Kinshasa : l’opération coup de poing se poursuit sans désemparer

Les bulldozers de l’hôtel de Ville de Kinshasa étaient en action, lundi 13 février 2023, dans la commune de Lemba.
Sous la supervision du Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka qui s’est fait accompagner de son adjoint Gérard Mulumba et de la Commissaire générale en charge de l’Environnement, Laetitia Bena Kabamba, des constructions anarchiques se trouvant sur les emprises publiques et sur les caniveaux ont été démolies, notamment sur l’avenue Bypass partant de l’échangeur de Limete jusqu’à l’entrée de Sous-région. Puis, sur l’avenue Arwimi jusqu’à la hauteur de Super Lemba.
L’autorité urbaine a, une fois de plus, sensibilisé la population Kinoise sur le sens de cette opération qui consiste à dégager les artères principales en vue de faciliter la circulation et d’offrir à la population un environnement sain.
Par ailleurs, le Gouverneur Gentiny Ngobila a salué le courage et la bonne foi de certains propriétaires des constructions anarchiques qui, volontiers, vident déjà le camp avant que les engins de l’hôtel de ville ne passent pour la démolition.
Très saluée par la majorité de la population kinoise, l’opération coup de poing va s’étendre dans toutes les communes de la capitale.




Bientôt le lancement du Baromètre National du Climat des Affaires

A l’occasion du lancement du Baromètre National du Climat des Affaires (BNCA) en RDC, annoncé par le Chef de l’Etat au cours d’une réunion du conseil des ministres en août de l’année dernière, une conférence de presse devrait être organisée à l’Hôtel Pullman, le 15 février 2023, à 9h30, par la Cellule Climat des Affaires (CCA) de la Présidence de la République.
Pour rappel, le BNCA est un outil de promotion du partenariat public-privé qui sert à évaluer périodiquement le degré de satisfaction des opérateurs économiques face aux réformes et autres pratiques liées à l’environnement des affaires dans le pays.
Cet outil permettra non seulement de renforcer le dialogue public-privé, mais aussi de fournir au Gouvernement des éléments sur le ressenti direct des opérateurs économiques, de manière à lui permettre de mieux évaluer son action sur les questions du climat des affaires et par conséquent, de mieux orienter ses futures politiques y relatives.
Le BNCA est conçu en partenariat avec Deloitte, acteur mondial de référence en Audit, Assurance, Consulting financier et Gestion des risques ayant plus de 175 ans d’expérience, et GSA (Global Sovereign Advisory) qui est une entreprise qui conseille les gouvernements et autres entités souveraines sur toutes leurs problématiques stratégiques, économiques et financières. Ces deux agences accompagnent la CCA dans la collecte des données, leur analyse et la publication du rapport.
La Cellule Climat de Affaires qui pilote ce projet est un service technique rattaché au Cabinet du Président de la République. Elle a pour mission d’étudier, d’analyser, d’évaluer et prendre en charge toutes questions ou initiatives se rapportant à l’amélioration de l’environnement économique et au climat des affaires en République Démocratique du Congo.




PTNTIC : Augustin Kibassa Maliba lance “la machine à affranchir intelligente”

Dans le cadre de la modernisation de la Poste, le ministre des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la communication, Augustin Kibassa Maliba a procédé lundi 13 février 2023 à Kinshasa, au lancement de la machine à affranchir intelligente”.
Dans son mot, Kibassa Maliba a expliqué que “la cérémonie d’aujourd’hui marque une continuité dans notre lancée de la digitalisation et numérisation des services postaux à travers l’intégration d’un nouvel outil intelligent qui appuie la sureté dans l’exploitation”.
Salon lui, “l’utilisation de cette machine à affranchir intelligente dans les 360 points de présence où la poste est disséminée en RDC, est une réponse pratique dans la réalisation du plan national du numérique, vision chère du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi à qui je rends un vibrant hommage”.
“La Poste Congolaise étant un moyen efficace pour implémenter le développement dans notre pays, aujourd’hui, il est donc impérieux, qu’à l’intégration de cet outil intelligent dans l’exploitation, que les institutions étatiques puissent recourir à la poste pour la prise en charge de leurs colis et courriers dans un sens, et de l’autre, d’appliquer la Loi N°012 du 16 octobre 2002. Ceci est une marque de civisme exprimé dans le secteur public de notre pays. C’est pourquoi par ma voix, j’encourage l’usage des services postaux dans toutes les institutions afin de renforcer les capacités du déploiement de la Poste congolaise, motrice du développement intégrant de notre cher et beau pays Congo”, a déclaré le ministre.
Aux postiers congolais, poursuit Augustin Kibassa, l’intégration de cet outil en votre portée est une contribution puissante dans l’exercice de votre métier, ceci appelle à votre responsabilité et votre professionnalisme pour répondre favorablement à la quantité de la demande et que la Poste demeure le besoin premier de la Population de notre pays.

La machine à affranchir intelligente est une conception de la société « Mercury Quadient ».
Pour le DG Didier Musete de la Société Congolaise de Poste et des télécommunications au Congo, la machine à affranchir intelligente de la poste, n’est qu’un canal de paiement de timbre, mais cette fois-ci, électronique comme jamais la poste congolaise n’avait connu auparavant. Voilà pourquoi, il a dans son mot de circonstance rassuré aux agents de son entreprise que le travail vient de croître au lieu de penser que la machine intelligente serait venue prendre leur place.
La machine à affranchir intelligente apportée par « Mercury Quadient » en RDC permettra à la poste de multiplier son rendement de sorte à remplacer en réalité les coûts liés aux timbres ; c’est-à-dire : l’impression, le stockage, la vente, la distribution et collage sans compter le vol.
“Avec l’appui de la machine à affranchir intelligente, la poste élimine tout ce qui avait de fastidieux dans son travail, mais toutefois, ces machines ont l’avantage d’accélérer le travail dans la trie, la pesée de colis de zéro à deux kilos, la facturation”, signale-t-on.




COMMUNIQUE NECROLOGIQUE

Les familles André MUDIMBIYI, Antoine KAUMBU, MUABILU MPANYA, Son excellence Monsieur Pius MUABILU, Ministre d’Etat à l’Aménagement du territoire, son épouse Brigitte MUABILU MUDIMBIYI et leurs enfants; Les enfants Joseph MUTAMBULE, Gilbert MUTAMBA, Pasteur Germain MUDIMBIYI, Marie-Jeanne NDJIBU, Bertin NGOYI, Olivier MULENDA, Virginie MPEMBA, Jossart NTAMBWE,

Annoncent aux familles amis et connaissances, aux ressortissants du territoire de KABINDA, ainsi qu’à la grande communauté SONGYE, la disparition de leur chère mère, fille, petite fille, belle-mère, grand-mère, arrière-grand-mère, en la personne de Maman Anne-Marie MPEMBA KAUMBU, décès survenu à Kinshasa, samedi 11 Février 2023 à l’hôpital du cinquantenaire.
Le programme des obsèques se présente comme suit :
-Vendredi 17 février 2023: Recueillement dans la salle ATLANTIS située dans la commune de Limete (Référence Eglise Cité BETHEL Centrale). Heure : à partir de 15 heures.
-Samedi 18 février 2023: Veillée mortuaire à partir de 18 heures dans la salle ATLANTIS (Référence Eglise Cité BETHEL, Centrale)/Limete 1 Rue.
-Dimanche 19 février 2023: de 11h à 12 heure sortie du corps de la morgue à l’hôpital du cinquantenaire pour derniers hommages et suivi de la levée du corps pour inhumation au cimetière de NECROPOLE DE L’ETERNITE/N’SELE BAMBOU.
Ce communique tient lieu de faire-part.
Pour la famille
Pasteur Germain MUDIMBIYI
Pour tout contact: +243816033784 /+243842034430)




COMMUNIQUE NÉCROLOGIQUE

Nous avons la profonde douleur d’annoncer à la Communauté universitaire le décès du Professeur Ordinaire Aimé KAYEMBE de la Faculté de Communications Sociales de l’Université Catholique du Congo. Décès survenu ce mardi 14 février 2023.

Nous présentons nos condoléances chrétiennes au Doyen, au Personnel Académique et Scientifique et aux Étudiants de la Faculté de Communications Sociales ainsi qu’à toute la communauté de I’UCC et à la famille biologique du Professeur Aimé KAYEMBE. Nous recommandons l’âme de l’illustre disparu à vos ferventes prières.
Le Professeur Aimé KAYEMBE a formé plusieurs générations d’étudiants de notre Alma mater. Il a servi avec dévouement et exemplarité, générosité et magnanimité. L’Université Catholique du Congo lui est hautement reconnaissante.
Fait à Kinshasa, le 14 février 2023,
Professeur Abbé Léonard SANTEDI
Recteur




A Kinshasa : La Police arrête un individu en possession d’un lot de 300 cartes d’électeurs vierges en provenance du territoire de Masimanimba

Un communiqué de presse de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) parvenu à notre rédaction informe l’opinion publique que la Police Nationale Congolaise (PNC) a appréhendé le mercredi 08 février 2023 à Kinshasa un individu en possession d’un lot de 300 cartes d’électeurs vierges, en provenance du territoire de Masimanimba, dans la province du Kwilu.
« En attendant que les instances compétentes qui instruisent le dossier établissent les éventuelles complicités ayant favorisé ce détournement, le Bureau de la CENI attire l’attention de la population, sur toute l’étendue du territoire national, que le matériel électoral, allant des kits d’enrôlement, panneaux solaires jusqu’aux batteries au lithium, fait l’objet de diverses convoitises », prévient Patricia Nseya Mulela, Rapporteur de la CINI qui signe ce communiqué.
De ce fait, la CENI informe le public qu’elle a mis fin aux prestations contractuelles de certains de ses cadres et agents pour atteinte à l’intégrité du processus électoral. Il s’agit, entre autres, de le logisticien de l’Antenne de Bumbu à Kinshasa; – Le logisticien de l’Antenne de Bomongo dans la province de l’Equateur: – Le Secrétaire Exécutif Provincial a.i. de la province de la Mongala.
La CENI invite la population à dénoncer aux autorités judiciaires les plus proches tout cas de détention irrégulière du matériel électoral par des personnes non autorisées. Elle rappelle par ailleurs son Communiqué de Presse N° 006/CENI/2023 datant du 03 février 2023, dans lequel elle avait mis à la disposition du public les numéros suivants pour la dénonciation des pratiques inciviques et des antivaleurs : +243 81 95 61 641 ; +243 84 76 80 466 et +243 97 73 16 978
La CENI promet de faire toute la lumière et d’établir les responsabilités dans cette affaire de détention illégale de cartes d’électeurs.




Quelle UDPS pour cet anniversaire ?

En ce jour anniversaire, le quarente-unieme du nombre, de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), une meilleure pensée à ces pères fondateurs qui nous ont légué cette œuvre. Nous n’oublierons pas ces milliers de combattants tombés au front au cours de la longue et apres lutte pour l’avènement de la démocratie et du progrès social.

Cette Udps originelle, aujourd’hui émiettée, privatisée au gré des épithètes barre. L’une d’elle, l’Udps /Tshisekedi a pu survivre, et mener la lutte qui a amené son parti au pouvoir. Tout est en son honneur, ce grand Maître à qui nous rendons un vibrant hommage.
Qu’en est-il de son héritage aujourd’hui en ce jour anniversaire de l’Udps Originelle? Son Udps a été trahie, tout son combat dévoyé.
Poignardé dans le dos par les siens. Le mandat spécial est ce coup de poignard qui ne pardonne pas. L’acte de décès est ce rapport non encore publié par les mutins putschistes révolutionnaires de Kisantu. Ces rebelles, ces traîtres, ont créé un autre parti : Udps /tshintu tshietu, l’Udps de maman. L’Udps de toutes les antivaleurs. De quoi se mêle t-elle dans cet anniversaire dont elle n’est pas concernée?
L’UDPS originelle ressuscite de ces cendres, elle reprend corps et muscles. Elle sera là dans les joutes électorales.
Les Udps des barres épithètes, n’étaient que des privatisations d’un patrimoine collectif et commun, qui en son temps répondaient aux besoins d’une cause.
Celles-ci, au cours du temps se sont confondues à des biens familiaux et tribaux.
En politique, tous les coups sont permis.

Dr TAMBWE MBUYI,
Cadre de L’UDPS




Enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 : La question examinée entre Daniel Aselo et la CENI

Le 1er vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga, a pris une part active à la deuxième réunion du Comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral présidée par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Daniel Aselo.

Cette rencontre résultait de l’audience accordée vendredi 10 février 2023 par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde au Président de la CENI, Denis Kadima, à laquelle prenaient part également le vice-Premier ministre Daniel Aselo et le ministre de la Défense, Gilbert Kabanda.
Ainsi donc, les représentants des ministères directement concernés par la question, Intérieur, Finances et Budget, ainsi que le Commissaire général de la Police nationale congolaise, le général Dieudonné Amuli ainsi que les officiers supérieurs de l’armée ont pris part à la réunion du début de la semaine. La question du déploiement du personnel et du matériel de la CENI dans la dernière aire opérationnelle dite 3 y a été examinée en vue de lever les options qui conviennent.
Dès l’entame de cette réunion, Daniel Aselo a situé le contexte qui les regroupait en relevant que l’armée va appuyer la police dans cette démarche pour mener à bien cette opération de sécurisation du processus électoral dans cette zone opérationnelle en proie à l’insécurité dans certains territoires. En outre, la situation des déplacés internes a été également évoquée.
Pour la circonstance, le général Dieudonné Amuli a dressé la cartographie de la situation sécuritaire dans cette partie de la République en donnant quelques détails sur l’arrivée du matériel de la CENI dans cette zone.
Pour sa part, le 1er vice-Président de la CENI, accompagné du Directeur de cabinet adjoint, Dav Banza, du Secrétaire Exécutif National, Thotho Mabiku et du Directeur des oéprations, Joseph Nsenda, a donné un aperçu de l’évolution de l’opération d’identification et d’enrôlement dans les deux aires opérationnelles, avant d’envisager mettre le cap, selon le calendrier, dans l’aire 3 au cours de ce mois de février, prenant en compte également deux pays étrangers où vivent les Congolais, le Canada et les Etats-Unis.
Le représentant du Président de la CENI est revenu sur la ferme détermination de l’équipe que dirige Denis Kadima de ne laisser aucun Congolais hors de ce processus électoral en optant pour un déploiement à grande échelle, incluant l’ensemble des compatriotes en âge de voter et remplissant les conditions requises.
« Nous nous sommes retrouvés ici dans le cadre du Comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral. C’est le cadre officiel qui permet à tous les partenaires qui ont en charge de la sécurité du territoire national d’échanger avec la CENI, pour accompagner le processus électoral. Comme tout le monde le sait, il subsiste quelques endroits à problèmes où la CENI ne peut pas accéder assez facilement pour le déploiement aussi bien du matériel que de son personnel. Il est donc tout à fait indiqué que la CENI vienne vers le gouvernement qui a l’apanage de cette question sécuritaire pour se rassurer que les opérations peuvent bien être organisées en ces lieux-là. Ce qui, à l’évidence, nous a conduits au ministère de l’Intérieur », a souligné le 1er Vice-Président Bienvenu Ilanga.
« C’est une question qui préoccupe l’ensemble du gouvernement et même le chef de l’Etat est en train de se déployer chaque jour pour que la situation sécuritaire dans cette aire opérationnelle puisse sensiblement changer. La CENI s’est fait également ce même souci. C’est comme cela que son Président est allé vers le Premier ministre qui nous a invités, le ministre de la Défense et moi-même pour nous faire connaitre la préoccupation de la Centrale électorale. Celle de savoir dans quelle mesure elle peut lancer l’opération d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3. C’est ainsi que sous ses instructions, nous avons décidé de tenir cette réunion dans le cadre du cadre créé légalement, à savoir le Comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral pour que techniquement nous puissions l’étudier et tirer les conséquences de manière à donner les orientations à la CENI par rapport à son déploiement ».
« Il y a des aspects qui ne sont réservés qu’aux forces de sécurité et défense et cela ne sert à rien d’en donner davantage des détails ici. Mais la question est bel et bien étudiée à ce niveau. La CENI aura des orientations pour qu’elle voie dans quelle localité elle ne peut pas peut-être mettre les pieds présentement pour préserver la vie des humains. Car dans cette partie du pays il y a des localités de la République occupées par le Rwanda à travers le M23. Nous n’allons pas sacrifier les humains s’il faut sacrifier un peu le processus, cela se fera mais la priorité, c’est de voir comment avoir la maîtrise de la gestion de l’étendue du territoire national pour que tous les Congolais puissent participer à ce processus », a conclu le Vice-Premier ministre.




Sama Lukonde salue l’entrée en vigueur de la Loi portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées en Rdc

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce mardi 14 février 2023 au Palais du peuple, la cérémonie marquant l’entrée en vigueur de la loi N°22/033 portant protection et promotion des droits des peuples Autochtones Pygmées en République démocratique du Congo. Une Cérémonie organisée par la vice-primature de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières.
Devant quelques membres du Gouvernement et plusieurs autres personnalités invitées, le Premier Ministre a, dans son allocution, salué l’action du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui n’a ménagé aucun effort pour matérialiser ce long processus qui a duré pendant plus de 30 ans pour aboutir à la présente loi.
“C’est un grand jour. Un grand jour où nous célébrons l’entrée en vigueur de la Loi portant protection et promotion des droits des peuples Autochtones Pygmées dans notre pays. Un pas de géant vient d’être franchi. Et tout à l’heure, on nous a rappelé que cette lutte a commencé depuis 1989. Donc, c’est un grand aboutissement aujourd’hui, d’une lutte de près de 34 ans. Notre pays s’illustre désormais parmi les pays qui luttent contre la discrimination et la marginalisation des peuples Autochtones Pygmées.
Il s’agit en réalité du respect de la dignité humaine comme le veut la constitution de la République et les lois nationales qui tiennent compte des instruments internationaux en la matière. C’est ici, pour moi, l’occasion de saluer une fois de plus la détermination du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui n’a ménagé aucun effort pour matérialiser ce long processus qui a abouti à la présente loi. Et dans le même ordre d’idée, le travail patriotique réalisé avec abnégation par nos deux chambres du parlement pour l’adoption de cette loi”, a déclaré Sama Lukonde Kyenge.
Le Premier Ministre a, par ailleurs, souligné la volonté du Gouvernement de la République d’accompagner la communauté Autochtone Pygmée.
” Je réitère la volonté du Gouvernement de la République que je dirige d’accompagner cette communauté, votre communauté, notre communauté, “Autochtones Pygmées”, de l’accompagner pour la construction de l’équilibre recherché. Et Je demande aux Ministres sectoriels concernés de tout mettre en œuvre pour soutenir sans relâche la feuille de route nationale qui sera révélée ici tout à l’heure par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières.
C’est ici encore pour moi l’occasion de solliciter l’implication significative des partenaires techniques et financiers, qui ont déjà été à nos côtés et qui les seront encore pour un accomplissement effectif de ladite feuille de route. Désormais je rassure tous nos compatriotes Autochtones Pygmées qu’ils ne doivent plus se considérer comme marginalisés et discriminés. Parce que le Gouvernement de la République s’engage à faire respecter et promouvoir l’ordre”, a conclu le Chef du Gouvernement.

Soulignons que tour à tour, le Secrétaire général aux Affaires coutumières ainsi que le représentant des peuples Autochtones Pygmées, ont souligné que cette Loi marque une ère nouvelle. Ils ont, par ailleurs, remercié le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la promulgation de cette loi N°22/033 portant protection et promotion des droits des peuples Autochtones Pygmées en République Démocratique Congo.




Enfants soldats: La Coalition pour la protection des enfants des camps de Tindouf interpelle l’ONU

La Coalition civile de plaidoyer pour la protection des enfants dans les camps de Tindouf a appelé les Nations Unies et la communauté internationale à intervenir d’urgence pour protéger les enfants victimes de détention forcée au sein des camps et les protéger contre leur exploitation dans l’esclavage et à des fins militaires.

Les membres de la coalition ont saisi l’ONU pour intervenir rapidement et redoubler d’efforts pour sauver ces enfants du recrutement et leur exploitation à des fins militaires dans le sud de l’Algérie par la milice du polisario.
Ces appels interviennent dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les enfants soldats, et à ce titre la Coalition a souligné la nécessité de lutter pour prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les conflits, et obtenir leur libération et assurer leur réintégration.
Les membres de la protection de l’enfance dans les camps de Tindouf, ont rappelé que la détention de ces enfants et leur enrôlement militaire contrevient à toutes les dispositions relatives à la protection des enfants et droits humains, notamment la Convention contre la torture de 1978, la Convention relative aux droits de l’homme l’enfant et ses protocoles facultatifs.
Ces enfants soldats, victimes d’endoctrinement et de sévices sont formatés à agir comme des machines tueuses alors qu’ils devraient aller à l’école, jouer et vivre leur innocence. Au lieu de cela, ils reçoivent des ordres et subissent des entrainements militaires, portent des armes et sont déshumanisés pour devenir des mitraillettes humaines et servent surtout de chair à canon pour le polisario.
La Coalition a en ce sens indiqué que le groupe armé polisario continue de priver les enfants de leur dignité, de détruire leur vie et leur avenir et d’empêcher des centaines d’entre eux d’accéder à une éducation de qualité, aux soins de santé, au droit à la famille, à la nationalité et au droit de jouer et se divertir.
Pire encore, ces enfants soldats, garçons et filles sont victimes d’abus et d’exploitation sexuelle, affirme la Coalition, notant que certains d’entre eux sont vendus comme esclaves et que les petites filles sont mariées de force à des combattants de groupes armés.
Malgré l’horreur de ces scénarios qui se passent en Afrique du nord et sous les yeux du gouvernement algérien qui abrite le groupe armé du polisario, la communauté internationale et les ONG qui peuvent avoir un rôle pour endiguer ce phénomène ne s’engagent pas assez pour agir concrètement dans la lutte contre ce crime humain qui menace la vie de millions d’enfants.
La Coalition a appelé les pays légalement et politiquement engagés dans la lutte contre ce crime humain à avoir de l’audace politique de dénoncer les violations commises par les groupes armés et terroristes à l’égard des enfants dans les camps de Tindouf.