Logiciel espion Pegasus: le Maroc dénonce une “campagne injuste”

Le Maroc a fustigé mercredi une “campagne injuste” au Parlement européen à la veille d’une audition parlementaire à Bruxelles sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus, dont sont soupçonnées les autorités marocaines. “Notre pays subit des agissements hostiles et des attaques au Parlement européen qui nous ont obligés à réévaluer notre relation avec lui”, a dénoncé le président de la chambre des représentants Rachid Talbi El-Alami. “Cette campagne se poursuit avec le débat annoncé sur d’anciennes allégations d’espionnage de dirigeants d’un pays européen (ndlr: la France)”, a déploré El-Alami, lors d’un débat au Parlement marocain à Rabat consacré aux “attaques hostiles et répétées contre le royaume”. A l’ordre du jour du Parlement européen est programmée jeudi après-midi une réunion d’experts, de défenseurs des droits humains et de journalistes sur l’affaire d’espionnage Pegasus. Selon un consortium de médias internationaux, quelque 50.000 personnes à travers le monde (femmes et hommes politiques, journalistes, militants des droits humains, etc.) ont pu être espionnées par certains gouvernements, dont celui du Maroc, au moyen du logiciel espion Pegasus, conçu par la société israélienne NSO Group. Une commission d’enquête a été lancée en avril dernier au Parlement européen pour que les abus du logiciel espion “ne se produisent plus”.
Parmi les hommes politiques espionnés, figure le président français Emmanuel Macron, dont un numéro de téléphone portable aurait été visé par le Maroc, affirme ce consortium. Rabat a poursuivi en diffamation des ONG et médias français qui ont révélé ou dénoncé le recours par le Maroc au logiciel Pegasus, mais ces plaintes ont été jugées irrecevables par le tribunal de Paris. “Le Maroc est depuis longtemps victime d’une tentative de déstabilisation internationale. Il n’a eu de cesse de dénoncer ces accusations injustes et fantaisistes”, a déclaré Olivier Baratelli, avocat de Rabat dans cette affaire, intervenant en visioconférence devant les députés marocains. La classe politique marocaine et les médias proches du pouvoir à l’unisson ne décolèrent pas depuis que le Parlement européen a critiqué la détérioration de la liberté de la presse au Maroc. Principalement ciblée, la présidence française, accusée d’être à l’origine d’une campagne anti-marocaine à Bruxelles. “Il s’agit d’une guerre méthodique (…) Le Parlement européen a une responsabilité politique, il n’est pas possible qu’il devienne une plateforme pour attaquer le Maroc”, a estimé Lahcen Haddad, président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE. A la suite du vote européen, le Parlement marocain a décidé unanimement de “reconsidérer” ses relations avec l’assemblée européenne à Bruxelles, rejetant toute “ingérence” dans les affaires intérieures du Maroc. A cet effet, il a décidé mardi de créer “une commission thématique ad hoc consacrée à ladite réévaluation”, composée de représentants des deux chambres du Parlement. (Fin)




Muabilu donne le go des travaux de la commission de relecture du projet de loi portant Code de l’Urbanisme et de construction

Un tweet publié ce même jeudi par la cellule de communication du cabinet du ministre d’État, ministre de l’Urbanisme et habitat, a annoncé le début travaux entamés ce 9 février 2023, par une commission mixte composée des (experts du ministère, ingénieurs, et juristes…) mise en place par le patron de l’Urbanisme, Pius Muabilu afin de régulariser et corriger les imperfections qui sont la conséquence des constructions anarchiques, mauvaise occupation de sol, non-respect de servitudes, etc.
Il nous revient que c’est Me Mechack Mandefu, directeur de cabinet adjoint du ministre d’État Pius Muabilu, qui préside la dite commission.
De ce fait, les normes et prescriptions qui résulteront de cette commission, s’appliqueront à toutes les agglomérations de plus de 2 unités de voisinage, pour réglementer ce secteur et mettre fin à l’anarchie.
Ces conclusions seront validées par la suite en atelier, avant de renvoyer ce projet de loi au parlement pour examen adoption. Cette initiative rentre dans le cadre des réformes entreprises par Pius Muabilu Mbayu Mukala, déterminé à matérialiser la vision du Chef de l’Etat dans ce secteur clé du développement.




EPST/Kwango : Tony Mwaba prêche la trilogie inspectorale scolaire

Après la cérémonie de remise des bancs, M. Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a présidé la grande messe avec les inspecteurs scolaires du grand Bandundu dans l’après-midi de ce mercredi 08 Février.
Une étape d’une grande série d’itinérances initiée depuis son arrivée à la tête du Ministère de l’EPST, le professeur Tony Mwaba, s’est donné comme mission par cet exercice de réveiller les inspecteurs scolaires, ses bras séculiers dans sa mission de redresser la qualité de l’enseignement en rappelant la trilogie inspectorale (contrôler, former et évaluer), considérée comme la bible de l’Inspection.
L’introduction a été faite par l’Inspecteur Général de l’EPST, M. Jacques Odia, qui a brossé un tableau à la limite mitigieux de l’inspection dans cette partie de la République.
Au chapitre du contrôle, Jacques Odia a déploré la léthargie de ces derniers pour la plupart plongés dans les antivaleurs, notamment le monnayage des contrôles pédagogiques et administratifs occasionnant la mise en service des personnes non qualifiées avec comme incidence directe, la détérioration de la qualité de l’enseignement.
Aussi, l’Inspecteur général a évoqué la présence des faux diplômes dans plusieurs secteurs du pays avec l’exemple le plus récent, celui des postulants au test de la magistrature, où près de deux mille faux diplômes ont été détectés sur les cinq mille soumis au contrôle de l’Inspection générale
Au chapitre de la formation, l’Inspecteur Général a souligné une légère amélioration avant de repeindre un tableau encore sombre au niveau de l’évaluation. Si les évaluations sont faites à temps, la procédure n’y suit pas, à en croire l’IG de l’EPST. Cette promptitude selon l’Inspecteur, Chef de Corps, serait motivée par les différentes primes y afférentes.
Le prochain à prendre la parole, c’est Monsieur Papy Mangobe, Directeur national de la DINACOPE, l’ex SECOPE qui est passé pour apporter des précisions sur la situation du retrait des enseignants retraités des listings de paie ainsi que la suspension de la paie de certains enseignants qui ne se sont jamais présentés aux agences de paie, un sujet qui a fait l’objet d’une dénonciation non sans maladresse par le Proved de la province Éducationnelle de Kwango1 lors de son discours à la cérémonie de remise des bancs.
Sur le premier problème, Papy Mangobe a informé aux inspecteurs et responsables locaux que les enseignants retraités ont été déversés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents publics CNSSAP pour leur prise en charge. Au deuxième problème, le responsable de la DINACOPE a rappelé la responsabilité du ministère du Budget et celui des Finances dans la chaîne de paie tout en rappelant le travail principal de son service qui est celui de préparer les états de paie.
Une situation catastrophique
Prenant la parole, pour ses orientations, le ministre Tony Mwaba Kazadi est revenu sur les différents rapports lui transmis sur la situation de l’EPST/Grand Bandundu. Ces rapports reconnus par l’Inspecteur Général font état d’une situation catastrophique en ce qui concerne les trois missions principales des Inspecteurs qui consistent au contrôle, à la formation ainsi que l’évaluation.
” La dynamique engagée sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement ne peut se faire sans les inspecteurs dynamiques et engagés” a rappelé le Ministre de l’EPST avant de lancer un avertissement aux inspecteurs plongés dans les antivaleurs.
Quant aux droits des Inspecteurs, le ministre a informé à ses interlocuteurs, de plusieurs actions déjà engagées en leur faveur notamment la prime de fonction spéciale ainsi que la restauration de la prime d’itinérance supprimée depuis 30 ans, dont l’engagement est au budget pour la première et en préparation à l’Inspection générale pour la deuxième.
Équilibré dans ses propos, le patron de l’EPST a promis de faire le nécessaire pour redorer le blason terni de l’Inspection scolaire, jonction indispensable pour remettre la qualité au cœur du système éducatif congolais.




La Cellcom EPST met en garde l’arnaqueur qui opère via le numéro +243812249442

La Cellule de Communication du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, porte à la connaissance du public que le porteur du numéro mobile de la compagnie cellulaire Vodacom RDC, +243 812249442, tente de truander et d’arnaquer certains agents, cadres, ministres ayant en charge l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique en Provinces comme à Kinshasa, en demandant de l’argent, se faisant passer pour le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, contre certains avantages liés à la promotion ou à l’affectation à des postes juteux au sein de ce Ministère.

Tout en condamnant cet acte frauduleux, la Cellule de Communication du Ministère de l’EPST, met en garde quiconque se laissera piéger par pareilles manœuvres frauduleuses et promet de saisir les instances compétentes pour poursuivre des personnes qui se livrent à ces pratiques honteuses.
Toutefois, la Cellule de Communication de l’EPST, regrette la collaboration des services des sociétés de téléphonie cellulaire qui laissent pareils actes délictueux se commettre sans aucune initiative de les empêcher.




Lingwala : Poursuite de la démolition des constructions se trouvant sur les emprises publiques ou sur les ouvrages de drainage

Comme annoncé dans un communiqué de l’hôtel de Ville de Kinshasa, l’opération coup de poing s’est poursuivie, cette fois, dans la commune de Lingwala. Dès 5 heures du matin, sous la supervision du gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka qui s’est fait accompagner de son adjoint Gérard Mulumba ainsi que du patron de la police ville de Kinshasa, le Général Sylvano Kasongo, la démolition des constructions se trouvant sur les emprises publiques voire sur les ouvrages de drainage a débutée d’abord sur l’avenue des Huileries, partant du rond-point jusqu’à la hauteur de l’avenue Kigoma. Puis, les bulldozers de l’hôtel de Ville ont pris la direction de l’avenue Nyangwe dans la commune de Lingwala.
Du rond-point Huileries jusqu’au saut-de-mouton érigé au niveau d’Assanef sur l’avenue de la Libération, ex 24 novembre, les tracteurs ont démoli Terrasses, containers, clôtures voire bâtiments construits de part et d’autre de l’avenue sur l’emprise publique. L’opération a connu un grand succès surtout avec les applaudissements de la population riveraine, visiblement contente de voir l’ordre rétabli sur cette voie.


Réagissant devant la presse, le premier citoyen de la ville a, une fois de plus, sensibilisé la population Kinoise sur le sens du respect des lois du pays surtout en matière de construction. Il a invité tous ceux qui ont construit sur les emprises publiques ou sur les caniveaux a déjà vider le camp avant que les bulldozers de l’hôtel de Ville ne passent à l’action. Par ailleurs, le chef de l’exécutif provincial de Kinshasa a annoncé des amandes à l’endroit de ceux qui tenteront de regagner les espaces libérés.
Consistant en la destruction des marchés pirates, évacuation des véhicules et épaves jonchant les artères principales mais aussi en la démolition des constructions se trouvant sur les emprises publiques, cette opération dénommée “coup de poing” va se poursuivre dans toutes les communes de la ville. L’objectif étant d’offrir à la population Kinoise un environnement sain.




L’opération coup de poing: Bienvenu Mbalibi demande à ses administrés à se préparer en conséquence

Lancé par le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, l’opération coup de poing devient hymne provinciale et cheval de bataille pour tous les bourgmestres de la capitale congolaise. L’entame desdits travaux à Lingwala fait sortir la commune de Kinshasa de son silence.

« Après la commune de Lingwala, ce sera notre tour », prévient le bourgmestre de la commune de Kinshasa à ses administrés quant à cette vive opération initiée par le gouverneur Gentiny Ngobila.
Bienvenu Mbalibi, nouveau locataire de la commune mère et son adjoint Prince Esoko Lokola ont, de ce fait, invité la population de leur commune à évacuer les constructions anarchiques sur le long de la voie publique.
«Bars, kiosques, pour ne citer que cela, doivent être dégagés car l’opération coup de poing va se poursuivre avec le gouverneur Gentiny Ngobila et le vice-gouverneur Gecoco Mulumba pour cette semaine », renchéri le numéro un de la commune de Kinshasa.
Il faut rappeler que les communes de Lingwala et Selembao ont été ciblées par le gouverneur pour le mercredi et samedi de cette semaine en cours
Jean-Luc Lukanda




Situation dans l’Est de la Rdc : La Monusco solidaire avec la Rdc

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a évoqué le s questions relatives avec la pacification de l’Est de la RDC, de développement et de l’organisation des élections avec une forte délégation de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation de la RD Congo (Monusco), qu’il a reçue, en audience, ce jeudi 09 février 2023 à la Primature. Cette délégation était composée de plusieurs départements du secrétariat des Nations-Unies. La délégation a exprimé sa solidarité avec la République démocratique du Congo en particulier avec la situation des souffrances des populations vivant dans l’Est.


Présentée comme cheffe de la délégation, la représentante du Secrétaire général de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation de la RD Congo, Bintou Keita a éclairée l’opinion sur la quintessence de leurs échanges avec le Premier Ministre.
« Je pense que, ce qui est important, c’est la composition de cette importante délégation que vous avez en face de vous. Cette une importante délégation. Parce que, d’abord c’est un modèle unique. C’est pour la première fois, depuis plusieurs années, qu’on a une délégation qui arrive dans ces compositions où vous avez le secrétariat des Nations-Unies. Vous avez plusieurs départements au sein du secrétariat à New-York. Vous avez aussi les agences, fonds et programmes. Et dans ces délégations, vous avez le programme des Nations-Unies pour le développement. Vous avez aussi la composante régionale avec le bureau de l’envoyé spécial pour la région des Grands lacs.
Et vous avez les partenaires des institutions financières internationales. Et dans cette délégation, vous avez la Banque mondiale qui est représentée. Et donc le mot clé de cette délégation, c’est d’abord exprimer leur solidarité avec la République démocratique du Congo en particulier avec la situation des souffrances des populations à l’Est et aussi de venir dans cette configuration pour dire une seule entité ne peut pas tout faire. Il faut la solidarité et l’engagement collectif, pour pouvoir appuyer les priorités qui sont celles qui ont été exprimées à l’intérieur de la réunion que nous avons eue avec le Premier Ministre et les membres de son cabinet.
Les priorités qui ont été exprimées ont remis en exergue le fait que le PDDRCS doit impérativement démarrer avec urgence. On a maintenant les plans provinciaux qui fonctionnent. Excepté à cause de la situation l’une des conséquences, on n’a pas celui pour le Nord Kivu mais aussi les processus de Luanda et de Nairobi qui sont des processus politiques, diplomatiques et aussi militaires pour essayer de répondre au plus vite possible à une désescalade des tensions et amener la pacification à l’Est”, a dit Bintou Keita.
Outre cette question de la pacification de l’est de la RDC, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a évoqué les questions de développement et de l’organisation des élections prévues pour cette année.
” Nous avons aussi parlé du processus électoral. Les attentes par rapport à la tenue de ces élections dont le délai imparti par la constitution. Nous avons insisté sur le fait que dans le contexte de la participation de la représentation, il est important qu’on soit inclusif et pour être inclusif on a beaucoup insisté sur la question des femmes et des jeunes et aussi des personnes avec handicap et donc toute les composantes de la population. On ne peut avoir le développement si on n’a pas la paix. Et, on ne peut avoir la paix si on n’a pas le développement.
On a, à la fois une situation où nous avons des problèmes d’insécurité à l’Est. Mais, nous avons aussi des problèmes qui sont beaucoup plus larges et qui sont ceux de la pauvreté de la population. Et pour lesquels il y avait un engagement de tous ici.  Pour dire, nous comprenons que nous devons travailler ensemble sur tous les fronts à la fois la question de sécurité mais aussi la question du développement. Et donc, il y a entre les deux tous les aspects de consolidation de la paix”, a conclu Bintou Keita.




Zhu Jing, l’ambassadeur chinois en Rdc, fait ses adieux à Daniel Aselo

Le Vice-Premier ministre de l’Intérieur, de Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Daniel Aselo Okito wa Koy s’est entretenu le mercredi 08 février 2023 dans son cabinet de travail avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine en RDC qui est venu lui faire ses adieux.

Profitant de cette circonstance, un bilan a été fait en matière de la coopération sécuritaire entre la Chine et la RDC. M. Zhu Jing avoue que son Etat s’est dit très satisfait de cette coopération qui s’est bien déroulée grâce au dialogue qui a été de haut niveau et de qualité entre les deux pays favorisant un climat de confiance et de compréhension.
« La sécurité est une question prioritaire pour la RDC et la Chine », a-t-il indiqué, signalant que son pays continue de travailler avec la RDC pour renforcer la sécurité de deux populations. Et d’ajouter que la Chine soutient également la RDC politiquement dans la défense de son intégrité territoriale, au rétablissement de la sécurité dans l’Est du pays et à la lutte contre les forces négatives.
Un exemple de la coopération sino-congolaise en matière de sécurité, a-t-il souligné, le gouvernement chinois a beaucoup contribué pour la levée de régime de notification imposée à la RDC par le Conseil de sécurité pour l’achat des armes. L’ambassadeur de la République de Chine en RDC soutient la sécurité sous-entend également la création de bonnes conditions pour la population. Ce qui, a-t-il poursuivi, fait la force de la Chine. « Avec toute la coopération économique et sociale, nous avons réussi à créer beaucoup d’emplois locaux, de richesses, de recettes budgétaires à l’Etat congolais. C’est ce qui a permis à ce dernier de disposer des moyens techniques et financiers pour mieux assurer la sécurité de sa population ».




Amato Bayubasire lance l’atelier sur la modification de quelques dispositions de l’arrêté portant règlement intérieur des cours, tribunaux et parquets

M. Amato Bayubasire, vice-ministre de la Justice, a procédé à l’ouverture de l’atelier de réflexion sur la modification de quelques dispositions de l’arrêté d’organisation judiciaire n° 299/79 du 20 aout 1979 portant règlement intérieur des cours, tribunaux et parquets. Ces travaux de deux jours se tiennent à l’Institut national de formation judiciaire (INAFORJ) dans l’enceinte du Palais de Justice à Kinshasa.

Le vice-ministre de la Justice a salué les efforts combien louables du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui ne se donne aucun instant de répit pour l’amélioration du climat des affaires en RDC, dit sa cellule de communication.
« Aussi, je ne saurais passer sous silence la détermination du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge pour la promotion de l’environnement des affaires, considéré à juste titre comme l’une des priorités du Programme d’Actions 2021- 2023 de son Gouvernement », a-t-il dit.
C’est dans ce cadre que plusieurs assignations ont été confiées au Ministère de la Justice, entre-autres, celle relative à la promotion de la magistrature économique. Pour ce faire, la mise en œuvre de cette assignation nécessite une profonde réflexion devant amener à une réforme qui permettra notamment, la création des Chambres commerciales au sein des Cours d’Appel afin d’améliorer la sécurité juridique et judiciaire dans le monde des affaires.
« Il vous souviendra que dans ce même cadre de l’INAFORJ, le Ministère de la Justice avait organisé des journées de réflexion, respectivement du 21 au 22 septembre 2022, sur l’installation des Chambres commerciales au sein des Cours d’Appel et du 25 au 26 octobre 2022, sur la mise en place des Cellules de prévention des entreprises en difficulté ainsi que sur l’identification des piliers de la spécialisation de la magistrature », a-t-il rappelé aux participants.
A l’issue de ces ateliers, les experts ont formulé une recommandation commune relative à la modification de certaines dispositions de l’Arrêté d’organisation judiciaire n°299/79 du 20 août 1979 portant Règlement Intérieur des Cours. Tribunaux et Parquets. C’est pour faire suite à cette recommandation que les participants sont appelés à réfléchir sur les modifications à apporter à l’Arrêté indiqué.
« Je ne saurais clore mon propos sans vous rappeler, en passant, que c’est depuis le 1er janvier 2023 que notre pays préside l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Et c’est au courant de notre mandature que sera organisé, avec faste, j’ose croire, le 30ème anniversaire de notre Organisation. Ainsi, l’harmonisation de nos textes s’avère indispensable pour s’accommoder aux exigences du droit communautaire ».
Le Ministère de la Justice, dans le cadre de la réalisation de ses assignations relatives à l’amélioration du climat des affaires, avait organisé deux ateliers de réflexion sur la mise en place des Cellules de prévention des entreprises en difficulté et la Création des chambres commerciales au sein des Cours d’Appel.
L’objectif de cet atelier est de procéder à la modification de l’article 4 de l’Arrêté précité en y insérant un alinéa prévoyant création, organisation et fonctionnement des chambres de prévention économique des Tribunaux de Commerce ou des Tribunaux de Grande instance là où ceux-là ne sont pas encore installés et de l’article 3 al 1er de l’Arrêté précité en y insérant la chambre commerciale au sein de la section judiciaire des Cours d’Appel, en tenant compte de profil des juges devant y siéger.

BM




Processus électoral : Les Etats-Unis saluent les progrès réalisés par l’équipe Kadima

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, s’est entretenu avec Mme Stéphanie MILEY, Directeur de mission adjointe au sein de l’Ambassade américaine en compagnie de John DUNLOP, Directeur de mission de l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

Les échanges étaient axés sur les questions en lien direct avec l’organisation des élections à laquelle s’attelle activement la Centrale électorale. Avec une des phases importantes du processus qu’est la révision imminente du fichier électoral, à travers l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs qui a débuté le 24 décembre 2022 par la première aire opérationnelle.

« Avec le Président de la CENI, nous avons évoqué plusieurs questions ayant trait au processus électoral notamment en ce qui concerne l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs sur les trois zones opérationnelles ainsi que les défis qui existent sur le parcours qui mène aux élections de décembre 2023. En écoutant le Président Denis KADIMA, il y a lieu de noter des progrès réalisés au cours de ce processus qui avance. Je dois être honnête pour dire que nous sommes satisfaits de tout ce que nous avons entendu aujourd’hui sur les différents sujets soulevés. Il faut avouer que c’est une opération qui n’est pas facile à réaliser, mais les efforts fournis rassurent et nous sommes convaincus, au regard de tout cela. La CENI a réalisé des progrès admirables et nous espérons que ça va se poursuivre et que le partenariat avec l’USAID va aller de l’avant dans le cadre de nos accords pour observer et soutenir le processus », a indiqué John DUNLOP.

Tout en réitérant le soutien de l’administration américaine pour que ces opérations aboutissent au résultat attendu par tous.

« On doit affirmer que le gouvernement américain s’est engagé pour suivre l’évolution de ce processus tout en réaffirmant tout notre soutien pour des consultations électorales inclusives, démocratiques, transparentes pour être apaisées », a conclu le Directeur de mission de l’USAID.