15 février 2023 : Journée internationale du cancer de l’enfant

On estime que, chaque année, un cancer est diagnostiqué chez 400 000 enfants et adolescents de 0 à 19 ans. Les formes les plus fréquentes sont la leucémie, les cancers du cerveau, les lymphomes et les tumeurs solides telles que le neuroblastome et la tumeur de Wilms. Dans les pays à revenu élevé, où des services complets sont généralement accessibles, plus de 80 % des enfants atteints d’un cancer guérissent. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, moins de 30 % des enfants guérissent. Le cancer de l’enfant n’est généralement ni évitable, ni dépistable. La plupart des cancers de l’enfant peuvent être guéris grâce aux médicaments génériques et à d’autres formes de traitement, dont la chirurgie et la radiothérapie. Le traitement du cancer de l’enfant peut avoir un bon rapport coût/efficacité, indifféremment du niveau de revenu du pays. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, les décès évitables dus aux cancers de l’enfant résultent d’une absence de diagnostic, d’un diagnostic erroné ou tardif, de difficultés d’accès aux soins, de l’abandon du traitement, de la toxicité des traitements, et de taux de rechute plus élevés. Seuls 29 % des pays à revenu faible indiquent que des médicaments anticancéreux sont largement disponibles pour la population, contre 96 % des pays à revenu élevé. Des systèmes de données sur les cancers de l’enfant sont nécessaires pour favoriser l’amélioration continue des soins et orienter les décisions stratégiques.

Nature du problème

Le cancer est l’une des principales causes de décès chez les enfants et les adolescents. Lorsqu’un cancer est diagnostiqué chez un enfant, la probabilité de survivre varie selon les pays : dans les pays à revenu élevé, plus de 80 % des enfants atteints d’un cancer guérissent, mais dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, cette proportion est inférieure à 30 %.

Plusieurs facteurs expliquent ces taux de survie inférieurs dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, notamment : un diagnostic tardif, l’impossibilité d’obtenir un diagnostic précis, des thérapies inaccessibles, l’abandon des traitements, les décès dus à la toxicité (effets secondaires) et les rechutes qui pourraient être évitées. L’amélioration de l’accès à la prise en charge du cancer chez l’enfant, y compris aux médicaments et aux technologies essentiels, est très rentable, possible et peut améliorer la survie quelle que soit la situation.

Quelles sont les causes du cancer chez l’enfant ?

Un cancer peut survenir à tout âge et toucher n’importe quelle partie de l’organisme. Il débute par des modifications génétiques de quelques cellules qui se multiplient pour former une masse (ou tumeur). Cette tumeur peut se métastaser, c’est-à-dire provoquer l’apparition d’autres tumeurs ailleurs dans l’organisme, ce qui entraîne des lésions et le décès en l’absence de traitement. À la différence des cancers de l’adulte, la grande majorité des cancers de l’enfant n’ont pas de cause connue. De nombreuses études ont été menées en vue de déterminer les causes des cancers de l’enfant, mais il est très rare que ceux-ci s’expliquent par des facteurs liés à l’environnement ou au mode de vie. Les efforts de prévention chez l’enfant doivent être axés sur les comportements à adopter pour éviter la survenue d’un cancer évitable à l’âge adulte.

Certaines infections chroniques, comme l’infection à VIH, l’infection à virus d’Epstein-Barr et le paludisme, sont des facteurs de risque de cancer chez l’enfant, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. D’autres infections peuvent augmenter le risque pour un enfant d’être atteint d’un cancer à l’âge adulte. Il est donc important de vacciner les enfants (contre l’hépatite B pour prévenir le cancer du foie et contre le papillomavirus humain pour prévenir le cancer du col de l’utérus) et d’utiliser d’autres méthodes comme le dépistage précoce et le traitement des infections chroniques susceptibles de provoquer un cancer.

Les données actuelles semblent indiquer qu’environ 10 % des enfants atteints de cancer ont une prédisposition en raison de facteurs génétiques [5]. Il faut mener davantage de recherches pour repérer les facteurs qui ont une incidence sur la survenue d’un cancer chez l’enfant.

Obtenir de meilleurs résultats contre le cancer de l’enfant

Le cancer de l’enfant n’étant généralement pas évitable, la meilleure solution pour en diminuer la charge et obtenir de meilleurs résultats est de se privilégier un diagnostic rapide et correct, suivi d’une thérapie efficace fondée sur des bases factuelles et de soins de soutien adaptés.

Diagnostic précoce

Si le cancer est détecté tôt, il répondra probablement mieux à un traitement efficace, les chances de survie seront meilleures, les souffrances seront moindres et les traitements s’avèreront généralement moins coûteux et moins intensifs. D’importants progrès peuvent être réalisés pour améliorer la vie des enfants atteints d’un cancer si celui-ci est détecté suffisamment tôt et si les soins sont prodigués rapidement. Il est essentiel que le diagnostic soit correct pour soigner ces enfants car chaque cancer nécessite un schéma thérapeutique particulier pouvant inclure de la chirurgie, de la radiothérapie et de la chimiothérapie.

Le diagnostic précoce repose sur trois éléments :

La connaissance des symptômes par les familles et les prestataires de soins primaires ; l’évaluation clinique, le diagnostic et la détermination du stade de la maladie (mesure dans laquelle le cancer s’est développé) exacts et rapides et l’accès rapide au traitement.

Le diagnostic précoce est utile quelle que soit la situation et augmente les chances de survie des patients pour de nombreux cancers. Des programmes visant à promouvoir un diagnostic précoce et correct ont été mis en œuvre avec succès dans les pays, quel que soit leur niveau de revenu, en général moyennant une collaboration entre les gouvernements, la société civile et les organisations non gouvernementales, les associations de parents jouant à cet égard un rôle essentiel. Le cancer de l’enfant est associé à un ensemble de symptômes annonciateurs (fièvre, céphalées sévères et persistantes, douleurs osseuses et perte de poids) que les familles et les prestataires de soins de santé primaires formés peuvent repérer [6].

Le dépistage n’est généralement pas utile pour les cancers de l’enfant. Dans certains cas cependant, il peut être envisagé pour les populations à haut risque. Par exemple, certains cancers de l’œil peuvent être causés chez l’enfant par la transmission héréditaire d’une mutation. Si cette mutation est identifiée dans la famille d’un enfant atteint de rétinoblastome, une consultation génétique peut être proposée et les frères et sœurs peuvent faire l’objet d’un suivi oculaire dans leurs jeunes années. Les facteurs d’ordre génétique n’expliquent qu’une faible proportion des cancers de l’enfant. Il n’existe pas de données probantes de qualité pour soutenir la mise en place de programmes de dépistage en population des cancers pédiatriques.

Traitement

Un diagnostic correct est essentiel pour prescrire un traitement adapté au type et à l’étendue du cancer. Les traitements habituels sont la chimiothérapie, la chirurgie et/ou la radiothérapie. Il faut également prêter une attention particulière à la croissance, au développement cognitif et à l’état nutritionnel des enfants, ce qui suppose l’existence d’une équipe pluridisciplinaire spécialement créée à cet effet. L’accès à un diagnostic efficace, à des médicaments essentiels, à des services d’anatomie pathologique, aux produits sanguins, à la radiothérapie, à la technologie et aux soins psychosociaux et de soutien est variable selon les pays et n’est pas équitable.

Toutefois, la guérison est possible pour plus de 80 % des enfants atteints de cancer, quand l’accès à des services de prise en charge est possible. Le traitement pharmacologique, par exemple, comprend des médicaments génériques peu coûteux inscrits sur la Liste OMS des médicaments essentiels à usage pédiatrique. Les enfants qui terminent un traitement ont besoin de soins continus pour détecter toute récidive et prendre en charge les effets éventuels des traitements à long terme.

Soins palliatifs

Les soins palliatifs soulagent les symptômes du cancer et améliorent la qualité de vie des patients et de leurs familles. Tous les enfants atteints d’un cancer ne guériront pas, mais les souffrances de chacun d’eux peuvent être allégées. Les soins palliatifs pédiatriques sont considérés comme faisant partie intégrante de soins complets, instaurés dès que le diagnostic est posé et qui se poursuivent que l’enfant reçoive ou non un traitement et des soins à visée curative.

Les programmes de soins palliatifs peuvent être dispensés dans la communauté ou à domicile afin de soulager la douleur et d’apporter un soutien psychosocial aux patients et à leur famille. Un accès suffisant à la morphine par voie orale et à d’autres antalgiques doit être assuré pour traiter les douleurs modérées à intenses qui sont associées au cancer et touchent plus de 80 % des patients en phase terminale.

Action de l’OMS

En 2018, l’OMS a lancé, avec le soutien du St. Jude Children’s Research Hospital, l’Initiative mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant en vue de montrer la voie à suivre et d’apporter une aide technique aux gouvernements afin qu’ils renforcent et maintiennent des programmes de qualité pour combattre ce fléau [4]. L’objectif est de parvenir à un taux de survie de 60 % au moins pour tous les enfants atteints de cancer d’ici à 2030. Cela correspond presque au double du taux de guérison actuel et permettra de sauver un million de vies supplémentaires au cours de la prochaine décennie.

Le cadre CureAll et le programme technique qui l’accompagne ont été conçus pour faciliter la mise en œuvre de l’Initiative. Le programme aide les gouvernements et les autres parties prenantes à évaluer leurs capacités actuelles, à établir des priorités, à produire des argumentaires d’investissement, à élaborer des normes de soins fondées sur des données factuelles et à suivre les progrès réalisés. Un portail d’échange d’informations a été créé pour faciliter le partage de compétences entre les pays et les partenaires.

En décembre 2021, l’OMS et le St. Jude Children’s Research Hospital ont lancé la toute première Plateforme mondiale pour l’accès aux médicaments anticancéreux à usage pédiatrique afin d’assurer un approvisionnement ininterrompu en médicaments anticancéreux à usage pédiatrique de qualité garantie. Cette plateforme offre un appui complet, de la sélection à la délivrance des médicaments, suivant les normes de soins du niveau le plus élevé possible.

L’OMS et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) collaborent avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et d’autres organisations des Nations Unies et partenaires afin : d’accroître l’engagement politique en faveur de la lutte contre le cancer de l’enfant ; d’aider les gouvernements à mettre en place des centres de cancérologie et des antennes régionales de qualité afin d’assurer un diagnostic précoce et correct et de fournir des traitements efficaces; d’élaborer des normes et des outils pour orienter la planification et la mise en œuvre d’interventions de diagnostic précoce, de traitement, de soins palliatifs et de soins de survie ; d’améliorer l’accès à des médicaments et technologies essentiels et d’aider les gouvernements à protéger les familles dont l’un des enfants est atteint d’un cancer des difficultés financières et de l’isolement social lié aux traitements.

L’Initiative mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé intitulée « Lutte contre le cancer dans le cadre d’une approche intégrée » (WHA70.12), axée sur la diminution de la mortalité prématurée due aux MNT et sur la réalisation de la couverture sanitaire universelle.




Des recruteurs rejoignent massivement l’Égypte à l’approche du coup d’envoi de la CAN U20

Des recruteurs des principaux clubs africains et internationaux rejoignent le Caire ce week-end pour le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations U20 TotalEnergies Egypte 2023.

Le match d’ouverture est prévu le dimanche 19 février 2023 au Cairo International Stadium à 16h00 heure locale (14h00 GMT).

La CAF a été inondée par un nombre sans précédent de demandes de la part de recruteurs et de clubs qui cherchent à obtenir une accréditation pour l’événement.

Le tournoi continue de susciter l’intérêt des recruteurs et des experts techniques de différents clubs, qui seront présents sur les trois sites.

“L’intérêt des scouts et du public international est vraiment incroyable”, a commenté le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba.

“Mais cela ne devrait pas être une surprise pour nous et pour l’administration de la CAF, car nous savons que le football africain est en pleine ascension. Le talent est ici, en Afrique, et la Coupe d’Afrique des Nations U20 TotalEnergies est une plateforme parfaite pour mettre en valeur ce talent. Nous faisons de notre mieux pour répondre aux demandes des recruteurs.”

Mosengo-Omba a ajouté : “Le but ultime est de garder les meilleurs talents africains en Afrique dans un avenir pas si lointain, c’est pourquoi il est important que le président de la CAF, Dr Motsepe, et le Comité exécutif prennent des mesures pour augmenter les prix et poursuivre l’idée d’une Super Ligue africaine.”

Le tournoi a été un vivier de stars africaines qui ont ensuite brillé sur la scène mondiale. Des joueurs comme Seydou Keita (Mali), Mohamad Salah (Égypte), Yaya Toure (Côte d’Ivoire), Patson Daka (Zambie) et Mido (Égypte) sont des produits de la CAN U20.

Douze équipes participent à cette 23e édition : l’Égypte, le Sénégal, le Nigeria, le Mozambique, l’Ouganda, la République centrafricaine, le Soudan du Sud, le Congo, la Gambie, la Tunisie, le Bénin et la Zambie.

Les équipes qui atteindront les demi-finales seront automatiquement qualifiées pour la Coupe du Monde U-20 de la FIFA prévue en Indonésie du 20 mai au 11 juin 2023.




Rdc : Les performances économiques réalisées en 2022 jugées de « résilientes » par le Fmi

Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, ce mardi 14 février, une délégation du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par la chef de mission pour la RDC, Madame Mercedes Vera Martin.

Se confiant à la presse au terme des échanges, la chef de la délégation a indiqué qu’il était question de passer en revue les performances économiques très résilientes réalisées par le Gouvernement de la République démocratique du Congo en 2022. Les perspectives budgétaires pour l’année 2023 en cours ont été également abordées.

“Nous avons eu une entrevue positive avec son Excellence Monsieur le Premier Ministre et les équipes économiques des autorités congolaises avec qui nous avons discuté sur la performance économique de l’année 2022 qui était très résiliente. Et aussi des perspectives économiques de 2023 dans le contexte de discussion. Nous avons eu une discussion ensemble sur la gestion des politiques macroéconomiques, la politique budgétaire, la politique Monétaire pour l’année prochaine en vue du renouvellement du nouveau taux de change au niveau de l’inflation et dans le contexte de la détérioration de la sécurité à l’Est du pays.

Des dépenses additionnelles qui doivent être bien maîtrisées pour assurer et maintenir la stabilité macroéconomique du pays. Nous Sommes ici depuis une semaine pour une visite unique qui prend en compte la situation de changement de politique macroéconomique. La performance de façon préliminaire est vraiment bien à plus forte raison que nous l’avons envisagé dans la dernière revue. C’est une mission préparatoire au niveau de la prochaine revue qui sera mise en place le mois d’Avril”, a déclaré Mme Mercedes Vera Martin.

Signalons que la délégation du Fonds monétaire International est en RDC depuis une semaine. Avant de rencontrer le Chef du Gouvernement, la mission du FMI a eu des séances de travail avec les équipes économiques du Gouvernement notamment la troïka politique qui est constituée du ministre des Finances, celui du Budget et de la gouverneure de la Banque Centrale du Congo. Le Gouvernement congolais met tout en œuvre pour un succès de ce programme triennal à son échéance en 2024. Lancé depuis juillet 2021, le Programme économique du gouvernement signé avec le FMI a déjà réussi les deux premières revues.




Synamed et Symeco présentent les différentes attentes sociales à Jean-Jacques Mbungani

Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a échangé, ce mardi 14 février 2023, dans son cabinet de travail, avec la coordination du banc syndical du secteur de santé public.

Composée du Synamed, Symeco et d’autres syndicats de professionnels de santé de la République Démocratique du Congo, cette délégation syndicale unie est venue réitérer à l’autorité de tutelle les différentes attentes sociales des agents du secteur de la santé, qui doivent être prises en compte par le Gouvernement de la République.

Selon notre source, cette rencontre a été également une occasion propice  pour évaluer les différentes recommandations contenues dans les accords de Bibwa 2 signés, l’année dernière, entre le Gouvernement de la République et les bancs syndicaux du secteur de la santé.




Rdc : Biogaran lance ses activités à Lubumbashi et réaffirme son engagement pour une prise en charge optimale de tous les patients

Le laboratoire pharmaceutique Biogaran, leader des médicaments génériques en France, a lancé officiellement ce samedi 11 février 2023 ses activités à Lubumbashi. Ce lancement, qui intervient un an après celui de Kinshasa, permet à Biogaran d’élargir sa couverture territoriale à la région du Haut-Katanga et de réaffirmer son engagement en faveur d’une prise en charge optimale des patients en RDC et de l’accès à des soins de qualité dans l’ensemble du pays.

A cette occasion, une journée de débats entre professionnels de santé congolais a été organisée dans le but d’adresser des enjeux de santé publique et plus particulièrement les thématiques du diabète et des maladies cancéreuses, qui touchent chaque année une part grandissante de la population du pays.

Cette journée de débats entre praticiens, organisée dans le cadre de la cérémonie de lancement officiel des activités de Biogaran à Lubumbashi (RDC), s’est tenue à l’hôtel Pullman Lubumbashi Grand Karavia, en présence de responsables publics, médecins et chercheurs congolais de renom parmi lesquels M. Nsambi Bulanda, ministre régional de la Santé du Haut-Katanga, son conseiller médical, son chargé de missions et son protocole ; MM les professeurs Muyumba Kiyana, Laurent Kitwa, et Sébastien Mbuyi, ; ainsi que le Dr. Ludovic Kisimba, ou encore Mme Mushiya Kabya, représentante locale de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Congolaise (CCIFC) et Maître Franck Kaleo Tshimbadi administrateur de la CCIFC.

Dédiée au partage de connaissances, cette rencontre a permis de mettre en lumière certaines des meilleures pratiques internationales en matière de prise en charge des patients atteints de diabète ou de cancers, des pathologies qui n’ont cessé de croître sur le continent ces dernières années1,2, et plus particulièrement en République démocratique du Congo (RDC).

En 2021, le diabète a touché 24 millions de personnes en Afrique et a tué plus de 415 000 patients sur le continent3. Un chiffre en constante hausse puisque 55 millions de patients seront diabétiques en 2045 en Afrique, soit une augmentation de 129% par rapport à 2021, la croissance la plus forte du monde selon l’Organisation Mondiale de la Santé et la Fédération Internationale du Diabète4.

Avec 1,9 million de patients concernés en 20215, toujours selon la Fédération internationale du diabète (IDF)6, la République démocratique du Congo serait d’ailleurs le 5ème pays africain le plus touché par cette pathologie.

En matière de maladies cancéreuses, l’Organisation Mondiale de la Santé estime que près de 49 000 personnes auraient été diagnostiquées d’un nouveau cancer en 2020 en République Démocratique du Congo et que plus de 34 000 patients seraient décédés des suites d’un cancer la même année dans le pays. Notons également que les cancers les plus fréquents sur le territoire sont les cancers de l’utérus, de la prostate, des seins, du foie et le cancer colorectal7.

À l’échelle du continent, l’Afrique enregistre chaque année environ 1,1 million de nouveaux cas de cancer et jusqu’à 700 000 décès en conséquence directe d’après les chiffres de l’OMS publiés le 4 février 2022 durant la Journée mondiale contre le cancer8.

Laurent NSELE, Responsable des ventes Biogaran en RDC, a déclaré : « L’OMS évalue la prévalence du diabète en 2021 à 1,9 million de patients en République Démocratique du Congo, et en parallèle, de plus en plus de patients sont concernés par les pathologies cancéreuses. L’action coordonnée de tous les acteurs est donc indispensable pour lutter efficacement contre ces maladies. Biogaran entend prendre toute sa part dans cet effort collectif, comme en atteste l’organisation de cette journée d’échanges mais aussi la mise à disposition d’une large gamme de médicaments de qualité pour les patients du Haut-Katanga. »

En effet, Biogaran dispose d’une large gamme de médicaments permettant de traiter les maladies cardio-métaboliques telles que le diabète et l’hypertension mais aussi les maladies cancéreuses et certaines des pathologies les plus communes dans le pays. Les médicaments Biogaran disponibles en République Démocratique du Congo sont uniquement accessibles dans les pharmacies agréées par l’État. Ils sont produits dans le strict respect des standards européens et fabriqués à 91% en Europe et à 51% en France où ils traitent chaque jour des millions de patients.

Par ailleurs, Biogaran est engagé dans la formation des professionnels de santé locaux, notamment au moyen de l’Académie Biogaran, un programme de formation continue gratuit prenant la forme de webinaires organisés tous les 2 mois sur des thématiques de santé variées. Ces formations permettent d’informer les professionnels de santé sur l’état de l’art en matière médicale et ainsi de faire bénéficier aux patients d’une prise en charge optimale.

C’est également dans cette optique que Biogaran a organisé un webinaire sur la prévention et le traitement du diabète le 11 janvier dernier, en présence de 276 professionnels de santé originaires de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Francine Bumba, Déléguée médicale et Représentante locale de Biogaran, a conclu : « À travers le lancement de ses activités à Lubumbashi, Biogaran réaffirme son engagement en faveur de l’accès aux soins de qualité, en appui des efforts menés par les autorités locales. Nous remercions d’ailleurs ces dernières pour leur confiance, ainsi que l’ensemble de nos partenaires, dont la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Congolaise. ».

Pour rappel, l’État congolais a adopté, en 2016, un Plan National de Développement Sanitaire, avec pour objectif l’amélioration des conditions de santé publique, dont l’accès aux médicaments et soins de qualité, ou encore une rénovation des infrastructures de santé au profit de la couverture sanitaire universelle de la population congolaise.

À propos de Biogaran

Fondé en 1996, Biogaran est un laboratoire pharmaceutique leader sur le marché des médicaments génériques en France, filiale du groupe Servier et dont le siège se trouve à Colombes (France). Biogaran met au service des patients et professionnels de santé un savoir-faire acquis à travers 25 ans d’activité. Les médicaments Biogaran sont produits à 91% en Europe et à 51% en France dans le strict respect des standards européens de fabrication.




Daniel Aselo lance officiellement la phase 2 du projet PRISE pour le développement des communautés rurales et péri-urbaines

Le développement social des populations, l’aménagement du territoire, reconstruction et la modernisation des infrastructures par la valorisation du capital humain dans les zones rurales et péri-urbains. Tels sont les objectifs poursuivis par la deuxième phase du projet de renforcement des infrastructures socio-économiques dans la région centre de la Rdc.

C’est le Vice-premier Ministre, ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo Okito Wa Koy, représentant le Premier ministre empêché qui a procédé au lancement de la deuxième phase de ce projet ce mercredi 15 février 2023 à l’hôtel du Fleuve m, en présence du ministre d’Etat chargé de Développement rural, François Rubota, le Secrétaire général de ce ministère, les experts du projet et représentants de la BAD.

Ce programme logé au ministère de Développement rural est financé par la Banque Africaine de développement (BAD).

Cette deuxième phase lancée dans la zone centre de la Rdc concerne essentiellement les provinces issues du démembrement du Grand Bandundu dont Kwango, Kwilu et Maï-Ndombe, les provinces du Grand Kasaï et celle du Maniema.

Ce projet, lancé sous le leadership du Président de la République, est un exemple patent du partenariat combien agissant de la Rdc est la BAD, a mentionné le ministre d’Etat François Rubota.  A l’en croire, le projet PRISE est en phase avec le plan national stratégique du développement de la RDC.

François Rubota s’est félicité des résultats récoltés lors de la première phase lancé en 2014 en milieu rural et péri-urbain dans la zone centre de la RDC.

« Dans sa 1ère phase, le projet PRISE avait pour aires d’intervention;  les 5 provinces du Grand Kasaï à savoir  Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami et Sankuru qui couvrent une superficie de 327.851 km2 et comptent 5 districts, 26 territoires, 23 communes, 146 secteurs avec une population de la zone estimée à 8millions 207.41 habitants…les réalisations sont spectaculaires: 60 systèmes d’adduction en eau potable, 507 latrines publiques dans les 5 provinces, 60 écoles construites et équipées, 60 centres de santé équipés, un centre multifonctionnel à Mbuji-Mayi, la réhabilitation du système d’adduction d’eau potable à Mbuji-Mayi au bénéfice de la Régideso… », a rappelé le Minétat, François Ruboya avant la photo de famille autours du Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières.




En partenariat avec la Sofibanque et la société de construction EPANAYO : PPC BARNET lance Tonga Na PPC, un programme de logements confortables, sécurisés et abordables

PPC BARNET, producteur de ciment, réaffirme l’utilité de son programme Tonga Na PPC pour le pays. Ce programme, qui permet de faire construire une maison individuelle avec le budget d’une voiture, est le fruit d’un partenariat tripartite entre PPC BARNET, qui fournira les matériaux de construction, et d’une part, la société de construction Epanayo, qui assurera la dimension architecturale du programme en conseillant les futurs propriétaires, et d’autre part, la Sofibanque, qui assurera la partie financière en proposant un plan de crédit sur 60 mois.

Si la nature d’un tel programme est inédite en République Démocratique du Congo, la collaboration entre PPC Barnet RDC, SOFIBANQUE et EPANAYO est apparu, aux yeux des trois partenaires, évidente tant ces acteurs affichent une volonté commune de fluidifier le marché de la construction qui représente un fort potentiel et qui reste une nécessité pour le pays et plus spécifiquement pour Kinshasa et son urbanisation galopante. Une association d’autant plus évidente au regard de la complémentarité de leur domaine d’expertise permettant de proposer un programme de construction de maisons individuelles clés en main pour tous les Congolais.

PPC, producteur de matériaux de construction disposant d’outilsde production de dernière génération, rendant le ciment accessible à un prix abordable sur le territoire national, se positionne au cœur du développement des infrastructures en RDC. Acteur incontournable du secteur du bâtiment en RDC, EPANAYO propose des services qui sont sécurisés et fiables. Engagée dans le développement économique de la République Démocratique du Congo depuis plus de 10 ans, la SOFIBANQUE est un acteur expérimenté qui place le service client au cœur de son projet.

 Pour rendre tangible le programme Tonga Na PPC, les trois partenaires ont inauguré en mai dernier, le centre client de Kinkole afin de renforcer la proximité avec leurs potentiels clients. Ainsi, attaché au centre client, PPC a intégré un dépôt de matériaux de construction sur site. Pour la Sofibanque, ce lieu participe à son engagement pour faciliter l’inclusion financière en rendant les services bancaires toujours plus accessibles. Enfin, pour Epanayo, le centre client de Kinkole permet d’accompagner les clients dans leur projet de maison en proposant des plans d’architecture et en prodiguant des conseils à titre gratuit.

De plus, ce nouveau site est un lieu d’apprentissage avec la mise en place de programmes de formation pour les maçons et les ouvriers, l’organisation de sessions de lancement de nouveaux produits, et plus globalement un haut lieu d’interactions sociales et d’échanges pour l’ensemble des parties prenantes.

La livraison des maisons qui seront construites dans le cadre de ce programme, sortiront de terre entre 8 à 10 mois. 3 sont déjà en construction et 28 autres ont été commandées.

« Ce partenariat est donc un accord gagnant-gagnant, car il permettra à PPC Barnet RDC, EPANAYO et la SOFIBANQUE de couvrir une plus grande part du marché congolais. Cette synergie à 360° est une belle illustration de ce que nous sommes capables de faire en faisant travailler côte à côte des acteurs de différents secteurs dans un unique objectif : la participation au développement des infrastructures de la République Démocratique du Congo afin de favoriser la croissance économique du pays. »




Sama Lukonde lance le 6ème Séminaire régional et la 6ème Session spéciale du Collège des Hautes Etudes de Stratégie et de Défense

Le Premier Ministre, chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a procédé, ce mercredi 15 février, au lancement officiel des travaux du 6ème Séminaire régional et à l’ouverture officielle de la 6ème Session spéciale du Collège des Hautes Etudes de Stratégie et de Défense (CHESD), Centre d’excellence stratégique de la CEEAC. C’était en présence des quelques députés et sénateurs, du ministre de la Défense nationale et anciens combattants, des quelques membres du Gouvernement, du Chef d’État-Major Général des FARDC, des officiers supérieurs des FARDC et des auditeurs du CHESD.

Ce 6ème Séminaire régional qui coïncide avec l’ouverture officielle de la 6ème Session spéciale du CHESD est centré sur le thème : “Paix et Sécurité en Afrique Centrale, quelles stratégies de coopération régionale pour enrayer l’insécurité ?”. Durant deux jours des travaux, les participants vont pouvoir réfléchir sur les voies et moyens et des stratégies à mettre sur pied pour éradiquer l’insécurité en Afrique centrale qui se trouve être confrontée aux affres de la guerre et du terrorisme.

Pour la République démocratique du Congo, ce Séminaire est d’une grande importance et constitue une opportunité, car il se tient dans un contexte très crucial, marqué par l’agression rwandaise sous couvert des terroristes du M23 dans la partie Est du Pays.

Le Premier Ministre Sama Lukonde a salué à sa juste valeur la tenue de cet important séminaire placé sous le haut patronage du Président de la République, Chef de l’État et Commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui ne ménage aucun effort, sur le plan tant diplomatique que sécuritaire, pour rassurer l’ensemble de la population sur sa détermination à mettre fin à la barbarie qui sévit dans la partie Est du pays.

Les travaux se dérouleront en trois jours

Le Chef du Gouvernement a appelé les uns et les autres à un sursaut patriotique et à taire les divergences pour privilégier l’intérêt supérieur de la Nation dans la défense de son intégrité. Il a par ailleurs félicité les vaillants soldats des FARDC et le Chef d’État-Major Général pour les sacrifices qu’ils ne cessent d’endurer jour et nuit pour la défense sans relâche de la patrie.

Particulièrement pour ce qui concerne les travaux du 6ème Séminaire régional dont la thématique centrale vaut tout son pesant d’or dans la recherche de la paix et la sécurité en Afrique centrale en général et en RDC en particulier, le Premier Ministre a  dit  être convaincu que les contributions des participants et des différents intervenants à travers les réflexions riches permettront de renforcer l’esprit de la défense nationale dans la voie de la stabilité pour un développement durable de la sous-région. Il a émis le vœu de voir les auditeurs de la 6ème Session spéciale du CHESD présents à ces travaux, investir leurs efforts pour que ces travaux soient les plus fructueux possibles.

Bien avant le Premier Ministre, le ministre de la Défense nationale, le chef d’Etat major des FARDC et le Commandant du CHESD ont remercié Jean-Michel Sama Lukonde pour sa disponibilité et l’accompagnement de son gouvernement aux actions des FARDC et du CHESD.

Signalons que les travaux de ce 6ème séminaire vont se dérouler en 3 panels différents. Le Premier panel abordera les problématiques et les dynamiques des conflits internes et transfrontaliers en Afrique centrale. Le deuxième panel va se focaliser sur les enjeux socioéconomiques et écologiques des crises sécuritaires en Afrique Centrale et enfin le dernier panel va aborder les questions liées à l’architecture de Paix et Sécurité en Afrique centrale.

Le CHESD fut créé le 15 avril 2016 avec pour missions fondamentales de donner des connaissances dans une approche holistique sur les questions nationales et internationales de défense, sécurité et stratégie afin de développer l’esprit de défense. Ce collège est aussi appelé à former et sensibiliser sur des questions de paix, de sécurité et de stabilité et cela à travers ces deux sessions à savoir la session ordinaire et la session spéciale.




En perspective de l’enrôlement : Paul Muhindo sensibilise la population de la province du Nord-Kivu

Le Rapporteur adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, conduit une délégation dans les provinces du Nord et Sud-Kivu pour une mission de sensibilisation de la population à participer massivement à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 qui débute ce jeudi 16 février 2023.


Dès son arrivée à Goma, le membre du bureau de la CENI a eu une séance de travail avec les membres du Secrétariat Exécutif Provincial ainsi que le personnel opérationnel notamment les membres des centres d’inscription (MCI), les contrôleurs techniques territoriaux (CTT) et les contrôleurs techniques provinciaux (CTPRO).
Dans l’objectif de conscientiser ces agents électoraux sur les différentes tâches qu’ils doivent accomplir durant les 30 jours consacrés à cette opération.
Aussitôt terminé, il a sacrifié au rituel de présentation des civilités au Gouverneur de la province, Constant Ndima. Avec cette autorité provinciale, il s’est entretenu sur l’application des dispositions sécuritaires mises en place pour encadrer le processus qui devra débuter incessamment.
“Comme vous le savez, la CENI est déterminée à respecter son calendrier, c’est dans cette optique qu’elle va démarrer avec l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la troisième aire opérationnelle, à partir de ce jeudi 16 février 2023. Raison pour laquelle, nous sommes venus voir le Gouverneur et échanger avec lui sur la question liée aux activités électorales qui seront menées dans la province, en mettant un accent particulier sur le mécanisme de sécurisation de ce processus”, a-t-il indiqué.
Avant de renchérir : “Il s’agit d’une province en proie à l’insécurité. Néanmoins, la population congolaise qui y réside a droit à l’enrôlement pour participer au processus électoral. Nous avons obtenu les assurances de l’autorité provinciale et des services de sécurité pour que cette opération se déroule sans encombre et nous en sommes confiants. C’est pourquoi, j’informe la population qu’à partir de ce jeudi à 7h du matin, les centres d’inscription seront ouverts aux requérants pour obtenir la carte d’électeur conformément aux dispositions fixées par la loi”.
Par ailleurs, Paul Muhindo a pris langue avec le responsable de la Commission d’Intégrité et Médiation Électorale (CIME) Nord-Kivu, l’évêque principal, Joël Amurani, autour de l’accompagnement des confessions religieuses locales qui doivent-elles également jouer leur partition dans ce cadre.
Se montrant visiblement réceptif à la sollicitation de la Centrale électorale, l’évêque principal, Joël Amurani, a marqué son adhésion.
“Nous venons d’échanger avec le Rapporteur Adjoint de la CENI sur l’accompagnement de la CIME au processus électoral. Vous savez que notre structure est constituée de différentes confessions religieuses, nous sommes en phase de notre mission de sensibiliser nos membres du Nord-Kivu à participer massivement à l’enrôlement. La CENI nous a rassurés que le gouvernement de la République a pris toutes les dispositions sécuritaires pour permettre à la population de s’enrôler en toute quiétude. Raison pour laquelle, j’invite tout celui ou celle qui jouit de son droit de vote, d’aller se faire enrôler à partir de ce jeudi 16 février 2023 et de ne pas attendre les derniers jours”, a-t-il déclaré.
Parti de Goma, le Rapporteur Adjoint de la CENI avec sa délégation, a rallié le Sud-Kivu dans la continuité de la mission lui assignée.




UNC : Mme Jeanne Ilunga Zaina accusée de détournement des fonds de 7 motos destinées à l’inter fédération du Haut-Lomami

Par sa lettre N°003/UNC/SIF-HL/02/2023 du 01 février 2023 l’interfédéral du Haut Lomami, Me Chance Mbuyu réclame 7 motos, don de M. Eustache Muhanzi, présumés détournés par Mme Jeanne Zaina Ilunga.
Au cours de l’entretien téléphonique avec l’interfédéral, Mme Zaina a confirmé détenir 7 motos de l’inter fédération du Haut-Lomami… Selon le lanceur d’alertes Me Alain Bacoke Cicura, elle aurait reçu ce don de l’inter fédération depuis avril 2022 jusqu’à ce jour.
Et la même source de soutenir que malgré les efforts du Secrétaire général adjoint de la Zone Sud-Est Me Eddy Tshipeng qui a demandé à Zaina Jeanne de répondre à la lettre de l’inter fédération et de disponibiliser leurs motos, elle ne fait que s’entêter bientôt une année depuis qu’elle a détourné le fonds de ces motos.
Ce comportement incorrect qui a atteint le “Summum de l’immoralité politique” au sein de l’exécutif du parti déshonore la Zone Sud-Est et fait la honte de sa coordination aux yeux du monde.
Dans cette affaire, indique notre source, le SGA ne devrait pas s’arrêter à la remarque, il devrait suspendre la coordonnatrice près sa zone et lui mettre à la disposition de l’organe disciplinaire du parti pour mettre fin aux antivaleurs formalisées par la Bojiste Zaina Jeanne, femme sans cœur, artisane de la destruction du parti qui a détourné les motos qui devraient faciliter le processus d’implantation du parti dans le Haut-Lomami.
Aujourd’hui, suite au manque des moyens de transport pour faciliter la mobilité des fédérations, le processus d’implantation et de redynamisation des sections au Haut Lomami est suspendu, malgré l’œuvre de bonne foi du ministre Eustache.
Pour garantir l’effectivité de son pouvoir et l’exercice du leadership de son autorité, le SGA Me Eddy Tshipeng est appelé à sanctionner la coordinatrice de sa zone pour insubordination, refuser d’obéir à l’instruction du SGA lui demandant de disponibiliser les motos à l’inter fédération est un manquement grave qui nécessite une suspension de toutes ses fonctions.
Le SGA dans l’organisation de son bureau ayant la prérogative de la contrainte, aucun de ses subalternes ne peut s’opposer aux décisions de la hiérarchie, si madame Zaina n’est pas sanctionnée, cela sera compris comme une complicité ou laxisme de ses supérieurs qui sont sensés rétablir la quasi crise de l’intégrité du secrétariat général Adjoint … Zaina qui a arraché 7 motos à l’inter fédération pour bloquer sa redynamisation ne mérite pas d’être reconduit à une fonction politique et publique suite au degré intense d’ immoralité et d’antivaleurs, une survivance de sa tradition médiocre vécue dans l’exercice de ses fonctions quand elle fut vice-ministre, elle n’a rien fait pour son territoire et pour son parti… aucune action de développement dans son entité mais reconnue à travers ses coups aux billets verts.
« Étant donné que les statuts du parti punissent le détournement et vol, nous demandons au Secrétariat général de trouver solution à cette déviation des valeurs et à la fédération du Haut Lomami de poser des actions de grande envergure jusqu’à l’obtention des motos de 7 fédérations données par M. Eustache Muhanzi Mubembe », indique Me Alain Bacoke Cicura, le lanceur d’alertes.
« A M. Eustache d’interpeller Mme Zaina pour restituer le fonds détourné. Nous prions avec profonds respects de ne pas reconduire Mme Zaina à un mandat public ou politique suite à sa mission Bojiste de saboter le rayonnement de l’inter fédération du Haut-Lomami », pense-t-il.