La CAF adresse ses condoléances à la famille de M. Boubakary Bello

La CAF est attristée par le décès de M. Boubakary Bello, membre de la Commission d’Organisation des Compétitions de Jeunes de la CAF.
Boubakary Bello, deuxième vice-président de la Fédération Camerounaise de Football, était en Égypte plus tôt en ce mois de février pour le début de la Coupe d’Afrique des Nations U-20 TotalEnergies. Il est décédé alors qu’il se trouvait au Cameroun.
La CAF observera une minute de silence en son honneur avant les matches de la Coupe d’Afrique des Nations U-20 TotalEnergies de ce jour.
Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, et la famille du football africain présentent leurs sincères condoléances à la famille de Boubakary Bello et à la famille du football camerounais.




A Genève : Tony Mwaba participe à l’ouverture officielle de la conférence de haut niveau Education Can Not Wait

Ce fonds mondial des Nations unies, créé en 2016, vise à appuyer l’éducation des filles et des garçons dans les situations d’urgence et de crise. Avec son programme pluriannuel de résilience, Education CanNotWait vise à faire le pont entre Humanitaire, Développement et Paix/Sécurité.

En RDC, indique notre source, le programme pluriannuel de résilience de la RDC est coadministré par l’UNICEF en collaboration avec le Cluster Education et le PAM pour ce qui est des cantines scolaires.
Le ministre s’entretiendra avec le représentant de l’Unicef en RDC, M. Grant Leaty ainsi qu’avec la directrice d’Education CanNotWait, Mme Yasmine Sherif qu’il invitera probablement pour une 2e mission en RDC afin d’évaluer de façon conjointe l’avancement des projets d’éducation en situation d’urgence, notamment dans l’est du pays, en proie à une grande crise sécuritaire qui affecte grandement l’éducation.
Le ministre compte clôturer cette rencontre à haut niveau avec une intervention ce vendredi pour mobiliser 46 millions de dollars afin de faire passer à l’échelle le programme pour l’instant uniquement implanté dans le Tanganyika à deux autres provinces congolaises, à savoir l’lturi et le Kasai Central.




« Nous assistons à une régression inacceptable avec ce que fait le Rwanda à l’Est de la Rdc » (Emmanuel Macron )

Emmanuel Macron a dit lundi faire preuve “d’une profonde humilité face à ce qui se passe sur le continent africain”. C’était au cours de son discours à l’Élysée consacré à la stratégie diplomatique et militaire de la France en Afrique, continent sur lequel son influence est contestée. Mercredi, il s’envolera pour une tournée dans quatre pays d’Afrique centrale.


Parlant de la Rdc, il appréciera les efforts fournis dans le secteur de la santé, du partenariat économique, de la culture et de la Défense sont au menu de sa visite au pays de Patrice Lumumba. Pour le Président Français, la guerre en Rdc ne doit pas être une guerre oubliée. « Nous assistons à une régression inacceptable avec ce que fait le Rwanda à l’Est de la Rdc. L’unité, l’intégrité territoriale de la RDC ne sont pas négociables », insiste-t-il.
Pour rappel, Emmanuel Macron débute sa tournée africaine ce 1 mars par le Gabon, l’Angola, le Congo, la RD Congo qu’il visitera à partir le vendredi prochain.
Jessy Kabasele, envoyé spécial au Palais de l’Élysée




Arrivée d’Emmuel Macron en Rdc : La synergie des mouvements citoyens et groupes des pressions du Nord-Kivu disent non à cette visite

Attendu dans la capitale congolaise le 2 mars 2023, le président français Emmanuel Macron n’a pas droit et ne mérite pas un accueil chaleureux, estiment la synergie des mouvements citoyens et groupes des pressions du Nord-Kivu. Ces organisations citoyennes accusent Macron de soutenir le Rwanda, qui agresse la République démocratique du Congo dans le Nord-Kivu.

Pour appuyer leur action, les organisateurs appellent à une journée ville morte le 2 mars 2023 sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu et invitent la population au respect de cette mesure de ne pas envoyer leurs enfants à l’école. Un sit-in est prévu au consulat de la France situé près du rond-point Kisoda dans la ville de Goma.
Sachez que le président français Emmanuel Macron est attendu à Kinshasa. Outre la Rdc, cette visite du président français, prévue du 1er au 5 mars 2023, commencera par le Gabon, du 1er au 2 mars ; puis en Angola et en République du Congo, le 3 mars, avant l’étape de Kinshasa.




Devant les Congolais de la Suisse Félix Tshisekedi insiste : « Kagame ne gagnera pas cette guerre »

Devant les Congolais de la Suisse, Tshisekedi a été on ne peut plus clair, lorsqu’il a déclaré que nous allons prendre nos responsabilités. « Une chose est certaine : Kagame ne gagnera pas cette guerre. Ce qu’il a fait au Congo, ça suffit. Avec moi, ça ne passera pas », affirme-t-il.

Tradition respectée. Le Président de la République s’est adressé ce lundi 27 février 2023 à la Diaspora congolaise de la Suisse. La rencontre a eu lieu à l’hôtel Intercontinental de Genève. Ainsi, a-t-il tenu la promesse faite à ses compatriotes lors de son passage à Davos le 17 janvier dernier.

Le temps faisant défaut, Félix Tshisekedi il s’est exprimé sur 4 sujets : la crise diplomatique entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, le processus électoral, le Programme de développement local des 145 territoires et le changement des mentalités.
S’agissant de la crise diplomatique congolo-rwandaise, Félix Tshisekedi a exprimé toute son amertume du fait de l’option levée par Paul Kagame de rester dans la voie de la confrontation.
Pourtant, a-t-il révélé, l’opportunité était bien là, à son avènement aux affaires, de créer les conditions les meilleures pour une coexistence pacifique entre les deux pays. Notamment par l’exploitation commune des ressources économiques.
Malheureusement, Paul Kagame a voulu lui prendre tout le bras, alors qu’il lui a tendu la main.
“Il n’y a rien que le pouvoir actuel ait fait contre le Rwanda. Si je mens, que Dieu me punisse”, a-t-il déclaré, la main sur le coeur.
Le Chef de l’Etat a révélé la cause véritable de la réactivation du M23 par le Rwanda : l’exigence de l’entrée de l’armée rwandaise sur le territoire congolais pour combattre les Fdlr, exactement comme cela a été fait avec l’armée ougandaise pour traquer les Adf.
Des preuves de l’intrusion de Rdf sous couvert du M33 sont suffisamment indéniables.
Félix Tshisekedi a du mal à comprendre l’attentisme de la communauté internationale face à ces évidences. ” Le jour où le Congo va réagir, ne venez pas nous culpabiliser”, a-t-il lancé aux décideurs, avant d’ajouter : ” La patience a des limites “.
A Addis-Abeba et à Bujumbura où il s’est retrouvé en face de Paul Kagame, il l’a averti en ces termes : ” Ne croyez pas que j’ai peur de vous ” et d’ajouter à l’attention de la Diaspora congolaise : ” Nous allons prendre nos responsabilités. Une chose est certaine : Kagame ne gagnera pas cette guerre. Ce qu’il a fait au Congo, ça suffit. Avec moi, ça ne passera pas “.
Bien entendu, il s’est défendu d’être un belliciste. ” Chrétien, je ne veux pas porter du sang “, a-t-il poursuivi, s’appuyant sur la lutte pacifique de son père, une lutte qui a fait tomber des dictatures au pays.
En ce qui concerne le processus électoral, le Chef de l’Etat a mis en évidence la première expérience avec l’enrôlement limité des Congolais de l’étranger. Au regard des résultats, il sera possible de procéder à un élargissement progressif.
Cependant, il se pose un problème sérieux : la répartition des sièges en fonction de l’électorat. Faut-il continuer à enrôler les électeurs en sacrifiant les compatriotes de l’Est ? Réponse spontanée de la salle : NON !
Troisième sujet abordé : le PDL 145 Territoires dont l’objectif, a-t-il rappelé, est de doter chaque territoire des moyens de s’équiper en routes, écoles, hôpitaux, fourniture d’eau et d’électricité, etc.
Les mines n’ayant procuré aux Congolais ni richesses, ni sécurité, ni paix, Félix Tshisekedi est revenu sur sa vision de la revanche du sol sur le sous-sol. Le progrès escompté n’est pas une affaire de plusieurs décennies. En cinq ans, les résultats sont palpables, a-t-il déclaré, rassuré par le Pnud. En effet, cet organe des Nations Unies est convaincu que c’est le meilleur des projets à avoir été présentés pour la RDC.
Évidemment, on n’abandonnera pas pour autant les mines. D’où sa décision de faire revisiter tous les contrats miniers déséquilibrés dans l’objectif d’atteindre la transformation locale de toutes les ressources extractives.
Mais, le Président de la République a mis l’accent sur le défaut de cuirasse : la mentalité congolaise ! Pour ce faire, il a pris l’exemple éloquent des images présentant la bousculade des étudiants pour prendre place à bord des bus Trans Academia.
” Tout ce que je vous dis ne tiendra pas tant que les antivaleurs persistent “, a-t-il déclaré, avant de rappeler le mot d’ordre d’Etienne Tshisekedi : aimer le Congo et aimer les Congolais. En mot de la fin, il a exhorté les compatriotes de la Diaspora à mettre à la disposition du pays l’expertise acquise en Suisse.




Tshisekedi prévient à la 52e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies: La guerre risque d’hypothéquer la tenue des élections

Au sujet des élections générales prévues pour le 20 décembre prochain, le président de la République, qui s’adressait à la tribune de la 52è session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, a indiqué que la persistance de la guerre dans l’Est de la Rdc risque d’hypothéquer le processus électoral dont les opérations d’enrôlement sont déjà en cours par suite du déplacement massif des personnes des zones des combats, de l’insécurité et de l’inaccessibilité à ces zones. Pour lui, il est donc absolument impérieux que la communauté internationale s’implique davantage activement aux côtés de la RDC pour la restauration de la paix et de l’autorité de l’État dans cette partie du territoire national.

Dans son discours, le président de la République, Félix Tshisekedi a expliqué comment la République Démocratique du Congo est secouée, depuis 1994, année du génocide rwando-rwandais de triste mémoire, par des violences cycliques meurtrières et des pillages de ses ressources naturelles par des groupes armés terroristes évalués à environ 150 dans l’Est du pays et dont certains sont d’obédience islamiste intégriste, proches de Daesh.
Ainsi 30 ans durant, la RDC est le théâtre des atrocités humaines les plus abominables. « Pour tout dire, mon pays a été plongé dans une insécurité et instabilité chroniques qui l’ont isolé du monde, terni son image et compromis la conduite des politiques efficaces et réussies de son développement », dit-il.
Mais face à ce lourd héritage des régimes précédents, Félix Tshisekedi a, dès son accession à la magistrature suprême de la RDC, placé la protection et la promotion des droits de l’Homme et des libertés fondamentales parmi les priorités de son mandat et de l’action du gouvernement de la République.

A cet effet, j’ai pris les mesures suivantes : La fermeture de tous les lieux de détention illégaux et secrets des services de sécurité et des offices de police judicaire ; La libération de tous les détenus et prisonniers politiques. Il n’y a plus aujourd’hui dans mon pays de Congolais arrêtés, détenus ou emprisonnés pour leurs opinions ou appartenances politiques, à ne pas confondre certainement avec des politiciens poursuivis pour infraction de droit commun ; la libéralisation des espaces des manifestations publiques, des libertés d’opinion, de pensé et d’information avec pour objectif « plus jamais en RDC de manifestations non violentes réprimées ni de manifestants pacifiques poursuivis et tués même dans les lieux de culte ; le retour au pays, sans condition, des exilés politiques.
S’agissant des poursuites pénales pour des crimes imprescriptibles, le Gouvernement de la RDC continue à plaider pour la création d’un Tribunal pénal international pour la RDC, afin d’élucider les 617 incidents documentés dans le Rapport Mapping du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme. En même temps, il réfléchit sur la création d’une Cour pénale spéciale comme en République Centrafricaine ou sur l’institution au niveau national des chambres mixtes au sein des juridictions ordinaires de l’Ordre judiciaire comme alternative afin de lutter efficacement contre l’impunité.

Pas de collaboration entre les FARDC et les FDLR
Félix Tshisekedi, 1er président congolais à participer à une session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, constate malheureusement que c’est au moment où toutes les initiatives et actions annoncées sont en cours et commencent à porter leurs fruits que les autorités rwandaises ont resuscité le Mouvement terroriste du 23 mars, M23, défait en 2013 par nos Forces Armées avec l’appui des troupes internationales de la MONUSCO, pour agresser la RDC et bloquer le processus de paix de Nairobi dans le but inavoué de poursuivre le pillage des ressources naturelles de la RDC et de placer sous imperium rwandais une partie de son territoire national, le Nord-Kivu.
Il en a profité pour dissiper toute équivoque et porter un démenti cinglant aux allégations fallacieuses des dirigeants rwandais qui invoquent à qui veulent les entendre, d’une part, la prétendue collaboration entre certains officiers de l’armée congolaise et les commandants des Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda, FDLR, alors qu’il a changé le leadership de l’armée depuis plusieurs mois, et, d’autre part, le discours de la haine tribale contre les populations dites rwandophones qui seraient persécutées ou, pis encore, menacées de « génocide » en RDC, pour justifier leurs crimes dans mon pays et obtenir la mansuétude de certains pays.
« A cet égard, je recommande à toute personne qui en aurait encore le doute de lire le rapport des groupes d’experts de l’ONU sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC de septembre 2022 distribué par le Conseil de sécurité et celui lui déposé en janvier dernier pour se rendre à l’évidence de la présence des Forces de Défense du Rwanda, RDF, au Nord-Kivu et de son soutien au M23 », martèle-t-il.

Tshisekedi réclame la tenue de la tripartites RDC-Rwanda-HCR
Quant au discours de haine contre nos compatriotes tutsi congolais, le Gouvernement de la RDC reste ferme contre tout individu et groupe d’individu qui tiendraient un tel discours et réitère sa demande à toute personne, organisation ou partenaire extérieur de le dénoncer. La justice de la RDC appliquera dans toute sa rigueur les lois de la République aux auteurs des propos d’incitation à la haine tribale ou ethnique.
Sur ce chapitre de la prétendue persécution des congolais rwandophones, afin d’enlever tout prétexte aux dirigeants rwandais qui se sont constitués, sans procuration, avocats de cette communauté, le Gouvernement de la RDC vient de saisir le Haut-Commissariat des Nations unies pour le Réfugiés HCR) pour lui demander de prendre toutes les initiatives requises, en vue de la tenue dans les plus brefs délais des discussions tripartites RDC-Rwanda-HCR pour le rapatriement de leurs réfugiés respectifs dans leurs pays conformément au cadre juridique bilatéral actuel, aux règles du droit international et aux pratiques pertinentes en vigueur en la matière.
« Mon pays attend impatiemment ces discussions auxquelles seront associés, du côté congolais, les notabilités coutumières des communautés concernées, afin de régler définitivement les problèmes soulevés et de réaliser une réconciliation vraie et durable entre ces communautés », insiste le numéro un congolais.
Mettre fin aux aventures guerrières du Rwanda
Dans son discours, Tshisekedi est d’avis qu’il n’y a de pire ennemie des droits de l’Homme et des libertés fondamentales que la guerre. Il est illusoire de prétendre protéger et promouvoir les droits de l’Homme ainsi que les libertés fondamentales dans un contexte de guerre qui exacerbent les tensions internes et affaiblit l’État.
C’est pourquoi il est impérieux de mettre fin aux aventures guerrières du Rwanda dans l’Est de la RDC pour créer les conditions objectives de réalisation des actions en fav00000eur de ces valeurs universelles pour lesquelles, de tous les temps dans le monde, les peuples se sont battus jusqu’au sacrifice suprême. On ne peut pas prétendre défendre l’exercice des droits de l’Homme et des libertés fondamentales en RDC tout en laissant progresser l’agression de ce pays par le Rwanda et les massacres de ses populations par des groupes armés terroristes.
Il est temps que la Communauté internationale, en particulier les Nations unies sanctionnent les auteurs des crimes et des violations du droit international en RDC et les contraignent davantage à exécuter le plan de paix issu des processus de Nairobi et de Luanda, plan avalisé aussi bien par l’Union Africaine que le Conseil de sécurité de l’ONU.
C’est pourquoi, la République Démocratique du Congo attend de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux l’appui à ses efforts pour restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble de son territoire national et réformer profondément son appareil judiciaire tant dans ses structures qu’en ce qui concerne ses animateurs.
« C’est bien de dénoncer les violations des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, mais, c’est encore mieux de contribuer à l’amélioration du rendement des mécanismes et institutions chargés de leur protection et promotion ainsi qu’à leur enracinement dans la culture sociale notamment par une plus grande spécialisation de la société civile et la formation des administrations publiques concernées », termine-t-il.

Jean-Marie Nkambua




CoVDP : Ted Chaiban entame une visite de sept jours en Rdc

Depuis avril 2021, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a facilité la vaccination de plus de 12,2 millions de personnes (10,2% de la population totale) par les autorités sanitaires congolaises pour la première dose. Un total de 9,7 millions de personnes ont également été complètement vaccinées contre la COVID-19 (8,1% de la population totale), y compris des personnes migrantes et déplacées de force. Ces données mises à jour sont fournies par les autorités sanitaires alors que Ted Chaiban, Coordonnateur principal du Partenariat Mondial pour la préparation et la fourniture du vaccin contre la COVID-19 (CoVDP), entame une visite de sept jours en République démocratique du Congo (RDC).
Dans un effort conjoint visant à faire progresser les objectifs de la vaccination pour tous et de réaffirmer le soutien continu du Partenariat Mondial pour la préparation et la fourniture du vaccin à la RDC, Ted Chaiban rencontrera les autorités du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention. Il aura aussi une séance de travail avec les responsables du Programme Elargi de Vaccination (PEV) en présence de leurs partenaires, afin d’apprécier les progrès du déploiement de la vaccination contre la COVID-19 en RDC, les efforts du pays à augmenter la couverture vaccinale contre la COVID-19 et les plans pour l’intégration de la vaccination contre la COVID-19 dans les soins de santé primaires, les programmes de vaccination de routine et les autres interventions de santé concernant les populations.
Au cours de sa visite, il rencontrera le Coordonnateur Résident et les chefs d’Agences et Fonds des Nations-Unies pour échanger sur le soutien de l’ONU aux priorités sanitaires nationales, avec l’intégration du vaccin COVID-19 dans la vaccination de routine, avec un accent sur les groupes à haut risque (personnels de santé, personnes avec comorbidités, personnes âgées, déplacés internes, migrants et réfugiés etc.).
« En matière de santé publique, nous avons tous été témoins du coût colossal que représente l’exclusion, car personne n’est protégée tant que tout le monde n’est pas protégé, » rappelle M. Chaiban. « C’est pourquoi nous continuons à mettre l’accent sur l’importance de ne laisser personne de côté et de s’assurer que tout le monde a accès aux doses de vaccins. »
A Kinshasa, le Coordonnateur principal du Partenariat et le Coordonnateur Résident participeront à une série de réunions bilatérales et multilatérales avec les autres parties-prenantes, les leaders religieux et communautaires, les représentants de la société civile, les membres des sociétés savantes (ordre des médecins etc.) pour les exhorter à poursuivre et à accroître leur engagement dans la vaccination. « Face à cette pandémie qui n’est pas encore terminée, le moyen de prévention principal durable demeure le vaccin. La vaccination doit continuer à être ouverte à l’ensemble de la population âgée partout dans le pays, – en particulier à l’endroit des groupes les plus à risque (personnes sans abri, personnes souffrant de maladies préexistantes), et souvent les plus touchés de manière disproportionnée – afin de leur garantir une protection plus large et la réduction des impacts sanitaires et économiques qui les touchent », a dit Adama Moussa, le Coordonnateur Résident ad intérim.
La délégation de Ted Chaiban, incluant notamment, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Gavi- l’Alliance du vaccin, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) se rendra à Bunia, Province de l’Ituri, (nord-est du pays) pour voir l’engagement et l’appropriation des autorités congolaises vis-à-vis de l’intégration et de l’inclusion sociale des déplacés internes et des réfugiés en termes de la vaccination. Ted Chaiban salue le leadership des autorités nationales et provinciales de l’Ituri et la détermination de la Mission de Stabilisation de l’ONU en RDC (MONUSCO) à assurer la protection et la sécurité des personnes vulnérables dans leurs sites, lesquels continuent de faire l’objet d’attaques des groupes armés depuis l’année dernière.
Pendant son séjour à Bunia, le Coordonnateur Principal du Partenariat rencontrera également les différents intervenants dans la vaccination. Il discutera avec les membres de la société civile, les leaders communautaires et religieux provinciaux pour mieux comprendre les enjeux et les difficultés. M. Chaiban les encouragera à soutenir la vision du Programme de développement durable à l’horizon 2030 – ne laisser personne de côté – dans le but de réduire les inégalités parmi les migrants, les réfugiés et les déplacés internes en matière de santé et d’accélérer la vaccination contre la COVID-19.
JMNK




Alexis Gisaro : « La CENI ne prône aucune forme de stigmatisation ou de discrimination concernant l’enrôlement des Congolais »

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima s’est entretenu avec M. Alexis Gisaro Muvunyi, ministre d’État en charge des Infrastructures et Travaux Publics, reçu en qualité de notable du Sud-Kivu, sur le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 (AO3).
L’hôte du Président de la CENI est venu s’informer des dispositions prises par la Centrale électorale, dans le cadre de l’opération que tous souhaitent apaisée et inclusive dans cette partie du pays en proie à l’insécurité.
“Comme vous le savez, après l’Ouest du pays, aujourd’hui l’opération d’enrôlement se déroule à l’Est et j’avais souhaité échanger avec le Président de la CENI sur le déroulement justement de cette opération, d’autant plus que la période préélectorale est marquée par certaines tensions d’ordre politique ou communautaire. Le processus en cours n’échappe pas à cette réalité, il était question pour moi d’échanger avec le Président sur certains cas qui ont été signalés. Il se trouve qu’une frange des compatriotes a connu quelques difficultés pour se faire enrôler à cause de leur faciès”, a indiqué Alexis Gisaro
Avant d’ajouter : “Nous sommes rassurés par le Président Denis Kadima sur la politique de la CENI qui ne prône aucune forme de stigmatisation ou de discrimination concernant l’enrôlement des Congolais. Par rapport aux cas signalés, il m’a été rapporté que toutes les dispositions ont été prises pour que cela ne se reproduise plus. Raison pour laquelle j’invite tout Congolais quelle que soit son origine, à aller se faire enrôler parce que c’est le seul moyen qui va nous permettre de choisir nos dirigeants de demain”, a conclu le notable du Sud-Kivu.




Contrat chinois : le projet porteur d’autres partenaires 

L’ancien chargé de bureau de communication du programme Sino-congolais, John Omombo Tokaichumba, a relevé récemment que le contrat chinois a été porteur d’autres partenaires en République démocratique du Cong, lors de son passage dans une émission d’une radio locale sur le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur ledit contrat.

« C’est ce projet qui a influencé les autres partenariats, et la Gecamines a pu voir sa participation être très relevée. Donc ça ne sert à rien de s’attaquer aux chinois pour ce qui est du déséquilibre dans la participation au capital social. C’est un faux débat parce que l’enjeu est ailleurs, là on lève le débat sur la rentabilité économique, financière mais le Congo a gagné et dans la rentabilité financière et dans la rentabilité économique », a-t-il déclaré soulignant que la RDC est actionnaire à travers la Gecamines et que le 32% lui reviennent ainsi que tout ce que bénéficier le pays y compris l’emploi donné à ses citoyens, ainsi que les taxes et les impôts, qu’il faut payer.

Il a déclaré avoir lu les 16 exigences et 31 points de conclusion soulignant qu’au niveau de la forme, il a l’impression qu’il s’agit d’un rapport politique car, d’après lui, les différentes parties et la presse ont découvert au même moment le document de l’IGF.

« Il ne faut pas confondre les réserves certaines les réserves estimées », a insisté John Omombo, clarifiant que les 10 millions de tonnes de cuivres évoqués dans ce projet de coopération ne ce sont des estimations.

« Si 10 millions de tonnes de cuivre représentent 90 millions de dollars, ce n’est pas qu’on a donné 90 millions de dollars aux chinois », a-t-il dit tout en clarifiant que ces réserves n’ont pas étaient cédées à la Chine, mais plutôt mises à contribution pour une exploitation commune.

D’après lui, il est prévu qu’après le remboursement de l’investissement de tout l’argent, cet outil revienne à la République démocratique du Congo.

Sur le plan de la production, «j’ai aussi constaté qu’il y a des chiffres qui sont avancés et sa circule dans les réseaux sociaux, on parle de 12 milliards, il semble que les entreprises Chinoises ce sont payées 9 milliards, les banque chinoises ont eu 2 milliards et la RDC n’a obtenu que 850 millions à travers le financement de ces infrastructures», a-t-il constaté tout en regrettant de reconnaître que pour la première fois de production de la Sicomines, il était prévu une production annuelle de 125 milles tonnes de cuivres.

« Vous prenez le 125 milles tonnes de cuivres pour le multiplier par le prix de la tonne qui est 9 milles ça vous donne un chiffre et ce chiffre là lorsque vous le multiplier  par 6 qui représente les 6 ans ça vous donner  6 milliards 750 millions de dollars», a clarifié cet ancien chargé de la communication de ce programme.

Pour lui, des chiffres allant à plus 10 milliards évoqués, dépassent même le chiffre d’affaires que devrait générer la Sicomines, avant d’appeler l’IGF de présenter un tableau clair qui indique que cet argent a été réellement généré.

Quant à la revisitationn dudit contrat, John Owombo estime qu’il s’agit d’une activité permanente raison pour laquelle il faut rapprocher les parties.

« C’est pour ça aussi qu’il y a des avenants. Il y a l’avenant numéro un, numéro deux, numéro trois et aujourd’hui nous sommes au quatrième avenant. Donc ça ne sert à rien de s’attaquer aux compatriotes qui avaient participé aux négociations avec la partie chinoise parce qu’ils l’on fait en homme respectable », a-t-il soulevé.

« Les gens ont oublié dans quel contexte ce contrat a été négocié< c’était au moment où le pays n’était pas fréquentable. C’était aussi au moment où la Gecamines dans tous les autres partenariats n’avait pas 20 % de participation », a-t-il poursuivi en outre, soulevant que même les études qui ont été menées dans les autres pays qui ont les partenariats comme la RDC ils n’ont pas 32% des part.

Il a par ailleurs, évoqué la nécessité d’améliorer le climat des affaires citant le rôle que doit jouer l’ANAPI pour assurer la promotion des investissements.

D’après lui, le pays a aujourd’hui besoin d’un investissement étranger pour se développer précisant que le budget de la RDC n’est pas à la hauteur de nos ambitions et que la Chine représente plus de 60% de l’investissement étranger.

Il a ainsi rappelé que plusieurs zones congolaises sont devenues la zone sino-congolaise par ses infrastructures imposantes inscrites dans le cadre du programme sino- congolais, citant à titre d’exemple le centre culturel à Kinshasa.




Dans son offensive pour l’éclatement de la vérité dans l’agression rwandaise delà Rdc Tshisekedi pulvérise les mensonges de Kagame à Genève

Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est arrivé ce dimanche soir à Genève en Suisse pour une visite de travail, participe depuis lundi 27 février 2023 à la 52ème Session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Le Chef de l’État congolais a fait le point sur les avancées notables en matière de respect des droits de l’homme enregistrées en RDC depuis 4 ans tout en rappeler les dégâts humanitaires causées par l’agression injuste du Rwanda sous masque de M23, à l’Est du pays, sur les populations congolaises.

Lors de ce sommet de haut niveau, Félix Tshisekedi Tshisekedi a prononcé un discours solennel devant l’assemblée du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Intervenant à la 52e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève en Suisse, le Chef de l’Etat congolais a, comme la ligne diplomatique actuelle de la RDC l’exige dans la guerre contre le Rwanda déguisé en M23, accusé son voisin de galvauder toutes les initiatives menées pour la restauration de la paix et de l’autorité de l’Etat dans la partie orientale de son pays.
Le fils d’Etienne Tshisekedi, sans langue de bois, a dénoncé en haute et intelligible voix que ” Les autorités rwandaises ont ressuscité le mouvement terroriste du M23, défait en 2013 pourtant par nos forces armées avec l’appui des troupes internationales de la Monusco, pour agresser la République démocratique du Congo et bloquer le processus de paix de Nairobi dans le but inavoué de poursuivre le pillage des ressources naturelles de la RDC et de placer sous l’imperium rwandais, une partie de son territoire national, le Nord-Kivu en l’occurrence ”, a déclaré haut Tshisekedi lors de ces assises.
Il sied de noter que le Président Tshisekedi aura également des entretiens bilatéraux avec des hautes personnalités du système des Nations Unies présentes à Genève durant cette semaine, dont le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Le chef commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC.
Le numéro Un congolais, Félix Tshisekedi, a démenti, devant le Conseil des droits de l’homme et de l’ONU, les « mensonges » du Rwanda selon lesquels, les officiers de l’armée congolaise seraient en collaboration avec les miliciens rwandais des FDLR.
Dans une interview accordée mercredi à The EastAfrican dans la capitale rwandaise Kigali, le président Kagame a déclaré que le gouvernement de la RDC avait armé les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), un groupe rebelle actif dans l’est de la RDC, avec des armes modernes”.
Cette allégation a été rejetée par Félix Tshisekedi à Genève en ces termes : « C’est ici le lieu de dissiper toute équivoque et de porter un démenti cinglant aux allégations fallacieuses des dirigeants rwandais, qui invoquent à qui veulent les entendre, d’une part, la prétendue collaboration entre officiers de l’armée congolaise et commandants des FDLR », a démenti le président congolais.
Le Commandant suprême des FARDC et de la Police nationale congolaise de poursuivre, “j’ai changé le leadership de l’armée depuis plusieurs mois, et d’autre part, le discours de la haine tribale contre les populations dites rwandophones, qui seraient persécutées ou pire encore, menacées de génocide en RDC, et cela pour justifier leurs crimes dans mon pays et obtenir la mansuétude de certains pays”.
Ainsi donc, Félix Tshisekedi a recommandé à toute personne qui en aurait encore le doute, de lire le rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, « rapport de septembre 2022, distribué par le Conseil de sécurité et celui lui déposé en janvier dernier, pour se rendre à l’évidence de la présence des forces de défense rwandaises au Nord-Kivu et de leur soutien au M23 ».
Le magistrat suprême a rassuré l’opinion internationale que la RDC attend impatiemment ces discussions auxquels seront associés du côté congolais, les notabilités coutumières des communautés concernées, afin de régler définitivement les problèmes soulevés et de réaliser une réconciliation vraie et durable entre ces communautés.

Willy Makumi Motosia