EFE. Des militaires algériens tuent deux orpailleurs mauritaniens

Le bilan d’orpailleurs tués par l’armée algérienne s’alourdit. Cette fois-ci, les victimes sont de nationalité mauritanienne, d’après des informations rapportées et vérifiées par l’agence espagnole de presse EFE.

Deux chercheurs d’or mauritaniens ont été tués aujourd’hui par des tirs des troupes algériennes, a appris EFE d’une source sécuritaire à Zouerate, la ville mauritanienne la plus proche de la frontière avec l’Algérie.

Les deux victimes ont été abattues alors qu’elles recherchaient de l’or selon des procédés artisanaux en territoire algérien, a précisé la source, ajoutant qu’un troisième orpailleur mauritanien a été blessé et a rejoint un poste de santé au nord de Zouerate.

EFE précise que les soldats algériens ont également confisqué deux véhicules détenus par les Mauritaniens.

Pour rappel, lors d’une nouvelle chasse à l’homme perpétré le 04 mai 2021 dans le camp de Dakhla, des militaires algériens ont tué deux jeunes orpailleurs et blessé un autre.

Une chasse à l’homme meurtrière similaire avait eu lieu en octobre 2020. Là encore, deux jeunes sahraouis des camps de séquestration de Tindouf y ont laissé leur vie. Ils ont été brûlés vifs dans un puits où ils avaient essayé de se cacher pour échapper aux balles.

Le Haut-commissariat aux droits de l’homme (HCDH) et d’autres organes de l’ONU ont interpellé le régime algérien pour ces meurtres en série.

«L’Algérie doit enquêter sur les abus et les violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, car les abus allégués se sont produits sur le territoire algérien et relèvent donc de sa juridiction territoriale», avait exigé le Rapporteur spécial des migrants, la rapporteuse spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires et le rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants dans une lettre envoyée par le HCDH au palais d’Al Mouradia. Depuis, silence radio et les meurtres se poursuivent.




Deux chercheurs d’or mauritaniens abattus par les troupes algériennes (Médias)

Deux chercheurs d’or mauritaniens ont été tués aujourd’hui par des tirs des troupes algériennes, a appris le site mauritanien Zouerate media, citant une source sécuritaire à Zouerate, la ville mauritanienne la plus proche de la frontière avec l’Algérie. Les Algériens ont confisqué deux voitures qui étaient en possession des prospecteurs mauritaniens, lorsqu’elle les a surpris à l’aube ce vendredi.

Selon la source, les deux victimes ont été abattues alors qu’elles recherchaient de l’or selon des procédés artisanaux en territoire algérien, a précisé la source. Un troisième orpailleur mauritanien a été blessé et a rejoint un poste de santé au nord de Zouerate, a ajouté la même source.

Les soldats algériens ont également confisqué deux véhicules détenus par les Mauritaniens. L’armée mauritanienne a averti à plusieurs reprises ces mineurs des dangers qu’ils courent en traversant ou même en s’approchant de la frontière nord de la Mauritanie, où elle borde l’Algérie et le Sahara marocain.

En effet, de nombreux Mauritaniens ont été tués dans des bombardements de drones attribués à des Marocains alors qu’ils cherchaient de l’or en territoire sahraoui. Officiellement, la Mauritanie n’a jamais protesté après ces attaques contre ses ressortissants en dehors de son territoire.




La FRMF construit un méga centre de football à Laâyoune

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) construit un nouveau Centre fédéral de formation de football à Laâyoune. Les détails.

Après Saidia, d’autres villes du Royaume vont bientôt se doter de centres de formation de football dont Laâyoune. La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a en effet lancé la construction du Centre fédéral de formation de football dans le chef-lieu des provinces sahariennes marocaines.

La réalisation de ce nouveau centre fédéral rentre dans le cadre du renforcement des infrastructures qui vise essentiellement à dynamiser la pratique du football dans les villes, les villages et les quartiers défavorisés, améliorer les conditions de la pratique du football professionnel et développer l’infrastructure de formation de haut niveau.

Ce centre comportera deux terrains de football, deux terrains de mini-foot, une piscine, un pôle administratif dédié à l’administration générale, comportant une grande salle polyvalente de conférences, un pôle pédagogique consacré aux activités de formation pédagogique, un pôle médico-sportif réservé à l’ensemble des activités médicales, thérapeutiques et de soins d’accompagnement à la formation de football, ainsi qu’un pôle résidentiel dédié à l’hébergement.




Mondial des Clubs: Carlo Ancelotti “impressionné” par l’Académie Mohammed VI de football

L’entraîneur italien du Real Madrid, Carlo Ancelotti, s’est dit, vendredi, ‘’impressionné’’ par l’Académie Mohammed VI de football, camp d’entraînement des Blancs lors de la Coupe du Monde des Clubs, qui se tient dans les villes de Rabat et Tanger (1er au 11 février).

“Le centre d’entraînement de l’Académie Mohammed VI de football est impressionnant”, a affirmé le coach italien dans des déclarations aux médias, la veille de la finale de la Coupe du monde des clubs, qui mettra, samedi, aux prises le Real Madrid et les Saoudiens d’Al Hilal, au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.

“Rabat est une ville très agréable, très belle et très propre. Les gens sont très respectueux”, a-t-il encensé, assurant que l’équipe est ‘’ravie de jouer au Maroc’’.

“Nous sommes très heureux. (…) Toutes les conditions sont réunies, nous devons juste gagner samedi et remporter le titre”, a-t-il insisté.

A l’occasion de la Coupe du Monde des Clubs champions, la chaîne officielle du Real Madrid a consacré une série de reportages sur la capitale du Royaume, son potentiel touristique et ses infrastructures sportives de premier niveau.

La télévision de l’équipe madrilène a mis en avant les infrastructures abritant le Mondialito, avec une mention spéciale pour l’Académie Mohammed VI de football et le Complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.

Les Madrilènes, qi ont assuré leur qualification suite à leur victoire contre Al Ahly (4-1), retrouveront en finale, samedi (20h00) à Rabat, la formation saoudienne d’Al Hilal, qui a éliminé les Brésiliens de Flamengo dans l’autre demi-finale.

Le match pour la troisième place entre Al Ahly FC et Flamengo, se jouera, lui, au Grand stade de Tanger, samedi à 16h30.




Manifestations intempestives contre le contrôle: Tony Mwaba condamne cette attitude et rappelle à l’ordre tous les Directeurs et chefs de service

A peine rentré de Kenge, Province de Kwango et une fois le Conseil des ministres terminé, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a présidé une séance de travail à l’attention de Mme le Secrétaire général, de l’Inspecteur Général, des Directeurs, Chefs de service et Inspecteurs Généraux adjoints en présence des deux élus nationaux.

Au menu, le rappel à l’ordre de tous les Directeurs, Chefs de service pour que chacun ait le contrôle des agents et cadres sous sa direction. C’est Mme le Secrétaire général qui va introduire la séance avec comme seul ordre du jour, la communication du ministre.

Ce contexte exceptionnel qui a conduit le patron de l’EPST à tenir pour la première fois de l’histoire de ce Ministère une réunion aussi tard, se justifie par la gravité des faits liés à cette affaire des manifestations intempestives avec comme but d’empêcher le contrôle initié, il y a peu, sur les listings des bénéficiaires de la prime d’encadrement de paie. Une prime de surcroît obtenue grâce aux efforts du Ministre Tony Mwaba.

Très remonté contre ces antivaleurs, le ministre a déclaré à l’assistance : ” la situation ne peut pas perdurer comme ça et que c’est possible que 25 Directeurs sur 40 soient renvoyés devant les instances judiciaires ”.

A ce propos, il a rappelé que les agents avaient manifesté pour réclamer cette prime d’encadrement de la paie qui pourtant était payée par le Secope devenue DINACOPE avec un montant inférieur à celle que paie désormais le trésor public.

Ces agents sont la plupart envoyés par certains Directeurs pour venir insulter le Ministre au Cabinet, brûlant les pneus sur la rue, saccagent les biens de l’État et des privés. Certains se sont permis de tenir des propos désobligeants à l’endroit du Ministre le traitant de bandit “Kuluna”.

Or, c’est lui, le ministre qui s’était impliqué pour la paie de cette prime après plusieurs années d’attente et beaucoup de gymnastique. Après la paie du premier mois, le ministre a été alerté sur le grossissement des listes par les Directions qui se sont organisées pour insérer des personnes fictives.

Des faits confirmés par la banque qui s’est également  plaint du désordre autour de ces listings évoquant même des insertions de noms par des appels téléphoniques. Ayant approché le Directeur des Ressources Humaines, ce dernier va avouer que ce sont les Directeurs qui ont grossi tout en rappelant son rôle ne se limite qu’à la centralisation.

C’est donc à la lumière de ces faits que le Ministre a initié un contrôle physique en recourant à un service étranger à la magouille, une équipe d’auditeurs externes.

Une stratégie qui a pour but d’empêcher que ceux qui ont grossi les listes avec des fictifs communément appelés ” Ngulu ” ne puissent influencer le contrôle, a-t-il souligné. Avant de révéler que “D’ores et déjà, on est à 600 fictifs pour une liste de 3900. Et ceux grâce à l’absence des membres de l’administration dont la plupart sont cités comme coupables. Bien au-delà des auditeurs, un groupe d’observation composé des syndicalistes a été désigné pour s’assurer du bon déroulement de ce contrôle.

Il faut s’identifier à l’EPST et non à la Fonction publique

Bloqués de part et d’autre, les tireurs de ficelles ont ainsi envoyé les agents sur la rue pour manifester et venir l’injurier, refusant de se faire contrôler. Une fois en réunion et après vérification, le syndicat dont les membres sont venus manifester, se trouve être dans l’illégalité et ne peut poser des actes à l’EPST et n’y disposant pas d’un seul siège.

Ces réfractaires au contrôle se sont permis d’aller à la Fonction publique disant qu’ils ne peuvent se faire identifier à l’EPST étant donné qu’ils sont de la fonction publique. Une erreur qui a été très vite corrigée par le professeur Tony Mwaba Kazadi qui a indiqué que la prime dont est question fait partie du crédit destiné à l’EPST dont il est Ordonnateur qui n’est pas donnée aux autres ministères du reste.

”Mon problème n’est pas de savoir qui a été engagé et quand, mais je ne cherche qu’à savoir qui est bénéficiaire de cette prime”, a déclaré le Ministre Tony Mwaba. La question qu’on se pose comment un Directeur qui a un nombre d’agents sous son contrôle, peut-il laisser ses agents qui vont sur la rue pour manifester et injurier le ministre?

Ce qui démontre noir sur blanc que ce sont les Directeurs qui sont instigateurs de toute cette rébellion qui s’observe à l’EPST. Pour preuve, a fait observer le Ministre, ”il y a des Directeurs qui continuent à signer les Commissions d’affectation pendant cette période jugée suspecte”.

Et à ce sujet, le Ministre a indiqué qu’il va poursuivre le contrôle à l’issue duquel il y aura ouverture des actions disciplinaires, dans des directions où seront identifiés les fictifs”.

Voilà pourquoi, il les  enjoint :”Retirez-vous de ce contrôle qui consiste à identifier les agents recrutés par arrêté ministériel, par commissions d’affectation ou par les listes déclaratives”, a-t-il lancé, avant de fixer les mesures qui seront prises désormais par son Cabinet: “Je vais demander une chose à mon cabinet: Une fois que les gens viennent manifester, vous les recevez et vous les enregistrez tout en identifiant leurs Directions”, a-t-il souligné.

”Ainsi, que chaque Directeur veille sur ses agents”, a-t-il tapé du poing sur la table. Comme pour inviter les Directeurs à prendre leurs responsabilités en leur déclarant :”Prouvez que vous pouvez avoir le contrôle sur vos ressources humaines”.




2ème revue de l’accord FEC : Le FMI approuve un décaissement de 87 millions de dollars pour la République du Congo

Le conseil d’administration du FMI a achevé la deuxième revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit, permettant à la République du Congo de tirer l’équivalent de 64,80 millions de DTS (environ 87 millions de dollars).

Le redressement économique accélère, mais les risques associés à la baisse de la production et des cours du pétrole et à la faiblesse de la mise en œuvre des réformes subsistent.

Pour favoriser une croissance plus forte, plus durable et plus inclusive, il est indispensable de poursuivre la mise en œuvre des réformes dans les domaines de la gestion des finances publiques et de la dette, de la gouvernance et de la transparence. Des réformes dans le secteur de l’énergie seront particulièrement essentielles.




CNM/TNT : Des experts en voie d’adopter une feuille de route pour la finalisation du processus

Les experts, membres de la commission nationale de migration vers la télévision numérique terrestre, CNM/TNT se sont réunis du jeudi 09 au vendredi 10 février 2023. Au menu de leurs échanges, préparer les éléments à soumettre au Comité de pilotage de la CNM/TNT.

D’après le coordonnateur de CNM/TNT, Georges Malutama, c’était une réunion purement technique.

” Ces deux derniers jours, nous sommes en train de travailler sur la TNT. Aujourd’hui, il est question d’étendre le réseau sur toutes les différentes villes de notre pays. 54 villes ont été choisies pour ce faire. Nous préparons donc le cadre pour apporter les éléments au niveau de l’organe suprême qu’est le comité de pilotage”, a-t-il insisté.

Ces experts ont aussi l’obligation de produire une feuille de route où ils vont clairement spécifier le coût pour la finalisation de ce processus et d’autres détails techniques de ce processus. Il sera aussi question de mettre en place un plan qui sera plus cohérent et plus détaillé.

Cette rencontre a réuni les experts de la Présidence,  la Primature, l’ARPTC, qui vont formuler de recommandations à l’issue de ces échanges. Des recommandations qui constituent la matière et qui seront appliquées pour qu’il y ait effectivité de la TNT sur toute l’étendue de la RDC.

En effet, la RDC a l’obligation de se conformer aux exigences de l’organisation internationale se télécommunications qui demande à ce que tous les pays migrent vers la TNT. Le Comité de pilotage veut également se conformer au mot d’ordre lancé par le Chef de l’état qui veut que toutes les 54 villes soient migrées vers la TNT.

La rencontre de ce jour a balisé également le chemin pour donner les préalables sur l’appel d’offre qui devra lancer dans les jours à venir.

La prochaine rencontre va réunir le Comité de pilotage dirigé par le ministre de la Communication et médias. Dans ce comité, on a 11 ministres à savoir le ministre d’Etat et ministre de la Justice et des Sceaux; du Plan,  celui du Budget. On a aussi les ministres de l’Industrie, du Numérique, de PTNTIC; de la Culture, Arts et Patrimoines. Et ce, sans oublier le ministre des Finances, celui de la Défense nationale, les délégués de la Présidence.




Campagne anti-Maroc au PE: le décryptage de l’ex-congressman américain, Michael Flanagan

 “Les raisons cachées derrière les attaques du Parlement européen contre le Maroc”, est le titre d’une longue analyse que vient de publier l’ancien congressman américain, Michael Flanagan, qui fustige “une ingérence directe” dans les affaires d’un Etat souverain et décrypte les dessous d’une campagne “systématique” aussi injuste que fantaisiste.

Sur les colonnes du magazine américain Newslooks, l’homme politique et fin analyste des questions internationales souligne que les agissements des eurodéputés “vont au-delà de l’engagement politique et diplomatique ordinaire entre États et institutions”, relevant que ces attaques constituent une “ingérence directe” dans les affaires internes d’États souverains.

Dans son décryptage des visées de cette campagne, il y voit “la main de l’Algérie” et une réaction hostile aux choix du Maroc aux plans socio-économiques, son ferme attachement à la défense de ses causes, et pour la diversification de ses partenaires avec l’Afrique et le reste du monde, avant de s’interroger qui serait contre la reprise des relations entre le Royaume et Israël ou la consolidation des relations avec les Etats-Unis “après la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara”?.

“Je crois qu’il y a un agenda caché. Il ne fait aucun doute que les plans de développement économique ainsi que les programmes de développement des droits de l’Homme que SM le Roi Mohammed VI a parrainés depuis son intronisation ont suscité l’inquiétude de certains pays européens et leurs ambitions mesquines”, constate l’analyste américain. Ces développements ne sont “pas résolument dans l’intérêt de l’Europe en général et de la France en particulier”, poursuit-il tout comme la “direction habile” prise par le Souverain envers l’Afrique.

Dans son analyse, Michael Flanagan relève que “grâce à ses politiques économiques, sa stabilité sociale et politique et sa coexistence religieuse unique, le Maroc est devenu très attractif sur les marchés mondiaux”, ce qui a mis fin, selon lui, à la domination européenne sur les marchés marocains et suscité une “riposte avec de fausses revendications au Parlement européen”.

L’ex-congressman est revenu à cet effet sur la riposte ferme du parlement marocain à l’ingérence dans les affaires intérieures du Maroc et sa décision unanime de reconsidérer ses relations avec l’assemblée européenne à Bruxelles.

Aucun doute pour ce fin connaisseur de la région, “le gaz algérien est désormais dans l’esprit des États membres de l’UE. Le prix élevé de l’énergie et la ruée des marchés européens vers l’Algérie en remplacement des contrats perdus dans la guerre d’Ukraine montrent clairement la position actuelle de l’UE de ne pas offenser l’Algérie en aucune façon. Le Maroc doit être calomnié pour satisfaire ses fournisseurs de gaz algériens”.

“En outre, l’Europe a depuis longtemps intérêt à entraver la croissance marocaine sur les marchés mondiaux au-delà des marchés régionaux (c’est-à-dire capturés par l’Europe)”, poursuit-il.

“La main de l’Algérie dans cette affaire est évidente”, souligne l’ancien Congressman républicain qui fustige un chantage sous forme de “gaz algérien en échange de l’hostilité envers le Maroc”. A l’adresse des autorités et de l’opinion publique américaines, cet homme politique chevronné estime que “nous devons considérer qu’une attaque diplomatique contre le Maroc est une attaque contre la relation États-Unis/Maroc et notre intérêt stratégique commun en Afrique du Nord et au Moyen-Orient”. “La longue liste de succès et d’excellentes initiatives du Maroc mérite d’être défendue”, souligne-t-il.

A la fin de son analyse, l’expert n’a pas manqué d’interpeller l’Europe et ses eurodéputés, avec une série d’interrogations:

“N’est-ce pas le Maroc qui a envoyé ses fils pour libérer l’Europe de l’invasion nazie ?, n’est-ce pas le Maroc qui a envoyé ses fils construire des ponts, des aéroports et des usines en Europe après la Seconde Guerre mondiale ?, n’est-ce pas le Maroc qui lutte avec succès contre le problème de l’immigration clandestine vers l’Europe via le détroit de Gibraltar ? n’est-ce pas le Maroc qui démantèle chaque année des centaines de cellules terroristes et assure la sécurité et la sûreté de son peuple ainsi que celui des pays européens ? n’est-ce pas le Maroc qui contribue aux côtés des forces européennes et américaines en toute occasion pour assurer la paix et la sécurité mondiales ?, n’est-ce pas le Maroc qui a empêché les nazis de capturer et d’exécuter ses citoyens juifs ?, n’est-ce pas le Maroc qui a été l’initiateur de toutes les médiations de paix” entre Israéliens et Palestiniens ? “n’est-ce pas le Maroc qui a été le premier pays à reconnaître notre indépendance en 1777 et qui est depuis lors notre fidèle ami ?”.




L’Occident doit comprendre la Chine au lieu de la diaboliser, affirme un auteur espagnol

Le monde occidental devrait essayer de mieux comprendre la Chine au lieu de la diaboliser, a déclaré mercredi à Madrid l’auteur espagnol Julio Ceballos dans une interview exclusive accordée à Xinhua après la présentation de son nouveau livre sur la Chine “Regarder pousser le riz”.

L’oeuvre, dont le titre espagnol original est “Observando el arroz crecer”, contient 88 nouvelles et essais visant à informer les lecteurs sur la culture chinoise, afin de les aider à comprendre ce pays et la façon de penser de son peuple.

M.Ceballos est un spécialiste de l’internationalisation, des stratégies de marché et de la négociation, qui a vécu et travaillé en Chine pendant 17 ans. “La vérité, c’est qu’aujourd’hui la Chine connaît l’Occident beaucoup mieux que nous ne connaissons la Chine”, a-t-il affirmé.

“Il y a besoin de plus d’Occidentaux connaissant la réalité chinoise. De nouveaux ponts doivent être franchis entre les deux rives. Il nous faut davantage de spécialistes ayant une connaissance de terrain de ce pays, et davantage de liens entre citoyens occidentaux et chinois pour éliminer les barrières et renverser les stéréotypes infondés”, a-t-il indiqué.

“Tout le monde devrait connaître la Chine ; mais la plupart des gens dans le monde occidental ne la connaissent pas”, a-t-il souligné. Il existe une raison “très simple” pour laquelle les gens ont besoin de renforcer leur compréhension de ce pays : “la Chine est déjà le plus grand exportateur au monde”, a-t-il ajouté.

L’Occident “est encore enfermé dans des chambres d’écho qui ne font que renforcer les idées préconçues (et pas toujours correctes) que nous avons sur presque tout ce qui est chinois”, a-t-il déclaré. Afin de faire évoluer ces notions, il a conseillé aux gens de “monter dans un avion, visiter la Chine, voir, sentir, entendre, goûter et ressentir ce qui s’y passe”.

“Aller se faire une opinion de première main en allant en personne dans la rue est un bon premier pas pour ne pas se contenter de diaboliser la Chine”, a-t-il souligné.




Xi Jinping encourage le personnel médical chinois en Afrique à offrir des bénéfices aux populations locales

Le président chinois, Xi Jinping, a encouragé jeudi les membres d’une équipe médicale chinoise envoyée en Afrique à offrir des bénéfices aux populations locales avec leurs compétences médicales et leur éthique médicale, et à mieux présenter la Chine au monde par leurs actions concrètes.

M.Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois et président de la Commission militaire centrale, a fait ces remarques dans une lettre de réponse à la 19e équipe médicale chinoise envoyée en République centrafricaine.

Dans sa lettre, M. Xi a fait l’éloge du personnel médical pour avoir surmonté les difficultés dans le travail et dans la vie quotidienne en offrant des services aux populations locales, déclarant qu’ils ne font pas que sauver des vies, mais qu’ils construisent aussi l’amitié.

Il a adressé ses sincères salutations à tous ceux qui participent ou ont participé aux missions d’aide médicale internationale de la Chine, alors que cette année marque le 60e anniversaire de l’envoi par le pays de sa première équipe d’aide médicale à l’étranger.

Le peuple chinois aime la paix et chérit la vie, ce qui est illustré de manière éclatante par ses efforts d’assistance médicale internationale, indique la lettre.

M.Xi a appelé le personnel médical à mettre ses compétences médicales et son éthique au service des populations locales, et à mieux présenter la Chine au monde par ses actions concrètes, apportant ainsi de plus grandes contributions à la construction d’une communauté mondiale de la santé pour tous, selon la lettre.

Les onze membres de l’équipe avaient écrit à M. Xi pour lui raconter comment ils avaient servi les populations locales, exprimant leur volonté de contribuer à la construction d’une communauté mondiale de la santé pour tous.

Au cours des six dernières décennies, la Chine a envoyé des équipes médicales composées de 30.000 membres dans 76 pays et régions des cinq continents, offrant 290 millions de diagnostics et de traitements aux populations locales.

Les équipes médicales chinoises travaillent actuellement sur 115 sites dans 56 pays du monde entier, dont près de la moitié dans des zones reculées aux conditions extrêmes.