Bientôt le démarrage des travaux de construction de la Centrale électrique à gaz par la société Perenco

Le Ministre des Hydrocarbures a présenté au Conseil le rapport circonstancié relatif au démarrage des travaux de construction de la Centrale électrique à gaz de 250 mégawatts par la société Perenco.
A ce jour, a – t – il indiqué, Perenco a déjà entrepris la construction d’un réseau de gazoducs onshore d’environ 40 kilomètres pour collecter le gaz à partir des têtes de puits de production jusqu’au point central où se fera la compression avant la distribution à la clientèle.
Trois protocoles d’accord ont été signés avec trois sociétés qui ont manifesté leur intention d’acheter le gaz comme combustible pour des projets de production de l’électricité à l’aide des centrales thermiques à gaz. Perenco est aussi en contact avec d’autres sociétés qui souhaitent acheter le gaz pour produire les engrais.
Quant à la production de l’électricité à l’aide du gaz, le Ministre des Hydrocarbures a indiqué que Perenco n’a pas manifesté d’intérêt à ce sujet.
Elle a préféré laisser cette tâche aux promoteurs indépendants pour ne s’occuper que de la production et la commercialisation du gaz.
Aussi, cherche – t – elle à tisser des relations commerciales d’achat de gaz avec des acteurs économiques possédant les garanties techniques et financières robustes pour la réalisation des projets de production d’électricité.
Complété par le Ministre des Finances et celui des Ressources Hydrauliques et Electricité, le Ministre des Hydrocarbures a conclu que la valorisation de ce gaz permettra, non seulement de fournir un combustible au prix abordable pour produire de l’électricité, mais également de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique par l’élimination du torchage d’ici fin 2023.




Province de l’Equateur : Le Parc à bois de Lukolela bientôt aménagé

Le Ministre ad intérim des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a présenté au Conseil la situation relative à l’aménagement du Parc à bois de Lukolela dans la province de l’Equateur.
Il a indiqué que dans le cadre des missions lui assignées par le législateur, à savoir : la fluidité sur la chaine de transport, les facilitations pour les procédures à l’import-export et l’assistance aux chargeurs, l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) compte ériger ce Parc à bois pour répondre aux préoccupations relevées par l’Autorité provinciale consistant à encadrer l’exploitation des bois produits dans la province.
Ce parc à bois, attendu depuis plus de 20 ans, aura un caractère national parce qu’il permettra de (d’) : mettre à la disposition des exploitants forestiers les infrastructures et superstructures pour l’organisation de la filière du bois dans la province de l’Équateur ; maîtriser le flux des frets, accomplissement des formalités administratives avant toute exportation ; mettre fin aux mauvaises conditions d’entreposage ; améliorer les conditions d’entreposage des bois destinés à l’exportation ; avoir les statistiques fiables de l’exportation du bois provenant de l’Équateur et mettre fin à la fraude organisée en vue d’accroitre les recettes du trésor public et des différents intervenants dans ce secteur.
La fiche technique des travaux indique la clôture du site, le bétonnage, l’aménagement des aires de stockage, la construction des hangars de stockage, la construction des latrines publiques, la construction des dortoirs et chambres modernes, la construction des restaurants, la construction d’un centre de santé, la construction des ateliers de menuiserie, la construction des paillottes de repos, la construction des entrepôts et l’acquisition des équipements.
Pour matérialiser ce projet, l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) a sollicité un financement dans le Budget 2023 dans le cadre des interventions économiques du Gouvernement. Le Ministre ad intérim des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a réitéré cette demande au Conseil, et ce dernier a pris acte du rapport présenté.




Covid-19 : Poursuite de la baisse de l’incidence au cours de cette semaine

La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, au nom de son collègue de la Santé Publique, Hygiène et Prévention en mission, a présenté la situation sanitaire de la pandémie à Covid-19 en République Démocratique du Congo.
Celle-ci reste stable et maitrisée à la sixième semaine épidémiologique avec une létalité maintenue autour de 1,5%.
La poursuite de la baisse de l’incidence au cours de cette semaine, comparée à la 5ème semaine de l’année 2023, a connu une baisse de 15,55%. Aucun cas de décès n’a été enregistré.
Malgré cette baisse importante des cas de contamination, le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a préconisé que la population continue à observer scrupuleusement les gestes-barrières et à se faire vacciner.




Est du pays : Des actions militaires d’envergure sont en cours pour déloger les groupes armés

De son côté, la ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a, au nom de son collègue de la Défense Nationale et Anciens Combattants, informé le Conseil que la situation sécuritaire à l’Est est caractérisée par la recrudescence de l’activisme des terroristes M23 et l’agression avérée du Rwanda contre notre pays en territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi.
A cela s’ajoutent les terroristes ADF/MTM et alliés en territoires de Beni, Lubero, Mambasa et le groupe armé CODECO en territoires d’Irumu et de Djugu.
Elle a évoqué les efforts louables consentis par nos Forces Armées de la République Démocratique du Congo pour rétablir la paix, la sécurité et l’autorité de l’Etat dans les parties sous occupation de la coalition M23/RDF.
Des actions militaires d’envergure sont en cours pour déloger ces groupes armés qui opèrent dans le Grand Nord et en Ituri.
La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a livré bien d’autres informations sécuritaires et stratégiques aux membres du Conseil, et ce dernier en a pris acte.




Beach Muhanzi : Un naufrage d’une pirogue occasionne la mort de huit personnes

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a informé le Conseil de l’état du territoire qui reste dominé par la poursuite des opérations militaires contre les groupes terroristes et armés.
Il a par la suite évoqué quelques cas de banditisme urbain déplorés dans la province du Haut-Katanga et pour lesquels les orientations précises ont été données au Gouverneur et au Ministre provincial de l’Intérieur pour endiguer ce phénomène.
Par ailleurs, un cas de naufrage d’une pirogue a été également signalé le 14 février 2023 au Beach Muhanzi, quartier Nkafu, dans la ville de Bukavu occasionnant la mort de huit personnes.
Enfin, le Conseil a été informé des avancées de la mission de pacification et de réconciliation des communautés initiées par le Président de la République, Chef de l’Etat, dans la province de Maï-Ndombe et au Plateau de Bateke à Kinshasa et qui a permis le retour de la population dans les localités qui étaient désertées suite à ce conflit.




« L’organisation des élections ne devrait pas occulter la poursuite de la mise en oeuvre du Programme du Gouvernement » (Sama Lukonde)

Le Premier Ministre a rappelé, à la bonne attention des Membres du Gouvernement, que l’organisation des élections prévues cette année ne devraient pas occulter l’impérieuse nécessité de poursuivre la mise en oeuvre du Programme du Gouvernement approuvé par l’Assemblée Nationale le 26 avril 2021.
Sans désemparer, tous les Membres du Gouvernement ont été exhortés à accélérer la mise en œuvre des axes déjà entamés de ce Programme et à implémenter ceux qui ne le sont pas encore.




Stades des Martyrs et Kibassa Maliba : Sama Lukonde instruit Kadima, Boji et Nkonde d’accélérer les travaux de réhabilitation des infrastructures dans les meilleurs délais

Le Gouvernement de la République est préoccupé par la non-homologation par la Confédération Africaine de Football (CAF) des stades des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa et de Kibassa Maliba de Lubumbashi.
Il a pour ce faire instruit les ministres concernés notamment celui en charge du Budget, des Finances et des Sports et Loisirs pour que toutes les dispositions soient prises afin d’accélérer les travaux de réhabilitation des infrastructures dans les meilleurs délais, en ce compris tous les points de détails relevés par les experts de la Confédération Africaine de Football.
Ces travaux doivent se terminer au plus tard à la première quinzaine du mois de mars prochain pour permettre à l’Equipe nationale et aux différents Clubs de rester compétitifs tant sur l’échiquier national, africain que mondial.




ESU : Sama Lukonde exige la reprise des pourparlers avec les syndicats et les chefs d’Etablissement avant la convocation de la Commission interministérielle

Le Premier Ministre a exprimé ses vives préoccupations face à la résurgence des mouvements de grève observés dans le sous-secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, après les appels de certains syndicats pour l’année académique en cours alors que le processus de la mise en œuvre des Accords est en cours d’exécution.
Appelant les syndicalistes à leur responsabilité, en cette période où le pays est confronté à la guerre d’agression, le Premier Ministre a instruit le ministre sectoriel de renouer les pourparlers avec les syndicats et les chefs d’Etablissement avant la convocation de la Commission interministérielle.
C’est dans ce cadre qu’il faut aussi situer les échanges ouverts par le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention avec les différentes corporations de son secteur.




Sama Lukonde encourage les FARDC qui défendent vaillamment la patrie et l’intégrité territoriale

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a, au nom du Président de la République, en mission, présidé en visioconférence, la quatre-vingt-septième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 17 février 2023.
A l’occasion, il a, au nom du Président de la République et du Gouvernement, réitéré ses encouragements aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui, face au non-respect par le Rwanda et son supplétif M23 de la Feuille de route de Luanda, défendent vaillamment la patrie et l’intégrité territoriale.
Il les a aussi félicités pour leur bravoure allant jusqu’au sacrifice ultime dans l’accomplissement de leur mission sur les différents théâtres des hostilités.
Au-delà des encouragements, il les a rassurés du soutien du Gouvernement et de l’ensemble de notre Peuple dans leur noble mission de la Défense de la patrie. Il a aussi rappelé la solidarité du Gouvernement pour tous les compatriotes victimes de cette barbarie.
Dans le même ordre, le Premier Ministre a encouragé la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui a procédé au lancement des opérations d’enrôlement dans les deux premières aires opérationnelles dans un contexte difficile. Il a salué les efforts consentis pour corriger les erreurs observées depuis le début du processus.
Le Premier Ministre a encouragé la CENI à capitaliser ces acquis et lui a réitéré la détermination du Gouvernement à l’accompagner tant au plan financier que dans la sécurisation du processus. Il a enfin invité la population Congolaise à s’enrôler massivement.




Massacre des populations déplacées de guerre à Kanyaruchinya: MONUSCO éclaboussée

Des populations civiles, déplacés de guerre à Kanyaruchinya, une commune rurale située à environ cinq kilomètres au nord de la ville de Goma dans le Territoire de Nyiragongo, chefferie de Bukumu, groupement de Kibati, village de Kaguri dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo ont, été massacrées le mardi, le 07 Février 2023, à la veille de l’arrivé à Goma de la délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Le bilan provisoire établi au mercredi 08 Février 2023 avait fait état de plus de dix personnes mortes, plus de quinze blessés, trois véhicules de la Monusco incendiés et plusieurs matériels de construction qui ne seraient pas retrouvés. (Le cas de OBED Bahanana Buhumba, 25 ans, déplacés du site Saint Jean/ Kanyaruchinya marié à Yvonne Manfuri qui est mort sur le champ à la suite d’une balle reçue la poitrine et son corps aurait été écrasé par le véhicule de la Monusco). Pour la Coalition nationale pour la Cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo, ce massacre est à la solde de soldat de paix affecté à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo. Des accusations se trouvant dans le ‘Rapport préliminaire sur le massacre des populations déplacées de guerre par le soldat de paix de la Monusco a Kanyaruchinya’ du 07 février 2023.

Faisant face à une guerre de pillages lui imposée, depuis juin 2022, la République Démocratique du Congo est victime d’atrocités de plus à plus désastreuses en termes de graves violations des droits humains. Une guerre menée contre la souveraineté du pays réputé scandale géologique, par des pillards, dont le Rwanda et l’Ouganda, qui utilisent les terroristes M23 (Mouvement du 23 Mars).
Depuis la frontière de la RDC avec l’Ouganda à Bunagana, territoire de la province du Nord –Kivu, l’armée rwandaise, par les terroristes M23, « s’emploient sans vergogne à la commission des violations massives des droits de populations riveraines, et ce, au mépris express de lois nationales et internationales relatives au droit international des droits de l’homme et au droit international humanitaire », souligne le rapport.
Des crimes internationaux qui heurtent profondément la conscience de l’être humain, notamment : le génocide des populations riveraines, des meurtres des civils, des viols et autres violences sexistes, des déportations et des déplacements forcés de populations, des tortures, des pillages de ressources naturelles et de biens privés, des destructions méchantes des infrastructures civiles et de l’écosystème, des dépravations de mœurs, etc. sont enregistré au solde de terroristes M23.

Recrudescence des violences depuis l’arrivée de la force régionale est-africaine

La situation de terreur et des violations des droits de l’Homme s’est accentuée depuis l’arrivée dans l’Est de la RDC des premiers contingents de la force des Etats de l’Afrique de l’Est déployée sur base de l’accord de Nairobi. Une bonne opinion nationale fait observer sa désapprobation des désaccords sur la présence de cette « force régionale qui renfermerait aussi des anciens rebelles du M23 déguisés en militaires Kenyans », affirment certains congolais. Ce qui expliquerait l’avancement des terroristes sur les lignes de front, et le razzia des localités dans le Nord-Kivu.
C’est ce qui est à la base de l’organisation des plusieurs manifestations exigeant le départ de la force de l’EAC, tout comme celle de la MONUSCO jugée incapable de mettre en application le chapitre 7 de la charte des Nations Unies. Les dernières en date sont les journées ville morte lancées par la Société  civile à Goma depuis le lundi, 06 Février 2023. Dans les réseaux sociaux, les forces des Nations Unies sont accusées de se mettre à convoyer des conteneurs qui traversent aussi les zones occupées par les terroristes du M23 en direction de Goma.
A en croire ces posts sur la toile, « lorsque le convoi de la MONUSCO avait franchi la commune rurale de Kanyaruchinya où se trouve installé le camp de concentration de déplacés de guerre, il sera soumis à la vigilance de la population. Les casques bleus de la MONUSCO, voulant neutraliser la masse populaire sans arme, ouvriront le feu à bout portant pour forcer le passage. Il y eut mort d’homme dont les victimes se comptent à plus de dix et de nombreux blessés internés à l’hôpital protestant Bethesda du CBCA Ndosho et à l’hôpital général de Goma », accuse Pax André Marie Kito Masimango, le Coordonnateur National de la CN-CPI/RDC.
Réagissant à la terreur et la désolation imposées à la population déplacée, celle-ci appuyée par le peuple autochtone a incendié trois véhicules remorques du convoi de la MONUSCO. Les véhicules brulés appartenaient à la compagnie commerciale TMK, partenaire de l’entreprise française « Boloré ». Plusieurs victimes blessées ont été conduites à l’hôpital CBCA et à l’hôpital général de Goma. Les autorités provinciales auraient, dans un premier temps, interdit toutes visites auprès de ces victimes.
Un rapport sonnette d’alarme
Les chercheurs de la Coalition nationale pour la Cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo déployés sur terrain ont réalisé des interviews avec plusieurs personnes témoins directs de ces évènements malheureux qui ont aussi recueilli directement les témoignages de certains déplacés de Kanyaruchinya, des victimes blessées et des familles de victime.
« L’objectif étant d’alerter la communauté tant nationale qu’internationale sur l’ampleur actuelle des graves violations des droits de l’homme occasionnées par l’agression rwando-ougandaise de la RDC et d’une manière particulière fournir les premiers éléments sur le massacre des déplacés de guerre dans le site de Kanyaruchinya par le soldat de paix de la MONUSCO en date du 07 février 2023 », comme l’affirme le rapport rendu par André Marie Kito Masimango.
Les personnes blessées ont été transférées au centre hospitalier Bethesda à Ndosho. Elles ont été blessées par balle et sont provisoirement au total plus de quinze personnes. Pour motif de secret professionnel, les responsables des hôpitaux n’ont pas permis de prendre les identités de personnes blessées lors de cet évènement malheureux. Toutefois, la Coalition nationale pour la cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo a donné certains éléments des victimes blessées identifiées dans leur famille dans son rapport. La coalition affirme que les auteurs de ces massacres seraient les casques bleus de la Monusco qui quittaient la cité de Kiwanja en se dirigeant vers la ville de Goma. Ils sont donc, selon eux, les présumés auteurs de coups et blessures volontaires par balle avec les manifestants présumés auteurs de pillage et incendie des véhicules. Les véhicules incendiés ont été dépiécés par la population venue des tous les coins de la ville de Goma sous les yeux impuissants des autorités locales et des agents de l’ordre.
La Coalition recommande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions urgentes et efficaces pour réinstaurer la paix à l’Est de la RDC ; mettre fin à l’adhésion de la RDC à la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est. A la CPI, la Coalition recommande d’ouvrir une affaire sur le massacre de population civile par le soldat de paix affecté à la MONUSCO à Kanyaruchinya, le Mardi 07 Février 2023 et au Conseil de Sécurité des Nations Unies d’encourager la Cour pénale internationale de mener les enquêtes et les poursuites pénales sur les crimes contre l’humanité de Kanyaruchinya. Quant à la population, elle lui recommande de rester toujours vigilante, tout en s’abstenant des actes de violence, en particulier des violences orientées contre les missions de paix.
Willy Makumi Motosia