CULTE DOMINICAL, Dimanche 19/02/2023 AVEC Past. François MUTOMBO




PROPHETIE DIASPORA AVEC Past. François MUTOMBO DU Sam. 18 Fev. 2023




Dossier Sicomines : La Chine remet en cause la crédibilité du Rapport de l’IGF  

Jules Alingete va-t-il se brûler les ailes ? Ce n’est pas impossible après son propre brûlot, à savoir le Rapport final de l’enquête sur la Sicomines commencée par une mission d’enquête d’une durée de 60 jours ordonnée le 24 juin 2022, mais arrivée à terme le 24 août de la même année. En effet, cette mission n’a approché la Direction générale de la joint-venture sino-congolaise qu’à partir du 29 août 2022, c’est-à-dire hors délai. Plus grave, à l’insu de la Direction générale de la Dgda et du ministre des Finances – pourtant autorité compétente pour délivrer, suspendre ou supprimer ce type de droit – elle a ordonné la suspension des droits d’exonération douanière. Ainsi, au départ déjà, l’IGF a fait exprès de se mettre en faute ; ce qui ne ressemble plutôt pas à Jules Alingete réputé prudent… Pour John Omombo, ancien chargé de communication du Bureau de coordination du programme sino-congolais, au niveau de la forme, il a l’impression que c’est un rapport politique.
Le patron de l’IGF aurait-il subi des pressions intérieures ou extérieures pour obtenir coûte que coûte la dissolution de la Sicomines, à défaut de la suspension des activités de cette entreprise qui n’a jamais été chinoise à 100 % comme l’opinion le croit, mais plutôt congolaise et chinoise ? On n’aimerait bien le savoir.
Toujours est-il que le vin tiré, il ne restait à l’IGF qu’à le boire.
Vraisemblablement, c’est ce qui s’est passé entre septembre 2022 et février 2023, période au cours de laquelleJules Alingete a donné du fil à retordre à la Sicomines. D’abord en lui signifiant qu’elle n’avait pas d’existence légale ; ensuite en lui imposant des exigences dont la première porte sur la renégociation du contrat sino-congolais.
Or, la thèse de la non-existence de Sicomines au regard de l’arsenal juridique congolais s’est retournée contre la République Démocratique du Congo. En effet, comment une entité légalement inexistante a eu pour associer la Gecamines, société légalement constituée ! Et comment, des années durant, la Gecamines a continué à percevoir d’une entreprise inexistante des dividendes ! Et comment, cette entreprise inexistante a-t-elle financé des infrastructures que le Gouvernement de la République met à son actif !
Réalisant le non-sens de cette exigence de nature à couvrir de ridicule le pays, l’IGF y a renoncé pour imposer la renégociation du contrat sino-congolais sur fond d’une quinzaine d’exigences relevant pourtant de la compétence du Gouvernement.
Nul n’est censé ignorer que le Groupement des Entreprises Chinoises (GEC) est en contre non pas avec un service ou un établissement public, mais le Gouverment congolais représenté par le ministère des Itpr.
La suite, c’est la réaction réellement musclée du porte-parole de l’ambassade de Chine en RDC et de la Direction générale de Sicomines le même jour : 17 février 2023.
Dans son commentaire, le porte-parole déclare que l’ambassade a « appris avec stupéfaction la publication du rapport sur le Contrat chinois par l’inspection Générale des Finances (IGF) de la République Démocratique du Congo ». L’ambassade, poursuit-il, a « le regret de constater que le rapport, dont le contenu est plein de préjugés, ne correspond pas à la réalité, ne peut pas être considéré comme crédible et n’a pas de valeur constructive ».
Affirmant que « Le Contrat chinois constitue un bel exemple du partenariat gagnant-gagnant » et que cela est « un fait indéniable », ce d’autant plus que « De nombreuses réalisations palpables prouvent que la partie congolaise a bénéficié effectivement de cette coopération », l’ambassade relève la position du gouvernement chinois en deux phrases :
– primo, la Chine « encourage les entreprises chinoises à travailler avec leur partenaire congolais pour améliorer la coopération en la faisant bénéficier davantage à la partie congolaise, et résoudre les désaccords à travers le dialogue amical et raisonnable ».
– secundo, la Chine dit qu’elle « va défendre fermement les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises et riposter résolument à toute violation des droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises ».
Pourtant, on ne devrait jamais en arriver là puisque le contrat sino-congolais prévoit à son article 20 le mécanisme de règlement de tout différend : soit à l’amiable, soit, en cas de persistance du désaccord, à l’arbitrage du CIRDI (Centre international pour le règlement des différends relatif aux investissements).
Quant à la Sicomines, elle promet évaluer « la suite qu’il convient d’y donner afin de défendre ses droits » et rappelle que « La RDC est un État de droit où le droit de la défense est consacré et garanti par la Constitution ». Elle considère qu’« En particulier, la sécurité des investissements privés, nationaux ou étrangers, est garantie en RDC et les engagements pris à l’égard des investisseurs ne peuvent être bafoués ».
C’est quasiment, en duo, la réponse du berger à la bergère.
Controversé, le Rapport de l’IGF pourrait faire laisser à d’aucuns leurs plumes, à d’autres leur peau, ce qui revient au même.
Une fois de plus, les conseilleurs – qui sont rarement de bons payeurs – engagent la RDC dans un bras de fer dont on aurait dû s’épargner.

Un rapport de « politique »




John Omombo qualifie le rapport de l’IGF de « politique »

John Omombo, ancien chargé de communication du Bureau de coordination du programme sino-congolais, a été interrogé par une radio de la place. Il réagit à la publication du rapport de l’IGF qui a dénoncé le déséquilibre du contrat signé entre la Rdc et la Chine.
« J’ai lu ses exigences et 31 points de conclusion. Mais au niveau de la forme, j’ai eu l’impression que c’est un rapport politique. Déjà, au cours de la réunion dont la communication était réservée aux parties, j’ai vu que les parties et la presse ont découvert le document au même moment. Cela pose problème », explique-t-il, avant d’ajouter que j’ai eu l’impression qu’on n’a pas accordé la parole aux parties.
Ce que je voulais dire, il ne faut pas confondre entre réserve certaine et réserve estimé. Les 10 millions de tonnes de cuivre dont on parle dans ce projet de coopération, ce sont les estimations. Ce qui voudrait dire que si les 10 millions de tonnes de cuivre représentent 90 milliards de dollars, ce ne pas qu’on a donné cette somme aux chinois. Parce que ces réserves n’ont pas été cédées à la Chine.
Et d’ajouter que ce sont des réserves mises à contribution pour une exploitation commune. C’est-à-dire la Chine à travers le regroupement d’entreprises chinoises qui est constitué des sociétés d’Etat en Chine et le groupe Gécamines, les droits et titres sont une propriété de la Rdc. Les gages, les prêts, ce ne pas la Rdc, mais les entrepreneurs chinois qui ont apporté des garanties au niveau de la banque. « Les gisements du Congo nous appartiennent et les 10 millions de tonnes sont à nous. Il est prévu qu’après le remboursement de l’investissement de tout l’argent, que cet outil revienne à la Rdc », confirme-t-il.
Sur le plan de la production, explique John Omombo, j’ai aussi constaté qu’il y a des chiffres qui sont avancés et ça circule dans les réseaux sociaux. On parle de 12 milliards, il semble que les entreprises chinoises se sont payées 9 milliards, les banques chinoises ont eu 2 milliards et la Rdc n’a obtenu que 850 millions à travers le financement de ses infrastructures.
Et de rappeler que pour la première phase de production de la SICOMINES, il était prévu une production annuelle de 125.000 tonnes de cuivre et quand vous prenez ce chiffre et vous le multiplier par le prix de la tonne, soit 9.000 ça vous donne un chiffre et quand vous le multiplier par 6 ans, ça vous donne 6 milliards 750 millions de dollars de dollars. Quand on vous parle de 10 milliards, 12 milliards, ce sont des chiffres qui vont au-delà du chiffre d’affaires que devrait générer la SICOMINES. Les chiffres qu’on nous parle sont des gains. Est-ce que l’IGF ne peut pas nous présenter un tableau indiquant que cet argent qui a été généré comme gain ?
Faut-il alors revisiter le contrat ? John Omombo d’affirmer que la négociation est une activité permanence. C’est ainsi qu’il y avait le Bureau de coordination, mais aujourd’hui il y a l’Agence pour jouer le rôle d’interface et de facilitation, parce qu’il faut rapprocher les parties. C’est aussi à cause de ça qu’il y a des avenants. Aujourd’hui, on est au 4ème avenant.
« Ça ne sert à rien de s’attaquer aux compatriotes qui avaient participé aux négociations avec la partie chinoise parce qu’ils l’ont fait en homme respectable. Les gens ont oublié dans quel contexte ce contrat a été négocié au moment où le pays n’était pas présentable, mais aussi au moment où la Gécamines, dans tous les partenariats n’avaient pas 20% de participation. Ce projet qui a encouragé d’autres partenariats et la Gécamines a pu voir sa participation relevée », pense-t-il. Donc, ça ne sert à rien de s’attaquer aux Chinois.
De ce qui concerne le déséquilibre dans la participation au capital social, ça c’est un faux débat parce que l’enjeu est ailleurs. Là on relève le débat sur la rentabilité économique et la rentabilité financière. Mais le Congo gagne et dans la rentabilité économique et dans la rentabilité financière. Parce que le Congo est actionnaire à travers la Gécamines et les 32% lui reviennent. Au-delà de la rentabilité économique, il y a toutes les externalités possibles dont bénéficient la Rdc : l’emploi de ses citoyens, les impôts et taxes.
« Quan vous regardez les études qui ont été menées dans d’autres pays, ils n’ont pas 32% des parts. Au Pérou par exemple, les entreprises appartiennent à 100% aux Canadiens. Quand un investisseur veut investir au pays, c’est à l’avantage du pays parce qu’il y aura les emplois, les impôts et taxes, etc. C’est ça même le rôle de l’ANAPI : assurer la promotion des investissements, veiller à l’amélioration du climat des affaires », note-t-il.
Aujourd’hui, de l’avis de John Omombo, le pays a besoin d’un investissement étranger pour se développer, parce que notre budget n’est pas à l’auteur de nos ambitions et la Chine a plus de 60% des investissements étrangers dans notre pays. Dois-je rappeler que la zone du Boulevard Triomphal est devenue sino-congolaise…. Dois-ton s’attaquer à des partenaires dont, chaque fois que le pays est en détresse, sont au côté de la Rdc. Le Congo n’a le meilleur ami que le Chinois.




Elections 2023, Laurent Batumona : « J’ai ma carte d’électeur pour conforter la victoire de Félix Tshisekedi »

L’Honorable Laurent Batumona montre sa carte d’électeur obtenue au bureau d’identification et enrôlement des électeurs de la Commission électorale nationale indépendante de l’école technique Kimbanguiste Dialungana, dans la commune de Makala, le 17 février 2023. Il a accompli son devoir civique. ’’ J’ai ma carte d’électeur pour conforter la victoire de Félix Tshisekedi’’. A cet exercice, une foule immense d’électeurs enrôlés et non enrôlés l’a accompagné dans une marche gigantesque qui a fait le tour de la commune de Kalamu, Kasa-Vubu, Nigri-Ngiri pour atteindre la commune de Makala son fief électoral. Nombreux se sont enrôlés après lui. ‘’Avec près de 25% des jeunes électeurs supplémentaires par rapport aux statistiques de 2018 constituent un vivier important de votes pour atteindre les prévisions de la Ceni’’, a déclaré Laurent Batumona. Nombreux, a-t-il soutenu, espèrent un changement en RDC avec les efforts inlassables fournis par le Président Félix Tshisekedi, afin d’arrêter le spectre gangrenée de la corruption, la gratuité de l’enseignement des base, l’insécurité sur le territoire national, les infrastructures et l’assainissement de finances publiques. Il a, encore, réitéré son appel à la jeunesse pour qu’elle puisse s’enrôler massivement dans les aires encore sous l’opération d’enrôlement et identification des électeurs. ‘’ Car l’obtention de la carte d’électeur peut se révéler un parcours du combattant pour notre pays’’, a-t-il révélé.

La longue marche a commencé à Kimbangu. C’est au quartier général du Président Fédéral de la Jeunesse de la Funa, Gérard Mukoko, qui organisé cette marche pour permettre à ce que l’honorable Laurent Batumona puisse bénéficier ‘’les mercis’’ de la population pour ses actions de proximité réalisées en faveur de la population avant que la Ceni puisse lui remettre le précieux sésame, carte d’électeur.
Devant la foule il clame : ‘’L’enrôlement est un devoir civique qui nous permet tous de voter’’. Il renchérit : ‘’Je remercie tous ceux qui ont suivi notre appel à la mobilisation depuis le lancement de cette opération et également j’encourage nos compatriotes de l’Est dont cette opération va débuter ce jeudi 18 février 2023 à aller s’enrôler massivement’’. Pour cette opération, il a souhaité atteindre au-delà de 130% des enrôlés par rapport aux statistiques de la Ceni de 2018.

‘’Nous en tant que peuple congolais nous devons voter massivement Félix Tshisekedi parce qu’il a commencé son premier mandat avec beaucoup de difficultés. Mais au bout de deux ans il a posé les fondamentaux qui ont réveillé la conscience du peuple congolais. Il a été élu pour matérialiser le changement auquel il a toujours aspiré. Il y a à peine deux ans qu’il a déployé pleinement son pouvoir et il mène son action sur plusieurs fronts notamment : l’assainissement et le renforcement des finances publiques, dans le souci d’améliorer les conditions des vies du Congolais, le développement à la base, la gratuité de l’enseignement de base, la diplomatie et la lutte contre l’insécurité. C’est quand même un exploit lorsqu’on observe sur le plan des infrastructures, dans la plupart des avenues à Kinshasa sont en train d’être construites et réhabilitées, l’eau commence à couler au robinet, des nouveaux matériels pour le central électrique de Zongo sont achetés, le paiement de salaire est amélioré pour les fonctionnaires, nos vaillants militaires et de la Police. Les constructions du poste de Kinsuka qui permettraient d’alimenter l’électricité et le secteur de l’eau vont impacter sur la vie sociale. Tout ceci a manqué avant plus de 20 ans’’, a rappelé l’Honorable Laurent Batumona.

Selon lui, ce sont les raisons qui nous poussent à exhorter la population à ce qu’elle puisse lui accorder une majorité parlementaire. ‘’Nous exhortons les militants et Cadres à serrer les coudes pour que nous parvenions à faire élire le Président Félix Tshisekedi’’.
Il faut rappeler qu’une longue marche avait quitté le quartier général du Président fédéral en charge de la Jeunesse de la Funa, Gérard Mukoko, au quartier Kimbangu dans la commune de Kalamu pour passer dans la commune de Kasa-vubu, Ngiri-Ngiri afin de terminer sa marche à Makala St. Clément où l’honorable a rencontré une foule immense qui souhaitée le saluer. Les mamans se sont souvenues des efforts fournis par Laurent Batumona pour qu’elles puissent puiser de l’eau, prendre le transport pour aller s’approvisionner au grand marché et ailleurs.

Laurent Batumona pour rappel, avait déployé ses moyens propres pour réhabiliter l’avenue Elengesa qui s’était enfoncée à plus ou moins trois mètres de profondeur et près de 6 kms de longueur à partir de l’arrêt ‘’Le destin’’. Des groupes électrogènes, des électriciens et divers matériels ont été mobilisés pour colmater la tuyauterie de la Régidéso en état de vétusté très avancé. Il avait remblayé cette avenue jusqu’à ce que la population ait entendu à un jour à 4 heures du matin, les convoyeurs criaient Zando Zando. Surprise agréable qui avait enchantée tout le monde. Il ne s’était pas arrêté là. Laurent Batumona avait entrepris des démarches auprès des institutions pour plaider au financement des travaux. Il a salué, à cet effet, l’intervention du gouvernement et de la coopération française qui ont permis que cette avenue soit asphaltée.

 




Bas-Uélé : Denis Kadima apporte son appui au personnel de la CENI pour une meilleure exécution de leur tâche

Dans le droit fil de ce qu’il a commencé à faire, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a foulé le sol du chef-lieu de la province du Bas-Uélé, pour la continuité de sa mission.

Appelant la population de Buta et bien au-delà de se soumettre à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, prélude au vote prévu le 20 décembre 2023.
Sacrifiant au rituel, le numéro un de la Centrale électorale a d’abord pris langue avec l’autorité provinciale du Bas-Uélé, Jean-Robert Nzanza Bompiti, pour des civilités d’usage.
“Le but de notre présence dans la contrée est simple, c’est celui d’apporter l’appui de mon équipe aux collègues qui sont au niveau du Secrétariat Exécutif Provinciale, afin de faire avancer dans le sens souhaité le processus d’enrôlement des électeurs dans cette partie du pays. Alors il fallait commencer par rendre visite au gouverneur accompagné du vice-gouverneur pour avoir une idée de la situation sur place. A l’issue de nos entretiens, nous devons nous rendre dans quelques centres d’inscription avant que nous puissions nous réunir avec nos collègues de la localité”, a confié Denis Kadima Kazadi.
Aussitôt dit, aussitôt fait, la plus haute hiérarchie de l’institution organisatrice des élections ainsi que la délégation qui l’accompagne, sous la direction du Secrétaire Exécutif Provincial, Mme Claudine Bazegoto, ont marqué une halte dans quelques centres d’inscription pour en prendre la température.
Ici et là, il a encouragé le personnel commis à la tâche à l’accomplir en toute responsabilité, afin de rendre le service qu’on attend d’eux au profit de la population.
Au Secrétariat Exécutif Provincial où il s’est rendu par la suite, il a échangé avec le personnel local de la CENI, se montrant réceptif à tout ce qu’il a écouté de part de ses composantes et donnant quelques orientations pour l’amélioration de leur rendement.
“Quand nous avons rencontré le gouverneur, il s’est plaint de ce que sa province est celle qui a le moins de députés. Voilà le Prerap (Pré-inscription) qui peut être mis à profit. La transmission des données est capitale. C’est une priorité ! La carte d’électeur ce n’est pas que pour voter, mais elle fait office de récépissé pour l’obtention de la carte nationale d’identité. Notre responsabilité est double : l’organisation des élections mais aussi la constitution du fichier pour notre état civil. La RFE (Révision du fichier électoral) vient de commencer ici et nous n’avons que 30 jours. Il ne faut pas penser que parce qu’on a eu une session de rattrapage ailleurs, on va nécessairement faire pareil, avec la même durée. Ici vous avez bénéficié de tout ce qui a eu comme amélioration. Vous venez dans la dernière aire et avez un logiciel beaucoup plus stable. Certaines choses que nous ne comprenions pas avant, nous les comprenons maintenant. Donc profitez-en pour enregistrer nos compatriotes qui vivent dans cette partie du pays en grand nombre, afin qu’ils soient aussi bien représentés dans les institutions particulièrement à l’Assemblée nationale”, a prévenu le Président de la CENI.




Aire opérationnelle 3 : Paul Muhindo s’enrôle à Beni

Le Rapporteur adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul MUHINDO, est arrivé dans la ville de Beni, province du Nord-Kivu, accomplissant sa mission de sensibilisation de la population à l’enrôlement dans l’aire opérationnelle 3 (AO3).


Au lendemain du lancement de cette opération dans cette partie du pays, le membre du bureau de la CENI a prêché par l’exemple. Il s’est rendu à l’Institut Kolikoko et à l’EP Mbimbi où il s’est plié à l’exercice d’identification puis de l’enrôlement, avec au bout du compte sa nouvelle carte d’électeur.
Satisfait de la rapidité constatée dans la procédure utilisée au cours de cet exercice, Paul MUHINDO a invité la population à participer massivement à cette opération en utilisant l’application mobile de préenregistrement des électeurs (Prerap)
“Je suis un ancien enrôlé de 2016-2017, aussitôt arrivé dans le centre d’inscription, j’ai été accueilli par le préposé à l’identification et comme je m’étais déjà pré-enregistré grâce à l’application PreRap, je n’ai pas du tout traîné pour obtenir ma nouvelle carte d’électeur. Il faut souligner que, j’ai trouvé le personnel exécutant leur tâche comme il se doit. Preuve que la formation dispensée par la CENI a été bien assimilée. J’invite donc la population à se soumettre à cette opération citoyenne. J’avais la possibilité de me faire enrôler à Kinshasa mais il était important pour moi, de le faire ici à Beni pour faire montre de compassion envers cette population et lui dire qu’il est possible d’avoir la paix par la démocratie”, a-t-il indiqué.
Aussitôt, le Rapporteur adjoint de la CENI a effectué la visite dans quelques centres d’inscription de Beni pour suivre le déroulement de cette opération.

Auparavant, Paul Muhindo s’est entretenu avec les autorités locales composant le comité provincial de sécurité pour avoir une idée précise des dispositions prises en vue d’assurer la sécurisation du processus en cours.
À l’issue des échanges, le Rapporteur Adjoint s’est montré plus que rassurant.
“La CENI est en train d’exécuter parfaitement son calendrier, l’opération d’enrôlement dans l’AO3 est lancée tel que prévue. Nous venons d’échanger avec le maire de la ville de Beni, l’administrateur du territoire et le commandant des opérations autour de la question. En ce moment précis, nos centres d’inscription les plus proches sont sécurisés par la Police Nationale Congolaise et d’autres qui sont un peu éloignés sont sous la protection de l’armée”, a précisé Paul Muhindo.
Dans la foulée, le Rapporteur adjoint de la CENI a présidé une séance de travail avec les membres du Secrétariat Exécutif Provincial de la CENI pour prendre la température du déroulement de cette opération, à la veille de son lancement.




« A ce rythme je crois que 30 jours peuvent être suffisants pour enregistrer toute la population de cette province » (Pascal Lipemba)

Il ressort de cette tournée de Buta que si le premier jour a été timide notamment en raison du retard avec lequel certains centres ont ouvert, au deuxième et troisième jour, les chiffres se sont multipliés allant au-delà même de la moyenne journalière fixée par le Bureau de la CENI. Si dans la première aire opérationnelle les kits d’enrôlement ont posé problème au début dans certains centres, il n’en est pas ainsi dans la troisième aire opérationnelle, car cette dernière bénéficie des kits à jour et ayant pris en compte toutes les complications de la première aire opérationnelle.
Le lancement des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la province du Bas-Uélé, a été un succès qui augure une bonne continuation dans cette province faisant partie de la troisième et dernière aire opérationnelle, aux dires des Agents de la CENI et témoignages de la population. Pascal Lipemba, membre de l’Assemblée plénière de la Centrale Électorale y séjourne pour y assurer la supervision managériale. Il est arrivé à Buta avec le Président Denis Kadima, vendredi 17 février 2023.
Pas de repos pour ce membre de la plénière qui a commencé ce samedi 18 février, une longue tournée dans les centres d’inscription et d’enrôlement des électeurs de Buta ville, Chef-lieu de la province.
Partout où il est passé, Pascal Lipemba a eu un seul message à l’endroit des membres des centres d’inscription (MCI) : travailler avec diligence et précision, car la province ne dispose que de 30 jours pour enrôler tous les enfants du Bas-Uélé, respecter les procédures de la CENI et surtout garantir le caractère gratuit des services de la commission électorale nationale indépendante.
A la population, l’envoyé de Denis Kadima a demandé de ne pas attendre les derniers jours pour se rendre dans les centres d’inscription, mais de se faire enrôler massivement dès maintenant pour le bien de leur ville.
” J’ai visité 12 centres d’identification et d’enrôlement des électeurs ici à Buta ville ce samedi, avant d’attaquer les territoires le dimanche 19 février. Dans tous les centres où j’ai été, les chiffres sont bons et le kit se comporte très bien, contrairement à la première aire opérationnelle. A ce rythme, je crois que 30 jours peuvent être suffisants pour enregistrer toute la population de la province du Bas-Uélé”, a laissé entendre Pascal Lipemba.
Selon un journaliste dans la suite de Monsieur Pascal Lipemba, les pronostics sont très bons et augurent une bonne suite pour l’opération dans ce coin de la République. Constat fait après la visite des 12 centres d’inscription.

Aire opérationnelle 3 : Paul Muhindo s’enrôle à Beni
Le Rapporteur adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul MUHINDO, est arrivé dans la ville de Beni, province du Nord-Kivu, accomplissant sa mission de sensibilisation de la population à l’enrôlement dans l’aire opérationnelle 3 (AO3).
Au lendemain du lancement de cette opération dans cette partie du pays, le membre du bureau de la CENI a prêché par l’exemple. Il s’est rendu à l’Institut Kolikoko et à l’EP Mbimbi où il s’est plié à l’exercice d’identification puis de l’enrôlement, avec au bout du compte sa nouvelle carte d’électeur.
Satisfait de la rapidité constatée dans la procédure utilisée au cours de cet exercice, Paul MUHINDO a invité la population à participer massivement à cette opération en utilisant l’application mobile de préenregistrement des électeurs (Prerap)
“Je suis un ancien enrôlé de 2016-2017, aussitôt arrivé dans le centre d’inscription, j’ai été accueilli par le préposé à l’identification et comme je m’étais déjà pré-enregistré grâce à l’application PreRap, je n’ai pas du tout traîné pour obtenir ma nouvelle carte d’électeur. Il faut souligner que, j’ai trouvé le personnel exécutant leur tâche comme il se doit. Preuve que la formation dispensée par la CENI a été bien assimilée. J’invite donc la population à se soumettre à cette opération citoyenne. J’avais la possibilité de me faire enrôler à Kinshasa mais il était important pour moi, de le faire ici à Beni pour faire montre de compassion envers cette population et lui dire qu’il est possible d’avoir la paix par la démocratie”, a-t-il indiqué.
Aussitôt, le Rapporteur adjoint de la CENI a effectué la visite dans quelques centres d’inscription de Beni pour suivre le déroulement de cette opération.

Auparavant, Paul Muhindo s’est entretenu avec les autorités locales composant le comité provincial de sécurité pour avoir une idée précise des dispositions prises en vue d’assurer la sécurisation du processus en cours.
À l’issue des échanges, le Rapporteur Adjoint s’est montré plus que rassurant.
“La CENI est en train d’exécuter parfaitement son calendrier, l’opération d’enrôlement dans l’AO3 est lancée tel que prévue. Nous venons d’échanger avec le maire de la ville de Beni, l’administrateur du territoire et le commandant des opérations autour de la question. En ce moment précis, nos centres d’inscription les plus proches sont sécurisés par la Police Nationale Congolaise et d’autres qui sont un peu éloignés sont sous la protection de l’armée”, a précisé Paul Muhindo.
Dans la foulée, le Rapporteur adjoint de la CENI a présidé une séance de travail avec les membres du Secrétariat Exécutif Provincial de la CENI pour prendre la température du déroulement de cette opération, à la veille de son lancement.

Bas-Uélé : Denis Kadima apporte son appui au personnel de la CENI pour une meilleure exécution de leur tâche
Dans le droit fil de ce qu’il a commencé à faire, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a foulé le sol du chef-lieu de la province du Bas-Uélé, pour la continuité de sa mission.

Appelant la population de Buta et bien au-delà de se soumettre à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, prélude au vote prévu le 20 décembre 2023.
Sacrifiant au rituel, le numéro un de la Centrale électorale a d’abord pris langue avec l’autorité provinciale du Bas-Uélé, Jean-Robert Nzanza Bompiti, pour des civilités d’usage.
“Le but de notre présence dans la contrée est simple, c’est celui d’apporter l’appui de mon équipe aux collègues qui sont au niveau du Secrétariat Exécutif Provinciale, afin de faire avancer dans le sens souhaité le processus d’enrôlement des électeurs dans cette partie du pays. Alors il fallait commencer par rendre visite au gouverneur accompagné du vice-gouverneur pour avoir une idée de la situation sur place. A l’issue de nos entretiens, nous devons nous rendre dans quelques centres d’inscription avant que nous puissions nous réunir avec nos collègues de la localité”, a confié Denis Kadima Kazadi.
Aussitôt dit, aussitôt fait, la plus haute hiérarchie de l’institution organisatrice des élections ainsi que la délégation qui l’accompagne, sous la direction du Secrétaire Exécutif Provincial, Mme Claudine Bazegoto, ont marqué une halte dans quelques centres d’inscription pour en prendre la température.
Ici et là, il a encouragé le personnel commis à la tâche à l’accomplir en toute responsabilité, afin de rendre le service qu’on attend d’eux au profit de la population.
Au Secrétariat Exécutif Provincial où il s’est rendu par la suite, il a échangé avec le personnel local de la CENI, se montrant réceptif à tout ce qu’il a écouté de part de ses composantes et donnant quelques orientations pour l’amélioration de leur rendement.
“Quand nous avons rencontré le gouverneur, il s’est plaint de ce que sa province est celle qui a le moins de députés. Voilà le Prerap (Pré-inscription) qui peut être mis à profit. La transmission des données est capitale. C’est une priorité ! La carte d’électeur ce n’est pas que pour voter, mais elle fait office de récépissé pour l’obtention de la carte nationale d’identité. Notre responsabilité est double : l’organisation des élections mais aussi la constitution du fichier pour notre état civil. La RFE (Révision du fichier électoral) vient de commencer ici et nous n’avons que 30 jours. Il ne faut pas penser que parce qu’on a eu une session de rattrapage ailleurs, on va nécessairement faire pareil, avec la même durée. Ici vous avez bénéficié de tout ce qui a eu comme amélioration. Vous venez dans la dernière aire et avez un logiciel beaucoup plus stable. Certaines choses que nous ne comprenions pas avant, nous les comprenons maintenant. Donc profitez-en pour enregistrer nos compatriotes qui vivent dans cette partie du pays en grand nombre, afin qu’ils soient aussi bien représentés dans les institutions particulièrement à l’Assemblée nationale”, a prévenu le Président de la CENI.




A Addis-Abeba : Le CPS demande le cantonnement et le désarmement du M23 sous le contrôle des autorités de la RDC

Dans sa réunion du 17 février 2023, le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) lors de sa 1140e réunion tenue au niveau des chefs d’État et de Gouvernement exige que tous les groupes armés, en particulier le M23, ainsi que les ADF et les FDLR, cessent immédiatement les hostilités et se retirent sans condition de l’Est de la RDC ; et à cet égard, demande instamment la mise en œuvre rapide des résultats des processus de Luanda et de Nairobi, ainsi que du Communiqué du mini-Sommet de Luanda du 23 novembre 2022. Il souligne aussi la nécessité de soutenir le mécanisme conjoint de vérification élargi (MCVE) ; demande le cantonnement et le désarmement du M23 sous le contrôle des autorités de la RDC et la supervision de la Force régionale de la CAE et du Mécanisme de vérification ad hoc, avec la collaboration de la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

COMMUNIQUÉ

Adopté par le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) lors de sa 1140e réunion tenue au niveau des chefs d’État et de Gouvernement le 17 février 2023 sur l’examen de la situation dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) : Cadre de paix, de sécurité et de coopération pour la RDC et la Région et du déploiement de la Force régionale de la Communauté Est-africaine (CEA) :
Le Conseil de Paix et de Sécurité,
Rappelant la Décision [Assembly/AU/Dec.815 (XXXV)] adoptée par les chefs d’État et de Gouvernement lors de la 35e Session ordinaire de la Conférence de l’Union tenue les 5 et 6 février 2022 à Addis-Abeba, Éthiopie, saluant les progrès significatifs réalisés dans la région des Grands Lacs, attestés par le renforcement de la coopération bilatérale et multilatérale entre les signataires de l’Accord-Cadre sur la paix, la sécurité et la coopération (Accord Cadre) pour la République démocratique du Congo (RDC) et la Région ;
Rappelant en outre la Décision [Ext/Assembly/AU/Dec.(XVI)] adoptée lors de la 16e Session extraordinaire de la Conférence de l’Union africaine sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique, tenue le 28 mai 2022 à Malabo, en Guinée équatoriale, dans laquelle, après avoir pris note avec préoccupation des derniers développements sur la frontière commune entre la RDC et la République du Rwanda, a donné mandat au Président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) de servir de médiateur entre les deux parties et de faire rapport sur les efforts diplomatiques ;
Fidèle à la mise en œuvre de ses décisions et prises de position antérieures sur la situation en RDC et dans la région des Grands Lacs, notamment le Communiqué [PSC/PR/COMM.1103 (2022)] adopté lors de sa 1103e réunion tenue le 31 août 2022 ; le Communiqué [PSC/PR/COMM.1078 (2022)] adopté lors de sa 1078e réunion tenue le 19 avril 2022 ; et le Communiqué [PSC/PRCOMM.1005 (2021] adopté lors de sa 1006e réunion tenue le 21 juin 2021 ;
Prenant acte de la déclaration d’ouverture de S.E. Matamela Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud et Président du CPS pour le mois de février 2023 et de S.E. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA
Notant également les déclarations respectives de S.E. Félix Antoine Tshisekedi Tsilombo, Président de la RDC et, respectivement, Président de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ; de S.E. Paul Kagame, Président de la République du Rwanda ; de S.E. Évariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Président de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) ; et de S.E. João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola et Président de la CIRGL ; Prenant également note de la déclaration de S.E. António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies (ONU) ;
Réaffirmant l’engagement indéfectible de l’UA à respecter la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la RDC et réaffirmant en outre la solidarité de l’UA avec le peuple et le Gouvernement de la RDC dans leurs aspirations légitimes à la paix, à la stabilité et au développement socio-économique ; et Agissant en vertu de l’Article 7 de son Protocole, le Conseil de Paix et de Sécurité :
1. Exprime sa profonde inquiétude face à l’insécurité qui règne et à la détérioration de la situation humanitaire et du développement socio-économique en raison de la violence et des violations des droits de l’homme commises par les groupes armés et les forces négatives dans l’Est de la RDC ; réitère sa ferme condamnation des violations des droits de l’homme commises par le M23, ainsi que par les Forces démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et d’autres groupes armés ;
2. Se déclare préoccupé par les tensions entre la RDC et le Rwanda ; à cet égard, appelle au calme et à un dialogue accru entre les deux pays afin de favoriser une paix durable dans la région ; les encourage à privilégier des moyens pacifiques pour relever les défis qui les opposent ; et réaffirme l’importance de renforcer la confiance dans la région ;
3. Réaffirme que l’Accord-Cadre demeure un instrument viable pour soutenir la RDC et les institutions de la région afin de parvenir à la paix et à la stabilité, appelle à cet égard à sa revitalisation urgente ; souligne que les pays signataires doivent, individuellement et collectivement, redoubler d’efforts pour mettre pleinement en œuvre les engagements nationaux et régionaux inscrits dans l’Accord-Cadre ;
4. Dans ce contexte, demande à l’UA, en collaboration avec la CAE, la CEEAC, la SADC, la CIRGL et l’ONU, de travailler d’urgence à la revitalisation de l’Accord-Cadre et de faire rapport au Conseil dans un délai de six semaines ;
5. Exige que tous les groupes armés, en particulier le M23, ainsi que les ADF et les FDLR, cessent immédiatement les hostilités et se retirent sans condition de l’Est de la RDC ; et à cet égard, demande instamment la mise en œuvre rapide des résultats des processus de Luanda et de Nairobi, ainsi que du Communiqué du mini-Sommet de Luanda du 23 novembre 2022 ;
6. Entérine le Communiqué final du mini-Sommet de la CAE et de la CIRGL sur la paix et la sécurité dans la région orientale de la RDC, tenu le 17 février 2023 à Addis-Abeba, en Éthiopie ;
7. Souligne la nécessité de soutenir le mécanisme conjoint de vérification élargi (MCVE) ; demande le cantonnement et le désarmement du M23 sous le contrôle des autorités de la RDC et la supervision de la Force régionale de la CAE et du Mécanisme de vérification ad hoc, avec la collaboration de la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) ;
8. Souligne la nécessité de s’engager dans des plans de réhabilitation et de développement communautaire afin d’aborder, entre autres, la question des ex-combattants et du retour volontaire des personnes déplacées et des réfugiés ;
9. Se félicite du déploiement de la Force régionale de la CAE dans l’Est de la RDC et rend hommage aux pays contributeurs de troupes à la Force régionale de la CAE pour leur engagement en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité régionales ; et décide de soutenir son déploiement et ses opérations ; à cet égard, autorise le Conseil, en collaboration avec la Commission et les structures de gouvernance du Fonds pour la Paix de l’UA, à définir immédiatement les modalités d’utilisation du Fonds et à faire rapport au CPS dans un délai de six semaines ; demande aux Nations unies et aux autres partenaires de soutenir les efforts de rétablissement de la paix en RDC en fournissant une expertise financière et technique ;
10. Condamne fermement les récentes attaques contre la MONUSCO, qui ont fait des victimes parmi les soldats de la paix et les civils, ainsi que l’obstruction de l’accès à l’aide humanitaire pour les populations dans le besoin et exprime ses sincères condoléances aux familles endeuillées et aux gouvernements respectifs ; réitère ses appels à la coopération, à la coordination et à la complémentarité des efforts entre la MONUSCO, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la Force régionale de la CAE ;
11. Se félicite de la Résolution 2667 (2022) du Conseil de sécurité des Nations unies qui a levé l’embargo sur les armes à destination de la RDC, ce qui renforce sa capacité à lutter contre les groupes armés et à protéger ses citoyens ;
12. Félicite S.E. João Manuel Lourenço, Président de la République d’Angola, Président de la CIRGL et chantre de l’UA pour la paix et la réconciliation, ainsi que S.E. Évariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi, pour avoir facilité le dialogue entre la RDC et le Rwanda, et pour leurs efforts concertés en vue d’accompagner la RDC dans sa quête de stabilisation des régions orientales du pays ; félicite S.E. Uhuru Kenyatta, ancien Président de la République du Kenya, en tant que facilitateur de la CAE pour la RDC pour ses efforts de paix depuis sa nomination ; et
13. Décide de demeurer activement saisi de la situation dans l’Est de la RDC et dans la Région des Grands Lacs.




Balises : Pourquoi seulement, et toujours Kinshasa pour négocier avec les rebelles ?

Ces temps derniers, le sort du chef-lieu du Nord-Kivu préoccupe tous les protagonistes internes et externes de la crise sécuritaire à l’Est. Les échos en provenance de cette ville se focalisent sur la menace de son occupation. On parle de plus en plus de son encerclement par le M23 avec le soutien de l’armée rwandaise.
On se souviendra que la guerre de l’Afdl commencée en 1996 au Sud-Kivu n’était devenue ” intéressante ” pour ses commanditaires et pour planificateurs qu’avec la chute de Goma, précédée pourtant par celle de Bukavu.
Depuis, cette ville est devenue la prise de guerre essentielle pour tout groupe armé rebelle d’obédience rwandaise voulant se faire valoir : Rcd en 1998, Cndp en 2008, M23 en 2013 et encore M23 en 2022-2023.
Avec la présence de la Monusco et désormais de la Force régionale, cette fois la ville a toutes les chances de ne pas tomber, même si le spectre de leur retrait n’est pas à écarter, comme ce fut le cas en 2013 pour la Monuc avec le M23.
Au fait, la prise réelle ou virtuelle de Goma s’insère dans la stratégie des négociations politiques à défaut, comme relevé ci-dessus, de chute du régime en place.
Ainsi, en a-t-il été avec les 4 rounds du Dialogue intercongolais dont Addis-Abeba (octobre 2001), Sun City I (février-avril 2002), Pretoria (novembre-décembre 2002) et Sun City 2 (avril 2003).
Pour l’Histoire, c’est au Dialogue intercongolais que le mixage et le brassage à la base de la création des Fardc avaient été adoptés comme formule de création de la nouvelle année avec comme composantes le Gouvernement, le Rcd, le Mlc, l’Opposition politique et la Société civile et comme entités les Maï-Maï, le Rcd/Kml et le Rcd-N.
Depuis, on en fait un modus operandi.
Tout ce qui est de trop étant généralement nuisible, la double aventure M23 de 2013 et de 2022 avec pour objectif le énième partage du pouvoir a tout de la goutte d’eau qui fait déverser le vase.
Cette fois, le problème du M33 est la rwandalisation trop visible de ses revendications. Et cette rwandalisation a elle-même son problème : le parrainage occidental. Et ce parrainage a aussi un problème : la perte de foi, latente mais inexorable, de l’opinion congolaise dans les valeurs occidentales.
Conséquence : comme au Mali, au Burkina Faso, en Guinée Conakry et même en RCA, cette perte de foi fait le lit de la « russification » de la jeunesse africaine. La même qui, dans la lignée de Lucha d’inspiration burkinabé, fait maintenant bouger les lignes à… Goma. Une jeunesse qui, par la faute d’un Occident perçu comme trop pro-Kigali, commence à se réjouir de la présence des « blancs » assimilés à des… russes ! Des « blancs » dont le Rwanda, qui entend se faire gendarme des intérêts occidentaux dans les Grands Lacs, s’empresse de présenter en supplétifs des Fardc, au même titre que les Fdlr !
Paul Kagame y trouve la preuve de la compromission à laquelle se livrerait Kinshasa ; ce qui est pourtant faux et archifaux…
Serait-ce ça, la cause de l’attentisme de l’Occident dans l’approche de la question sécuritaire à l’Est ?
Certes, de Washington à Bruxelles, de Paris à Berlin, de Londres à Ottawa, on reconnaît l’implication du Rwanda aux côtés du M23, c’est-à-dire la thèse de l’agression.
Mais, paradoxalement, on s’abstient de prendre des sanctions à son encontre ! Et, par ricochet, à l’encontre du M23.
Subtilement, la phalange anglo-saxonne de l’axe euro-américain veut d’abord voir la RDC négocier la première avec le M23 pour amener, par effet d’entraînement, le Rwanda à négocier avec les Fdlr, l’Ouganda avec les Adf-Mtn.
Il est pourtant établi que depuis 1999 – au travers de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka – c’est toujours sur la partie congolaise que cette phalange fait pression pour des négociations politiques.
Cela a été le cas avec l’Afdl en 1997, le Rcd en 1999, le Cndp en 2008, le M23 en 2013-2014 et encore le M23 en 2022-2023.
Pourquoi seulement Kinshasa, mais jamais Kigali, ni Kampala, encore moins Bujumbura ? Pourquoi, pour cette fois-ci, ne pas commencer par les voisins ?
Réponse : Kinshasa, dans toutes les batailles l’impliquant, a la faiblesse de ne jamais se présenter en bloc uni, quel qu’en soit le domaine !
C’est peut-être la rançon d’une démocratie parfois qualifiée de « démon-cratie», c’est-à-dire l’art de n’être d’accord que sur le désaccord…

Omer Nsongo die Lema