migrants clandestins commettent «des violences, crimes, pratiques inacceptables et criminelles».
Ceci est à la base de la campagne de xénophobie et de maltraitance des originaires de l’Afrique subsaharienne constatée depuis un certain temps dans ce pays. Tout le monde a encore fraiche dans la mémoire les images de la maltraitance d’un subsaharien dans un des aéroports de la Tunisie ! Nombreux sont les appels au secours qui proviennent d’Africains habitant la Tunisie. Et c’est ce qui a poussé certains gouvernements à réagir, demandant à la Tunisie de mettre un terme à ce contexte rétrograde en plein 21ème siècle.
Ça s’annonce donc très mal pour les Subsahariens qui vivent dans ce pays et qui sont désormais obligé de penser à une solution de retour dans leurs pays d‘origine. « Bonjour Madame Mangaya, la situation des congolais subsahariens en Tunisie est alarmante, le président tunisien a tenu un discours irresponsable hier soir et aujourd’hui les attaques visant les noirs en Tunisie ont commencé. Veuillez interpeler nos autorités afin qu’ils puissent demander des explications à l’ambassadeur de Tunisie en RDC sur ce qui s’est passe ici. Nous sommes victimes de cette irresponsabilité. Nos sœurs sont « Vl0LEES » nos frères sont menacés de mort», c’est le cri d’alarme lancé par Pitshou Mangaya, un Congolais maltraité et habitant la Tunisie, qui espère une réponse conséquence des autorités de son pays.
Ainsi, Kais Saied, par son comportement, crache sur la mémoire des pères de l’indépendance tunisienne, à l’instar du nationaliste Habib Bourduiba qui ont fédéré les populations dans la lutte contre le colonialisme et dans la défense des intérêts communs.
Alors que les critiques fusent de partout sur Kais Saied, un nouveau parti proche du président est encore plus sulfureux. Le Parti Nationaliste Tunisie déclare vouloir « lutter contre la colonisation de la Tunisie par les Subsahariens » et a développé toute une idéologie complotiste. C’est quand même grave pour les autorités tunisiennes qui, au lieu de suivre la nouvelle politique de migration du Maroc, initiée par SM le Roi, sont en train de faire le sale boulot : servir les européens et prétendre obtenir quelques retombées.
Le comportement rétrograde de Kais Saied est même en contradiction avec les idéaux défendus par l’Organisation internationale de la Francophonie dont la Tunisie est membre. En effet, la Francophonie a toujours accompagné les aspirations des jeunes et les associe désormais pleinement à ses processus de décision ainsi qu’à ceux des plus grandes instances internationales. L’OIF a aussi choisi de faciliter leur mobilité et d’appuyer de nombreux projets en lien avec l’entrepreneuriat, le numérique et l’innovation, domaines dans lesquels leur dynamisme et leur immense créativité sont à l’œuvre.
Dans un contexte où les portes se ferment à un pan entier de la jeunesse africaine, comment alors concourir à la matérialisation des missions de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui vise à intégrer à terme l’ensemble des 55 États de l’Union africaine au sein de la zone de libre-échange ? Et l’Union africaine créée dans le respect des valeurs africaines de solidarité, d’entraide, d’amour, de partage, etc., ne peut qu’être qu’estomaquée face à cette attitude qui n’encourage pas le vivre collectif.
Le moment est donc venu pour les pays africains de se ressaisir, de ne pas voir les frères africains comme une menace, mais comme une opportunité. C’est en cela que l’on bâtira ensemble une communauté de destin commun ou communauté d’avenir partagé.




DOSSIER IGF-CONTRAT CHINOIS : SÉPARER L’INTOX DE LA REFLEXION CONSTRUCTIVE. (1ère Partie)

Au fil des débats et polémiques allumés dans la foulé du rapport de l’IGF sur le contrat chinois, il se révèle que des nombreux intervenants découvrent celui-ci aux travers les chiffres effrayants flanqués dans le rapport de l’IGF. Le chiffre le plus illustratif attribut à la SICOMINES la détention des actifs de 90.936.120.000,00, USD, représentant la valeur des gisements de la GECAMINES. L’opinion ne peut que s’en énerver et tirer à boulet rouge parfois sans le moindre discernement. Une ONG active sur les réseaux sociaux a même suggéré, sans donner des motifs rationnels, l’annulation pure et simple du contrat sino-congolais. Néanmoins, selon les informations recoupées de façon transversale et objective, il n’a été indiqué nulle part la cession desdits gisements à la SICOMINES. Une telle option reste en tout état de cause inopérante, la Joint-venture se contentant d’extraire des minerais qu’elle exporte conformément aux clauses du contrat. D’autres inexactitudes manifestes ont été relevées dans le rapport de l’IGF et méritent des corrections.

Le contrat sino-congolais date de 2007. Beaucoup ignore que ce type de contrat n’est pas unique en son genre en Afrique, malgré l’originalité de son montage. Des contrats similaires ont été signés auparavant entre la Chine et l’Angola pour réhabiliter les chemins de fer, de DILOLO à LOBITO sur la côte de l’Atlantique angolaise. De même, la Chine a conclu avec le Gabon pour la mise en valeur de la mine de Belinga. Le Congo-Brazzaville s’est également engagé avec la Chine, bien avant la RDC, de manière directe sous la forme de coopération bilatérale entre les deux Etats. Néanmoins, le contrat sino-congolais reste le plus costaud de tous les autres engagements de la Chine en Afrique.

L’un des défauts qui ruinent l’intellectuel congolais, ou le congolais tout court, c’est sa grande capacité à oublier vite. Le congolais a le mémoire courte. Très courte même au point de ne pas être en mesure de différencier des époques opposées l’une de l’autre. Ce défaut fera encore longtemps le lit de nos politiciens véreux. Tout semble avoir été dit ou presque, sur le contrat sino-congolais, sauf à circonscrire objectivement les bases juridiques et économiques ayant conduit à sa conclusion en période immédiatement post-conflit. Ce contrat tire sa justification d’un contexte de crise d’endettement colossal et d’obsolescence quasi complète de l’outil de production dans tous les domaines. Aucun congolais de bonne foi ne peut botter en touche cette donne.

A cette époque, la RDC était en programme de désendettement de son stock astronomique contracté pendant la deuxième république. Cette situation explique le bras de fer qui s’en est suivi avec le FMI et la Banque Mondiale. Ces institutions impérialistes ont prétendu dissuader la RDC de s’engager dans un nouveau cycle d’endettement à des conditions non concessionnelles, au risque de de ne pas être en mesure d’honorer ses engagements de remboursement aux créanciers multilatéraux privilégiés, c’est à-dire le FMI et la Banque mondiale. A noter que nos autorités de l’époque n’ont pas cédé à ce vil chantage en période difficile où ces institutions avaient tenté d’imposer une certaine mainmise sur la souveraineté de notre Etat. D’aucun se rappelle le déplacement du Ministre Belge des affaires étrangères en Chine s’étant arroger le droit de demander à la Chine de faire marche en arrière. *C’est un aspect très important d’indépendance économique à capitaliser au titre d’acquis indéniable pour le pays.*

Au regard de ce qui précède, le contrat chinois n’avait aucune autre alternative. Comment engager des grands travaux, relancer l’économie alors que le pays traverse une crise financière sans précédent face à une capacité d’endettement réduite à néant ? Le caractère original et incontournable du montage juridique et économique du contrat sino-congolais au moment de son contexte en 2007, fruit d’un engagement politique de haute lutte patriotique et diplomatique face aux défis de l’époque, ne peut échapper au regard objectif de l’élite nationale.

Reste qu’il faille dire la vérité au congolais. *La première*, c’est que la SICOMINES, société crée en Joint-venture entre la GENCAMINES (32 %) et les Entreprises chinoise (68%), est la résultante du contrat sino-congolais. La SICOMINES demeure bel et bien une société de droit congolais et répond de ses obligations de toute nature en se conformant aux lois et règlements en vigueur en RDC. Elle n’est donc pas une société chinoise et ne peut échapper au contrôle de l’Etat congolais.

*La deuxième, et de ce qui précède,* les exportations de la SICOMINES constituent son chiffre d’affaires. La confusion doit être évacuée de la compréhension des congolais en clarifiant nettement que le chiffre d’affaires réalisé par la SICOMINES n’est pas son bénéfice d’exercice comptable, d’une part et de l’autre, ce chiffre d’affaire reste inscrit au crédit de l’exploitation de la société et n’est nullement constitutif du gain engrangé par une partie à l’actionnariat, chinoise soit-elle. Les actionnaires, dont, la GECAMINES, se partagent le bénéfice en vertu du bilan de l’exercice et non le chiffre d’affaires. C’est élémentaire.

*La troisième vérité à ne pas cacher au congolais,* reste cette inversion de rôle incompréhensible de la part de certains hauts fonctionnaires de l’Etat qui ont commenté le rapport de l’IGF comme le ferait un militant de la rue. La question n’est pas de demander quels projets d’infrastructures la partie chinoise a réalisé, à moins que dans l’opérationnalisation des accords les entreprises chinoises trainent le pied à livrer service fait des projets soumis par la partie RDC. Mais justement, quels projets d’infrastructures éligibles au contrat chinois ont été soumis par l’Etat congolais et qui souffrent de manque de financement à ce jour ?

A la lecture du contrat chinois, et au regard de la pratique de gouvernance moderne, la partie chinoise n’a pas mission de faire comme le colonisateur l’a fait jusqu’en 1960. C’est à dire, organiser de manière unilatérale, le choix, la conception, le financement et la mise en œuvre des projets de développement des infrastructures. En plein 21ème siècle, cette responsabilité revient plutôt à l’Etat. C’est à lui de soumettre au financement tout projet éligible, choisi de manière souveraine par lui. Cette procédure coule de source pour la BAD, la Banque Mondiale et tous les autres bailleurs de fonds. Mais, c’est quoi un projet éligible ??? *Un projet éligible au financement est un projet justifié par l’opportunité de sa mise en route, assis sur les études de faisabilité technique, financière et environnementale, autrement dit, un projet bancable* Malheureusement, et c’est ce qu’on ne veut pas dire au congolais, la conception demure le point faible de notre gouvernance depuis plusieurs années. Nous avons des défaillances graves à absorber des financements disponibles faute de capacités à élaborer des projets bancables. Si tel est le cas pour le contrat chinois, il serait injuste de blâmer le partenaire chinois en lieu et place de souligner la léthargie de notre propre administration, et donc du gouvernement congolais.

*Quatrième vérité*, il reste incontestable que la partie chinoise a délié le cordon avant même la sortie du premier kilo de matière première en 2008 déjà, sans attendre immédiatement le retour sur investissement. Position de partenariat qu’aucun pays occidental ne peut se permettre. Cet effort aurait dû être capitalisé davantage dès le moment où la production de la SICOMINES était entrée dans sa phase de croisière à partir de 2019, pour une production démarrée en 2016. *Question ? Qui étaient la partie diligente dans ce contrat à demander l’effort de la contrepartie attendue du partenaire chinois pour satisfaire les besoins de financement ?* Ce n’est pas la partie chinoise qui devait faire le travail du gouvernement congolais. Malheureusement, on le fait croire faussement à l’opinion.

*Cinquième vérité,* les fruits à impact visible issus de ce contrat existent, contrairement à ce qui se raconte. J’en veux pour exemple, la deuxième phase opérationnelle de la centrale hydroélectrique de ZONGO II, lignes et réseaux associés, le barrage de BUSANGA au Lualaba, déjà achevé et attend sa mise en service, d’une capacité de 250 MW destinée à absorber les besoins en énergie électrique des miniers du Katanga, La nouvelle raffinerie du cuivre déjà opérationnelle, l’une des plus importantes d’Afrique. Par ailleurs, Il est indéniable de souligner que la mise en œuvre du contrat chinois a permis la résurrection de la GECAMINES, sauvant ainsi des nombreux emplois, contrairement aux prévisions de la Banque Mondiale qui y voyait plutôt l’option de privatisation totale. Ce qui n’est pas aussi faux, c’est que ce contrat a créé plusieurs emplois directs et indirects. Ainsi, la valeur ajoutée qu’il apporte ne peut expliquer l’idée absurde de l’annuler en lieu et place de l’améliorer par les amendements venant de deux partenaires. Par contre, il est tout à fait pressant de regarder de très près tous les paramètres de gouvernance de cet accord en veillant de manière scrupuleuse aux intérêts publics dans toutes ses dimensions et à toutes les étapes, en commençant par la manière dont le gouvernement lui-même gère les intérêts du pays aux travers de la mise en application de toutes les clauses. En substance, il se trouve des exigences à respecter en matière des ouvrages d’intérêts publics, lesquelles facilitent le contrôle de la transparence de leur exécution physique et financière. Je voudrais croire que le maitre d’ouvrage, qu’est le gouvernement de la république prend régulièrement les précautions d’usage en faisant valider les dossiers techniques de ses projets par les structures spécialisées. (VERITAS, SGS, SOCOTEC pour ne citer que ces exemples). Le faire, permet au gouvernement d’avoir une évaluation presque sûre des projets qu’il met en route en évitant tout justement les cas récurent et déplorables de surfacturation criminelle. Enfin, le gouvernement doit être en mesure de sélectionner suivant les critères de qualification du cahier de charges des missions de contrôle totalement éprouvées et n’ayant aucun conflits d’intérêts dans le cadre du dossier.

En conclusion, l’élite congolaise est invitée à se départir de ce que je crois être une attitude dangereuse de démission face à ses responsabilités à assurer les bases qui fondent la continuité et le développement de l’Etat. Je fustige cette manie qui réduit le congolais à penser que les hommes passent, les acquis de l’Etat avec, et qu’il faille chaque fois réinventer la roue pour faire plaisir aux hommes politiques au lieu de rehausser et de construire les valeurs de la nation sur base de ses précieux acquis, en termes de ressources humaines, mais aussi en termes de réalisations passées. L’élite congolaise doit répondre à sa mission de bâtir les bases de la superstructure de la gouvernance publique visant le développement du pays sans tomber dans les travers des polémiques stériles.

*Daniel MAKILA K.*
Sénior Manager de Sociétés de Droit OHADA,
Manager des Grands Travaux,
Nationaliste de Gauche,
Fils de Lumumbiste




La Vie dans nos clubs, A 72 h de son match de la 3è journée groupe de la CAF: Le Président de DCMP/K Paul Kasembele invite tous les supporters à rester concentrés

Il nous revient d’un confrère membre de la Dircom du team vert blanc, qu’à 72hOO avant que DCMP/K affronte River United du Nigeria en match comptant pour la 3è journée de la phase de groupe de la Coupe de la CAF, M. Paul Kasembele, président du comité de direction, demande et invite toutes les imaniennes et imaniens de tous bords, de rester concentrés.
Le numéro 1 du DCMP/K attire l’attention de tous d’éviter surtout la distraction. L’occasion faisant le larron, il lance un appel à tous les mitema pembe d’unir leurs prières avec celles de nos ancêtres afin que la victoire choisit le camp du DCMP/K, le dimanche prochain au stade du 11 novembre de Luanda, en Angola.
Pour le président Paul Kasembele, tout porte à croire qu’en dépit de l’existence des oiseaux de mauvais augures, des chauves-souris, des personnes qui ensorcellent en plein-midi, d’aller voir ailleurs. Pour lui, ces quidams, qui autrefois se cachaient, c’est au grand jour qu’ils commencent à parler.
Le président Paul Kasembele rassure en outre toutes les imaniennes et imaniens que l’état de santé du joueur Mbali Seme est sous contrôle. Ce dernier n’est pas fracturé. Présentement il est suivi par des grands médecins de la place.
Antoine Bolia




Basket-ball: 6è fenêtre des éliminatoires mondial Fiba 2023, S.O.S, à quelques de leur match contre le Cameroun, Les Léopards sommés de quitter l’hôtel

Des échos qui nous sont parvenus d’Alexandrie, en Egypte par notre confrère Alain Salu de la Direction de communication de la Fédération de Basket-ball du Congo’’Fébaco’’, ne sont pas du tout bons. Nous dirions même très inquiétants.
En effet, à quelques heures du match RDC vs Cameroun, prévu à 13h00 heures de Kinshasa ce vendredi 24 février 2023 à Alexandrie, en Egypte où se jouent la 6è et non la 5è fenêtre des éliminatoires du mondial Fiba 2023 comme souligné précédemment dans nos colonnes, notre confrère signale que les léopards/messieurs ainsi que l’ensemble de la délégation risquent d’être délogés de Plazza grand Hôtel où ils sont logés avec les autres équipes participantes fautes de paiement des frais dus.


Par ailleurs, nous précise Alain Salu, le français Thomas Drouot, sélectionneur national, a reçu une mise en demeure de l’hôtelier hier jeudi 23 février 2023 dans la soirée et ce, juste après la séance vidéo avec ses poulains. Pour l’hôtelier, si aucun paiement n’est effectué d’ici-midi, les chambres occupées par l’ensemble de la délégation congolaise seront tout simplement désactivées. Cette situation, on s’en doute bien, a eu comme conséquence de dégoûter certains léopards présents à Alexandrie et dont les primes de mission demeurent impayées depuis la 4è fenêtre. Du coup, ces derniers menacent des boycotter la rencontre de cet après-midi face aux Lions indomptables du Cameroun.
Notre confrère nous signale en outre que Me Paulin Kabongo et André Komichelo, respectivement président a.i et Secrétaire Général de la Fébaco, étaient restés à Kinshasa pour attendre la suite du dossier financier, ont tenté d’apaiser les esprits des joueurs de Léopard/basket messieurs par téléphone. Et jusque-là, notre confrère se dit incapable de confirmer ou infirmer si l’intervention de deux précités a pu convaincre les concernés lesquels (ayant une très bonne éducation puisque la plupart évoluent en Europe et animé pourtant d’un esprit patriotique sans pareil, leur ont répondu calmement et poliment ‘’jusqu’à quand allons-nous continuer à souiller le ridicule ? ‘’fin de citation.
Et du lointain Alexandrie, notre confrère conclu que le président Félix Antoine Tshisekedi doit intervenir personnellement dans ce dossier et ainsi épargner le pays de l’opprobre qui serait jeté sur plus de 90 millions de congolaises et congolais. Et nous ajoutons à l’intention du ministre des finances, Nicolas Kazadi qui a prétendu dans le cas de Martin Bakole, avoir agit sur pression des réseaux sociaux pour débloquer en urgence et par espèce 100.000 $ remis à ce boxeur, voici les cris de cœur des basketteurs qui ont fait honneur au drapeau congolais 5 fenêtres passées et qui tentent de décrocher une place au championnat du monde. Doit-on le laisser subir l’humiliation et se décourager à défendre les couleurs du pays ? That is the question disent les anglais. Dossier à suivre.
Antoine Bolia