Une campagne de mauvaise foi pour discréditer la Coopération Sino-congolaise

Depuis que la République Populaire de Chine a ouvert son marché économique au monde extérieur, le pays est devenu la cible des autres puissances économiques. Sa croissance économique inquiète jusqu’à ce que des médias financés par ses concurrents remplissent des pages et des colonnes pour discréditer la coopération Sino-Congolaise.

Ils orchestrent une campagne de mauvaise foi, ou d’une instrumentalisation pour discréditer la Chine même auprès de ses partenaires tel que la République Démocratique du Congo.

En 2008, pendant que le gouvernement Congolais était à la quête des moyens pour financer les projets de développement, ce pays réputé « à conflit » était négligé par plusieurs, la Chine a pris tous les risques en mettant à la disposition de la RDC un groupement d’entreprises d’Etats Chinoises avec un investissement total de 6 milliards USD, pour développer un projet minier et un projet d’infrastructures.

Depuis son accession au pouvoir en décembre2019, le Président Felix-Antoine Tshisekedi s’est dit déterminé à s’engager sur le chemin de l’émergence de la RDC, il a participé dans toutes les tribunes continentales et internationales en lançant des appels aux investisseurs afin de conclure des partenariats communs pour le développement de la RDC et de l’Afrique en général.

Depuis lors, il semble ne pas trouver gain de cause. Il n’y a que la Chine qui se veut aux côtés de la RDC et qui maintient son vouloir de cheminer avec la RDC vers son développement. Pourquoi continuer à frapper à des portes dont vous n’êtes pas les bienvenues que de rester et améliorer tout bonnement avec celles qui vous sont ouvertes (La Chine).

Un rapport à l’encontre de la bonne Convention entre la RDC et la Chine

L’Inspection générale des Finances (IGF) évoque dans son rapport publié récemment, que la SICOMINES S.A. serait dans un important déséquilibre financier au détriment de la RDC entre les avantages octroyés à la partie chinoise et les engagements à sa charge ainsi que les gains attendus par la partie congolaise.

Un rapport qui selon plusieurs observateurs, va dans toutes ses lignes A l’encontre de la Convention de collaboration signée en 2008 entre le gouvernement Congolais et ses partenaires le Groupement d’entreprises Chinoises (GEC).

En octobre dernier l’IGF, à travers ses inspecteurs déployés à Kolwezi pour une inspection ont pris une décision illégale et abusive de suspendre les exonérations des importations de la SICOMINES. Une décision malencontreuse et en violation de la Convention. Une décision fallacieuse qui discrédite le climat des affaires en RDC.

Il s’agit d’une décision lourde de conséquences qui met en péril la production et l’évolution du projet d’infrastructures. Car si les choses se gâtent, toutes les conditions réunies pour le bon fonctionnement de cette coopération risquent de s’envoler. La responsabilité du gouvernement est de rétablir l’ordre pour la satisfaction de chaque partie.

Il sied de noter que dans cet investissement, 3 milliards USD sont affectés au projet minier qui consiste en l’implantation d’une usine moderne à compétitivité internationale en RDC. D’où la création d’une joint-venture entre la GECAMINES et le Groupement d’entreprises Chinoises, la « SICOMINES S.A.»

La SICOMINES a affecté à ce jour, 1 milliard USD pour le financement des grands travaux d’infrastructures dont les projets conclus sont déterminés par le gouvernement Congolais à travers le ministère des ITPR sous la supervision de l’ACGT.

Grâce à la SICOMINES, plusieurs réalisations ont été accomplis : la route Bunagana-Goma, l’esplanade du Palais du peuple, le stade de Bunia, la route Musonoi-Kapata, le boulevard de Bunia,
etc. Les derniers travaux arrêtés par le ministère des ITPR financés par la SICOMINES sont ceux de la deuxième phase de construction de l’Avenue Nzolana à Kinshasa et la route Mbuji-Mayi-Mwene-Ditu dans le Kasaï.

Pourquoi ne pas encourager la partie Chinoise pour ses œuvres et les inviter à négocier amicalement sur la renégociation du contrat que de faire des bruits et chantages qui profitent à ceux qui nous font la guerre pour nos richesses. La RDC n’a pour le moment qu’un partenaire, la Chine. Si nous perdons ce partenariat à qui allons-nous nous fier ? A quoi ressemblera la RDC qui tire aujourd’hui profit de la coopération Sino-congolaise sur plusieurs plans (infrastructures, industriels, technologies,)

Jusqu’à preuve du contraire, la Chine reste le partenaire fiable de la RDC. Nuire à ce partenariat amical au détriment ou sous influence de ceux qui n’apportent rien à la RDC risque de fissurer le bon fonctionnement du Projet SICOMINES, projet phare de la coopération Sino-congolaise.

La Chine dont les actions font leurs preuves en RDC et en Afrique, de manière générale, n’a jamais été avare au moment d’exporter vers le continent les avantages de son modèle de développement. Qu’il s’agisse de technologie, des capitaux ou d’expertise, la Chine a toujours pris fait et cause pour le continent africain, depuis des lustres.

Une enquête publiée l’an dernier par l’Inter Region Économique Network, un groupe de réflexion basé au Kenya, a constaté que la Chine a une avance substantielle dans la prise de décision et la réalisation opportune des projets d’infrastructure tels que les routes, les barrages hydroélectriques, les chemins de fer et les ponts en Afrique. Les faits et les chiffres de l’étude ont montré que, par une action efficace, la Chine contribue de manière tangible au développement du continent. Selon cette étude, la Chine a été et continue d’être une force importante pour aider les pays africains à financer leur propre développement.

Don Kashala/Analyste Politique




Soutien à l’entrepreneuriat dans les secteurs productifs: Le nouveau projet « TRANSFORME » sera lancé le 06 mars prochain à Mbuji-Mayi

Le Gouvernement de la République Démocratique Congo, à travers son ministère de l’Entrepreneuriat, des Petites et Moyennes Entreprises, annonce le lancement du Projet d’autonomisation des femmes entrepreneures, mise à niveau des Petites et Moyennes Entreprises, pour la transformation économique et l’emploi, en abrégé « TRANSFORME ».
La cérémonie solennelle du lancement aura lieu lundi 6 mars 2023 à l’hôtel Métropole de Mbuji-Mayi, suivie d’un atelier technique de présentation le mardi 7 mars 2023.
Soutenu par la Banque mondiale, le Projet TRANSFORME vise à fournir un ensemble d’interventions qui : renforcent le vivier d’une nouvelle génération de MPME et d’entrepreneurs, en particulier les femmes ; améliorent l’accès au financement pour soutenir les opportunités de croissance des PME performantes, y compris celles bénéficiaires de programmes de subventions financés par des opérations en cours de la Banque mondiale; et appuient les réformes de l’environnement des affaires et les améliorations de l’écosystème entrepreneurial.
Le projet TRANSFORME, conclu en juin 2022, constitue la deuxième expérience de mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement des PME adoptée en 2016 pour transformer l’économie nationale par la diversification des secteurs de production.
Entre 2019 et 2023, le gouvernement et son partenaire, la Banque mondiale, avaient lancé une expérience pilote à travers le Projet d’appui au développement des micro, petites et moyennes entreprises (PADMPME) exécuté dans les villes de Kinshasa, Matadi, Goma et Lubumbashi. Doté d’une enveloppe de 100 millions de dollars américains, PADMPME a soutenu par des subventions et le renforcement des capacités 7720 femmes micro-entrepreneures, 960 entreprises des jeunes entrepreneurs, 430 PME établies à potentiel de croissance et 1600 jeunes aspirants entrepreneurs. Le gouvernement l’avait également positionné comme une réponse ponctuelle aux effets induits par la pandémie de COVID 19. La réforme légale globale ayant conduit à la modernisation du cadre juridique de l’entrepreneuriat à travers la loi sur la promotion de l’entrepreneuriat et les startups ainsi que celle sur l’artisanat est également parmi ses hauts faits d’armes.
Comme le PADMPME, le projet « TRANSFORME » cible trois groupes de bénéficiaires suivants : les femmes entrepreneures et les nouvelles entreprises ; les PME à potentiel de croissance ainsi que les institutions financières, notamment les IMF. Il va aussi contribuer à l’amélioration de l’intermédiation financière et à la lutte contre la criminalité financière.
La résilience climatique, l’adaptation au changement climatique et l’atténuation du changement climatique sont autant de thématiques préférentielles au même titre que la promotion économique de la femme.

À propos de TRANSFORME
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a identifié dans ses objectifs généraux, le secteur des PME comme un secteur stratégique important car non seulement il contribue à la croissance économique inclusive, au développement régional, à la création d’emplois et la réduction de la pauvreté, mais aussi qu’il joue un rôle essentiel dans le développement durable, l’égalité des sexes et la viabilité environnementale. Ce secteur est une source importante d’emplois dans tous les secteurs économiques et dans les zones rurales et urbaines, et contribue ainsi à la réduction des écarts de développement en favorisant un développement équitable sur une large base et en offrant plus de possibilités pour les femmes et les jeunes dans le développement économique du pays.
Dans le cadre de la mise en oeuvre de sa Stratégie nationale de développement des PME, le Gouvernement de la RDC a sollicité et obtenu de l’Association Internationale de Développement (IDA) un crédit et un don pour financer le « Projet d’Autonomisation des femmes entrepreneures et une mise à niveau des PME pour la transformation économique et l’emploi », TRANSFORME RDC en sigle. L’objectif de développement de ce projet est d’améliorer la croissance et la création d’emplois des MPME nouvelles et existantes, en particulier celles appartenant à des femmes, dans des zones géographiques sélectionnées. Le projet devrait permettre d’atteindre l’objectif de développement en s’attaquant à trois contraintes critiques pour les emplois du secteur privé et la transformation économique : capacités des entreprises ; accès au financement ; et environnement des affaires.
Le projet TRANSFORME va s’exécuter dans les villes de Bukavu, Bunia, Goma, Kananga, Kinshasa, Matadi et Mbuji-Mayi jusqu’en 2027.

JMNK




En prétendant que les FARDC collaboreraient avec les FDLR: Nouvelle tentative de diversion signé Kagame

Alors que le Président de la Rdc Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo « pulvérisait les mensonges de Kagame en Genève » lundi 27 février 2023, comme l’a titré en manchette dans sa livraison n°7961 du 28 février 2023, le Journal l’Avenir en page 3, Kigali ne cesse de tisser d’autres mensonges et naviguer de diversion en diversion. La plus grossière est sa nouvelle tentative de diversion, la veille de la date du retrait du territoire congolais de l’armée rwandaise sous masque M23. Kagame ne cesse d’accuser Kinshasa de ‘collaborer avec les rebelles FDLR, pour le déstabiliser, et fustige le silence de la communauté internationale face à cette situation’. Le pays de Paul Kagame affirme qu’il ne peut pas tolérer que ses « préoccupations sécuritaires soient banalisées et ignorées ». Selon le gouvernement rwandais, la RDC a opté pour une escalade militaire soutenue ces derniers mois, en défiance des décisions régionales.

Lors de réunion des chefs d’État-major des forces de défense de l’EAC qui s’était tenue à Nairobi le 9 février 2023, il avait été décidé que le retrait du M23 s’échelonnera sur une période de 30 jours à partie du 8 février 2023. Il avait été décidé d’un cessez-le-feu immédiat par toutes les parties et le retrait accompagné d’un dialogue, de tous les groupes armés locaux et étrangers.
Une surveillance de l’EAC et de vérification distincte devait être constituée et déployée par le secrétariat EAC au 28 février 2023 avec des membres des états partenaires.
A l’approche de ladite date, il s’est observé plutôt une multiplication d’incursions de l’armée rwandaise, par le M23, dans des localités du Nord-Kivu pour occupation dans le but de faire monter les enchères lors du « cessez-le-feu immédiat par toutes les parties et le retrait accompagné d’un dialogue » comme décidé lors de réunion des chefs d’état-major des forces de défense de l’EAC.
On notera par exemple qu’un groupe des miliciens assimilés aux bergers pro-M23, qui avaient réussi à prendre la cité de Rubaya dimanche dans la soirée et qui a finalement été délogé dans la cité par les miliciens Nyatura qui contrôlent désormais la cité de Rubaya.
Des combats étaient signalés lundi vers Mema, l’armée régulière avait engagé des hélicoptères de combat pour repousser les pseudo-rebelles M23/RDF qui avaient tenté de s’emparer de la cité stratégique de Sake à 27 km dans l’ouest de la ville de Goma. Les détonations d’armes lourdes et légères, ont obligé la population de Sake fuir vers Goma.

Scandaleuse diversion, le Rwanda prétend être agressé par la Rdc !
Champion dans l’art de la diversion, Kigali s’évertue particulièrement à l’approche de la date prévue pour le retrait des forces négatives, à fomenter des fourberies pour détourner l’attention des problèmes sécuritaires réels dans la région des Grands lacs. « Dans ce contexte caractérisé par des déclarations de plus en plus belliqueuses de la part des dirigeants civils et militaires, la RDC déploie de nouvelles capacités matérielles et des mercenaires étrangers le long de la zone frontalière commune », dénonce malicieusement Kigali. L’objectif de celui-ci étant de trouver des prétextes pour ne pas se retirer du sol Rdcongolais.
« Au regard de cette situation, le Rwanda a annoncé avoir renforcé ses mécanismes défensifs et préventifs, afin de nous prémunir contre des violations de notre espace aérien et de nos frontières », prétend le gouvernement rwandais. Et de poursuivre, « Ces dispositifs sont prêts à être activés pour répondre à toute menace transfrontalière de manière proportionnelle, en considération de son envergure, origine et nature. Nous ne tolérerons aucun débordement au Rwanda de quelque groupe armé que ce soit, et la sécurité totale de notre territoire et notre peuple sera assurée », menace Kigali.
Pourtant, le document qui avait sanctionné la réunion des chefs d’état-major des forces de défense de l’EAC, retraçait également un nouveau calendrier du retrait du M23 mais aussi du repositionnement de la force régionale.
C’est ainsi que le Burundi devait se déployer à Sake, Kirolirwe et Kitshanga, tandis que le Kenya devait déployer à Kibumba, Rumangabo, Tongo et Kishishe. Le Soudan du Sud à Rumangabo avec le contingent Kenyan et l’Ouganda à Bunagana, Kiwanja, Rutshuru et la région de Mabenga.
Dans ce cas, si réellement la RDC soutient le long de la frontière rwandaise ‘sécurisée par des forces de l’EAC tel que disposé par le document cité ci-haut’, Kagame n’a qu’à s’en prendre à la force régionale et non à la RDC qui est plutôt victime de son agression’, déplore un observateur.
Devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU lundi à Genève, le président congolais avait, quant à lui, affirmé que « les autorités rwandaises ont ressuscité le mouvement terroriste du M23, défait en 2013 pourtant par nos forces armées avec l’appui des troupes internationales de la Monusco, pour agresser la République démocratique du Congo et bloquer le processus de paix de Nairobi dans le but inavoué de poursuivre le pillage des ressources naturelles de la RDC et de placer sous l’imperium rwandais, une partie de son territoire national, le Nord-Kivu en l’occurrence ».
Kigali qui ne cesse d’accuser Kinshasa de collaborer avec les rebelles FDLR, pour le déstabiliser, et fustige le silence de la communauté internationale face à cette situation ne cherche qu’à faire de la diversion.

Willy Makumi Motosia




Intégrité territoriale : Condition sine qua non pour une élection crédible et inclusive

Dans sa livraison N°3121 de février 2023, Jeune Afrique a mis le Président Kagame en relief sur la page de couverture. Une photo énigmatique avec ses propos en légende « je n’accepte pas que le Rwanda soit le bouc émissaire des dirigeants congolais ».
Et pour qu’il n’existe aucun doute sur la volonté réelle du Président rwandais, Jeune Afrique a mis en exergue la déclaration suivante du Président Kagame « La menace que représentent les FDLR peut nous amener à intervenir au Congo sans excuse ni préavis ».
Il n’est pas dans mon intention de répliquer aux propos belliqueux du Président Paul Kagame du Rwanda. Cependant, l’écart entre la réalité des faits et la justification de sa présence au Congo m’amène à fournir à l’opinion quelques éléments d’appréciation à partir de certaines évidences.
1. Aucune action d’agression ou de déstabilisation n’est partie du territoire de la République Démocratique du Congo ou reconnue comme telle ;
2. L’armée rwandaise et les FARDC ont eu à mener des opérations conjointes sur le sol congolais dans le but de mettre fin à la soi-disant menace que représentent les FDLR ;
3. Aucun fait n’a établi de façon certaine l’implication du Pouvoir Tshisekedi dans une quelconque action contre Kagame et le régime rwandais ;
4. La présence des troupes rwandaises sur le sol congolais est établie selon plusieurs rapports indépendants (experts de l’ONU, Human Reight Watch…) ;
5. La connivence entre l’armée rwandaise et le M23 sur le terrain et le territoire congolais est formellement établie et dénoncée par la communauté internationale ;
6. Il n’est organisé aucune chasse aux rwandais ni une rafle contre les paisibles rwandais qui ont choisi d’habiter sur notre terre.
Tous ces faits et évidences éclairent les propos arrogants du Président Kagame de façon particulière et inquiétante. Une déclaration de guerre en somme pour justifier à postériori la présence de ses troupes au Congo, aux côtés du M23.
Si la simple menace putative que représenteraient les FDLR peut amener le Président Kagame à intervenir au Congo sans aucune forme de procès, que dire alors de la légitimité des actions des FARDC contre l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 avec droit de poursuite.
D’où la nécessité et l’urgence d’organiser une conférence des amis du Congo dans le but de contribuer à l’effort de guerre et d’acquérir les armes performantes en vue de bouter hors du territoire national les troupes terroristes M23 et leurs complices de l’armée rwandaise. Qui veut réellement mettre fin à l’agression rwandaise est tenu moralement de mettre la main à la poche.
À cet effet, la République Démocratique du Congo devrait mobiliser certains partenaires particuliers et stratégiques dont le Nigeria que Mobutu a soutenu par son aviation durant le règne de Yakubu Gowen dans la guerre contre le Biafra en vue de préserver son unité ; le Tchad où des soldats zaïrois sont intervenus dans la bande d’Aozou contre les troupes de Kadafi avec des armements de pointe comme les avions mirage ; Le Sénégal dont Mobutu a eu à supporter pendant au moins 2 ans le paiement de ses fonctionnaires pour soulager ce pays ; ou encore la Turquie, la Belgique et les USA réputés alliés stratégiques du Président Tshisekedi et qui reconnaissent la réalité de l’agression rwandaise. Sans bien sûr oublier le Maroc que la République Démocratique du Congo de n’a cessé de soutenir dans son combat contre le front Polisario depuis Mobutu.
Participer activement à cette rencontre est une obligation morale de tous les États qui croient en la démocratie comme facteur de développement et d’intégration régionale.
Car au-delà de la lutte pour l’intégrité du territoire, cette guerre est une guerre pour les valeurs démocratiques qui structurent et gouvernent tout État moderne, à savoir le non recours à la force soit pour accéder au pouvoir soit pour revendiquer un droit et le respect de la légalité.
En âme et conscience, le Président Kagame ne peut donc évoquer une raison plausible pour légitimer et officialiser la présence de ses troupes en République Démocratique du Congo. Au contraire, sur la base du principe « légitime défense contre légitime défense ne vaut », c ’est le Congo qui a légitimement le droit d’intervenir contre le Rwanda sans excuses ni préavis avec droit de poursuite.
Grands acteurs de la vie politique internationale de l’Antiquité, les romains, ne disaient-ils pas « SI VIS PACEM PARA BELLUM » si tu veux la paix prépare la guerre. La seule différence est que la République Démocratique du Congo n’est plus au stade de préparer la guerre, mais de faire résolument la guerre pour avoir la paix sur son territoire en créant une zone tampon au Rwanda pour sécuriser sa frontière.
Mais d’où le Président Kagame tire-t-il son assurance et cette arrogance qui lui garantiraient l’invulnérabilité vis-à-vis de toutes les initiatives congolaises ?
Est-ce l’indéfectible attachement de ses complices de la communauté internationale ? Est-ce la conscience de la supériorité de ses armements ou la prétention de l’incapacité des congolais à atteindre ou à inquiéter le Rwanda ?
La réponse à ces questions et à tant d’autres semblables sur les raisons de l’imperturbabilité du Président Kagame malgré les victoires diplomatiques du Président Tshisekedi devrait être la première assignation qui pourrait permettre au Congo en un premier temps de neutraliser l’énigmatique résident des mille collines avant de passer à une offensive victorieuse, gage d’une paix durable et d’une accalmie structurelle dans la sous-région.
Sans trop creuser, n’est-il pas raisonnable de penser que sa sérénité dans la tourmente actuelle pourrait provenir de sa supériorité dans la guerre de l’ombre.
La République Démocratique du Congo aurait tout intérêt à se livrer corps et âme dans la guerre de l’ombre pour espérer inquiéter durablement le trouble-fête des mille collines et faire bouger les lignes.
Seule cette guerre d’intelligence pourrait consolider le leadership national du Chef de l’État dans la conduite de la guerre et des actions diplomatique sur fonds de cohésion nationale pour une victoire certaine et rassurante.
Dans les circonstances actuelles, les élections constituent-elles une priorité absolue et un gage de paix ?
Ne vaut-il pas mieux garantir l’existence de la République Démocratique du Congo en éloignant, de façon décisive, le spectre de la balkanisation que les élections pourraient alors légitimer ?
Les philosophes n’ont-ils pas raison de proclamer haut et fort « PRIMUM VIVERE DEINDE PHILOSOPHARI ». Assurer d’abord l’existence de la République Démocratique du Congo avant de s’adonner à des calculs politiciens sur les élections ! Organiser les élections dans les circonstances actuelles ne serait-ce pas cautionner la balkanisation en cours et en progression au Kivu et dans l’Ituri ?
Le vrai débat de conscience pour la République Démocratique du Congo et la vraie question aujourd’hui n’est pas à quand les élections mais bien « TOBE or not to be ». C’est-à-dire la nécessité absolue d’assurer l’intégrité et la sécurité du territoire national avant toutes spéculations et supputations politiciennes.
Bref, seule force de frappe dissuasive de nos armées pourraient amener et garantir une paix durable à nos frontières et tempérer l’ardeur et la convoitise de certains voisins. La prise de LUBAYA ne se situe-t-elle pas dans cette logique ?
Qui vivra verra !

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO




Pour mettre fin à l’agression rwandaise de la Rdc: Atundu propose l’organisation d’une conférence des amis du Congo

Dans l’une de ses tribunes parvenue à l’Avenir, l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo propose l’organisation d’une une conférence des amis du Congo dans le but de contribuer à l’effort de guerre et d’acquérir les armes performantes en vue de bouter hors du territoire national les troupes terroristes M23 et leurs complices de l’armée rwandaise. Il s’agit du Nigeria, du Tchad, du Sénégal, de la Turquie, de la Belgique et les Etats-Unis d’Amérique, sans bien sûr oublier le Maroc. Atundu reste convaincu que qui veut réellement mettre fin à l’agression rwandaise est tenu moralement de mettre la main à la poche. Car au-delà de la lutte pour l’intégrité du territoire, cette guerre est une guerre pour les valeurs démocratiques qui structurent et gouvernent tout État moderne, à savoir le non recours à la force soit pour accéder au pouvoir soit pour revendiquer un droit et le respect de la légalité. Le PCA honoraire de la Snel SA se demande si dans les circonstances actuelles, les élections constituent-elles une priorité absolue et un gage de paix ? Ne vaut-il pas mieux garantir l’existence de la République Démocratique du Congo en éloignant, de façon décisive, le spectre de la balkanisation que les élections pourraient alors légitimer ? Les philosophes n’ont-ils pas raison de proclamer haut et fort « Primum vivere deinde philosophari ». Assurer d’abord l’existence de la République Démocratique du Congo avant de s’adonner à des calculs politiciens sur les élections ! Organiser les élections dans les circonstances actuelles ne serait-ce pas cautionner la balkanisation en cours et en progression au Kivu et dans l’Ituri ? Car pour lui, le vrai débat de conscience pour la République Démocratique du Congo et la vraie question aujourd’hui n’est pas à quand les élections mais bien « To be or not to be ». C’est-à-dire la nécessité absolue d’assurer l’intégrité et la sécurité du territoire national avant toutes spéculations et supputations politiciennes. Ci-dessous l’intégralité de la tribune de l’Ambassadeur André-Alain Atundu :

JMNK




A Kinshasa : Julien Paluku installe les animateurs du Conseil Congolais de la Batterie

72 heures après leur nomination par le Président de la République, Félix Tshisekedi, les animateurs du Conseil Congolais de la Batterie, structure qui va piloter le grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques ont été notifiés ce mardi par le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya


Le Président du Conseil d’Administration, Jérôme Makimba Mungomba et les Administrateurs mais ausi le Directeur Général Denis Lecouturier et Directeur Général Adjoint, Kakule Vuko Ndondo ont reçu leurs notifications respectives des mains du Ministre de l’industrie.
Julien Paluku Kahongya a appelé ces animateurs du Conseil Congolais de la Batterie (CCB) de se mettre rapidement au travail pour accélérer la matérialisation de projet de l’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga où 2.000 hectares ont été disponibilisés par le Gouvernement provincial et d’élaborer les instruments de gestion.
A cette occasion, le Ministre de l’Industrie a donné des détails sur les étapes franchies et celles à venir pour 2023-2024 dans le cadre de l’exécution de ce grand projet innovant.
La tenue à Kinshasa en novembre 2021 du DRC AFRICA Business Forum, la signature en avril 2022 de l’accord de coopération entre la République Démocratique et la Zambie, la création du Centre Africain d’Excellence et la signature en décembre 2022 de l’accord de coopération entre la RDC, la Zambie et les États-Unis d’Amérique ainsi que la nomination des animateurs du Conseil Congolais de la Batterie par le Président Félix Tshisekedi constituent les étapes phares déjà franchies a expliqué Julien Paluku Kahongya.
L’installation effective de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques doit désormais constituer la priorité pour le Conseil d’Administration et le Comité de Gestion a insisté le Ministre, car le marché des batteries et des véhicules électriques sur le plan mondial est évalué entre 7 milles milliards et 46 milles milliards de dollars américains entre 2030-2035-2040 a-t-il conclu.


« Vous allez être à la tête d’une grande structure qu’on appelle le Conseil congolais de la Batterie (CCB), ça fait la Une aujourd’hui avec la transition énergétique et écologique. Les batteries électriques vont être une solution à la problématique du réchauffement climatique. Le parlement européen vient de voter l’interdiction d’utilisation du moteur thermique d’ici 2035. On va avoir besoin de ces véhicules électriques en qualité importante à travers le monde. Nous avons organisé en novembre 2021 la DRC Business Forum qui a lancé la mise en route de ce Conseil congolais des batteries », indique Julien Paluku.
Et de rappeler que le forum était basé sur une étude de Bloomberg. Elle a montré que c’est la Rdc qui est le pays le plus compétitif plus que les Etats-Unis, la Chine, etc. ça va être votre matière de tous les jours. C’est ainsi qu’est venue la signature en vue de la création d’une chaine de valeur régionale. Il y a un Centre africain d’excellence à Lubumbashi dont l’objectif est de former les Congolais sur cette question. Ce Centre sera sous votre autorité et vous devez faire de sorte qu’il fonctionne.
Les mandataires de ce nouvel établissement public ont promis de mettre en contribution leurs intelligences pour mériter davantage la confiance du Chef de l’État, du Premier Ministre et du Ministre de tutelle.
Pour Jérôme Makimba Mungomba, Président du Conseil d’Administration précise : « On doit commencer à travailler au plus vite. Tout est à refaire et la grande ambition, c’est d’appliquer la vision du chef de l’État en la matière ».




Le Roi Mohammed VI sera primé par la CAF

Le Roi Mohammed VI et le président du Rwanda, Paul Kagamé, ont été choisis pour recevoir le prix de la « réalisation exceptionnelle » des présidents de la Confédération africaine de football (CAF) au titre de l’année 2022.
Le Roi du Maroc et le président rwandais, sont les invités d’honneur du Sommet de la FIFA qui se tiendra le 16 mars à Kigali au Rwanda, selon un email interne de la CAF.
Un email signé de Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF, et adressé à tous les présidents des associations de football du continent africain, a invité les présidents des Fédérations africaines pour la cérémonie de remise des prix à cette occasion.

Le secrétaire général de la CAF explique avoir été mandaté par le président, Patrice Motsepe pour faire parvenir ces invitations.
Donnant plus de détails, il précise que le président de la FIFA, Gianni Infantino ainsi que d’autres invités de la CAF rejoindront cette cérémonie dédiée aux réalisations exceptionnelles.
Pour rappel, la cérémonie verra également l’annonce du nom du pays retenu pour l’organisation de la prochaine CAN 2025. Le Maroc est le grand favori pour l’organisation de cette compétition.




Une importante délégation du Sénat américain salue le rôle de SM le Roi Mohammed VI dans le renforcement de la paix et la prospérité dans la région et le monde

Une importante délégation bipartisane du Sénat américain a salué, lundi à Casablanca, le rôle de SM le Roi Mohammed VI dans le renforcement de la paix, la prospérité et la sécurité dans la région et à travers le monde.


“Nous exprimons notre profonde reconnaissance à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour Son engagement à renforcer les relations entre les Etats-Unis et la Maroc, et pour Son rôle dans la promotion de la paix, de la prospérité et de la sécurité dans la région et dans le monde”, a déclaré à la presse le sénateur démocrate, Bob Menendez, à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine, et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Les entretiens avec M. Bourita ont permis de passer en revue les “relations solides” entre les États-Unis et le Maroc, et de discuter de la coopération bilatérale “pour faire face, ensemble, à un large éventail de défis régionaux et internationaux”, a fait savoir le sénateur Menendez, président du Comité des affaires étrangères au Sénat US.
Rappelant que le Maroc est l’un des alliés les “plus proches et les plus anciens” des Etats-Unis, le législateur US a indiqué que la rencontre a également été l’occasion de souligner l’importance du partenariat bilatéral “sur une panoplie de questions de sécurité, en particulier la lutte contre le terrorisme”.
À cet égard, le sénateur américain s’est dit confiant que les relations maroco-américaines “ne peuvent que se raffermir davantage dans les années à venir”.
M. Menendez s’est, en outre, arrêté sur le “réchauffement des relations du Maroc avec Israël”, soulignant que ces relations “créent déjà de nouvelles opportunités de paix et de prospérité”.
Pour sa part, le sénateur républicain, Lindsey Graham, a souligné que “les membres des deux partis considèrent le Maroc comme étant une force stabilisatrice dans une région instable”, ajoutant que le Royaume “se distingue comme une force stable pour le bien”.
Et le sénateur de la Caroline du Sud de souligner que les relations entre Rabat et Washington “sont l’une des plus solides que les Etats-Unis d’Amérique entretiennent dans la région”.
Par ailleurs, le sénateur Graham a fait remarquer que l’ambassadeur US au Maroc, Puneet Talwar, en plus d’être l’une des personnes les plus proches du président Joe Biden, “jouit du respect des membres du Sénat des États-Unis”.




Après son enrôlement à Lubumbashi : Daniel Ebondo invite la population à accorder un second mandat à Félix Tshisekedi

Tambour battant, les combattants et inconditionnels membres de l’UDPS ont envahi les artères principales de la ville de Lubumbashi pour accompagner le Directeur de Cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, à remplir son droit civique le plus reconnu.
Chemin faisant, la foule ne faisait que prendre une autre dimension. Paralysie totale de la capitale de la ville du cuivre. Une marée humaine en cohorte pour prouver à la face du monde que l’UDPS reste le seul et unique parti politique le mieux implanté en RDC.
Arrivé au bureau d’enrôlement, le protégé de Félix Tshisekedi a rempli dûment la fiche d’inscription avant de passer devant l’opérateur de saisie pour le prélèvement des empreintes digitales, de l’iris et la prise de photo, dernière étape pour l’impression de la carte.
Après avoir reçu ce document qui lui confère le pouvoir de décider sur l’avenir du pays, l’honorable Daniel Ebondo s’est adressé à la population qui l’avait suivi et à tous les Congolais.
“Je viens de remplir mon devoir civique en m’enrôlant ici au centre du Lycée Kiwele. Par cette occasion, j’invite tous les combattants qui traînent le pas de venir s’enrôler. À tous les Congolais, faites la même chose que moi pour accorder un second mandat au Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi”, a-t-il dit.
Il sied de noter que Daniel Ebondo est depuis le mois d’avril 2021 Directeur de Cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi.
A ses côtés, Daniel Ebondo œuvre pour la consolidation et pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire qui est le projet phare du premier quinquennat du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.




EPST/Lomami 1 : La gratuité de l’enseignement entraine un accroissement des effectifs des élèves à 6,7%

Ces chiffres ont été révélés par Simon-Pierre Kambale, ministre provincial de l’Éducation dans la province de Lomami. C’était au cours d’une réunion trimestrielle d’évaluation des activités réalisées et la planification des activités avenirs dans le cadre du projet PERSE.
Ont pris part à cette réunion, tous les cadres de l’EPST/Lomami 1, toutes les coordinations des écoles conventionnées, les syndicats des enseignants, la société civile, le président de l’Association des parents d’élèves, le représentant de la fonction publique ainsi que d’autres partenaires du système éducatif opérant dans la province de Lomami.
Prenant la parole, Mme Djomo Kabibi, Experte chargée du PERSE dans la province de Lomami s’est dite très satisfaite de cette augmentation, avant d’énumérer quelques réalisations à l’actif du projet dans la Lomami.
Parmi ces réalisations, nous pouvons retenir la signature du code 22 par les enseignants de 1447 écoles soit 100%, il y a eu la formation des points focaux de la VBG au niveau des sous-division ….
Par ailleurs, Simon Pierre Kambale, ministre provincial de l’Éducation dans la Lomami a invité tous les participants à capitaliser toutes les recommandations afin de relever les différents défis.