Palais de la nation : Guylain Nyembo demande aux hauts cadres de la Présidence de donner le meilleur d’eux-mêmes

Le cabinet du Chef de l’État ayant été reconfiguré depuis le 15 janvier 2023, l’heure est désormais à la redéfinition des rôles de chacun et à une meilleure synergie de tous les services pour un travail plus efficace à coût réduit.

Voilà pourquoi ce mardi 14 février 2023, Guylain Nyembo, le Directeur de cabinet du Président de la République a réuni, dans la salle du 24 janvier du Palais de la Nation, tous les responsables des services personnels du Chef de l’État et ceux des structures spécialisées attachées à la Présidence pour les instruire sur la nouvelle organisation du travail au sein du cabinet présidentiel, sur l’assignation des tâches pour chacun de ces collaborateurs du Chef de l’État ainsi que sur l’éthique requise au sein l’institution Président de la République.

L’exposé du Directeur de cabinet a été suivi de la présentation des chaînes de décision par le Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS) et la présentation de la procédure d’évaluation par le coordinateur chargé de la qualité et de la performance. Il s’en est suivi une séance de question/réponse cordiale entre le Dircab et l’assistance.

Enfin, avant de clore cette séance de travail, Guylain Nyembo a appelé tous les hauts cadres de la Présidence à cultiver une profonde éthique du travail au service de l’État, ainsi qu’un devoir d’exemplarité pour contribuer à la matérialisation de la vision du Chef de l’État pour le bien-être de la population congolaise.

Suite à la dernière mise en place, le cabinet du Chef de l’État se présente comme suit : un Directeur de cabinet; 3 Directeurs de cabinet adjoints; 2 conseillers spéciaux; 13 conseillers principaux ; 5 coordonnateurs de services spécialisés de la présidence de la République avec chacun un adjoint ; Les Services personnels du Président de la République.




Kinshasa : Des boulangeries pilotes formées sur l’incorporation de 10% de farine de manioc non fermentée dans la fabrication du pain

Grâce aux efforts du gouvernement de la République démocratique du Congo, des boulangeries pilotes sont en train d’être formées sur l’incorporation de 10% de farine de manioc non fermentée ou panifiable dans la fabrication du pain dans la province de Kinshasa.

Il s’agit de 58 boulangeries réparties dans 15 communes dont dans les communes de Bandalungwa, Barumbu, Bumbu, Sélémbao, Kimbaseke, Kintambo, Limete, Makala, Matete, Mont Ngafula, D’jili, Ngaba, Ngaliema et Ngir-Ngiri.

Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, l’introduction de cette technologie fait partie du programme Agenda de la Transformation Agricole de la République Démocratique du Congo (ATA-RDC) mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture avec l’assistance technique de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et de l’institut Africain pour le leadership Agricole (AALI).

Cet effort de l’IITA, par le biais de brigades agricoles qui aident les boulangers à mieux incorporer la farine de pain dans la fabrication des produits de boulangerie et de pâtisserie, vise à développer la chaine de valeur du manioc, à réduire les importations alimentaires et à accroître la disponibilité des produits de terroir. L’incorporation de farine de manioc non fermentée ou panifiable dans la fabrication du pain et permettra à la RDC d’économiser sur l’importation du blé.

Soulignons qu’il est envisagé d’étendre l’utilisation de cette technologie dans les autres provinces de la RDC et l’IITA a entamé la signature de conventions de partenariat avec les institutions nationales, dont l’Université de Kinshasa.

Il convient de mentionner que la technologie de production de farine non fermentée (panifiable) de haute qualité et son utilisation dans la panification ont été introduites en 2015 en RDC par l’IITA. Cette technologie a été éprouvée au Nigeria et dans d’autres pays africains. L’adoption de la technologie à une grande échelle en RDC contribuera à l’industrialisation de la filière du manioc avec des effets à court et moyen termes sur l’amélioration rapide des conditions de vie de la population congolaise.




Présidence : Clarisse Kanku s’enquiert de la situation actuelle de la Police nationale congolaise

La prise de contact entre la nouvelle chargée de mission du Chef de l’État pour le suivi de la réforme de la Police Nationale, Clarisse Kanku, et le staff du Commissariat général de la PNC, sous le commandement du Commissaire général Amuli, a eu lieu ce mercredi 15 février 2023 au siège de la Police Nationale Congolaise situé dans la commune de Lingwala.

Prenant la parole en premier, le Commissaire général Amuli a félicité la chargée de mission pour sa nomination, tout en remerciant le Commandant Suprême des forces armées et de la Police Nationale, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour le choix de Mme Clarisse Kanku, une spécialiste du domaine.

Il a ensuite présenté les différents problèmes que connaît la PNC dans son fonctionnement, problèmes résumés en quatre piliers : recrutement et formation pour une police professionnelle, équipements et matériels de travail, prise en charge de l’homme et les infrastructures.

L’amélioration de ces quatre piliers, a-t-il souligné, permettront de rajeunir la Police Nationale Congolaise

A son tour, Clarisse Kanku, chargée de mission du Chef de l’État pour le suivi de la réforme de la PNC, a qualifié cet entretien de retrouvailles car, a-t-elle souligné : ” je suis de la maison, je connais tous les problèmes. Je vous ai écouté, mais je vais revenir pour vous répondre”.

Elle a souhaité travailler en symbiose avec la PNC pour atteindre les objectifs assignés et elle a demandé à ses interlocuteurs de compter sur elle.

Mme Clarisse Kanku a recommandé la désignation d’un point focal entre le Commissariat général de la Police Nationale et son cabinet pour être en connexion constante et ainsi travailler efficacement à la résolution des problèmes que rencontrent les hommes en uniforme.




Devant la FEC : Tshisekedi insiste sur le renforcement du dialogue public-privé

C’est pour la première fois qu’un président de la République est invité à la cérémonie d’échange des vœux de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), une façon pour le patronat congolais d’exposer les problèmes qui minent le fonctionnement optimal des entreprises membres. C’était aussi une façon pour le Garant de la nation de rassurer ces partenaires intournables, tout en insistant sur sa volonté de diversifier l’économie.

Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, était, ce jeudi 16 février 2023, l’invité d’honneur de la cérémonie annuelle d’échange de vœux de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) à Kinshasa.

C’est la première fois qu’un Chef de l’État prend part à cet événement qui marque son soutien au développement harmonieux et prospère du secteur privé et de l’entrepreneuriat en RDC.

Dans son discours de circonstance, le Président du patronat congolais, Albert Yuma, a demandé solennellement au Chef de l’État d’accompagner l’épanouissement d’un secteur privé florissant dans notre pays, il l’a dit sans ambages : “Aidez-nous à vous aider, Monsieur le Président de la République !”.

Sans complaisance, le Président de la FEC a étalé les difficultés auxquelles, selon lui, font face les entreprises privées en RDC : fiscalité punitive, inflation de la règlementation, bureaucratie de l’administration publique, etc.

La FEC reconnaît pour autant les efforts du gouvernement et elle salue la volonté du Chef de l’État de réformer le climat des affaires. Elle demande toutefois plus de concertation en amont avant la mise en œuvre de décisions préjudiciables au secteur privé.

Enfin, la FEC salue le programme de développement à la base au départ des 145 territoires initié par le Président Tshisekedi et elle soutient aussi tous les efforts menés pour lutter contre la corruption.

En réponse aux vœux de la FEC, le Président de la République a, dans son discours, insisté sur le renforcement du Dialogue public-privé, qui doivent se considérer comme partenaire du développement de la Nation et non comme des adversaires.

Le chef de l’État a rappelé sa volonté de transformer le pays en diversifiant l’économie et en renforçant la synergie public-privé pour mener à bien les réformes souhaitées de part et d’autre.  La cellule du climat des affaires placée sous l’autorité direct du chef de l’État à la présidence est désormais l’interface désigné pour traiter les revendications du secteur privé.

Pour clore son propos, le Chef de l’État Congolais a parlé de 4 axes majeurs pour un très bon climat des affaires : le renforcement de la sécurité judiciaire, les allègements fiscaux, l’accès facile aux crédits, la simplification de procédures administratives

Enfin, le Président de la République a annoncé la création d’un plan d’urgence du climat des affaires pour échanger et répondre aux doléances des entrepreneurs pour l’amélioration de l’environnement des affaires en République Démocratique du Congo.




Manœuvres militaires algéro-russes : L’Algérie joue le tout pour le tout pour préserver sa relation privilégiée avec Moscou

En pleine crise internationale marquée par une bataille diplomatique féroce entre l’Occident et la Russie, l’Algérie tente désespérément de surfer sur les contradictions entre les deux camps en essayant par tous les moyens de duper l’Occident afin de préserver ses relations avec le maître du Krémlin.

Cette duplicité propre à la diplomatie algérienne s’est révélée au grand jour lorsque les dirigeants de ce pays ont fait usage d’un trésor d’imagination pour masquer la tenue de manœuvres militaires conjointes avec la Russie, ce qui naturellement heurte la volonté des occidentaux avec lesquels l’Algérie veut aussi coûte que coûte sauver les meubles.

Ainsi, dans une récente déclaration, en date du 1er février 2023, sur la chaine arabic « Russia Today», le Ministre russe des Affaires Etrangères, Sergueï LAVROV, a confirmé la tenue des manœuvres militaires baptisées « Bouclier du Désert 2022 », à Béchar, du 16 au 28 novembre 2022, apportant ainsi un démenti à l’annonce faite par le Ministère algérien de la Défense Nationale « MND » sur l’annulation de cet exercice conjoint.

Fidèles à leurs mensonges coutumiers, les autorités algériennes se sont fendues dans le JT de la soirée, du 28 novembre 2022, diffusée par la télévision publique algérienne (ENTV), d’un communiqué du « MDN » évoquant l’annulation de ces manœuvres conjointes, alors que le « MDN » n’a publié aucun communiqué sur ses plateformes officielles prouvant la non-tenue de ces manœuvres et ce, afin de ne pas laisser de trace à ses menteries.

La démarche algérienne consistant à nier la tenue de cet exercice militaire soulève plusieurs interrogations quant aux motivations réelles de cet acte mensonger, visant à induire en erreur l’opinion publique internationale.

Cet acte apporte une nouvelle fois la preuve irréfutable sur l’hypocrisie et le caractère versatile de l’Algérie, un pays nullement digne de confiance.

Cette attitude de l’Algérie pourrait s’expliquer par les pressions exercées par les puissances occidentales sur le régime algérien afin de prendre ses distances de Moscou. Et malgré les mises en garde adressées à Alger, les décideurs algériens demeurent déterminés à servir les intérêts de la Russie en lui offrant un accès stratégique à la méditerranée occidentale.

Alger, qui adopte une posture opportuniste, n’a pas voulu froisser ses relations avec l’Occident, son principal client énergétique, en avançant fallacieusement l’annulation des manœuvres algéro-russes.

La déclaration du MAE russe, qui a eu lieu quelques jours après la visite du Chef d’Etat- Major de l’Armée algérienne, le Général Saïd CHENGRIHA, à Paris, se présente comme une riposte à l’Occident, visant à faire passer un message quant à la nature inchangeable des relations et le degré de coopération important qui caractérise les deux pays.

Tous ces développements confirment encore une fois le dilemme auquel l’Algérie est confrontée, tentant ainsi de satisfaire les attentes de l’Occident tout en gardant ses relations stratégiques et historiques intactes avec la Russie.

Cette donne se confirme notamment, par les visites qu’Abdelmadjid TEBBOUNE compte effectuer en mai prochain à Paris et à Moscou, lors desquelles, l’Algérie sera présentée fallacieusement comme étant un pays non aligné et se positionnant à équidistance entre les belligérants internationaux. La réalité est si têtue qu’aujourd’hui la diplomatie algérienne est prise en tenaille entre l’Occident et la Russie. Il va falloir choisir son camp avec un prix à payer qui empêchera certainement le régime algérien de bien dormir.




Conférence des Directeurs de la DGRAD : Jean Parfait Ntabala pour une analyse sans complaisance du bilan de l’exercice 2022 et arrêter des nouvelles stratégies pour réaliser les assignations de 2023

C’est sous le thème : « Evaluation de l’exercice 2022 et défis à relever en 2023 », que le Directeur général de la DGRAD, Jean Parfait Ntabala Murhandikire a lancé ce jeudi à Kinshasa, la conférence des directeurs de la DGRAD. Du 16 au 18 février 2023, il sera question de peaufiner des stratégies en passant par l’évaluation de 2022 pour voir quelles sont les actions qui ont été correctement menées et apporter des solutions. L’accent sera mis sur la Logirad, un logiciel qui permettra à travers sa mission, de prendre en charge les recettes non fiscales de l’Etat de la constatation jusqu’au recouvrement. Quelques services d’assiette où il y a des grandes réalisations et quelques provinces où il y a des grandes potentialités ont été choisies pour corriger quelques faiblesses constatées dans la traitement manuel des données. Il sera aussi question de performer Isis Régie qui intervient au niveau du recouvrement. La DGRAD mettra aussi l’accent sur les capacités en informatique des agents pour les mettre à niveau de ce logiciel. Également, en mettant à niveau les autres corps de métier comme les inspecteurs, les contrôleurs, les huissiers et les OPJ pour que 2023 soit affrontée avec beaucoup de détermination.

Dans son discours inaugural devant le conseiller Adolphe Lumbikila, représentant le ministre des Finances, M. Jean Parfait Ntabala Murhandikire, Directeur général de la DGRAD a rappelé qu’il a été assigné à la DGRAD, pour l’exercice 2022, le montant de deux mille neuf cent trente-cinq milliards vingt et un million sept cent soixante-douze mille sept cent huit de Francs congolais (2.935.021.772.708,00).

Face à ces assignations, la DGRAD a pu recouvrer trois mille cent et trois milliards cinq cent cinquante et un millions neuf cent et huit mille quarante- trois Francs congolais (3.103.551.908.043,00), soit un taux de réalisation de 105%. Pour lui, ce résultat est due aux nombreux efforts déployés par la DGRAD dans l’accomplissement de ses missions, en collaboration avec les Services d’assiette.

Ainsi, la Conférence des Directeurs, organisée chaque année par la DGRAD, est un cadre de discussion autour de grandes orientations et des stratégies à mettre en œuvre en vue d’une mobilisation accrue des recettes non fiscales, au-delà des assignations budgétaires.

C’est l’occasion de procéder à l’analyse sans complaisance du bilan de l’exercice 2022 et d’arrêter des nouvelles stratégies pour la réalisation, voire le dépassement des assignations, qui pour l’exercice 2023 sont fixées a trois mille neuf cent cinquante milliards cent huit millions deux cent soixante mille huit cent septante deux Francs congolais (CDF 3.950.108.260.872).

Des résultats positifs

En ce qui concerne l’évaluation de l’année 2022, au regard du contrat de performance, le Dg de la DGRAD a cité l’atteinte des assignations budgétaires ; La simplification et l’automatisation des procédures à travers LOGIRAD, qui a basculé en production le 15 janvier 2023, pour des Services d’assiette et Directions pilotes; L’adoption, en Conseil des Ministres tenu le 06 octobre 2022, du projet de Décret modifiant le Décret 0058 du 27 décembre 1995; La régularisation de la situation administrative de plusieurs Agents et Cadres.

Après avoir procédé à l’évaluation de l’exercice 2022 avec chaque Direction et Service, la centralisation et l’appropriation des résultats se feront au cours de ces assises, promet Jean Parfait Ntabala.

« Nous sommes appelés à définir les priorités pour l’année 2023, en termes d’actions concrètes visant une mobilisation accrue des recettes, avec des Agents et Cadres plus sécurisés et en collaboration étroite avec les Services d’assiette. C’est aussi l’occasion d’annoncer la signature prochaine des protocoles d’accord de constatation et de liquidation entre DGRAD et les responsables des Services d’assiette », indique-t-il.

Et de signaler que certaines stratégies sont déjà coulées sous forme d’engagement dans le projet de Contrat de performance pour la maximisation des recettes, à signer avec Son Excellence Monsieur le Ministre des Finances, dans les prochains jours.

« Nous sommes à conjuguer les efforts pour réaliser ce qui est attendu de nous. C’est ainsi que nous mettrons tout œuvre pour renforcer la collaboration avec les Services d’assiette et poursuivre la sécurisation administrative des Agents et Cadres. La tâche est immense face aux défis à relever en 2023, que vous allez identifier pendant ces trois jours de conférence », reconnait le patron des recettes non fiscales, avant d’inviter les participants à travailler dans un esprit d’ouverture et de professionnalisme, en plénière et en atelier, de façon à définir des stratégies pour une mobilisation optimale des recettes prévues dans la Loi de Finances de l’exercice 2023. Les résultats des échanges de cette Conférence devront se matérialiser, notamment, par l’enrichissement du plan d’action stratégique2023, élaboré lors des travaux en interne et présenté succinctement à la Retraite Stratégique du Ministère des Finances, à Zongo ; La signature des actes d’engagement par les Directeurs, au regard de la répartition des assignations budgétaires 2023. A ce sujet, il y a lieu de prévenir qu’une évaluation mensuelle du niveau d’exécution desdits actes d’engagement sera faite et que des sanctions positives et/ou négatives seront infligées, selon le cas.

Jean Parfait Ntabala a terminé son exposé par rappeler à tous les participants, particulièrement aux Directeurs de la DGRAD, qu’au regard des attentes des Hautes Instances du pays, nous sommes tous tenus par l’obligation de résultat. C’est ainsi qu’il a invité ses prédécesseurs, les Directeurs Généraux honoraires, à participer activement aux travaux en atelier, selon leur disponibilité, les absents ayant promis d’apporter leur contribution, pour enrichir les débats, dans le but d’améliorer le travail de la DGRAD, qui demeure un vaste chantier.

Jean-Marie Nkambua




Six mois après son décès, Tombe Nsita dit Caporal Murumba repose enfin en paix

C’est le 22 septembre 2022 que la nouvelle fut répandue du décès de l’un de trio d’Asufa, à savoir Caporal Murumba, de son vrai nom Tombe Nsita.

Abandonné d’une part faute de moyens et d’autre part par manque de volonté d’enterrer celui qui a fait rire bon nombre de Zaïrois, alors artiste comédien dans Minzoto Welawela ; puis artiste musicien chez les Canetons et enfin auprès de trio d’Asufa (Abula Ngando, Danga et Murumba), tous décédés. Il a fallu la volonté d’une mère, d’une épouse et d’une compatriote pour que Tombe Nsita dit Caporal Murumba soit conduit à sa dernière demeure.

La requête avait été soumise à Marie Olive Lembe Kabila un certain samedi 05 février 2023 lors du dévoilement de la pierre tombale érigée en mémoire de Elisabeth Tshala Mwana sur initiative de l’épouse de Chef Kabila.

Ayant le cœur toujours disposé à faire du bien ce, malgré les critiques des certains ratés de la société humaine, Marie Olive Lembe Kabila n’a pas lésiné sur les moyens.

48 heures après la requête, Maman wa rohoo, la reine mère a dépêché sa Directrice de communication, Mme Angel Kanam auprès de la famille de l’illustre disparu. Une importante enveloppe a été remise à la famille de Tombe Nsita, à savoir son frère aîné Papa François Mansomi, sa jeune sœur Ngana Pauline et Nsaka Kongo. Ce dernier déclara après avoir perçu cette importante enveloppe, qu’elle va permettre la location du corbillard, l’achat du cercueil, la mise en terre du défunt et l’organisation dudit deuil, six mois après.

Il faut rappeler que le Caporal Murumba a gît à la morgue Maman Yemo depuis le 22 septembre jusqu’au 14 février 2023 qu’il a été amené à sa dernière demeure, grâce à l’assistance financière de l’ASBL Initiative Plus Olive Lembe Kabila (IPOLK).

Pour la petite histoire, le trio d’Asufa fut amené dans une tournée artistique en Côte d’Ivoire en 1988 par l’orchestre Zaiko Langa Langa. C’est au cours de cette tournée que les trois artistes comédiens avaient jugé bon de poursuivre leur carrière au pays d’Houphouët Boigny. 12 ans après, soit en 2000, Tombe Nsita dit Caporal Murumba regagne les terres de ses ancêtres. Depuis, du fait de la fragilité de sa santé, il n’a pas pu poursuivre sa carrière humoristique et comique. La mort étant le chemin de tout vivant, il a tiré sa révérence le 22 septembre 2022, 22 ans après son retour en République Démocratique du Congo laissant derrière lui trois enfants issus de l’union d’une femme togolaise notamment Lusevi Sofia, Funda Jenny et Tombe Salomon). Il est issu d’une femme de 11 enfants, dont il fut le deuxième de la famille.

A en croire les artistes comédiens qui l’ont accompagné à sa dernière demeure : Maman Olive Lembe Kabila, ne prête pas oreilles aux critiques de ceux qui sont incapables de s’acheter même une aiguille. Ton cœur ne ressemble pas à ceux qui te critiques. Continue à faire ce que ton cœur te dicte, et non ce que les ratés de la société profèrent contre toi, avons-nous entendu.

Que la terre de nos ancêtres lui soit douce et légère. Repose en paix Tombe Nsita dit Caporal Murumba.

Pius Romain Rolland




Enrôlement des électeurs : CENI, mission accomplie

C’est ce vendredi 17 janvier 2023 qu’intervient la fin de l’opération dans les 10 provinces constituant l’Aire opérationnelle 1. Cette fermeture se fera au cas par cas suivant les procédures relatives à l’Opération de Révision du Fichier Electoral. Patricia Nseya Mulela, Rapporteur de la CENI qui donne cette information se frotte les mains au regard des exploits réalisés relatifs au nombre d’enrôlés qui avoisinent ses prévisions. Au même moment, soit ce 16 février 2023, la CENI a lancé les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les provinces et les pays pilotes de l’Aire opérationnelle 3, comprenant 7 provinces et 2 pays suivants : Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri, Maniema, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tshopo ainsi que le Canada et les Etats-Unis d’Amérique. Concernant les localités se trouvant sous contrôle rebelle, la CENI tient à préciser que ses Agents à déployer dans ces milieux ont été déjà formés et sont prêts à descendre sur terrain à tout moment. Sur ce, la CENI attend ainsi du Gouvernement des assurances avant de larguer les matériels et les Agents électoraux pour enrôler les compatriotes vivant dans ces milieux.

Mme Patricia Nseya Mulela, Rapporteur de la CENI, a tenu un point de presse au siège de la Centrale électorale, dans lequel elle a planché sur le lancement de l’enrôlement des électeurs dans l’Aire opérationnelle 3, la clôture de l’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 1 (AO1) et le lancement de l’enrôlement des électeurs dans l’Aire opérationnelle 3.

Abordant le premier point à l’ordre du jour, Mme Patricia Nseya a rappelé que conformément au calendrier du processus électoral 2022-2027, rendu public le 26 novembre 2022, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a lancé ce 16 février 2023 les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les provinces et les pays pilotes de l’Aire opérationnelle 3 (AO3).

Cette Aire opérationnelle 3 comprend 7 provinces et 2 pays suivants : Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri, Maniema, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tshopo ainsi que le Canada et les Etats-Unis d’Amérique. Avec ce lancement dans l’AO3, l’enrôlement des électeurs vient de couvrir toute l’étendue de la République Démocratique du Congo et les 5 pays pilotes retenus pour cette opération.

La CENI renouvelle son invitation à toutes les Congolaises et à tous les Congolais remplissant les conditions requises et habitant les provinces et les pays susmentionnés, à se faire identifier et enrôler aux Centres d’inscription les plus proches de leurs résidences, à l’intérieur de leur groupement ou commune et aux Centres d’inscription installés au sein des Ambassades de la République Démocratique du Congo au Canada et aux Etats-Unis d’Amérique.

Au cours de cette communication, elle a souligné que certaines localités de cette troisième aire se trouvent sous contrôle des groupes rebelles. A propos, la CENI a eu plusieurs réunions de haut niveau avec le Gouvernement de la République à qui revient la sécurisation du processus électoral. La CENI a eu également des séances de travail avec les députés provinciaux du Nord Kivu et les Forces vives de cette partie de la République.

Pour rappel, la CENI tient à préciser que ses Agents à déployer dans ces milieux ont été déjà formés et sont prêts à descendre sur terrain à tout moment. Sur ce, la CENI attend ainsi du Gouvernement des assurances avant de larguer les matériels et les Agents électoraux pour enrôler les compatriotes vivant dans ces milieux.

Il faut noter que la CENI a pris des dispositions pour enrôler tous les déplacés dans leurs camps de refuge en indiquant leur adresse de résidence principale. La CENI rappelle aux compatriotes de l’AO3 que l’accès aux Centres d’inscription pour l’identification et l’enrôlement des électeurs est totalement gratuit au pays tout comme à l’étranger. La durée de l’enrôlement des électeurs dans l’AO3 est de trente (30) jours allant du 16 février au 17 mars 2023.

La fermeture se fait au cas par cas

Dans son discours, Patricia Nseya a fait voir que les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les 10 provinces de l’Aire opérationnelle 1 (AO1) avaient été lancées le 24 décembre 2022 et devaient se terminer le 23 janvier 2023.

Après évaluation, la CENI avait accordé un temps de prolongation de 25 jours. Ce délai expire demain 17 février 2023. Cependant, l’opinion se pose la question de savoir si la CENI va procéder à la clôture définitive des Centres d’inscription dans ces provinces ou si elle accordera encore un temps de récupération.

Au regard des exploits réalisés relatifs au nombre d’enrôlés qui avoisinent ses prévisions, la CENI est heureuse d’annoncer pour demain vendredi 17 janvier 2023, la fin de l’opération dans les 10 provinces constituant l’Aire opérationnelle 1 (AO1). Toutefois, cette fermeture se fera au cas par cas suivant les procédures relatives à l’Opération de Révision du Fichier Electoral.

En effet, à la fin du dernier jour prévu pour les opérations de Révision du Fichier Electoral, deux cas de figure peuvent se présenter :

1er cas : Tous les requérants (détenteurs de jetons ou non) qui se sont présentés avant 17 heures, heures locales, ont été enrôlés, le Centre d’inscription ferme définitivement ses portes au public.

2ème cas : Présence des requérants dans la file d’attente au-delà de 17 heures (détenteurs ou non des jetons), le Président du Centre d’Inscription (PCI) leur remet un nouveau jeton en vue de leur enrôlement pendant le temps supplémentaire (dès le jour suivant jusqu’à épuisement des jetons distribués).

L’enrôlement se fera progressivement à Maluku

Pendant cette période, pense Patricia Nseya, le Centre d’Inscription (CI) reste ouvert à cette catégorie des requérants porteurs des jetons bien numérotés. Le nombre de jetons distribués doit être mentionné sur la fiche F14 qui est le Procès-Verbal (PV) de clôture des opérations du Centre d’Inscription. Le nombre de jetons distribués est immédiatement communiqué à la chaîne de supervision et au siège de la CENI via le monitoring strict.

Le Président du Centre d’Inscription continue à afficher les listes électorales journalières si jamais ce prolongement prenait plus d’un jour.

Cette procédure s’inscrit dans la logique de la CENI de voir toutes les Congolaises et tous les Congolais en âge de voter et remplissant les conditions prévues par la loi, d’obtenir leurs nouvelles cartes d’électeurs.

Les Membres du Centre d’Inscription (MCI) restent en place pour recevoir les recours pendant une période de 7 jours suivant l’affichage de la liste du dernier jour conformément à l’article 41 de la Loi portant Identification et Enrôlement des Electeurs.

Toutefois, compte tenu des difficultés de fonctionnement rencontrées pendant la période de récupération dans certains CI, une période de récupération leur sera accordée selon les cas.

S’agissant de la commune de Maluku dans la ville province de Kinshasa, Patricia Nseya indique que les 24 CI qui ont fermé pour cause d’insécurité seront ouverts progressivement selon que la situation sécuritaire s’améliore. Il en est de même du territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe.

La CENI rappelle à tous les compatriotes en droit de voter l’impérieuse nécessité de se rendre hâtivement dans des Centres d’inscription les plus proches de leurs résidences pour l’obtention de leurs nouvelles cartes d’électeur, tenant lieu de carte de citoyen qui sera délivrée plus tard par l’ONIP.

Jean-Marie Nkambua




La Rdc qualifie de mensongères les allégations du Rwanda

Contrairement aux rumeurs, les FARDC n’ont jamais ouvert le feu sur le poste frontalier du Rwanda/District de Rusizi et qu’il s’agit des allégations mensongères. En effet, en aucun cas, les FARDC n’ont franchi la zone neutre, encore moins ouvert le feu en direction du Rwanda. Il s’agit tout simplement d’une tendance du Rwanda à vouloir se victimiser et créer des tensions, en alléguant des faits mensongers. Ce qui révèle sans nul doute son intention de vouloir attaquer la Province du Sud-Kivu, comme c’est le cas de la guerre d’agression qu’il mène au Nord-Kivu.

Après la province du Nord-Kivu, le Rwanda s’apprête à mettre à feu et à sang la province du Sud-Kivu, à en croire la campagne de victimisation que ce pays mène déjà. Selon un récit rendu par le Gouverneur de la province du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi, l’armée rwandaise/RDF a, en date du 15 février 2023, diffusé un communiqué dans lequel elle allègue que dans la nuit du 14 au 15 février 2023, à 4 heures 30, environ 12 à 14 militaires des FARDC seraient entrés dans la zone neutre de la frontière entre la R.D. Congo/Bukavu-Ruzizi II et le Rwanda/District de Rusizi, Province de l’Ouest, et auraient ouvert le feu sur leur poste frontalier et que les forces de sécurité rwandaises auraient ripostées.

« Il s’agit là des allégations notoirement mensongères », affirme le Gouverneur qui rappelle que ce 15 février 2023, à l’aube, il s’est produit au Poste frontalier de Ruzizi II, à Bukavu dans la Province du Sud-Kivu, un incident consécutif à l’altercation entre les éléments de la PNC, ceux des FARDC et une bande de criminels qui fuyaient, après avoir tenté d’opérer dans le quartier avoisinant la frontière. Pendant leur fuite, il y a eu échange des tirs entre les forces de défense et de sécurité de la RDC et ces hors-la-loi, porteurs d’armes à feu.

Selon lui, cette situation a créé une alerte et l’intervention efficace de nos forces a permis de maîtriser quelques-uns du groupe, qui sont actuellement aux arrêts. Il s’en est malheureusement suivi un décès et un blessé dans les rangs desdits bandits. Les enquêtes y afférentes sont en cours.

Et le Gouverneur de préciser qu’en aucun cas, les FARDC n’ont franchi la Zone neutre, encore moins ouvrir le feu en direction du Rwanda.

« Observons que la tendance du Rwanda de vouloir se victimiser et créer des tensions, en alléguant des faits mensongers, révèle sans nul doute son intention de vouloir attaquer la province du Sud-Kivu, comme c’est le cas de la guerre d’agression qu’il mène au Nord-Kivu », termine-t-il, avant d’appeler la population au calme et à la vigilance.

Jean-Marie Nkambua




Mouvement sportif congolais: Les 100.000 $ remis à Martin Bakole soulèvent des vagues

La République Démocratique du Congo est véritablement un pays atypique. Il se passe des choses dans ce pays qui nécessairement doivent révolter les bonnes consciences.

On a tous suivi à la télévision le ministre des Sports Serge Nkonde accueillir le boxeur congolais Martin Bakole (NDLR il pleurnichait à longueur des journées pour avoir des fonds devant lui permettre de préparer son combat de championnat du monde). Ce dernier était accompagné d’un confrère et de l’opérateur sportif Mboyo Ilombe, mieux connu par son sobriquet Pelé Mongo. A cette occasion, on a vu Martin Bakole recevoir 100.000 $ en liquide.
La situation sus évoquée suscite en nous plusieurs questions. Qu’a-t-on fait de la recommandation du ministre des Finances que chaque athlète devait disposer d’un compte en banque où l’on devrait virer de fonds pour lui ? Et pourquoi l’on n’a pas associé un membre de la Fédération Congolaise de Boxe à cette entrevue du ministre avec le boxeur ? Et nous sommes d’autant plus surpris du traitement sélectif opéré par le ministre des sports qui est touché à ce point des pleurs du boxeur Martin Bakole mais qui est resté insensible, aphone et de marbre pour les autres sportifs qui ont dignement honoré le pays. Nous pensons ici au champion du monde de ju-jitsu qui n’a rien reçu, aux 6 cyclistes filles qui ont terminé 4è par équipe et 3è en individuel à la 1ère édition du Tour cycliste international féminin du Burundi en 2021. Et ont fait plus à la 2è édition du même tour en terminant 2è par équipe et 2è en individuel en 2022. Et tenez-vous bien, ces filles n’ont perçu aucun franc congolais du gouvernement pour ces 2 éditions. Et enfin, aux 9 boxeurs qui reviennent du Maroc avec 5 médailles dont 2 en argent et 3 en bronze. Mais n’ont rien perçu. En termes clairs, pour ces trois cas, ils ont déjà accompli leur mission et bien accompli mais ils ont toujours rien perçu. Mais comment imaginer qu’un autre compatriote, un seul qui n’a encore rien accompli comme mission s’en tire déjà avec 100.000 $ ? Pourquoi ce traitement sélectif ? Où est la justice distributive dont a parlé le Pape François ? Dossier à suivre.
Antoine Bolia